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üompte-oourànt avec la Poste
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PRIX DiABONNÉMBNT PAR AN
Itali«'.*, ...... L.3
*0tïC,lf8 pays de rUnion
. i. âïe’ poste . . .... * 6
du Sud . ...» 9
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“.irtau d’'A4ministratioa;
yÿ Chez;; MM. les Pasteurs ;
s’abonne ;
-“».WH, '«ao- rasiDuiB,
'. L ., Ç.he* .M, Ernast Robert (Pignerol)
et à l'imprimerie Alpina &
Torre Penice.
. ^«'abonnement part du 1. Janvier
‘ et se paye d’avance.
4 Janvier 1894.
Anxéb XX. N. 1.
Noindros oéparda demandés avant
le tirage, 10 bentimes cfaaeun.
•C
f
Annonces: 30 centimes par
pour une seule fois .
times de 2 à B fois -, -p '
times pour 6 fois et t ^
S’adresser pour la Bédaéi, ijr
le Past. E. Bonnet Atii ft
(Torre PelUce), et poiil
ministration à M. Jean , *6«
prof., Totre PeiHoe, o
Tout changement d’adresse
’ ' V
payé 0,é centimes.
'H'“
ÉCHO HES VALLÉES VAUDOI8ES
Paraissant chaqüü Jeudi
Sommaire:
Avis. — Nos. souhaits aux lecteurs. — Que
fere2-voiJis t|uand la fin viendra? —
Les ,,temps bu nous somtnes. — Glanures'sùr l’Evahgélisfttion. Nouvelles
— Faits divers. — Sonnet à mon ami
X. Z. _ Revue Politique. — Bibliothèque. — Souscriptions. — Annonces.
â" V i s
En commençant cette nouvelle
année, MM. les abonnés de notre
feuillß sont instamment priés de méditer sur ce l'ait; Silspayaient tous
avec ta même ponctuatité et te même
empressement avec iesquets ils le lisent, le Témoin ferait ses frais,
^donc ceux qui ont
déjà fait leur devoir et dont les noms
parattrout prochainement, nous deinandoiis aux autres qu^ils veuillent
« Ja, çpmmcü^
,, loi4^.ia il églard .des .¡ourjjiaux^-politir
"ques: et-autcftSj que l’on paye réguliei’ement d’avance, en évitant à
; J Administration les frais de recou|vrement. Ils nous faciliteront la tâche et eux-mômes pourront le lire
-Sans arrière pensée.
i Nous nous perm’ettons de faire
parvenir ce Nf ^ titre d’essai, à
■ ’ ■ ■ î'..: .
plusieurs personnes qui voudront
bien admettre de s’intéresser au bien
spirituel et moral des Vallées et nous
envoyer le moritantde rabonndmént;
S'il en est .autreimeijti, ils nous, ren verront le journal,; en ÿ écrivant;
Rrfiisô, le tout à l’adresse marquée
en tête de la page.
Plusieuf» abonnés, qui nous ont
quittés il y a quelques mois^ lieoaiv^at aussi .cè N“. Ndusj iés’pérons
que les motifs qui les avaient poussés ù faire ce pas leur paraîtront
avoir perdu de leur actualité.
Que Dieu veuille se servir du Témoin pour l’avancement de son régne au milieu de nous et autour do
nous, et qu’il dirige l’œuvre do flos
mains! , ..
R’Âdministrationi^M’È
Le matin du Nouvel-An, les parents, les amis et les voisins se présentent réciproquement ledrs spubaits. Cettë habitude a du bon, si
les souhaits sont sincêrps et désintéressé. Qu’ il nous soit permis à
notre tour de présenter à ndé lecteurejesipeilleurs souhaits que nous
taisons pour eux. '
f.
• r- .
'i:
'W'
Vou^ge^émoina. Aot. 1,8. Suivagt la vérité avec la charité. Eph. IV, 15. Que t(?n règne vienne. JUtOi. VI,10 \ ^
2
■■
lí’
y
'■*% '
2 ~
Les meilleurs, avons-nous dit et
a ors nous ne nous arrêterons pas
fênÎîi^“ ’m”® choses ma
terielles. Nous y toucherons cenen
quelles sont elles aussi
des grâces que Dieu nous accorde
des'rilhëiesT"““"''’“-”““
on^l5 pas? Du moment
quelles^ne sont pas mauvaises en
elles memes, et qu’elles ne nous de
en LLn“ que nous
en faisons un mauvais usage, nous
souhaitons. Mais à’la condition que vous en préleviez la part
de
votre eghse, sans oublier votre abon
ïnmXÎ ““ Et cela non pas
comiAe une aumône, mais comme
tôt, 81 deja vous ne vous êtes acquittés de votre dette avant d'entrer
dans la nouvelle année. C’est ce que
faisants des
vœux ardents pour que vous sovez
«h« en Dieu, riches en charité!
œuvres u‘ ™ bonnes
Nous vous souhaitons aussi une
longue vie, puisque nous croyons
que vous la consacrerez au service
du Seigneur. Que votre carrière soit
longue et bénie ici-bas, et que votre
blenheurtSr"'
Que ferions-nous d’une longue vie
w nous n avions pas la santé? —
accorde aussi la santé
et quil ne pei mette jamais que nos
foi ces soient consacrées au mal! Que
tout ce qui est en nous, l’esprit, l’âme
et le corps soit au service de Dieu '
il ne s agit pas uniquement du corps •
et qu elle se consacre à nouveau au
service du Seigneur!
Ce sont surtout les biens spirituels que nous souhaitons à nos
lecteurs. Que Dieu nous permettn
I tous de commencer la nouvelle année
I sms son regard e t a vec sa bénédiction f
Qü elle soit pour nous l’annéeX îa
I l^i^fiveillance, pendant laquelle le
veveil religieux qui a commencé
Snf P propagé
dans la masse de notre population!
Soyons unis et restons unis, si
"ÔnTreT'Zlf'™
Les divisions seraient une source
de faiblesse de laquelle profiterait
I ennemi pour nous infliger une démite. Que les sectes, qui sont une
( de la chair (Gai. V, 22), ne
viennent pas rompre l’union de l’E/ g ise et la rendre impuissante pour
! conquérir le monde. Que la communion du S. Esprit soit avec nous
tous et que le Dieu de patience et
de consolation nous fasse la grâce
d avoir les uns et les autres un même
sentiment selon Jésus Christ.
Nous résumons nos souhaits par
celui de S. Paul en ces mots: Que
a grâce du Seigneur Jésus Christ
la chante de Dieu et la comwunr^
cation du Saint Esprit soient avec
vous tous 1
Le temps nous manque pour répondre a chacune des lettres oui
nous apportent de bons souhaits relatifs a la rédaction et à la prospéTïté du lefnoin. Mais nous tenons
a exprimer notre vive reconnaissance
aux amis qui veulent bien eux aussi
appeler notre tournai «leur chère
petite feuille» lui continuer leur collaboration, lui chercher de nouveaux
abonnés — de ceux qui paient bien
entendu — et nous soutenir parleurs
encouragements et par leur alï’ection dans 1 accomplissement de notre
t3vCil6.
E. B.
'•i'
3
3
■■ '■ ■■ . ;■ .■■'(s.v '
UNE PREMIÈRE QUESTION
QUE FEREZ-VOIIS
t|uani] la flit viendra?
Jér. V, 31.
Il y à quelques semaines ùn vint
dire à mon voisin qu’un de ses parents était malade, II se rendit aussitôt auprès de lui. Il le trouva encore debout mais très oppressé; lui
ayant demandé comment il sé troüvail, son cousin lui répondit: potir
moi c’est fini. 11 lui aida à se mettre au lit et trois jours après nous
accompagnions, au champ du repos,
ses dépouilles mortelles.
La fin viendra. Elle arrive tous
les jours pour plusieurs d’entre nos
semblables. Elle s'approche rapidement, de nous tous. Tout passe autour de nousl’L'ès -m ôraes passeront avec fracas *et la terre avec
les oeuvres qu’elle renferme sera
consumée. La fin de toute.s choses
^est proche.
avait été envoyé aux
hommes' de Juda et aux habitants
de Jérusalem pour leur apporter Ce
message de la part de l’Eternet : Circoncisez-vous pour l’Eternel, circoncisez vos cœurs, de peur que ma
colère n’éclate comme un feu, et ne
s’enflamrne, sans qu’on puisse l’éteindre, à cause de la méchanceté
de vos actions (Jér. IV, 4). Mais ils
reçurent le prophète avec un visâgé
plus dur que le roc, ils refusèrent
de se convertir et même ils aTrënt:
Le malheur ne viendra pas sur nous,
nous ne verrons ni l’épée ni la famine (V. 12).
annonce alors ouvertenient aux membres de son peuple
que Dieu a résolu de les faire périr
et, en vue de les faire rentrer eh
eux-mêmes, et de les sauver il leur
adresse cette question brûlante : Que
ferez-vous quand là fin viendra?
^ Les contemporains de lérpibie
n’pnt pas pris garde à cette parole,
• • ly'J. \ V 'P’;
..li;,..,,.-,. :
ils n'ont pas examiné cette question
suprême et la fin tomba sür eux
soudaine et effrayante. (Voir II Chroniques XXXVI).
Frères et sœurs, avez-vous trouvé,
pour votre propre compte, une réponse rassurante à cette terrible demande, que ferez-vous quand la fin
viendra?
Mais peut-on faice quelque chose
quand la fin est là ? Non. Quand
Nébücadnetsar fut entré dans Jérusalem, les Jiabitants de la ville rebelle n’eurènTpliïs rièn à faire qu’à
périr ou qu’à se laisser emmener en
captivité. C’est au moment même
où la question leur fut posée qu’ils
devaient chercher les moyens de
détourner, de leur pays, l’ouragan
qui les a emportés.
La fin naturelle de la vie terrestre
de l’homme c’est (a mort. Nous ne
pouvons pas nous soustraire à la
mort, il est vrai, mais toutes les
personnes sages ont soin de régler
d’avance leurs affaires temporelles
pour pouvoir mourir tranquilles. Ne
feraient-elles pa.s preuve d’une plus
grande sagesse encore si, avant de
quitter cette terre, où IDieu les a
mises, elles réglaient leur compte
avec lui?
Ki on prétexte l’impossibilité d’avoir aucune connaissance certaine
touchant le monde spirituel et. à
venir. Cette objection est-elle sérieuse? Un homme^ célèbre disait
sur son lit de~môrl:Te'suÎs sur le
point de m’élancer dans l’obscurité,
mais un autre homme non moins
écrivait dans un moment
semblable: Dés maintenant la couronne de justice m’est réservée; le
Seigneur, le juste Juge, me la donnera dans ce jour-là. — L’avenir
n’est ténébreux que pour celui qui '
ne veüt pas ouvrir les yeux à la lumière.
Nous sommes donc inexcu.sables.
Quant l’horloge sonnait minuit au
SF^cembre 1893, la nouvelle an
■ ^
4
- 4
nee était déjà là, — La fin de la
vie corporelle^ et-terrestre de l’homme est le commencement de son
existence dans d'autres conditions et
dans un autre monde. Tous meurent,
mais quelle différence entre la mort
de Judas et celle du brigand con>
verti sur la croix 1
Il y a entre notre vie présente
bL notre vie à venir la même relation qui existe entre les semailles et
la moisson, entre le travail et la
récolte, (f Voici, je fais venir sur ce
peuple le malheur, fruit de ses pensées (Jér. VI, 19). N gps jiouvons
savoir ce" que
sera pour nous la fin et ce qui nous
attenoau ffêla (Jé ce voile.
votre, réponse à
cette première de toutesTes*questions;
queJêrez-ïQus quand la fin viendra?
' -4-“K
, - de Jérémie
etaient-jls de pliis grands pécheurs
que les populations jhréüfinnes de
^ nos jours parcequ’iFs ont eu une fin
si misérable? Tous les reproches que
leut' adresse rEternel âe concentrent
en celui-cij qui est souvent répété:
Ils ont suivi les penchants de leur
cœur (IX, 14). Or en tout temps,
er|L0ut lieu et pour chaque personne,
il suffit de cela pour attirer la colère de Dieu,
, Les habitants de Jérusalem le savaient et cepejadâtit ils gnt dit: c'est
en vaini car nou.s suivrons nos pensées (XVIii; 12). '■
uns _se_ja,ssnraient en
disant; l’Eternel n’existe pas {V, 12).
^ais où est l’incrédule qui puisse
♦ iîrouver que Dieu n’est pas? Qu’il
s’avance et nous l’entendrons.
- ÎTàmiim. se livraient à des espé- rances trompeuses en disant: C’est
■ ié temple de l’Eternel, le temple
•* de rEternel, le temple de l’Eternel
(Viir, 4). Mais le temple de l’Eternel ne sert pas de retraite à celui
qui refuse de réformer ses voies et
ses oèùvres. Même le temple a été
démdli.
l'SS plus^sages disaient: La loi de
l'EternelTst avec nous (VIII,,8). Oui
ils possédaient la parole de Dieu'
mais ils n’y conformaient pas leur
vie.
Et quand Ig, colère de Dieu s’est
enflammée contre^san peuple infidèle — l’incrédule a été consumé —
celui qui fondait son espérance de
salut sur les actes et cérémonies du
culte a été consumé; — et celui qui
connaissait la parole de Dieu .sans
la pratiquer a été consumé. Un embrasement général! "*"
Frères et sœurs quelle est votre
indivldaeUe? Ordonnez vos
pensées, exatninez-les à nouveau,
parlez-en à quelque ami, — et
quand vous aurez trouvé, pour votre propre compte, une réponse sûre
6t claire vous comprendrez, toujours
mieux, que le plus grand service
que vous pui.ssiez rendre à vos parents, à vos ami.s, à vos voisins sera
celui d’unir votre voix à celle deceux qui déjà leur/fil.^eriti
Que ferez-vous quand la fin vien
dra'^
nr.
Le temps où nous sommes
Un peu de prophétie.
Dans ces temps où l’on voit les
rois et les empereurs serrer la main
aux ouvriers, des.présidents de parlement recevoir des honneurs royaux,
et le pâpo recommander à l’archevêque de Paris de chanter un Te
peum à la bonne venue des russes,
il n’est, croyons-nous, point hors de-'
propos de faire circuler parmi les
enfants de Dieu, des paroles comme
les suivantes:
« Dans le chap, XVII de l’Apocalypse, les dix cornes de la béte,
n’ont plus leurs couronne.s ; la souveraineté politique n’appartient donc
plus aux dix rois qui cependant
régnent encore dans la. terre des
Latins; elle est passée ailleurs et
5
ne réside plus en eux. Elle est aux
mains de la démagogie, du peuple
et de ses agitateurs.
Malgré ce changement l’Antéchrist
(la papauté) s'unira avec celte nouvelle forme de gouvernement pour
dominer les consciences et pour persécuter les saints.
Au reste ces calamités Sont représentées par les sept coupes, La
femme assise sur la bête est la ville
de Rome. Avec la fin des mille deux
cent soixante années de la domination papale, à l’époque de la chute
de l’empire turc et du développement
des gouvernements démocratiques de
l’empire rorhaîn, s’approche le moment où les promesses de Dieu reçevront leur entier accomplissement.
Les temps qui précèdent cette
chute de l'Antéchrist sont des temps '
de douleur; aussi, lorsque l’empire
.sera entièrement démocratisé, le Sei- ‘
gneur répandra-t-il abondamment !
l’Esprit Saint sur son Eglise. Alors
aura lieu la dernière et grande lutte:
une coalition formidable, formée de
'■’'’^^’inipérialisrae incrédule, de la ;déttiocfatie et de la superstition ecclésiastique livrera un suprêmes assaut
à l’Eglise de Dieu. En même temps
aura lieu une grande invasion do
l’Orient, conduite par le roi venant
de la Scylhie, du fond de l’Aquilon,
ayant avec lui les peuples de la
Perse, et ceux des bords de la BalI tique .et de la Mer Noire.
Christ et son Eglise, dans celte
-dernière lutte, obtiendront une victoire entière sur leurs ennemis (A poc.
XIX, H, 17, 18). Cette victoire sera
la plus grande que le Rédempteur
eut jamais remportée sur Satan depuis les jours de la première prome.sse. Le grand ennemi de l’humanité y verra confondu dans une môme
ruine ses puissants instruments de
mal, le papisme, le mahométisme,
le paganisme et l’athéisme. Alors
les puissances civiles et ecclésiastiques (le fer et l'airain, l’argent et
l’or de la statue de Daniel)
réduites en une fine poussière, la
pierredeviendraunemoritagUeetcouvrira toute la terre — Christ y sera
manifesté comme le Roi des l’ois,
et le Seigneur des seigneurs, (Apoc;
XIX, 16) et le royaume visible de
Satan sera détruit. » (Gaussen)
Réveü religieux par L. Mauvg
T. 11 p. 186
J. D. H.
GLANURES SUR L’ÉVANGÉLISATION
Les membres de l’église de Man~
loue, font leur possible pour venir
en aide au Comité d’évangélisation
en couvi'ant quelques frais locaux.
Une association surgit au sein de
l’église dans le but de pourvoir à
l’édification réciproque de ses membres,
A Révéré l’on a inauguré un nouveau local, dû aux efforts de M.’"
Celli, malgré VAlarme cûnlre les proteslanls que vient de donner l’archiprêtre par le moyen d’une brochure qui porte ce titre. M.” Romano
a présidé à l’inauguration pour laquelle il y eut un. concours de 200
auditeui’s.
M.' Gay a de beaux auditoires à
Brescia, où de nouvelles admissions
ont été faites. Un caporal converti,
à l’Evangile l’hiver dernier déploie
beaucoup de zélé pour amener ses
camarades à la source pure à laquelle
il est venu puiser. Il jouit de l’estime
de ses supérieurs et quand on lui
dit qu’il est payé pour se faire protestant, il montre le reçu des contributions qu’il verse à l’église. Üne ,,
associatiôn chrétienne vient de surgir avec 15 membres fondateurs sous
le nom d’Arnaldo da Brescia.
A Borne, M.”' le D.’’ P, R. Prochet
donne des consultations médicales-*
gratuites trois fois par semaine. Nous
lui souhaitons les succès obtenus
l’an dernier, et nous espérons que
ce moyen humanitaire amènera plus
seront.^-iPup à penser que son âme a besoin
w
6
- 6
du médecin céleste, du Soleil de
justice qui porte là sauté dans ses
rayons.
M.r Paul Arias, juif converti que
nous avons connu à Florence, a offert ses services aux pasteurs pour
l’œuvre missionnaire.
Nanü de la crise financière par
laquelle passe acluellement notre
église, l’organiste, M.r le chev. N.
qui n’est pas évangélique, a renoncé
au tiers de ses honoraires et le
souffleur n’en louche que la moitié.
E. B.
XOUYELLES
fiéthléhem, — L’on vient d’inaugu
ter la nouvelle église évangélique
de Bélhléhem. Elle peut contenir 200
auditeurs et, grâce à son heureuse
position, l’on voit de bien loin sa
tour élancée. Plusieurs chrétiens
sont venus de Jérusalem pour la
.circonstance.
Jérusalem. — A Jérusalem aussi
l’on bâtit une église, i.a pierre fondamentale a été posée dernièrement
par le D’’ Barkhausen, président du
Consistoire Supérieur de Prusse qui
était là au nom de l’empereur d’Allemagne.
Taldêzia.-—La station de la Mission
romande en Afrique a été dévastée
par une trombe. Vingt indigènes
ont été noyés, et il y a 2 500 fr, de
dommages aux édifices de la station.
Ouganda. — La Gazette de Cologne
annonce que des conflits ont eu lieu
entre protestants et catholiques après
le départ du Commissaire Sir Gerard
Portal pour l'Europe.
jHantes Alpes. — Une épidémie de
croup vient de faire, la semaine
passée, cinq victimes parmi les enfants de l’Ecole du Dimanche d’Arvieux. La consternation régne au
sein des familles.
Pékin.— 1 .es chinois nous donnent
l’ekemple. Une douzaine de garçons
ont renoncé pendant quinze jours à
leur pitance pour prendre part eux
aussi aux souscriptions qui se font
au sein de leur église. Et tous les
autres élèves de l’etablissement réssortissant aux missions américaines,
ont fait le même sacrifice pendant
une semaine.
E. B.
Fit ITS MVEitS
Venise. — Le 29 Décembre l’arsenal de Venise a été incendié par
mégarde. Les flammes ont détruit
l’édifice de la direction d’artillerie,
avec quantité de projets, d’armes
et de munitions. 11 y a plusieurs
blessés et l’on évalue à un million
et demi lOs dommages causés parce désastre.
Afnslerdam. — Le soir du 28 Décembre les brouillards étaient si
épais à Amsterdam qu’un grand
nombre de personnes ont perdu leur
chemin, 79 sont tombées dans l’eau
et vingt y ont perdu la vie.
\ mon ami X. Z.
SONNET.
Mon ami, ne soyez pas triste
Même si le ciel est voilé
Un instant; car là-Haut subsiste
Un clei de bonheur étoilé.
L’âme forte croit et résiste.
Le cœur n’est jamais étiolé
Si l’amour du Christ y persiste
Et l’empêche d’être violé.
Ne soyez point triste, âme pure
Limpide corne un pur cristal!
L’amoür de Dieu chasse et conjure
Les noirs pensers, l’hôte infernal
De l’âme. Il apaise, il rassure.
Aimer Dieu c’est vaincre ¡e mal.
P. L0N60,
7
Revue Poliliqiie
Sicile. — Nous allions faire le
tirage du N® précédent lorsque le
télégraphe nous apporta de graves
nouvelles de Lercara. Un attroupement, dans lequel les lemmes sont
en majorité, arbore un chiffon en
guise de drapeau, et criant: à bas
les iaæesf vient attaquer successivement le cercle de la Concorde et
celui de l’Union, enfonce les portes
que l’on avait barricadées et enlève
les drapeaux de ces associations,
Il attaque ensuite le cercle national; mais ici il y a la troupe et
la lutte devient terrible, le sang
coule et l’on relève quelques blessés. Les insurgés vont à la porte de
la ville brûler les bureaux de l’octrpi et mettre en fuite les gardes.
Le Sous-préfet et des renforts de
irOupes arrivent, de Termini, mais
les désordres ne font qu’augmenter.
Les soldats sont entourés et assaillis à coups de pierres; ils endurent
cela pendant trois heures se bornant
à faire des décharges' en l’air pour
intimider la foule. Finalement un
coup part, l’on ne sait de quel côté,
et la bataille commence entre la
troupe d’un côté et le peuple de
l’autre.
Le Sous-préfet, qui avait essayé
de calmer la foule par un discours
conciliant, reçoit en pleine poitrine
un gros bâton qui lui est lancé et
se voit obligé pour sauver sa vie de
fuir par une fenêtre avec le syndic,
le procureur du roi et-le juge du
tribunal.
Le soir on recueillit les cadavres;
il y en a 5, dont trois de femmes,
et 7 blessés.
A Valguarnera (province de Caltanisetta), Michel Cattaneo excite le
peuple par ses discours subversifs,
et quand on le conduit au poste, la
foule cherche à le délivrer. Elle
donne l’assaut au Municipe, à la
Préture, à la Bibliothèque (pas pour
lire les livres), aux bureaux du Ré
gistre, de la Poste, du Télégraphe,
de la Sûreté publique, où elle délivre les prisonniers. Partout elle dévaste et brûle, causant un dommage
de plus d’un million de francs.
Les nouvelles des jour.s suivants
sont meilleures, les désordres ont
cessé et la tranquillité est rétablie.
11 faut dire que presque tous les
fasci, (associations socialistes) ont
télégraphié à Crispi offrant leur coopération pour le maintien de l’ordre.
Ils l’ont prié en même temps de
hâter l’application des mesures d’ordre administratif et économique aptes à rétablir l’ordre compromis. Les
mesures demandées se résument en
celles-ci: Révision des budgets communaux, révision des listes des contribuables, punitions pour ceux qui
ont causé des abus en fait de taxes,
modification aux contrats agraires,
impôts à établir sur les terres que
les grands propriétaires ont le tort
de laisser incultes.
Des dépêches plus récentes nous
apportent la nouvelle d’une recrudescence de désordres. A Castelvetrano les ouvriers qui travaillent à
la construction d’une route attaquent
et brûlent les bureaux de l’octroi
et ceux du Percepteur, du Régistre
et du Juge de paix. Et tout cela en
criant Vive le roi! Vive la reine!
A Partanna, 2000 personnes crient: à’bas les taxes! à-bas le Municipe! Ils brûlent les bureaux de
l’octroi et télégraphient à Crispi pour
lui demander de hâter la construction de la voie ferrée de Castelvetrano, dans le but d’assurer au peuple du travail et du pain.
A Palma Montechiaro 3000 insurgés demandent l’abolition de l’octroi
et en détruisent les bureaux.
A Marsala l’on fait les choses plus
correctement; la junte municipale
délibère s’abolition de l’octroi, et à
Porto Empedocle le conseil municipal l’abolit lui-même en donnant ses
Rémissions en rpasse. E. B.
8
8
Borne. — Noué annonçons avec
regret que Urbano Rattazzi, ministre
de la Maison Royale, a insisté pour
avoir ses démissions.
Angoiilèine. — Nous sommes
fort surpris en lisant dans les journaux de Fiance que tous les coupables des meurtres commis à AiguesMortes sur des sujets italiens ont été
absous, même ceux qui ont avoué
leurs atrocités à la Cour d’Assises,
L’on a aussi absous Giordano, le seul
accusé italien que l’on a. qualifié de
provocateur des désordres.
BibliotiiÈiiue Vaudoise dite du Colléoe
Ouvrages reçus dernièrement;
Vancher, Eil., De la Théologie
pratique. 8“ Par. 1893, Fischbacher,
fr. 6. — Don de l’auteur, prof, à
la fac. de tliéol. prot. de Paris.
Berger, Sain., Notice sur quelques textes latins inédits de l’Ancien
Testament. Tiré de.s notices et extraits des manuscrits de la bibliothèque Nationale et autres bibliothèques, T. XXXIV, 2® partie, in 4®
Par. 1893. — Don de l’auteur, pasteur à Paris.
Castellani, Ë, Il diritto inter
nazionale nell’antica
Grecia, gr. 8o Roma
1892.
B —, Sui laghi d’Engadina.
Myosotis, poésies, gr. 8“
» —, La questione di Samoa.
8“ Fir. 1889.
» —, Buddismo orientale e
buddismo europeo. 8”
I Ven. 1891.
B: —, L’Economico di. Senofonle tradotto e preced.
da una introduzione, p®
8“ Padova 1879. — Dons
de l’auteur, prof, de
droit à l’Un, de Padoue.
Nous exprimons nos sincéies remercîments aux donateurs,
Le, Bibliothécaire
Al. Vinay.
CORRIGENDA.
Dans I’« Inno per Natale », lisez à la strophe 9.e Ti rallegra au lieu de Ti allegra.
SOUSCRIPTION
Bn faTôur de rÉYangélîsatioii
À reporter L. 4108,40
M. Combe, ex-inst., (Jouves) 10,—
Total L. 4118,40
■ SOUSCRIPTION
pour les Incendiés de la Balsille
5,
Report L. 123,50
M. Josué Tron, past., (Turin)
» Combe, ex-inst. (Jouves)
M.me Aline Jalla, (La Tour)
Mr. Albarin Davids, (La Fontaine — Bellonatti
» J. Aguet (Rome)
» et M.me W. Meille
3,
3,
42,60
10,
Total Fr, 192,10
POUR LA VENTE ...
en laveur île nos Etaôlisseuieuts d’instructioo
Report L. 7900,20
M.' M. Meynier (Coazze) 2,00
Total L, 7902,20
Noëi et la Terreur.
historiques de 1792-1793 par Georges
Appia, pasteur — 25 cent, l’exemplaire — 10 frs. le cent
S’adresser pour les commandes à
la Société des Ecoles du Dimanche,
33, Rue des S.ts Pères, Paris.
ON DEMANDE
une cuisinière pour l’Asile évangélique de jeunes filles — 25 frs. par
mois — voyage payé,
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Torre Pelliee — Imprimerie Alpina
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