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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie • • • *. Fr. 3,00
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Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Postal selon Accord de Vienne . . . . > 3,00
On s’abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM.les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avance.
Pour tontes les ànnoàceti, s’adresser à l’Imprimerie Ali^ei,
concessionnaire,^ ______________ : . ¿¡1 ; • i
4 S’adresser pour la Rëdéctlôn d M. C.-A* TroK; past., Torri Pe^CA
et pour l’Administration à M. J. Coïsson, prof., Torre Pelltce.
Tout changement d'adresse coûte; 15 contihaoS, sauI ceux du
commencement de l’année. ' . ' i* u*
Les changements Uoh acôompa^és de la somme de IB oen*.
ne seront pas pris ep considération»
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes^ pures, aimables.,.|,i 4iç|nes de louange, oceupeht vos pensées. (PhiL 1V, 8),
fin
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SOMMAIRE : Facoltà di Teologia — Ecole
Latine de Pomaret — Home Rule, Irish
Bill and Church disistablishment in
Wales — La Cathédrale de Reinis —
Ce qu’on a fait et ce qu’on devra faire
pour empêcher la guerre — Chronique
vaudoise — Nouvelles politiques.
FACOLTÀ DI TEOLOGIA
FIRENZE - Palazzo Salitiati.
La seduta inaugurale del LX° Anno
Accademico avrà luogo, D. V., il giorno
15 Ottobre. Incaricato della prolusione è
il prof. Ernesto Comba, il quale tratterà
l’argomento: La critica biblica e la preparazione al ministero pastorale.
Si avvertono i Signori Studenti che il
Convitto verrà aperto il 14 Ottobre, e
che nei giorni 16 e 17 si terrà la sessione
autunnale d’esami.
Per il Consiglio :
Ernesto Comba, segretario.
. ECOLE LATINE DE POIWARET
Les examens d’admission auront lieu
D. V. le 5 Octobre prochain dès 8 heures.
Les examens de réparation auront lieu
ïë thème jour et jours suivants 6 ël 7
à la mêmé heure.
Les cours recommenceront régulièrement Jeudi 8 Octobre à 8 heures.
MM. les pasteurs des paroisses plus
directement intéressées sont priés de porter cette communication à la connaissance du public.
Pour la Direction: B. Léger.
Pomaret, le 22 Septembre 1914.
Home Rule, Irisli Bill and Cliurti
disistatiiisliment in Wales.
Tout le monde est si absorbé par la
guerre que peu de personnes ont pris garde
à une des dernières séances des Chambres
des Communes, dans laquelle on a décidé
le sort des deux grandes questions (jüi ont
agité pendant si longtemps la grande
Bretagne. Désormais l’Irlande aura sorf
gouvernement et le comté de Galles sa
liberté ecclésiastique. La séance dans laquelle on a pris cette décisioU, qui fera
époque dans l’histoire a été passablement agitée. Après les déclarations de
M.r Asquith on entendit un discours très
violent de M.r Bonar Law, le leader du
parti conservateur, dans lequel il accusa
M.r Asquith, le gouvernement et tout lë
parti libéral d’avoir agi comme l’Allemagne vis-à-vis de la Belgique, violant
la neutralité et passant par-dessus là promesse donnée. Le gouvernement libéral,
én faisant inscrire dans les lois de l’Etat
ces ■ deux importantes réformes, a- violé
Ih promesse faite à l’opposition. Après ce
discours, M.r Bonar LaW, suivi par son
parti; sortit, et les places dès conservateurs furent occupées par les libéraux
qui adoptèrent les deux lois d’une manière définitive. Ajoutons, cependant,
que ces deux lois n’iront en vigueur que
dans un an, dans tous les cas, après la
cessation de la guerre actuelle. D’ici là,
tmè nouvelle élection polititene générale
aura lieu, et si le parti conservateur revient au pouvoir, il pourra proposer d’abolir ces deux mesures. Probablement,
le parti conservateur, après avoir bien
protesté, acceptera le fait accompli, et il
ne serait pas étonnant que les habitants
de l’Ulster demandassent eux-mêmes de
s’unir à leurs frères du Sud.
Dans ce cas-ci, on peut bien dire que
la guerre est arrivée à propos, calmant
les esprits trop échauffés et unissant tous
les partis qui sont bien décidés à aller jusqu’au fond dans cette lutte contre l’Allemagne et l’Autriche. Depuis longtemps on n’avait plus vu en Angleterre
un tel enthousiasme et un si grand nombre de volontaires s’offrant pour aller au
combat. Le ministre de la guerre. Lord
Kitchenef, a défendu au prince de Galles
de marcher au front. — Certès, c’est providentiel que les deux bills soient arrivés
au bon moment; cela a certainement
évité une guerre civile et des déchirements douloureux.. Içi déjà, dans tqj^s
cas, nous pouvons constater que Dieu
sait faire tourner le mal en bien. Attendons encore, avec foi et patience, autre
chose., G. A. Tron.
LA CATHÉDRALE DE REIMS.
La guerre, hélas ! fait bien des victimes; on dit que près d’un million de défenseurs de la patrie ont déjà disparu !
Parmi les tristes conséquences de ce fléau
nous devons placer la quasi destruction
de la cathédrale de Reims, ville fortifiée,
et par conséquent, exposée au bombardement des canons. Voici quelques détails sur ce monument historique qui
vient de disparaître:
La tradition rapporte que saint Sixte
occupa le premier le siège métropolitain
dé la ville de Reims, vers 290, et que la
cathédrale aurait été bâtie sur l’emplacement d’un temple païen que saint Nicaise avait consacré à la Mère de Dieu en
401, cinq ans avant d’être martyrisé par
les barbares.
A la fin de ce siècle, lorsque toutes les
traces de ces mauvais jours furent effacées,
des événements qui, par leur importance,
préludèrent en même temps à la gloire et
à la grandeur du siège métropolitain de
Reims, s’y accomplirent: en 496, Clovis
vint y recevoir le baptême des mains de
l’archevêque saint Rémy et, plus tard,
ses fils y furent oints de fonction royale;
de ce jour, Reims devint la cité sainte, et
les voûtes des cathédrales qui se sont succédées depuis, resplendirent de la beauté
des cérémonies qui s’y déroulèrent, lorsque au milieu d’étincelants cortèges, de
poursuivants d’armes et de rois d’armes
portant solennellement les couronnes, les
épées et les sceptres, celui en qui des
milliers de sujets mettaient leur espérance venait y recevoir la couronne ro»
ÿale, tandis que la lumière raréfiée qui
toiüDâit des vitraux gothiques semblait
con^^n|rer sur lui seul ses prodigieuses
gemmes.,
Nfpnt-elles, pas vu sacrer: les fils de
CloyiiS, puis Théodebert I, Théodebald,
Dagobert I, Dagobert III, Chilpéric II,
Thierry IV, Louis le Débonnaire par le
papë Étienne IV, Philippe I, Louis VII
par ïnppcent II, Philippe-Auguste, Louis
VIIL Louis IX en présence du roi d’Anglet||;re, Philippe III le Hardi, Philippe
IV, t|Ouis X le Hutin, Philippe V le Long,
Cha||ef IV dit le Bel, Philippe VI, Jean
le Bb|i,'Charles V dit le Sage. Charles VÎ,
Charles VII et, au moment où ce dernierj recevait fonction royale, la Pucelle
se jlter à genoux, lui embrasser les jambes et pleurer à chaudes larmes ?
Où assure qu’elle lui dit: « O gentil
roi, maintenant est fait plaisir à Dieu,
qui Veajait que je fisse lever le siège d’Or- 1
léai^ et que je vous amenasse en votre
citéide Reiras recevoir votre Saint-Sacre,
moi|Érant que vous êtes vrai roj etqu’à
France ». Puis, Louis XI, Charles VIII,
Louis XII, François L, liénri ll, F'^ançois II, Charles IX, Henri HI, Louis
XIII, Louis Xiy, Louis ^V, Louis XVI,
et enfin, en 1825, Charles X. ,
N’ont-elles pas conservé aussi le souvenir des douze conciles qu’elles ont abrités, des décisions qui y furent prises, et
des pontifes Calixte H, Innocent II et
Eugène iH qui présidèrent ceux de 1059,
Îiâ9, 1140; de l’office qu’y célébra, en
ld49, le pape Léon IX et des hommes
éminents qui la gouvernèrent: Henri de
France, frère de Louis VII; le prince
Criiillaume aux Blanches Mains,, chancelier de France, oncle de Philippe-Auguste, qui fut, en 1175, le premier cardinal connu en France, et en 1449, JeanJuvénal des Ursins, qui fit réhabiliter
Jeanne d’Arc ?
Les prérogatives attachées dès l’origine à l’église de Reims rendirent ses archevêques puissants: au X.e siècle ils reçurent du roi des Francs la dignité de
comte et le droit de battre monnaie ; puis
le privilège de sacrer les rois leur fut conféré en 999 par une bulle du pape Sylvestre^ H, qu’Alëxandre III confirma par un
bfef en 1179; cette même année, Louis
VII régla lui-même le cérémonial du sacre et érigea le comté en'duché et en pairie du royaume. Vers 822, sous le règne
deLouis le Débonnaire, l’archevêque Ebbon fit réédifier la Basilique de saint Nicaise, et son successeur Hincmar se plut
à en faire un monument d’une grande
niàgnificence. 1
Ën 1210, à l‘époque où l’architecture
gothique allait atteindre sa plus sublime
et sa plus complexe expression, un formidable incendie le réduisit en cendres,
aihsi que la ville; l’archevêqué Albéric
(de Humbert conçut alors le' projet de réparer ce désastre; raivhée suivante U pb
sait .la première pierre de ,l!édifiçç.5<iui
était de bon droit considéré çornnaç l’ufi
des plus complets du siècle qui a donné à
la France tant de.;,çhefs^d’ceuvre.
L’éminent architecte Jean d’Orbais en
établit le plan général et en commença
les travaux, qu’il dirigea dé 1211 à 1231;
ceux-ci étaient suffisamment avancés en
1215 pour permettre à l’archevêque de
consacrer les basses oeuvres avant de
partir pour la Terre Sainte, Quelques années après, en 1232, l’office était célébré
dans le chœur, tandis que le maître d’œuvre, Jean Loup ou Leloup,-posait la première pierre du portail.
À la mort de cet architecte, survenue
en 1247i Gaucher de Reims, prit en main
la direction des chantiers, et, en. 1255,
Bernard dé SMssùtts, Sdii^ffC'cê'ssëÙî;-édifia Itadrfiirablëiuef] qui lut HÎQÎ^Î^è, ^
XIV. siècle, par ; f agraudissepient du
(Chœur;,trop petit pour contenir les escortes éblouissantes qui accpmpaguqmnt
longé
ées, aux dépens..
croisée et de Îà^grânde nef. Hiirj. c.a
Le plan de ïà basilique formait ¡ uñe
croixTatiñe de ,140 metreS de Îqngueuji,
sur 60 de largeur au transept, et 5Ó aux
nefs; sept chapelles larges et proïondes
rayonnaient autour du choeur, tandis que
les basses nefs en étaient dépourvues;
Dans les ëeuvres intérieures régnait une
harmonie remarquable, obtenue par l’accord de toutes leS formes qui s’àllégeàient
et se combinaient en perspectiyês diverses ét en une prqiôndeur infinie, harmójnie qui en a fait un modèle où la technique et l’ordonnancement a atteint son
apogée et sa plus complète expression.
Les chapiteaux des piliers qui supportaient lès voûtés à 38 mètres de hauteur
étaient décorés de sculptures enipruùtées soit au règne végétal, soit aux différentes corporations; dans cette ornementation, les imaginiers champenois se
sont élevés à la maîtrisé dé leur art; le
chapiteau des Vendanges démontre, en
effet, toute la science avec laquelle ils
savaient traduire le mouvement dè la vie.
Le monument était éclairé par une
grande quantité de fenêtres et pat ^ quatre roses ornées de magnifiques vitraux,
desquels tombait uñe lumière irisée de
mille couleurs, lorsqù’iis s^iliumlnaient
.t; , ■. 1- ■ ‘ ' ' O--*
des dernières lueurs du soleil couchant.
Ceux de 1’absÍdé étaient particulièrement remarqualjles ; offerts à la cathédralë par f archéyeque Henri de Braisnq,
dont le portrait décorait la fenêtre du naflieu,’ ils étment' exécutés dans cette gàmnie dé fleurs dont le secret a disparu avec
les maîtres verriers du XHI.e siècle, et
ont été peints de 1227 à 1240.
D’autres merveilles, dans lesquèllës
l’art a traduit les grandes passions de
l’âme, ranimé et exalté lés passidns géliéreuses, décoràiènt isf basiiiqUéÎ
2
.‘V
^ Etait-il rien de plus remarquable que
les cent vingt-deuç slaves placées
dans les sept rangs d% nicîieàiisuperpèjsées
qui encadraient à: I*intér^r les piedsdroits des portes;;;deJa façade, çt trou-i
Vait-on dans d’autres édifices plus de diversité que dans la décoration qui avait
été déployée sur les panneaux et les
écoinçons qui formaient cette immense
tenture ?
Extérieurement, la façade principale
de la basilique était l’une des plus splendides conceptions du XlII.e siècle. Sa
masse présentait dans son ensemble un
aspect grandiose où la richesse était partoiit et la surcharge nulle part; le niouvement ascensionnel était majestueux;
la statuaire y débordait avec un luxe
éblouissant; elle démontrait combien
était grand le génie créateur des artistes
du moyen-âge qui, avec une imagination
sincère, a su faire vivre la pierre dans la
multiplicité des détails et dans les deux
mille cinq cents figures d’anges, d’hommes et de démons qui peuplent ses pinacles, ses galbes et ses entre-colonnements.
Commencée vers 1350, la partie inférieure, percée de trois ouvertures abritées par d’admirables voussures surmontées de galbes aigus formant une véritable dentelle de pierre, était terminée
en 1381; dix ans après, elle atteignait la
galerie des rois, et les deux tours régulières qui s’élançaient au-dessus de cette
galerie à 83 mètres d’altitude, avec leurs
ajours et les quatre tourelles d’angles
qui les accompagnent, furent achevées
en 1428.
CE QU’On A FAIT ET CE QU’ON DEVRA FAIRE
pour empêcher la Guerre.
J’ai tâché, dans un précédent article,
d’étudier les causes principales de la
grande conilagration européenné, Je désire maintenant étudier quels ont été les
moyens qu’on a mis en action pour l’empêcher et ce qu’on devrait faire dans l’avenir. Je remercie vivemènt M.r Hartmann, employé du Bureau international
de la paix à Berne, de m’avoir expédié
sept numéros du Mouvement pacifiste, un
almanach et deux opuscules pour la paix.
Je vois, dans le N° du 15 mai du Mouvement pacifiste qu’à l’exposition du livre
à Leipzig, le 6 mai, quatorze revues en
langue française en faveur de la paix,
étaient représentées. En outre, il y avait
trois revues en langue allemande ; treize
revues en langue anglaise ; deux en langue hollandaise, six en langues suédoise
et danoise ; sept en langue italienne, à la
gloire de notre patrie.
Voilà toute une littérature en faveur
de la paix, et l’on peut dire que des flux
d’encre ont coulé pour faire comprendre
l’horrenr de la guerre et toutes ses infâmies I...
Si les hommes eussent voulu prendre
et lire, il n’ÿ aurait certes pas manqué
des arguments très plausibles en faveur
de la paix.
En outre, j’ai devant les yeux la magnifique gravure qui représente le palais
de la paix de la Haye.
En 1903, le milliardaire Carnegie mit
à la disposition du gouvernement des
Pays-Bas la somme de trois millions pour
la construction de ce splendide édifice.
11 mit aussi une bibliothèque à la disposition de la Cour permanente d’arbitrage,
composée presque exclusivement de livres sur le droit international. Presque
toutes les nations ont contribué pour orner
le sanctuaire de la justice internationale
par le produit de leur sol et de leur art.
Les Etats-Unis ont envoyé un groupe de
nnrbre représentant la paix par le droit»
■ÜÉÜ
La Haye a donné des candélabres. La
¿France a donné des tapisseries de Gobe-^
sbns; le Japon a'donné des tentures etfeeC
rideaux de soie; le Danemark a dqanej
une fontaine monumentale en pt^celaine de Copenhague; la Suisse a donné
l’horloge du beffroi; l’Allemagne a d^né
les portes monumentales en fer forgé; la
Belgique a donné des portes en bronze;; v
la Suède et la Norvège ont donné du gra-, >
nit. Ainsi toutes les nations ont concouru à l’édification du temple de la paix.
On a créé en outre les conférences interparlementaires pour
l’entente cordiale entre toutes les nations. La première conférence se réunit à Paris en Ì889
sous la présidence de Jules Simon ; la seconde à Londres en 1890 présidée par
Lord Hersçhell; la troisième à Rome en
. .1891, présidée par Biancheri; la quatrième à Berne en 1892 sous la présidence
de Numa Droz; la cinquième à La Haye;
la sixième à Bruxelles en 1895 sous la
présidence du sénateur Descampsf la
septième en 1896 à Budapest présidée
par le président de la Chambre Szilâgzi;
la huitième à Bruxelles sous la présidence
de la Chambre Bernart. 5
Je ne connais pas au juste combien il
y a de sociétés de la paix; qu’il me Suffise de dire qu’au X Congrès national des
sociétés de la Paix qui a eu lieu à Liverpool du 9 au 12 juin, il y avait présents
416 délégués représentant 161 sociétés.
Mais il y en a beaucoup plus si nous comprenons toutes les nations. En outre^ un
autre rouage pacifique est venu s’ajouter
à tous les autres et ce sont les conférences
interparlementaires du commerce et les
congrès internationaux des Chambres de
commerce et des associations cominétciales industrielles. D’après ce court
aperçu on voit que de grands efforts ont
été faits par les pacifistes en vue dè fegler les questions' internationales financières, historiques, géographiques par le
droit et non par la force.
Désormais, le principe absurde que la
force prime le droit ne devrait plus être
admis. Les événements des dernières années commencent à paraître sous leur
vrai jour; on est las de vivre dans l'insécurité, la raison reprend ses droits.
La seconde guerre des Balkans a rempli de' dégoût même ceux qui suivaient
avec sympathie les alliés lorsqu’on pouvait admettre qu’ils marchaient à la conquête d’un régime de droit et de liberté
pour la Péninsule. Que dire aussi du
geste impératif de l’Autriche, qui ordonné au Montenegro d’évacuer Scutari
lorsque cette conquête lui a coûté tant
de sang ? Non, non, la force brutale ne
peut plus être admise dans nos démocraties modernes.
Hélas 1 nous avons encore dû assister
dans ce siècle de progrès, de science, de
lumière, à la domination par la force
comme dans le cas de la Finlande qui a
dû baisser la tête devant le colosse russe,
mais l’opinion publique a réprouvé cet
attentat aux libertés d’un petit peuple.
Il est absolument impossible, à qui
veut être éclairé par le bon sens et par la
justice, il est impossible dans notre siècle
d’admettre le principe de la brutalité de
la force armée et agressive.
Avec les rayons de lumière qui ont été
projetés jusqu’ici par la presse, par les
conférences, par la propagande pacifiste,
on ne peut plus se mettre du côté de l’hypocrisie diplomatique. Dans le conflit européen actuel l’on découvre trop de violénce, trop d’hypocrisie; c’est, en un mot
le retour à la barbarie ; aussi les peuples
finiront par ouvrir les yeux devant les
faits saillants et demanderont à tout cri
lé désarmement partiel et une paix basée
sur la justice. Il me reste à ajouter quelques mots sur ce que l’on devra faire.
^bns un lâagniflque article sur « la ligue pour l’union des états de l’Europe »
par Sir Max Waechter, l’auteur propose
d’abord de faire disparaître les différents
qui divisent l’Europe. Il faut créer entre
les nations un esprit de confiance et de
bienveillance réciproque. Il faut tâcher
de seconder l’aspiration des peuples et
les éclairer sur leurs véritables intérêts.
La paix ne devrait pas être une paix armée jusqu’aux dents, mais une paix que
l’on pourrait appeler pacifique, basée sur
une cordiale entente. Les différentes nations devraient être obligées de soumettre leurs différents au tribunal de la paix
de La Haye. Il faudrait créer une police
internationale, qui aurait pour but de
veiller sur les bons rapports internationaux et qui interviendrait lorsque une
nation ne voudrait pas se soumettre au
code international. C’est ce que les puissances ont èxercé en Chine, parce que
cette nation avait enfreint le droit international.
Tous les hommes cultivés devront absolument s’opposer à cet esprit agressif
et haineux qui fait reculer la civilisation.
Nous devons nous faire prédicateurs de
l’Evangile de paix.
Nous devons combattre les rodomonts
de l’internationale et les fournisseurs d’armes qui tâchent de souffler dans le feu...
tels que M. de Mun, en France, qui représente le type de la politique sacerdotale
et guerrière et voudrait l’anéantissement
de l’Allemagne par les Slaves. Ces patriotards font plus de mal à la patrie que
n’importe quel fléau.
Enfin, en terminant cet article, je ne
puis que citer un fragment de l’appel
adressé aux Eglises par la Conférence des
Eglises Evangéliques de la Suisse, datée
de Berne, janvier 1914.
« Cette méconnaissance, pour ainsi
« dire officielle, de notre devoir chrétien,
« ne saurait durer davantage sans scan« daliser le monde et sans couvrir d’op(t probre notre Seigneur Jésus-Christ. Il
« faut absolument que toutes les Eglises
« qui ont à cœur la gloire de leur Maître
« et l’avancement du règne de Dieu, com« prennent sans retard la tâche interna« tionale qui s’impose à elles. Il faut que
« dans cette Europe armée jusqu’aux
« dents, elles crient de toutes leurs torces :
« Paix — sur la terre, bonne volonté envers
« les hommes. — 11 faut qu’elles luttent
« de leur mieux contre les préjugés, les in« térêts égoïstes, les voix chauvines qui
« sèment la jalousie et la haine entre les
(( peuples. Il faut qu’elles coopèrent à la
« substitution du droit à la force bru« taie, de l’arbitrage à la guerre. Il faut
« qu’elles excitent les nations non pas à
« la concurrence ruineuse des armements,
« mais à l’émulation féconde dans les arts
K de la paix.
« ...Nous désirerions que les Eglises
« d’Europe de toutes confessions, ou« bliant un instant les barrières qui les
« séparent, se souviennent au pied de la
« croix du Calvaire qu’elles ont un seul
« et même Maître, un seul et même Père
« dans les deux, une seule et même vo« cation : établir ici le règne de Dieu d’a« mour.
« Que, se rappelant uniquement ceci,
« et oubliant cela, elles réunissent leurs
« délégués en Congrès, pour étudier, sous
« la sainte direction de l’Esprit de Dieu,
« ce que les Eglises, comme Eglises, pour« raient faire pour promouvoir parmi et
« entre les peuples l’esprit de justice et
« de paix et arriver ainsi graduellement
« à une diminution des charges militaires
« et des risques de guerre ».
Et maintenant, nous plaçant au point
de vue de l’Eglise Vaudoise, plus que jamais nous avons besoin d’entente cordiale et de zèle,
Notre œuvre d’évangélisation doit
certainement souffrir de cette terrible
guerre et il faut que chaque Vaudois
prenne sa part de responsabilité. H ne
faut pas se décharger sur le Comité, en croyant que nous pouvons ainsi nous laver
les mains, mais nous devons au contraire unir toutes les volontés et les bourses pour que notre œuvre n’ait pas à
souffrir.
Je ne puis, en terminant, que citer
quelques vers de la belle poésie de R.
Monnier, intitulée: ^
JOURS DE GUERRE.
Assez de cruautés, de terribles combats
Assez de mort fauchant tant de braves soldats
Assez du sang humain répandu sur la terre 1
Pourquoi donc tant de guerre ?
C’est le cri du vaincu, c'est celui du vainqueur;
Tous les deux enlacés, ils tressaillent d'horreur;
Tout en se ruant à leur œuvre meurtrière.
Pourquoi donc tant de guerre ?
C’est le cii des blessés, c’est celui des mourants
Dont les soupirs, l'angoisse et les gémissements
S’élèvent jusqu’à Dieu comme une plainte amère.
Pourquoi donc tant de guerre ?
C'est le cri frémissant des fumantes cités
Des villages détruits, des champs ensanglantés
Où règne la terreur, le deuil et la misère.
Pourquoi donc tant de guerre ? . ,
C’est le cri que répète en lugubres accents
La famille éplorée: époux, parents, enfants
La pauvre fiancée, la pauvre vieille mère. .
Pourquoi donc tant de guerre ?
C’est le cri de l’amour et de la charité
Qui dit à tous, pardon, paix et fraternité
Au nom du Christ mort sur le jgibet du Calvaire.
Assez, assez de guerre !
C’est le cri de la foi qui monte dans les deux
Le prince de la paix, le juge glorieux
Qui dit comme à Gain: Qu’as*tu fait de ton frère?
Assez, assez de guerre 1
G. Bert.
*
Notre correspondant qui aime Dieu et
travaille pour l'avancement de son règne,
a d’excellentes idées, qui triompheront
tôt ou tard. Comme chrétiens nous souffrons en voyant le sang répandu et les
nations professant l’Evangile s’entredétrufre. Tout en admettant que le péché
peut triompher momentanément en produisant ces mines qui déchirent le cœur,
nous avons la certitude que Dieu saura
intervenir au moment voulu, en faisant
éclater le bien au milieu du mal, en réveillant les peuples et les Eglises à salut.
C’est là notre profonde conviction; en
attendant, ne nous lassons pas de prier
en demandant à Dieu qù’Îl hâté le moment de la délivrance et de la paix.
La Rédaction.
CORRESPONDANCE.
Pomaretto, le 22 septembre 1914,
Cher M.r Tron,
Dans le résumé de mon allocution au
Synode, que vous avez eu l’amabilité de
publier, s’est glissé une erreur (un lapsus
calami), qui doit être rectifiée. Dans le
monde entier il est annuellement donné,
ai-je dit, la belle somme de I50 (cent cinquante) millions de frs. pour les missions;
de cette somme, un sixième, à peu près,
c’est à dire environ 25 (vingt-cinq) millions, et non 125 millions, comme l’Echo
du 18 septembre me fait dire, sont collectés dans les divers champs de missions
eux-mêmes. —’Oui, les païens convertis
savent donner; mais cuique suum; j’aime la vérité... plus encore que les missions 1
Je saisis volontiers l’occasion, si vous
voulez bien me le permettre, d’attirer
une fois de plus l’attention de vos chers
lecteurs sur un fait bien encourageant.
On a souvent accusé les missions de faire
des « chrétiens de riz » ; expression née en
Chine, ce qui en explique déjà le sens:
c’est à dire de sorte de convertis intéressés, en somme de vulgaires parasites.
Qu’il existe une pareille catégorie de
chrétiens, pas nécessaire, pour s’en convaincre, d’aller en mission 1 On peut cependant affirmer catégoriquement que
les nombreux païens qui se convertissent,
c’est à dire qui se donnent sérieusement
au Sauveur, comprennent parfaitement
que si le don de soi authentique implique
nécessairement et réellement le don de
nos vies, à plus forte raison iroplique-t-i|
it'j
3
%
t
celui de nos biens, de quelle nature qu’ils
soient ! Nous pouvons nousTUiêin^es^.
par cela, mesurer où en est encore notre
christianisme ! — Les païens convertis
comprennent parfaitement que toute vie
chrétienne réelle doit passer par les trois
phases progressives: de la foi, c’est à dire
croire, se convertir; de la vie, c’est à dire
vivre notre foi, vivre conformément à ce
que nous croyons; et de l'action, c’est à
dire travailler à répandre cette foi par
tous les moyens que Dieu nous donne. La
semence doit trouver le bon terrain, oui,
mais aussi y germer et produire des fruits
se reproduire, se multiplier; si non..., si
non le reproche adressé à l’arbre stérile
de la parabole... est là 1
Oui, méditons sérieusement la leçon,
nous, chrétiens de la vieille roche, comme
nous aimons nous appeler; les temps que
nous traversons nous y invitent également d’une manière bien pressante.
Excusez,, cher Monsieur, et agréez mes
remerciements anticipés.
Bien obligé et respectueusement dévoué A. Lageard.
pasteur-missionnaire.
CHRONIOU^UDOISE
A vis. Les Amies de la Jeune Fille déconseillent les jeunes filles de s’expatrier en
ce moment pour chercher du travail. À celles qui doivent se rendre à l’étranger pour
rentrer dans leur place, on recommande
d’être très prudentes, et pour cela de ne
pas se mettre en voyage, sans être pourvues d’un Passeport pour l’Etranger, sans
lequel il n’est pas permis de passer la
frontière. Pour la France, le Passeport
doit être visé par le Consul français.
À leur grand regret elles sont obligées
d’avertir les, jeunes filles qui auraieptrintentiuâ de se, rendre à Sv Remo, què le
iiome de cètte ville ne sera ^ ■ pas iuvert
pendant l’hiver prochain. , C
Enfin, elles rappellent vivement aux.
jeunes voyagenses, qu’à là gare de Turin,
M.lle Arias est toujours prête à leur donner aide et conseil.
ANGROGNE. Jeudi 24 septembre, à
2 L., le jardin du Presbytère de St
Laurent réunissait une cinquantaine de
« mères de famille » qui, sur l’invitation
de M.me Miller, étaient accourues, les
unes des différents quartiers de la paroisse
d’Angrogne, les autres, accompagnées
par M.mes Jaffa et Bonnet, des paroisses
de la Tour et St-Jean.
M.me H. Revel, qui présidait, lut le
Psaume xxxiv, sur lequel elle présenta
quelques observations. Ensuite M.me
Miller continua l’entretien, en captivant
l’attention des mères, auxquelles elle apporta une parole d’encouragement et de
conseils pratiques dictés par l’expérience,
transmettant, en terminant, les salutations^ et les vœux affectueux de M.me
Middleton qui, ne pouvant venir aux
Vallées cette année, l’avait priée de convoquer elle-même cette réunion eii son
nom. '
Pendant le thé l’occasion fut offerte aux
mères des différentes paroisses d’avoir un
entretien familier, que l’heure du départ
dut interrompre au regret de chacune.
C’est avec un sentiment de joie et de
reconnaissance que l’on se sépara: joie,
pour la belle fête, favorisée par un temps
splendide; reconnaissance envers M.me
Miller pour les bonnes paroles, qui ont
certainement fait du bien, et envers M.me
Middleton, à qui cette réunion était due
et à qui nous renouvelons ici nos vifs rèmerciementà pour l’intérêt qu’elle continue de nous témoigner.
-,
' LA TOUR. Nous enregistrons encore
cette semaine un décès, ce,lui de Michel
Janavel, âgé de 76 ans, mort chez son
fils à la Ravadera, après avoir été quelques temps à Saint-Jean chez sa fille. Les
obsèques ont été présidées par le pasteur
docteur Meynier.
— Le Consistoire a autorisé M.r le prof.
Atlilio Jalla de commencer à la Tour l’essai d’une réforme dans nos collectes: notre
frère se propose de voir, avec quelques
amis les familles se trouvant dans le quartier à visiter. Nous recommandons notre
frère, qui se donne comme but d’effectuer ce qui a été proposé au dernier Synode.
MANEILLE-MASSEL. Les journaux
apportent la bonne nouvelle que, grâce
à l’énergie quasi paternelle de S. E. l’hon.
député Facta, le gouvernement a balancé
la somme de 302.000 francs ponr la route
carrossable de Perrier à Massel. La joie
est générale et plusieurs ouvriers désœuvrés vont trouver du travail pour donner
du pain à leur famille. Le nom du député
Facta est partout prononcé avec la plus
vive reconnaissance. Des faits comme celui-ci valent mieux que tous les discours
du monde.
NAPLES. Les journaux nous apportent la mort soudaine du prof. Michel
Kerbaker. Cette mort plonge dans le deuil
toute une phalange d’hommes de science,
qui considéraient Kerbaker comme leur
maître, une vraie célébrité, non seulement italienne, mais mondiale. Eminent
philosophe, professeur distingué de langues orientales et de littérature comparée
de sanscrit à l’Université de Naples,
membre correspondant de l’Académie
des sciences, il était né à Turin en 1836.
C’est à Turin qu’il étudia, et il fut professeur à Ivrée, Mantoue, Parme et Naples. Une pneumonie violente s’était déclarée chez lui, il y a deux ans, mais de
grands soins le sauvèrent du danger et il
'se rétablit. Le mal est revenu à l’assaut
et, cette fois-ci, malgré tous les efforts de
la science, il dut succomber.
Les funérailles ont été solennelles et
une vraie phalange de professeurs, le ministre de l’instruction en tête, ont tenu à
témoigner leur affection à celui qui a si
dignement honoré sa patrie. Les prof.
Torraca, Sogliano, Formichi, prononcèrent des discours touchants. On s’étonne
un peu, du silence du Muniçipe qui n’a
pas cru bon dése faire reprèséuter. Nous
exprimonsH’ à la famille, d’une manière
spéciale à M.lle Kerbaker, appartenant
à hotre Eglise de Naples, fiancée à M.r le
pasteur Louis Micol, nos plus sincères
condoléances.
NEW-YORK. Dimanche 16 août, un
bon nombre de Vaudois se trouvèrent
réunis dans l’après-midi, autour d’une
fontaine très fraiche, à Van Cortlandt
Park près de New-York, pour fêter le 15
août. On chanta, avec entrain, plusieurs
cantiques; on parla du pays et surtout
on pria silencieusement pour notre pays
et notre Eglise. Le pasteur était absent,
mais un des anciens était là. Que Dieu
protège notre patrie et notre Eglise !
SAINT-GERMAIN. Le bazar organisé
par l’Union chrétienne de jeunes filles et
tenu le 3 septembre dans la grande école
avait donné un résultat très satisfaisant.
Ce résultat s’est encore accru du produit
de plusieurs objets vendus depuis lors
, avec un léger rabais et n’est pas loin,
d’atteindre la somme brut de frs. 780.
Nous apprenons que, parmi les œuvres
qui bénéficieront de cette vente, se trouveront: l’évangélisation, pour une somme de 150 à 200 frs.; les missions, pour
100 frs.; l’Asile des vieillards, frs. 75; le
Refuge Roi Charles-Albert, frs. 50; la
Bibliothèque paroissiale, frs. 70; le Fonds
national des Unions, frs. 30, et, toute déduction faite pour les frais, il restera encore une marge pour d’autres dons. Honneur et reconnaissance à tous ceux qui
pâi leur travail ou par leurs dons ont
contribué à cette bonne œuvre.
— La nouvelle bâtisse pour l’Asile des
vieillards due, en grande partie, à la générosité de M.rs J. St. Kennedy et commencéè en été, a été couverte il y a quel
. ques semaines.
— Les membres de l’Eglise ont eu le
privilège d’entendre, au courant de l’été,
plusieurs prédicateurs étrangers à la paroisse. Nous mentionnons MM. H. Pascal
pasteur à Prali, David Bosio actuellement à Rome, Adolphe Comba de Gènes,
ügo Janni de S. Remo, David Pons du
Caire, Campbell-Wall pasteur baptiste à
Turin. Ceux qui ne se soucienhpas d’entendre la prédication de l’Evangile me
peuvqiÉC prétexter, le nvinqiu^ c|ev
dans la personne de ceux'qiii l’anhéncent.
— Dipiapche 27 septémbre a eu lieu
une réunion de la société déS mères de famille. Lè témps était favorable, aussi la
grandèécole se remplit d’une soixantaine
de personnes dont un bop nombre appartenait à l’Union de Pramol, et quelquesunes venàleût de Prarustin. Après la lecture di ;,Pi^ume XXXIV, Mime MiUer, én
l’absencé 'forcée ” de M.me Middleton,
adressaà l’assemblée des mères des exhortations sérieuses et pratiques. On chanta,
on pria, àprès quoi les conversations se
prolongèrent autour de la tasse de thé offerte et l’on se quitta pour fépréndre la
tâche ordinaire, le tœuh fortifié par de
nouveaux encourageme,nts.
VALDESE, N. C. Un incendie allumé
pendant la nuit — on ne saurait comment -TT'h Brûlé entièrement la maison de
M.me Augustine Parise, tandis qu’elle
était à Marion, N. C., où elle travaiüe habituelléùlënt. Uñe souscription initiée en
sa faveur parmi ries membres de notre
Eglise a produit déjà environ 150 francs.
Nous rëhôuvelohs à M.me Parise l’expression de notre sympathie et nous lui
souhaitons de. pouvoir remonter sa maison soha péu, ,!
— M.me Anne Pascal, qui semblait ne
pas devoir passer par je creuset de la
souffrance physique, fût, aü soir de- sa
longue vie (82 ans), immobilisée par une
chute, ijie garda le lit pendant plus de
quatre mois, ,puis elle s’endormit dans la
paix dq,Seigneur. Ceux qui l’ont connue
soit aux Fontaines soit ici, conserveront
pendant longtemps le souvenir de son
activité, de sa bonne humeur et de son
doux sôürire. Elle était une de ces vieilles
que rôh'voit partir avec regret; aussi
nous syihpathisons de tout cœur avec les
familles eii deuil, en particulier avec celle
de M.r l’ancien .Henri Pascal, président
du Consistoire de cette Eglise pendant
les quîdre (années) que Yàldese. iutl sans
pasteur. ' Ê. H. TronA
m
IVouYelles politiques
L’Amministrazione della Cassa .di i^isparmìo dì Torini^’ cSl criterio ^ presidenza che è suo vanto, ha deciso di autorizzale per gli agricoltori e produttori^ di
vino che ne facciano richiesta o per loro
commercio o per uso proprio, rimborsi
maggiori di quelli acconsentiti cogli ultimi RR. Decreti di moratoria non solo,
ma anche di provvedere nel limite del
possibile a sovvenire coloro che, non
avendo depositi presso l’istituto richiedessero somme necessarie per lo stesso
scopo. ^ ...i,
Procurando così di far fronte ai bisogni degli agricoltori, la Cassa di Risparmio di Torino si rende vieppiù degna
della stima, della fiducia e dell’autorità
che già le competono. * ;| | »
BlBLIOGRArark:^
BILYCHNIS.
Sommario del fase. /X* seffehifrre 1914.
Romolo Murri: Un programma di
Pontificato (Pio X) — Giovanni E.Méille: Giovanni Jaurès — Edmondo Gounelle: La figura morale e spirituale di
G. Jaurès — Intermezzo: Paojl.9^ 4, • F^SGHETTO : Il Seminalofe - Pà’ràbóla’’ Si'
Gesù (Disegno) — Antonino De Stefano: Saggio sull’eresia medievale nei
secoli XII° e XIH° — Ernesto Rutili:
La soppressione dei Gesuiti nel 1773, nei
Versi inediti di uno di essi — Per la cultura deli anima; J, E.RftBERTx: La porta,
aperta davanti ai cristiani d’oggi — GaSTONE Frommel: La preghiera — Note commenti: P. Ghignoni: A proposito di
Unione delle Chiese Cristiane — Tra libri
e riviste: Silvio P. Pons: La nuova crociata dei bambini — Antonio Galloppì:
Storia del dogma — Libreria Editrice
Bilychnis.
La ¡guerre européenne continue sans
que rien ne fasse prévoir une paix pro'cHâinè.* C’eM'vefs la Russie que l'ÂHémagne tourne maintenant xoni plps grand
effort,* Une multitude' innombrable de
soldats, vingt-deux corps d’armées mafche contre les frontières russes, plusieurs
corps d’armées sont déjà entrés dans. le
territoire moscovite et la bataille formidable a commencé sur lés bords du Nié-men. Combien durera-t-elle ?- Sera-t-elie
décisive ? Personne ne peut le dire. On se
bat'partôüFavec uri acharnement inouï
et c’ést par héàtaiùes de milliers Ifu’il
faut compter les victimes de cette }utte
épouvantable. i ^ ,5
1 ‘i
Les Russes çontinuent à ,ayai|ceF) sur
le territoire autrièhîen et dès têtes dé colonne 0n| déià pénétré en iîoi^rie. ’Timte
la rialièié ést oceupée et pour le modient
il ne semble pas que,l’armée autrichiènne
soit en état. d’orghiMséF une résistance
efficace. ;
Én France les'detix armées ont gardé
^ iS --î5' N-' . •
à pëu près les mêmes positions.^ eut
18 jours, ce mercredi, qu’on s| bat ^vec
acharnement surtout sur là ligne de l|AiS'
ne et^de l’Oise. L’aile gauchë des Aile"-’
mahds a dû éUcofè se rèplièr sô’uS îa poussée des anglo-français, mais la ligne ir’est
pas rompue et le centre continue à résister.; dans lesTormîdablçs rétçahçheirténts
qui avaient, dit-on, déjà! été préparé d’aT
vance, ces dërnières années, dans des
carrières de> pierres achetâtes dai^|^|^t
par des sociétés allemandes. Les attaques
contre la ligne des fortineâtibris de Toul
àVerdun, pour ouvrir à l’armée allemande
des »communications plus.,directes avec
ienr'patrie n’ont pas.abouti iusqu’A prêr
sent. Un des forts ané^ pris,'simples autres résistent encore,J pt les Français espèrent obliger toute .J’arpèeï allemande à
se retirer par le nord avant que la barrière ait cédé.
Rièn
de nouveau sur) nier.) É’îJëNde
Lissa dans l’Adriatique a été occupée
corne base dés opérâfîons de la flotte anglo-française. Les mines flottantes déposées probablement par les Autrichiehs
sur les côtés de la Dalmatie, ont déjivé
jusqu’aux côtes italiéhnès'’èt de gfdôes
accidents se spnt produits. Deux
de pêche ont sauté dans les environs de
Anconé et il y a eu une vingtaine de vicf
times humaines. Notre gouvernement â
réclamé auprès du gouvernement austrof
hongrois et envoyé des torpilleurs poui
: recueillir ces engins meurtriep-iLa navi*
( igatiou dans TAdriatiquél îest |ari|tée. ‘
1 '-■! À s I
La Turquie vient de fermer les Dardaf
nelles. Aucun navire ne peut entrer n|
;sortir dû détroit. Dansffes Balkans on sè
* prépare à la gûërré. Là Grèce a occupÎ
Bérut en Albanie. Le sénat albanais à
proclamé un nouveau prince dans la péri
sonne de Burhan Eddin, fils de l’ex sultai|
Abdul Hamid. |
^ * Éh Italie les*dÎScüssions sur la neutra|
, lité continuent à perte de vue. Un autr»
thème de discussion est la maladie dû!
ministre des affaires étrangères. M.r Du
San Giuliano continue à diriger notre poi
litique extérieure tout en étant malad^
. ut obligé de soigner.ae& jnfirmités*.-!!*«^
naturel que le bruit ait.couru à pjqsieqjs^
reprises qu’il allait quitter son poste.
’ Mâis.ïà chOsémé s?esi pas vérifiée ut. poilf.
le moment notre pays continue à suivre
la ligne de conduite adoptée dès le début
de la guerre. • - L.i L g.»!,.
...................' I I;■nViViàifiïitiiiifciiiii
G.-Â. Taon, Diredeur-resfontabk^
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Fra due bimbi era Insorta una questione
E parevan due cani intorno a un ossu,
La mamma li guardava in apprensione.
Ma sull'uscio però stava a ridosso.
OifRctle i il saper chi avea ragione;
Gridavan tutt’e due a più non posso
Por l'acqua di Chinina di Migone,
Che poi finiron col gettarei addoseó.
Par che alla madre il fatto non disidacoia;
Anzi dir si dovrebbe che le garba.
Che i bimbi ei profumino la ^ia.
Per atuper pel restò senza parolaii
Quando vide venir tanto di barba
Sul mento dSjU'fipfiSl« W prtle.
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afacenfiesimi anché quando la caduta giornaliera dei capelli era fortissima.
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