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Cinquantd-troÌBiòme année.
5 Octobre 1917
N, 40.
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commencement de t^année.
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Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pores, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. iV. 8j.
SOMMAIRE: Va avec la force qui est en
toi — Tournée d’évangélisation — La
page de nos Aumôniers et de nos Soldats — Chronique vaudoise. ,1
Va avec la \m gui eat u toi.
Juges VI, 14.
^ Israël, depuis longtemps opprimé, s’est
tourné vers Dieu en criant à Lui pour
sa délivrance. C’est alors qu’un messager
céleste envoyé par Dieu se présente à
Gédéon pendant qu’il était occupé à
battre le blé. En prétextant sa faiblesse
il tâche de se soustraire à sa mission,
lorsque Dieu lui dit: Va avec la force
que tu as, ce qui revient à dire; Je suis
avec toi.
Nous aussi nous sommes en guerre;
partout cet incendie dévore et fait des
victimes; partout on se sent dans l’anxiété et malheureux. Il n’y a pas de
doutes, on s’est adressé à Dieu de différents côtés; on a crié à Lui, et Dieu nous
a donné à tous ce message: Va avec la
force que tu as. Il le dit au soldat qui
se rend au front, mais il le dit à ceux
qui sont à Y arrière.
Quels sont les ennemis contre qui nous
devons nous mesurer? Ce ne sont ni des
Allemands, ni des Autrichiens, ni des
Turcs; nous laissons cette lutte à nos
braves soldats qui savent combattre et
mourir, s’il le faut. Où sont nos ennemis?
Le premier que nous rencontrons sur
notre route s’appelle le pessimisme, c’est
à dire cet état d’âme qui consiste à voir
tout en noir, à interpréter tout en mal.
Selon ceux qui sont les victimes de cet
ennemi, tout va mal, il n’y a rien à espérer, il faut nous attendre à tout. Les
coupables ce sont les Gouvernements,
les hommes d’Etat, les généraux, les soldats; personne n’échappe à la critique
de ces esprits malades qui se rendent
malheureux et qui exercent une influence
néfaste.
Que nous ne devions pas être trop optimistes, voir tout en beau quand l’orage
est déchaîné, c’est clair, mais voir tout
en noir est cent fois pire.
Un second ennemi, qui va de pair avec
le pessimisme, s’appelle le découragement,
qui s’empare des hommes les plus forts,
comme cela s’est vu pour un Elie ou
pour un. Moïse, comme cela s’est vu pour
un Luther ou un Calvin, comme cela se
voit aujourd’hui. A quofbon lutter puisque l’espoir paraît disparaître ; à quoi
bon veiller et prier, s’imposer des sacrifrees? Soyons plutôt des fatalistes et sans^
nous retirer du monde, retirons-nous de‘
la lutte active. J'appelle cela une désertion et Dieu se charge d’arrêter ces dé..perteurs et de les éclairer. Faisons-y attention, il s’agit d’un ennemi fort habile,
rusé et qui sait faire péfdre les batailles.
Un troisième ennemi s’appelle l’inquiétude, non seulement pour les mo>ments présents, mais encore pour l’avenir. Pourrons-nous relever les brèches et
les ruines ; pourrons-nous éviter les reculs; pourrons-nous enrayer Ift mal et
entraîner les foules sur le droit chemin?
Un quatrième ennemi s’appelle l’indifférence qui ressemble ûila fatalité. Sans
espoir, sans Dieu, sans appui, ndus nous
laissons abattre, nous devenons indifférents même en présence de la mort,
des désastres dü jour.
Un cinquième ennemi s’appelle Yégoisme pu le gain déshonnête. Il y a de quoi
frémir et de s’affliger profondément en
voyant l’avidité du gain dans ces temps
calaniiteux. Argent, argent, encore de
l’argent
Dans quel but? Non pas pour soulager les plaies saignantes, soulager les
pauyres, les malheureux, non; mais pour
s’enrichir : tous spéculent sur le malheur,
on devient sourds et insensibles.
Le sixième ennemi nous l’appellerons
la jouissance, le goût pour le luxe, pour
le mal; c’est le péché qui s’étale dans
toute sa laideur.
Nous sentons-nous de nous mesurer
contre tous ces ennemis? Gédéon s’est
levé et a vaincu; il a délivré son pays de
l’élément qui l’infectait, il a vaincu. —
Pourrons-nous en faire autant? Tout en
soupirant après la victoire qui doit soulager bien des âmes agitées, allons à la
rencontre des ennemis mentionnés non
pas avec nos forces, mais avec les forces
qui sont en nous, avec Dieu. Tout ne
sera pas facile, mais le succès n’est pas
douteux. C. A. Tron.
TOURNEE D'EVANGELISATION.
[Suite, voir N° précédent).
Voici quelques considérations sur notre œuvre.
J’ai devant mes yeu^ Le Libérateur
du 4 août, et je vois que à Vaumarcus,
sur le lac de Neuchâtel, du 20 au 29
juillet, environ 250 hommes et jeunes
hommes se sont réunis là pour un camp
unioniste. Devant mes yeux aussi j’ai le
programme de la Convention Chrétienne
de Morges qui doit se tenir du 18 août
au 3 septembre. Et quel riche programme.
Mon cœur se serre en pensant qu’en Italie nous sommes si peu nombreuxl II nous
manque la culture religieuse, il nous manque les personnes capables de remplacer
le pasteur, il nous manque ceux qui
prennent à cœur les intérêts du Règne
de Dieu, on se sent seul, tout à fait isolé.
Jadis je pouvais encore franchir les
Alpes et m’asseoir quelques. jours au
pied de la chaire de quelque bon prédicateur, entrer en relation avec des amis
de l’œuvre, me pourvoir de livres. Ces
amis m’envoyaient ensuite des traités
et des journaux et venaient parfois^, me
visiter,
Où trouverons-nous, en Italie, un homme comme M.r Saillens, qui prenne en
main une œuvre comme la Convention
chrétienne ? Il nous faut des jeunes artisans préparés à l’Ecole du Saint-Esprit,
animés d’une sainte audace humble et
zélé pour l’œuvre de Dieu et ils nous
manquent... Je crois que sur le champ de
bataille Dieu prépare et affine des jeunes
gens qui seront prêts à entrer dans la
lice, mais je soupire après un cours biblique.
Je crois avec le pasteur Fasulo de
Milan qu’il doit surgir un homme de
grande capacité intellectuelle d’une Sublime élévation spirituelle qui fera faire
à nos Eglises un grand pas vers le vrai
christianisme. Comme la sentinelle avancée nous scrutons l’horizon, nous cherchons à comprendre la nouvelle phase de
• l’histoire universelle, nous distinguons
déjà les pas du Maître qui doit venir.
Chrétiens, mes frères, qui comme moi
vivez isolés par votre idéal sublime, vous
qui soupirez après le triomphe du Royaume des cieux unissons nos cœurs dans
une fervente prière. Demandons à Dieu
de susciter les hommes nouveaux, les
femmes nouvelles nécessaires au temps
présent, Demandons-lui la foi, le courage
pour avoir la victoire...
En ce moment, il me revient une belle
poésie de M.r Saillens sur le
RETOUR DU SEIGNEUR.
Hormis le Pèrè seul, nul ne connaît d’avance
L’heure où le Maître vient; mais le bruit de
[ses pas
Se rapproche... Prions et ne faiblissons pas !
La force des héros est dans leur patience.
Prouvons-lui notre amour par notre vigilance
Soit qu’il vienne le soir, lorsque nous serons
[las.
Où vers minuit, à l’heure où nous dirons
[tout bas:
Seigneur,le ciel estnoir.etlongue ton absence!
Peut-être viendra-t-il à l’heure du réveil.
Lorsque le chant du coq saluant le soleil.
Rappelle au laboureur sa tâche coutumière ;
Où peut-être sera-ce aux splendeurs du matin
Que nos yeux étonnés d'un surcroît de lumière
Interrogeant les cieux,^l’apereevront enfin !
Veuillez, M.r le Rédacteur, agréer mes
salutations cor^ales et fraternelles.
A voïis en Christ
G. Bërt, évangéliste.
La
Glanares.
...Ce dimanche 16 septembre 1917,
malgré les circonstances extraordinaires
qui l’accompagnent, a été pour moi un
dimanche béni et partant heureux. Bien
que éloignés de nos Vallées et de nos
chères Eglises, Dieu m’a permis de rencontrer sur ma route et de réunir quelques soldats Vaudois pour nous édifier
réciproquement. C’est dans une chambrette, aimablement mise à notre disposition par les officiers de l’endroit, que
nous nous sommes réunis, C’était notre
chambre haute. Nous avons lu la Parole
de Dieu, nous l’avons méditée, nous avons
avidement reçu son message plein de
force et de consolation, et nous avons
surtout prié. — J’ai parlé à mes amis du
Synode, de l’œuvre admirable de notre
Eglise et les yeux se sont mouillés de
larmes, lorsque je leur ai apporté le message si affectueux du Synode adressé à
tous nos militaires. Comme l’on sent les
liens du sang et les lois de la solidarité
ici I Merci à tous ces frères et à toutes ces
sœurs qui dans nos lointaines Vallées travaillent et prient pour nous. Dieu saura
vous récompenser.
J’ai devant moi des hommes sur la
quarantaine, pères de famille, travaillant
depuis sept mois jusque sous les tranchées de première ligne, comptant déjà
leurs victimes. Pourtant, si tous soupirent — et c’est humain — après leur
home sweet home, pas un ne se lamente,
tous sont prêts à aller de l’avant, à faire
leur devoir jusqu’au bout. Ils ont compris que leur patrie traverse une crise
suprême et qu’elle a besoin de l’union,
de l’énergie et de la persévérance de tous
ses enfants. Bravo I
Voici les noms des quelques Vaudois
réunis, et qui font saluer, par le moyen
du cher Echo, parents et amis, au loin
et au près: Malan Giovanni (Londres),
GardiolPaolo (Favé de Prarustin), Bourne
Charles (Cardon de Rocheplate), sorti de
rhôpital récemment, guéri ; Bertalot Jean
(Barma de Prarustin), Jouvenal Giulio
est passé au 224° Ba,tt, M, T. ; Cougn Rodolphe, 245“ FantcTia, 6» Conapagnia
(Torre Pellice), Bertalot Pietro (Pomaret),
Rochon Giovanni (Inverso Pinasca), Rpsstan Alessandro (Trossieri, Villaseeca),
Pons Cesare (Massello), Peyrond Enrico
(Pramollo), Bonnet Emilio (Ponsa, Luserna S. Giovanni), bombardiere Benech
Paolo (Cacet-Rivoira, Angrogpa).
E. Bertalot, aumônier.
— Dal fronte, li 31-8-17. '
Ill.mo Sig. C. A; Tron;
La ringrazio sentitamente di tahta
squisita bontà e gentilezza da parte sua,
per la perfetta regolarità con cui hii spedisce il pregiato giornale VEcho des Vallées. Non vi è conforto maggiore per noi
dispersi in queste balze, vederci ricordati
con tanto affetto, dalle persone che abbiamo dovuto lasciare. Colla speranza di
presto poterla ringraziare a voce, le rinnovo per me e tutti i miei compagni i
sentimenti più vivi della nostra riconoscneza. La prego dunque di voler trasmettere per mezzo del suo caro giornale
i più caldi saluti alla mia famiglia, parenti e amici di Pra restino ed ai cari colleghi che si trovano al fronte a compiere
il loro sacro dovere.
Voglia gradire i miei più sinceri ossequi. — Dev.mi !
Connetto Paolo e Gardiol Matteo
di Prarostino.
— Zona di guèrra, 5-9-17.
Egregio Sig. Direttore,
I sottonotati militari evangelici della
2a Armata, in riposo a... dopo aver preso
parte alla grande offensiva, inviano cordialissimi saluti all’egregio sig. Direttore
dell’Ec/io des Vallées,, alle loro famiglie,
parenti ed amici. Caporal maggiore Barai
Carlo, soldati Griglio Domenico e Pegrot
Francesco, assicurano che tutti godono
ottima salute.
Feriti: caporal maggiore Geymonat
Paolo, e soldato Allio Stefano, ricoverati aH’ospedaletto da campo di...
Tutti ringraziano vivamente per l’invio
del pregiato giornale che regolarmente
ricevono e inviano il nuovo indirizzo.
— Merci; du message et toujours en
avant avec foi.
— Nervi, le 9-9-917.
Honoré M.r Tron,
Après avoir souffert plusieurs mois la
faim, le froid et les mauvais traitements
en Autrmhe, j’ai eu l’honneur, grâce à
Dieu, de retoucher encore une fois, chose
que je ne croyais plus, la terre d’Italie.
En un mot, je vous dirai qu’ils sont vraiment barbares et cruels, pour faire souffrir de cette manière de pauvres soldats
qui, après avoir fait leur devoir au front,
restent dans les mains de l’ennemi. J’ai
été rapatrié pour cause de maladie. J’ai
fait un très bon voyage, parce que hous
avons été reçus en Suisse très gracieusement, en nous offrant fleurs, tabacs, fruits
et de chers souvenirs. Maintenant je me
trouve à Nervi, près de Gênes, et nous
sommes très bien; ce qui nous''manque
c’est simplement la lecture pour passer
le temps en attendant le jour d’aller en
convalescence à la maison.
Maintenant, Monsieur, je vous laisse
la peine de saluer affectueusement ma
chère Eglise, et recevez. Monsieur, avec
votre Dame, mes respectueuses salutations. Favout Auguste.
2
— Du front, 9 septembre 1917. \
Bien cher M.ï Tren^l
Veuillez bien me pardonner si ‘je luis
resté un peu de temps sans ^ous donner
de mes nouvelle^; mais parfois on croirait d’avoir un moment libre pour écrire,
et voilà qu’un coup de canon lancé par
l’ennemi vient déranger notre tranquillité qui est toujours une tranquillité peu
bien fondée; voilà que tous cherchent à
se cacher au fond d’une caverne s’il ÿ
en a ou sous un roc et pour ce jour personne ne songe plus qu’à écouter attentivement pour distinguer le bruit des
projectiles qui sont encore bien loin,
mais qui dans peu de secondes nous éclatent bien près et parfois nous couvrent
de pfierres et de terre; croyez-le, cher M.r
Tron, c’est en ces moments* tristes que
je pense à tous mes bien-aimés, à nos
ghères Vallées si tranquilles et si belles,
t alors mon cœur se remplit d’angoisse ;
®’est en ces moments terribles que mon
®œur s’élève vers notre Père Céleste pour
mi demander dte me garder fidèle comme
•furent toujours fidèles mes ancêtres qui
même devant l’échafaud, même devant
les plus dures souffrances ne vouiùrent
renier leur foi. Et en outre d’être tourmenté par les Autrichiens, souvent je
suis tourmenté par mes compagnons catholiques-romains; à cause de ma foi; un
commence par me demander en quoi consiste ma religion, et ensuite tous les autres, plus ignorants encore, se mettent
autour de moi en m’accablant de toute
sorte de demandes; un des ces impertinents osa même me demander un jour
quel métier était l’être Vaudois, me disant qu’il avait toujours entendu dire
qu’être Va,udois c’était un métier et non
une religion. Eh bien, après m’avoir questionné de toutes manières, ils sont toujours au même point et quelqu’un finit
par avouer: Sa religion doit être meilleure que la nôtre, car personne ne l’en
détournera.
Je dois terminer, car le temps me manque, mais avec l’esprit je vous suivrais
toujours. — Veuillez recevoir, ainsi que
votre chère Dame, mes sincères et affectueuses salutations. .
Votre dévoué Jean Hector Massel.
PS. Saluez, par le moyen du cher Echo
que je reçois régulièrement, ma chère
maman, tous mes chers parents et mes
amis au front, les assurant de ma bonne
santé. J.-H. M.
— Zone de guerre, 12-9-17.
Cher Monsieur,
Après un séjour de peu de jours à Padoue j’ai été envoyé dans un petit pays
qui se trouve sur la rive gauche du très
bas Isonzo, peut-être une douzaine de
km. de la mer. Je ne vous ai pas écrit
de suite à mon arrivée à cause que le travail était assez fort et suis par conséquent
occupé. L’Hermada n’est pas bien loin
et c’^est de là que nous viennent la plus
grande partie des blessés.
Je suis employé ici aussi au bureau
comme aide à l’aiutante-maggiore, et
pour le moment je m’y trouve très bien.
Agréez, cher Monsieur, mes salutations
Votre dévoué L. Jouve.
— Du front, le 12-9-17.
Très honoré M.r le Directeur,
Je suis heureux de pouvoir vous|communiquer que je me trouve en très bonne
santé, Dieu merci; comme de ma part
je vous en souhaite de même. Je reçois
régulièrement l’Ec/io, toujours tant apprécié et intéressant pour moi, ^t porteur de douces nouvelles ; dans la lecture
duquel je trouve une vraie ressource de
bonheur. Je vous prie bien de vouloir
transmettre, mes plus cordiales salutations aux compagnons combattants, à
tous les amis en la foi, et surtout aux
parents et à mes chers parroissiens.
Veuillez accepter mes plus cordiales
salutations. Votre humble et dévoué /
A. Micol.
publiques données dansjle courant de /( Comitato di Assistenza di Torino ci.
l„etéi prit part tout le publiée évangéliOTi6)j comunica: ’4 m ^
# la viUé'et différents aal^B cathohqu^. ’^' *- - ^ *
Des deu^ipremières furent tenues par M.
lè prc^. ¡Attilio Jalla sur ges deux sui “
Dal cappèlliaho Tenente iTron, 22ài-l^;
MiÙtaffi feriti;»!-soldato MkoijEmii^ %
Pom^etto,fe^|o da pallotttìWdi shrapnèl
all’avàmbraccio, ricoverato all’osped. militare di Conegliano; caporale Benech Augusto trovasi ora àll’ospedale militare di
braceio sinistro, in licenza di convale
suivaitsf'« Lagrime e sorrìsi in un ospedaletto al fronte », et « La gloriosa storia
delle Valli VaWesi ».j Da .trojsième,:
Trieste et le martyre d’Oberdan, fut dé
familière des membres et de leur»? familles, où M. Jalla, en quelques moté,> fit
ressortir le caractère de opnsécratîon
pour le bien, pris par la jeum|et vaillante
Association.
ce beau commencement, toutes les mères
foitìron# s'*|jnir ù noug:
M.r, Auguste Jahier
^e ^rin'a jparlé, dimanche,dernier 30
à ÿn^on nombre de jeunes filles
réùhies pour la première fois, de l’œuVre
des Diaconesses en Italie. — Nous remercions vivement M.r Jahier pour ses
intéressantes paroles, en espérant que <Jes
frjtit|l,bénif;oouron^ son travail.f A
partir de la fin d’octobre les jeunes filles
se réuniro nt “réguüèïeniént’ à S.'Darthé
Scejiiza a Milano; caporale Giordano Enrico, ormaij fuori pericolo, ancora degente alTospedaletto da campo, donde
. , , , » irn breve verrà trasferito neU’interno.
Nous ajoutons a ces quelques Ugneâr<tg.^ - Scrive il caporale artigliere Bouchard
çues par M A. Jalla, que notre cher prò- Ulderico che riceve con molto piacere
fesseur ne chôme pas car outre son travail Y Echo des Vallées ed invia auguri e saluti
^ quinze jours affettuosi al Comitato, amici, parenti e
une conférence ,0atriotiaue au Fover du u mitragliere Jahier Carlo
CHRONIQUE VAUDOISE
ÇARI. Notre Association Chrétienne
de Jeunes Gens a continué son œuvre
utile et active pendant tout l’été. Tous
les mardis ses membres se sont retrouvés
en séance ordinaire comprenant méditations religieuses et discussions sur sujets
variés et actuels. Aux trois conférences
'conférence .patriotique au Foyer du
Soldat, devant des milliers de persaimes
et parfois avec l’intervention du Général
commandant de la garnison. C’est encourageant. N. R.
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNÈ. Eli Long, de Pramol, remercie et
salue (26-9) ; Ernesto Long demande changement d’adresse, est bien et salue et remercie (23-9); sergent Baret Enrico, Cosiàbel Eli, Lantelme Bartolomeo, Long Bartolomeo, trombettiere, Andrion, artilleur,
sont bien, font saluer parents et amis
(24-9) ; Giovanni Paolo Paschetto est bien,
salue et remercie, combat avec foi (24-9) ;
caporal Bonjour Jean Jacques, d’Albanie,
envoie avec quelques amis ses salutations: merci, nous insérons (19-9); Buffa
Etienne, d’Angrogne, est bien, salue et
remercie (22-9) ; sergent Carlo Varese envoie ses compliments et remercie (17-9) ;
Caisson Alberto fait saluer parents et
amis, est bien et remercie (20-9); Boürne
César reçoit avec plaisir le journal, remercie et salue (20-9); Bein Amato, de
La Tour, nous écrit une excellente lettre
dont nous le remercions: il se trouve
avec Soulier Auguste, de Pramol, Rostan
Etienne, de Praly, et Rostan Etienne, de
St-Germain: il nous annonc e une triste
nouvelle sur laquelle nous gardons encore le silence: il remercie et salue parents et amis (21-9); Jahier Enrico, de
Pramol, est bien, remercie et fait saluer
^on pasteur et tous les Pramoulins (21-9) ;
Monnet Daniele a été séparé de son ami
Andrion et se trouve encore avec Danna,
il est bien et envoie ses meilleures salutations (17-9) ; Rivoir Gian Giacomo salue :
nous insérons sa carte (20-9).; le sergent
E. Bert est bien et salue: que Dieu continue à être avec lui (18-9) ; Rostan Paolo,
de La Tour, est bien et heureux: il fait
saluer son pasteur, parents et amis ( 18-9) ;
Barai Ernesto est bien, a reçu la visite de
l’aumônier A. Tron, remercie et fait saluer parents et amis (20-9); Peyronel
Edoardo, de Riclaret, est bien et fait cordialement saluer en remerciant (17-9);
Long Bartolomeo est bien, salue et demande changement d’adresse (18-9);
Pons Philippe est bien et demande VEcho
qu’il aura; l’aspirant officier Arthur Gag
nous communique la nouvelle encourageante que Garnier Jean et Lantelme Albert jont été cités à l’ordre du jour par le
Commandant de la 26.me division pour
leur bravoure et courage. Ces deux soldats Vaudois appartiennent tous deux
au bataillon de Pignerol. — Bravo, chers
compatriotes et coreligionnaires !
MICHELE FORNERONB di Filippo
Caporale Fanteria
di Prarostino - classe 1895
caduto il 9 Maggio 1917 per scheggia al cuore.
conoscenti.
Emilio invia i suoi più affettuosi saluti
a tutta la sua famiglia ed agli amici di
San Germano Chisone.
— Dal cappellano tenente Fuhrmann,
24-9-17: Visitato in un ospedale di Verona, il soldato Poèt Mario di Porosa Argentina, ferito da una pallottola di shrapnel alla gamba sinistra; il proiettile è
stato estratto, non vi sono complicazioni.
Cercato in diversi ospedali il soldato Armand-Hugon Prospero, di Torre Pellice,
saputo poi essere trasferte a Torino il
30-8; avute notizie del soldato Jalla Augusto, che si trova all’ospedale dall’8-9
per deperimento organico; del soldato
Micol Emilio, di Pomaretto, leggermente
ferito; di Gellato Augusto, di Torre Pellice, degenti tutti a Vicenza. Saranno visitati al più presto.
— 13-9-17. Il mitragliere Davit Luigi
è stato ferito alla gamba sinistra da pallottola nemica e trovasi ricoverato all’ospedaletto da campo N° ... Scritto ad
un cappellano per farlo visitare.
LA TOUR. Avec le l.r octobre se sont
ouvertes toutes nos écoles primaires centrales. Nous sommes heureux que les
deux écoles de quartier, les Chabriols et
l’Envers soient cette année desservies
par deux Vaudoises: M.lles Po'èt et Gras.
Nous voilà donc de nouveau chez nous,
et tant mieux, mais surtout grâce à
l’Ecole Normale.
— Le commissaire royal Barbiéri, empêché par des raisons de santé de se
trouver au milieu de nous pour les examens de licence Igcéale et gymnasiale, a
été remplacé par un inspecteur central,
M. Truffi.
— En attendant que la guerre finie
permette d’aménager les locaux du vieux
Pensionnat pour y recevoir les six classes
nécessaires au tirocinio, la 5.me et la
6.me trouveront place, cette année,.dans
une salle de l’Ecole Normale.
NAPLES. Le rapport annuel accu.se
de bons auditoires au culte principal,
moins nombreux le soir. Les familles
Rubers et Vigtiani ont été éprouvées par
la guerre qui leur a enlevé trois de leurs
enfantsi. Deux mariages, deux baptêmes
et sept sépultures. — l.’Ecole du dimanche compte 40 enfants. L’Eglise a soigné
la bienfaisance et s’est occupée des soldats. Les funérailles du prof. Vulicevic
ont été une ecxellente occasion pour
prêcher Christ. Les collectes sont supérieures à celles de l’année dernière.
PERRIER. Nous avions déjà dans ce
chef-lieu de la vallée une institutrice
vaudoise; le corps enseignant va y être
renforcé par la venue de M.lle E. Viglielm, qui va quitter Praly où elle laisse
le meilleur souvenir et de grands regrets.
C’est M.lle Esther Goss, de La Tour, qui
va lui succéder dans cette haute paroisse
du Val Balsille.
PRARUSTIN. Autour de M.me Miller
une centaine de mères se sont réunies
dimanche dernier 23 courant, dans la
grande étole du Roc. M.me Jalla, qui
présidait la réunion, parla du courage
si lîécessaire aux mères pour faire front
à toutes les difficultés et tous les chagrins
de l’heure présente, M.me Miller exhorta
à la prière, à la patience. Une bonne tasse
de thé offerte par M.me Miller a donné à
la réunion un gentil air de fête et d’intimité. — Les mères de Prarustin comptent se réunir tout l’hiver une fois par
quartier pour travailler pour les soldats.
Nous espérons que, encouragées par
R’GME. M. le pàstèur Messina ays^t
du préndré deùx mois de congé, pour
cause de santé, retourne occ'uper son
postele Casale Monferrato, et sera retoiplacé dans la capitale par M. A. SimeoHr
appelé à y travailler à l’avancement du
règne de Dieu à côté de son collègue M.
le prof. G.iRostagno...En attendant que
ces deux frères puissent se trouver à leur
poste,*“ c’est M.XorShhï, de Messine, d’a^
bord, et ensuitç M. Rinaldo Malan, de
Catane, qui ont occupé ou occuperont
la chaire de nos deux temples de Via Nazionale et Piazza Cavour.
SAINT-JEAN. Un incendie s’est développé ,^d|ns la nuit de samedi à dimahiihè',* da’ns le haùgqr dii-caissier du
Consistoire“ M. ‘ Barthélemy Gay, aux
Croccie, et l’on a craint que tout l’immeuble ne devienne la proie des flammes.
Mais grâce aux prompt secours et au
travail assidu des personnes accourues,
l’incendie a pu être circonscrite et de
plus grands dommages évités.
M. et M.me Gay remercient vivement
toutes les personnes qui se sont prêtées
pour éteindre l’incendie et les assurent
de toute leur reconnaissance. ’
— Refuge Roi Charles-Albert.
Lit Major Jean Ribet — 24me Liste:
M. Auguste M. Long, Turin L. 50,Listes précédentes » 7.522,
Total L. 7.572,
SAN REMO. Ofiiciellement invité, M.
le pasteur Ugo Janni ^’est rendu le 20
septembre à Ventimiglia et a prononcé
dans le Politeama Sociale un discours
qui a produit une grande impression sur
le public très nombreux accouru pour
goûter l’orateur si favorablement connu
sur la Côte d’azur, L’Eco della Riviera
s’exprime ainsi: *
« ... Fra un religioso silenzio sorge
quindi a parlare Ugo Janni.
« Egli ha parlato oltre un’ora sempre
ascoltatissimo e spesso suscitando calorose ovazioni. Mi diceva un sanremese
presente alla conferenza che questa orazione del Janni è stata superiore a quella
sul «Grande Signore della Guerra» pronunziata circa due anni fa al vostro
« Principe Amedeo » e che segna una
data nella vita intellettuale e spirituale
di codesta città. Capirete quindi perchè
nòn sia possìbile riassumerla, e perchè
io non lo tenti. Vi dirò che l’effetto, non
certo superficiale nè momentaneo, nell’animo del pubblico, fu enorme. Lo sfolgorio delle idee altissime era favorito
dalla grande semplicità della forma di
pensiero, e il dire sempre aristocratico,
nel miglior senso della parola, era reso
vibrante dal calore di una eloquenza in
cui si avvertiva il trasfondersi di un’anima ricca di idealità e vivente di fede.
« Ed il pubblico pervaso di commozione, salutò la chiùsa altamente italiana
del poderoso* discorso con una triplice
salva d’applausi, mentre dai palchi una
fitta pioggia di fióri cadeva ai piedi del
dotto conferenziere che visibilmente commosso faceva cenni di ringraziamento
per l’unanime consenso.
« Alla sera una ventina di amici e
ammiratori vollero offrirgli una cena ; la
quale fu squisitamente approntata dall’ottimo amico' nostro G. B. Gavazzi
all’Hôtel Suisse ».
Poor l’iEioho des Soldats».
Marguerite Bertin, Ravadera L. 5,—
C.-A. Tùon, Directeur-Responsable.
ON CHERCHE
ilNIËRÉ fapable et de
toute
CUISINIËRÉ Capable
confiance, pour bonne famille
S’adresser à M.lÎe Malan
Palazzb Reale — Napoli.
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