1
Quarante-quatrième année.
90 Jniivîftl* lôAO
N. 5.
L Edfl
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Vallées Vaüdoises
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S’adresser pour la Rédaction à M.N.Tourn, prof., Torre PeKice,
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commencement de l'année. _ Ae 15 cent
Les changements non accompagnes de la somme de 15
ne seront pas pris en consideration.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. I , )
SOMMAIRE :
Le secret de riniluence — Ephémérides vaudoises — Echos de la presse — Uefiige
Roi Charles-Albert — Pour les Vaudois
de Messine — Chronique — Nouvelles et'
faits divers — Livres et journaux — Revue
politique — Sor.scription.
LE SECRET DE L'INFLUENCE
Cet article est destiné à ceux qui
pensent; qu’ils soient jeunes ou vieux,
au commencement ou vers la fin de
leur vie. Au commencement d’ une
nouvelle année, les pensées suivantes
peuvent être utiles,, au moins pour
quelques-uns de ceux qui savent qu’en
se préoccupant de soulager le fardeau
de leurs frères, ils augmentent invariablement leur propre joie. C’est
l’évêque de Londres' qui donne ces
cinq secrets d’influence dans le monde,
savmir: v
l»Une droiture absolue ; 2° l’absence
de prétention;-S“ la sympathie; i” a
sense of humour, la bonne humeur;
5“ la foi. Que tout se fasse sous l’influence de la jj>'ière, peut on ajouter,
car la prière agit sur la toute puissance de notre Père céleste, quand
elle lui est présentée au nom de Jésus
Christ.
1) La droiture absolue est la base de
toute vraie amitié, d’abord avec Jésus,
qui est la vérité, ensuite avec le plus
humble de nos amis sur la terre.
Soyons francs et vrais et l’on aura
toujours confiance en nous; sans la
parfaite vérité aucune amitié profonde
n’est possible. Ne promettez rien si
vous n’êtes pas sûr de pouvoir maintenir votre parole, et quand vous avez
fait un emprunt avec promesse de
restitution, faites tous les sacrifices
nécessaires pour rendre, ou pour payer
ce que vous devez. Votre parole doit
valoir un écrit.
2) N’ayez pas de prétention. La
vraie grandeur de l’esprit et du cœur
est la simplicité. La prétention est
généralement l’essai de nous couvrir
d’un mérite sur lequel nous n’avons
aucun droit. Une personne simple
comme l’est un enfant, mais qui ne
manque pas d’un bon jugement, gagnera facilement l’affection et le respect de ceux qui la connaissent.
3) La sympathie a un pouvoir magique, rendant capable celui qui la
possède de se mettre à la place d un
autre, soit pour partager sa joie et
son chagrin, soit pour augmenter la
première et pour grandement diminuer le second. C’est la pierre philosophale qui transforme en or tout ce
qu’elle touche, et rend la vie digne d’être vécue, spécialement, si elle vient
de celui « qui a porté nos souffrances et
qui, dans toutes nos détresses, a été
en détresse » homme de douleur, qui
sait ce que c’est que la langueur, qui
comme le bouc émissaire a porté loin
dans la région de l’onbli les péchés
du monde, afin que nous puissions
avoir une vie de, sainte liberté pour
nous approcher de Dieu, et sympathiser avec toutes les douleurs de nos
semblables. Heureux celui qui a reçu
ce don de la sympathie, laquelle donne
à la vie une douceur inconnue à ceux
qui ne la possèdent pas.
4) La bonne humeur est comme la
pierre précieuse attachée à une bague
d’or, qui aura d’autant plus de valeur
que la pierre est recherchée, elle est
aussi comme l’huile qui oint les roues.
Il est vrai que c’est un don de la
natui’e, mais que l’on doit cultiver
avec soin. Ce que les Anglais appellent humour n’a pas d’équivalent en
français, mais rcquiei t beaucoup d’esprit et de bon vouloir, pour assaisonner
d’un peu de joie un discours, qui
ainsi devient très agréable, pourvu
qu’on ne l’emploie jamais à l’égard
de tout ce qui pourrait blesser le sentiment d’un de nos frères.
.b) La foi, qui est un don de Dieu,
est très importante pour e.xercer une
bonne influence. Elle élève l’homme
au-dessus des choses visibles et passagères, vers les régions de la paix et
du repos éternel. Elle fait descendre
l’atmosphère du ciel sur notre vie
journalière, et fait des héros des plus
faibles et des plus humbles enfants de
Dieu, parce qu’ils possèdent le don
puissant du S. Esprit. Commençons
donc l’année où nous venons d’entrer,
par la prière constante et jouimalière,
et nous la terminerons avec des chants
de louange, sur la terre ou dans le
ciel, là nù s’accomplira la promesse:
« Le Dieu d’éternité est un refuge, et
sous ses bras éternels est la retraite».
D. T.
EPHEMERIDES VAUDOISES
La longue liste des
30 Janvier.
Le préfet Ressano,
pires ennemis
des Vaudois contient certains noms
qui résument toute une série d’iniquités. Tel est celui de Giovanni A nyelo
Ressano de Pignerol que Rorengo appelle « ambidestro e di penna e di
spada » et que la date du 30 Janvier
nous rappelle particulièrement parce
que ce fut celle de la dernière et la
plus noire infamie qu’il ait commise
contre nos pères.
C’est en 1628 qu’il appai'aît sur la
scène de notre histoire comme délégué
par le prince Maurice de Savoie (car
dinal qui avait quitté la pourpre et
s’était marié) pour détruire le culte
Vaudois dans la Vallée de Barcelone üe. N’y pouvant réussir par les
prêches du Dominicain Bouvet il en
vint à bout avec ses soldats, obligeant
les Vandois à vendre leurs biens et
à quitter le pays en masse.
Il fut récompensé de cette prouesse
par un brevet de colonel d’infanterie
et bientôt après fut nommé pi'éfot de
la province de Pignerol. C’est dans
cette qualité qu’il maltraita les Vaudois pendant un quart de siècle.
En Août 1632, il vient à La Tour
envoyé par Victor Amédée I pour
examiner les preuves des Vaudois en
faveur des privilèges qu’ils affirment
avoir^Veçus et dont il demandent la
confirmation au nouveau duc, et il
envo|e un rapport qui no satisfait pas
celui-ci puisque Fauzone est eqvoyé
pour faire une nouvelle enquête.
En attendant il emprisonne à Pignerol uii Vaudois de Dronero réfugié
à LaToui-, Laurent ChÎalve (Chauvie'?)
que ses oncles le médecin et l’avocat
Goss ne réussissent à.libérer qu’en
payant une forte rançon (Gilles II,
422 28).
En Mars 163.3, il monte au Villar
pour arrêter la démolition de l’église
catholique qu’on dit entreprise par le
pasteur Valère Gros. Il paraît que
c’était un faux bruit, puisque Ressano
ne.fit point d’esclandre là-dessus.
Eu Novembre 1634 il ordonne aux
Vaudois de Campiglioue de rentrer
dans les Vallées dans 24 heures. Les
Vaudois quittent Campiglioue... et vont
s’établir à Brichéras. Alors le 6 Mai
1635 Ressano leur ordonne sous peine
de la vie de rentrer dans «les limites»
dans 3 jours. Cet ordre regardait neuf
familles et ne put être qu’imparfaitement exécuté.
En Janvier et en Mai'S 1643 Ressano,
chargé par la duchesse Christine cite
Antoine Léger à Turin, et communique à la régente le refus formel de
Léger de s’y rendre, avec les motifs
que l’Assemblée des Vaudois avance
pour justifier ce refus. L’on sait qu’Ant.
Léger fut pour cela condamné à mort
le 3 Juin 1643.
Dix ans plus tard, le 30 Mars 1653
Ressano monte de nouveau au Villar’
pour mettre fin à l’affaire de l’incendie
du couvent ; et comme les Vaudois
ne sont pas disposés à céder une
maison pour y loger les moines, il
s’empare de force de celle de Jacques
Ghiot.
1655 arrive, et Ressano veut jouer
lui aussi un rôle dans les infamies
commises celte année là contre les
Vaudois. il n’attend pas même que
Pianezza attaque les Vallées. Dès le
30 Janvier (5 jours après 1 édit néfaste de Gastaldo qui inaugure la persécution) il fait assassiner par son
secrétaire Dagot et un certain Ben u,
le curé de Fenil qu’il détestait, et se
hâte de répandre le bruit que ce sont
les Vaudois qui ont fait le coup. Mais
les parents du curé qui connaissent
le vrai coupable font emprisonner
Ressano et Dagot; Berru s’étant enfui.
Ceux-ci passèrent un fort mauvais
quart d’heure, mais Ressano était parent du puissant ministre Pianezza
et avait de plus puissantes richesses.
Aussi,' en Juillet, trouva-t-on moyen
d’arrêter Berru pour un autre crime
et de lui persuader de confesser qu’il
avait seul tué le curé, mais à l’instigation de Jean Léger. Ressano et Dagot
sortirent de prison et Léger qui était
à l’étranger fut cité à Turin, sans
pouvoir eu être informé, et condamné
à mort. Entre temps on avait-laissé
évader Berru. Quand au .mois d’Août,
Léger de retour aux Vallées, prit part
à Pignerol aux pourparlers pour le
traité.de paix, il trouva parmi les
plénipotentiaires du duc le préfet Eessano ! et fut informé de sa propre
condamnation à mort ! ! Heureusement
que les troupes Vaudoises purent arrêter le fameux Berru, qui fit alors
une si ample confession que la sentence contre Léger fut annulée.
Et Ressano? Pianezza le couvrit si
bien de sa protection qu’on le laissa
en paix... et dans l’obscurité. A partir
de ce moment, on n’entend plus parler
de lui. (Voir Rorengo Memorie Historiche 231; 258-61; 277; Léger II,
78; 97).
TeoFilo Gay.
ECHOS DE LA PRESSE
Du Messager Belge:
Un eri «l'alnruie !
D’après l’Annuaire du Clergé belgéj
édition de 1908, nous avons en Belgique, 222 congrégations ou ordres religieux. Ces congrégations possèdent
2739 maisons, les Jésuites à eux seuls
en comptent 35. La plupart de ces
congrégations se vouent à l’enseignement : un certain nombre d’entre elles
placent des garde-malades dans les
hôpitaux, les maisons de santé, etc.,
enfin viennent les ordres contemplatifs.
Enseigner la jeunesse, soigner les
malades et prier ; n’est-ce pas là un
programme magnifique, inspiré par les
plus purs sentiments chrétiens? Loin
de nous la pensée de méconnaître ce
qu’il y a d’admirable dans le dévoue;;
ment de ces frères et de ces sœurs;
mais hélas pourquoi faut-il que ce dévouement soit le plus souvent gâté
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par,le fanatisme? Dans les hôpitaux,
les sœurs considèrent comme leur premier - devoir, la conversion de leurs
malades hérétiques et font accourir
le prêtre au dernier moment, pour qu’il
puisse au moins administrer aux moribonds cette extrême onction qui,
d’après les lois belges, entraîne, ipso
facto, l’inhumation catholique.
En Octobre 1906, une vieille femme
protestante entre à l’hôpital de Namur,
une congestion cérébrale lui avait enlevé l’usage des facultés; le pasteur
qui demande de pouvoir la visiter,
reçoit de la sœur directrice cette stupéfiante réponse : « M“® M... a déclaré
devant deux témoins qu’elle veut rentrer dans la religion catholique ». Or
M“® M... ne parlait plus et n’entendait
plus!
A Liège, plus récemment, un vieillard protestant a fiiit un testament
'déclarant que son intention dernière
est d’être inhumé selon le rite évangélique, les pasteurs le visitent régulièrement pendant son séjour à l’hôpital. Au dernier moment, alors que
le malade a perdu connaissance, le
prêtre vient l’administrer. Et les funérailles ont lieu à la chapelle catholique malgré les protestations indignées des pasteurs. Des faits comme
ceu^-ci se produisent fréquemment et
nous ne pouvons rien contre une intolérance dant les lois sont complices.
Dans renseignement, l’influence de
l’esprit catholique est prépondérante,
il faut lire les manuels scolaires adoptés pour les écoles officielles, pour voir
de quelle façon fantaisiste autant que
déloyale, on raconte l’histoire glorieuse de la Réforme. S’il en est ainsi
dans les écoles de l’Etat, on peut s’imaginer quelle éducation reçoivent
les, milliers de jeunes Belges qui fréquentent les écoles catholiques.
' Ce que le peuple connaît du protestantisme, il l’a appris dans les «Feuilles du Dimanche », brochures catholiques que les prêtres distribuent par
milliers. On y trouve affirmé, avec
chiffres à l’appui : « Le retour de l’Angleterre au catholicisme ». On y rencontre des citations d’auteurs protestants ou autres, déclarant entre autres
choses que «jamais le monde ne vit
dans un même siècle une collection
de misérables tels que Luther, Zwingle et Calvin », « que Luther ivrogne
et débauché mourut en blasphémant
jusqu’à la fin»; «que Calvin fut marqué comme les forçats, à cause de ses
mœurs infâmes, qu’il mourut de la
fièvre pourprée, dévoré par une fourmilière de vers... qu’il exhala misérablement son âme en désespérant de
son salut, en invoquant les démons et
en proférant les jurements les plus
exécrables et les blasphèmes les plus
affreux».
Plus d’un lecteur pense sans doute
qu’il vaudrait mieux ne pas faire à
de telles élucubrations l’honneur de
les citer; que personne ne doit y ajouter foi. Malheureusement, le peuple
qui lit cela, croit ce qu’il lit, le curé
qui n’a pas appris autre chose au séminaire, affirme que c’est la vérité.
Il faut les voir à l’œuvre, ces prêtres
qui croient avoir le droit de nous mépriser. Ils entrent après nous dans les
maisons de nos prosélytes, discutent
peu, mais promettent des secours, des
emplois, ou bien menacent de faire
renvoyer de l’.atelier ou du bureau.
Ils n’avancent rien qu’ils ne puissent
faire, car les patrons, pour la plupart
catholiques sont prêts à leur obéir et
souvent l’ouvrier est pris dans cette
terrible alternative de manquer de
pain, OU' de fouler aux pieds ses convictions.
Sans aucun doute, les pays protestants ne connaissent pas le catholicisme que nous venons de décrire;
en terre hérétique le catholicisme se
fait humble et conciliant. Les chrétiens
évangéliques, sans aucun méfiance.
s’habituent à ti’aiter avec une égale.
bienveillance les œuvn-es catholiques
et les leurs propres. Ils donnent aux
sœurs quêteuses, ils confient leurs travaux de couture aux couvents, ils
trouvent tout naturel de placer leurs
enfants dans les pensionnats catholiques. Eh bien, il est temps de faire
entendre un cri d’alarme et nous voudrions que l’écho s’en répercute au
loin: Méfiez-vous de Rome!
REFUGE ROI CHARLES-ALBERT
Siipiilciucnl au Itapport
Dans notre dernier rapport aux Amis
nous avons oublié d’inclure les dons
de différentes Communes parvenus au
Caissier entre la date de pubblication
du rapport piécédent et celle de la
clôture des comptes officiels de 1907.
Quelques autres souscriptions nous
sont arrivées trop tard pour paraître
dans le dernier rapport.
Nous nous faisons un devoir de
porter ces dons à la connaissance du
public tout en priant les intéressés
de bien vouloir nous pardonner l’omission involontaire et agréer nos
sincères remercîinents.
Luserne St-Jean 1907 fl*S. 200 —
Torre Pel lice » » 100Pomaret » » 25Id. pour Pavillon » » 50 —
Bovil . » » 5 —
Chabrans . » » 5 Faët . » » 20Maneille . . » » 30Massel *. » » 15 —
Saint-Germain . » » 50 —
Pramol . » » 20 —
Boby . » . ' » 25M.me Grunelius, Francfort frs. 50 ■
M. Elysée Davyt, St-Jean » 10Collecte de M. Balmas, pasteur Angrogne :
Dans le temple de Pra-du-Tour frs. 5,25
M. Jean Malan . . » 1 —
M.me Madeleine Rivoire » 1 —
M. Etienne Buffa Pont Barfé » 0,50
* *
D’autres offrandes, provenant de nos
Vallées, ont été remises au Comité.
Nous espérons que, à côté des souscriptions générales, pleinement justifiées par le patriotisme bien connu
de notre population vaudoise, un grand
nombre de membres de nos paroisses
contribueront aussi, selon leur pouvoir,
au soulagement de leurs frères en la
foi, si gravement éprouvés.
Nous sommes à leur disposition, pour
leur faciliter l’envoi de leurs offrandes.
En attendant, nous exprimons les
sentiments de notre profonde gratitude à tous ceux qui, de loin ou de
près, viennent à notre aide, avec la
plus grande générosité.
Torre-Pelliee, Je 26 Janvier 1909.
J.-P. Pons.
Pour ce qui concerne la collecte
de frs. 186,25 faite dans la paroisse
de Prarustin, en 1907, par M. le pasteur D. Gay, nous renvoyons les intéressés à la publication, in extenso,
que nous en avons donnée dans l’Echo
des Vallées du 31 Janvier 1908.
Torre-- ellice, le 25 Janvier 1909.
Le Président: J. Ribet.
Pour les Vaudois de Messine
M. le Birecteur,
. Voici une nouvelle liste de dons,
en faveur de nos frères de la Sicile,
que nous avons transmis à notre Comité d’Evangélisation :
1“ - Du Vén. Comité Wallon,
par son secrétaire M. L.
Bresson . . . . L. 1000
2" - L’Eglise Réformée de Tours
(France), par M. le pasteur
A. Dupin de Saint-André
3° - M. et M.me Latune-Fallot,
par M.me Charles Voila
200
200
CHRONIQUE
La 'rour. Dimanche matin la chaire
a été occupée par M. Pons, qui a aussi
pris part, avec M. Tron, à la réunion
du soir à Sainte-Marguerite.
Le Comité de secours aux victimes
du tremblement de terre a tenu une
séance mercredi après midi dans la
salle du Conseil municipal. Les commissions spéciales nommées précédemment ont rapporté sur leurs œuvres
respectives. Une de ces commissions
était chargée de la collecte à domicile et ses membres s’étaient partagé
le travail pour arriver dans tous les
quartiers et, autant que possible, dans
toutes les maisons. Quelques-uns n’ont
pas encore pu achever leur collecte
dans la Campagne ;_à la Ville on a été
partout et comme on a pu le voir par
les listes que nous avons publiées, les
souscripteurs ont été nombreux; si
l’on n’est pas ari-ivé à un chiffre aussi
élevé qu’en 1905, il faut l’attribuer à
la crise que la commune traverse et
aussi au renchérissement général de
la vie dont beaucoup de familles se
ressentent. Deux autres sous-commissions étaient chargées, l’une de pourvoir au logement et à l’installation
des sinistrés que le Comité avait offert de recevoir, l’autre de s’occuper
de leur entretien. Elles se sont acquittées de leur tâche de manière à
mériter les éloges unanimes et les remerciements du Comité général et de
la population qu’il représente. Nos hôtes messinais se montrent fort satisfaits et reconnaissants de la manière
dont ils ont été reçus et sont traités.
Quelques-uns ont déjà trouvé du travail ; les enfants fréquentent les écoles
mauriciennes. Les membres de la Commission ont soin de leur procui'er euxmêmes le nécessaire chaque jour, et
grâce à leur dévouement et aux conditions favorables qu’ils ont pu obtenir des fournisseui's, la dépense journalière ne dépasse pas les 85 à 90
centimes par tête et par jour, tout
compris.
Société Vaudoise d’ütilité Publique (Section de la Tour). Messieurs
les membres de la section sont cordialement invités à assister à la séance
ordinaire qui aura lieu lundi soir W
février, à 8 h., dans le local de l’Ecole de Sainte-Marguerite.
Ordre du jour:
Relation de la Direction;
» du Bureau de location;
» sur la caisse de crédit mutuel;
Fête du 17 février;
Nomination de la Direction du Jury
de conciliation.
Pour la Société: Le Président
G. Geymet.
I*i*aru«iüu. Pour les victimes du
tremhlement de terre.
Collecte au temple . • . frs. 16,15
Ecole du Dimaiiche et Catéchisme » 4,95
Le Consistoire .... » It),—
D Gay pasteur et famille . » 8,—
Constaiitîii Paul .... » 1,—
Güdin Paul.........................» 1,—
Total frs.
41,10
Cette collecte est destinée aux Evangéliques l'échappés de Messine et le
montant en a été expédié au Président de la Com. d’Evangélisation. Je
vous serais reconnaissant, honoré Directeur de VEcho, si vous aviez la
bonté de la publier dans le prochain
numéro. Veuillez agréer mes salutations cordiales et mes remerciements.
Prarustin, 25 Janvier 1939.
Votre dévoué
D. Gay, pasteur.
Turin. Une collecte spéciale a été
faite au sein de la paroisse en faveur des évangéliques qui ont souffert du tremblement de terre. Le total
des souscriptions publiées dans le Lien
s’élève à L. 6981,75, outre divers dons
en nature. M. Giampiccoli a été luimême en Sicile pour apporter à ces
frères les secours et la sympathie de
l’église de Turin. Parmi les dons reçus
le Lien signale celui, bien touchant,
offert par les enfants en cure au sanatorium de Leysin, qui après avoir
mis à part 50 francs pour une promenade à faire ensemble, ont renoncé
spontanément et joyeusement à ce
plaisir pour envoyer cette somme aux
petits Calabrais et Siciliens l'estés orphelins.
M. Jules Blanc a été rappelé à
Dieu après une maladie de quelques
mois. C’était un des membres influents
de la paroisse et un des plus fidèles
soutiens de ses œuvres religieuses et
de bienfaisance. Nous exprimons notre sympathie à sa famille.
L’Union chrétienne de Jeunes Gens
a tenu mardi soir, sous la présidence
de M. le professeur Falchi, une séance
en commun avec les autres sociétés
de jeunes gens se rattachant à la Paroisse ou à d’autres églises évangéliques. Les membres des diverses
Associations avaient répondu à l’appel
en grand nombre et la chapelle de
Via Pio Quinto était comble. Des réunions pareilles auront lieu dorénavant chaque mois.
*
Pour le 17 Février à Paris.
A l’occasion de la fête de l’Emancipation, M. le pasteur et M.me Georges
Appia invitent tous les Vaudois habitant Paris à passer la soirée du Dimanche21 Février (à 8 h. l[4)chezeux.
Rue Notre Dame des Champs.
Les Vaudois qui ont des parents à
Paris sont priés de les prévenir à
temps.
Nouvelles et faits divers
— Jubilé de l’Université de
Genève L’Université de Genève célébrera au mois de juillet prochain
le JhC"'® anniversaii’e de sa fondation.
En vue de donner à la commémoration de cette date l’éclat et le caractère qu’elle comporte, les anciens
étudiants et gradués de l’Université
ont été invités à se grouper dans une
manifestation collective.
Ils ont désigné déjà un Comité chargé
d’obtenir l’adhésion et si possible la
présence à Genève pendant les fêtes
projetées, de ceux que leurs études
ont attiré dans la vieille cité et qui
sont actuellement dispersés dans toutes
les parties du monde.
3
: ' A.l j ' ‘ •'
l'J-/
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/ ,
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fs
Leurs anciens condisciples adressent
à tous un appel chaleureux. '
Les anciens étudiants de TUniversité de Genève sont donc invités non
seulement à envoyer leur adhésion
individuelle, mais à constituer des
groupements locaux qui entrent sans
retard en rapport avec le comité
constitué à Genève (s’adresser à M.
Roussy, secrétaire de TUniversité).
Celui-ci se fera un plaisir de leur
fournir les renseignements demandés
et de leur faciliter la participation
aux solennités que préparent avec
entrain rUniversité et la population
genevoises.
(Communication du Comité).
— Au 20 décembre, le Comité des
Missions de Paris devait encore
recevoir fr. 781.113 sur un budget de ^
980.000 pour clore sans déficit le 31
mars; le budget est de 50.000 fr. sm
périeur à celui de l’an dernier.
— Comme quoi la franc-maçonnerie anglaise ressemble peu à celle
de France et d’Italie. Une réunion fut
organisée par une loge pour souhaiter
la bienvenue aux prélats réunis pour
le congrès pan-anglican. Le duc de
Connaught, grand-maître, qui présidait, se félicita de recevoir des prélats qui étaient ses frères « dans l’Eglise et dans la Maçonnerie ». Divers
évêques rendirent compte de l’état
de la maçonnerie dans les contrées
lointaines d’où ils venaient. Par exemple, celui de Perth, en Australie,
exposa le bien que les loges font
aux pionniers des districts écai'tés de
l’Australie occidentale. Un autre prélat, est le grand-maître de la maçonnerie australienne.
— Le dernier rapport officiel des
églises protestantes de Transylvanie compte dans cette province de
l’empire austi'o-hongrois 223.911 chrétiens évangéliques, en augmentation
de 4.000 sur le recensement de 1904.
Ils ont 246 paroisses desservies par
autant de pasteurs, 248 écoles pi imaires et 15établissements supérieurs.
Et cependant l’émigration aux EtatsUnis enlève chaque année environ
3.000 personnes à ce pays.
__ Depuis quelques mois, les lions
sont redevenus nombreux et entreprenants au Zambèze, où ils ont fait
mainte-victime. Plusieurs villages et
plus d’une station missionnaire ont eu
leur visite jusqu’aux abords immédiats
des habitations. Il y avait des années
qu’on n’en avait plus vu autant, aussi
les habitants ont-ils repris l’habitude
de voyager armés, habitude que la
parfaite sécurité du pays, au point
de vue des fauves et des hommes,
avait fait abandonner. Dans le seul
district de la capitale, on a tué 4 lions
dans 3 mois.
— Le !'■ février, doit se réunir _ à
Shanghaï une Conférence Internationale pour examiner la question de
l’opium. Dieu veuille qu’elle fasse
faire un grand pas vers l’abolition de
l’odieux trafic de ce poison, et vers
la cessation des vices qui en découlent.
LIVRES ET JOURNAUX
Dante in Lunigiana.
La dimora di Dante in Lunigiana, .?ei secoli
sono, sollecitò un Comitato a ricordarla d.gna^iente nel 190'>, e a ptoraiiovere la puliblicazione di quanto nel poema e nella vita
dell’Aligliieri aveva altincnza con quella regione a lui si cara.
La pubblicazione consta di due volumi, il
primo è uscito ora in magnifica veste, con numerose vignette e fac-simile, per cuiadcll editore Ulrico Hoepli di Milano, (un voi. di pag.
XlV-582. L. 9). Fissa è documento di aho sapere e di grande amore al Poeta, e insieme
d’onore ai Malaspina!
Appunto è dedicata al Marchese Alfonso Malaspina che nel Vi centenario - come dice
l’epigrafe di Isidoro del Lungo - rinnovava
nell’avita Caniparola l’ospitai cortesia la cui
fama pel canto d'immortale di Dante «Grida
i signori e grida la contrada». I? d secondo
volume esporrà largamente le relazioni di
Dante coi Malaspina. e sarà ornato delle vedute dei Castelli Marchionali della Lunigiana,
in parte tolte da vecchi disegni a penna, in
parte da fotografie, ed avrà una carta topografica della regione.
Il volume che ora è uscito lia scritti notevolissimi, anche dal lato storico, di Alessandro
d’Ancona, di Del Lungo, di Pio Rajna, di Frnncesco Novali, di Ubaldo Mazzini, di Giovanni
Sforza, di Tommaso Camini, di Achile Neri, di
Stefani, di Vandelli e d’altri valorosi.
Per la parte illustrativa sono di speciale
importanza le vignette delle Cave di Carrara,
disegnate dal Salvioni, delle rovine del Monastero del Corvo, disegnate da Emilio Neri, e
della Rocca di Castelnuovo di Magra, dove,
per opera dell’Alighieri, fu conclusa la pace
tra i Malaspina ed il Vescovo e C >nte di Luni,
e v’è il fac-siraile dell’atto solenne rogato dal
notaio sarzanese ser Giovanni di Parente di
Stupio.
Una ventina di monografie dottissime e geniali, oltre a una ricca bibliografia dantesca
in relazione alla Lunigiana formano il grosso
od elegante volume.
Le Messager Belge.
Nouvelles sur PEvniigélisatioii de la Belgique.
N. de Février 1909.
SOMMAIRE: A nos amis et à no.s glaneusesUn cri d'alarme - Encore « l’Amérique »
de Couillet - Province de L’ége: Intolérance et superstition - La jeune garde
protestante - Petite chronique boraine.
Le Messager belge parait deux fois chaque
année, en février et en octobre, et est envoyé
gratuitement à toute personne qui en fait la
demande. Les amis de l’Eglise missionnaire
belge qui désirent recevoir celte feuille voudront bien s’adresser directement à M. le pasteur Kennedy Anet, Clnus.sée d Ixelle, 129
Bruxelles.
Minerva.
Sommario del Numero 6Rivista delle Riviste: L’Alsazia-Lorena sotto
l’amminislrazione tedesca - L’avvenire dei
partiti politici in America - 11 più grande giornale del mondo - L’evoluzione dell’artiglieria
- Le Universoà tecniche in Germania - Le
forze elettriche del cuore al servizio della medicina - L'E.sercilo della Salute e il problema
della disoccupazione - Le memorie di Lady
Randolph Cluirchill - L’areonautica nel 1908.
- Questioni del giorno - Spigolature - Bibliografia e Notizie Bibliografiche - Et ab hic et
ab hoc: Psicologia del terremoto - Rassegna
settimanale della stampa - Rassegna finanziaria.
Fede e Vita.
Sommario del N. S
Il lutto orrendo della Patria, Red. - La Risurrezione, U. Janni - Un morente a dei giovani studenti, 31. Falchi - Sprazzi di luce,
A Falconi - Quel che si dice di «Fede e
Viia ■, Red- - Nella vita: Cataclismi e teologia - Rassegna della Stampa - Fra Libri e
Riviste - Sottoscrizione permanente.
Conféré jze e Prolusioni.
Sommario del N. 1.
La separazione della Chiesa dallo Sialo;
discorso inaugurale tenuto dal nuovo Rettore
dfirUniversità di Berlino, prof. Wilhelm Kahl,
Consigliere segreto della Corte di Giustizia, il
15 ottobre 1008. — Roma primitiva nella
letteratura storica; prolusione del prof. Flaminio Mancaleoni, letta il 12 novembre 1907
per la solenne inaugurazione degli studi nella
R. Università di Sassari.
Revue Polilique
Le gouvernement autrichien a décidé d’instituer à Vienne une faculté
de droit italienne et a déposé un projet
de loi en conséquence. La langue
d’enseignement sera l’italien, mais
tous les candidats examinés devront
prouver qu’ils connaissent parfaitement l’allemand. La déception a été
très grande pour tous les Italiens sujets de l’Autriche qui désirent et attendent depuis si longtemps qu’une
Université italienne soit instituée dans
une des villes italiennes de l’Empire.
Trieste est la ville la plus indiquée
pour être un centre de culture italienne, puisqu’elle compte 100.000 habitants italiens contre 35000 slaves et
allemands. Les députés italiens au
parlement autrichien ont déclaré qu’ils
ne pouvaient pas accepter le projet.
Les étudiants italiens ont tenu des
assemblées pour protester contre*le
choix de Vienne et contre les dispositions au sujet de la connaissance
nécessaire de la langue allemande.
Ils se plaignent aussi que le projet
de loi ne porte point d’article qui
reconnaisse les études faites en Italie.
Il est certain que le choix de Vienne
pour Tuniversité est des plus maladroits. Les évènements d’Innsbruck il
y a trois ans, les démonstrations de
Vienne en décembre dernier prouvent
que les Italiens ne pourront jamais
trouver dans une ville autrichienne
la tranquillité et la tolérance nécessaire pour poursuivre en paix leurs
études.
En Italie aussi la déception a été
très grande. Après les nombreuses
entrevues entre notre ministre des
affaires étrangères et le chancelier
autrichien, après les nombreuses protestations d’amitié et d’entente cordiale, nous avions le droit d’attendre
quelque choses de mieux. Il est vrai
qu’ officiellement nous ne pouvons
nous occuper des affaires intérieures
d’une puissance étrangère. Mais l’Antriche étant, plutôt qu’une nation,
une aggrégation de peuples différents d’origine et de langue, il est
naturel que nous sympathisions avec
nos frères italiens quoique politiquement ils se rattachent à une monarchie étrangère. Pour M. Tittoni,
c’est un échec très grave, puisqu’ il
s’était porté garant des bonnes intentions du gouvernement de Vienne.
Il l’a bien senti, car il a immédiatement présenté sa démission a M. Giolitti qui l’a engagé ù rester encore,
et il a cédé par patriotisme aux instances du Président du Conseil. La
chambre des députés se réunira dans
quelques jours. Il y aura certainement des voix qui se lèveront pour
protester. La pensée de l’opinion publique, qui est presque unanime à
déplorer l’attitude hostile et méprisante de notre alliée, agira-t-elle sur
nos représentants au Parlement ? Nous
verrons s’ils sauront écouter la voix
du peuple italien si' profondément
froissé dans sa dignité nationale!
Nous devons enregistrer cette semaine la mort du Général Tancredi
Saletta ancien chef de l’état major de
l’armée. Il était né à Turin en 1840.
Jeune officier il prit part aux dernières campagnes de l’indépendance
nationale. Nommé commandant de la
première expédition en Afrique il occupa Massaua en février 1884, restant
à la tête de la colonie pendant quatre
années. En 1896 il devint le chef de
l’état major, charge qu’il occupa jusqu’à l’année dernière où il demanda
sa retraite.
Ne voulant pas se reposer sur ses
lauriers le Duc de Abruzzes va partir
pour une nouvelle expédition, en Asie
cette fois. II veut explorer la haute
chaîne de l’Himalaya et tenter l’ascension du Gaurisanar, l’une des plus
hautes cimes du monde. Après l’heureuse réussite des ascensions précédentes il est à espérer que cette fois
encore le sort le favorisera dans son
entreprise hardie et périlleuse.
— La situation en Orient se montre
de nouveau moins rassurante à cause
des armements de la Bulgarie qui
vient de mobiliser deux divisions en
appelant les réservistes qui occuperont sous les drapeaux. Il y a peu de
jours le différend semblait près d’être
réglé au moyen d’une indemnité pécuniaire que la Bulgarie aurait payé
au gouvernement turc. Elle était aussi
disposée à céder à la Turquie une
zone que celle-ci désirait pour mieux
délimiter la frontière au point de vue
de la défense nationale. Maintenant
les négociations sont interrompues, le
gouvernement bulgare déclare qu’il
n’a pas l’intention de faire la guerre,
mais vu que les négociations avec la
Sublime Porte n’avancent pas, des
mesures de précaution s’imposent.
Probablement cette mise sur pied de
guerre de l’armée bulgare a aussi
pour but d’amener les puissances européennes à intervenir.
E. L,
SOUSCRIPTION
pour les victimes du tremblement de terre
(Troisième liste).
Sig. E. Geymonat e consorte, Villar (2“ versamento), L. 5 - Cav. prof. Alessandro Vinay,
L. 10 (e non 4 corne erroneamente stampato) Prof. G. P. Vinay, L. 4 - Sig.na Madd. Coïsson
(Cannes), L. 5 - Sig. D. Stalé, pastore (Cofifrane),
L. 5 - Gay, macellaio, L. 3 - Gay, Segretario
Camera Lavoro, L. 2 - Gonin Paolo, maestro
(Pradeltorno), L. 1 - Simond Daniele, anziano,
L. 1 - Pons Filip., maestro, L. 2,50 - Chauvie
B.meo, L. 5 - Chauvie Alice, maestra leva.trice, L 5 - Per la gita del Fortior compiutasi
sotto gli auspici della «Junior» Domenica 25
u. s. metà delle iscrizioni (30 partecipanti), L. 13
- Geymonat Giovanna, L. 1 - Jourdan Giacomo
(Asparea), L. 3 - Asilo dei vecchi di S. Germano,
L. 6,65 - Sig.ne L. I. e M. C.. L. 5 - Brunet Federico (Parigi), L. 8 - Capello Domenico, L. 2Conese Tomm., L. 3 - Giraudi, ferroviere, L. 2
- Lombardo Anna, L. 5 - Stefano Charbonnier
(Geyraet), L. 0,05 - Giacomo Jourdan (Rounc),
L. 1 - Eusebio Ribotta, L. 1 - Maria vedova
Chanforan, L. 1 - Enrico Pellegrin, L. 1 - Giovanni Pons, L. 2 - Maddalena Stringai, L. 1 Carlo Tourn, L. 1 - Giacomo Jourdan (Inverso),
L. 0,60 - G. D. Arnoulet, maestro, L. 2 - G. D.
Gougn (Serviere), L. 0,40 - Paolo Malan (Inverso), L- 1 - Giovanna Meynet, L. 0,50.
Totale . . . L. 114,15
Liste precedenti (1) » 2745,20
TOTALE GENERALE L. 2859,35
(1) L’ultima lista era di L- 2745,20, ma vennero dedotte L. 4, perchè il sig. G- Pons aveva
solo versato L. 1 anziché L. 5 come venne erroneamente inserito.
Pro daiineiuiati incendio Stamperìa Nlazzonis
^A/\/Vw—
Versate dal comm. Pons, Moderatore, L. 50,90
somma, raccolta dal periodico « Union
Vaidense » di Colonia Vaidense, Repubblica Orientale dell’Urug., a mezzo
del Doti. Enrico Pons, professore.
Ab. payes et non quillancés:
1907-08-09: François Guigou, Perrier (merclj
salutations).
1909: Et. Guigou, Pignerol - Ùoet. Strang,’
Lincoln - V.t Balmas, Pomanet- Balraas Giov:
Pignerol - J. P. Richard (Jourdan), Pral - Et.
Grill, anc. (Malzal), id. - J. Peyrot (Orgères),
id. - D-1 Richard (Ville), Pral - F.ois Grill f.
Ant., id. - J. D. Guigou (Guigou), id. - F. Girili
f. Pierre (Ville), id. - J. D. Rostan, syndic, id.
- E. Rostan f. Ant., id. - J. Guigou (Guigou),
id. - J. Bonnet, pasteur, id. (merci beaucoup)
- Paolo Longo, pasteur, Turin - James Aguet,
Rome - Grill, pasteur, Rodoret - G. Tron, pasteur, Naples - P. Tron, Rocheplate - J. Tron,
Charap-la-Salse - M.te Poét, V.ve Rostan, Pomaret - Albertine Lantaret, id. - F.ois Peyrot,
Perrier - Giraudin Nice (?) - M.me Evans
Neuilly - Prof. Johnstone, Hopetoun - F.ois
Bertalot(Blanc) St. Germain - A. Muston, prés.
Comité, Rome - Godine D de (Giacolinera) Prarostino — Sophie Pasquet, St. Second — E. Ri—
voir, Brescia - Dan. Frache, Torino - Ribet,
Porto Maurizio - Th. Ribet, Pomaret - F.ois
Rostan, ancien, Pral - Gibert, Milan -,D. Bertinat, Chieti - Grill Jean Pierre, Pomaret F. Balmas, Cornigliano Ligure - Jean Long,
ancien, Prainol - Comm. Poét, Pinerolo - Rostan Enrico (Armaria), Torre Pelliee
A. RrvoiR, gérant.
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CONCORDIA
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SOCIETÀ MUTUA ITALIANA DI ASSICURAZIONI POPOLARI
Sede Sochile ¡»lll. t.lO - % ia Cnrio Albcrlo, S
Capitali assicurati dall’origine (Settembre 1905)
al 31 Dicembre ^1908 ___ __ iJ
ASSICURAZIONI DOTALI PER RAWBINI ■■ MISTE -- SU DUE TESTE
con parieelpaasioao alla lotalilà «loi benpflei - senza visita medica
PAGAMENTO DEI PREMI A RATE MENSILI >S\g',S\S'vS\S'
Presidente del Consiglio Direttore Generale
On. CRESPI Coiuui. IP SILVIO BENIGNO ® Ing. EMILIO MESSA
Per-schiarimenti e preventivi rivolgersi aW’Agente Generale
Sig^’ Ragioniere Bertin Stefano, Via Sommeiller, N. 3 - Piiierolo. ^
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