1
Soìxante-et-unieme année.
1" Mai 1925
18
L'ECKO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
8
, PRIX D7' ,^\0^ ‘V^-
Vallées Vaudoises . . . . .
Italie (en dehors d'
Par an Pour 6 mola
\^olonies
a même adresse
y, doll.
Etranger
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Etats-Unis d’Amérique.
On s'abonne ! à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM.^les Pasteurs.
L. 8,
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L’ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Numéro: 90 centimes vv
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
Dé la piiéie aa [»Ile piL
III.
Il nous reste à examiner les objections
que l’on fait à la prière d’abondance et
par contre-partie leurs correctifs dans la
prière liturgique.
On nous dit tout d’abord que la prière
spontanée, en chaire, manque de préparation convenable, ce qui n’est plus le cas
d’une prière liturgique, qui a été préparée,
mot pour mot, sur une tahle de travail-, retouchée, corrigée., limée et constamment
replacée sur le métier, jusqu’à pleine satisfaction de son auteur.
Je ne discute pas la composition littéraire de la prière. Par préparation j’entends la spirituelle et morale, de beaucoup
la plus importante. Eh bien 1 tout pasteur
consciencieux prépare ses prières pour la
chaire : a) par ses visites pastorales, venant ainsi en contact direct avec les besoins de ses auaiHes ; b) par le choix des
pesages de l’Ecriture qu’il lira au culte ;
c) par la méditation de son texte ; d) par
la connaissance des événements réjouissants ou douloureux qui ont pu se produire pendant la semaine et qui intéressent l’humanité, la patrie ou les familles
de l’église.
Ün pasteur qui prépare scrupuleusement les différentes parties de son culte,
trouve des inspirations dans les cantiques
mêmes qu’il a choisis et qui concourent à
faire, du culte, un tout homogène pour
l’élévation spirituelle des fidèles. Voilà
IX)ur la préparation de la pensée. Quant
à celle du cœur, eUe se fait soit par la
prière individuelle du pasteur, avant de
monter en chaire, soit par l’irradiation de
sympathie chrétienne que le pasteur
éprouve en se sentant devant son troupeau, qui attend de lui nourriture et réconfort. C’est alors que l’esprit de Dieu
veut suppléer à toutes nos défaillances et
combler nos lacunes. La prière publique,
dans ces conditions, est nécessairement plus
chaude, plus vibrante, plus communicative ; elle entraîne les auditeurs au « oui.
Seigneur, amen!».
Il n’y a pas lieu de se préoccuper que le
pasteur ainsi préparé ne puisse pas interpréter les besoins de la collectivité, au
sein de laquelle il exerce son ministère et
qu’il connaît; du reste, les vrais besoins
de l'âme humaine et du cœur crevant ne
sont-ils pas, dans le fond et pour l’essentifiL éternellement les mêmes ? La. cure
d’âme forme sa science psychologique bien
plus que tous les manuels et le met en
état permanent d’interpréter les aspirations des fidèles réunis devant Dieu, pour
1« culte.
Tous les avantages de correction, d’ordre, de variété de la prière liturgique ne
peuvent compenser ce grand avantage de
la spontanéité et de la sainte émotion de
la prière d’abondance.
Il est du su de tout le monde que l’art
de bien lire est un des plus difficiles. Dntre une prière mal dite,, mais spontanée,
et une prière mal lue, qui est une redite, je
suis pour la première.
Le liseur de prières ne peut reproduire
les émotions de celui qui les a composées,
même s’il leur donne des accents pathétiques, dans lequel cas, en forçant la note,
il pourrait laisser l’impression de l’artiste
qui joue un rôle d’emprunt. Oh ! une
prière d’autrui qu’on s’efforce de faire
sienne par la déclamation ou l’emphase,
quelle triste chose !
On accuse la prière d’abondance de rabâcher toujours les mêmes idées, de ne
pas offrir assez de variété, de retomber,
en un mot, dans les lieux communs.
Quant aux grandes lignes de la prière
elles sont toutes tra,cées et, plus ou moins,
elles se retrouvent dans la prière liturgique, comme dans toute autre : adoration,
reconnaissance, humiliation, requêtes de
caractère spirituel et temporel, intercessions diverses et nombreuses, doxologie,...
La variété serait donc dans la forme, dans
le revêtement plus ou moins coloré et luxueux des soupirs de l’âme ; mais est-ce
que vraiment, auprès des cœurs chrétie,ns,
c’est là l’essentiel et ce. qui les satisfera
davantage ? Si la prière doit parler à l’inteUigence, avant tout et par dessus tout,
il est possible qu’une prière liturgique,
souvent, surpasse celle d’abondance ; mais
si c’est le cœur qu’il s’agit de gagner et
d’élever jusqu’au trône de Dieu, alors il
n’en est plus de même.
Il y a une force spirituelle mystérieuse,
parce que invisible et se soustrayant à
tout diagnœtic, qui enchaîne tous les
cœurs d’une congrégation, en fait un faisceau, un seul cœur, comme au jour de
l’acquittement de Pierre et Jean (Actes
liV, 24) où nous voyons la fusion des âmes
qui, dans la réunion publique s’opère, non
pas en vertu d’une prière liturgique, artificiellement composée, que l’on définirait
plus complexe, plus nourrie, plus ordonnée, plus variée, plus fraîche (!), mais
par l’inspiration du moment, la spontanéité, l’élan de foi et d’amour.
Une élévation du culte voulue par ma
usage continu et méthodique de la liturgie est au détriment de la vivante et véritable spiritualité et certes, sans le vouloir, cet usage maintient un grand nom-,
bre d’âmes dans la dangereuse illusion que
Dieu est parfaitement satisfait de s’entendre lire et relire les mêmes bonnes chosies,
tout cœnme il se délecte, d’écouter les mêmes sonneries des cloches à prière. Toute
église qui a essayé d’élever son culte avec
des moyens extérieurs, par le formalisme,
s’est vouée à un abaissement de température chrétienne dans ses membres.
Or, la prière liturgique est devenue malheureusement, trop souvent, un élément
de formalisme froid et stérile. La réjjétition périodique de, formules, même lorsque,
elles sont à distance de mois et d’années,
peu à la fois émousse toute sensibilité, ne
disant plus rien au cœur : il ne reste que
des sons non interprétés; le clairon ne
sonne plus au champ, la prière n’est plus
un cri de l’âme : c’est une berceuse,, qui
endort.
Un débat, dans notre assemblée synodale, sur la prière d’abondance ou celle liturgique, ne saurait aboutir à des résolutions définitives en faveur de l’ime contre
l’autre, sans porter attemte à la liberté
du ministère et des congrégations.
Qui se sent poussé de faire connaître à
ses collègues comment il prie au sein de sa
congrégation, qu’il le faiæe à ses risques
et périls ; mais l’Efelise ne peut pas et ne
doit pas se faire la patronne d’un formulaire de prières spécial, en lui accordant
tout le crédit de sa sanction.
Il y a, pour l’Eglise Vaudoise, une rai^son majeure qui lui impose, non pas avant
tout des ,élévations esthétiques, littéraires
et conventionnelles dans son culte, mais
de le saturer d’une chaleur vivifiante, car
ele est avant tout une église missionnaire.
Ce n’est pas avec une liturgie dans nos
mains que nous conquerrons nos compatriotes à l’Evangile, mais avec un cœur
débordant de l’esprit de prière qui, spontanéme,nt, s’exalera, par nos lèvres, en parfum agréable à Dieu et aux âmes, dans
i nos cultes. Akthur Mltston.
Omission : Ajouter à l’avant-dernière ligne, première colonne, de l’article précédent : « Il aurait les dispositions pour parler au nom de. Dieu à ses frères, mais non
pas celles de pa,rler à Dieu au nom de ses
frères».
Erratum : A l’avant-dernier paragra.phe
dudit article, lire aiguilleurs au lieu de
aiguillons.
UiliirÉriiiiracliiilesaiDleFliiloiiièiiii.
En fait de miracles, sainte Philomène
n’en est pas à ses premières armes, tant
s’en faut. La tradition nous dit qu’avant
d’être décapitée par Dioclétien qui voulait
^ séduire, elle fut ma.rtyrisée à plusieurs
reprises par cet empereur qui la fit jeter
dans le Tibre avec une ancre attachée au
cou. C’en était fait d’elle, si un ange n’était
descendu du ciel, qui ayant coupé la corde,
l’ancre tomba dans le fleuve et la sainte
fut reçue dans les bras du céleste messager.
Mais n’abusons pas de l’espace limité
dont dispose notre feuille vaudoise ; parlons du dernier miracle de la sainte, qu’un
journal de Florence, plus papiste que le.
pape, sert à ses lecteurs, avec le plus
grand sérieux.
,Le pays de Mugnano del Cardinale est
en émoi à cause d’un miracle opéré par
sainte Philomène en faveur d’une jeune
fille de Naples.
La demoiselle en question était tourmentée depuis quelque temps par des douleurs
atroces à l’appareil digestif. La science
médicale, dûment consultée, y avait perdu
son latin. Le directeur spirituel de la malade lui conseilla de se rendre à Mugnano,
dans la province d’AveUino, pour prier
sainte Philomène, objet de l’adoration des
habitants du pays. M.Ue Celtentano se hâta
de suivre l’avis de son confesseur et, à
peine arrivée à Mugnano, elle fit célébrer
une messe devant l’autel de la sainte, elle
communia avec beaucoup de ferveur et
continua à prier. Après quelques instants,
elle ressentit une compression à l’estomac
et un fort accès de toux lui fit rejeter une
boule en forme de peloton de la grosseur
d’un œuf. Les personnes présentes dans
ce,tte circonstance mémorable entourent la
malade et ont soin d’examiner la fameuse
boule. Voici son contenu : un billet de 50
lires, un de dix un peu déchiré mais encore valable, et un morceau de toile.
M.Ue Celentano — qui se sent complètement guérie — a soin de dire à ceux
qui l’entourent qu’au moment de. la crise
elle avait entendu la voix d’une jeune fille
à la figure angélique qui lui disait : « Patience encore, tout va finir ; conserve ce
que tu vomiras». Conseil qui, selon nous,
est la n%ation de l’hygiène, mais qui dénote qu’on doit penser à son propre
intérêt.
Si nous connaissipns la jeune napolitaine., nous nous permettrions de lui présenter nos plus chaudes félicitations. En
voilà une qui a de la veine! Non seulement sainte Philomène la délivre 'de ses
souffrances, mais elle a soin de lui dire de
ne pas perdre de vue la partie économique du miracle,. Nous n’ignorons pas que
60 lires ne sont pas grand’chose a,ujourd’hui que le papier-monnaie est au rabais ;
mais même cette petite somme n’est pas à
dédaigner : c’est une poire pour la soif.
Quant à nous, si le récit du journal liorentin est exact, nous aurions une explication toute naturelle à présenter. L’émotion, l’attente intense, l’excitation, la foi
en quelque chose au-dessus de nous, ont
fait la fonction d’un émétique, et ce que
le vulgaire attribue à la jeune fille, à la
figure angélique, est un fait de la plus
grande simplicité ; mais comme nous sommes hérétiques par devers l’église, on n’est
pas disposé à nous écouter.
Les journaux de la péninsule, sauf quelques rares exceptions, depuis quelque
temps, offrent un spectacle étrange. Ils
saisissent toutes les occasions qui se présentent, ou les font naître si elles ne se
prfeentent pas, pour crier haro sur le protestantisme. Ijeurs correspondants de l’étranger en disent le plus de mal possible.
La religion évangélique a une mauvaise
presse de nos jours.
D’un autre côté, ces mêmes journaux
exaltent le catholicisme, leurs rédacteurs
trempent leur plume dans leur meilleure
encre pour magnifier le souverain pontife,
pour nous débiter ses discoure même lorsqu’ils n’ont pas grande importance. Au
Sénat et à la Chambre, les orateurs parlent du catholicisme, la bouche en cœur,.
ore rotundo, disaient les latins. Le Gouvernement, si ce n’est par conviction, certes pa,r politique, se saigne à blanc ix)ur
augmenter les émoluments des membres
du clergé, même du haut clergé qui a du
pain sur la planche et qui est à l’abri du
besoin. Respectueux comme nous le sommes des autorités constituées, nous faisons des vœux pour leur prospérité, et
nous le,ur souhaitons de ne pas faire l’expérience dont parle La Fontaine dans sa
fable Le villageois et le serpent:
Il est bon d’être charitable,
Mais envers qui? C’e.st là ic puim.
Fr. Rostax.
A prop du pple d’Israël.
« Dieu a-t-il rejeté son peuple ? »..
Eomuins XI, I.
Sur le Mont Scopus, au nord de Jérusalem, à peu près à l’endroit où Titus plaça
son camp, lors du siège de cette viUe en
l’an 70 de notre ère, on vient d’inaugurer
l’Université Israélite. Cet événement a une
grande importance et ceux qui ont été,
jusqu’ici, hostiles ou indifférents envers le
peuple d’Israël, devraient bien méditer
sur ce signe des temps et sur bien d’autres qui nous viennent de la Palestine.
La dispersion du peuple Juif et les persécutions qu’il a endurées jusqu’à m®
jours, sembleraient nous amener à la conclusion que Dieu a rejeté à jamais son
peuple. Une telle question s’était posée
déjà à l’Apôtre des Gentils en présence
de l’état d’incrédulité de son peuple ; mais,
soutenu par les promesses de l’EtemeL
2
1 Apôtre en est venu à la conclusion d’un
r^et qui ne peut être ni total ni définitif.
1" Israël est rejeté dims un certain Sens,
mais non pas de façon définitive.. H est.
sous le coup d’un châtiment, car il a méconnu son Messie qui avait été préfiguré
par la loi et les prophètes. Il est vrai que
quelques-uns le reconnurent, mais ils n’é^
talent qu’une infime minol-ité ; tous auraient dû le reconnaître. Le peuple d’Israël était, de par la volonté de Dieu, un
peuple missionnaire; Israël avait reçu la
connaissance du Dieu Créateur, du Dieu
Providence, du Dieu Saint et Juste ; quelle
autre nation, malgré les lumières qui peuvent lui avoir été prodiguées, quelle
a.utre nation, parmi les plus civilisées de
1 antiquité, était-elle parvenue à l’idée de
la justice de Dieu, telle que nous la trouvons dans l’Ancien Testament, justice,
pleine de miséricorde qui pardonne à celui
qui se repent ? Israël devait donc être témoin de ce Dieu..., mais il fut infidèle. Si
Israël avait reconnu Jésus, il aurait été
un peuple d’apôtres. Mais Israël a méconnu sa mission et il a été dispersé par
toute la terre. Pour combien de temps ?
Nous ne le savons... Cependant il est dit ;
«Si une partie d’Israël est tombée dans
l’endurcissement, ce n’est que jusqu’à ce
que toute la multitude des Gentils soit entrée dans l’Eglise» (Rom. XI, 25), c’est-àdire jusqu à ce que toutes les nations
soient christianisées. iDepuis le XlX.me siècle il y a beaucoup de contrées qui furent
christianisées : les îles de l’Océanie (dont
les habitants, au dire de certains érudits,
devaient représenter l’anneau entre le
singe et l’homme) dépassent maintenant,
au point de vue social, plus d’un pays en
Europe ; l’Afrique est en voie de se christianiser , le Japon a adopté la civilisation
chrétienne et la Chine s’ouvre à l’influence
de l’Evangile. Nous avançons donc rapidement vere l’époque où la terre sera toute
christianisée et où devra cesser l’endurcissement d’Israël.
2“ Israël est rejeté, mais non pas dans
sa totalité. Il y aura un temps d’humiliation en Israël et ce temps est préparé par
une élite ; Israël n’est pas tout entier dans
1 incréduhté. Il y a les « sept mille hommes
qui n ont point flédii le genou devant
Baal ». Beaucoup d’Israélites sont devenus
matérialistes ; mais il y a une élite : ce
n est pas une élite intellectuelle, sociale ou
financière ; cette élite est composée, en
grande partie, de pauvres : on en trouve
surtout en Orient, à Alger, en Russie ; il
y a parmi eux des gens pieux qui adorent
J^UB. Ces gens-là ont soif de paix et de
justice ; ils attendent la délivrance. L’élite
est là et nous croyons que cette élite re
tournera bientôt dans son pays. Les prophètes disent que ce pays retournera à sa
prospérité primitive ; on a déjà commencé:
les nombreuses colonies juives de Richonle-Zion, de Eraz-Israël, de Jaffa et autres,
sont là pour nous dire que le temps vient
où le pays voué à la stérilité va renaître.
L’Université Israélite est là pour nous dire
que Jérusalem va devenir im centre lumineux et que les hommes de toute nation
vont venir à elle.
3" Si Israël fut rejeté, les nations en ont
profité. Les Apôtres, en effet, évangélisèrent les Gentils. Nous sommes encore dans
cette prériode-là. Dans l’histoire du Règne
de Dieu, l’église n’est qu’un épisode; la
notion du Règne est plus grande. Le Règne existait avant l’église et il existera
après. Nous sommes donc dans la période
de l’église, de la Gentilité, période où le, salut s’adresse à l’individu. Mais il‘y a dans
la pensée de Dieu (Romains XI, 26) un
collectivisme, celui des saints ; dans le Rè
gne futur, les Israélites se convertiront en
masse, et tous jouiront ensemble des bienfaits, comme aux premiers temps de
l’église.
Quelle est gr^de la Sagesse et la Miséricorde de TEtemel! Il a fait concourir
l'incrédulité judaïque pour le salut des
païens ; Il fera concourir la grâce accordée
aux païens pour reconduire à Christ le
peuple qui l’a crucifié !
« De tes iniquités, sa bmté toujours 'prête
«.Te lave et te rachète;
« La miséricorde est auprès de VEternel,
«Donc espère, Israël!». D. P
CHR0NI0UE VAUD0ISE
*I0QI>
Pior le Menenent iHENRi ARNAUD.
Première Liste de Soascription :
Milano ;
Manfredo Long L. 2j000,—
G. Paolo Calvino » l.OOo'_
Adolfo Giampiccoli » 500’____
Emilio Giampiccoli » 150'____
Alberto Costabel, pastore » loo’___
Torino :
P. » 1.000,—
Enrico Peyrot e consorte » 500,—
Sig.ra Noélie Malan » 500,'_
Fernando Pellegrini » 25o|-
Cav. Davide Pellegrini » 250'___
Ayv. cav. Maurizio Pellegrini » 20o!__
Michele Robert » 250'__
Amato Jalla » 250'__
Discendenti di Enrico Arnaud:
M. Bruschettini-Roland, Napoli » 500,—
H. Bruschettini-Roland, Genova » 50o[—
Ing. Carlo Roland, Pinerolo » 20o]__
Sig.ra 0. 'Goss-Peyrot, Genova » lOo'__
Sig.ra G. Vola-fteyrot, Torre P. » IjOo'_
Discendenti dei pastori Pietro
e Amedeo Beri :
Dott. Amedeo Bert, Lione » 200,__
Sig.ra Margherita Gourd-Bert e
famigha, Ginevra » 2OO —
S^.na Edith Bert, Courtenod » looi___
Sig.na E. Dapples, Grezzano » 25o[__
{A suivre).
Totale L. 9.100,
'Î* H*
A la mémoire de l'av. JEAN GAY.
Huitième Liste de Souscriptions :
Santiago Mangiaut, Rep. Argentina, 100
— Celina Bonetto e Adele Peyran, Nizza,
25 — Giovanni Reynaud e famiglia, Pômare,ito, 25 Famiglia ¡Mathieu, Id., 50
Alessandro Balme, anziano, Id., 20 ____
Emanuele Peyran, sindaco di Maniglia, 10
“ Adri^o Pons, anziano. Maniglia, 5 —■
Giovanni Peyran, anziano, Id., 20 — Cav.
Giuseppe Long, Luserna S. Giovanni, 20
— Enrico Balme, Massello, 100 — Sig.ra
Peyrot-Ferrero Maddalena, Ferrerò, 10? —
Totale 8"^ Lista L. 385 — Liste precedenti,
L. 4.611 — Totale generale L. 4.996.
Hi $
Le Colloque des Pasteurs du Val Pélis a
décidé les échanges de chaire suivants ;
Dimanche 10 mai, le pasteur B. Soulier
prêchera à La Tour, et le pasteur Jules
Tron au Vülar. Dimanche 24 mai, le pasteur Fuhrmann occupera la chaire d’Angrqgne, et le pasteur David Pons celle de
Rorà. L’échange de chaire entre Bohi et
Saint-Jean a eu lieu dimanche dernier.
j. t.
Hî H* Hî
ANGROGNE. Dimanche 26 courant, devant un auditoire nombreux et recueilli,
a eu lieu, dans le temple de Samt-Da,Urent, l’installation des anciens et des
diacres élus par la dernière assemblée électorale. Nous demandons à Dieu de ,bénir
ces chers frères dans leur nouvelle charge.
Dans l’après-midi du même jour a
eu lieu, dans la grande école de St-Laurent,
la fête pro Dote della Scuola, organisée par
le direttole didattico M. Antoine Bertatot,
avec le concours des maîtresses. Les enfants ont développé un riche programme
de récitations et de chants, à la grande
satisfaction du public. La collecte a été
satisfaisante.
- Mariages: Gardiol Albert (Pramol)
avec Long Amélie (Pra du Tour) — Rj.
voire Henri (La Tour) avec Malan Fanny
(Moundin). Nos meilleurs vœux de bonheur accompagnent ces époux. D. P.
LA TOUR. Les catéchumènes qui, année
après année grossissent les rangs de la milice du Christ, ne peuvent faire à moins
de garder la bien douce pensée de l’attention dont ils sont l’objet. C’est un «souvenir de confirmation » que le Consistoire,
au nom de l’Eglise, leur remet. Dimanche
dernier c’était une réception que les
Unions des Mères et des Jeunes Filles donnaient en leur honneur. Samedi sofr, œ
fut TA. C. D. G. qui prépara une soirée
pour les catéchumènes confirmés. Je vous
assure que, c’était un beau coup d’œil ! Une
vaste salle bondée. La place d’honneur occupée par les nouveaux venus, qui désormais seront des membres actifs de nos
Associations Chrétiennes. Les Unionistes,
en grand nombre,, faisaient tout autour
une belle couronne.
Après la partie religieuse, au cours de
laquelle M. Plenc, président de l’A. C. D.
G., le prof. Falchi et le pasteur Jules Tron
s’adressèrent tout particulièrement aux
jeunes reçus, ont fit des jeux, on entendit
des monologues, des comédies ; puis ce fut
_ un excellent thé très complet.
Vous pouvez imaginer si ks heures passèrent bien vite : mais le souvenir reconnaissant demeure. j. i.
Visite d’Eglise. Elle eut lieu dimanche dernier, sous la présidence du secrétaire de la Commission Exécutive, M. Enrico Tron, junior, qui prêcha avec chaleur
un sermon « impressif » sur ce texte tiré
de la parabole de l’Enfant prodigue ; « Il
se leva » ; un discours que. la nombreuse
assemblée écouta avec recueillement.
Dans l’entretien qui suivit, l’attention
de l’assemblée — plutôt réduite — est attirée sur un sujet palpitant : la vie spirituelle dans la famille, sujet qui était
proposé par le Consistoire. Plusieurs personnes, qui ont pris une part active à l’entretien, relèvent le fait que la vie spirituelle semble marquer un léger progrès ;
mais combien de familles vivent en dehors
de toute iniluence religieuse ; combien
d’indifférence ; combien de parents n’ayant nul souci d’entrete,nir leurs enfants
des choses de Dieu, ajoutent-ils. De là la
nécessité d appels fréquents et spéciaux
adressés aux pères et mères pour les mettre en face de leur immense'responsabilité.
A la réunion d’appel du soir, à Ste-Margüerite, présidée par le vice-président de
la Commission Exécutive, M. Alexandre
Ri voir, le même sujet est placé devant
l’auditoire, et développé de façon plus ample et plus pratique, par MM. les professeurs Attilio JaUa et Falchi, et par M. E.
Tron qui, tour à tour, nous adressèrent
les plus chaleureuses exhortations. Puissent ces appels pressants contribuer puissamment au réveil des consciences endormies et à un renouveau de vie spirituelle
dans notre paroisse.
Un bon nombre de personnes, convoquées pa.r notre Pasteur, se réunissaient
mardi soir, à Sainte-Marguerite, pour les
adieux des missionnaires M. et M.me Adolphe JaUa, qui vont repartir incessamment
pour le Zambèze. Réunion d’amis des missions et des missionnaires, tout intime, au
cours de laquelle M. JaUa nous dit toute,
sa 1 econnais'sance envers ses «frères» de
La Tour et envers Dieu pour ses merveilleuses délivrances au cours de sa longue
carrière. M.me Jalla nous parle, avec beaucoup de verve et de façon tr^ intéressante, de la femme zambézienne et de
1 œuvre particulière qui se poursuit en
faveur des femmes de là-bas. Suit le pasteur M. Jules Tron, qui traduit les sentiments de l’assemblée en assurant nos amis
de notre vive affection et de notre intérêt
pour leur noble mission qu’il demande à
Dieu de bénir. La sympathique réunion
est close par une fervente prière du pasteur M. Ph. GriU.
'Nous demandons à Dieu d’accampagner
nos missionnaires dans leur long voyage,
de bénir leur activité en pays payen, et
de les ramener, dans quelques années,
sains et saufs au milieu de nous.
— Aêtivités de VA. G. D. G. C’est le
deuxième mardi de chaque mois qu’a lieu
la séance en langue française, avec une
étude d’histoire vaudoise, ce qui — trouvons-nous — contribue efficacement à
maintenir dans le milieu unioniste le sentiment vaudois. Pour le mois d’avril, le
membre Louis Jouve a présenté un excellent travail sur La Glorieuse Rentrée,
depuis le départ jusqu’à Salbertrand, qui
lui a valu de vifs applaudissements.
— La Commission pour la bibliothèque
a présenté, à la séance du 21 courant, une
liste de livres (citons quelques auteurs :
D’Az^lio, Bfocchi, Dumas, V. Hugo, etc.)
qui seront achetés prochainement avec les
fonds de la caisse sociale.
’ • Seünces rnixtes. Le mois dernier, M.
le prof. J. Coïsson a entretenu les Unionistes sur un sujet très intéressant et toujours... actuel : Le calendrier. Ce mois-ci,
ce sera le tour du prof. A. Tron, qui, D.
V., nous prêtera son concours pour cette,
occasion. y 5
.PERRIER, Dimanche 26 avril, à l’Albergo Regina, on a offert un dîner d’adieu
au chev. M. Emmanuel Pons qui, pendant
une quarantaine d’années, a desservi les
onze communes de la haute vallée comme
secrétaire.
La démonstration, trfe bien réussie, est
terminée par les discours de M. Grosso,
secrétaire intérimaire, qui lit plusieurs
lettres d adhésion, entre autres celles de
S. E. Facta et du Sous-Préfet de Pignerol, des avocats Risso et Peyrot de Pignerol, du notaire Alexandre. Poët, du Pasteur local.
Nous accompagnons de nos meilleurs
vœux M. Pons, qui se retire auprès de son
fils David, pasteur à Angrogne.
PERRIEiR-MANEILLE. Notre paroisse
vient de perdre deux de ses membres :
Menusan Pierre, de Saint-Martin, décédé
a l’âge de 80 ans, au Perrier, chez son
frère Alexandre, qui l’a soigné pendant sa
maladie ; le chev. Ribet Philippe, décédé à
l Hôpital Vaudois, à l’âge de 62 ans, a,près
une pénible maladie à laquelle il n’a pu
résister magré sa forte constitution.
Aux parents qui pleurent va notre sympathie chrétienne.
POSCHIAVO. Il nous arrive, indirectement, de Poschiavo, la triste nouvelle de
la mort de Henderson Giovanni Luzzi, fils
unique du vénéré professeur de théologie,
M. Giovanni Luzzi, actuelkment paste.ur
de Poschiavo, emporté soudainement, à
1 âge de 31 ans, par une pneumonie foudroyante, à Samaden (Engadine).
L’ing. Luzzi, qui fréquenta pendant
quelques années notre Collège, a laissé,
parmi ses professeurs et sœ condisciples,
un agréable souvenir, et son départ prématuré nous remp.lit de tristesse, surtout
si nous songeons à la douleur où il plonge
sa famille et en particulier son vénéré
père qui 1 aimait passionnément. Aussi, en
le priant d’agréer l’expression de notre
très vive sympathie, le recommandonsnous, avec tous les siens', au Dieu des Consolations.
SAINT-JEAN. Nous avons eu le plaisir
de recevoir, à la dernière séance de la
Zambézia, M. et M.me Adolphe Jalla, rÔT
comment arrivés aux Vallées, pour leur
souhaiter la bienvenue et en même temps
leur faire nos adieux à l’occasion de leur
prochain départ pour le Zambèze. Les ;
membres, au grand complet, ont écouté
avec intérêt le discours de M. Jalla, qui
nous parla des questions vitales concernant le Zambèze et le Lessouto dans ces
temps difficiles que la Société des Missions
traverse. Ensuite M.me Jalla, en partant
des paroles d’Bsaïe : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres voit une grande
lumière», nous entretint par sa parole
chaude, vibrante, communicative sur la
femme zambézienne. Quelques anecdotes
prises sur le vilf nous ont donné une idée
des ténèbres où ces païens se meuvent encore., et nous ont fait comprendre comment des vies entières sont assombries par
de telles superstitions et combien ils ont
besoin que la lumière de l’Evangile vienne
les éclairer. :
M. le pasteur émérite Gardiol fit le culte ]
de clôture et, avec des paroles appropriées, j
interpréta les sentiments de tous les membres en souhaitant à M. et M.me Jalla un I
heureux retour dans le continent noir où
une si noble et grande tâche les attend.
Pas n’est besoin d«. dire que, pour ter- ^
miner la fête, un bon thé a été servi à nos
invités ; un bouquet de fleurs fut offert à
M.me Jalla, et un petit cadeau à M. Jalla.
Notre Société a eu, cette année, grâce
3
à deux dons extraordinaires, un boni de
-gOO lires, chiffre jamais atteint jusqu’ici
et qui va être incessamment versé à la
Mission de Paris.
___ Nous apprenons que M. Emile Tron
est de retour aux Vallées, et qu’après
quelques jours de repos bien mérités passés dans son village natal, il va reprendre
et poursuivre, sa tâche dans notre paroisse.
Nous lui souhaitons dès à présent un heureux retour dans sa chère famille et une
activité féconde et bénie au milieu de. ses
paroissiens.
— Nous sommes sûrs d’interpréter les
sentiments de tous les membres de l’église
en remerciant très cordialement les vénérés pasteurs émérites MM. Gardiol et Revel pour tout le travail qu’ils ont accompli à Saint-Jean en l’alsence du .Pasteur
titulaire.
— Dimanche, 26, la chaire a été occu* pée par M. Henri ïron, senior, qui prêcha
un excellent sermon, en prenant pour
texte 1 Corinthiens 1, 18. Nous lui renouvelons tous nos remerciements. Y.
plus grande partie de l’Europe continentale. L’élection de Hindemburg a produit
une énorme impression en France. Par
contre, en Angleterre et en Amérique la
nottveffe.n’a aucunement troublé l’opinion
publique.
— Bulgarie. L’activité terroriste des révolutionnaires bulgares est incessante. A
Pievna ils ont attaqué — sara victimes,
heureusement — 1’hôt.el de ville, en lançant une bombe incendiaire, qui a détruit
le théâtre et la bibliothèque situés à proximité de l’édifice attaqué. Les exécutions
et arrestations des terroristes continuant
et il est à espérer que la situation devienne meilleure dans quelque temps.
t»
niouvellcs Poliliques.
Le « Natale di Roma », la fête nationale
<iu travail, instituée par le nouveau régi,m 1 , place du l.er mai, a été célébré
avec solennité dans toute Lltalie. ,Dans les
principales villes on a eu des cérémonies
avec parades de la milicei fasciste et on prononça de nombreux discours répétant une
lois de plus les théories en honneur aujourd hui, c’est à dire celles de Farinacci,
l'homme du jour qui donne le ton à la politique du parti dominant.
Le Grand Conseil Fasciste s’est réuni à
partir de jeudi 23 courant, à Palazzo Venezia, à Rome. Dans la première séance,
M. Mussolini, après avoir exalté les morts
fascistes, a donné ordre au parti d’enrôler
ses meilleurs hommes dans la milice qu’il
faut renforcer toujours plus, pour la mettre en mesure de combattre toute tentative d’antifascisme venant d^ autres partis désignés sous le nom d’« antinationaux». Le Président du Conseil propose
ensuite d’accorder le « vote .administratif »
aux femmes, vu qu’il n’est «ni plus ni
moins dangereux que le vote masculin ».
Dans la séance de vendredi, le Ministre
de la Justice a exposé au . Grand Conseil
le programme de réformes du Code et de
la législation de Sûreté Publique que le
Gouvernement se propese d’effectuer. Ces
réformes ne comprennent pas encore l’ins-,
titution de la peine de mort, ni de l’exil,
ni du « domicìlio coatto » que M. Farinacci
demandait à grands cris, il y a quelque
temps, pour les ennemis du parti. Cependant le ministre Rocco a dit qu’ü faudra
« avoir la faculté de démettre de leurs fonctions directives dans les administrations
les éléments liés, par sentirpent ou intérêt, aux partis «antinationaux».
— Le Roi a fait une courte visite à
¡Milan. Une grande foule l’a accueilli cha^
leureusement en l’acclamant sur tout le
parcours du cortège, de la gare au palais
royal. .Dans l’après-midi du 25 courant, le
Roi a posé la première pierre du grandiose Institut pour la cure du cancer que
la capitale lombarde a intitulé à son nom
à l’occasion de son 25.me anniversaire de
règne. Durant les deux journées suivantes, le Roi a visité la, Foire de, Milan et les
institutions principales pour les tuberculeux et les orphelins de guerre. ; après quoi
il est parti pour Gênes afin d’assister à
l’inauguration du bassin de carénage qui
est le plus grand de la Méditerranée.
--Le nouveau Ministère français s’est
présenté à la Chambre, mardi 21 co.urant,
pour faire connaître, son programme dans
lequel il est aussi question de, maintenir
l’ambassade du Vatican que M. Herriot
voulait supprimer. M. Caillaux promet de
faire tout ce qui est en son pouvoir pour
la restauration des finances. Le Gouvernement a obtenu une majorité de 8p voix,
malgré les attaques acharnées des partis
de droite contre Caillaux. M. Herriot, dans
une séance fort tumultueuse, a été nommé président de la Chambre, avec 266
voix sur 267 votants, en remplacement de
M. Painlevé, actuel président du Conseil.
— L’Allemagne a élu dimanche son président de la république en la personne du
féld maréchal Hindemburg, qui a obtenu
14.639.000 voix contre 13.7591000 données
à l’ex-chancelier Marx. La victoire de Bindemburg ne signifie pas nécessairement la
restauration de la monarchie; cependant
c'est une victoire réactionnaire : une victoire de cette droite antüibérale, subversive, qui est aujourd’hui si forte dans la
bibuogeaphies.
Ernesto Bonaiuïi ^ Agologia del cattolzci“
' smo — Editore A. F. Formiggini, Roma
— L. 4,50.
N’allez pas chercher dans ce pe.tit volume du docte professe,ur de l’histoire du
christianisme de l’Université de Rome, le
catholicisme pratique tel qu’il est compris
par le peuple — et surtout de notre peuple — c’est à dire le catholicisme tel qu’il
est en réalité. Il s’agit ici d’un catholicisme épuré, affiné, extrait de l’enseignement
des meilleurs penseurs et des mystiques
de l’Eglise romaine.
Dans ces conditions, une apologie venant
d’un prêtre cultivé et foncièrement religieux comme ‘Bonaiuti, est dignement possible... ¡Mais! il y a le mais de la réalité
vraie et tangible qui tombe sous les yeux
de ceux qui ont des yeux pour voir. Et
alors on ne peut que se demander : Pourquoi, à la place, de ce catholicisme quelque
peu semblable au phénix de la l^ende, ne
nous fait-on pas l’apologie de cet autre catholicisme romain que, nous voyons et que
nous conn,a,issons tous, qui plus qui moins?
L’entreprise serait sans doute bien plus
difficile et nous comprenons aisément
qu’un esprit élevé comme Bonaiuti ait préféré le catholicisme ^araba fenice»'.
Mais tout en demeurant sur ce terrain
nous voudrions demander à l’homme éminent, qui -actuellement frappé d’excommunication, est obligé d’examiner à nouveau
les rapports de l’âme humaine avec Dieu,
g’il serait disposé encore à écrire ces graves paroles que nous trouvons dans son
petit volume ; « Contrairement aux dénominations chrétiennes, nées à l’heure de
la dissolution civile en Europe, le catholicisme n’admet pas qu’on puisse participer
aux « mérites restaurateurs » de Christ, en
vertu d’un mouvement personnel de confiance en Lui, à travers une adhésion tout
intime à son divin message de pardon et
d« paix».
La caractéristique spéciale de la Réforme protestante est ioi exactement perçue
et mise en lumière par l’auteur ; et c’est
précisément pour cela — et je le souhaite
à M. Bonaiuti du fond de mon cœur —
que les circonstances impérieuses contre
lesquelles vient de se. heurter sa conscience
de croyant et de chercheur de la vérité,
]DOurraient lui faire voir toute l’absurdité
évangélique, historique et psychologique
de, cette non admission à laquelle il souscrivait en l’affirmant. M, F.
Giovanni Maria Guyau : La fede <Ml’avvenire. Pagine scelte di Ant. Banfi
nella collezione Libretti di vita — Editore G. B. Paravia — L. 5.
Cette brochure de 80 pages fait partie
de l’excellente collection que la Ma,ison Paravia a instituée sous le titre ; IÀbrett\
dt vita, dans le but de fournir des éléments d’éducation philosophique et religieuse, Le traducteur a choisi les fragments qui composent le petit volume dans
l’ouvrage de Guyau ; La religion de l’avenir, paru en 1887. Dans l’intention du traducteur, les fragments choisis sont la synthèse de la foi de Guyau; foi religieuse,
sans doute, ayant même une certaine saveur chrétienne, mais aussi une foi aux
contours ondoyants et ince.rtains et, én
tout cas, quelque peu éloignée de la foi
positive chrétienne.
Ce sont de belles pages, riches de pensées, où vibre parfois le sentiment et qu’on
lit volontiers et avec profit, encore qu’on
ne partage pas toujours les vues de
l’auteur.
L’élévation d’esprit de Guyau résulte
avec évidence du fait que la base de sa
manière de considérer la vie présente et
l’éternité, est l’amour et la fraternité parmi tous les hommes. Bien sûr que l’inamovibilité qui se dégage, pour ainsi dire,
dans la loi d’amour unissant les hommes
entre eux, .est une chose vague, évangéliquement parlant, et par trop localis^ en
un seul des aspects de cette vie supérieure
dans laquelle, comme tout chrétien, Guyau
espère. Mais en tout cas, que l’esprit du
lecteur soit poussé à approuver les choses
lues, ou que, par contre, il soit stimulé
et engagé à concevoir plus exactement le
monde supérieur ; de toutes façons, on est
reconnaissant à cette âme élue de noi^
avoir fait penser aux plus hauts problèmes, aux plus essentiels de l’univers.
M. F.
^ 'li
Ugo Janni : La Cena del Signore nella purezza dell’idea evangèlica — Torre Pellice - Libreria La Luce - 1925 L. 2,75.
Par le moyen d’une série d’ouvrages
très appréciés, publiés dans le courant^ de
ces dernières années, M. U. Janni s efforce d’attirer l’attention du public sur
des sujets religieux d’une grande importance..
Voici une nouvelle publication dans laquelle il traite à fond les problèmes qui
se rattachent à la Sainte-Cène. Il le fait
avec tant de clarté et de compétence que
même les pensées les plus difficiles se déroulent devant les yeux du lecteur limpides, simples, je dirais presque séduisantes.
Après avoir rappielé, dans le premier chapitre, les précédents rituels de la Cène tels
qu'ils existaient dans la fête juive de la
Pâque, et après avoir fait, dans le de,uxième chapitre, la description du rite de
la Sainte-Cène dans ses différentes parties,
l’A. approfondit ses recherches en faisant
un examen détaillé de la réalité spirituelle
et religieuse qui s’exprime dans le rite.
Nous voudrions suivre pas à pas l’A.
quand il décrit les différents aspects, les
différentes significations de cette réalité
religieuse dans les chapitres suivants : Il
Memoriale, Il Sacrificio di Cristo ed il Memoriale, La Comunione, L’Eucaristia. Nous
nous limitons à signaler les principaux
mérites de l’ouvrage qui le rendent utile
et vraiment précieux : pour la polémique
sur la Sainte-Cène, vu la formulation claire
et précise du problème et l’argumentation
savante, rigoureusement logique et géniale ; pour l’édification, offrant au cœur
du croyant la haute signification, le sérieux et la beauté du rite de la SainteCène; pour la science théologique, à cause
de l’équilibre et de la finesse du critère
qui sait choisir, entre les chemins tortueux et difficile de la multiforme spéculation théologique, une ligne droite qui
nous semble, la plus adhérente à la pensée
de l’Evangile et de l’expérience chrétitenne
primitive. a. t.
nom PCI U sinEimniiuuiBiiiiiiiiiuE FoimiEU.
Doni e Collette - Marzo içzf.
Riporto 2“ Lista, L. 7.530,65 — Trieste :
Chiesa dei Fratelli, 100 — Bordighera :
Chiesa Scozzese, 360 - Sottoscrizioni varie, 520
- Adunanza Inglese, 1«529 — Genova : Adunanza Inglese, 300 - Rev. E. H. Burtt, 20 —
Sampierdareng, : Adunanza Italiana, 65 —
Torino : Alcuni ricoverati evangelici del R.
Ospizio di Carità, 8 - T. Viola, 15 - Adunanza
Italiana, 92,30 — Barir. Chiesa .Metodista Episcopale, 25 - Cliiesa Battista, 20 — Fiume :
A. ed E. Cari, in memoria del padre, 30 —
Roma : Sig.na J. Johnsien, 15 - R. Gasparotto,
15 - V. Marroni, 15 - Adunanza Inglese,
1.082,25 - Holy Trinity Church, 780 - Mrs. S.
R. Axworthy, 10 — Milano ; Adunanza Inglese,
375 _ Firenze : Holy Trinity Church, 716
S. Mark Church, 358,40 - Adunanza Inglese,
1.607,20 - Adunanza Italiana, 318,05 - OoUettato da Mrs. Southwell, 1.204 - Miss B. IPenrose, 300 - L. M,. e ,M. L., 320 - Istituto Comandi, 50 — Lugano: P. Calvino, 25 — Villar Penice : S. C., prò carcerati, 100 — Bologna;. Chiesa Metodista Episcopale, 88 —
Ventimiglia : E. Vinçon, 40,35 — Susa : Collcttato dal sig. Bert, 15,70 — Pordenone : F.
Vicenzini, 10 — Catania : Collettato dal colportore Biondo, 22 — Trieste : Colportore Famtini, 5 —■ Napoli : Colportore Salerno, 10
Altamura i; Chiesa Battista, 20 — Arezzo :
Chiesa dei Fraelli, 150 — Somme sotto L. 5,
19,45 — Totale 3“ Lista L. 18.286,35.
NB. I doni e le collette per la diffusione
della « Parola» sono ricevuti con riconoscenza
dal dotf, Enrico Pons - Foro Italico, 25 - Roma.
DICTONS VAUDOIS.
Météorologie, prédiction du temps, saisons.
Quant l’üvèrn fai la primo - la primo fai
l’üvèm.
Mars eisût - boun për tût.
Mars cagart (1) - bütto lou moûtoun al’alp,
Coumpaire Abriëloun - lou touëmou a
meisoun.
A l’Ànnounssiâ - tant dë vëgliâ coum d’âse
voulâ.
A l’Announssiâ - l’erbo fai la piâ.
A l’Announssiâ - fava nâ ou âmënco
ëndrugiâ.
Quant lî persaije soun ën flour e ënyalmr
La y a tant dë neuit coum dë giouërn.
t. p.
(1) humide, avec pluie et neige..
Parlons correctement à l’enfant.
Evitez de déformer le langage de votre
enfant. Ne dites ni toutou, ni dada, ni tuture quand vous lui parlez d un chien, d un
che.val, d’une voiiture. — L’enfant ne peut
prononcer correctement de tels mots
objecterez-vous. En cela, mon avis est le
vôtre. Mais pourquoi lui imposer dada, si,
par hasard, une autre forme lui plaisait
davantage ? Si cheval se traduisait pour
lui en «va», quelle raison plausible auriez-vous de lui interdire ce choix ? Il n’y
a pas un langage enfantin et un langage
adulte. Il n’y a qu’un langage humain. Et
puis, la mimique ne supplée-t-elle pas à
notre langage, tant que. l’enfant ne peut le
reproduire correctement ?
Si le mot chien est d’une articulation
trop pénible, ayons confiance en l’enfant
qui trouvera lui-même l’adaptation convenable. Il saura appeler son chien Ki$s ou
Médor, et nous le comprendrons. Ne lui'
impœons pas une forme, extropiée d’ailleurs, sans la moindre corrélation auditive
avec le mot lui-même. Au reste, ce langage,
enfantin n’est que provisoire,; à quoi bon
encombrer aujourd’hui sa mémbire d’un
bagage qu’il lui faudra reje,ter demain?
Acceptons qu’il écorche à son gré ce qu’il
ne peut exprimer comme nous ; permettons-lui de traduire le mot fleur par un
reniflement, et chat par une projection en
avant de ses doigts recourbés. C’est bien
son droit, avouons-le.
(Parlons correctement à l’enfant. L’exemple est la plus salutaire des leçops.
Appelons un chat un chat et non un
« mimi » ; que le petit Victor ne devienne
pas plus « Totor » que la mignonne Andrée
« Dédée ». En parlant toujours avec correction, nous épargnerons à nos enfants
beaucoup de temps et de peine ; nous exclurons donc de notre langage tout mot
grossier ou trivial de peur d’être imités
par eux...
La grossièreté précoce amuse certains
parents ; c’est un manque au bon goût e,t
à la bienséance, qu’ils regretteront certainement. L’enfant, pour sa part, n’en recueillera aucun profit, mais de multiples
désagréments. Habitué à se, servir de termes vulgaires, il n’apprendra jamais à
maîtriser son langage, partant sa volonté;
et avant de manquer de. respect aux êtres
qui l’entourent, il s’accoutumera au manque de respect envers lui-même qui m est
la forme la plus grave et la plus essentielle.
(,De L’Aurore). H. Meyer.
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~ desidera la raccomanda«!«.. -_____.. . ________(PROVINCU 01 TORINO)
V.Ide.I i„ ,t.l,«.
■ Patere : Davide Pons.
- Pastore ; Enrico Tron, S.
■ i'astore Emilio Tron.
¡^SSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
ferrerò - Pastore: Luigi MicoL
WNEROLO - Pastore: Luigi Marauda.
TOMARETTO - Pastore : Guido Comba.
PRALI - Pastore : G. Bertinatti.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
^^OSTINO - Pastore; Augusto Jahier.
RTCLAREITO - Sig. D. Gaydou.
RODORE'ITO - Pastore; Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore: Alberto Puhrmann.
S.GERM.CHISONE - Pastore; Enrico Tron J
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
i^BAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de VlRe Pastore: Eugenio Revel, Ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caro, 17.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Pastore : Giovanni
Petrai, Casa Boglietti, BieUa-Piazzo.
BORHELLO - Chiesa Evangelica - Candidato
teol. Amato BiUour.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiUe (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varveili, Viale B
Cario V, 49 C.
OALTANISSETTA - Chiesa: Via Malda, 15 Evangelista : C. Bonavia, ivi
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Pubblici - Pastore: A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasnlo, ivi.
OHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
ViUa Comunale, Casa Munez.
OOAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
DORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : A. Vinay.
COURMAYEUR r Chiesa Evan^lica.
OOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Be
___nedetto GiudicL
FIRENZE - Chiesa ; Via Serragli, 5i - Pastore: V. Sommanl, Ivi
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastore: E. Meynler, ivi,
FIUME - Chiesa: Via Sem BenelU, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
CorsanL
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore •
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa EvangeUca - Evang^ta;
0. Bonavia.
IVREA - Chiesa: Corso Botta, 5 - Pastore:
D. Forneron.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. VerdL 3 - Pastore :
Arturo Muston, Ivi.
LUOQA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - PastoreG. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore •
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Costai)^ Via Telesio.
NAPOLf° Stradivari,
■ “““-t» Carlo
PAOBimV?’ Benevento.
^"^^Mucci' E’^angelica - Pastore ; S.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Evangelica
T>T ^ ®Y^°Eellsta ; G. B. Azzarelli.
PIANI DI V^LECROSIA - Pastore; F. A.
BiUour, Asilo Evangelico.
■ Pastore; G.
D. Buffa, Via Dema, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore ,: G. Moggia.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese: Via Quattro Novembre, 107
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
^nnet. Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore: G. D. Maurln ivi
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore ■
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 18
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - PastoreFrancesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto U Martedì
ogni 15 giorni, alle ore 18 - Pastore : s’
Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista: Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa ; Via Pupino, 35 - Pa_
store : Antonio Miscia, Via Dante Ali¡g^eii, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15,
TRIESTE - Chiesa; Via S. M. Maggiore - Pastore; G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore,: Emilio Rivolr, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobla!
n culto principale ai celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA' DI TEOLOGIA - Via Pietro Cbssa,
42, Roma (26) - Professori : O. Rostagno,
Em, Comba, T. longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pelllce,
Via Arnaud, 31. — Commissione dette pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof, T, Longo, prof, d!
Jahier, sig V. Perazzi.
LICEO-GINNASIO PAREGGIA'«) - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
Pelllce - Direttore : Prof. A. Malan.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore:
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pelllce - Direttore: Pastore p. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Pelllce - Direttrice ; Sig.na A. Vingon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VAL
desi - Torre PeUice - Presidente - Prof
As Sibille^
OSPEDALE EVANGELICO - Torino Via BerthoUet,36 - Direttrice: Suor IMia
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUiÌTS
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