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Soixante-neuvième année Anno XII”
i
if
22 Décembre 1933
N” 50
VI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie et Colonies itâiiebnés ....
Etranger . ... . . .
PJusieurç àbonnements à 1b même adresse .
:^ARAÏSSÀNT CHAQtÎÎ: VlMriSÈjOÎ
ê r—^______—
I xiÜÎÎÎÎ'CETLNTO<®5a
Par aa:
L. 10,-;
» 24,. 22,—
Poor 6 mour^
612,
On s'abonne: à Torr^Pellice, an Bureau d’Administration de VÈchoÇillz Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SB PAfk D'AVANCE.
.S'adressér: pour la Kédaction, à M. le Prof. Louis MicoL- rerM/*e///ce-— pour
{’Administration, au Bureau du journal, Via Wigram, N“ 2 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent ÿo centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
O Le muu^: iSO centimes -o
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimablea.a’, digmes de louange, occupent vos pensées (PbibJÎV,
a
/Í
peureux Jioël!
•C^-Scho souhaite à sa nombreuse famille - collaborateurs,
correspondants, lecteurs - un
heureux ffoël.
in suivant TM.
« L’étoile qu’ils avaient vue en
Orient, allait devant eux, jusqu’à ce
qu’étant arrivée au dessus ' du lieu
où était le petit enfant, 'elle s’arrêta».
Matthieu II, 9.
Etes raaiges d’Orieïit; astronomes*et a^trologiues, habitués à étudier l’irameiiBe
étendue des cieux, au cours des nuits se^
reines et tièdes de letir pajys, furent un
jour intrigiués par la découverté d’une
noiwelte étoile, plus brilànte, plus étincelante que lee autres. Us en reçurent une
impression profond^ et, mêlant la science
avec la piété, ils se dirent les uns àüx
autres qu’elle pr&iageadt un événement
extraordinaire, et que son éclat était Un
avert^ment du ciel, la voix de Dieu
lui-même révélant sa volonté à la terre...
Ils la regiardèreint avec plus d’attention,
plus de soin, et il leur ipirut qu’élie s’animât comme si elle voulait leur faire comprendre son langage mystérieux; plus is
l’étudîafent, plus ils se sentaient troublés ;
tantôt ele semblait s’approcher d’eux et
t;;ntôt s’éloigner ; puis, soudain, ele
rayonna du plus vif éclat et prit une direction bien iparquée...
Ires mages se turent tous, se regardèrent, et comme si ce silefuce avait repjrésenté un long débat et une dêlibératibn
importante, ils s’écrièrent en chœur :
« .Suivons l’étoile: !i Suivons l’étoite ! ».
Où les conduiraibiele ? par quels sentiers les feraitieUe iiasser ? Mystère ! Mai.s
la déldhération était prise ! Pqur suivre
l’étoile Is abandonnent famiUe, richesses,
tout; ils s’exposent à la risée de leurs
coninaissances et de leura amis qui les
croient fousi.
L’Evangile ne nous donne jias de dê^
taüs sur ce voyage, mais nous aimons à
nous le représenter par rimagination, et
le colorer de quelques aventures.
L'étoile passe d’abord sur un pays magnifique, vrai jardin d’Eden arrosé par
des ruisseaux clairs comme le cristal de
rochei, planté des plus beaux arbres que
l’oini puisse imaginer donnant du fruit à
toutes les saisons, orné des fleurs les plus
rares, égayé par le chant des oiseaux, vrais
mentors organisé en bande pour le plaisir
des oreilles les plus délicaitles.
A la vue dei cet enclos paradisijaqu©, les
luages, déjà fatigués et haletants, s'arrêi
tent et pensent que rétoile les a voulu
guider là pour leur pillaisir, que o'est une
espèce de récompense à leur étude des immensités célestes. Assis près di’une Biource
d’eau, ils se reposent un instanit, eit per*dent de vue l’étoile ; mais dès qti’ils lèvMit
nouveülement les yeux, ils voient qu’élie
continue à mardier. Oe n’eSt donc pas là
qu’eUe veut les conduire ; ce pays enchanté
né sera pas à eux, ses délices ne leur sont
donc pas réservées; il faut partir, marcher encore en suivant rétoiie.
Us traversent maintaiant un terrain
niarécagieux et enfoncent dans le bourbier : Os ne peuvent presque pas avancer
et la nuit les'surprend ; elle dracend sur
eux avec ses ombres noires, ipleinés d’épouvante. Gomme ils se sentit malheureux
et côname ils désespèrent désormais du
süccfe de leur entreprise! Es regrettent
un instant de s’être lancés dans cette
aventure, et s’ils pouvaient ils voudraient
rebrousser chemin. Mais au-dessus d’eux,
l’étoile brille avec plus de clarté que jat
mais, et semble les inciter à la persévérance, et par la ¡persévérance à la victoires
'Après une nuit d’àngoisse et de peine
physique et morale, l’aurore parait, le jour
point...
D’autres difficultés les 'laittendent, les
obstacles n’ont pas été tous surmontés encore ; mais ils se sont dit, au moment du
départ; «Suivons l-étoifei», et ils vont la
suivre jusqu’àüi bbut...
C’était une nuit cabne, sereine, tiède ;
Une paix souveraine semblait enveiop.per
la natüire entière ; dans l'espace infini les
mondes sans nombre poursuivaient leur
course en parfaite .harmonie : aux champs,
les bergers gardaient leurs troupeaux, ett
dans les villes et les bourgades les gens
dormaient.
Les magies marchaient toujours, l’espoir
au cœur et l’étoile mystérieuse au dessus
de leur tête ; mak leurs sandales sont
usées et leurs pieds commencent à saigner, leurs manteaiux râpés leur donnent
l’apparence de la plus grande pauvreté t.
ce ne sont plus des mages, mais des pfarias.
Finalement, l’étoile s’arrête : oh bonheur ! c’est la fin de la fatigue, de la lutte^
de la piaine; c’est ,un gîte où se reposer
et se restaurer. C’était plus et miqux ;
c’était l’endroit où le Sauveur du monde
venait de naitre : humble, mais: ^nte demeure devenue le port de toutes les inquiétudes, de toutes les souffrances, de
toutes les misèrra, boussole de tous lés
égarés, ajncre de tous les vaisseaux en
danger.
Les mages alors ouvrirent leur trésor
et adorèrent : üs trouvèrent en J&us tôüt
ce dont ils avaient besoin, et ils lui dohr
nèrent tout ce qu’ils possédaient encore,
« N: »
Ne sommes-nous pas tous des mages à
la recherche de quelque chore qui nous
manque ? ne suivons^^nous pas tous une
étoile mystérieuse qui nous guide pair
sentiers de la vie humaine ?
C’est à Béthléem que finit la coursé et
qu’on trouvei la paix et le bonheur, .cat
c’est là que Dieu a révi^ son amour èn
y faisant naître le Sauveur du monde.
C’est de là qu’une fois de plus iiart,
pour une) humanité désemparée, l’inviter
tion au salut et à la vie.
Lecteur, si tu traverses une région parfumée de fleurs rares et plantée d’arbres
portant les fruits les plus exquis, ne te
laisse pas leurrer : ce n'est pas là qu’eSt
le repos dont tu as besoin. Si ton pied eur
fonce dans le terrain marécagteux dé la
souffrance et des diffbuités, ne perds pas
courage, regarde au dessus de te' têtéi
l’étoile brille toujours, et m direction éBt
toujours la même : vers Béthlêemi
Miardie, continue à croire et à espérer ;
ne crains pas la souffrance, ne te laisse
pas amorcer par les vains appâts dii
monde; et le jour vient que, comme les
mages, tu pourras te prosterner devant
le Fils de Dieu et radorer.
Oui, mes ¡frères, le grandi' messagè dé'
Noël est un message de féi et d’espérance,
de force et de joie parfaite : on ne 16S
aciïuiert pas aisément, car l'étoile marchi^
mardie, mais enfin ^e s’arrêta et i^éSfc
la' délivrance pour chacun.
Béthléem, sois notre refttge dès cette
heure ét notre port pour toujours î
anff gonffpantg.
L’ami des humbles passe aujourd’hui sur
laÎL terre!, et dit aux pauvres souffrant la
ffèim et le froid en cet hiver rigoureux :
« Hmremi, vcms qui êtes pcmtores, parce
roÿûume de Dieu est à vous ! Hmrew, vom qui avez faim rrmntencmt, parce
que vom serez rassasiés».
A ceux qui sentent peser sur eux le
poids de la solitude et de l’abandon :
«/e sM*s avec vom, toujours...».
Aux fatigués, aux accablés :
« ¥mez à imoi, vous toits qui êtes foitiguéà et chargés, et je vom soulagerai».
A Celui qui est préocoupéi, inquiet;
« iVe craiuis point, crois séutement...
Tomes choses sont possibles poUr celui qui
croit ».
A ceux qui re meurent ou qui pleurent
Sûr des tombies :
x Qfrn vôtre comr ne se troùMè point...
Il y a piuèmÿrs demeures dam la maison
de mon Père... Je ipis vom préparer Une
gfeea... Je né vom laisserai pas orphelins,
ie viendrai à vom... Vom êtes rndinienmt
dans la douleur; mais je vom reverrai ét
Wtre cœw se réjouira, et person/né ke
uam ravira votre joie... Je suis la résuri§tiion et la vie ».
A oeux qiii , paësent péir le creuset dé
l’épreUvi :
«Faits AUréz &ès afflictionè dans le
mondé ; mâié prérm courtage, j’ai vùirUim
le monde »,
A celte qui est égaré, mdùraht dans fe
péché : .
«Je suis le chemin, la vérité’, là iÂe».
¥ » #
L’âme touchée par la voix du ¡Maître
répond, en s’abandonnant â Lite :
«Que ta volonté soit fcate, et nm là
mienne».
Christ n’est pas venu en vain parmi les
hommes, et Noël reste la fête de lia joie
même pour les plus malheureux des
mortels.
« « é
PRIÈRE.
Bon Père Céleste, je souffre, mais Christ
a souffert lui aussi, pour moi. Il est vènu
sur la terre pour pa/rtager mon lot, renonçant au ciel et montant sur le Calvaire : je souffrirai donc avec, patience
et avec foi en penssalûît à Lui.
Parfois, Seignem, je me sens environné
de ténèbres, mais tu est Ipi, tu ne m’abajndonnes pas, et âpbèé ttoe nuit de peine et
de tourmi^t, l'aiirôite m’apporte ton message d’espérance avec ses premières lueurè;
nies ffeèbres les plus épaîsses ont toujours
été sillonnées pi^ ta lumière. Je ne cesse
donc d’espérer, d’esi^rer en Toi
Mon voyage semble bien long et pénible
' quelquefois, mteé il y à une fin, et tu, tends
vers moi ta mâiin secbUteblé, tn’indiquant
le port où il n’y aura pjluB jdé tempêtes :
dès lors il se fait en moi,un grand calme
et j’attends sans Smpatîenc^ sans murmure, car je vois fe ouvert.
Four ceittfe vîdibn c^ede qui in’^aîdé à
supporter les mséüls: d'H-bàé, poUr la venue de Christ a révélé au monde tou
amour inflrii, je te nmercle, 6 EtornelL
AmM.
Béni soit â jamais le grand Dieu cClsraël,
U auteur de tous les Métis, tàut-pMssant, éternel.
Qui, touché de nos cris ét de noire misère.
Dans nos pressants besoins s’est montré notre
Ipére.
Il conduira lum pas au chemin de la pain;.
Et ce divin Sauvetir remplira nos souhaits ;
Nous Vaimerons toujours, nous lui serons fldëtes.
Et nous vivrons heureux à l’ombre de ses ailes.
i
Nbë^ Nataits dies, le jour natal de l’enfant Jésu^ n’a pas to^ouis été célébré.
On ne trouve aucune trace de cette fête
i. ,1:
dans les Saintes Beritunes, ni même dans
l’Eglise ¡des premiers siècles.
Lorsqu’on pensa à l’établir, on k fixa
au 6 janvier parce que, comme Adam était
né le sixième jour après la création, on
pensait que le second Adam devait de
même être né le sixième jour de l’année.
Cette jdate reçut le nom d’Epiphame pour
indiquer l’apparition du Fils de Dieu sur
k. terre. Mais les docteurs d'Alexandrie,
Œémenit et Origène^ blâmaient eaux qui
s’occupaient à rechercher le jour et l’an-^
née de k naissance dix Chrfet. Pour eux,
ce qte comptait c'était l’Sâxnt de Dîeii
descendant sur Jésus, et marquant lè comménceinent de sbri ministère. Ils plaçaient
d’âiUaurs aussi cët êvénemüent au 6 janvier.
Ce ne fut qu’à k .fin du 4® sièclè,. souis
l’empire de Théodore, que kte églises
d’OrienIt et id’Oceident finirent par tomber
d’iàboqrid pour fêter lé 2S décembre. On
partait, pour fixiOT cette date, dju passage
d’Àggée II, 10, ou, le 24® jour du 9® mois,
le iprophète dit au nom de l’Etémel ; « Dès
ce jour je vous bénirai». Lies Juifs fêtaient ce jour coonme “rappék^ victoire des Macchal^es ^¡c lés l^iens et
k purification dlu temple. Leiif année commençant en avrill, leur calcul les portait
au 24 déoembre, s’étendant au 25, puisque k journée juive paît du coucher du
sotei.
Des fêtes païennes avaient aussi lien
à cette époque, à l’occasion du solstice d’hivèr. Atfâsi ies manichéens acçusaient-ils
les chrétiens de célébrer les mêmes fêtes
què les paiens. Mlais les Pères de l’BgliSe
otrit toujours recommandé de ne pas confondre ces célébrations. Es crxxrent qu’il
était bon de fixer lai date de lia naissance
du Sauveuir iwiur combattre les héiétiquiès,
qui niaient rinoarnation de Jésus. L’Epiphanie continua à rappeler le baptême de
Jésus et k venue des mages.
A rimitation dles fêtes juives, celle dé
Noël commenoe dès k veille. De là k messe
de minuit, et la bûche de Noël, en Toscane
le ceppo, qte doit brûler toute k nuit
dans l'âtre
Au Moyen Age, on refurésenta dans les
églises la scène de Béthléem dans l'étable,
dans oublier le bœuf et l'âne traditîonntes.
Telle est l’origine du Presepio.
Celle de l'arbre de Noël est sans cloute
en réljàtibn avec k vive lumière, qte entoura les bergers'à Tapparition des anges.
Eñe vient de l’AUemagne ou de k Scandinave, où elle est rappdée dans les lég^endtes, longtiemps avant k Béformation.
L’arbre de Noël ii'est donc pas plus prœ
testant que catholîqtue. Il est un sjrmbolé
die la lumière, dé k vie et de k joie que
k venue de^Jésus-Christ a apportée sur
la terre.
D’après ce qte précède, on comprend
que le calvinismé, rejetant toute traditSon étrangère à la Bîble, ait supprimé les
usages, fortement empreibits d^dolâtrie,
qte accompagnaient k oékbration de Noël,
et (px’il ait fini par àlwillr entiéremient
oette fête. Les églises (d’Ecosse et celles
des Vailées Vaiudoises furent particulièrement strictes sixr ce point et ixe voulurent célébrer aucune autre fête que le
jour du dimanche.-.
2
Le pasteur ÎMat0u»u,^Daime» ide Saint'.
Jealn, qui aipostasia en 1&78, donne comme
' une des raisons, qui le îwussèrent à passer
au catholieisme, ropipljsitioin qu’il rencontra de la pant ide ses colègues dès VaJlées
pour fuvoir voulu commémorer la naissance
de Jésus le jour même de Noël, sans que
ce fût un dimanche.
C’est laai retour de l’exil ou, peut-être,
seuMnent au siècle dernier, que l'Eglise
jYaudoise ae relâcha de cette rigüeiur.
Quant au sapin de Noël, il tt’à' probar
blement fait son apparition dans nos Vallées que vers l’année 1870.
Noël, idépoUilIë de tout ce qui peut être
entaché de superstition, mais entouré de
tout ce qui rappelle «la grande jôiè qui
sera pour tout le peuple», doit rester,
avec, l^âques, une des grandes solennâtés,
qui 'parlent aux chrétiens dù^doh que Dieu
nous a fait de son Fils, et de l’amour du
Sauveur, qui a accepté de naître humble
et de vivre parmi les humbles de la terre,
pour apporter aiux hommes la bonne nouvelle du pardon. J. J.
COMUNICATO.
Per rispondere al desiderio ripetutamente espresso da autorevoli rappresentanti delle varie Chiese Evangeliche che
sono all’opiera in Italia, che siano cioè mantenuti e sempre più rafforzati i vincoh
che già uniscono i giovani delle Chiese
stesse, i rappresentanti dei movimenti giovanili delle Chiese Battista, Valdese e Wesleiana hanno costituito un Comitato M
Fratélkmza Giovamle incaricato di studiare e proporre queEe attività in comune
ohe apìpaiano utili e convenienti per promuovere la fratellanza e la comunione spirituale deÉia gioventù ev^gelica.
. Detto Comitatò è staito, per ora, così
œmposto : Per la Gioventù Battista, pai
^re Ignazio Rivera; per la Federazione
Giomnile Valdese, pastore Paolo Bosio ;
per la Gwventù Wedeiam,, pastore Ludovico Vergnàno.
Iniziando, .coLl’aUno nijovo, la sua opera,
il Comitato dì Fratellanza Giovanile invoca la benedizione divina suEa propria
attività.
***
Ce simple communiqué retentit comme
une note joyeuse et harmonieuse en cette
morne fin d’année, où tant de voix discordantes se font entendre.
Nous ne pouvons que nous réjouir de
cette entente des forces juvéniles évangéliques italiennes, et nous souhaitons au
Comité qui vient de se former les plus
grandes bénédictions pour l’œuvre qu’il
entreprend.
DATI DEMOGRAFICI DELLA PROVINCIA DI TORINO.
Mese di Ottobre :
Nati Morti . Aumento popolazione Capoluogo . 600 . 595 Resto Provincia 621 494 TOTALE 1221 1089
5 127 132
Mese di Novembre :
Nati Morti . Capoluogo . 537 . 682 Resto Provincia 679 609 TOTALE 1016 1291
popolazione 145 30 175
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dall’ll al 17 Dicembre 1933-XII.
L
Nascite N® 2 — Decessi N» 5
BOTTEGA DELLA CARTA
Via Arnaud, 25 - TORRE PELLICE
Cadeaux pour Noël et Nouvcl-An
Xllographies originales et reproductions
des Tableaux du Prof. P. Paschetto
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Torre Penice (Torino).
CHRONIQUE VAUOOISE.
COLONIA IRIS. Us nous revient, d’une
fiaçon fort indirecte, que cette grande paroisse, isolée dans la Pampa, a célébré la
fête des écoles du dimanche avec un concours de près de 700 personnels, le dimanche 5 novembre. ^ =
BQe a eu aussi sa fête de chant. Les
quatre Chorales de l'Ifelise (avec des
chants d’ensemble) ont chanté d’une far
çon élogieuse. La fiesta ha sido coronada
par él esito. , E. H. Gianz.
,1a dépouille n^rteUe de notre fr^ Duniel
Town, décédé à Mazoüric, à de 61
ans, ; le 7 décemibre Dieu a rappelé de ce
monde la petite Edith 0dm, des Goustans,
après 20 jours d’existence ; et le 14, cou- tant nous avons accompagné au champ du
repos les restes mortels de Marie ScUvor
1^" geot, decédée à l’Hôpital de Luserne, à
,îîS;î
LATOUR.’ Le sujet de la prédication
de dimanche prochain, dernier dimanche
de FAvënt, est le suivant : Comment Jésus
veut qm nous attendions sa venue.
Le soir, à ^aintedVliarguerite, réunion de
préparation à, là célébration de la SainteCène de Noël et de flin d’année.
— Samiedi, 23 courant, à 14 h., dans le
temple, nous aurons, D. V., la fête de Noël
pour les enfalnits de nos écoles du dimanche, exactement comme lés autres années,
— La eoEecte à l’issue du culte de Noël
sera destinée « aux cadeaux de Noël » pour
les pauvres de la parofese. Nous recevrons
avec reconnaissance les dons faits dans
ce but. ‘
— Jeudi de la semaine passée, nous
avons accompagné au champ du repos la
dépouiEe morteEe de M.me Msabeth Jourdan née Revello, décédée à la Costai, à l'âge
de 33 ans. BEe laisse dans le deuil son
mari et cinq enfants, encore en bais âge,
sur lesquels nous implorons les consolations de Dieu.
— A l’Aula Magna, mardi soir 26 courant, aura lieu une soirée à total bénéfice du Colège. On y représentera la comédie : SuMivan, |de M. Melesviüe, suivie
de la farce : Agenore l’ind&nso, de A. Gnagnatti. Les biEets, de 4 et 2 lires, se trou.vmt en, vente dans les principaux magasins et chez les étudiants.
Tout le monde y est cordialement invité.
MASSEL. Pons Philippe, décédé au Chabers à l’âge de 83 ans, a été enseveli le t
courant. Ex-ancien fidèle et apiprécié, Jt
était maladif depuis longtemps. ^
A la veuve, aux deux fils (dont l’un est
ancien du quartier de Balsille), à la fiE^\
notre sympathie.
— Le 9 courant nous avoijs célébré lê
mariage de M. Théophile Gaydou, du Porinche, avec M.Ee Elvira Pans, du Chamiï^
lasalse. Bons souhaits !
— Le culte' du dimanche 10 courant a
été présidé par M. Barthélemy Soulieir,
pasteur émérite. Beaucoup de paroissiens
sont ,accourus pour entendre la prédication de leur ancien Pasteur.
Merci encore pour l’aûnable visite.
— Le culte du dimanche 17 courant
a été présidé par l’évangéliste M. Gustave
Bert. Nous le remercions vivement.
— La famille de notre regretté diacre
Henri Pans nous a remis la somme de
L. 200 pour les pauvres de la paroisse.
Nous remercions les donateurs au nom des
bénéficiés. R,
PRALI. Mercredi 6 décembre, Henriette
Peyrot née Barus, des Orgêres, s'est ehdiormie dans le Seigneur à T âge de 37 ens,
après quelques semaines de maladie supr
portée chrétiennement. i
Le long cortège qui, le jour suivaiùt, en
a accompagné la dépouiEe morteEe à. notre
petit cimetière/ des Guigou, a été une
preuve de l’estime dont notre sœur jo(ui&sait. EEe laisse dans le deuil le mari, deux
enfants, parents et beaux-parents, et encore la granid’mère nonagénaire.
Pour eux nous implorons les précieuses
consolations divines et nous leur renouvelons toute notre sympathie.
SAINT-JEAN. Le 29 novembre noüa'
avons confié à la terre la dépouiEe morteEe
de notre frère Louis Revél, ex-combattant:
de la Lybie, de la grande guerre et exgaribaJdien de l’Argonne, décédé à Luserne, à l’âge de 44 ans; le 3 décembre
a eu lieu l’ensevelissement de Céline Prosr
suit née Bertalot, décédée à la Fouinaiise
vieille, à l’âge de 51 ans le 6 décembre
nous avons rendu les derniers devoirs à
I » J’âge de 61 ans.
Que Dieu soit auprès de ceux qui pleuretot ipour les consoler et les rendre forts
dans l’épreuve,
.V— Samedi, 9 courant, nous avons célé■ .i bré le mariage de Charles Baurder, de K- '
^ biane, et Marie Fries, de Lusernette ; et
^samedi dernier ôelui d© Elio Ricca, de la
■ Cabianca, et Hélène Pons, des Boulards.
Que Dieu bénisse ces époux, qui ont
promis de le servir avec fidélité.
• ,— Asile. Nous accusons réception, avec
gratitude, des dons suivants : M.me Giuseppina Primo, en souvenir de ses parents,
L. 100 - La même, fleurs sur la tombe de
son cousin M. François Guigou» 100 Laura et Giulio Jon Scotta, lOO - En souvenir du brigadier Albert Rivoire, sa mairraine, 10 - Mena et Ernestina Ayassot,
in memoriam, 50 - Cotonificio di Strambino Romano, in memoria del suo compianto sindaco sig. Arnoldo Lùscher, 300
-^Prof. P. Mbnasitier, 10 - Ch. Bianqui, 5
- D. Pons, ancien, 5 - M.me F. Peyrot-Zürcher, 50 - M.Eé Marie Cbstabel, Valentin,
15 - N. N„ 50.
• TARARIBAS. L’Union Chrétienne d®
Jeunes Gens de notre annexe de Riachuelo
a célébré, le 22 novembre, son 25® anniwesrsaSre. Si dans son, premier quart de
siècle elle a piasse aussi par des moments
difficiles, avec ses 67 membres actuels eEe
se promet un meilleur avenir.
Pendant Thiver idernier, sous son égide
— comme cela se passe aussi dans les autres — plusieurs die ses membres ont dirigé des réunions dans les foyers où les
vieillards ou des personnes infirmes ne
pouvaient pas prenidre part aux cailtes
dans fe temple.
Après un culte commémoratif, (texte :
« Examinez-vous vous-mêmes ¡pour voir si
vous êtes dam la foi» - 2 Gor. XIII, 5),
les reiprésentants des Unions sœurs ont*
apporté les meilleurs souhaits pour l’avenir.
— La traditionneEe fête de chant, qui
réunit chaque année -un miEier de personnes datas le temple central — celui de Tarariras — a eu lieu le 23 novembre. Comme d’habitude, le vaste programme a occupé »plusieurs heures de la journée! Le
culte d’ouverture a été présidé, cette -année, par le pasteur Henri Beux, suivi du
Choral de Luther comme chant d’ensemble. Chacune des douze Chorales qui se
sont présentées a chanté im chœur de son
choix et un cantique de notre « Himnario
Valdense ». Le « Coro Concordia », de
Nueva Helvecia, a chanté un double quarr
tetto en aEemand, et Cobnia un petit
quatuor en anglais. Lœ Chorales de Colonia Valdense, Sauce (de la même paroisse) et de Miguelete ont chanté des
ehœnrs en italien. Comme de coutume,
Colonia Valdense est hors concours pour
le nombre, la quaÏÏté des voix et la, compétence de celui qui dirige.
Toutes les Chorales ont mérité des éloges pour les progrès qu’eEes réalisent chaque année. Nous ne pouvons remercier
assez le Comité de la Agmpaciôn de Jovenes pour avoir été, depuis une ôizaW
d’aninées, le promoteur de cette fête.
Après un discours d’adieu, la masse des
chanteurs, environ 250, a entonné avec
entrain Le Serment de Sibaud.
Ils se réuniront l’année prochaine, s’fl
plaît a Dieu, pour chanter encore mieux !
E. H. Ganz.
VILLAR. Uta cours d’agriculture pratique a été commencé dimanche passé, à
15 h., dans la grandie salte de la « Carderia
BarJdon », près du Gassataot Ce cours, promu par te Dopolavoro, avec l’adhéaion des
Unions Chrétiennes, et tenu par M. le
prof. Delleiani, de la Cattedra Ambulante
d'A^ricdtmra de Pignetnol, a comme sujet
général la culture àa pré et du bétail,
datas le but de drainer à l’agr iculteur les
moyens tes plus efficaces pour améliorer
sa production et en augmenter te revenu.
Lies leçons du cours aurrait lieu chaque
, mardi e/t vendredi, à J9 h. 30. Le cours est
^entièrement gratuit. Aux fréquentateurs
sera délivré un certificat d’étude.
Tous les agrioulteura, et surtout les Unionistes, de Villar et de Bobi, y sont cordialement invités.
HISTOIRE DE NOËL
Le mage aux mains Tides.
L’on raconte (ce n’est pas dans l’Evangile !) que quatre mages virent Fétoile
en Orient et établirent de la suivre pour
trouver le Roi. Ils se donnèrent rendezvous hors des portes de leur ville.
Trois d’entre eux furent ponctuels ;
mais comme te quatrième se faisait attendrej.^ite's’acheminèrent et arrivèrent
sains et saufs à Béthléem, où ils trouvèrent Fenfant Jésus, auquel ils offrirent
leurs dons : de l’or', de l’encens et de la
myrrhe, ’
Le quatrième mage s’était bien mis en
route lui aussi, mais il avait rencontré
un pauvre homme qui -venait d’être blessé
par des voleurs et dérôbé de tout son argent. Le mage, prédécesseuib-Mu lîon Samaritain, s’était attardé à panser les blessures du sinistré, l’avait fait monter sur
son cheval. Puis,, comme il se préoccupait
de dédommager te malheureux de sa pierte,
il lui sembla d’entendre une voix ; « Donne-lui nn dte joyalux que tu apportes pour
te Roi ». Le mage portait trois pierres précietuses ji un diamant, un rubis et une
opale. H donna le diamant au pau-vre homme et tentiniua son chemin en toute hâte.
Quand ,ü arriva à l’endroit fixé pour
le rendez-vous, lœ autres mages étaient
partis-; mais-comme l’étoile continuait à
briEer, quoique seul, il ne perdit point
courage et décida de la suivre dans l’espoir de/ rejoindre ses amis à la ville
suivante. La route était mauvaise, mais
avec l’étoile au dessus de sa tête, il marchait avec entinain. Il n’ajtteignît jamais
les autres, cepidndiant. C
Il arri-ve finalement à Béthléem, qu’il
trouve pleine de soldats romains et He
"femmes en larmes, parce que Hérode avait
donné l’ordre de mettre à mort tous le?,
petits garçons.
Tandis qu’il passe devant une maisonnette, il voit une mère qui implore un soldat d’épargner son enfant; il intercède
lui aussi pour la ipauvre femme éplorée,
mais en vain ; te soldat insensible crie ;
« Donnez-moi l’enfant». A ce moment tragique et pathétique, te mage entend ime
voix douce, mélodieuse ; « Suborne le soldat avec ton rubis».
Il s’en sépara avec tristesse', le donna
au soldat qui laissia en paiix la mère et
l’enfant, et passa outre.
Le mage continua lui a-ussi son chemin,
et ipendant plus de trente ans l’étoile le
conduisit en Egypte, à Nazareth, en Gor
lilée, à Jérusalem; mais il ne par-vint jamais à voir Jésuis. ^
Enfin, Vieux, las, déçu, il arrive à Jérusalem et demande des renœignements
sur Jésus. « Oui, lui dit-on, te Roi des Juifs
est ici, et nous allons assister à sa crucifixion prochain© ». Ces paroles étaient suivies d’un rire moqueur qui rebutèrent te
mage. A peine s’était-il détourné, qu’ün
touchant specitacle s’offrit à ses yeux ;
une jeune fiEe e/nchaînée, impbrait à genoux le pardon d’un homme qui l’emmenait esclave parce qu’elle lui devait de
l'argent...
Dans les tréfonds de son cœur retentit
une fois encore la voix teindre et douce :
« Donne à cet homme l’opale ».
Le mage la tira de son sac, la regarda
avec regret, car elle était si bellei ! C’était
tout ce qui lui restait pour Jésus ; mais
il y avait une esclave à déEvrer, une raalheiureuae à sauver ; û n’hésita plus, et
donna son dernier joyau.
Soudainement, le ciel s’obscurcit, la terre
trembla, les maisons s’ébranlèrent et tonibèrent. Une pierre, frappant à la tête le
mage, le terrassa ; il se mourait avec 1e
sentiment d’une vie manquée, etai proie à
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la plus grande déoeption, rongé par le regret de ne pas aivojr vu Jésus.
Mais tandis qti’il ipiensait ainsi, une lumière paisible et diouce resplendit dans
les ténèbres, et dans cette lumière ü y
avait un homme. Son vfeage était rayonnant de tendresse, ses mains étaient percées, ses yeux resaemblaiettit aux étofles..
Avec la même voix qu’il avait JÊait entendre trois fois au magies il dit : Je suis avec
vous tfMQOUTs... En tant <jue vous-Vcivez
/ait à l’im de oes pte petits, 'vms me
l’avez fait à md^même.
Traduit et adapté du Christian Comvwn'wealth.
A, C, D, G.
Instroctlon professionnelle pratiqne.
Ijes Unions Chrétiennes, tout en donnant la place d’honneur, dans leur programme, à l'œuvre religieuse et morale,
se sont aussi justement préoccupées du
développement i'nitbllectJuel et teehniique)
de leurs membres, en vue de leur préparation à la vie et die la formation de leur
caractère. C’est dans ce sens que, ^ l’ocr
casion du Congrès National du ViUar, des
échanges d’idées ont eu lieu sur l’opportuinité d’organiser des cours priaitiques
d’instruction agricole et d^ travaux manuels au bénéfice des Unions rurales. Ainsi,
non seulement on offre aux Unionistes et
à leur milieu le moyen de se développer
de la façon la plus utile, mais on donne
h l’Union même un efficace instrument de
propagande et de! pénétration.
A ce propos, deux raianüfestations importantes ont eu lieu ces derniers jours
au sein des Unions Chrétiennes des Vallées. La première est la réunion annuelle
cü Comité des petites indtfâtries A’artir
gianato alpino, formé il y a quelques années avec la stricte collaboration du Comité de Groupe des Unions Chrétienne
et de la Saéra. On y a constaté un travail régulier, intense et utile de la part
des producteurs unionistes de Prali, de
Massel, de Eora, de Saint-Jean, d’Angrogne, de La Tour, idont fes :nombreux objets confectionnés ont été achetés par le
Comité et revendus par ses soins au public par le moyen ide l’Exposition d’été à
Torre PeUice. Certes, l’on pourrait désirer
Ces groupes de tnavailleurs plus actifs,
plus nombreux, mieux organisés, surtout
au sein des Unions de la haute hiontagne.
L’activité du Comité n’a pas donné tous
les résultats qu’on aurait pu s’attendra
Mais, malgré le scepticisme et Tapaithie
du plus grand nombre, un bon travail a
été accompli, une oeuvre -patiente de péliétration a été faite, un certain progrès
a été réalisé. Nous voulons adresser aux
Unions Chrétiennes un appel pour qu’elles
s’occupent de cette question. Le Comité
est disposé à leur envoyer des maîtres attitrés, à leur indiquer les travaux les , plus
utiles, à acheter les objets produits à mesure qu’ils sont prêts. Il n’y a qu’à s’adresser au président du Groui>e, M. Attilio
Jalla, qui donnera aux intéressés tous les
renseignements nécessiaireg.
Et venons à la deuxième manifestatiohi.
Dimanche passé, à 15 h., dans la grande
salle de la maison Baridon, près du Cassarot, entre Vilar et Bobi, s’inaugurait
un cours pratique d’agriculture alpine. Ce
cours a été promu piar le Dopoiavoro, la
puissante organisatibn qui a dans son excellent prognaimme tout ce qui peut donner
au travailleur un développement intellectuel et technique ; il a été réalisé par la
Cattedra Ambaâante d’Agricdltura, dont
le représentant, le prof. Delleani, y donne
avec enthousiasme son enseignement compét«it et pratique. Les Unions Chrétiennes de ViUar et de Bobi y ont donné leur
adhesion et leur eflficace coUaboration.
Aussi les Prêsidraits des Unions, le Pasteur du Villar et bon nombre d’Unionistes
y étaient présents avec les Podestats des
deux Commtmes et les repréæntants attitrés du 'Fascîo et du Dopoiavoro. Après
quelques paroles d’introduction de M. A.
Jalla« la première leçon du cours a été
commencée tout simplemieint et pratiquement. Il est à souhaiter qu’un bon nombre
d'Unionistes agricultéHTs profitent de cet
exceUesnt moyen de äevdoppement, portant dans leur milieu un élément très
efficace de progrès.
D’autres cours agricoles sont annoncés
pour 1^ mois prochains, à Saint-Jean et
à Saint-SecondrPrarutó^
-ÇV
A. J.
* **
■ Monsiew le Ttédacteur
—3 de Z’« Echo des Voilées »,
Permettez-moi de réitérer la déclaration
que je fis parvehi'r aju Convegno des A. C.
D. G. du Piémont le jour même où il eut
lieu : c’est-à-dire que je, pie trouve dans
rimpossibilité de faire partie du Comité
de Groupe qui y a été nommé, par cohérence avec mes idées touchant TorganiSation de nos Unions Vaudofees au moment
actuel.
Je remercie et les amis, pour la marque
d'estime qu’ils m’ont donnée^ et vous,
Monsieur le Rédacteur, pour l’haspitalité
que vous voudrez bien accorder à ces lignes dans l’Echo.
Votre bien obligé J, HÉu Long.
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Lecture quotidienue de la Bible.
M. le pasteur Meille, secrétaiire pour la
Biêlgiquje efles .pays de langue fran^se
de IfUnion initernatianale pour la lecture
dé la Bible, tient à là disposition de toiutes
les Egh^ Unions Chrétiermes et particuliers quf pourraient en avoir le désir,
des listes de lectures bibliques pmr chor
que jour de l’aamée, listes bien préparées
et susceptibles de rendre de grands ser^
vices aux personnes qui désirent lire leur
Bible d’une façon: régulière et méthodique.
La tecture de la Bible a formé de fortes
génératioins protestantes. Nous en avons
besoin .aux Vallées comme ailleurs. Faire
connaître le message .biblique reste le but
premier de toutes nos œuvres religieuses.
Souhaitons donc que l’offre de notre colllègue soit promptement utilisée parmi
nous; nous la signalons en particulier à
nos coreligionnaires disséminés et à toiut
ami de la Bible, embarrassé quant au choix
des lectures îx>ur le culte personnel ou
pour le culte de famille. I
S'adresser au Bureau de YEdio des
Violées. , . :
Faiis el Nouvelles.
PâBffil La 7 décembre a été inaugurée
par !M. Albert Lebrun, président de la
Républiquei, la Cité de Refuge, une des
plus grandioses institutiems créées par
l'AriDée du Salut, et destinée au soulagement des malheureux.
La présence "du Pnésdent de la République à la cérémonie, dit dans quéllie estime est désormais tenue l’Arnœe d,u Salut
en France et combien swit appréciées ses
œuvres sociales.
_ « ü: #
Autriche? Conversiom m protiestasitisîWà. ÏTajprês le service de presse êvangéÜque àUemand, les conversions au protestaiitisme se multiplient en Autriche d.e
telle façon que le_-Gouvernement atuait
décidé d’imposer, aux, personnes désireuses
d’épouseir la foi réformée l’obligaîtidn' d’annoncer aux autorités poÜtiques leur décisiriti: et d’introduire un temps dte réflexion.de trois mois. ‘V (Semame Réiigieuise).
SqfÈS& /Pieiire de Vingle. Neuchâtel a
fêté* son prunier imprimeur, Pierre de
Vingle (ou Wingle), dont l'impression pr^
mièrfei à Ne'uchâtel parut en 1533 ; c'était
uln opusciule : Le livre des marchc^tds fort
utüd:à toutes gens. M&is si Pierre de Vingle venait à Neuchâtel, c'était pour im-'
priTiîer biéntôt la Bible française d'Olivétan,-, dont les Vaudbis du Piémont, généreux autant qu’héroïques, faisaient les
frais (décision du Synode dé Chanforan,
1532), Pierre de Vingle s’étàblit-îl à Serrières, comme le porte, la Bible d’Olivétan, ou à Neuchâtel ? Ce point reste in(Mcis. Pierre de Vingfei était originaire de
IVance, de Wingles près Béthune. Il nar
quit à Lyon en 1495. Il épousa la fille
unique de son patron, l’imprimeur Claude
Nounry. Puis il se fixa à Genève, d’où il
vinit s’établir à Neuchâtel. Il est décédé
^¡Lyon en 1536. (Semeur Vaudois).
Ir
Hî « ^
‘f ■*?
.tFeawce. Le Correspondant vient de cesser sa piibhcation. Reyue catholique la
I^us importante de France, distinguée p,ar
^"documentation et par sa tenue, cétte
disparition laisse un vidie sensible. Le nu'^ro du 25 odtobre, le dernier, annonce
lœ difficultés financières sont cause
cette fin, après une existence de près
f’un siècle. Le Correspondant a compté
lontalembert, Faloux, Augustin Cochin
parmi ses coBaboratelurs. La Revue des
Deux-Mondes fait remarquer avec mélancolie que « c’est surtout comme symptôme
<iue la disparition du Correspondant est
un événement dont on ne doit pas se dissimuler la gravité. Le monde catholique
avait en lui un interprète de sa pensée,
un centre de ralliement, qui le faisait bénéficier de son ilustration et de son autorité. Est-il si éprouvé qu’il n’ait pu réussir
à le maintenir à son poste, en lui apportant l’aide matéridie qui lui aurait permis
de traverser la crise actuelle ? ».
(Semeiur Vaudois) .
*** t
Hollanbîe. Un ndriàstre protestant ministre d’Etat. IM. Slotemàker; de Bruine,
ministre des affaires sociales en HoUande,
est né le 6 mai 1S69. Il étudia au Gymnase de Haiarlem: et à la Faculté de Théologie d’Utrecht, où il obtint le doctorat
en théologie;. Paisteiuir à Middelbourg, Nymwegén, Utrecht, il devint en 1916 professeur de théologie, en 1922 membre de la
première Ghamhie, en 1926 ministre du ‘
traviail. Eh 1929, fl reprit sa place de simple paisteur d’unrÎàuilxïuirg de La Haye.
Il est .actuellement ministre des affaires
sociales, ministère nouveau, dont il est le
premier directeur. M. Slotemaker de
Bruine, qui a pris pàrt à pàisieurs renconti^ œcuméniques, est présidait de
l’Alliance protestante (« Bvangelischer
Bunid »), qu'ü ne faUit pas confondre avec
FABiance évangélique.
(Semem Vaudois).
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Luther, et les notait au jour le jour pour
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Au moment où nous venons de célébrer
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