1
Soixante et unième année.
25 Septembre 1925
N* 38
VM/Á« DES VALLEES
PARAISSANT! CHAQUE! VENDREDI
V
;.<ENTi
PRIX
Vallées Vaudolses .
Italie (en dehors des Va. ^ et Colonies
Etranger..............'■/ ... . ,
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique.................
Par as Pour 6 moia
L. 8,— 5,— /
. 10,- 6,
. 20,- 11,—
. 19,—
1 doll.
% doll.
On a'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’Écho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L’ABONNEMEKT SE PAYE D’AVANCE,
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l'Adminiatration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Noaiéro: 95 centiiaei aa.
Qne toutes les choses vraies, honnêtes, fastes, pures, aimahleiirï.., dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
8
ECOLE LATINE DU POMARET.
L’année scolaire 1925-1926 commencera,
D. V., mardi 6 octobre prochain, dès 9 h.
du matin.
MM. les Pasteurs des Paroisses intéressées sont priés de porter cet avis à la connaissance du public.
Le Directeur L. Marauda.
LA PRÉDICATION du Prot ROSTAGNO
à Genève.
Nous n’avons pu, jusqu’ici, consacrer, à
deux ou trois reprises, que quelques lignes
à ce qui fut, pour î'Eglise Vaudoise, un
évènement et un grand hoimeur ; et la
grande majorité de nos lecteurs, ne lisant
guère que notre modeste feuille, ont le droit
d’être plus amplement renseignés. Et c’est
ce que nous e^yerons de faire aujourd’hui.
Le moyen le, plus simple d’obtenir des
informations exactes au sujet du culte de
St-(Pierre, à iGenève, à l’occasion de la
réouverture de la Société des Nations,
était d’interroger le prof. Rostagno lui-même. Seulement, connaissant la modestie de
l’homme, ü ne faudra pas vous attendre à
ce qu’il vous décrive l’impression produite,
par sa prédication. M. [Rostagno s’est borné
à nous faire part de ses angoisses en présence de la responsabilité écrasante qu’ü
allait assumer. Quant aux résultats, voici
ce que nous en avons tiré: « J’ai eu de beaux
encouragements! Dieu m’a soutenu et je
crois que ma prédication a pu faire quelque bien ». Par contre, iM. ¡Rostagno se dit
mu et profondément reconn,ajssant de, l’accueil si cordial, si chaleure,ux, si sympathique qui lui fut fait de maints côtés, durant son séjour à Genève, ainsi que de la
haute estime et de la vive affection démontrées, à travers sa personne, à l’Egliée Vaudoise qu’il a — ajoutons-nous — si dignement représentée.
Pour avoir des renseignements précis il
nous a donc fallu recourir aux correspondances privées et surtout à la presse protestante
et même politique, de Genève et d’ailleurs.
« Le professeur Rostagno nous donna, en
im français très pur, une prédication puissante... Le prédicateur italien était servi
par une imagination chaude et une âme
vibrante, consacrée, prophétique, qui conquiert et entraîne », affirme un journaliste
français. Et l’excellente Semaine- Religieuse : « Le prof. Rostagno fit entendre,
du haut de la chaire, la voix de nos frères
des Vallées Vaudoises du Piémont, voix fraternelle,, puissante, inspirée de l’Evangile
et fidèle en tout à l’esprit de Jés.us-Christ...
L’immense auditoire (il's’agit de plusieurs
milliers de personnes) fut vivement ému
Par ces sages et fortes paroles qui n’ont
pes manqué de trouver le chemin des
cœurs. Nous disons toute notre gratitude
à notre frère et à l’ï^lise sœur, l’î^lise
Vaudoise d’Italie ». « Nous voudrions pouvoir vous faire sentir l’émotion intense qui
s’est emparée de tout l’auditoire, et nous,
sommes heureux que ces paroles fortes,
élevées et émouvantes, viennent d’un rcr
Pr^entant de cette Eglise, Vaudoise d’Itafie qui nous est chère à cause de Son passé
et à cause de son présent », ajoute un représentant du Consistoire de l’jEfelise
Nationale.
Et nous pourrions multiplier ces témoi
gnages d’admiration consacrant un grand
succès à la gloire de Dieu, si nous disposions de plus d’espace. Qu’il nous soit permis d’en ajouter un seul, celui du grand
quotidien politique, le Journal de Genève,
qui a consacré « au culte à StiPierre », un
de ses meilleurs articles dont nous extrayons les passages suivants :
« ...La chaire était occupée par un de ces
vaillants Vaudois du Piémont qui avaient
été des premiers, dans les temps héroïques,
à remettre la Bible en. honneur et à souffrir pour leur foi, et avec lesquels Genève
entretient des rapports de fraternité séculaires. Le prédicateur du jour était le pasteur Giovanni R(®tagno, de Rome, professeur à la Faculté de ThédlGgie de T'Eglisc
Vaudoise, transférée, depuis quelques années, de Florence à Rome^ et qui fit une
partie de ses études, il y a 35 ans, dans
notre viUe. C’est donc une voix italienne
qui s’œt fait entendre, après tant d’autres
de tous pays, pour exalter la paix et prier
pour elle... ».
Après la partie liturgique dirigée par
M. le pasteur Edouard Rœhrich, modérateur de la Compagnie des pasteurs, M. Rx>stagno monta en chaire où ü venait ayant
quelque chose à dire, quelque chose de chaleuB-eux». de profond, d’émouvant, qui ne.
pouvait être qu’un appel à entrer résolument dans les voies de la paix, à travailler pour elle mieux qu’on ne l’a fait encore.
Endoloris comme nous le sommes à la suite
des années terribles, la question de la paix
est aujourd’hui pour le monde une question de vie ou de mort.
Le prédicateur prit son .texte dans les
'Béatitudes, et ce furent les paroles : Heureux les pacifiques, car ils seront appelés
fils de Dieu!
Suit un résumé du sermon. « Nous
croyons à la paix, aujourd’hui. Nous avons
de fionnes raisons pour cela, mais ce . n’est
pas assez d’y croire. A la base de toute action féconde, il y a un travail à faire. La
foi en la paix appelle, de la part de chacun,
un effort spécial pour elle. Nous avons uu
haut idéal de fraternité et de justice à
entretenir en nous. Gardons-nous de l’abaisser au niveau de la réalité et des compromissions. C’est la foi seule qui pourra établir le règne de la paix ; il ne viendra pas
en disant : paix, paix, mais en faisant les
œuvres qu’elle commande. Les vieux romains disaient : Si tu ve,ux la paix, prépare la guerre. Cette brutale formule impérialiste ne vaut plus rien pour nous, et
nous la renversons en disant : Si tu veux
la paix, prépare la paix, car elle ne viendra pas toute seule.
« La Société des Nations a été créée dans
le désir de grouper tous les peuples autour de cette idée, et de chercher les solutions pacifiques de tous les pro|jlèmes dans
une idée de justice et de fraternité sincère, selon la règle d’or de l’Evangile:
« Tout ce que vous voulez que les hommes
vous fassent, faites-le leur aussi de même ».
Faites prédominer dans vos rapports avec
eux la loi d’amour, supérieure encore à
l’idée abstraite de la justice. C'est lâ un.
splendide programme;. Il exige, pour être
rempli, un esprit chrétien, un r^pect religieux du principe moral chez les gouvernements des peuples représentés dans la
Société des Nations. Mais il faut encore autour de celle-ci, pour la maintenir et 1 en
courager dans le respect des principes sur
Jesquels elle repose, une atmosphère vivifiante. Il faut la vigilance et le sérieux
•moral, et c’est aux Eglises qu’il incombe de
se montrer ici ce qu’elles doivent être en
•luttant contre tout ce qui constituerait
une menace à la justice, à la fraternité, et
jpar là, à la paix du monde.
Le prédicateur de St-Rierre. a eu des
'accents partis du cœur et prenant le che¡min des cœurs. Le culte solennel de StPierre a été en parfaite harmonie ave<^la
.grande conférence qui va reprendre la
suite de ses travaux, et sur laquelle le
monde entier va avoir les yeux fixés ».
M. Rostagno voudrait que notre journal se fit l’écho de sa très vive gratitude —
partagée par l’Eglise Vaudoise tout entière — pour l’accueil qui lui fut fait à
Genève ; pour les nombreuses réce.ptions,
dfone cordialité touchante, qui eurent lieu
son honneur, avant et après le 6 septembre; poui; la sympathie chrétienne dont
il fut constamment entouré ; pour les marques d’affection véritable prodiguée à l’Eglise Vaudoise. Il se dit tout particulièrement reconnaissant envers les autorités de
.i’iSfelise Nationale et le Consistoire de Ge4^jiève et envers la « ligue iiùematiqnalf ^
féminine pour la Paix ». Il fut également,
touché de l’accueü si chaud, si fraternel de
nos Vaudois de Genève, heureux « que la
patrie absente ait été si dignement représentée à l’étranger».
Le discours du professeur Giovanni Rostagno va être traduit, imprimé et largement répandu. La parole vibrante et
inspirée qui a remué profondément les
consciences de la foule réunie à St-Pierre
parviendra, par ce moyen, aux orefiles de
centaines de miUiers de lecteurs. Puisset-elle trouver le chemin dés cœurs et engager les chrétiens « à entrer résolument
dans les voies de la paix ». j. c.
Saint-Paul à Salonique.
Après vingt siècles, Salonique, la capitale
macédonienne, n’a pas encore oublié l’honneur qui lui revient, d’avoir donné l’hospitalité à l’apôtre Paul, le disciple bienaimé de Jésus.
La tradition, désormais légendaire, que
les générations nous ont transmise, est fidèle à la source biblique. C’est donc en elle
que je puise ces données, les couronnant
de quelques détails que la croyance populaire a conservés comme un précieux héritage à la mémoire de l’Apôtre.
Après la mort du Christ, Paul entreprit
cette œuvre d’évangélisation bien connue,
dont les traces sont encore si vivantes sur
cette terre de Grèce. A ‘Athènes, au pied
de l’Acropole, sous les décombres du temple de Minerve, s’ouvre une caverne taiUée
dans le roc, d’où le regard plane sur toute
, la métropole. C’est là que Paul prêcha Jésus aux païens, et c’est là qu’il adressa
■ses exhortations chrétiennes aux frères de
Thessalonique. La piété et la dévotion ont
consacré cette grotte à la vénération des
croyants. Quelques cierges btûlant toujours symbolisent la foi qui ne s’éteint
point.
C’est encore, de là, qu’environ dix-sept
ans après la mort de Jésus, Paul partit, allant à Salonique pour y accomplir une œu
vre bénie, malgré la plus noire ingratitude
humaine.
Salonique fut choisie pour le ministère
de Paul, piTmièrement parce que très importante au point de vue du commerce.
Alors, comme aujourd’hui, les centres commerciaux étaient le rendez-vous de gens
venant des contrées les plus lointaines.
Ainsi l’Apôtre, avait l'occasion de s’adresser à de nouvelles âmes. Eh second lieu,
parce que là vivait, et vit encore, une nornbreuse communauté juive, très réfractaire
à l’apostasie. C’est donc dans le double but
de convertir des frères et de prêcher aux
païens, que StPaul vint à Salonique, Q
y séjourna non moins de trois semaines;
puisqu’il est écriti que pendant trois sabats il- parla dans la synagogue.
Par son travail, quelques hébreux furent
amenés à Jésus, y compris plusieurs païens
de la classe aristocratique. Ces résultats
n’étant pas agréable a,ux yeux des juifs,
ceux-ci tinrent un meeting, à la suite, duquel des méchants entourèrent la demeure
du ridie Jason, sise dans l’actuel quartier de
la Rotonda, où Paul habitait, pour sé saisir de l’Apôtre. Ne l’ayant pas trouvé, ils
amenèrent “^ason et quelques chrétiens de-i
vant les autorités romaines, les accusant
de subornation, au détriment de l’empereur
et de prosélytisme en faveur de Jésus. Ce
qu’ayant ouï, les autorités libérale délivrèrent les accusfe, moyennant une caution en
argent comme garantie.
La même nuit, les chrétiens conduisirent
l’Apôtre hors de Salonique. La tradition
nous montre une fontaine dite de St-Paui,
près du cimetière chrétien, où, harcelé par
les juifs, il se serait assis avant son départ
pour Bérée. Aujourd’hui: l’fi^lise orthodoxe
y a fait bâtir une chapelle, en souvenir.
Exüé dans une petite contrée de: province, Paul regagna Athènes et Corinthe,
foyers d’évangélisation. Après quelques
années, il revint à Salonique y collecter, de
♦
l’argent pour la communauté de Jérusalem
qui vivait dans la disette. (La tradition
nous montre encore des débris d’une
grande chaire d’où l’Apôtre aurait parlé
aux frères de Thessalonique, pour la dernière fois.
A Salonique, Paul fut ouvrier outre que
précepteur et évangéliste.
La communauté chrétienne de cette vüle
étant pauvre, il dut gagner son pain à la
sueur de son front, en construisant des
tentes.
Son activité intellectuelle se proposait la
conversion des païens et l’explication des
dogmes aux adeptes. U semble que l’influence de l’Apôtre ait été grande à Salonique, puisque tout le monde louait la foi
et l’amour des chrétiens de cette ville.
Les malveillants accusèrent Paul d’im-’
pureté à la façon de ces prêtres orientaux,
prédicateurs de la morale philosophique,
pour qui le nom de Dieu était une occasion
de gain et permettait de vivre aux frais
des simples. C'est à démentir c^ accusations que l’Apôtre écrivit le deuxième chapitre de sa première lettre aux Thessaloniciens. Son œuvre missionnaire excita l'enthousiasme des chrétiens, si bien que plusieurs frères crurent que le retour de Jésus était proche et que, par conséquent, il
fallait se dépouiller de tout souci d’avenir.
¡Paul écrivit alors le cinquième chapitre de
sa seconde lettre aux chrétiens de Saloni-
2
(3ue, les exhortant au travail. De même, il
Jes î*asBura sur le sort des trépassés qui
?-essusciteront.
Les lettres de Saint-Paul reflètent l’image
grandiose du caractère de TApôtre. Il a
flîabord ime conscience profonde de son
jœuvre. Son âme n’hésite point à remplir
sa mission, qpeUe que soit l’épreuve qui
l’attend. Il est hiunhle parce qu’il est conyaincu que tout ce qu’il possède est un don
ide Dieu. Il œt toujours prêt à servir les
autres pour lexu* salut. C’est l’amour dont
Son âme est pleine qui l’anime. Son altruisme n’a point de bornes ; il le pousse
jusqu’au dévouement, parfois même jusigu’au sacrifice.
La même tradition déplore encore aujourd’hui les souffrances que l’Apôtre a endurées dans cette viUe et qui sont considérées funestes à ses habitants. Ainsi, quand
un chrétien de Bérée s’emporte contre un
frère de Salonique, il lui dit : Maudit de
Paul. Henri Tron.
Prof, au Lycée It. de Salonique.
CAÍN ET JUDAS.
Tant les livres sacrés que Jes recueils de fables
Ont dit beaucoup de mal de ces deux misérables ;
Et pourtant» comparés à maint pseudo-chrétien.
Tant Caïn que Judas sont des hommes de bien :
Si Caïn s’est enfui de devant Dieu le Père,
Si Judas s’est pendu, là, non loin du Calvaire,
Les temps sont bien changrés ; nos Judas, nos Caïns,Ne sont plus des proscrit», mais de pieux gredins.
Les modernes Caïns, meurtriers de leurs frères.
Sont beaucoup moins naïfs qu’on ne l’était naguèrtes ;
Loin de s’enfuir à Nod, le -désespoir au cœur,
Ils foulent crânement les Parvis du Seigneur.
Et là, sans sourciller, ils chantent des cantiques
Tout comme s’ils étaient des chrétiens authentiques.
Priant, communiant, ou servant à l’autel
¡Le^mains rouges encor, rouges du sang d'Abel.
Judas, pour trente écus, vend son ami, son Maître ;
Mais nous voyons, parfois, les descendants du traître,
'I^Tsque les temps sont durs et les jours sont mauvais.
Se contenter de moins et nous vendre au rabais.
Puis ces Iscariots, se posant en victimes.
Pleurnichant en public, en dupmit leurs intimes,
XiOin de s’apitoyer sur le sang innocent.
Judas n’en vendit qu’un, mais eux en vendraient cent.
Bourrelé de remords, et la terreur dans l’âme.
Judas rentre aux enfers, jetant l’argent infâme ;
M^s eux, gardant l’mTgent. vont, d’un air d’ingénus.
Prétendre encor leur part des habits de Jésus.
Th. D. nialan.
Déplorables modes.
• 4..Etant très dur d’oreilles, je cherche,
^dimanche après dimanche, un prédicateur
dont la parole soit à même de mé procurer
au moins un peu de cette nourriture dont
les âmes ont besoin...
'...Dimanche dernier, ayant appris que
pVI. N., pasteur à M., devait prêcher dans
l’église de S. M., je m’empne^ai d’y
¡courir...
...Le pasteur N. est doué d’un bon organe ; il articule bien, distinctement, chose,
assez rare. Je vais donc pouvoir être dédommagé de tant de dimanches maigres.
iPour commencer, il est vraj, ce n’est pas
encore cela. La mode veut, paraît-il, que
l’orateur parle d’abord très bas, soit pour
ménager sa voix, soit pour forcer l’attention; puis il élève la voix graduellement
Quand M. N. a lu la Confession des péchés, comme je la sais par cœur, je n’ai pas
eu trop de peine à suivre ; mais, où je l'at¡tendais, c’est au sermon. Hélas! ni du texte,
nî même de l’indication du texte, pas
moyen de saisir un mot : encore une mode,
¡étrange et déplorable, comme aussi de mettre, après cette lecture, la Bible de côté.
Enfin, la prédication commence ; cette fois,
ÎI m’est possible de happer au passage des
mots isolés, voire des bouts de phrase, lesiquels, cousus ensemble par un effort de
pensée, réussissent à faire deviner au
moins le sujet traité. Ainsi, cela n’aüait pas
trop mal, j’étais presque heureux, lorsque,
BuBitement, le prédicateur laisse tomber la
yoix, comme pour dire dejs choses très intimes; en même temps, il se penche en
¡avant? comme s’il voulait parler à l’oreille
ide ses auditeurs et leur faire des confidences. Du coup, les pauvre sourds en sont
réduits à voir des lèvres qui remuent, mais
sans percevoir le moindre son. Et c'est là
«ne mode, a;^ez répandue, dont ge plai
gnent non seulement les sourds, mais bon
nombre de personnes âgées^ devenues un
peu dures d’oreille.
Quelle peut bien être la raison d’être de
cette mode étrange et déplorable ? Veut-on,
par là, réveiller l’attentioin somnolente de
l’auditoirç, de même que le meunier, quand
le moulin s’arrête, se réveille parce qu’il
n’en entend plus le bruit? Serait-ce en
vertu de ces paroles de Jésus à ses disciples : « Ce que vous entendez à l’oreille,
prêchez-le sur les toits ? ». Mais il ne dit
pas : tantôt vous parlerez à l’oreille, et
tajatôt, vous crierez sur les toits ; sa pensée est celle-ci : ce que je vous dis à
l’orefile, dans l’intimité de votre_ cœur,
alous que, recueillis dans la solitude et le
silence de votre cabinet, vous préparez
votre sermon, cela, une fois en chaire,
criez-le de manière à être entendu par la
foule.
Mais ce n’est pas tout.
La mode veut que cette partie en pianissimo soit coupée brusquement par un éclat
de voix, un cri, parfois un cri prolongé,
une longue période débitée de façon à réveiller les sourds ; le malheur est que les
sourds ont perdu le fil et ne parviennent
plus à s'y retrouver. :
^Que dire des prières ? Généralement
elles sont improvisées, car la mode n’est
plus aux prières liturgiques. Si encore on
les entendait ; mais la mode est de prier à
voix très basse. Ah, sans doute. Dieu les
entend, mais saint-Paul demande que tout
ce qui se dit dans les assemblées soit prononcé de manière à ce que tous entendent,
comprennent et soient édifiés.
« La foi, dit le même apôtre, vient de
ce qu’on entend ». Si l’on entend rien, comment la foi peut-elle naître dans les cœurs?
C’est pourquoi, renonçant à ces modes
étranges et détestables, à ces effets de
voix, parlons comme on doit parler, pour
êj;re entendus. La parole a été donnée à
l’homme pour cela, c’est son unique raison d’être. S’il est nécessaire, apprenons
à parler. Ch. Schmdt, pasteur.
(Du Témoignage).
SüsiiK deili (sani al LMWa
di Torre Pellice.
Gli esami di ammissione aUa 1“ ed alla
4“ ginnasiale e alla 1“ liceale, nonché gli
esami di promozione e di idoneità alle varie
classi avranno principio col 1” Ottobre
p. V., secondo il diario pubblicato nell’atrio
dell’Istituto.
Le domande d’iscrizione ai corsi per il
prossimo anno scolastico si devono pr^entare dal 27 Settembre al 15 Ottobre.
I già inscritti nell’Istituto devono presentare la loro domanda su carta libera;
gli altri su carta legale da L. 2.
CHRONIQUE VAUDOISE
iiMiiimiiiiiiiiimiifitmtiiiii
liimiHmiiimiiiiimu
Souscription
pour les Écoles de Quartier.
Listes précédentes L. 8.049,—
M.me Louise Gardiol-Vinçon » 1|00,—
M.me Atkey-Trossarelli » 5p,—
Louis Fomeron, Eœario Tala » 10,90
Daniel Gooinet, Id. » 10,90
Louis Justet-Ribet, Id. » 10,90
M.me Bertin-Cliauvie, 10 - Frache, 5 - M. et
M.me Restant,, 5 - Dav. Durand, 10 - 'Passeron*
5 - M.me R. Prochet, .5 - Frs. 855 = L. 402,90
M. Eric Rolller, Milan » 500j-—
M.lle Olga Laura, Turin, 5 - Paul Geymonat,
scierie, Pignerol, 25 - Famille Bertalot, Abbaye, 25 = L. 55„—
' Traverse, coü. syndic Poët : E. Poët, syndic,
10 - Alex. Poët,, not.,, 10 - Humb. Poët,, 2 .. Louise Poët, 2 - Jos. Genre v. Bajma, 4 - Alex.
, Ferro, 5 - Adèle Ferro, 2 t Marguerite Ferro
Menusan, 2 - Fr. Poët f. F., 5 = L. 42„—
S. Jean, coll. J. Eivoir: Tim. Bonnet, Pou.nsa,
1 - H.i Bertot, Id.„ 2,50 - Veuve Bonnet et famille, Id., O - Livia rt Mary StaJlé, Palas, 5
• Jacq. Bertin, Castlus, 5 - H. Malan, Id., 2 Ji. Bertin, 4 - IL Çpstabel, Magliits, 2 — Costa,, lounga : Veuve Bounous, 2 - Veuve Bonnet, 1
, - Lamy Bonnet,, 1 . Matthieu Bonnet, 2 - J.
Menusan, 5 - Pierre Menusan, 3 - J. Pons,
Materia, 3 - Humb. Beux, Ciamougna, 5 - Cath.
'Ogu, Lantarets, 2 - Paul Fr ache, Id.„ 1 - Lévi
Maitinat,, Parise, 2 - J. p. Bounous, Id.„ 2 Paul Bonnet, Bellerive, 3 - J. Pons, Boulards,
5 - Alb Pons, Davits, 1 - Suz. iMialan,, Idt„ 2 César Malan, Louchera, 2 - Vittoria Peyrot,
Bellions, 2 — Cariera : P. Robert, 5 - Rod. Arnoulet, 3 - Joseph. Arnoulet,, 5 - Aimé Gaydoii,,
2 - H. Caïrus, Staliats, 2 - Albert. Prassuit,
Cio d’ Mai, 2 — Caveia : iM. Avondet, 2 - H.
Rivoir, 5 - J. Rivoir, 5 . B. Fenouil, 3 - N.
N.,, 10 -= ■ L. 112,50
Coll. P. Malan: Suz. et Paul ,Malan, Turins.
12 - Pierre Malan, Id., 10 - Et. Malan, Cannes,
10 - P. A. G., 5 - FamiUe Girardon, 20 - L. et
B. Gardiol, pasteur ém,érite,, 20 = L. 77,—
Intérêts Banco Roana, Torre PelRco, au 30
juin L. 2,75
Total L. 8.231,70
Totale da riportare L. 33.852,
Pour le Moeement li HENRI ARNAUD.
i6.me Liste de Sonscription :
RipoHo 15« Lista L. 32.218,25
Vaudois du Rosario Santa Fè, Rép,. Argentine, par M. Lévy Tron, pesos 22 L. 241,60
Chev. Attilio Peyrot, Alexandrie d’Egypte, 50
- M.Ue p. Appia et famille, Paris, 50 - Frères
Richard, Lausanne, 100 = L. 200,—
Nice, Coll. M.me Zecca : Alb. Prochet, past,
20 - J. Cesan et famille, 5 - Sam Germanenc,
25 - L. Zecca, 25 - Victor. Marchisio, 10 - Albert.
Durand, 10 - Rostan, Bar des Etrangers, 20 M. et M.me Franco, 25 - M.me Giaime, mod.,
10 - Veuve La Caria, 10 - Planchon, 10 - Fantoni, 25 - Bounous, ,M. Boron, 5 - N. N., 5 MJlc Huhziker, 5 - M. et M.me Nérault, 10 E. Marauda, 5 - Daniel La Caria, 5 - Etienne
Grill, 10 - Clr. Bounous, Gondins, 10 - M.me
Bosi, 5 - Nancy Seiger, 20 - Véron, 10 - Lotti
et famille, 5 - Gauthier, 5 - M.me P., 10 - Rostagno, chapelier, 5 .- M.me Glaime-Berton, 5
La Société d’Histoire Vaodoise
eut sa séance annuelle à la date traditionnelle, c’est-à-dire le lundi soir 7 courant, .à
8 h., dans la salle du Synode, sous là présidence du prof. D. Jahier, et fit salle comble. Le procès-verbal de, la dernière séance
est lu et approuvé sans modification ; après
quoi, par un travail soigné, abondant, complet, le Pr&ident rapporte sur la marche,
le développement et l’activité de la Société
dans le courant de l’année qui vient de
finir. Résumons.
* Nous n’eûmes heureusement pas* de pertes à enregistrer, sauf la démission irrévocable de M. De Michelis, de Luseme, qui
cause des regrets unanimes. Par contre, le
nombre de nos membres inscrits s’est très
sensiblement accru et passe de 256 à 284
par 28 nouvelles admissions. « Oh ! s’écrie
le Président, si un trop grand nombre de
nos sociétaires-ne négligeaient pas de payer
leurs cotisations ! ». (Je me demande si
l’oubli n’œt pas, le plus souvent, volontaire). Les membres à vie (versement 100
lires) passent de 15 à 24 par les 9 nouvelles admissions ci-après : MM. César De
Mattéis, Henri Tron, industriel, Robert
Revel, Giovanni Petrai, Stanislao Rocchi,
Barth. Rostan (Milan), Alex. Tron (Asmai'a), doct. R. Prochet et C. U. RasteHini.
Notre activité se résume presque essentiellement dans nos publications. Et
d’abord dajis les deux brochures du 17 février. La française, rédigée, comme d’habitude, par le prof. Jean JaUa, a pour sujet «Jean Léger'!) et fut tirée à 2.640
exemplaires. L’italienne, rédigée par le
prof. D. Jahier, qui traite du « 1° Articolo
détto Statuto e la libertà religiosa in Italia», eut un tirage de 1.660 exemplaires, à
l’usage de nos Eglises de la Mission. En
outre, grâce à la générosité de la Table,
on a pu répandre, en Italie, cette étude
d’actualité et la faire parvenir à un grand
nombre de personnalités — sénateurs, députés, ministres d’Etat, hommes de lettres, professeurs, magistrats, etc. — dont
un grand nombre se réjouirent avec l’auteur en adhérant explicitement à ses jugements, aux principes qu’il a vaillamment
défendus et à la complète liberté religieuse
qu’il revendique efficacement. Plusieurs de
ces adhœions sont lues au cours de la
séance, ainsi que quelques jugements très
significatifs de la presse politique.
A côté des brochures du 17, nous avons
le Bulletin annuel, cemtenant plusieum àrticles fort intéressants et qui est distribué
séance tenante. Nous y reviendrons protchainemeiit.
A l’occasion de l’inauguration du monument à Arnaud, la, Société prépare, par les
soins de son Président, une monographie
sur la Glorieuse Rentrée où ressortiraient
tout particulièrement les grandes figures
d’Arnaud et de Janavel.
Nos correspondances avec les autres Société d’histoire consistent presque essentiellenïent dans l’échange de Bulletins (35
en tout). Le Président et l’Archiviste ont
représenté la Société au «Congresso Storico Subalpino », qui eut lieu à Verceü, en
septembre 1924.
Le compte-rendu financier accuse
L. 12.224,75 aux Entrées — y compris le
fond de caisse de L. 5.523,80 et la collecte
des Eglises au 17 février (L. 2.122) — et
L. 5.047,80 aux Sorties, d’où un excédent
de L. 7.176,95, sauf à diffalquer le cdût du
dernier Bulletin.
M. Arthur Muston, en présence de la
longue liste d’adhésions de personnalités
à l’opuscule du prof. Jahier, le remercie
au nom de la Société pour «sa bonne action» (ApplaruMssements).
La parole est donnée ensuite au prof.
Jean Jalla pour sa causerie sur Arnaud,
par laquelle il nous donne maints détails
très peu connus sur la vie du grand capitaine « qui fut exüé quatre fois, en faisant
quatre fois aussi le sacrifice de tous, ses
biens pour la liberté de conscience. Et
voüà l’homme que d’aucuns s’appliquent à
rapetisser ! ».
Le même prof. Jalla nous lit une savoureuse version en patois du Val St-Martin,
qu’il fit du chant du « Conte Ugolino ».
Les deux travaux sont vivement applaudis.
Suit M. Gustave Bert, avec une longue
dissertation sur la bataille de Salbertrand.
Le Bureau est encore confirmé par acclamation '— pour gagner du temps — comme suit : MM. D. Jahier, président ; B. Léger, vice-pr&ident ; J. Coïsson, secrétaire ;
J. Jalla, archiviste ; J. Maggiore, caissier.
« H: 4:
A
Pour le XX Septembre.
Nous ne mentionnerons sous cette rubrique — qui tient déjà une petite place dans
une autre partie du journal — que le « manifesto » de l’A. N. E. I. et les fêtes ayant
eu lieu à La Tour.
L’Association Nationale Evangéliques Italiens (A. N. E. I.) - Section de Turin - a
la louable habitude de s’adresser chaque
année, par un manifeste largement répandu et placardé dans tout le Piémont,
aux citoyens — sans distinction de crédo
— pour leur rappeler toute la signification de la date du 20 septembre. C’est ce
qu’eUe a fait cette année encore, en mete
tant en relief le fait que, le 20 septembre
est la « délivrance de la société civile du
joug théocratique et de la société religieuse des dégénérations de la politique »,
De là la nécessité pour la société moderne
d’une plus haute « concrétion de l’esprit
chrétien, en une bonté toujours meilleure,
en une vérité toujours plus vraie, en un ^
Christ toujours plus réel».
La petite capitale des Vallées a rappelé
la date inoubliable par toutes les manifestations extérieures d’usage : pavoisement
de dra.peaux, concert sur la place publique,
match de foot-ball, course de résistance,
etc., sur lesquelles nous n’avons pas à insister. Il nous faut cependant dire un mof i
de la visite que nous reçûmes, à cette occasion, du « Congrès Historique. Subalpin »
qui s’était réuni cette année à Pignerol.
Ces hôtes de marque — nous citerons entre autres le président du Congrès, prof,
Rondolino, le chanoine Boella, le prof. Pa-I
trucco, le général Petitti di Roreto — fu* j
rent reçus à la gare par le Syndic de Là
Tour et la Présidence de la Société d’His
toire Vaudoise (d’où partait l'invitation),|
accompagnés devant l’hôtel de ville où lai
fanfare joua quelques morceaux en leurj
honneur, et ensuite dans la salle du Con-^
seü où la Municipalité avait fait préparer
d^ rafraîchissements. De ià, on les accoup^
pagna au temple historique du Chabas |
d’abord, et ensuite au Fort Sainte-MariS
3
., .
la proprietaire
j’allais dire la châtelaine — M.me Odin-Gay, nous accueillit
,^ans sa maison avec une amabilité exquise.
X‘- A midi, dîner en honneur de nos hôtes
rHôtéI Belle-Vue et, dans l'après-midi,
."Visite au Musée, à la Maison Vaudoise, au
fvConvitto, etc. Aux paroles de bienvenue
leur furent adressées soit au Municipe,
^ soit au cours du dîner, par le Syndic et le
'Président de la Société d’Histoire Vau’sjdoise, M. Rondolino, président du Congrès,
^jépondit en remerciant avec effusion pour
d'accueil dont les congressistes avaient été
Pabjet.
ît II nous faut -en outre mentionner, en
f'"passant, la «représentation ^e bienfaisance », donnée dans l’après-midi au théâtre Quaranta par les soins de la Compa^ gnie « Ars beneficans in arte », de Turin,
• qui joua successivement, en récoltant beau- coup d’applaudissements : Une bataiüe de
Xdames, de Scribe et Legouvé, et la farce de
p’E. Bracco : Non fare ad aliri...
i Un petit orchestre d’instruments à corde
^auquel vint s'ajouter la voix fraîche, admirablement modulée, puissante de M.Ue
5® Carmen Bessolo, artiste du « Eegio », nous
^ régala, dans les entr actes, de toute une
■isérie de morceaux choisis qui contribuè_-rent de leur côté à la parfaite réussite de
I cette fête de bienfaisance.
4: « H:
LA TOUR. Nous apprenons avec trisî tesse la mort de M.me Ketty Van AMst née
^'Peyrot, décédée dans une maison de santé
i-'ide Munich, lundi dernier, à la suite d’une
jnaladie nerveuse qui la tint éloignée de
P‘.sa famille pendant de longues années.
L’inhumation aura lieu prochainement
^ dans le cimetière de La Tour où la défunte
a manifesté le désir d’être ensevelie à côté
p^.de scs père et mère.
Notre très vive sympathie va au vénéré
^ ■ profœseur Van Aalst, de La iiaye, à sa fille
f M.me Balma-Van Aalst, à la famille J. B.
P' Peyrot et à tous les parents que ce deuil
afflige.
a. — .Dimanche prochain 27 courant, à 3 h.
^e l’après-midi, dans la salle de l’Ecole Normale, M. le pasteur Paolo Calvino tiendra
■ une « causerie » sur : La partidpatixm du
-pape au Conseü de la Société des Nattons,
Le public y est cordialement invité.
^ 'MARSEILLE. On nous communique la
t mort de Louis Willelm, de la paroisse de
^ ViUesèche, décédé le 3 courant à l’Hôpital
I' de la Conception, après une douloureuse
i maladie, à l’âge de 58 ans.
Bon travailleur, « honnête, sincère et
•chrétien convaincu », M. Willelm laisse
dans la Colonie et dans « l’Union Vaudoise» des regrets unanimes. Un grand
nombre de personnes ont pris part à ses
funérailles, présidées par le pasteur Paradou, le dimanche 6 courant, et où k Président de l’Union ¡Vaudoise adresse., à son
tour, « des paroles de consolation à la nombreuse assistance».
NEW-YORK. Nous avons eu d’autres informations a,U sujet de la crise que traverse actuellement la Congrégation Vaudoise de New-York. Mais, comme il s’agit
•d'appréciations personnelles que nous ne
sommes pas en mesure de contrôler, ou,
probablement, de malentendus que le temps
va dissiper, nous prions nos aimables correspondants — des deux côtés — de nous
excuser si nous ne jugeons pas à propos
d'insérer leurs lettres, ne. voulant pas contribuer, indirectement, a jeter le trouble
dans les consciences. Nous souhaitons de
6rand cœur que les petits différends
soient aplanis à la satisfaction générale, et
fflue notre vaillante Congrégation rede_'Vienne unie et compacte comme elle l'a toujours été..., ce qui ne doit pas être trop
.‘difficile, avec un peu de bonne volonté de
.|)art et d'autre.
SAINT-GERMAfN. Le 17 septembre eut
Heu, à Saint-Germain, le Bazar de bienfaisance en faveur des œuvres de notre
Eglise, dont le résultat a, de beaucoup, dépassé nos prévisions. Les entrées nettes
dépassent les 2000 lires.
Nos remercînients sincères à tous les do
nateurs et à tous ceux qui, de quelque manière, ont concouru à la bonne réussite de
l’entreprise. Se sont partidièrement signalés par leur générosité les habitants du
quartier des Garoussins. Espérons 'que leur
bon exemple ne sera pas oubhé.
— Nous avons à enregistrer deux déœs.
Le 18 courant eut lieu la sépiilture de
M.me Mestnan Eose. Le jour suivant, notre cinDetière s’ouvrait de nouveau pour
recevoir la dépouille mortelle de M. Albert
Durand feu Jean, des Roncs d’en-haut.
Aux deux familles affligées les témoignar
ges de notre sympathie. J- J. R*
SAINT-JEAN. Samedi 12 courant a été
célébré le mariage dé M. Henri Balmas, de
Turin, avec M.lle Marguerite Beux. La cérémonie a été rendue, plus émouvante par
l’exécution d’un beau chœur d’occasion.
C’est avec regret que nous voyons s’doigiier M.Ue Beux qui a été pendant quelques années maîtresse d’école intelligente
et dévouée, bibliothécaire zélée, de la Par
roisse, monitrice de l’écple du dimanche et
membre fidèle de l’Union Chrétiennê. Nos
bons vœux de bonheur accompagnent les
époux dans leur nouveau foyer.
— Ont contribué à l’édification de l'assemblée, le dimanche 13 courant, M. le docteur Henri Pons, de la Société Biblique
Britannique et Etrangère, et le 20 courant
M. le prof. .Henri Rivoire, de Gênes. Nous
remercions ces orateurs pour leurs chaleureux appels.
— La soirée de bienfaisance donnée par
l’A. C. D. G. a attiré à la Maison Vaudoise
un public considérable. Les acteurs déjà
bien connus parmi nous ont été, tous indistinctement, vivement applaudis après
riifiureuse interprétation donnée à la comédie bien connue : L’Ami Fritz, et à l’exhilarante farce : L’aviateur de Mars. Nous
avons tout lieu de croire que le succès matériel a été également encourageant ;
aussi nous félicitons vivement cette jeun^e qui sait, par une saine distraction,
s'associer à une œuvre de bienfaisance.
Y.
— Le Refuge Roi Ckarles-Alberf a été
honoré, la semaine dernière, par la visite
du célèbre prof. BastianeUi, un des plus
illustres' docteurs d'Italie. Accompagné par
MM. les comm. R. Prochet et L. Boimous,
le prof. BastianeUi a visité minutieusement les différentes parties de l’établis^ment et en a remporté la meilleure des impressions, exprimant à sœnr ¡Alice et à ses
vaillantes collaboratrices sa satisfaction la
plus vive pour l'ordre et la propreté’de la
Maison et les soins donnés aux malades..
NOUVELLES POLITIQUES.
Montecitorio des différents partis d'opposition qui reprendraient leur liberté d’action.
Du compte-rendu mensuel du ministère
du trésor sur la situation financière, il résulte que le budget s’est encore, amélioré
sensiblement eh comparaison des chiffres de
l’année dernière. Cependant ü faut constater que la circulation monétaire, a augmenté de 156 minions. La balance commerciale est encore en déficit, car le chiffre des' importations dépasse de 6 milliards
de lires le chiffre des exportations.
Pour ce qui est du change de la liœ,»
après les fortes oscillations de ces derniers
temps, nous pouvons nous réjouir de ce
que,la quotation s’est quelque, peu stabilisée, car la livre sterling est à présent à 118et le dollar à 24,35.
France. Le ministre des finances, M.
CaiUaux, est parti pour Washington pour
s’accorder avec le Ministre américain au
sujet de la dette de guerre française avec
les Etats-Unis. Le montant de la dette est
de 7Û|0 millions de livres sterling. La presse
américaine est optimiste à cet égard et
prévoit la solution de la question dans ime
semaine.
— Maroc. Les troupes françaises ont déchaîné leur puissante offensive contre les
rifîains et ont reconquis tout le terrain
perdu au mois d’avril et successivement.
Après les opérations de, renforcement de
la nouvelle ligne, une deuxième offensive
sera faite avant la saison des pluiesDe leur côté, les Espagnols ont débarqué des troupes dans la baie d’AUiucemas.
Débarquement qui, paraît-il, n’aurait pas
donné les résultats attendus car les troupes'se trouveraient dans une situation
assez critique à cause de la difficulté des
approvisionnements et des attaques continuelles des rifîains qui sont protégés par
. de solides fortifications.
La Société des Nations, réunie à Genève, continue ses travaux sans obtenir,
toutefois, des résultats appréciables. La
question de la zone pétrolifère de Mossul,
entre rAngleterre et la Turquie, qui est
pendante depuis un an, vient d’être renvoyée au Conseil de La Haye, au grand
mécontentement des parties intéressées.
Les Gouvernements alliés ont invité l'Allemagne à prendre part à la Conférence
des Ministres des affaires étrangères pour
discuter le traité de garantie. L’Italie y
prendra part aussi. Reste' à fixer le Heu
d,e la réunion de, cette Conférence..
— La Tchécoslovaquie, de son côté, vient
d’offrir à l’Allemagne d’entrer en pourparlers directs pour la conclusion d’un traité
d’arbitrage.
S. A. R. le prince du Piémont, Humbert
de Savoie, est entré, le 15 courant, dans
sa 21.me année. Partout en Itolie on a fêté
avec joie cet anniversaire du Prince héritier, qui, devenu majeur, entre dès ce moment dans la vie active de la patrie qui
’^voit en lui son futur roi, destiné à continuer dignement les traditions millénaires
de sa Famille et l’œuvre de son père. En
tant que Vaudois, toujours fidèles à la ¡Maison de Savoie, nous prenons part à la joie
commune et saluons dans le prince Hilbert la future espérance, de la nation,
qu’avec l’aide de Dieu, ü saura conduire à
ses plus hautes destinées ; nous saluons en
lui le futur défenseur de nos libertés. Le
prince Humbert, devenu majeur, a constitué sa cour militaire et, au commencement
de novembre^ il viendra fixer sa rfeidence
à Turin, où il habitera au palais royal.
Une autre joie intime de la Famille
Royale. Pendant que nous écrivons ces Hgnes, des fêtes grandioses ont lie,u à Racconigi, à l’occasion du mariage de S. A. IB.
la princesse Mafaida avec le prince Philippe de Hesse. Plusieurs princes étrangers
et les plus hauts dignitaires du royaume
ont été invitœ à la cérémonie nuptiale.
Cette semaine ont Ifeu, dans le Canavésan, les grandes manœuvres de l’armée,
qui ont pour but l’essai d’une nouvelle formation de la division, d’institution toute
récente, avec un large emploi de l'aviation
et de tous les services subsidiaires.
Le directim du parti socialiste maxirrMliste vient de prendre la décision de sortir
du bloc parlementaire sécessioniste d^ partis d’oppœition (aventinistes). Ainsi commencerait un mouvement pour le retour à
Gonnnissione delle Pabbllcazloni.
Risaltato del Concorso Drammatico^
cui le condizioni saranno rese note m questo giornale. ’
Ter la Commisrione :
Prof. Teodoro Longo, segretario.
Nella sua ultima adunanza, tenutasi in
Torre Pellice ü 17 corrente, la Commissione
delle Pubblicazioni ha emesso il suo giudizio sui lavori inviati al Concorso per un
dramma di argomento valdese.
I manoscritti ricevuti ed esaminati
erano in numero di undici. La Commissione ha dovuto constatare con rincrescimento che la maggior parte dei lavori sottoposti al suo giudizio erano assai manchevoh o dal punto di vista storico o per poca
vivacità d’intreccio o per inverosimiglianza
nell’azione o ancóra per forma letteraria
trascurata. Tra i vari drammi presentati
la Commissione non ne ha trovato alcuno
che rispondesse intieramente all’idea da
essa vagheggiata nel bandire il concorso.
La Commissione è stata quindi concorde
nel ritenere che nessun lavoro fc©se meritevole del primo premio.
n secondo premio è stato aggiudicato al
manoscritto contrassegnato dal motto « His
suniìnam meruit coelo », e,d intitolato : « La
madre del popolo nostro ovvero Margherita
di Francia duchessa di Savoia». Apertasi
la busta relativa, il vincitore si è trovato
essere il prof. Silvio Pons, cui spetta pertanto il premio di L. 500.
Alcuni altri lavori, non privi di pregi,
potranno venir pubbHcati dalla Commissione qualora gH autori, che ne saranno
dire,ttamente 'informati, consentano alle
correzioni richieste.
La Commissione ha intenzione di bandire prossimamente un nuovo concorso, di
Sommaire de Revues.
FOI BT VIE (l.er septembre 1925).
!P. Doumergue : La parabole du soleil —A. Debrit-Vogel : Les journées éducatives
de Lausanne •— Léon James : Réflexions
devant la mosquée, de Paris — NoëUe Roger : La fête fédérale de gyran^tique à
Genève — Notes et documents — Les Hvres — PkMhète : Au pays de l'occultkme —E. Doumergue : Du droit de Tlfelise
de mettre à mort les hérétiques.
Cahier B. - Robert Wemer : L’Unité
protestante : Les faits, et l’idée.
BILYCHNIS (agosto 1925).
F. A. Ferrari : Precorrimenti dell’idea
cristiana : Eros e Psiche in Platone — L.
Ventura : Sid concetto di im « progresso »
morale e educativo — ¡C. Ricci : Teogonie
sudamericane — S. : La prima festa nazionale di G. Huss — Cronache — Rassegne — Recensioni, ecc. ________
OUVRAGES REÇUS.
L’Amico di Casa - Anno 73“ (1926), -r
Casa editrice Claudiana - ¡Via de Serragli,
51 r Firenze — L. 0,40.
Le sympathique et vieil ami que nous
revoyons aimée après année avec un plaisir renouvelé et' contenant, a cote des rubriques communes à tous les almanachs,
une collection choisie de passages de la Bibie — un pour chaque semaine ; quelques
bons articles d’actualité et trois ou quatre
fragments choisis tirés des deux derniers
ouvrages d’Ar^te Jahier.
« 4: «
Asa íMahan et C. G. Finney : Bfuptême
de l’Esprit - Baptême de Puissance (traduit de l’anglais) — Imprimeries Réunies,
Valence (Drôme).
Ouvrage de haute édification par lequel
les auteurs nous informent « d^ expériences de maints hommes de Dieu et de celles
qu’ils ont faites du Baptênie de l'Esprit »,
et nous disent ime fois de plus que «le
secret d’une vie sainte, c’est la foi en la
promesse de Dieu».
S’adresser : F. Richard - La Motte - (Chalengón (Drôme) —’■ Prix : 3 francs.
Jean Cainen, directenr-reiponsabla
Terra Pellica - Imprimerie Alpine
Le 14 septembre, à Munich {Bavièré),
après une vie de longues souffrances, expirait, à l’âge de 67 ans
Sort mari, M. le prof. Théodore Van
Aalst ; sa fille Nancy veuve Balma avec
son fils Théodoré; ses frères MflCHËL et
Paul, avec leurs famüles ; ses sœurs Nancy
et Lydie ; sa belle-sœur Mina Van Aalst
veuve Last ; les tantes, les courins et tous
ses autres parents ont la douleur d’annoncer son départ.
La dépouMe mortelle, selon le désir exprimé par la Défunte, sera transportée à
Torre Pellice, pour y être déposée dans le
tombeau de famüle, à peine les formalités
d’usage auront été remplies.
« Mon âme soupire après toi,
6 Dieu ! ». Psaume XLII, 2.
Cette annonce tient Heu de participation.
OCCASIONE ! Grandissimo Armadio
3 porte, buonissimo stato, vendasi. —
Rivolgersi Tipografia Alpina.
Famille allemande cherche, pour trois
enfants, INSTITUTRICE connaissant le
français. S’adresser à M.me M. RATHOFER
- Belvedere, N» 31 - Fiume.
On cherche un SURVEILLANT évangélique, pour le Convitto Vaudois de
Torre Pellice. S’adresser pour informations au Recteur du Convitto, M.r GRILL
Philippe, en produisant des références.
^nnnnnnannnnnnnnnnn nnnnnn nnnnnnnnn n nnnnnnnnnn
vm
n
BUREAU DE CHANGE W. & R. ALBARIN
Rue XX Septembre, N. 69 - TURIN - Téléphone Autom. 48-692
Dépôts remboursables à vite ou à échéance — Encaissement coupons et titres
amortis — Achat et vente de fonds publics^ valeurs Industrielles et monnaies
étrangères — Exécution ordres de Bourses aux meilleures conditions»
linnnnnnnnnnnn nn nnnnnnnnnannnnnnannnpnnnnnnnra
- ;
4
Raccomandiamo le seguenti pubbllcaÉloni della
LIBRERIA “LA LUCE,,
La Religione Cristiana, Ern. Cohba, U. Janni, ecc. Compendio delle
verità fondamentali del Cristianesimo. Indicatissimo per studenti e
persone colte...........................................
11 Catechismo Evangelico, elementare, stessi autori .
Catàchisme Évangéliqne, edizione francese del precedente
■ A DSUU2^ ^^1 JS £11_A^£ £A^I£_£ a i.____
La Bibbia nel gindizio di illustri italiani, A. Jahibr
Amore e Lace, T. Vasserot. Pcnn<!S»¡r.t,Q cin«.,«!.... a^ivì
Esposizione sintetica dell’insegnamento
di Gesù - 444 pagine*............................
SERIE POPOLARE.
11 valore deU'aom^ G. Banchetti......................
Qnel che pensava Fabrizio della Religione, G. Banchetti
Telegrafia senza fili, G. Banchetti..................
Rivendica il tnojpatrimonio! G. BANCHEm
SERIE STORICA.
Storia dei Valdesi, Ern. Cobra. Ediz. 1923 [esaurito]
Breve Storia dei Valdesi, Ern. Cobra, con numerose i
carta geografica. Circa 200 pagine. Novità
SERIE APOLOGETICA.
L'Idea Cristiana di Dio, T. Longo,
L'Immortalità dell'anima, T. LONGO .
illustrazioni e
SERIE DI CONTROVERSIA.
L^Aatorità nella fede, U. Janni.......................
L'Idea Cristiana dell'Aldilà, U. Janni................
La Cena del Signore, nella purezza dell’idea evangelica, U. }Ainn
storiasletteraria della bibbia.
f* - 1 Libri storici dell'Antico Testamento, T. Longo
2® - I libri dei Profeti d'Israele, Ern. Cobra............
3® - I Libri poetici e gli apocrifi dell'Antico Testamento, Ern. Cobra
4® - I Libri storici del Nuovo -Testamento, T. Longo
5® - Le Epistole del Nuovo Testamento e l'Apocalisse, Ern. Cobra
1 cinque volami insieme ....................
RACCONTI PER FANCIULLI.
Il lumicino sulla montagna, N. Buffa....................
11 mio nido, E. Fasanari-Celli..........................
Tre mesi in campagna, S. Longo . . „ . .
Fanciullezza, F. Buffa......................
L'Erede di Torrescura, N. Donini-Buffa. Copertina e illustrazioni di
Enza Gazzone
Raggio di Paradiso, S.
Longo - Novità
Prezza Per Peeta Eetero
Lire Lire Lire
3.- 3,60 5,60
1 1,20 2,20
1 1,20 3,25 2,20
2,75 4,10,- 10,- 13,0,50 0,50 1,0,25 0,25 0,50
0,25 0,50
0,25 0,25 0,50
10,- 10,- 13,4,- 4,- 8,1,50 1,80 2,60
2,25 2,75 4,2.- 2,40 3,60
2,25 2,75 4,2,75i 3,25 4,4,- 4,- 5,4.- 4,- 5,4,- 4,- 5,4,- 4,- 5,4,- 4.- 5,18,- 18,- 20,2,50 3,- 4,3.- 3,50 4,50
1,50 2,- 2,70
3,50 4,- 4,70
5,- 5,50 6,3, 3,- 5,
mediante cartolina-vaglia a LA LIBRERIA "LA LUCE..t™ejellik
NB. Chi deildcra la raccemandazlooa asetnaza Centcalml dO —
|it PUBBLICITÀ A PAGAMENTO »
Avvisi Commerciali : L. 0,50 la linea - Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. 1 la linea - Avvisi economici, L. 0,95 per parola per una volta - L. 0,90 per due - L. 0,15 per tre. - Minimo L. 9. Tassa governativa in più — Pagamento anticipato.
REUMATISMI
RAFFREDDORI
STATI FEBBRILI
NEVRALTEINA
LEPETIT
Tesmo - MIMIO
In tutte le principali Farmacie
L’AYYOcato STEFANO PEYROT
con studio
In Torino - Via Manzoni, 2 (Telel. i5878)
in Pinerolo - Via Siivio Pellico, 4 (Tele!. 9S)
RICEVE
in Torre Penice ogni Venerdì, ore antimeridiane
In Perosa Argentina ogni Martedì, orepomerld.
^o-o-o-e-o-o ■oo-&-o-e-o-o- -o-o-o-ooo^
Ufi
pour toute destination
LOUIS RIVOIRE
Luserne Saint-Jean Maison Giuliano
■O-OOO-O-O-O-O-O-O-O"©- ■O-G-O-O-O-O-O
DISTINTIVI VALDESI
« Lux lacet in tenebria »
Vendita esclusiva, per le Valli Valdesi, presso
l’Orologeria TOM ASINI - Torre Pellice
(oiojauid) 3N0SIHD ONVWHaO ’S
— iNoaavo —
i9im nj OQine noSnia
•onioiuiop OJJSOA B QDUBJJ 'OuSod
-uii unssau uzuas ‘aiejsod buiioijeo
U03 izz3jd I oduiaj ut 9jap3iqoiy
V113Hia 3N0IZVlH0dWI
OICQl ouoonpojd uo\[
laoaOMI onos
iiiiuie] m iiissam aping mi ip
IQIOAO
|j)soa ¡op ¡).¡sinb3j i ouos
monoig-afloiYO-PIM
Ditta RUGGERO BENELLI
PRATO-TOSCANA (ItaUa>
NOCERA-UMBRA
» (Sorgente Angelica) «
Acqua MineraledaTavola
STUDIO DENTISTICO
MOLINENGO ORESTE
Dottore in Medicina e Chinirgia s
SpetlalKta per le malattie della Borra e dei Denti
PINEROLO - Piazza S. Donato, ^
■i
Operazioni indolori - Denti e Dentiere^
artificiali - Ponti - Corone oro - Den- p ^
tiere senza palato (sistema americano}^®^'
eseguite secondo i più recenti sistemi
e con la massima perfezione.
Consultazioni in TORRE PELLICE
ogni Venerdi dalle 8 alle 17
Piazza Cavour, 9 - Casa Lavagno.
iM
i
■.Á
0WHD1L
FURdlriVA
IT;
ubera!
E
mi
reu
ÍA
*0
PIRITO
R1«€L
Fate la minestra col
òrodo-" carne
in Dadi \w
lGGIJ
purbslmo^ÌMStanzioso
Croce
Pubblicità BRRTOLONI - Milano
Spazio disponibile