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Soixante-et-unième année
29 Mai 1925
N“ 22
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Le « OUI » de l'Esprit.
Apoc. XIV, 13.
Ce passage parle d’hommes ou de femmes à propos desquels l’Esprit a pu, au
terme de leur vie, prononcer un « oui ».
C’est sans doute que, leur vie durant, ils
n’ont jamais rien fait sang le oui de
l’Esprit.
Oui — déclare l’Esprit — quant à leur
vie, parce qu’elle n’a pas été vaine. Ils
laissent derrière eux une vie qui ne sèra
pas rayée, comme perdue, maintenant
qu’ils sont arrivés au seuil de l’éternité,
i Oui — déclare l’Ifeprit — quant à la voie
i qu’ils ont suivie : ils n’ont pas seulement
terminé leur existence terrestre, ils ont
« achevé leur course ». Avec eux, l’Esprit
a pu atteindre le but qu’il s’était proposé.
Oui — déclare l’Esprit — quant à leur activité : leure œuvres, en effet, les suivront
dans la gloire. L’esprit a pu faire de leur
vie une source vive et un triomphe ; il en
reste quelque chose d’éternel que l’Esprit
peut montrer avec joie comme son œuvre.
* ^
Ce qu’il nous faut donc, chers lecteurs,
c’est une oreille bien ouverte à tous les oui
et les non de l’Esprit. Que notre attitude à
son égard soit celle que décrit le psalmiste:
«Tu sais quand je m’assieds et quand je
me lève ; tu découvres de loin ma pensée.
Tu m’environnes, soit que je marche, soit
que je m’arrête, et tu as une parfaite connaissance de toutes mes voies. Avant que
la parole soit sur ma langue, voici, ô Eternel, tu connais déjà tout. Tu me tiens
serré par derrière et par devant et tu as
mis ta main sur moi ». — Sentez-vous
cette main posée sur vous ? Entendez-vous
le son doux e.t léger de la voix de l’Esprit
qui vous parle ? D’où provient le chaos
qui règne dans votre cœur ? Pourquoi
tant d’hésitations, un pas .si incertain, sinon parce que votre oreiUe n’est p^ disciplinée et accoutumée à percevoir les directions de l’Efeprit ? — Avez-vous pris la,
sainte habitude de ne pas sortir de chez
vous, de ne pas vous permettre une dépense, de ne, pas entamer une conversation
ou nouer une liaison, sans l’assentiment
de l’Esprit ? Et quand l’Esprit dit non,
obéissez-vous incontinent- ? Peut-on dire
de vous, comme de Saint Paul et de ses
compagnons : « L’Ifeprit ne le leur permit pas? » (Actes XVI, 7). Savez-vous quelque chose de ces refus de l’Esprit ? Y êtesvous attentifs ? De Jésus lui-même il est
dit qu’il fut « conduit par l’Esprit ». L’Esprit en effet dirigeait tous ses pas, réglait
toutes ses allées et venues. Il connaissait,
Lid, le oui et le non de l’i^prit, et jamais
il n'y résista. C’est de lui que le prophète
a pu dire que, chaque matin. Dieu éveillait son oreille pour qu’il écoutât comme
écoutent les disciples (ÎPisaume V, 4), lui
qui pouvait dire : « Tu m’as ouvei t. les
oreilles» (Pfeaume, XL, 7). Et pour lui,
cela signifiait : « Je suis prêt à tout entendre, à me soumettre à tout, à être obéissant jusqu’à la mort, à la mort même de
la croix ». Vrai fils de iDàvid qui discernait
le bruit des pas dans les cimes des mûriers (1 Chronique XIV, 15), il reconnaissait toujours la voix d’En-Haut. Aussi,
point de faux pas dans cette carrière, qui
a pourtant suivi une route que nul n’avait
foulée avant lui. Toute son attention étant
concentrée sur les indications de l’Esprit,
lorsque celui-ci avait dit oui, peu lui importait que tous les hommes vinssent dire nmi.
ijî ^ *
Ne trouvons-nous pas là le secret de
nombres de défaites, de prières non exaucées, d’insuccès qui nous ont affligés ?
«C’est Dieu, dit l'apôtre, qui produit en
vous le vouloir et le faire ». Mais si nous
n’avons pas permis à Dieu de produire en
nous le vouloir, comment le pouvoir aurait-il été conforme à sa volonté ? Notre
travail pouvait-il conserver le sceau de
l’Esprit ? Dès notre première rencontre
matinale avec notre iDieu, nous lui avons
dit notre ferme intention de bien faire et
nous, avons vraiment cru le réjouir et pouvoir compter sur l’exaucement. Mais, en
mettant en avant notre moi, nous avons
contristé l’Esprit, et nous nous sommes
fermé la porte du sanctuaire. Au lieu de
commencer la journée par des « Je... je... »,
pleins de promesses et de bonnes rfeolutions, apprenons plutôt à dire « Tu... » en
vrais disciples. « Il éveille, chaque matin,
il éveille mon oreille pour que j'écoute ».
Le vrai serviteur écoute: plus qu’ü ne parle.
Celui qui est «appelé le «Serviteur de
l’iltemel » se présentait devant son Père
en disant: «Me voici pour faire ta volonté ! ». Voilà comment il convient de se
présenter devant Dieu au point du jour,
comme au début de toute entreprise.
B. S.
SOCIÉTÉS SÉCRÉTÉS.
Au sein de l’église chrétienne il n’y a
pas lieu, pour sa défense et la propagation de l’Evangile, à des sociétés secrètes.
CeUes-ci sont surgies là où des régimes
absolus et tyranniques suffoquaient toute
indépendance de la pensée et de l’action ;
mais jamais Jésus, qui ne venait pas établir un pouvoir temporel, a autorisé ses
disciples à se couvrir de manteaux de ténèbres pour mieux assurer le triomphe de sa
cause. Bien au contraire, il leur dit : « Que
votre lumière luise devant les hommes » ;
et il les avertit que : « rien n’est caché qui
ne doive être découvert, rien de secret qui
ne doive être rais au jour ».
Nous ne saurions, pa,r conséquent, nous
alarmer, nous chrétiens évangéliques, que
l’on édite des lois contre les sociétés secrètes, pourvu qu’elles ne deviennent pas des
armes de parti contre des citoyens qui
jouissent du droit de réunion, en vertu de
nos libertés constitutionnelles, et qu’elles
ne fassent pas violence à la conscience.
Napoléon, lui-même, malgré son autoritarisme, a dit : « L’empire de Ifi foi finit
où commence celui de la conscience ».
Ce qui nous surprend, dans une époque
où rien ne devrait nous surprendre, c’est
que la société secrète par excellence., celle
qui a été bannie de tant d’Etats, dissoute
par un Pape, qui n’a pas aujourd’hui droit
de cité chez nous, semble non seulement ne
pas craindre les foudte gouvernementales, mais prendre un nouvel essor et s’insinuer dans toutes les jointures de l’organisme national.
La société de Jésus, en ouverte «contradiction avec Celui dont eUe a usurpé et
flétri le nom (car aujourd’hui « Jésuite »
est synonyme d’intrigant et d’hypocrite)
s’eist proposé, dès le début, de défendre les
intérêts de l’institution ecclésiastique au
sein de laquelle elle était éclose, par tous
leSj^moyens, licites ou non, dissimulant ses
plans et déguisant ses armes essentiellement temporelles.
f inigo de Loyola avait emprunté aux
sociétés secrètes des Maures d’Espagne,
traqués et persécutés par l’Inquisition, les
principales règles de l’ordre qu’il allait
fonder en leur donnant un baptême catholique-romain, sous prétexte de défendre la Papauté, la maîtrisant et s’en faisant le tuteur à vie.
Blasco Ibanez dans son « Intrus », l’affirme
d’une manière très efficace : « L’armée monastique d’Inigo de Loyola avait sauvé la
Papa,uté au moment critique, terrible pour
elle, de la révolution luthérienne. C'était
un^ réédition de l’antique fable de l’homme et du cheval. Le cheval prêtait son dœ
à fhomme pour qu’il le défendît et le vengeât' de ses ennemis ; mais une fois ses
4ésirs satisfaits, le cavalier se refxisait de
descendre et le condamnait à une perpétuelle servitude. La Compagnie avait
sauvé le Pape, mais en l’asservissant pour
toujours... ».
'Loyola comprit que vouloir rajeunir ou
l aînettre à neuf le catholicisme c’était-en-*reconaaître la, déchéance et ouvrir la voie
à des transformations sans nombre qui en
changeraient l’essence et la physionomie ;
aussi il jugea plus convenable d’y mettre
une pièce de renfort qui tiendrait ensemble les vieilles loques.
Le Jésuitisme, tout en s’effaçant, s’infiltra dans la famille, dans l’école, dans les
affaires, dans les administrations publiques et surtout dans la politique.
Victor Hugo, avec, un langage sans euphémisme, a écrit : « Les bêtes plates entrent partout. Louis XIV avait des punaises dans son lit et des Jésuites dans sa
politique ».
Malheur aux gouvernements qui, leurrés
par les méthodes d’asservissement de la
Compagnie, cherchent en elle une habile
et puiæante alliée pour consolider leur
pouvoir !
Notre Carducci (Voir Préface de Levia
Gravia) déplorait le machiavélisme en politique, le jésuitisme, en religion et les
académies dans la littéra,ture ; mais
quand tous ces trois fléaux se fondent en
un seul dans le creuset de l’église et infectent la société civile, combien plus y
a-t-il lieu de le déplorer !
Ces messieurs de la Compagnie, que rien
n’arrête dans leur ferme décision d’élever
toujours plus haut la domination et l’in.. fluence de la Papauté sur les gouvernements et sur les peuples, par une cruelle
ironie se font les paladins de la liberté,
comme au XVLme siècle ils se firent les
défenseurs du libre arbitre pour mieux
contrecaxrer la Réformation.
C’est E. Quinet qui remarque que « ces
hommes qui, dans le fond du cœur ont'
juré la servitude de l’esprit humain, se
décident dans leurs doctrines ouvertement,
officiellement pour la liberté ; ils s’enveloppent et se parent de ce drapeau...
« ...En portant au dernier degré la doctrine du libre arbitre, ils complaisaient aux
instincts d’indépendance des temps modernes..., ils reprenaient, regagnaient l’homme
moderne, précisément par le sentiment
que les temps ont le plus développé chez
lui. Il faut avouer que c’est leur chef-d’œuvre d’asservir l’esprit humain au nom de
la liberté ».
Si dans la marche et l’administration
de tout ordre religieux, au sein de l’Eglise
romaine, il y a bien des choses qui échappent au contrôle, et qui sont propres à
de véritables sociétés secrètes, aucun
comme celui des Jésuites, tout en feignant
d’être absent, est présent partout sans
qu’on s’en doute, et poursuit ses fins dans
le secret le plus absolu. Non sans raisons
Blasco Ibanez, cité plus haut, appelle la
Compagnie. ; « ce corps discipliné de commissionnaires en religion qui voyage par
toute la terre, exploitant les passions et
les faiblesses humaines pour la plus grande
gloire de Dieu» (?).
Mais, malheureusement pour l’élévation
morale et spirituelle des peuples, leur activité sans scrupules est tout ce qu’il y a
de plus funeste aux intérêts supérieurs
de la religion chrétienne.
G. Tyrrel, un ex-jésuite, remarque que
B. Pascal avait bien vu que le jésuitisme
est la sanctification de la fange, le fourbe
accommodement de l’idéal avec ce qui est.
'Et si à tout cela on ajoute les méthodes
d’éducation employées dans leurs collèges
et poursuivies par le confessionnal et par
.l’intrigue, en société, on se demande s’il ne
faut pas être volontairement aveugle ou
effrontément sceptique, pour favoriser
une semblable association, comme si les
peuples ne pouvaient fatalement pas se
passer de sociétés secrètes et qu’en banissant les autres il faille laisser le monopole
à celle de Jfeus.
J. Michelet a bien raison de soutenir que
« la plaie la plus à craindre c’est Tesprit
de la police mis dans les choses de Dieu,
l’esprit de pieuse intrigue, de sainte délation, l’esprit des Jésuites ». Et dans une
généreuse indignation il s’écrie ; « ...quel
hideux spectacle ! Tout un peuple vivant
comme une. maison de Jésuites, c’est-à-dire
du haut en bas occupée à se dénoncer ! ».
C’est ce qui se produirait si notre jeunesse retombait dans les mains de ces tristes éducateurs. Qu’on lise « La vie dans un
collège de Jésuites », par Ramôu Pérez de
Ayala et le livre dTbanez, ]!<l Intrus», et
l’on se persuadera que le pays qui a été
le be,roeau du jésuitisme, par ses plumes
les plus autorisées le dénonce à la réprobation universelle. L’Espagne qui semblait
être la dernière à délier ses maillots (k.
jésuite Cerutti dans son Apologie écrit :
« De même qu’on emmaillotte les membres
de l’enfant dès le berceau pour leur donner une juste proportion, il faut dès sa
première jeunesse emmaiüotter, pour ainsi
dire, sa volonté pour qu’elle conserve dans
tout le reste de la vie une heureuse et salutaire souplesse»), les rejette loin d’elle
et veut sortir de sa minorité.
Miguel de Unamuno, dans une noble
protestation, s’écrie : « Non, l’Espagne
consciente, l’ïfepagne de ceux qui pensent
et régissent n’est pas ca,tholique... ; jusqu’à ce que ce mensonge ne soit effacé,
l’Espagne ne sera jamais chrétienne ! ».
Puisse notre sœur latine, dans les généreux
tressaillements de son réveil intellectuel
et spirituel, communiquer à notre peuple la
sainte horreur de la servitude morale et
religieuse à la plus funeste des sociétés secrètes, qui, sous le plus beau et le. plus
significatif des noms, au lieu de travailler
au salut de l’humanité, en. l’émancipanti
l’asservit et l’entrafne à sa ruine.
Arthur Mus'i'On,
2
laSeueProWelttyoi,
Lyon, située au consent du Miône et
de la Saône et dominée par deux belles
collines, a depuis la guerre une population d’environ un million d’habitants. iPar
sa situation que ses deux fleuves et ses
deux collines rendent si pittoresque, par
ses 26 ponts et ses quais uniques au monde,
par ses superbes monuments anciens et
modernes, par ses magnifiques rues et
places, par son splendide parc (la Tête
d'or), etc., Lyon peut se vanter (i’être une
des plus jolies villes de l’Europe.
C’est elle qui a été choisie cette année
pour être le siège de la sixième Semaine
Protestante, du 30 au 26 avril. — La Semaine Protestante ? Qu’est-ce que cela ?
demanderont peut-être bon nombre de
lecteurs. L’explication est très simple. La
Semaine Protestante ou « concentration
des forces protestantes françaises » ainsi
qu’elle a été définie lors de son oiga,nisation, il y a 6 ans, n’est autre chose qu’un
Congrès libre composé de représentants de
la « Fédération des Eglises Evan^liques
de France », et qui se réunit chaque
printemi;® dans l’une ou dans l’autre des
grandes villes. Les questions à l’ordre du
jour sont uniquement celles qui, par leur
natiu^, peu^nt intéresser tout le protestantisme français.
La Sémaine Protestante de Lyon a
compté environ 90 assistants, y compris
quelques étrangers venus de la Suisse, de
la Hollande, de Belgique, d’Angleterre et
d’Italie. C’est l’humble signataire de ces
lignes qui a eu l’insigne honneur et le
grand privilège d’y représenter l’Eglise
Vaudoise. J’ai eu l’avantage de m’adresser
à deux reprises à la vénérable assemblée :
une première fois au cours d’une séance
ordinaire, et la seconde fois à la fin d’un
des repas pris en commun. Les grands
noms de Pierre Valdo et de Félix Neff inspirèrent tout naturellement les deux allocutions. J’ajoute — pour finir vite de
parler de. moi — que l’accueil fait par les.,
frères de France au député vaudois a été
très cordial et aussi très généreux.
Les séances se tinrent à l’Ancien Tem-.
pie, un édifice imposant, construit il y a
presque deux siècles et connu sous le nom
de « Loge de Change » ou ancienne Bourse
du Commerce. En 1803 le palais fut converti en temple protestant. C’est là qu’a
résonné la puissante voix d’Adolphe Monod.
Les trois premières journées furent
consacrées à des Conférences exclusivement pastorales au cours desquelles deux
Rapports importants furent lus et discutés.
Le premier, présenté par M, H. Monnier,
avait pour sujet : Comment se pose dans
les Eglises^ de la Réforme le problème de
l’unité. Voici un extrait des conclusions
du rapporteur lui-même.
« Le besoin d’unité spirituelle est ^néral dans le monde d’aujourd’hui. Il s’est
singulièrement accru depuis la guerre.
L’Unité de l’Eglise est un fait spirituel
constaté par les Apôtres et par les confessions de foi. Il s’agit naturellement de
la véritable Eglise qui est l’invisible.
L’Unité de l’Eglise visible n’est un. problème que pour le protestantisme. Pour le
catholicisme, qui confond l’Eglise visible
avec l’Eglise invisible et qui ne tient point
les E5ghses hérétiques ou schismatiques
pour des Eglises, il n’y a pas de problème.
« Pour nous le problème est donc celui-ci:
Comment manifester dans la diversité des
Eglises l’unité spirituelle du christianisme ? Il n’y a point à s’efforcer d’atténuer
ou de faire disparaître cette diversité, qui
est une richesse. Il y a lieu, par contre,
d’accentuer ce qui nous unit et cela est
possible dans l’ordre de la foi et de l’organisation. Pour promouvoir l’union spirituelle. il y a lieu de développer l’intercom munion, de reconnaître la validité du
ministère ecclésiastique dans les diverses
Eglises, de procéder à des échanges de
chaire, de multiplier les cérémonies communes, de façon à manifester l’unité de
' l’Eglise invisible, corps mystique de JésusChrist, sarfô pour cela manquer à la fidélité due à l’Eglise de nos ancêtre^.
« Le protestantisme mo^rne est appelé
à ^taurer la catholicité évangélique, c’està^re à entreprendre, sous d’inspiration dft
Christ vivant, la synthèse de la doctrine i
des Réformateurs et des éléments de vérité contenus dans le catholicisme. Il est
appelé ainsi à rapprocher l’Eglise visible *
du type idéal de l’Eglise invisible qui doit
lui servir de norme et à préparer l’avènement de la véritable unité ».
Le second Rapport imi>ortant fut celui
de M. le professeur W. Monod sur ce sujet : La cure d'âme et la direction spirituelle dans nos Eglises. Ce Rapport, très
substantiel et très étendu, ne saurait être
résumé en quelques lignes. Aussi ne l’es-,
sayerons-nous pas, de peur de n’en donner
qu’une idée incomplète et par conséquent
imparfaite. Nous nous bornerons à en citer
1’« Argument », que l’auteur a. exposé luimême au début de son étude, dans les
termes suivants : a) Pour établir l’importance de la cure d’âme, ü faut suivre l’évolution historique de l’idéal du clergé.
h) Les lacunes actuelles de notre cure
¥
d’âme s’expliquent par un manque ; 1° de
connaissances techniques ; 2“ d’autorité morale ; 3° d’expérience religieuse, c) Le rémède ne consiste point à décalquer pour
notre usage la cure, d’âme catholique, puisque celle-ci est inspirée par des principes
qui nous restent inassimilables, d) Il nous
faut acquérir une théorie cohérente, efficace., évangélique, du Symbole sacrementel ou du sacrement symbolique, e) C’est
dans cette voie que le protestantisme
d’après-guerre prouvera qu’il sait interpréter les « signes des temps ».
Notons quelques-unes des observations
présentées dans la discussion qui suivit.
M. Hollard conseille de laisser parler les
gens que l’on visite ; ils s’ouvriront ainsi
peu à pe.u ; il faut, pour que la visite soit
efficace, un contact d’âme à âme, et, pour
cela, une atmosphère cordiale est indispensable. Pour (M. Debard, il faudrait pratiquer la méthode de Socrate ; certaines
âmes regrettent que les pasteurs ne soient
pas des directeurs de conscience ; il y a
donc là un besoin à satisfaire. M. Fayot
est effrayé des tendances que manifeste
le Rapport : ne mène-t-on pas le protestantisme dans un sens contraire à celui de ses
origines et à sa raison d’être ? Tous nos
efforts doivent tendre à rendre à l’âme
son individualité, à la viriliser, et non à
la conduire ; le pasteur n’est pas un intermédiaire, un prêtre qui viole le secret
des âmes ; M. Fayot n’admet qu’une confession collective et une absolution collective. M. Lecerf rappelle à ce propos la
formule d’absolution, très positive et explicite, de Calvin. Un délégué suisse voit
en toutes les préoccupations ma,nifestées
par le Rapport des tendances catholicisantes contre lesquelles il s’élève. M. Ullern,
revenant au sujet de la cure d’âme, constate qu’il y a des âmes qui ont besoin de
notre direction ; celle-ci est alors un devoir ; remplissons-le sans prétentions orgueilleuses à la supériorité, mais résolument et pour répondre à leur attente.
Les Conférences Pastorales, après avoir
étudié d’autres sujets qui ne sauraient
intéresser le grand public, terminèrent dignement le mercredi soir par un culte intime et très solennel suivi de la célébration
de la Sainte-Cène. Barth. Souuer.
{La suite au prochain numéro).
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Pubbllcità BF.RTOLONI - Miluo
ßiW aM dans la atliaijala ie üiiie'
j^i^sicbb pair un Pastepr Van||obif
Le dernier numéro de La Luce dq^e,
sous ce titre, la nouvelle que voici :
« ...Le Consistoire de l’Eglise Nationale
Protestante de Genève a invité officiellement le doyen de la Faculté Vaudoise, de
Théologie, M. le prof. Jean Rostagno, à
présider le culte solennel qui aura lieu à
la cathédrale de Saint-Pierre, à l’occasion
de l’ouverture de la prochaine session de
la Société des Nations, le 6 septembre
prochain.
« Dans sa lettre d’invitation, le Consistoire s’exprime comme suit : « Après avoir
successivement invité à présider ce culte,
des Pasteurs suisses, anglais et français,
le Consistoire désire que,, cette année, la
chaire de notre cathédrale soit occupée par
un représentant de ritalie, de cette noble
nation qui aspire elle aussi à voir s’établir
dans le monde une ère de justice et de
fraternité ».
« En 1920, ce culte a été présidé par le
prof. Fulliquet ; en 1921, par 1^ professe,urs Lucien Gauthier et W. P. Pa,te,rson,
d’Edimbourg ; en 1922, par l’archevêque de
Cantorbery, IRandal F. Davidson ; en 1923,
par le modérateur de l’Eglise d’Elcosse, prof.
G. Willingan ; en 1924, par le pasteur Roberty, vice-président de la Fédération Protestante de France... ».
M. Rostagno accepte l’invitation qui lui
est adressée, invitation flatteuse qui, tout
en honorant la personne du doyen de notre
Faculté de Théologie, fait aussi le plus
grand honneur à l’Eglise Vaudoise dans
son ensemble.
« Nous nous réjouissons sincèrement,
conclut La Luce (et L’Echo des Vallées applaudit), pour ro,pport.unité exceptionnelle
offerte au prof. Rostagno, prédicateur éloquent et profondément évangélique, de proclamer son feix'ent message chrétien ».
CHRONIOUEJAUDOISE
USIONS GEBÉTIENNUS.
I. - La promenade de l’Ascension a donc
eu lieu, jeudi dernier, au Martel d’Angrogne, avec le concours des Unions Chrétiennes de La Tour, Angrogne. et St-Jean.
Le culte du matin a été présidé par le pas- .
teur d’Angrogne, M. D. Pons, qui a pronoincé un bon discours d’occasion sur la,
fête de l’Ascension. Ensuite ont parlé M.
Riccardo Pellenc, président de l’Union de
La Tour, qui a rappelé au public l’œuvre,
des A. C. D. G. dans le champ de l’évangélisation, et |M. J. |H. Meille, qui a parlé des
changements qu’il projette pour la fête
du 15 août, et a débité une jolie poésie
vaudoise, de M.me A. Meille : A la broua !
iDans l’après-midi, on organisa plusieurs
jeux qui eurent un plein succès ; après
quoi, l’on reprit le chemin du retour.
^ ¡a
II. - Dimanche matin dernier une coraitive de jeunes gens de La Tour partait
pour le Pra-du-Tour, où devait avoir lieu
la réunion annuelle de la jeunesse de notre
paroisse. Chance extraordinaire, le temps
a été splendide ! Les jeunes gens, qui assistèrent au culte présidé par M. J. Tron,
pasteur de la Tour, dans le petit temple
du Pra-du-Tour, remplirent la belle église ;
le sermon du IPasteur eut pour sujet les
merveilleuses montagnes, qu’on put admirer à la sortie, grâce à la clémence du
temps.
Après le dîner, qui se fit sur l’herbe dans
les environs du temple, on visita le poste
de prompt secours, puis on alla voir le
Collège des .anciens barbes'Vaudois, et enfin on organisa une série de jeux amusants, jusqu’au moment où — et il faut
en remercier particulièrement M.Ue Lisa
Giampiccoli — on reçut une bonne tasse
de thé.
En retournant, on visita encore la
Ghieisa dla Tana et l’on descendit à La
Tour par la route d’Angrogne.
Un merci sincère à M. Tron qui, en l’absance regrettée de M.lle I. Malan, a si
bien organisé la belle promenade. r. b.
BOM. Notre paroisse a été cruellement
éprouvée ces temps derniers. Le deuil s’est
abattu à plusieurs reprises sur quelquesun^ 4e nos familles.
C’est d’abord notre frère Pierre Meyron,âgé de 89 ans, qui nous a quittés le 8 mai,
après une longue période de graduel affaiblissement général. «
Le 20, c’est Peyrlà qui est frappé et qu|
voit partir notre sœur Suzanne Grand.
âgée de 83 ans.
A peine la terre venait-elle de se referi
mer sur la dépouille, de celle qui fut lai
compagne du regretté Jean Grand, qu’une
nouvelle fosse s’ouvrait : celle de notre
sœur Jeanne Lamarot née Barolin, décédée à l’âge de 65 ans, à la Boussoléa, le
21 mai.
Ajoutons à cette liste, déjà trop longue,
hélas î, le nom du chevalier Jacques Geymonat, colonel d’a,rtillerie, décédé dimanche soir, victime d’un accident de montagne. Un fervent de l’alpinisme, le colonel, comme on l’appelait dans le villages’en allait, toujours solitaire, et fuyant
l’animation du dimanche, se plonger^
dans la solitude majestueuse de ces montagnes qu’il chérissait par deæus tout
Parti dimanche matin selon sa coutume,
le colonel allait entreprendre une course 1
qui devait lui être fatale. Vers les 5 heures, en effet, un groupe de volontaires rapportait sur une civière celui qui payait de
sa vie son amour pour la montagne. Dans
la nuit de dimanche, malgré les soins pro- ^
digués par le docteur Quattrini, immédiatement accouru, le colonel rendait le dernier soupir.
Aux familles ainsi plongées dans la douleur, toute notre -sympathie chrétienne,.
— Il est une chose que beaucoup de gens^
ignorent : c’est que iBobi a eu cette année,
une école maternelle.
Sur l’initiative du pasteur -M. Tron.l
grâce au travail actif de nombreux pères
de famille parmi lesquels nous citerons M,
Etiennie Negrin, maréchal retraité, grâce
au dévouement de M.lle Marie Geymonat,
enfin et surtout grâce à des dons généreux ■
parmi lesquels il nous est pénible de cons-A
ta,ter que celui de la Commune brille... parJ
son absence, VAsile a pu fonctionner avec
un plein succès. Une quinzaine de marmots a fréquenté régulièrement l’école., etnous ne savons comment remercier M.lle
Marie Geymonat pour l’amour maternel et
la patience qu’eUe a déployés pendant ces
mois d’hiver. Nous espérons que lorsque
l’automne ramènera les enfants sur les
bancs de l’école, nous reverrons l’Asile continuer son œuvre bienfaisante et éducatrice.. Dois-je dire aussi que nous espérons^
que tous contribueront à soutenir cette
œuvre magnifique? J. P.
LA TOUR. Dimanche prochain 31 courant, à 15 h. 3p, dans le temple de La
Tour, aura lieu un grand concert de musique sacrée, organisé par la Société Chorale Protestante de Turin. Cette Chorale,
dont nous avons déjà apprécié la haute
valeur artistique, et qui a obtenu récemment, à Turin, de remarquables succès,
exécutera un niagnifique programme mu-3
sical, acompagnée aux orgues par M. le;
prof. Adolphe Tron. >
Voici le programme : C. Franck - Ou- *
verture pour orgues — Palestrina : O Do-‘
mine Jesu Christe Sinigaglia - Noël —
Rheinbe,rger - Confitebor — Palestrina Tewebrae factae. sunt — Rheinbeiger Stabat Mater.
Tous ces chœurs, à 4 voix mixtes, seront dirigés par M. Del Marchi, directeur
de la Chorale.
Le concert, qui constituera un vrai évènement artistique pour notre, petite ville,
est donné en faveur du Sanatorium populaire promu par M. le docteur G. Malan.^
Les billets, au prix unique de L. 5, sont
en vente à la Bottega délia Carta, à la Li-;
brairie Hugon, et aux Confiseries Moré et
Savio.
— Soirée récréative en faveur, du cinéma
scolaire. Samedi soir 30 courant, à 9 h.,
dans l’Aula Magna du Collège, aura lieu
une soirée récréative dans le but de venir
3
^ aide à la Direction de nos écoles élé'meiitaires, pour procurer les films au cinéma scolaire sans que l’on doive faire contribuer directement chaque fois les enfants.
Le programme est le suivant ; 1° Anime
Minqumti, drame eu trois actes, de Giulio Caggiano - 2° L’une ou l’autre, petite
comédie en un acte - 3° Quelques bons morceaux de musique au piano et au violon
seront joués dans les entr’actes. R.
viennent avec un si grand amour du pays
natal. Chers frères et sœurs, notre reconnaissance se change en prière ; nous demandons à Dieu de vous bénir abondamment dans vos personnes et dans votre
activité. Et que votre noble exemple puisse
être imité comme il le mérite !
G. Bertinatti.
•MARSEILLE. Nous recevons de notre
correspondant, à la plume féconde, une
longue chronique qu’il nous faut nécessairement écourter vu l'espace dont nous
disposms pour cette rubrique.
Décès : Le 6 mai eurent lieu, à Marseille,
les obsèques de M. Paul Pons feu Paul,
originaire de la paroisse d Angrogne, âgé
de 71 ans. Notre cher frère avait quitté
ni» Vallées il y a plus de 50 ans, et malgré
cela il conservait la foi ardente de nos pères, et n’avait pas oublié notre bon patois.
M. le pasteur Biau lui rendit le meilleur
témoignage, à ses obsèques, qui eurent lieu
au milieu d'un profond recueillement.
Le, jeudi 7 mai, après de longues et dures souffrances, fut appelée par le Maître
M.me Léonie née CiancAino, origi
naire de la Commune de Rodoret, décédée
à l’âge de 38 ans. Elle laisse à Marseille
son fidèle compagnon, M. Emile Éert, avec
sa jeune fillette, que nous confions aux
bons soins du Très-,Haut.
^ ,Poêle d’Hmneur. Par l’initiative de
l’Union Vaudoise, les Vaudois de Marseille
,«e sont pourvus d’un beau drap mortuaire,
\portant l’inscription de la Société même.
— Le Conseil d’administration de l’Union
■SîVaudoise a, par un vote unanime, délibéré
de répartir le bénéfice net de notre fête
de TEmancipation, qui a été de fr. 1.234,40,
comme suit : En faveur de la Commission
du drap mortuaire, 5CiO - Pour les Œuvres dç l'Eglise Evangélique Réformée de
Mareeüle,, 300 - iPour nos Hœpicés Vaudois
des Vallées, c’est-à-dire Hôpital de la Tour,
Hôpital du ,Pomaret, Refuge Roi CharlesAlbert de, Saint-Jean, Asile des Vieillards
de Saint-Germain (100 lires chacun) ; le
restant fut distribué a,ux familles nécessiteuses de notre Colonie.
En outre le même Conseil d’administration, à la suite de l’appel paru dans PEcho
des Vallées en faveur du monument à ériger à La Tour à la mémoire du pasteur colonel Henri - Arnaud, a décidé à l’unanirftité d’ouvrir une souscription. Mais pour
faciliter sa tâche on décide d’organiser
en même temps une petite Tombola de
bienfaisance avec lOOO bille,ts à i0,50. Il
nous reste e,n outre des lots, de notre,
souscription de février écoulé, qui dépassent la cinquantaine.
C’est donc là une petite somme de 500
francs, au bas mot, assurée en faveur du
Comité organisateur dont nous appla,udissons l’initiative... H. Bouchard.
PISE. Un faire-part, daté de cette ville,
nous annonce le mariage de M.Ue Fernando
Buffa, fille du pasteur M. J,.; D. Bufîa, avec
M. l’ingénieur Armando Florio ; cérémonie
qui eut lieu le 25 courant. Nos meilleurs
vœux et nos chaudes félicitations aux
époux et à leurs familles respectives.
IPRALI. Une agréable surprise nous a
été apportée par une lettre de M.me Catlie,rine Perrou, originaire du village des
Coins, mais établie maintenant à NewYork. Notre sœur a eu la bonté de collecter parmi les Pralins dAmérique la jolie
somme de L. 1.952 en faveur des Ecoles
de Prali, afin d’y faciliter l’enseignement
de la languq française. Voici la liste des
souscripteurs : François Perrou, dollars 5
- Jean Grill, 5 - Janina Pascal, 5 - Etienne
GriU, 5 - M.me H. Clott, 1 - Fanny (Multare, 5 - Henriette Poët, 5 - Marguerite
Menusan, 5 - Catherine Grill, 3 - Judith
Grill, 2 - Albertine Tron, 2 - Philippe Rostan, 2 - Catherine Rostan, 1 - Jean Pierre
Rostan, 5 - César Tron, 5 - Léony Martinat, 3 - Philippe Grill, 2,50 - Marguerite
Grill, 5 - David Coïsson, 5 - Henri Garrou,
5 - B. Tron, pasteur, 1 - .Lydie Pons, 3.
Le Consistoire de Prali remercie de
grand cœur ces chers frères qui se sou
SAfNT-JEAN. (Retardée). Il est très regrettable que, parmi toutes les personnes
présentes à la Maison Vaudoise, jeudi soir
14 courant, pas une n’ait senti le devoir
de faire part de la jolie fête aux lecteurs
de TEcho des Vallées.
La réunion organisée par MM. les membres du Consistoire a réussi à souhait, au
dire de chacun. On oubliait l’inclémence
du temps et l’orage qui se déchaînait au
dehors, en écoutant les allocutions de iMM.
les pasteur Tron et Gardiol et de M. J.
Long, toutes empreintes de la plus franche
cordialité.
Le but de la fête était d’exprimer des
sentiments de reconnaissance aux vénérés
pasteurs MM. Gardiol et Revel, qui ont
abondamment semé dans notre paroisse
pendant l’absence du Pasteur titulaire, et,
en même temps, de donner une bienvenue
cordiale et fraternelle à M. Tron au nom
de l’église entière. On exprima beaucoup
de souhaits de part et d’autre et nous ne
doutons pas que cette soirée aura fait du
bien à chacun et aura contribué à resserrer les liens qui unissent déjà le Pasteur
avec son tq)upeau. La réunion se termina
par un thé entrecoupé de joyeuses
causeries.
— Sur rinitiative des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens et de Jeunes Filles a
eu lieu, mercredi soir, une soirée récréative à laquelle prirent part, outre les membres honoraires, les catéchumènes nouvellement admis daris l’église. Aprfe la prière
faite par M. Gardiol, on entendit des allocutions de M. Tron et de, M. le docteur
Prochet, qui parla sur Lux lucet in tenebris. La parole fut ensuite donnée aux
jeunes gens, qui récitèrent avec cette
verve joyeuse qui leur est habituelle, une
comédie en français contre l’alcoolisme, sujet plus que jamais à l’ordre du jour dans
ces temps où Fivrognerie semble faire toujours pliis de progrès dans nos Vallées. Les
discours et comédies furent agrémentés
par deux chants très bien préparés et
chantés par les jeunes filles. Il faisait bon
de voir oette belle phalange de jeunesse,,
sa gaîté juvénile si franche, son enthousiasme et son entrain ! Inutile de dire que
pour terminer la fête, la tasse de thé traditionnelle a été servie à tout ce monde,
et quelques jeux de société ont clôturé la
belle soirée.
— Dans l’après-midi du jour de l’Ascen
sion a eu lieu l’ensevelissement de Yvonne
Revel de Louis, décédée à l’âge de 9 mois
seulement. Notre profonde sympathie aux
parents affligfe.
— L’assemblée électorale, dûment convoquée dimanche apres le culte,, a nomme
son représentant au Synode M. le docteur
Turin, et comme députés à la Conférence
de District, MM. Albarin, ancien. Malan,
diacre, et James Gay.
— Le soir de. ce même jour, dans la salle
Albarin, a eu lieu un entretien cinématographique, à la grande joie des enfants et
de leurs parents, accourus en grand
nombre. u. g.
— Asüe des Vieillards. Dons reçus pen
dant le dernier trimestre : Union Chrétienne de Jeunes Gens, Luserne St-Jeah :
une partie de la recette de la soirée du 17
février, L. 400 - Commune de Luseme StJean, 50 - M.me G. Moll von Charente,
Rotterdam, 968,80 - M.Ue Emma Gay, 10
- M.me Marie Dec'ker-Peyrot, 15 - Comm.
L. Bounous, 50 - Lega Fèmminile Valdese,
Milan, 100 - Don Pedro Tourn, Alejandra,
100 - M. A. Coïsson, missionnaire, 25 - Rosine et Henri Pavarin, Luseme St-Jean,
10 - Union Chrétienne, de Jeunes Gens,
Luserne St-Jean : en souvenir de ses mem
bres tombés dans la grande guerre (19151918), 500 - Quelques Dames de la Société
de couture des Dames Vaudoises de Turin
offrent quelques fleurs en wuvenir de
M.me Bdvige Charbonnier, qui fut pendant de nombreuses années leur très zélée
trésorière, 300.
YHJjAR. On avait presque oublié, au
Viilar, ce qu’est une vente de bienfaisance,
car depuis une dizaine d’années il n en
avait plus été question. Mais dès le comjnencement de l’hiver dernier nos deux
üiûons de Jeunes Filles — les « Grandes »
et les « Cadettes » — se, proposèrent, comme partie de leur programme de cette année, d’en préparer une. Elles y travaillèrent avec tout l’enthousiasme dont est
capable la jeunesse, sous la direction de la
Dame du pasteur et vaillamment secondées
par bon nombre de membres de l’Union
des mères. La vente eut lieu le 18 courant,
et nos sœurs eurent la vive joie de voir
leurs efforts persévérants couronnés d’un
succès qui dépassa de beaucoup les prévisions les plus optimistes. — Elles remercient de tout leur cœur les généreux donateurs de Turin, de La Tour et du Viltar, comme aussi toutes les aimablœ personnes qui, d’une manière ou d une autre,
concoururent à l’excellent résultat de cette
vente dont le but essentiel est de venir en
^aidfi à l’Dglise.
— L’Assemblée d’église, dûment convoquée, a entendu, ce dernier dimanche,
après la méditation de la Parole de Dieu,
la lecture du Rapport du Consistoire pour
l’année ecclésiastique qui touche à sa fin.
Le dit Rapport fut approuvé sans aucune
modification. A l’issue du service, les électeurs présents procédèrent à Ja nomina- ^
tion .des députés à ia Conférence de District. Furent élus MM. Héli Long, instituteur, Etienne Mondon, ancien, Humfert Pascal, délégués effectifs, et M. Pierre
Bertin, suppléant. S.
Nos collaborateurs et correspondants
sont priés de nous excuser si nous devons
forcément renvoyer au prochain numéro...
ce que nos colonnes ne peuvent plus contenir cette semaine.
Nouvelles Poliiiques.
Ceux de nos lecteurs qui lisent les journaux quotidiens auront relevé qué, malheureusement, le change de la lire a nouvellement baissé, ce qui est surpren^ si
l’on examine avec attention le oulletin officiel du Ministère, des finances, d’où ü résulte que notre situation financière semblerait assez bonne. Voici queiques^ chiffres à l’appui : les entrées, du l.er juillet
1924 au 3i0 avril écoulé, dépassent le chiffre prévu de 1 milliard 697 millions ; le déficit, pour la même période de temps, se
monte à 226 millions: la circulation monétaire, de 19 miUiards 745 millions, œt
descendue à un peu plus de 18 milliard.
__ M. Mussolini est actuellement hôte
de Gabri-^e iD’Annunzio, à Gardone,. Ce
voyage dç notre Président du Conseil, tenu
dans le secret jusqu’à aujourd’hui, aurait
pour but la consignation de la villa du
« Vittoriale » au Gouvernement qui en fait
un monument national. .Evidemment ü y
a un but poÜtique aussi, mais il n’est
donné à personne de le connaître.
— Belgique. La crise ministérielle s’est
rouverte à cause de la votation défavorable de la Cha,mbre à l’endroit du nouveau
Gouvernement présidé par M. Van de VyVèré.. L’ordre du jour qui a provoqué la
chute du Cabinet a été présenté par M.
iMâx, bourgmestre de Bruxelles.
— Maroc. Les troupes françaises ont
déjà remporté plusieurs succès .sur les riffains de Abd-el-Krim. Cependant la situar
tion est encore assez grave, vu que les
Français ont dû abandonner six postes
avancés, cernés et quotidiennement attaqués. De leur côté, les riffains continuent
leur concentration. Abd-el-Krim a instauré
la terreur parmi ceux de ses partisans qui
ont donné des signes de faiblœse. Du côté
espagnol les opérations ont cessé et on espère d’arriver bientôt à un accord avec le
Gouvernement français pour reprendre
l’offensive de conserve et réduire les révoltés à l’obéissance.
-.ir Le Japon vient d’être frappé par un
nouveau tremblement de terre qui, heureusement, n’a pas eu les proportions terrifiantes de celui de 1923. Cependant le
terrible fléau a détruit 3 villes entières, en
faisant 1500 victimes. 15.000 personnes
sont restées sans toit et les dommages se
montent à 70 millions de yens. t.
Jean Coissan, directeur-responsable
Le X.me anniversaire de ^ l’entrée de
l’Italie en guerre a été câ.ébré avec solennité par la Nation entière. Partout on a
eu des cérémonies patriotiques en commémorant le 24 mai par des cortèges, discours, inaugurations de monuments aux
morts de guerre, etc.
A la Chambre, dans une séance solennelle qui a eu lieu le 23 courant, la célébration a revêtu un caractère patriotique
et politique en même temps. Les différents
orateurs qui ont pris la parole : le Président de la Chambre, les hon. «médaille
d’or » Lunefii, Pivapo, Paolucci, et le Président du Conseil, ont rappelé bien des souvenirs qui se rattachent à la date mémorable et qui sont encore si vivants dans
la mémoire de tous les Italiens. La série
des discours a donné lieu à des ovations
chaleureuses à l’adresse de notre Souverain, de M. Mussolini et du grand martyr
trentin Cesare Battisti.
A l’occasion du 24 mai, M. Mussolini a
envoyé des messages patriotiques au Roi
et aux grands chefs de l’armée et de la
marine,.
Le Sénat a discuté dernièrem,ent le budget des affaires étrangères. M. Mussolini,
par un remarquable discours digne d’éloges, a tranquillisé le Sénat et l’opinion publique au sujet du péril communiste qui
« n’existe pas en Italie », quoique certains
journaux fascistes en aient parlé que.lque
temps avec exagération. 11 a en outre affirmé, à propos des dettes interalliées, que
l’Italie fera face à ses engagements avec
les Alliés, dans la mesure de sa situation
économique et des sacrifices soutenus eu
guerre. Naturellement le budget des affaires étrangères a été approuvé à 1 unanimité. La discussion du budget des colonies, également approuvé, a clos les travaux du Sénat, qui prend ses vacances jusqu’au 2 juin prochain:
A la Chambre, la discussion sur les
pleins pouvoirs pour la réforme des Codes
et de la loi de sûreté publique a donné lieu
à une séance fort mouvementée, à la suite
de la critique serrée faite, par les députfe
libéraux Rubilli et Boeri au projet de réforme en question. La discussion a été renvoyée à mardi 26 courant. Nous donnerons
de plus amples détails dans notre prochain
numéro.
La veuve Marie Pons-Guigou et les fils
Emile et Marcel du regretté
PONS PHILIPFE
profondément émus, remercient vivement
toutes les personnes qui, de différentes^
moinières, ont pris part à leur douleur à
l’occasion du départ pour une Patrie meilleure de leur bien-aimé époux et père.
Tjîi Pérouse, le 25 mai 1925.
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5® - Le Epistole del Nuovo Testamento e l’Apocalisse, Ern. Comba
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5,- 5,50 6,3,- 3,- 5,TORRE PELLICE
(PROVINCE DI TORINO)
NB. Chi desidera la raccomandazione asKianga Centesimi SO
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Yaldesi in Italia.
VALLI VALDESI.
iàNGBOGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICB - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Emilio 'Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore : Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore: Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore ; Guido Comba.
FRALI - Pastore : G. Bertinatti.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RKXLARETTO - Sig. D. Gaydou.
RODOREITO - Pastore : Giovanni BertinattL
RORA’ - Pastore: Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico'Tron, J.
TORRE PELLIGE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. SouUer.
làBBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville Pastore: Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Carot 17.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
d^ Consorzio Agrario - Pastore : Giovanni
Petrai, Casa Boglietti, BieUa-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Candidato
teol. Amato BUlour.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zacearo - Sig. Pietro Varvelli, ivi.
OALTANISSEITA - Chiesa: Via Maida, 15 Evangelista : C. Bonavia, ivi.
GASALE MONFERRATO - Chiesa ; Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
DHIE'IT - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa,
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
OORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Giudici.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore: V. Sommani, IvL
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore: E. Meynler, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
Corsani.
^ GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
A. Simeonl, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista :
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore ;
D. Forneron, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore:
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore ;
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Comm. Dott. C. A. Tron.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Teleslo,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Corsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARi^ DI PUGLIA - Candidato teol. Carlo
Lupo.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore: S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Evangelista : G. B. AzzarellL
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F. A.
BiUour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa, Via Dema, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore : Arturo Vinay, ivi. '
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novmnbre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore: G. D. Maurin, ivi.
SANREIMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Colombo, i3
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, IvL
SIRACUSA - Via Cavour - Culto II Martedì,
ogni 15 giorni, alle ore 18 - Pastore: S.
Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista: Gustavo Bert, ivi
TARANTO - Chiesa: Via Di Palma, 13 - Pa
store: Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17,
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Vìa
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Emilio Rivoir, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. CeUi, Vicolo S. Andrea, 2.
VI'TTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica,
UFFICIO DI presidenza DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Bostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ern. Comba, T, Longo.
UFFICIÒ PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Amaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : piof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
'Jahier, sig V. Perazzi.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torrè
Pellice - Direttore : Prof. A. Malan.
SCUÒLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pòllice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sig.na A. Vincon.
commissione istituti ospitalieri VALDESI - Torre Pellice - Presidente : Prof..
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via Berthollet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasguet.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Direttrice : Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor E. Perret.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze Direttore :
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