1
Sohcante-deuxiême armée.
3 Décembi^ 1926
N» 49
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
6
12,
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On s'abonne ; à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VEcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. ies Pasteurs.
Italie (y compris les Vallées) ^
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S’adresser; pour la Rédaction, au Directeur M. Jka» Coïs^R, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du tournai, Via Arnaud,
N° 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Numéro: *5 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...,., dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV,
s
Pour aimer la vie.
« Quic(bnquc aime la vie, et souhai te
de voir des jours heureux,..., sc détourne du mal et fasse le bien ».
1 Pierre III, lOi-ll.
La vie est un don de Dieu : il faudrait
donc qu’elle fût aimée de tout le monde.
Il n’en est malheureusement pas ainsi,
et sans même tenir compte du grand nombre de suicides, les personnes qui maudissent le jour de leur naissance ne sont pas
rares.
Comment se fait-il qu’on puisse prononcer un tel blasphème et se révolter à la
volonté du Tout-Puissant ?
C’est qu’un être défini par la Bible « le
plus fin » a dit à chacun : Quel don merveDleux est la vie ! Que la vie est belle !
Profites-en donc pour t’amuser, adonne-toi
aux plaisirs mondains, satisfais les désirs
de la chair, donne libre cours à toutes tes
passions, fais taire la voix de ta conscience
qui te reproche tes désordres. Pourquoi empoisonnérais-tu ton existence par des scrupules et des remords ? Ne vois-tu pas que
ies gens consciencieux ne prennent pas
d’essor et piétinent sur le terrain de leurs
frayeurs ?
Par sa ruse, le prince des ténèbres
fausse la pensée et par la pensée fourvoie
les pèlerins de la vie. On s’y laisse prendre ; le pauvre papillon charmé par la lumière, voltige autour de la chandelle jusqu’à ce qu’il se brûle les ailes et tombe;:
désormais ce n’est plus un papillon, mais
un ver misérable et méprisable.
Que de personnes, charmées par l’attrait
du mal, se brûlent les ailes et tombent !
Leur esprit s’est obscurci et leur cœur endurci, leur conscience est morte, et alors
elles maudissent la vie et non pas sans
raison, car elle a perdu ce qu’elle avait de
plus beau.
Révoltez-vous donc à ces voix qui vous
conseillent de jouir, d’amasser des biens,
coûte que coûte, de satisfaire vos sens et
d’imposer le silence à votre conscience.
Si vous ne savez pas vous révolter, vous
croirez d’aimer la vie et vous la haïrez,
c’est à dire qu’en l’aimant à la manière
suggérée par Satan vous la ruinerez et la
perdrez.
Jeunesse, surtout, tenez-vous sur vos
gardes, et puisque vous croyez d’être intelligents, soyez-le plus que le diable !
« $ ^
La parole de Dieu, fidèle et sincère, donne
des conseils bien différents de ceux du
malin. Pour aimer la vie et continuer à
l’aimer jusqu’à la mort, pour voir des jours
heureux, il (faut se détourner du mal.
Vie et bonheur : voiïà un grand idéal ;
mais le bonheur nous nous le forg-eons nousmêmes, nous sommes à un certain degré
les maîtres de notre destinée. Oh ! si nous
pouvions nous persuader de cette réalité,
si nous comprenions ce que nous sommes capables de faire, quelles merveilleusources jailliraient de nos pauvres
Paonnes !
Pour guider notre destinée dans la voie
fiu bonheur, l’apôtre Pierre nous dit aujourd’hui : Détourne-toi du mal.
Te voilà, mon frère, ma sœur, avec tes
mauvaises habitudes, tes vices, tes faiblesses, ta frivolité, détourne-toi tant qu’il en
^ est temps, avant que tu sois devenu un
esclave sans force et sans volonté, avant
’<ïue Satan se soit complètement siibstitué
^ Dieu dans ton cœpÿ, faisant tarir toute
! ' iit-J
source de joie. Et pour te détourner du
mal, il est nécessaire, avant tout, que tu
abandonnes tes mauvaises compagnies, la
chose la plus difficile peut-être, car tu
crains qu’en agissant ainsi on se moque
de toi, qu’on te montre du doigt, et tu as
horreur de sembler ridicule.
Mais, dis-moi sincèrement, n’es-tu pas
ridicule à tes yeux quand tu as une conviction et que tu agis contrairement là elle ?
quand tu ne voudrais pas accomplir le mal
et tu l’accomplis parce que d’autres t’y
entraînent ? Et Dieu, que i^ut-^il penser
d’un lâche ?
Laisse les mauvaises compagnies et il te
sera plus aisé de te détourner du mal : tu
auras remporté unç grande victoire et tu
en auras de .la satisfaction et de la joie.
H: :S ®
Pour avoir le bonheur, il y faut autre
chose encore. Abandonner le mal n’est
qu’une valeur négative, presque impossible, du reste, sii on ne fait pas le bien.
L’équilibre dans la nature n’est guère possible, et il en est de même dans le domaine
spirituel et moral. Faisons donc le bien,
et petit à petit le mal qui auparavant était
en nous disparaîtra.
Faire le bien ! voilà par où l’on arrive à
aimer la vie et aussi à la faire aimer 'à
d'autres qui, peut-être, en étaient fatigués
et la maudissaient.
Quand on aime son travail on le fait
' avec plaisir et la fatigue même qui l’accompagne est douce : aimons le bien et nous
l’accomplirons avec une joie toujours croissante ; les sacrifices et les renoncements
qu’il nous imposera, loin de nous faire souffrir, seront un sujet d’intime satisfaction.
Et puis, malgré toutes les difficultés,
tous les obstacles, toutes les ruses du mal,
nos rayons de lumière attireront d’autres
vers nous et les aideront à se réconcilier
avec Dieu. Nous réaliserons alors que la
vie est un don inestimable, puisque, par
elle, il nous est donné de sauver la vie à
nos compagnons de voyage.
Rien ne saurait être plus consolant que
la pensée d’être utile par le bien et je crois
que nous sommes heureux dans la mesure
de l’effort que nous accomplissons pour
aider les autres à aimer la vie.
INouS donc, qui aimons la vie et qui vou-<
Ions l’aimer jusqu’à la mort, nous qui souhaitons de voir des jours heureux pour
nous et pour les autres (car notre bonheur
ne pourrait être parfait dans l’atmosphère
du malheur de nos semblables), détournonsnous du mal et faisons le bien. L. M.
Les ** bons contrats
fi"
Nous donnons ici au terme contrat, pour
être compris de la majorité de nos lecteurs
à qui il est permis d’ignorer les finesses
de la langue, la signification exclusive d’affaire. Il nous aurait donc fallu intituler
notre causerie : ies bonnes affaires. Et
d’abord, qu’entend-on, généralement, par
bon contrat ou bonne affaire ? C’est tout
simple : une bonne affaire c’est un achat
ou une vente convenable, avantageuse, profitable à une, au moins, des deux parties
contractantes. Il peut arriver aussi que
l’affaire convienne également aux deux
parties contractantes, et alors c’est tant
mieux.
Est-il défendu au chrétien ou au simple
honnête homme de faire un « bon contrat »,
si l’occasion se présente ? Il ne manquerait
plus que ça ! Les bonnes affaires ne sont
pas à blâmer en elles-mêmes ; bien plus,
il est de notre devoir, lorsque nous avons
quelque chose à vendre, de le vendre son
prix juste, sans en faire cadeau, comme
on dit vulgairement ; et quand il s’agit
d’acheter, il nous faut veiller aussi à ne
pas nous laisser surfaire : il ne faut pas
« être bête », disait l’autre. Mais vous savez que quantité dç gens ne qualifient de
bons contrats que ceux où ils ont acheté
bien au-dessous du prix équitable ou vendu
bien au-dessus du prix réel, des ventes ou
des achats où l’une des parties contractantes est mise dans le sac ; et ce sont ces
contratsdà que nous condamnons et qu’un
parfait honnête homme doit absolument
s’interdi're.
— Mais, vous répondra celui qui est coutumier de ces sortes de bonnes affaires, si
j’y trouve mon profit, si j’ai le plein consentement du vendeur ou de l’acheteur ?
Je ne fais de tort à personne et je ne vois
pas pourquoi je ne devrais pas profiter
de l’occasion, de toutes les bonnes occasions.
Voilà le raisonnement de quantité de gens
qui s’insurgeraient si vous les traitiez de
malhonnêtes en les accusant de manquer
à la probité. Et pourtant...
Il y a des brasseurs d’affaires en gros.
des spéeffiateurs, qui se sont multipliés
pendant et après la guerre ; des gens qui
en quelques années ont — je ne dis pas
gagné — mais réalisé de grosses fortunes
sans courir de risques et uniquement pour
avoir eu du flair et avoir su prévoir, en
quelque sorte, les évènements. Il n’y en a
probablement pas parmi mes lecteurs ordinaires, et s’il y en avait, je n’ai pas à
les juger ici et n’ai rien à leur dire. Au
surplus, je reconnais qu’on peut tout aussi
bien faire honnêtement une grasse affaire
qu’une petite. Mais je n’écris pas pour
eux, ni contre eux. Je veux rester chez
nous et ne parler que de choses qu’on peut
voir chez nous et que tout le monde peut
contrôler.
Et d’abord, comment peut-on délimiter
de façon absolue ce qui est honnête de ce
qui ne l’est pas, la probité en affaires, de
la tromperie ? Nous ne voyons qu’un moyen
infaillible : la conscience. Vous pouvez, par
des raisonnements spécieux, légitimer tous
les contrats que le code ne défend pas,
parmi lesquels on peut en trouver que votre conscience condamne et réprouve. Ce
sont ces derniers qu’un parfait honnête
homme ne fera jamais, même s’il s’exposait par là à être traité d’ingénu. Voyons
quelques exemples.
Voilà un homme chargé de famille qui
vient d’avoir, coup sur coup, toute une
série de malheurs : perte de bétail, récoltes de l’année perdues des suites de la
grêle, longue et cOûteuse maladie de la
ménagère ou( d’un autre membre de la famille. ILe,pauvre homme se débat dans des
difficultés financières inquiétantes et se demande comment il parviendra à surmonter
la crise et à donner du pain à ses enfants,
sans s’endetter. Il ne voit qu’un parti à
prendre : vendre une pièce de terrain
qu’un voisin guette depuis longtemps —
il le sait — et qu’il va lui offrir. Le voisin,
qui est parfaitement au courant de la situation critique de notre homme, et qui,
d’âutre part, comprend que ladite pièce de
terrain ne pourrait, pour plusieurs ra,isons.
être vendue à d’autres qu”à lui, fait d’abord
le dégoûté, déprécie le terrain qui offre
toutes sortes de défauts et d’inconvénients ;
d’ailleurs, il n’a pas d’argent et pour rien
au monde il ne voudrait s’endetter pour
acheter des terres. Cependant, pour lui
rendre service, uniquement .pour lui rendre service, il fera un sacrifice... et lui offre
un prix dériscare, la moitié ou les deux
tiers de la valeur réelle. Notre homme se
récrie et s’en retourne indigné. Cependant
le besoin est pressant ; il revient à la
charge, supplie le voisin d’être équitable
et d’ajouter encore quelque chose. Mais celui-ci, dur comme fer, répljque qu’il a dit
son dernier mot et que, du reste, si l’on
n’acceptait pas sa première offre, il en serait charmé... Bref, la pièce de terrain
passe entre les mains de l’acheteur sournois et rapace, qui a su spéculer sur la
gêne du premier possesseur. Voilà un « bon
contrat » d’où la probité est exclue.
Un particubler, dû même acabit que le
précédent, a besoin d’une tête de gros bétail. Il sait qu’un ami qui vit dans un hameau écarté et ne fréq^uiente guère les
marchés, a tout juste une vache à vendre.
Le prix du bétail vient tout à coup de
monter très sensiblement, ce que le vendeur ignore encore. La tête de bétail valait,
il y a quinze jours, mettons 2.000 lires.
Elle en vaut aujourd’hui 2.500, mais notre \< particulier », qui spécule sur l’ignorance ou la bêtise du vendeur, l’auxa pour
2.]000. Un gain de 5(X) hres, donc, obtenu
avec un peu de « savoir-faire », tout sim- ^
plement. Et votre conscience est tranquille,
si elle n’est pas très délicate et malgré que
vous lui ayez donné une toute petite entorse. Mais nous vous demandons si un
contrat de ce genre a quelque chose à voir
avec la loyauté.
U y a aussi de pauvres gens — fort
rares i)ar les temps qui courent, j’en conviens — qui, n’ayant pas une nation exacte
de la valeur du travail, vous loueront leurs
bras pour un prix bien au-dessous du prix
courant ; et il y en a qui spéculent sur
cette forme d’ignorance. Par contre, les
honnêtes gens se feront toujours un devoir de rétribuer équitablement le travail,
même s’il fallait forcer la main de l’ouvrier
ingénu qui trouve qu’on lui donne trop.
Et nous ne parlons même pas de certains
contrats scandaleux, conclus les jours de
marché dans les gargotes louches où la victime est d’abord abreuvée jusqu’à Tivresse
à peu près totale ; après quoi on lui fait
parfois signer un contrât de vente d’immeubles ou de bétail pour le tiers ou même
le quart de leur valeur réelle ! Des « affaires » qui frisent le code pénal et qui ne
sont heureusement plus très fréquentes
parmi nous.
Je vous laisse le soin de compléter ma
liste d’exemples de « contrats » que le chréu
tien et l’homme droit doivent s’interdire,
et je souhaite que ma causerie vous fournisse le sujet d’un bon entretien au cours
d’une de ces longues veillées de la saison
d’hiver. Il en vaudra bien un autre. Quant
à moi, je m’estimerai heureux si ces modestes réflexions vont engager quelquesuns de mes lecteurs à s’inspirer toujours,
dans les rapports d’intérêt qiu’ils entretiennent avec leurs semblables, aux principes de la plus stricte équité. Que vaut
un «bon contrat», conclu ou en perspective, si votre sommeil en est troublé et si
vous demeurez ensuite avec une conscience
bourrelée de remords ? j. c.
2
Ce p'il faut de terre d eo koiie.
{Conte d’après Tolstoï),
Deux paysans russes, mari et fenane,
apprirent qu’un ^and chef silurien donnait de la terre à quiconque en désirait.
Us décidèrent aussitôt de se mettre en
route. Ils trouvèrent, à leur arrivée, le
maître du pays qui promit, en effet, de
leur donner des chami®.
— Trouvez-vous, leur dit-il, au lever du
soleil, au sommet de la cdHine, que vous
voyez lâchas !
Ils ne manquèrent pas au rendez-vous.
Bien avant l’aube, ils attendirent le chef.
Celui-ci vint avec quelques serviteurs.
— Voici les conditions du marché, ditdl.
Vous allez vous mettre en route. Tout le
territoire dont vous ferez le tour sera
votre propriété. Mais il faut que vous
soyez ici, de retour, au coucher du soleil.
ÿ 4: <:
Le mari et la femme se regardent. !La
joie brille dans leurs yeux, avec la flamme
de la convoitise.
Ils partent autrement, descendent la
colline, s’engagent dans la plaine, cherchent à posséder le plus de terre possible.
Au bout de quelques heures de marche
rapide :
— J’ai faim ! dit le paysan.
J’ai faim aussi ! reprend la paysanne... Mais tous deux : « Ne perdons
pas une minute. Nous mangerons cette
nuit. Nous arrêter, c’est nous voler un
lopin de terre ! ».
La plaine est si belle, la terre noire si
féconde ! Quelles moissons on y récoltera 1
-Je suis fatigué ! dit le paysan.
■ iit moi aussi ! reprend sa femme.
« Nous nous reposerons cette nuit.'
Marchons. Chaque pas nous enrichit.
Courage ! ».
Le terres qu’ils ont déjà gagnées fornaent im territoire immense, que leurs
regards embrassent avec fierté. Tout cela,
om, tout cela est à eux.
Ils marchent ainsi sans arrêt, tout le
jour, sous le grand soleil. Leur ardeur est
inépuisable...
— Dé.jà ! remarque le paysan.
Déjà! le soleil redescend! achève sa
femme.
U faut, hélas ! songer à refermer le cercle, à regagner la haute colline, où le chef
les attend ; elle se profile là-bas, bien loin,
sur le ciel du soir.
— Courage ! Quelques efforts encore.
Allongeons le pas. ¡Faisons vite le tour de
ce coin de terre plus ibeau que tous les
précédents. Ce serait dommage de le laisser à d’autres...
— Ah ! tant mieux, il est à nous !
C est ainsi que, d'une voix ferme encore, ils s exhortent et se stimulent.
Le soleil baisse à l’horizon. Il n’en a
plus que pour une demi-heure. Il faut
remonter la colline. C’est une rude corvée,
pour finir.
Mais ils sont riches..^ riches...
Ils ont de la peine ; leur cœur bat à se
rompre, la sueur ruisselle. Ils pressent le
I>as quand même. Ils vont arriver. Ils arrivent. Le soleil touche le bord de la plaine.
Ils sont au but avant lui. Ils sont riches,
énormément riches... Et ils vont pouvoir
se reposer de leurs fatigues. Mais, au moment ou le chef les salue, le paysan et
la paysanne tombent morts, épuisés.
— Je vous l’avais dit ! déclare le chef
à ses compagnons.
Puis, désignant les deux fosses fraîchement creusées dans le sol de la coUine.
— Enterrez-les côte à côte, ces malheureux. On mit les corps dans les trous.
!Bt le chef, pendant qu’on les recouvrait,
prononça ces paroles :
— «Voilà ce qu’il faut de terre à un
homme ». L. S. Prnoux.
(Reproduit par L’Ami Chrétien).
Le Calendrier Frank Thomas à ef
feuilleis pour chaque jour, et l’Almanach
pour Tons
•i 927
sont en vente à la Bottega della Carta
Via Arnaud, 31 - Torre Pellice.
Il faut qu’on sache.
Le journal évangélique italo-américain
de Kansas (U. S. A.), Il Messaggero, publie une nouvelle que quelques-unes de nos
feuilles évangéliques italiennes ont déjà
reproduite, mais que nous avons, de notre
côté, le devoir de divulguer. Vous savez
qu’il est de bon ton, dans certaine presse
de chez nous, de taper sur les protestants
chaque fois que l’occasion se présente ; et
si elle ne se présente pas, un prétexte est
vite trouvé, n’est-ce pas ? Gageons que
cette « certaine presse » se gardera bieri
de reproduire la nouvelle ci:après ;
« Plus de 1.000 italiens, membres de
1 American Légion, qui ©taient demeurés
en Italie après la grande guerre et avaient
perdu le droit de rentrer en Amérique, ont
été admis <i.fuori quata» — c’est à dire
en sus des 4X100 émigrés italiens admis annuellement par les Etats-Unis — grâce aux
efforts et aux démarches du pasteur presbytérien (italien) M. Frank B. Gigliotti,
secrétaire de VAmerican Légion à Rome.
De retour à Washington, M. Gigliotti a pu
agir sur le iParlement américain pour obtenir un amendement à la loi sur l’émigration italienne et il croit que, sous peu, 5.500
autres légionnaires pourront rentrer en
Amérique ».
Voil'à un Pasteur protestant qui a bien
mérité de la patrie; aussi le Gouvernement 1 a-t-il gratifié de la cravate de commandeur de la Couronne d’Italie.
CHRONIQUE VAUDOISE
SOUSCRIPTION POUR LES COLLÈGES VAUOOIS.
Listes précédentes L. 4.270,__
M. le prof. Eugène Davyt » lOo!—
Total L. 4.370,
H: ^ 9
ANGROGN'E. Samedi, 20 novembre, a eu
lieu, dans le temple de Saint-Laurent, la
bénédiction du mariage de Chauvie Barthélemy, diacre des Odins, avec Buffa Madeleine. Nous accompagnons ces époux de
nos meilleurs vœux.
— Le 22 novembre a eu lieu l’enseveh'ssement de Bons Etienne feu Cyprien,
âgé de 90 ans, habitant le village des Pons.
Nous renouvelons nos sentiments de
sympathie chrétienne à la famille en deuil.
D. P.
LA TOUiR. Notre Paroisse a eu, le 28
courant, son dimanche de la «Société Biblique » ou de la (Bible, avec une très nombreuse assemblée qui a écouté avec recueillement un bon sermon de circonstance de
son Pasteur. La collecte pour la « Société
Biblique Britannique et Etrangère », faite
à l’issue du service, a donné une jolie somme dépassant les 400 lires. A remarquer
que les étrangers sont tous partis et que,
par conséquent, la belle collecte est le produit exclusif des dons des membres de la
Paroisse.
NEW-YORK. « Mission Vaudoise » (Knox
Memorial Church - 405 West - 41 Street).
L’œuvre se présente sous un aspect très
encourageant pour celui qui écrit ces lignes. R y a de l’enthousiasme ; ü y a un
excellent esprit de coopération. i
Le dimanche 3 octobre l’on donna la bienavenue au nouveau et ancien pasteur, M.
Pierre Griglio, et l’on exprima une fois
de plus au pasteur Buffa et à l’étudiant
Hugon la reconnaissance de l'Eglise pour
leurs bons services, doublement appréciés
dans les circonstances où ils furent rendus.
Malgré l’absence de nombre de jeunes filles
encore retenues à la campagne, l’assemblée était celle des grandes occasions.
— L’écdle du dimanche a 37 inscrits,
mais d’autres vont s’ajouter. Avec les moniteurs et quelques visiteurs, nous dépassons parfois les 45.
On a fait du progrès, dans ce département, depuis les débuts de l’œuvre ! Alors
on parlait de 7 à 8 élèves. Ce qui est plus
intéressant encore, ce qui est presque touchant, c’est que plusieurs, et d’entre les
plus assidus, viennent du Bronx, de. Long
Island, de Staten Island.
Pour la jeunesse au-dessous de 15 ans,
nous avons aussi différentes activités sur
semaine ; soit, le mardi à 4 heures, comme
le vendredi à 8 heures, il y a instruction
religieuse, exercices de chant, classes de
frangais. En fait de corps enseignant, tous
les aides nécessaires. Le vendredi, presque
autant de présences que d’élèves inscrits
— 80 à 35 — grâce aux mères qui, prenant
part à la réunion de couture, accompagnent en même temps à l’église leurs
enfants.
L’instruction religieuse (catéchuménat)
est suivie de 13 filles et garçons, de 13 à
14 ans. •
Tout l’enseignement qui se donne aux
enfants est en langue française, bien entendu. Qu’il y ait là des difficultés, pas
petites, à surmonter, c’est indéniable, mais
on les surmonte mieux que l’on n’aurait
cru aussitôt après avoir tâté le terrain.
— Samedi, 13 novembre, Attilio Coïsson,
fils de l’ex-régent de Prali, et Céline Caïrns,
de Villar (Pélis, ancienne élève de l’Ecole
Normale de La Tour, ont été unis en mariage, à l’église, par le Pasteur. Nombreux
les participants à la joyeuse et solennelle
cérémonie. Accompagnés de l’orgue, les'
amis des époux exécutèrent avec beaucoup
de sentiment un chant d’occasion.
(Deux personnalités qui se sont distinguées au sein de notre « Mission » tant
par leur activité que par leurs dispositions
d’âmes. Aussi, tout en leur souhaitant un
voyage de noces aussi heureux que... prolongé (ils viennent de s’embarquer pour
les Vallées où ils ont encore, tous les deux,
si nous ne nous trompons pas, leurs parents), nous ne poutons que leur dire,
par l’Echo : Nous sommes anxieux de vous
revoir au milieu de nous et à vos postes
respectifs de membre du Conseil d’Bglise
et de secrétaire de la Société de la Jeunesse «Rosa Alpina». P. 'G.
SAINT-JEAN. Samedi, 27 courant, un
long convoi funèbre accompagnait au
champ du repos la dépouille mortelle de
Sévérine Fracke veuve Mautino, décédée à
Turin, le 24 courant, après une longue et
pénible maladie.
L’inhumation eut lieu dans le tombeau
de famiUe, à Saint-Jean, après le service
funèbre présidé par M. Tron.
— Dimanche matin eut lieu la sépulture
de Mario Caffarel, secrétaire administratif
du « Fascio » local, décédé après une douloureuse maladie, vendredi dernier. Après
le service funèbre, présidé, à la maison
mortuaire, par M. Tron, et quelques discours fascistes, le corps fut transporté à
Turin pour être inhumé dans la tombe de
famiUe.
Nos condoléances aux familles en deuil.
Y.
TURIN. Dimanche dernier a été solennellement inaugurée une plaque de marbre
à la mémoire des volontaires de la CroixRouge, tombés au champ d’honneur pendant la guerre européenne, dans l’accomplissement de leur noble devoir. La pierre,
artistiquement sculptée par M. Musso, l’auteur du beau monument de l’Alpin à La
Tour, porte, sous une éloquente inscription, les noms des soldats piémontais morts
pour la patrie et pour la solidarité humaine, au sejvice de la CroixnRouge.
(Parmi les 32 noms, nous notons les 7
appartenant à nos Vallées, et ressortissant
à notre Comité de la Croix-Rouge : le capitaine docteur Cotta-Morandini, le capoi-almajor Balma Giov. Pietro, et les soldats
Chauvie Pietro, Malan Auguste, Sibille Matteo EmiUo, Pascal G. P. et Jalla Giovanni
Awgrnto. Ce dernier a été décoré de la
« médaille à la valeur ».
A la cérémonie étaient présents, avec le
Duc de iPistoia, toutes les principales autorités et représentances, et, pour le Comité de Torre Pellice, MM. F. Margaria,
A. Pasquet et R. Bertalot, qui portaient
une lettre d’adhésion de M. A. Jalla, président du Comité.
La fonction a laissé dans tous les présents une profonde impression.
— Dans la belle salle de l’Y. M. C. A.
(Via Magenta, 6), M. le prof. Attilio JaUa
a commencé une série de quatre conférences sur le sujet suivant, très intéressant
et suggestif : Héros du sentiment chrétien
en Italie. Après avoir présenté le caractère
religieux de Saint-François et du Dante,
l’orateur parlera, mercredi prochain 8 00^. ]
rant* à 21 h,, de Mickdr-Ange, illustrant ie
dévdoppement de son art par des projections lumineuses. fc
Le 15 courant, à la même heure, ü pnéf
sentera la belle figure d’Alexandre Manzom
XI.
VERZUOLO. Le dernier travail scientifique dV regretté Andrea WiUy 'Burgo, fiis
du fondateur et président de la « Cartiera
di Verzuolo », M. l’ing. Luigi Burgo, a été^,
récemment publié dans une élégante brochure illustrée. Le livre, intitulé : Germ*
sîM’impiego del vapore ad alta pressùme,
qui démontre la profonde connaissance
technique de l’auteur, et ravive les regrets
pour sa mort prématurée, est précédé par
une émouvante lettre que le père adresse
au fils, rappelant les hautes qualités intellectuelles et morales de ce dernier et les
liens d’affection qui les unissaient ni
étroitement.
Nous renoùvelons au père et à la mémoire du fils l’hommage de notre admiration et de notre sympathie chrétienne.*
A. J.
IVouyelies de la Semaine.
I.â, souscription pour l’emprunt « du 'littoi’io » aurait déjà recueilli, actuellement,
plus d’un milliard de lires, indépendantment de la conversion des bons du Trésor
quinquennaux et septennaux.
Durant les deux dernières semaines,
M. Mussolini a consulté tous les 76 préfets
du royaume, afin d’examiner avec eux la
situation dans les différentes provinces, situation qui serait des plus satisfaisantes,
surtout pour la question de l’ordre public
qui a été strictement maintenu partout.
Au cours de ces mêmes colloques, le Chef
du Gouvernement a aussi invité les pué-J
fets à s’occuper activement et énergiquement de la question de la cherté des vivres.
A ce propos il résulte que dans le prochain "i
Conseil des Ministres, qui aura lieu le 6
décembre, le Gouvernement devra approuiver, sur la proposition du Ministre de
l'Economie, différentes mesures qui ont été
amplement examinées et débattues par le
Conseil Supérieur de l’Economie Nationale, i
en vue de combattre avec efficace la vie
chère. Il s’agirait surtout de üraiter le nombre des revendeurs au détail qui pulluLent
dans tous les centres, et d’encourager les
initiatives tendant à supprimer les médiateurs et les accapareurs, pour mettre le
consommateur en contact direct avec les
producteurs ; ainsi on éviterait cette progressive augmentation du prix des denrées
de première nécessité qui grève sur le
consommateur.
Le 24 courant, à Palazzo Chigi, a eu lieu
la signature du traité de commerce entre
l’Italie et la Grèce. Le traité, qui a été signé par M. Mussolini et par le Ministre
de Grèce à Rome, durera pendant dem
ans et servira à régler le trafic entre les ’,
deux pays et à le développer. Il contient
des dispositions concernant l’établissement
et l’exercice des activités commerciales et
industrielles, le régime des Sociétés, la navigation et le traitement douanier des principales marchandises qui ont une importance prééminente dans les échanges cntrp '
les deux pays et servira à consolider toa
jours plus l’amitié réciproque.
Notre Gouvernement a engagé des pourparlera avec le Gouvernement allemand
pour conclure un pacte d’arbitrage en vue
de régler les questions pendantes entre
l’Italie et l’Allemagne. t
Le Sénat tiendra, le 7 courant, une^V
.séance qui sera consacrée à la diiscussion
sur le nouvel emprunt récemment émis
par le Gouvernement. Au cours de cette
même séance le ministre Volpi .fera une
exposition de la situation financière actueffle.
— Angleterre. La situation minière, en
attendant la conclusion des accords dans
les différents districts, s’améliore de jour ï
en jour. 500 mille ouvriers ont repris le.
travail et peuvent déjà produire 2 millions
de tonnes par semaine ; on espère que pour
le commencement de décembre la reprise
du travail sera complète et que cette longue et douloureuse parenthèse pourra être,
.fermée une fois pour toutes.
— Genève. Le 6 décembre s’ouvrira, à
Genève, une Coniférence qui précéderait
l’Assemblée de la Société des Nations.
Aussi, comme préparation à cet évènement,
plusieurs colloques diplomatiques sont-üs
en cours .entre le Ministère des Affaires
étrangères de France et les représentants
de l’Italie, de l’Angleterre et de TAllemagne. •
M. Chamberlain aura probablement, l6 .
4 courant, un entretien avec M. Briand.
Le Ministre anglais des Affaires étrangères ■'
voudrait jeter les bases pour une entento
très large entre les quatre grandes puis
„ ■
I
3
i»nces d’Barope: Angleterre, Alüem^e,
F Italie et France, sur laqüdlle devrait se
fonder la paix future en Europe.
— ffance, La Qiambre vient d’approuver tt budget du Ministère de la Guerre.
H résulte q^e la force de l’amièe françidse
|iesto dxée à 680 mile hommes et SI mille
officiers, c’est à dire tra® fois la (force de
ïarmée italienne. C’est donc une paix arjnée... jusqu'aux dents î
— Æbamei. Un vaste mouvement révolationnaire est en train de s'étendre en
¿Uhanie contre le Gouvernement d’Ahmed
Sogu. On signale plusieurs défections dams
les troupes régulières pour appuyer la
/ cause des rebelles. .D’après des nouvelles
toutes récentes il résulterait que la viUe
' de Scutari serait tombée entre les mains
.. . 4m rebelles.
— Rourmnie. Les nouvelles sur la situaition politique en Roumanie sont plutôt
alarmantes. Le roi Ferdinand étant gravement malade, on craint que des troubles
ne viennent à éclater à cause de la lutte
entre les partis pour la succession éventuelle au trône du prince Card. Cependant
les nouvelles en question sont encore très
contradictoires ; on annonce même, d'autre
î part, que la santé du roi serait sensiblement meileure.
— Chine. Situation on ne peut plus critique. Grève générale, menace de boycottage contre les étrangers à partir du 4 décembre. TjCs commerçants anglais invoquent la protection de la mère patrie. Il
est interdit de vendre des vivres aux Anglais et aux Japonais, et tous les employés
chinois ont été obligés de cesser le travail.
— Etats-Unis. Un autre cyclone s’est
récemment déchaîné sur les Etats-(Ums en
dévastant le sud de l’Etat d’Arkansas et
ie Missouri, et a causé la mort de 60 personnes. Les blessés sont environ 150 ; les
dommages produits par le terrible fléau
sont évalués à plusieurs millions de dollars.
t.
NoüYelles religienses et faits diYers.
Le second Congres de l’Evangile eut lieu
à Milan vers la fin d’octobre, avec la participation de plusieurs cardinaiix et hauts
prélats.
D’après VOsservatore Romano il vient 'de
se constituer des groupes dits « de l’Evangile », formés de laïques pieux qui se réunissent chaque semaine pour la lecture de
la Bilde, ce dont ü y a lieu de se réjouir
très sincèrement. Ces lecteurs de la Bible
ont évidemment influé sur les décisions du
Cor^frès et auront contribué à .faire voter
le bel ordre du jour suivant :
« iTjc Congrès fait des vœux :
« 1° Pour qiue les « groupes de l'Evang®e » se répa.ndent et s’organisent toiujours
plus et mieux, surtout parmi la jeunesse
catholique des deux sexes, pour préparer
de '¿élés et capables propagandistes de la
pieuse pratique de la lecture de l'Evangile...
« 4" Que dans la prédication ordinaire on
introduise plus fréquemment l’usage direct et textuel des Evangiles.
« 5’ Que dans toutes les réunions de catlioilkiues on introduise l’habitude de conv
n»ncer par la lecture de quelque fragment
de rEvangile.
« _6 ' Qu’on donne un. Evangile en souvenir aux enfants de la première communion,^ aux jeunes gens qui sont « licenciés »
des écoles de religion et aux époux le jour
de leur mariage».
Exactement ce que les lE^lises protestantes ont 1 habitude de faire deouis
toujours.
H: ^
Est-ce le désarmement ? D’après l’Annuaire militaire de la Société des Nations,
l’Europe a aujourd’hui un mifflion et demi
de soldats de moins qu’en 1013 : 2.623.000
au lieu de 4.166.(XX). Les réductions principales concernent l’Allemagne (95.000 au
lieu de 815.000), la Russie (562.000 au lieu
de 1 mil] ion 200..000), la France (641 .OÛO,
armeé coloniale comprise, au lieu de
STS.OKK)), l’Italie (230.(XK) au lieu de
27,5.000) et le Japon. Deux grands pays
*^lement ont augmenté leurs armées. Ce
l’Angleterre, de peu, il est vrai, et les
l’Jtats-Unis ! Quant à l’armée austi'o-hon‘Sroise, qui comptait 450.000 hommes, elle
^ compensée par celle des Etats de la
I etite .Entente.
cependant, à en croire le Weekly IMsPo-tch, on n’avait pas vu, depuis la guerre,
Pareille activité chez les fournisseurs de
**’atériel de guerre : les maisons anglaises
®^*'aie!nt assaillies de commandes, l’Allema•giie vendrait ses stocks secrets d’armes et
de munitions ; la Perse, la Turquie, mais
surtout la Chine et la Russie, se livreraient
S' des achats considérables. I^a Tchécoslovaquie a commandé 400.000 fusils'Mauser,
^ Grèce 200.000 fusils Männlicher. Les
■^ts balkaniques réclament des mitrail
leuiSes, des fusils et de l’outillage pour la
fabrication du matériel de guerre.
Alors, qu’entend-on par désarmeHaent ?
La Société des Natictfis, qui a pouitant
fait quelque besogne, a encore de l’Oüvrage
devant ele ! (Seimim Religièusê).
*
Allemagne. Un journal pour les prisonr
niers. iLa Reformierte Kirdiënzeitungi citée
par la Semaine ReUgieuse, donne d’intéressants détails sur un journal pour prL
sOilniers, publié en Silésie. Sott nom est :
Le Phare (Der Leuditturm). Il paraît chaque semaine avec uii supplément meftsuel
et tire à 20.000 exemplaires. Il rapporte
les grands événements, avec quelqiue retard, de sorte que les lecteurs ne perdent
pas tout contact avec l|e monde, et sont
plus aptes à y reprendre leur place après
leur libération. Le journal contient aussi
des articles scientifiques, des entretiens
sur des questions morales. La politique en
est exclue, ainsi que les lécits de crimes
et de délits et les comptes-rendus des tribunaux. Les prisonniers peuvent s’abonner au Phare pour 10 pfennigs par mois.
Les malades ou les malheureux incapables
de travail, le reçoivent gratuitement. 12.000
prisonniers ont pris un abonnement, ce qui
prouve rombien ce journal leur est précieux. H existe encore en Saxe et dans le
Wurtemberg d’autres feuilles du même
genre, m.ais d’une importance beaucoup
moins considérable. Toute la préparation
techniqu| dU Phare a lieu dans la prison
de Goerlitz. Quelques détenus sont même
employés comme auxiliaires à la rédaction.
« » «
AMÉRt<ÿJE. Les divorces aux EtatsUnis.
L’évêque Manning, de New-York, a lancé
un appel invitant tes chrétiens à lutter
contre l’épidémie de divorces qui sévit aux
:Etats-Unis. Ctet appel a mis la question du
divorce à l’ordre du jour, aussi bien des
journaux politiques cpie des journaux religieux. Il est de fait que, en une seule
année, 112.030 divorces ont été enregistrés
aux Etats-Unis, tandis que, dans la même
période, le Canada n’en a compté que 57.
Ces 112.030 représentent un divorce sur
7 mariages. Dans certains Etats, la proportion est encore pire. Dans l’Ôhio, par
exemple, il y a un divorce sur 5 mariages,
et dans l’Orégon, qui a la palme, un divorce sur 2,6 unions. La Remm) of the
Churches attribue ce lamentable état de
choses à l’émancipation de la femme, et
déplore que d’un si grand bien puisse résulter un si grand mal.
{Semaine Religieuse) .
* !» *
Les Mormons et la polygamie. Il y a beaucoup de personnes, dans le monde actuel,
qui conservent l’opinion qlue la polygamie
a toujours existé, et qu’elle est pratiquée
dans les Etats-Unis et spécialement dans
l’Etat d’Utah. Permettez-moi d’attirer votre attention sur le fait, et c’est un fait,
que les « Mormons » soutiennent en toute
sincérité, qu’en 1890 on a fait une loi qui
a été donnée par manifestation, dans laj, quelle la polygamie fut abolie. Depuis lors,
il n’a été permis à aucune personne de
l’Eglise « Mormone » de pratiquer la polygamie.
En effet, pour vous citer les paroles de
Benjamin Vallotton, qui a visité la ville de
Sait Lake City : « Il y a beljLe lurette qu’ils
sont (1^ « Mormons ») strictement monogames. Les irréductibles —■ il y en a eu
quelques-uns — furent excommuniés en
bonne et due forme, et gagnèrent des lieux
hospitaliers à leurs multiples amours ».
Que les « Mormons » aient strictement
gardé cette loi de monogamie est vérifié
par des milliers de voyageurs qui ont visité la ville de Sait Lake City, qui, comme
beaucoup d’autres personnes, ont faussement pensé qu'en entrant à Sait Lake City,
assurément ils verraient des « Mormons »
avec pluisieurs épouses ; mais en y entrant
ils ont pu témoigner dans tes termes de
Benjamin Vallotton : « [Déception » ; les
« Mormons » n’ont plus qu’une épouse. De
leur visite à cette villé ils ont trouvé que
leurs idées fausses ont été changées, que
les « Mormons » avaient une fort belle ville
et nulle part, ni dans aucun temps, ils n’ont
vu que de la moralité dans un haut degré.
Les étrangers ont quitté la vifle en louant
la sainteté qui existait' parmi ce peuple et
disant que les mœurs et les coutumes des
« Mormons » sont aussi correctes que celtes
des autres gens. {Relèvement social).
Hî «
Ilks Britanniqürs. Un coup de sonde.
La revue Dos evangelische Deutschland,
citée par la Semaine Religieuse, communique les résultats d’une enquête touchant
des sujets religieux, que deux périodiques
aniglais ont faite auprès de leurs lecteurs.
Nation and Athenaeum, un journal paraissant 'à Ijondres et recrutant sa chentèle parmi tes artistes et tes intellectuels.
a, ü y a trois semaines, posé six questions.
iVdtei comiiîénl, jusqu’à présent, il y a éijé
répondu :
Croyez-vou^ à un Dieu personnel ? —
637 tiiii, 736 non, 65 réponses douteuses.
Alez-vous régulièrement à l'église ? —
571 oui, 742 non.
Croyex-vous à Thistoricité du premier
^apitre de la Génèse ? — 88 oui, 1216 non.
/ Croyez-Nous à l’inspiration divine dé la
Bijbte ? — 377 oui, 918 non.
Croyez-vôus à l'immortalité personnelle ?
578 oui, 646 non, 114 réponses
dotiteitees.
Vous rattachez-vous à une forme quelconque du diristiarfisme ? — 666 oui, 585
ïihtt.
Un autre jourtial, le Daily News, qui est
te plus ancien organe libéral de Londres,
a posé les mêmes questions à ses lecteurs,
ici le public change et le caractère des réponses aussi. Dans la bourgeoisie, les sceptiques et les agnostiques sont beaucoup
moins nombreux. Le Daüy News a reçu
prés de 14X)00 réponses. Au sujet de la
croyance en un Dieu personnel, ü ÿ a 9.990
oui et 3.686 non. Au sujet de la croyance
en une immortalité personnelle, 10.161 oui
et 3.178 non. Pour l’assistance au culte,
1 y a 10.025 oui contre 3.822 non.
Constatation curieuse, il résulte des deux
etiquêtes que ceux qui vont à l’égliSe Sont
plus nombreux que ceux qui croient en
Dieu. iLes pasteurs feront donc bien de ne
pas se bercer d’illusions et de ne pas tenir
leurs au<Mteurs pour des chrétiens convaincus, ne fût-ce qu’intellectuellement.
Mais, après tout, des enquêtes de ce
genre signifient-elles quelque chose ?
BIBLIOGRAPHIE.
A. Fluviannes : Comme la plume au vent
- Edition de La Bonne Revue — Digne
(jBasses-Alpes) — fra. 9.
Voilà un livre — nous sommes-nous dit
après l’avoir lu tout d’une haleine — qui
devrait se trouver dans nos Bibliothèques
paroissiales et unionistes, voire même
dans celle de toute famille vaudoise. C’est
en effet un travail simple, et par là accessible à tout le. monde ; pratique, la thèse
qu’il développe y étant démontrée, non par
de longs raisonnements, mais par la vie
très active des divers personnages groupés
autour des deux héros ; et sain surtout,
pour 1e but qu’il se propose et les moyens
dont il se sert pour démontrer que la calomnie est une des plaies les plus funestes
de notre époque, un des moyens les plus
bas, tes pltts lâches et en même temps les
plus répandus, dont se servent des personnes de tout âge et de toutes les conditions,
pour s’élever elles-mêmes en flétrissant la
réputation dés autres.
Oui, comme la plume, une fois secouée
au vent, s’enfuit dans toutes tes directions
et ne peut plus être ramassée, quelque effort qPle l’on fasse, ainsi en est-il de la calomnie: « Ses insinuations perfides et le mal
qu’elle a procuré ne se réparent jamais
plus», et tout chrétien, cligne de ce nom,
devrait par conséquent la regarder avec
horreur et s’efforcer, celui qui vit à la campagne comme celui qui vit à la ville, de
s’en garder comme du feu, et de vaillam
ment combattre cette fornae ressuscitée de
jésuitiisme qui peut causer des uiàux
irréparables !
Edité par La B&me RêVue des BassesAlpes (iDïgne), le livre se vend, à r'Stràftf«
ger, 9 francs, franco. ÎTfc.
Gonmmnieation pour les A. G. D. 0.
Toutes les Sections des A. C. D. G. sont
vivement priées de faire parvenir au caissier du Groupe — M. Turin - Luserfut Sàti
Giovanni — les collectes de la Seihainfe
de [Prière, qui doivent être envoyées au
Comité Universel, à Genève.
DICTONS VAUDOiS.
(Occasions, opportunités...).
L’cmccasioun fai lou larroun.
Lâ{s) ouccasioun, ëntô pâ lâ laissa $Gop&.
Entd battre lou ferre tant qu’a l’ê ckumt.
La i a pâ d’moulinîe qu’ s’ ënfarimmsé pâ.
Qui ausso l’ando pert la bando.
Qui vai a la dasso - pert sa plaséo.
Anâ a messo për garda lou prà, ou Pâ
l’ëstüppA {lou fol), për pâ paga la samso.
Diou ën piasse e <Maou a m, ou Sant ën
ciesa e diaou a ca.
Cant ma bouërso fai tin-tin, ciâcün ê moun
vësin - Cant î fai ta-ia, ciâcün m’a laissa
{Vài Queyras). t. p.
Jean Coîssan* dlrecteiii^-responsBblé
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GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
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LUOCA - Chiesa : Via Galli Tassì, 18 - Culto
ogni Domenica alle oro 19.30 - Pastore
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MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
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MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Emilio Corsani.
Milano - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
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■ Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Davide Forneron ivi'
Gioifredo, 50 - Pastore :
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ORSARA DI PUGLIA - Sig. E. Salerno,
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PACHINO - ciiìesa Evangelica - Pastore : S.
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SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore ;
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SAVONA - Chiesa : Conso Cristoforo Colombo,
13 - Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè
Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica,
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Potrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18 - Pastore : S. Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(an^lo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide IBosio' e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso Vinzaglio, 72.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. (Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa.: Palazzo Cavagnis (S. M,
Formosa) - Pastore : Gìov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa: Via Pigna (pres.so il Duomo) - Pastore : B. Celli, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. T. R.
Castiglione, candidato teol.
Il culto principale si cdébra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
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Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : <?. Rostagno,
Em. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIÓNI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle puhblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof, D.
Jahier, sig. V. Perazzi.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
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CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan.
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