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Quarante-quatrième année.
15 Octobre 1909.
N. 42.
L ËCHO DË8 VALLËES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaiicloises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
Etranger ...............................................
Plus d’un exemplaire à la même adresse, chacun . » 4
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Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
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On s’abonne; à Torre Pellice au bureau d'administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM. les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avance.
Pour tontes les annonces, s’adresser à l’Imprimerie Alpine,
concessionnaire.
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Tourn, prof., Torre Pellice,
et pour l’Administration à M. J. CoïssoN, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8),
SOMMAIRE
Communication officielle — Echos de la presse
— Nouvelles de l'Evangélisation — Comment nos éducateurs comprennent leur
tâche ? — Chronique — Nouvelles et faits
divers — Livres et journaux — Revue
politique.
COMMUNiCATION OFFICIELLE
L’Ecole de Méthode pour Val SaintMartin et Val Pérouse s’ouvrira au
Pomaret, D. V., le 25 courant, à 8 heures du matin. Prière à Messieurs les
pasteurs intéressés de faire parvenir
au Directeur, M. le prof. Forueron, la
liste des régents et nîaîtresses de leurs
Ecoles de quartier, avant le 2.3 courant.
L’Ecole de Méthode du Val Pélis
s’ouvrira à la Tour, D. V., le P Novembre prochain, à 8 heures. Prièi'e
aux pasteurs intéressés de faire parvenir au Directeur, M. le pasteur Ch.
Alb. Tron, la liste des régents et maL
tresses de leurs Ecoles de quartier,
avant le 30 courant.
Collegio Valdese.
Lunedi 18 p. v. alle ore 15, nelr « Aula Magna » avrà luogo l’apertura
dell’anno scolastico del Liceo-Ginnasio
Valdese, con prolusione del professore
G. Jalla, « La place de l’Histoire Vaudoise dans l’Histoire Générale.
Il pubblico è cordialmente invitato.
Le lezioni incominceranno regolarmente il Martedì successivo alle ore 8.
Le iscrizioni sono aperte a tutto
Ottobre.
Le domande d’iscrizioni al 1“ corso
devono essere corredate dei documenti
seguenti :
1° Domanda d’iscrizione su carta
da L. 0,60.
2“ Atto di nascita, id. id.
3° Certificato di maturità.
4" Certificato di vaccinazione, su
carta semplice, vistato dal Sindaco.
Torre Pellice, 14 Ottobre 1909.
Il Preside: G. Maggiore.
ECHOS DE LA PRESSE
D'iin article de M. Roberty dans le Journal
de Genève:
Un professeur de théologie.
M. Eugène Ménégoz.
M. le professeur Eugène Ménégoz,
atteint par la limite d’àge et après
plus de ti-ente années d’enseignement
à la Faculté de théologie protestante
de Paris, vient de descendre de sa
chaire. ,Je ne puis résister au désir de
vous entretenir de lui, en raison de
l’influence considérable que ses doctrines ont exercée depuis vingt ans
sur la pensée théologique française.
Il ne nous est pas possible, dans les
cadres étroits de cet article, d’exposer
les principes de l’enseignement de M.
Ménégoz et de monti'er comment il
complète celui d’Auguste Sabatier.
Qu’il me suffise de rappeler que le
terme de Fidéisme sert généralement
à le caractériser, en raison même de
la place centrale qu’il accorde à la
foi, dans la question du salut, à la
distinction, maintenant célèbre, entre
la foi — consécration à Dieu d’un
cœur repentant — et les croyances —
jugement de la pensée réfléchie sur
les idées, les doctrines, les récits sacrés, les événements de l’histoire. Ce
qui sauve l’homme, lui assure le pardon de ses péchés et une bienheureuse
immortalité, c’est directement et immédiatement la foi, et non pas les jugements de’sa pensée. L’hérésie n’est
pas un péché. Si je devais vivre dans
l’incertitude au sujet de mon salut,
éci'it-il, « je me sentirais infiniment
malheureux. Mon cœur, ma conscience,
ma pensée réclament impérieusement
une certitude absolue. Eh bien, cette
certitude m’est donnée par l’Evangile
du Christ, par le message divin annonçant le salut à tout homme qui se
repent de ses péchés et donne son
cœur à Dieu. C’est la doctrine du salut par la foi, par la foi seule, quelles
que soient nos erreurs intellectuelles.
C’est l’Evangile fidéiste ». C’est aussi
l’Evangile des enfants et des simples,
et, en ces dernières années, il y eut,
dans l’arène théologique, peu de spectacles plus pittoresques et plus inattendus que l’acharnement avec lequel
des penseurs très « sages » et très
« intelligents » tirèrent sur cette fleur
délicate. Celle-ci n’a pas encore été
touchée; il y a autour d’elle une atmosphère miraculeuse qui la préserve
et augmente de jour en jour son éclat.
Mais ce que je voulais indiquer en
écrivant ces remarques à l’occasion
de la retraite d’un professeur de théologie, c’était plutôt quelques traits de
sa physionomie morale. Il en est un
qui frappe immédiatement le lecteur,
le passant qui entr’ouvre pendant un
moment les deux volumes sur le Fidéisme, c’est la candeur. Non pas la
candeur dans l’acception un peu ironique que donne maintenant à ce mot
un sens littéraire altéré, mais la candeur de l’enfant extrêmement doué
qui croit au sérieux de tout ce qui
l’entoure et en reçoit des impressions
directes, très pures et très vraies. La
candeur, aussi nécessaire au savant
qu’à l’honnête homme, condition première du véritable amour de la véidté,
privilège merveilleux qui a permis à
tant d’élèyes de traverser la fournaise
des discussions religieuses, toutes les
fournaises dè la vie, « sans une seule
bi'ûlure, qui leur a donné le pouvoir
de marcher sur les serpents », et ceuxci ne leur ont fait aucun mal.
En lisant les ouvrages de M. Ménégoz d’un œil non prévenu, il est impossible de ne pas reconnaître à toutes
les pages cette grâce si rare de la
candeur.
Il a aussi — et c’est comme une
conséquence, mais non pas nécessaire
— la sérénité. De quelque côté qu’on
l’attaque, quels que soient les instruments avec lesquels on le torture —
et chacun sait combien les théologiens
en ont iiîventé de cruels — M. Ménégoz demeure calme et amical. Il reste
dans le domaine des idées et des faits
sans jamais s’ingérer dans les sentiments- intimes qui ont pu dicter à ses
adversaires telle ou telle critique. Ses
fréquentes controverses avec M. Doumefgue, M. Vaucher, autrefois avec
M. Henri Bois, qui, depuis, s’est sensiblement rapproché des doctrines fldéistes, nous offrent un modèle de la
discussion religieuse vraiment édifiante pai- son souci constat de la vérité impersonnelle. Souvent il arrive
que ses disciples — ses disciples selon
l’esprit, mais ayant un autre tempérament que le sien — bouillonnent
d’indignation en présence de telle attaque dirigée contre lui. Mais il leur
suffit de lire la réponse du maître
pour qu’immédiatement, dès les premières lignes, s’apaise leur colère. Cet
homme a l’assurance de la grâce divine. On dirait un calviniste embrassé
par Luther, quand celui-ci composait
de la musique. M. Ménégoz possède le
secret de la sérénité évangélique.
Ajoutons que la clarté de son style
augmente encore F influence de sa
pensée.
M. le professeur Ménégoz peut maintenant prendre sa retraite. Son œuvre,
en dépit de ses imperfections et même
de ses lacunes, sera en bénédiction
dans les Eglises, et aussi parmi ceux,
qui sans être encore chrétiens, cherchent passionnément le salut des âmes.
J. E. R.
Nouvelles de l’Evangélisation
Cher « Echç »,
Je crois que tu seras content de recevoir quelques nouvelles sur l’Evangélisation d’une ville de la province
de Girgenti, Licata, desservie par le
pasteur de l’église de Vittoria. Plusieurs pasteurs y ont travaillé pendant
plusieurs années, en rencontrant même
une forte opposition de la part de la
populace subornée par les prêtres. M.
Etienne Revel, qui était alors à Cal
tanissetta, pourrait en raconter de
belles. Depuis deux années le Comité
y avait envoyé le soussigné, et les l'éunions se tenaient dans une chambre
de l’auberge où il logeait. Mais beaucoup désiraient connaître cette religion tant combattue par le clergé de
l’Eglise Romaine, et après bien des recherches on trouva finalement, le mois
passé, un petit mag-asin, et on le loua.
Il s’agissait maintenant de commencer.
En attendant, le Comité avait envoyé
à Licata l’étudiant en théologie Morello, qui avait remplacé à Caltanissetta M. Arias et à Grotte M. Moggia.
M. Morello avait réussi à faire connaissance avec beaucoup d’étudiants
qui étaient impatients qu’on ouvrît le
local, d’autant plus qu’on savait d’avance que les prêtres, avec le curé
à la tête, auraient donné du fll à retordre. En effet, lorsque lundi soir on
voulut tenir la première réunion, un
grand nombre de gamins et de femmes remplirent la ruelle où se trouve
notre modeste salle, et l’on commença
à lancer des pierres à la porte et à
crier les habituels Abbasso. Le délégué
de la sûreté publique ne savait guère
que faire, parce qu’il avait peu d’hommes à sa disposition, et il conseilla
de suspendre; mais M. Morello répondit que pour jeudi et vendredi soir
il attendait les pasteurs de Grotte et
de Vittoria et que par conséquent il
ne pouvait accéder à son désir. En
attendant le délégué appela deux prêtres qu’on lui avait dit avoir envoyé
des gamins lancer les pierres contre
la porte, et ceux-ci répondirent qu’ils
n’avaient pas fait cela, mais qu’ils
avaient dit de se garder des protestants, les faisant même paraître comme
des personnes méchantes et mauvaises
et « qu’ils étaient contents de voir ce
qu’on leur faisait». Le délégué les
avertit de biqn faire attention à ce
qu’ils faisaient, sans quoi il les aurait
tenus pour responsables.
Tout près de la salle il y a une pharmacie, qui est le rendez-vous des nombreux prêtres de la ville, et une Société Catholique. La salle est donc
entre deux feux. Les soirs du mardi
et du mercredi, bien qu’il n’y eût rien,
la même foule vint devant la porte
lancer des pierres, et des femmes portèrent l’image de la Madone et chantèrent leurs litanies.
Le jeudi arrivèrent les évangélistes
de Vittoria et de Grotte, et peu après
ils allèrent chez le délégué, qui les
pria avec instance de suspendre pour
ce soir-là la réunion, parce qu’il n’a- ’
vait pas assez de force publique pour
nous protéger, et il savait qu’on préparait quelque chose de grave. Il avait
aussi demandé des soldats au Préfet^
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mais celui-ci n’avait pas pu lui en
envoyer parce qu’ils étaient peu nombreux. Après une longue conversation
pendant laquelle les pasteurs affirmèrent hautement leur droit de venir
prêcher l’Evangile là où on les appelait, on décida de suspendre pour le
§oir la conférence, et de la tenir le
lendemain, vendredi. Le soir même
arrivèrent de Canicatti huit carabiniers avec le lieutenant, et devant le
Ibcal il y eut le même bruit ; d’autres
carabiniers vinrent aussi le lendemain.
' Nous voici au vendredi ; dans la ville
commençait une réaction en notre fayeur, et tous attendaient avec anxiété
que l’heure de la réunion arrivât. Une
heure et demie avant le moment fixé
pour l’ouverture, le chemin était déjà
rempli de personnes décidées à empêcher les scènes sauvages des soirs
précédents. Le délégué avait pris toutes ses mesures, les femmes et les enfants ne pouvaient g^s circuler près
de la salle, et ces derniers se contentaient de siffler de temps en temps de
loin, sans toucher aux pierres. Lorsqu’on ouvrit la porte, il y eut comme
une inondation; la salle qui peut contenir une 60“ de personnes était bondée, il y en avait trois fois plus; tous
étaient contents d’avoir pu entrer et
c’était, on peut le dire, un élément
intellectuel.
On commença: l’évangéliste de Vittoria remei'cia tous ceux qui étaient
venus, sûr que pas un des présents •
n’aurait approuvé les scènes de tous
ces inconscients qui ne faisaient qu’obéir aux ordres. Lorsqu’il fit la prière,
tous écoutèrent avec respect, puis il
prononça son discours. Après lui parla
M. Moggia de Grotte, faisant plus spécialement connaître le but de notre
œuvre. Il fallut être court par force,
à cause de la chaleur et du manque
d’oxygène, et on assura qu’on aurait
continué et qu’on n’aurait pas cédé
d’un pouce, ce dont tous se réjouirent.
Quand on sortit, la plus grande partie
vint serrer la main aux deux orateurs,
puis ils les attendirent dehors poulies accompagner à l’auberge. Les évangélistes eurent ce soir-là une belle
escorte, d’un côté les étudiants et autres amis prêts à les défendre si quelque mal intentionné eût osé lever un
doigt, et de l’autre, des gamins qui
sifflaient et criaient: « Abbasso i socialisti » (sic!!) Le délégué se tenait
aussi près des évangélistes qui traversèrent la ville presque en triomphe.
L’ouragan était passé, sans avoir éclaté.Gloire à Dieu.
Et maintenant Dieu nous donne la
force de continuer. Il y a beaucoup
de sympathie pour nous, provoquée
par les attaques des prêtres. Ils n’ont
pas été malins ceux-ci ; s’ils nous
avaient laissés commencer sans faire
attention à notre présence, probablement personne n’aurait pensé à nous;
leur intolérance nous a rendu un service, sachons en profiter.
J’ai été un peu long, mais comment
faire? Je n’ai pas même pu dire tout
ce que j’aurais voulu. Dévoué H.
COMMENT NOS ÉDUCATEURS
comprennent leur tâche ?
M. le Directeur,
L’article, intitulé comme ci-dessus,
paru dans le dernier N° de l’Echo,
prouve au moins une chose, c’est que
le Congrès de Venise a beaucoup fait
jtarler de soi, et c’est déjà quelque
chose. Si vos affirmations (ug)-ériaiion
collective aux partis extremes dans le
but d’en venir à des actes de violence,
etc. etc.) étaient bien vraie.s,‘ on pourrait comprendre que vous ayez; jugé
si mal les maîtres d’école ; mais vous
devez avoir atteint vos informations
à quelque journal, clérical ou non, qui
a exagéré les choses et alors nous
n’avons qu’à déplorer que le trop de
hâte (chose étonnante en vous) ‘û vous
ait poussé à juger comme vous l’avez
fait une classe qui j)ourtant a toujours
été très considérée jusqu’ici, soit dans
les discours au Parlement, pour les
maîtres d’école italiens en général,
soit dans les discours de notre Synode
pour ce qui concerne les Instituteurs
Vaudois!
Permettez-moi seulement de transcrire, tel que, l’ordre du jour approuvé
par notre Congrès de- Venise (ordre
du jour qui avait déjà été approuvé
par une grande assemblée à Rome au
mois de Juillet et publié aussi dans
l’Avvisatore Alpino) afin que le lecteur impartial puisse juger de la vérité des choses:
« Il Comitato Direttivo, considerando
che gli sforzi dell’organizzazione magistrale e l’opera parlamentare del
Presidente e degli amici della scuola
non hanno conseguito i risultati lungamente attesi; conscio della gravissima oondizione creata alla classe magistrale dalla inettitudine e dalla malevolenza governativa, presenta alla
discussione del Congresso il seguente
programma d’azione :
1. Riaflfermazione dell’orientamento
decisamente democratico della U. M. N.
che deve concretarsi in accordi colle
Direzioni dei pai’titi democratici perche essi nelle Sezioni loi-o, nel Paese
e nel Parlamento svolgano una più
efficace azione in favore della scuola
e dei maestri, accordi ai quali non si
oppone la formula dell’art. 31 dello
Statuto.
2. Alleanza, chiaramente determinata nelle sue condizioni, con la confederazione del lavoro per creare e
dirigere un movimento oi'ganico e con
corde delle Associazioni operaie e magistrali in favore dell’elevamento intellettuale del popolo e delle rivendicazioni economiche dei maestri.
3. Invito alla Associazione dei Comuni ed ai singoli Comuni italiani per
un’azione intesa a premere sullo Stato,
affinchè provveda ai più urgenti bisogni delle scuole senza aggravio dei
bilanci^ comunali.
4. Intesa colle Associazioni dei Direttori didattici e degli Ispettori scolastici, Federazioni di professori, dell’Associazione Nazionale dei Medici
condotti, delle Camere, federali degli
impiegati, colle organizzazioni dei segretari, degli impiegati e salaidati
degli enti locali, ecc., per una reciproca e continuata opera di solidarietà.
5. Azione continua della Commissione direttiva e delle Sezioni per conquistare r opinione pubblica colla
stampa politica, coi comizi, con le
conferenze e colla partecipazione effettiva nelle discussioni ovunque possa
penetrare la propaganda per la coltura popolare.
6. Preparazione per una eventuale
azione simultanea di protesta della
classe magistrale e delle organizzazioni alleate al fine di richiamare l’attenzione del Paese e dei pubblici po
teri sulla ui'genza di un miglioramento
economico della classe ».
Excusez, Monsieur le Directeur et
croyez-inoi votre bien dévoué
A. Rivolli.
Parfaitement. C’est cet ordre du jour
— que nous n’avions plus sous les yeux
en écrivant l’article dont il est ici
question, mais que nous avions bien
lu — qui déclare que l’Union Nationale
des Maîti'es d’école veut faire cause
commune avec les adversaires des
institutions nationales. Car quiconque
sait... ce que parler veut dire, sait
parfaitement quel sens il faut donner
— et quel sens le Congrès entendait
donner — aux mots « orientation décidément démocratique ». Qu’à la place
du terme agrégation, d’ailleurs mal
défini, il faille mettre celui d’alliance
employé dans l’ordi'e du jour, soit.
Mais cela ne change rien à la chose.
Vous n’avez pas la naïveté de croire
que les partis « démocratiques », auxquels vous vous alliez, veuillent se
mettre généreusement au service de
votre cause sans charge de réciprocité !
Nous aurions été heureux que M.
Rivoir eût démenti ce que nous avions
dit de l’intention annoncée (sous un
voile assez transparent pour être percé
par les yeux les moins clairvoyants)
par la Direction de l’Union, aux grands
applaudissements du Congrès, de recourir, le cas échéant, à la violence, tout
en en rejetant sur autrui la responsabilité. Si c’était une information erronée
puisée dans « quelque journal clérical
ou non», c’eût été le moment de le
montrer, au lieu de se contenter d’une
citation inexacte de nos paroles, sans
réfutation aucune.
Que la classe des maîtres et maîtresses d’école jouisse d’une grande
considération, c’est plus que justice,
et l’on ne dira jamais assez la grandeur de leur tâche et l’esprit d’abnégation, de dévouement et de sacrifice
avec lequel la grande majorité s’y consacrent. Mais c’est justement pour cela
que nous ne pouvons voir sans douleur
l’Association à laquelle se rattachent
un grand nombre d’entr’euxles pousser
dans une fausse voie, où de malsaines
préoccupations politiques menacent
d’envahir de plus en plus leurs esprits,
au détriment du noble souci de leur
ministère d’éducation.
CHRONIQUE
(1) que vous pouvez enlever si vous voulez.
Du touil Dir.
Collège. Le nombre des licenciés du
lycée s’est accru d’une unité. L’étudiant Charles Webei’, de 2° année —
(admis à se présenter à l’examen de
lycence en vertu d’une disposition spéciale du réglement en faveur des élèves de cette classe qui ont atteint leur
20“ année), qui avait dû renvoyer quelques examens à la session d’octobre,
les. a subis avec succès. Au gymnase,
quatre élèves ont obtenu leur licence,
outre les deux licenciés de la première
session. Ce sont M.lles Mélanie Bernoulli et Eveline .lahicr et MM. Annibaie Grosso et Gustave Pons.
sée. Et il y est arrivé, à la satisfaction
du nombreux auditoire, vivement intéressé. Une collecte a été faite à la
sortie, pour les missions.
Ssiiiit-Jean. Mardi deniier M. le
missionnaire Adolphe Jalla nous a
donné à la Maison Vaudoise une fort
intéressante causeide sur le Zambèse
illustrée par >50 vues dissolvantes. Assemblée assez nombreuse, et collecte
en faveur de la mission au Zambèse
de fr. 30 et 30 centimes.
Ecole de couture. Les « Amies de
la jeune fille » de S.t-Jean vont rouvrir le 1““ Novembre prochain leur
Ecole de couture à la Maison Vaudoise
avec cet horaire; tous les jours de semaine de 9 h. à 11 b'a et de 2 à 4.
Prix d’inscription: 2 francs par mois.
Les insci'iptions sont ouvertes à la
cure de S.t-Jean.
M. Hermann Vinay, nommé notaire
à Lusenie-Sàint-Jean, est installé depuis la semaine passée à sa nouvelle
résidence, aux Airals. Bons souhaits.
Conférence. M. le missionnaire Ad.
Jalla a fait dimanche soir, à l’Aula
magna, la conférence annoncée, avec
projections lumineuses. Une belle et
riche collection de vues, très claires,
a défilé devant nos yeux, expliquées
au fur et à mesure avec la binéveté
que le conférercier devait s’imposer
pour arriver à la fin de la soirée avant
que la provision d’oxygène fût épui
Itobi. Confci'ence unioniste.
La conférence annuelle des Unions
Chrétiennes de Jeunes Filles du groupe
Piémont, avait été fixée pour le Jeudi
7 octobre à Bobi. Le temps n’était pas
très rassurant, mais les Unionistes qui,
en nombre considérable, eurent le courage de braver la menace de pluie,
passèrent une bien belle journée à
Bobi, où l’accueil si cordial de l’Union
de l’endroit, et de sa présidente en
particulier, firent de cette journée de
conférence une vraie journée de fête.
M.me Gardiol, qui présida le culte du
matin, adressa un chaleureux appel
aux Unionistes, leur démontrant comment leur première et plus importante
préoccupation devait être de gagner
Christ.
Ce n’est pas encore le but de la vie
de la plupart des jeunes filles, d’après
le résumé du compte rendu des Unions,
lu par la présidente du groupe, M.me
Tron du Villar, mais plusieui's y travaillent. Nos Unions ne donnent pas
tous les bons fruits qu’on pourrait attendre d’elles; il s’y fait cependant
un peu de travail béni: on visíteles
malades, les isolés, on s’intéresse aux
Missions, à l’Evangélisation, on apprend à donner joyeusement et même
généreusement et, chose plus importante, quelques-unes de nos jeunes filles ont appris à présider un petit culte
et à prier.
On s’amuse aussi à l’Union, et sur
ce sujet, M.lle Grill du Pomaret, présenta un excellent travail.
On essaya une petite discussion à
propos de la question s’il est bon, oui
ou non, de réciter des comédies dans
des soirées récréatives. L’opinion générale fut que dans les petites fêtes intimes, une comédie bien choisie pourrait être à sa place; mais qu’il est
dangereux, pour le bien d’une Union,
d’organiser des représentations publiques et surtout payantes.
Midi avait sonné depuis longtemps
et nous écoutions encore avec beaucoup d’attention les nouvelles que M.lle
Meynier, secrétaire du Comité national, nous donnait sur les Unions de
France et d’Angleterre, beaucoup
mieux organisées et plus actives que
les nôtres.
Après le dîner en commun, nous eûmes encore le plaisir d’entendre MM.
Falchi, Gardiol et Tron qui nous exhortèrent à faire valoir les talents qui
nous ont été confiés; à ti’availler à pos-
3
Î
Si
séder une religion pure et sans tache.
La prochaine conférence aura lieu
clans deux ans, iceuL-être à Turin.
D’ici là le Comité de groupe est ainsi
composé: M.rae Trou du Villar, présidente; M.me Gardiol de Bobi et M.lle
• G rill du Poraaret, vice-présidentes ;
M.me Jean Gay de la Pérouse, aide;
M.lle Elise Revel et M.lle Eiba Long,
secrétaires.
Pour finir, je veux transcrire le
message de notre chère M.me Schalk
obligée au repos absolu pour un an:
Tout de Lui, par Lui et pour Lui.
Une Unioniste.
l*oinarci. Installation de M. D. Léger. Dimanche matin, 3 coui'ant, la cloche du temple appelait joyeusement
les fidèles à la maison de Dieu. Outre
le service ordinaire, il s’agissait de
l’installation du nouveau pasteur de
la paroisse.
D’après le désir exprimé par M. Léger, la Commission Exécutive du District des Vallées avait désigné à cet
effet son prédécesseur M. Weitzeckei’.
A 10 h. b'a les deux pasteurs, suivis
des membres du Consistoire, entraient
dans le temple, pendant que la nombi'euse assemblée, se tenant debout,
chantait le cantique:
Qu’ils sont beaux sur les moutagnos les pieds
de tes serviteurs.
M. Weitzecker fit la première partie
du service et prêcha sur la supériorité en gloire du ministère chrétien
sur celui de Moïse (2 Cor. III, 7-11), supériorité qu’il démontra, en comparant
les deux ministères quant à leur caractère, à leur objet et à leur durée.
Il exposa ensuite les devoirs qui en
résultent pour le pasteur et pour le
troupeau. Pour le pasteur: une grande
liberté de parole, du courage, une
parfaite honorabilité et une profonde
humilité. Pour le troupeau: de la considération pour son conducteur, de l’obéissance, de la soumission et le plus
grand amour (1 Thess. V, 12. Hébr.
XIII, 17. 1 Thess. V, 13) — ce qu’il
exhorta ses anciens paroissiens à faire
pour leur nouveau pasteur, plus encore
et mieux qu’ils ne l’avaient fait pour
celui qui allait les quitter.
Après la formule et la prière d’installation et pendant le chant d’un beau
chœur dirigé par le régent M. Peyrot,
le pasteur installant descendit de la
chaire et le pasteur installé l’y remplaça pour adresser la parole à son
nouveau troupeau et terminer le service.
M. Léger dit que ce n’était pas sans
une vive émotion qu’il rentrait comme
pasteur dans la paroisse dans laquelle
il né et dans laquelle il a fait ses premiers pas dans l’insti uction, et surtout dans l’instruction religieuse, et il
exprima sa reconnaissance pour le témoignage de confiance que la paroisse
a bien voulu lui donner, en lui adressant un appel presque unanime, confiance dont il s’efforcera de se rendre
digne en s’inspii'ant, dans l’exercice
de son ministère, à la parole de kS.t
Paul aux Corinthiens: « Nous ne nous
« prêchons pas nous-mêmes, mai^ nous
« prêchons Jésus-Clirist le Seigneur,
« et nous nous déclarons vos servi« teurs pour l’amour de Jésus » (2 Cor.
V, 5) — parole qui contient, tout à
la fois, la substance, le but, l’esprit
et le mobile du ministère chrétien.
Ce service, fait fidèlement de la
manière indiquée par notre liturgie
et accompagné d’un souffle de l’Esprit, a laissé chez tous ceux qui y
prirent part, ou du moins y assistèrent, une profonde impression, que
nous demandons au Seigneur Jésus
de bénir pour le bien de la chère paroisse de Pomaret, la joie de ses conducteurs et la gloii'e de Dieu. —
NB. Dans l’article du N“ du V octobre courant, racontant la fête donnée, au nom de la paroisse, à M. et
M“' Weitzeekei', il est juste de noter
que le correspondant qui a rendu
compte des discours a omis celui de
M. le prof. Ricca, qui a évoqué de
touchants souvenirs.
Nouvelles et faits divers
— La Luce nous"apprend qu’un nouveau personnage éminent vient de
quitter le catholicisme pour le pur
Evangile. C’est le docteur Juan Salvador Orts y Gonzalez. Appartenant à une des plus influentes familles de Valence, en Espagne, il entra
dans Torde des Franciscains et dirigea successivement deux de leurs collèges, s’attirant des louanges et des
honneurs de la part du Vatican. Quatre ans passés, à l’âge de 36 ans, sentant naître des doutes, il sortit de Tordre et partit pour l’Amérique. Il visita le Mexique, le Guatemala et les
Etats-Unis, officiant parfois dans les
églises romaine.s, mais surtout progressant dans la connaissance de la Bible.
Enfin il publia, sous le voile d’un pseudonyme, un important ouvrage intitulé:
Le .romanisme qui se rend devant le
'protestantisme. Ce livre eut un retentissement immense, auquel ne nuisit
aucunement la réponse malhabile qu’y
opposa Mgr Blenk, archevêque de la
Nouvelle Oiléans. C’est précisément
dans cette ville que le D“' Orts vient
de faire le pas décisif, en s’enrôlant
dans une église évangélique.
— Les. Eglises aux Etats-Unis
gagnent du terrain. En 1890, il n’y
avait que le 32 010 qui figurât comme
membres d’églises; d’après le recensement de 1906, dont les résultats viennent de paraître, cette proportion avait
atteint le 39 0[0, malgré Ténonne immigration. On y compte 186 dénominations religieuses, 212.2.30 congi'égations et 32.936.455 membres d’église.
Les Protestants forment le 61 0[0, les
catholiques le 36 0[0, mais il faut remarquer que ces derniers comptent
commè membj'esd’église tous les.adhérents ayant atteint l’âge de neuf ans.
— M.lle Elise Kiener, revenant
du Zambèze en congé régulier, est arrivée A Paris le 25 août. Nous savons
qu’elle compte visiter les Vallées au
cours de ses vacances et nous lui souhaitons dès maintenant la bienvenue.
— Nous voilà au milieu de l’exercice 1909-1910 de la Société des Missions et, sur un budget de 980.000 fr.,
elle n’en a encore reçu que 90.312,
c’est-à-dire moins de la dixième partie.
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Tattica applicata - Allegro Pavia,
capitano di Stato Maggiore - Un volume legato, di pag. Vili 214, con una
carta topografica - L. 3,50 - 1909 - U.
Hoepii, editoi’e, Milano.
Come leggiamo nella prefazione all’elegante
volume, bellamente rilegato in tela, con annessa una carta topograiìea 1: 100.000, l’Autore ha limitato lo studio al concetto ragionato
di operazione ed ai conseguenti ordini, tralasciando di occuparsi dello impiego dei reparti
sul terreno di combattimento, per non fare
opera prolissa, di dubbia utilità. Altra carat
teristica è quella di astrarre da ogni formalismo e da qualsiasi dottrinarismo.
Per tali pregi, per le « noto» che fan seguito ai problemi e cofie quali sono discussi
taluni importanti principi tattici, per la forma
piana, elegante e spigliata con cui sono presentate e risolte situazioni le più svariate,
nelle quali figurano reparti delle tre armi, di
forza dalle piccole unità fino alla Divisione di
fanteria, il volume sarà di gran giovamento
ai cultori di tattica.
Metodi di Geometria Descrittiva di Gino Loria - Un voi. di pag.
XVI-326 - L. 3 - Ulrico Hoepii, Editoi'C, Milano, 1909.
Prof., Roberto Musu-Boy - Lo Zinco
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Amministrazione degli impianti di generazione e distribuzione di energia
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tecnica Hoepliana, con 321 figure, 100
tabelle, 33 modelli di registri - L. 12.
Fede e Vita
Sommario del 'numero 5.
Oxford, S. M. - Impressioni di Oxford, N.
Manetti - La Federazione Mondiale, S. C , s. m.
- Giovanni Calvino, G. Guzzi - Giorgio Tyrrel,
G. Guzzi - Rassegna della stampa: Carlo Darwin, Red. - Alessandro Gavazzi, G. L. - Le
Conferenze del prof. Guzzi a Napoli, G. L. Fra Libri e Riviste, s. ra. - Quel che si dice
di « Fede e Vita » - Sottoscrizione permanente
- Note varie, Red. .
Uevuc poliliqiie
Il est dónc enfin convenu qu’il viendra en Italie. - Qui ça? - Mais le czar;
de qui voudriez-vous que nous parlions, puisque la visite de Nicolas II
au roi V. Emmanuel continue depuis
des mois à défrayer la presse quotidienne ? H vient - H ne vient pas La visite est ajournée - Elle est imminente. Voilà les airs qu’on nous serine tour à tour, jusqu’à l’obsession,
du 1“' au 30 de chaque mois. Mais
cette fois c’est pour de bon: le jour
du départ, l’itinéraire, le lieu du rendez vous, tout est fixé. De son superbe
château de Livadia en Crimée, le czar,
accompagné du min. des Aff. Etrangères, M. Iswolsky, se rendra directement en Italie, en évitant de traverser
le territoire Austro-Hongrois, voulant
se soustraire à toute manifestation, à
si peu de distance de l’anniversaire
de l’annexion de la Bosnie. H traversera par contre, affirme-t-on le territoire allemand, et l’administration des
ch. de fer va prendre toutes les mesures nécessaires pour que le voyage
puisse avoir lieu sans encombre à travers la Pologne prussienne et la Bavière, jusqu’en Suisse. Victor Emmanuel attend son hôte auguste au château de Racconigi entre le 20 et le
25 c.... à Racconigi, à Bari ou ailleurs,
car, je le répète, la visite du czar peut
nous ménager d’autres surprises.
— On prétend que la Chambre sera
convoquée vers le 15 novembre et
qu’on y discutera avant tout les budgets de l’Instruction et des Postes dont les ministres respectifs, MM Rava
et Schanzer, sont, de tous les membres du Cabinet, ceux que l’Opposition
constitutionnelle se propose dc^combattre sans quartier. C’est dire que la
discussion se prolongera plus qu’on ne
le souhaiterait et qu’il ne sera guère
possible, avant les vacances de Noël,
de reprendi-e Texamen des conventions
maritimes. M. Giolitti est plein de confiance quant au résultat de la première enchère, qui est fixée pour le
23 c., vous ne l’ignorez pas; cependant, comme tout est possible, il se
pourrait aussi qu’on n’eût pas de concurrents. Dans ce dernier cas, le Ministère se propose de revenir au contrat Piaggio et de le soumettre, avec
quelques modifications de détail, à
l’approbation de la Chambre.
— Le conseil de guerre de Barcelone vient de condamner à la peine
de mort le professeur Ferrer, l’agitateur bien connu, accusé d’avoir concouru dans une large mesure à provoquer les troubles révolutionnaires
récents en Catalogne. Or il paraît qu’au
procès trop sommairement instruit, les
droits sacrés de la défense n’ont pas
été suffisamment garantis. Les preuves convaincantes de la culpabilité
de l’accusé n’auraient pas été produites, et les dépositions à charge auraient été recueillies par la police
dans les bas fonds, ou extorquées aux
témoins terrifiés par un vrai inquisiteur militaire. Il n’en fallait pas davantage pour déchaîner, en Espagne
et dans le reste de l’Europe, l’opinion
publique qui proteste au nom de l’humanité, contre cette violation manifeste du droit des gens. Des comices
de protestations ont été tenus, d’après
l’initiative des partis populaires, dans
presque toutes nos grandes villes. Celui de Rome, harangué par MM. Sergi,
Podrecca, De Felice, Serpieri ne comptait pas moins de 10 raille personnes.
H aurait été sage de s’en tenir à ce
genre de protestation, n’est-ce pas,
mais il paraît qu’une grève des travailleurs fait plus d’effet. Aussi à Rome,
Turin et peut-être ailleurs encore, la
grève générale a été proclamée; grève
stupide, inopportune, nuisible aux vrais
intérêts du prolétariat et qui n’ajoute
rien à la protestation.
Les dernières nouvelles de Madrid
nous informent que la sentence de la
cour martiale de Barcelone a été ratifiée par le Conseil des Ministres.
Reste le recours à la grâce souveraine;
si elle est repoussée, le pauvre Ferrer
n’a plus qu’à subir son triste sort.
Mais la rigueur outrée de la justice
militaire va faire verser en Espagne
d’autres larmes et d’autre sang.
— Au Maroc, les belligérants demeurent, depuis quelques jours, Tarnie
au pied, mais des deux côtés prêts à
l’attaque ainsi qu’à la défense. Aucun
nouveau combat n’est signalé, mais il
demeure avéré que dans celui du 30
sept., les Espagnols ont eu 400 morts
et un millier de blessés.
— Et, encore à propos du Maroc, H
est opportun de vous renseigner touchant la punition que l’autorité supérieure militaire française vient d’infliger au général d’Amade. Cet officier,
d’ailleurs fort distingué, a condamné
un peu trop vertement, dans une entrevue avec un journaliste français,
l’expansion espagnole au Maroc favorisée par l’attitude de connivence de
la France. M. d’Araade signale à ses
compatriotes un danger futur pour les
colonies algériennes, danger dont se
rendent bien compte tous les Français,
y compris les membres du gouvernement. Mais il n’appartenait pas à un
soldat de condamner publiquement la
politique de son pays, ni celle d’une
nation amie. La punition est donc légalement méritée et M. d’Amade la
subit de gaîté de cœur, d’autant plus
qu’il va, la première impression passée, être réintégré dans ses fonctions
eu qualité de commandant d’un autre
corps d’armée. j. c.
Ab. payés et iiou quittancés.
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cœur pour le gracieux supplément); B. Revel,
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pelle © che si adopera colia massima facilità e speditezza Essa agisco sul bulbo dei
capelli e della 1 a’rba f< rneudone il nutrimento necessario e cioè ridonando loro il colore primitivo,
fa”orendone lo sviluppo e rendendoli flessibili, morbidi ed arrestandouc la caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna e fa sparire la forfora — Una
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