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Soixante-cinquième année - Anno VU”
16 Août 1929
N» 32
VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMEKT :
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deox Amériques)
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On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de l’Echo
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S'adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
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Tout changement d’adresse coûte ço centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
wv Le Nomèro: 35 centimes vv
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...... dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
RÉUNION AU COL DES FONTAINES.
La réunion traditionnelle au Col des
Fontaines aura lieu, D. V., le dimanche
25 août, à 3 h. de l’après-midi.
L. Micoi.
HOMMAGE AD CHRIST.
(Tiré du Christianisme).
« Le monde marche grâce au christianisme. Il s’est fait meilleur, il comprend
davantage... Le christianisme a été fait
pour l’humanité tout entière, aussi bien
dans le temps que dans l’espace.
« Tout est nécessaire dans la vie de
Christ. Sa vie, sa croix... la résurrection,
tout se tient et tout s’enchaîne. 11 n’y a pas
lieu de faire de discrimination entre tel ou
tel acte : c’est une vie d’une telle unité,
d’une telle beauté, qu’elle éclaire tous les
rapports de l’homme avec Dieu. Quelle que
soit l’idée qu’on se fasse du Christ, il est,
comme il l’a dit, la lumière du monde. Il
est la flamme qui réchauffe. Il est le phare
qui conduit. Pour nous, nous sommes des
parcelles de Dieu : nous avons une part de
flamme que nous pouvons laisser éteindre,
mais que nous pouvons ranimer, rendre
brillante et réchauffante, nous aussi, en
suivant et en imitant le Christ.
« Toute la religion chrétiertne se résume
dans un acte d’amour, de sacrifice et de
bonté... Nous devons suivre la parole du
Christ qui a transformé l’ancienne loi :
« Nous aimer nous-mêmes, et, en nous
aimant nous-mêmes, aimer notre prochain,
aimer les autres ». Petit à petit, jour après
jour, lentement, l’humanité s’élèvera à
cette grande loi. Au lieu de s’exécrer et
de se détruire, les hommes s’aimeront,
chercheront à s’aider mutuellement, à ranimer les uns chez les autres cette faible
flamme qui leur vient de Dieu, et c’est
ainsi qu’ils s’achemineront vers ce règne
de Dieu que le Christ a voulu instaurer
sur la terre, et dont il est le véritable Eoi ».
Jacques Seydoux.
ÚUÍ: **Restons ensemble!
Cher Directeur,
Votre excellent article sur ce sujet m’engage non pas à compléter vos remarques
si justes et appropriées, mais à accentuer
p'Üjas fortement encore 'ce devcjîir et ce
besoin d’union dans l’Eglise. La question
est vitale et s’impœe aujourd’hui plus que
jamais.
Il y a une erreur fondamentale chez
* les dissidents de l’Eglise mère, à savoir,
que c’est un acte de fidélité, que c’œt un
devoir de conscience que de sortir de cette
Babylone, qui est l’Eglise multitudiniste,
à leur dire !
Si les dissidents sentent en eux brûler l’amour de Christ, ils devront, en même
temps, sentir un brûlant amour pour les
âmes, qui ne jouissent pas encore de ces
heureuses dispositions spirituelles. Si donc
ils les aiment, est-ce le meilleur moyen de
le prouver que de s’éloigner d’elles, de les
vouer à la réprobation, de les regarder de
loin comme de pauvres âmes ijerdues ?
Que dirait-on des quelques membres
d’une famille qui furent préservés de la
langueur et de la maladie du sommeil ayant
frappé les autres, et qui profitent de ces
tristes circonstances pour les abandonner
à eux-mêmes et pour transporter ailleurs
leurs pénates ?
Si dans l’Eglise il y a des infirmes, des
anémiés, des blessés, n’y aurait-il pas là une
puissante raison pour que les robustes, les
sains, les vai'Uants restent auprès d’eux
pour les encourager, leur prodiguer leurs
soins, leur montrer, par leur exemple,
comment on recouvre une pleine santé ?
Dans l’abandon des frères infirmes on
pourrait découvrir, bien des fois, des sentimfents tout autre que nobles et chrétiens.
Dans chaque désertion il y a de la lâcheté
et de Tégoïsme. Il y a plus, il y a trahison
de la grande cause chrétienne, que l’on
prétend aimer et servir.
Dans toute association humaine, si ceux
qui demeurent fidèles à leur vocation et
à leurs engagements se retiraient parce
que d’autres ne le sont pas, au lieu d’agir
comme un bon levain auprès d’eux, pas
une seule association ne pourrait subsister.
Et ceux qui sont sortis aujourd’hui d’une
association pour en fonder une autre, purgée d’éléments hétérogènes, demain devront en sortir derechef, car de nouveaux
cas d’infidélité se seront produits.
La perfection n’est pas d’ici-bas, il faut
y tendre, mais par une sainte émulation
de tous les éléments constitutifs de la. famille chrétienne et non pas en s’isolant.
Ces groupements de gens qui s’isolent,
dans leur désir de vivre plus saintement,
ont porté, dans le catholicisme, aux funestes aberrations de la vie cénobitique et
conventuelle et dans le protestantisme à
cette multitude de cellules dissidentes qui ,
proclament d’être seules à posséder l’esprit du Christ et à comprendre son Evangile, mais qui, par cette prétention même,
désagrègent et affaibhssent la grande
cause chrétienne dans le monde.
Si les Saintes Ecritures nous engagent à ne pas abandonner la commune
assemblée, mais de nous exhorter réciproquement (Hébreux X, 25), ce n’est
pas seulement eu égard à la fréquentation d’un exércice de piété ou d’un
culte, mais il s’agit bien aussi de cette
réunion des croyants comme famille chrétienne qui doit, solidairement, dans tous
ses éléments constitutifs, demeurer unie,
pour accomplir sa grande mission : être
une colonne de la vérité, un phare qui
perce les ténèbres du dehors et éclaire le
sentier des pèlerins vers le Ciel.
Si donc les éléments vivants d’une église
particulière ne trouvent pas une ideine satisfaction dans ce que ladite église peut
leur offrir, pourquoi ne se groupent-ils
pas entre eux pour des réunions privées,
dans lesquelles leur ferveur pourrait s’épancher, sans pour cela rompre tout lien
avec la congrégation à laquelle ils appartiennent, et abandonner les cultes publics ?
C’est ce qu’ont fait les piétistes aile;
mands, en différentes localités, en instituant les nommées « Stunde », qui ne sont
pas en concurrence avec l’Eglise et ne
groupent pas des dissidents, à l’esprit âcre
et pharisaïquement critique, mais qui répondent aux besoins supérieurs de vaillants
et zélés membres de l’Eglise, qu’ils continuent à honorer et servir par leur fidèle
attachemenc.
Non, il ne faut point enlever du « falot», qu’on a allumé sur la montagne, les
quelques branches qui déjà flambent briliamment et en faire un petit foyer à part
si l’on veut que l’on voie au loin et pendant longtemps ce brillant signal ; mais il
faut au contraire les y laisser pour qu’eUes
embrasent toutes les autres.
Frères Vaudois : « restons ensemble :! ».
Rappelez-vous ce que signifie le monument
de Sibaud ! Le serment de’ nos pères avait
d’abord une portée temporelle, il est vrai ;
Tunion devant l’ennemi commun était indispensable, s’ils ne voulaient pas être
anéantis, comme peuple libre professant la
foi évangélique ; mais il avait aussi une
signification hautement spirituelle, ils devaient rester unis religieusement, s’ils voulaient rétablir le culte du vrai Dieu dans
nce chères Vallées. Peut-on imaginer que
la bénédiction de Dieu eut pû reposer sur
eux et les rendre victorieux s’ils s’étaient
fractionnés à l’heure de la prière commune, prétextant qu’ils ne pouvaient pas
s’édifier au culte présidé par le pasteur
Arnaud ou tel altre !
Oui. « Restons ensemble », pour soutenir
de nos mains unies le glorieux flambeau de
l’Evangile, dont les rayons doivent arriver
jusqu’aux extrémités de la belle et grande
Patrie terrestre, que Dieu nous a donnée.
Arthur Muston.
(Un deuxième article sur le même sujet
sera inséré dans le prochain numéro).
1^3 1^0 1^^ 1^0 life 1^3 1^0 1^01^01^0 1^^ 1^^
La fête du Quinze Août.
Les Constitutions imposées par Victor
Amédée II en 1725 contenaierd, entre autres, des peines sévères contre les Vaudois
qui travailleraient les jours de fête de
l’Eglise romaine ; des procès sans pitié
amenaient des amendes si ruineuses que
plusieurs familles durent livrer leurs meilleure terres pour les payer. C’est ce qui
arriva, en particulier, à la famiUe Léger,
de Vÿlesèche. Un ouvrier, qu’eUe avait à
son service, se plaça sur un mur bien en
vue iK)ur marteler sa faux. C’était un jour
de fête. Un verbal fut aussitôt dressé et
le procès commença. Les Léger eurent beau
protester que l’ouvrier, qui était catholique, n’avait pas agi par leur ordre (mais,
sans doute, par ordre de quelqu’un qui se
3 tenait coi). Rien n’y fit. Pour sortir de
cette mauvaise affaire, ils durent céder
leur grand pré des Troussiers, le plus beau
de la vallée, qui alla enrichir la prébende
du curé de ce village. Cet exemple et maint
autre du même genre avaient amené les
Vaudois à s’enfermer chez eux les jours de
fêtes romaines. Une de celle-ci était l’Assomption de la Vierge, solennisée par des
processions et célébrée le 15 août.
Forcés de chômer, plusieurs se dirent :
Au lieu de rester enfermés, iwurquoi
n’irions-nous pas sur les hauteurs rendre
notre culte à Dieu ? Les premiers à s’y
décider furent les dissidents ou mômiers,
.qui ne fréquentaient plus guère les temples depuis le Réveil de 1825 et les violences qui l’avaient accompagné.
Le 15 août 1834, ils se retrouvèrent à
Rougnousa, sur la Sea d’Angrogne, en
amont des Barioles où ils purent célébrer,
loin des pompes ecalésiastiques, sous la
voûte du ciel, leur culte en esprit et en
vérité.
La chose se répéta d'année en année,
avec un nombre croissant d’assistants. Puis
le jeune pasteur Matthieu Gay et les régents, qui venaient d’achever leurs études
à Lausanne, se joignirent à ceux qui montaient à Rougnousa, et la réumon cessa
d’être une manifestation de la dissidence.
A partir de 1848, la liberté due à l’Emancipation donna une importance croissante
à ces réunions, qui finirent par devenir
officielles.
L’Union Vaudoise de St-Jean, présidée
par J. B. Olivet, invita le peuple vaudois
à se réunir, le l'"' septembre 1853, à Sibaud « pour resserrer les liens qui doivent
nous unir, nous raffermir dans la foi en
Jésus notre Sauveur et rendre gloire au
Dieu de nos pères». La convocation ayant
pleinement réussi, la même Union, dans
une circulaire imprimée, le 10 juillet 1854,
annonçait d’avoir fixé la nouvelle fête, d’accord avec les Unions d’Angrogne, la Tour
et Vüar, au 15 août, à la Balsille. Une
intéressante feuille imprimée fut préparée
pour la distribution, sous le titre de Récit
et Chants, publication qui fut répétée d’année en année, pour rappeler les évènements historiques qui avaient eu lieu sur
l’emplacement de la réunion. Les vieillards ,
parlent encore avec émotion de ces aæemblées vibrantes d’un pieux enthousiasme.
A la Balsille, étaient présents plusieurs
amis étrangers, les Henderson, Thomson,
Mariott, le capitaine Croydon, etc. Au
nombre des orateurs on entendit Napoléon
Roussel, Baptiste Noël et le professeur G.
Niccohni, libéral toscan réfugié à Gênes
où il avait connu l’Evangile.
En 1855, la fête du 15 août amena des
milliers de personnes au Pradutour, en
1856 à la Sarra — qu’il faudrait appeler
Las Arà, puisque les documents anciens
disent aile Arate ; — en 1857 à Rocciamanéoud, en 1858 à Ciampet (St-Germain),
en 1859 à Pral, en 1860 à Piampra, en
1861 à la Vachère, en 1862 aux Pians de
Prarustin.
La publication des Récits et Chants cessa
à cette époque, mais la fête était désormais entrée dans les mœurs, je dirais presque dans les besoins, de nos populations.
Seulement elles cessèrenL^eu à peu de
réunir les habitants des trois Vallées, à
cause des distances. Les Vallées de Pérouse
et St-Martin eurent leur lieu de réunion
à Las-Arà, mais les paroisses de Pral, Rodoret et Macal se réunirent de préférence,
l’après-midi du dimanche suivant, au Grô
la Guerro, près du Coulet des Fontaines.
Le Val Pélis transporte la fête, d’année
en année, à tour, dans les sept paroisses
de la vallée, y compris Prarustin.
Le deuxième centenaire de la Révocation, de l’Exil et de la Rentrée ramena une
nouvelle série de réunions générales très
nombreuses, en 1885 à Las Arà, en 1886 à
la Vachère, en 1887 à la Sea de la Tour,
en 1888 à Pianprà (tandis qu’avait heu
l’inauguration du temple de Pramol), en
1889 les vastes et solennelles assemblées à
la Balsille, Pral et Sibaud, en 1890 au Chiot
d'Angrogne, où Arnaud avait reçu les offres de paix de la part du Duc (1690).
2
On revint ensuite aux réunions partielles. Cependant, depuis une vingtaine d’années, il a été décidé qu’une assemblée générale aurait lieu chaque cinq ans. La dernière, très nombreuse, s’est réunie en 1927
sur la belle conque herbeuse de Pra Giassaut, aux abords du jardin alpin de la
Róstanla.
Cette année, le public vaudois du Val
Péhs est convoqué au Teynau du Villar,
non loin dœ confins de la Tour, celui des
autres vallées à la Baissasse, sur les hauteurs du Pomaret, vers la Seo de Pramol.
Puissent ces assemblées, et celle de Crô
la Guerro, être la source d’un réel bien
spirituel pour chacun de ceux qui pourront
y prendre part ! J.
É Foyer de La Toar.
Les besoins de nos Valées varient, tout
naturellement, à travers les âges, sous
l’influence aussi du développement du commerce, des industries et des moyens de
communication. Un voyage à Pignerol, par
exemple, qui constituait autrefois une
chose rare, difficile, exceptionnelle, est devenu de nos jours la chose la plus commune, peut-être même une nécessité quotidienne de bien des étudiants et de nombreux employés.
Les différents changements quë, bon §ré,
mal gré, les écoles secondaire de La Tour
ont dû subir dans ces quelques années, tels
que la suppression de l’Ecole Normale de
Jeunes Filles et, plus tard, l’institutioii de
Y examen d’Etat, ont leur contre-coup tout
naturel sur la fréquentation des classes.
Cela pourrait, à la longue, avoir une influence déplorable sur le développement
de l’instruction chez nous. Et c’est, ne
nous le cachons pas, l’instruction qui a
fait^de nous, Vaudois, ce que nous sommœ. Voilà pourquoi il aurait été déplorable de
fermer le Foyer de La "Îour, faute d’un
nombre suffisant de pensionnaires, sans offrir à notre jeunesse féminine le moyen
de poursuivre ses études dans la ville la
plus rapprochée, c’est à dire à Pignerol,
tout en conservant tous les avantage et
toutes les garanties qu’un. Foyer doit et
peut offrir à la jeunesse et aux familles.
Voilà ce qui a poussé les Unions Chrétiennes de Jeunes Filles à s’intéresser à
l’ouverture d’un Foyer à Pignerol. La chose
qui présentait bien des difficultés, aussi
au point de vue purement vaudois, va pouvoir trouver sa solution la plus heureuse
grâce à l’appui de M. Schaick et à l’amabilité et au dévouement unioniste de M.me
et M. Cesare Gay, secrétaire national des
U. C. de J. G.
La difficulté de trouver un milieu à
nous à Pignerol, et surtout un milieu qui
remplaçât non indignement le beau Foyer
de La Tour, est ainsi surmontée. M.me et
M. Cesare Gay nous offrent, dans leur belle
vflila de Viole Conte di Tcrrino, N. 2, un
emplacement digne de nos traditions. Une
ancienne villa, comme il y en a peu chez
nous, avec deux grands jardins bien ombragés, avec véranda et terrasse, avec
cliauffage central {termosifone), et surtout
avec une superbe vue sur la ville, quoique l’on soit à que’quœ minutes du centre et des écoles. Voilà ce gui pourra fort
bien offrir un séjour de paix et d’étude,
de repos et de délassement à tous ceux
qui, en toute saison, voudront profiter du
Foyer de Pignerol, lequel va dorénavant
remplacer celui de La Tour.
Nous sommes persuadés que tcus ceux,
les Vaudois surtout, qui voudront placer
leurs jeunes filles dans un milieu sérieux,
moral et tranquille, et surtout à des con^
ditions avantageuses à tous égards, sauront en profiter. Nous pouvons en dire de
même de toutes les dames ou demoiselles
se rendant aux Vallées ou, de quelque façon que ce soit, de passage par Pignerol.
Messieurs les Pasteurs, Professeurs et
Instituteurs des Vallées sauront certainement aider notre œuvre par leurs paroles
et par leur appui moral. Pignerol, quoique
hors des Vallées, est d’une trop grande
importance pour nous pour ne pas y avoir
un pied-à-terre, une maison vraiment à
nom. L’œuvre unioniste et l’œuvre vaudoise de la ville pourront aussi nous aider
et en recevoir, nous l’espérons, elles aussi,
quelques bienfaits. Une Unioniste.
Pour les Ecoles Vaudoises.
Il s’est formé l’hiver dernier, à Florence,
un Comité destiné à recueillir les offrandes
de toutes les personnes de bonne volonté,
qui, moyennant un petit sacrifice yoécuniaire (le minimum fixé est de 5 lires)
veulent devenir des « amis de l’école
vaudoise ».
Le but de l’initiative, due à l’activité du
« Gruppo Giovanile Valdese » de Florence,
auquel s’est bientôt ajouté le « Gruppo
Giovanile » de Milan, est double : a) aider
par des subsides en argent les écoles qui
en ont besoin ; b) instituer des prix en livres et en argent pour les élèves qui auront obtenu les meilleurs résultats dans
l’étude du français.
Il est parfaitement inutile d’insister nouvellement sur l’utilité et la nécessité de
tous les efforts qui tendent à donner aux
Vallées un nombre le plus grand possible
d’écoles fonctionnant régulièrement : jusqu’à présent le Comité « pour l’école vaudoise » a eu beaucoup d’adhésions morales,
mais les sommes recueillies ont été moindres, et une très petite aide n’a pu être
offerte jùsqu’ici qu’à l’école de Prali.
Nous voulons espérer que, pendant cette
période qui va de la fête du XV août à la
semaine du Synode, où il semble qu’un souffle nouveau de sentiment vaudois passe
dans tous les esprits, chacun voudra se procurer la joie d’avoir accompli son devoir et
sentira sa responsabilité aussi envers ce
qui concerne le problème de l’instruction.
C’est avec une sorte de fierté que chacun
doit pouvoir dire à haute voix ; J’appar
'■ tiens aussi aux « amis de l’école vaudo’se ».
Ai vous, maintenant !
Les dons sont reçus ; chez M.Ile doct.
Marguerite Meynier, caissière du Comité,
à Saint-Jean ; chez M.lle Nella Tourn, au
Serre, ou à la Rédaction du journal.
m. a. r.
Le prochain numéro contiendra un bon
article donnant un compte-rendu complet
des séances du Comité Universel des Unions
Chrétiennes de Jeunes Gens, qui s’est réuni
à Genève du 3 au 10 août.
Pour les îieux Psaumes.
Si ça ne dépendait que d’eux, certaines
gens supprimeraient définitivement les anciens cantiques, qui sont splendides, et surtout les Psaumes de nos recueils (je me
réfère surtout au recueil italien), pour les
remplacer par des cantiques de toute nouvelle fabrication, qui n’ont de « hiératique »
que les paroles. Si fon compare entre eux
l’ancien recueil Salmi e Cantici, les Inni
Sacri et Ylnnario Cristiano, il n’est pas
difficile de remarquer combien le nombre
des Psaumes de Goudimel y a été réduit.
Et si vous demandiez à ceux qui pour
leur compte ICs aboliraient <sans autre
forme de procès la raison de cette réduction, ils vous répondraient : « Ils sont trop
vieux ! » ; comme si de les avoir chantés
pendant des siècles ils devaient être désormais hors d’usage. D’où la nécessité de les
éliminer peu à peu, pour les remplacer
par les nouveaux qu’on n’entend jamais
chanter parce qu’ils n’en valent pas la
peine, un certain nombre, du moins ! Il y
a des cantiques que je n’ai jamais entendu
chanter nulle part au cours de plusieurs
années : on chante toujours les mêmes.
A ceux qui disent que ces mélodies sont
trop vieilles, il faudrait objecter : « Et
le Nouveau Testament, n’est-il pas vieux ?
(Il n’y a point de jeux de mots). Par
conséquent, il faut le reviser ou même le
remplacer par un nouveau code moral et
religiexps, d’où la néceæité de nommer une
Commission ad hoc ! ». 'Avec les Psaumes,
verrons-nous bientôt disparaître aussi les
chorals de Luther et de Wesley ? Ceux-là
aussi sont vieux !
Il ne faut être ni excessivement conservateurs ni pousser le modernisme hors de
toute limite. Un dicton très ancien et très
commun nous avertit que In medio stat
virtua, et avec tout les siècles qu’il compte
il ne cesse d’être vrai. Il faut conserver
tout ce qu’il y a de bon et n’introduire
que des nouveautés qui soient bonnes aussi.
Je n’ai jamais été un négateur du progrès, mais quand ce qu’on appelle progrès
est un recul, il faudrait réagir et remettre
les choses à leur place. emm. t.
OCCASION UNIQUE : Restent à vendre
maison et partie de la jolie propriété THÉOPHILE Malan - Ravadera - Torre Pellice.
CHRONIQUE VAUDOISE
—-m—
Souscription pour les Collèges.
M.me veuve Louise Monnet, Valdese, en souvenir de son mari,
le prof. P. E. Monnet L. 200,—■ 1
* S:
Pour le lit à la mémoire de M. B.
LÉGER, à l'Hôpital du Pomaret.
Listes pi^cédentes L. 16.899,06
M.mes et M.rs :
Giorgio et Lina TrossarelîiRevel »
Famille Perazzi-Malan, en souvenir de leur bien-aimée M.me
Emilie Perazzi-Malan »
{A suivre).
25,
300,
Total L. 17.224,06
^ ^
PLEURS en souvenir de M.me Emilie
Perazzi-Malan.
Nous recevons de la famille Perazzi-Malan la somme globale de L. 2.300, à répartir comme suit :
Au Refuge Roi Charles-Albert L. 1.500,—
A l’Asile des Vieillards, St-Jean » 500,—
Pour le Lit Léger » 3O1O,—
sommes que nous transmettons à qui de
droit, avec la plus vive reconnaissance des
Œuvres auxquelles elles sont destinées.
* ❖ ^
M,me EMILIA PERAZZI-MALAN.
La paroisse de Turin vient de perdre un
de ses membres en la personne de M.me
Emilia Perazzi née Malan, la fidèle compagne de M. Va'eriano Perazzi, ex-membre
de la Table, enlevée à l’affection dés siens
et de l’église entière après de douloureusi^
souffrances, le 7 courant, dans sa villa des
Boërs, à Saint-Jean.
Fille, épouse et mère dévouée, notre
sœur laisse après elle le souvenir bienfaisant d’une femme d’une activité débordante, non seulement dans sa famille, mais
aussi dans toutes les Sociétés d’activité
chrétienne dont elle faisait partie, où elle
remplissait ses fonctions avec fidélité et
beaucoup de zèle. Ce n’était jamais en vain
que les bonnes causœ! faisaient appel à son
cœur généreux.
Ses funérailles, qui eurent lieu le 9 c.,
dans le temple de Saint-Jean, et auxquelles
prirent part un grand nombre de personnes, venues aussi du dehors, parmi lesquelles les membres de la Vén. Table presque
au complet, furent une manifestation ébquente d’affection et de sympathie pour la
famille si durement éprouvée.
Le culte funèbre fut présidé par M. B.
Gardiol, pasteur émérite, et terminé par
une ardente prière de M. V. A. Costabel,
modérateur.
Nous exprimons à la vénérée mère, à
M. Perazzi et à ses enfants, frappés dans
leurs plus chères affections, l’expression de
notre profonde sympathie chrétienne.
Y.
Nous tenons à ajouter notre hommage
personnel de haute estime pour la défunte.
Tous ceux qui Vont connue de près vont
FEUILLETON
DERNIÈRES PAROLES
de quelques personnages célèbres
X. - Historiens et Philosophes.
THOMAS HOBBES (1588 f 1679), philosophe matérialiste anglais, dit, en mourant : Je m’élance dans l’obscurité !
JOHN LOCKE (1632 f 1704), célèbre
philosophe anglais, dit à ses amis, la veille
de sa mort : Je vous souhaite à tous du
bonheur quand je vom aurai quitté. Il expira après avoir demandé qu’on lui dut des
Psaumes. « Sa fin — écrit Lady Mashom —
a été aussi admirable que sa vie. Il est
mort de faiblesse, n’omettant aucune occasion de donner des conseils chrétiens à
tous ceux qui l'entouraient».
BAYLE (1647 t 1706), philosophe et
écrivain français, dit en rendant le dernier
soupir : Je vais chercher un grand « peutêtre » !
ANQUETIL, historien, français, dit en
mourant : Voyez un homme qui meurt
plein de vie!
HALLE (1754 t l'822), philosophe et
habile médecin allemand, en se voyant
mourir, dit : Les poux ne battent plus !
XI. - Savants.
COPERNIC (1473 t 1543), célèbre astronome polonais, vécut et moxirut chrétiennement. 11 composa l’inscription suivante pour son tombeau : Je ne demande ’
pas. Seigneur, les dons que reçut StPaul, ni la faveur que Pierre obtint de
ta bonté ; suppliant, je ne réclame rien
que la grâce qu’un jour tu acœrdas sur
la croix au brigand. Il mourut dans cette
foi au Sauveur.
ses amis qui l’exhortaient : Je n’ai pas
tant vécu sans avoir appris que je üois
mourir ; quand Dieu me redetnandera mon
âme, je la lui rendrai sans trembler et
même en homme qui le désire.
MICHEL SERVET (1511 t 1553), savant, médecin et théologien espagnol, fut
brûlé vif sur le plateau de Champel, à
Genève, sur l’ordre de Calvin, à cause de
sœ erreurs sur le dogme de la Trinité.
Quand il vit luire la torche qui devait allumer le bûcher, il poussa un cri d'effroi et
de pitié : Miséricorde ! Miséricorde L. Jésus, fils du Dieu éternel, aie pitié de moi !
C’était le 27 octobre 1553.
FRANÇOIS HOTTMAN (1524 t 1590),
un des plus savants jurisconsultes français
du XVI™° siècle, sur son lit de mort, dit à
JEAN KEPLER (1571 t 1630), cébbre
astronome allemand, composa pour lui-même cet épitaphe : J’ai mesuré les deux ; à
présent je mesure les ombres de la terre.
L’intelligence est céleste ; id ne repose que
l’ombre des corps.
WILLIAM HARVEY, médecin de Jacques P*" et de Charles I'"'', un des savants
anglais les plus célèbres dans l’histoire de
l’Anathomie et des Sciences physiologiques,
écrivit dans son testament; J e remets humblement mon âme à Celui qui me l’a donnée et à mon Seigneur et Sauveur JémsChrist. Il mourut septuagénaire, le 3 juin
1658.
ALBERT DE HALLER (1708 t 1777),
savant botaniste et médecin suisse, reçut,
peu de jours avant sa mort, la visite de
l’empereur Joseph II. Comme un de ses
amis lui parlait de la joie qu’avait dû lui
procurer une telle marque de faveur, il
l’interrompit par ces mots : Réjouissezvous de ce que vos noms sont écrits dans
les deux!
BENJAMIN FRANKLIN (1706 t 1790),
imprimeur et publiciste américain, inventeur du paratonnerre, vit la mort s’approcher avec un regard serein et une foi triomphante. m avait composé pour lui-même cet
épitaphe : Ci gît — pâture des vers ^
le corps de Benjamin F7'anklin impiimeur
— semblable à la doublure M’un vieux livre, aux pages déchirées — et avec la
reliure. — Mais l’ouvrage ne sera pas
perdu ; — car il retownera à la lumière,
comme ü le croit, — dans une nouvelle
édition — revue et corrigée — par l’Auteur.
BUFFON (1707 t 1788), célèl»-e naturaliste et écrivain français, sur son lit de
mort prononça, d’une voix forte et claire,
ces mots : Je déclare que je meurs dans
la religion où je suis né, et atteste publiquement que je crois en Jésus-Çhrist, descendu du del pour le salut des hommes ;
je demande qu’il daigne veiller sur moi et
me protéger, et je déclare publiquement
que j’y crois. Il mourut dans ces sentiments, le 16 avril 1788.
Le comte de LACEPEDE (1756 t 1825),
naturaliste français, djt, en mourant : J e
vais rejoindre Buffon.
{A suivre).
3
parder d’elle le souvenir des qualités éminentes qui l’ont caractérisée, du charme de
sa conversation si spirituelle et prenante, de
son dévouement de fiUe, d’épouse et de mère,
de son activité bienfaisante en faveur des
CEuvres de notre Eglise ; et iwus nous unissons de cœur aux nombreux amis de la
famille Perazzi-Malan pour dire, une fois
encore, toute notre vive sympathie à la vén,érée M.me Malan, à M. Valeriano Perazzi,
à ses filles et à tous les parents et alliés
que ce deuü afflige. Réd.
» * si!
ANGROGNE. La bénédicticm nuptiale a
été donnée dernièrement à deux couples,
dans le temple de Saint-Laurent ; Bertin
David (Arpanot) avec Gaydou Lydie (PissaiiUot), le 11 juillet - Rivoire Héli (Rivoires) avec Rivoire Annette (Cacet), le
3 août. Nos meilleurs vœux accompagnent
■ces époux. ' D. P.
BOBI. Dans la nuit de samedi à dimanche, 10 et 11 août, alors que rien ne laissait prévoir un départ si prématuré. Dieu
rappelait à Lui, dans sa onzième année,
notre jeune sœur Alice Pontet, fille de notre « p'odestà » M. Etienne Pontet, déjà si
■cruellement éprouvé il y a quinze jours
seulement. Lundi, à 4 h., un long cortège
accompagnait au champ du repos la dépouille mortelle de notre jeune sœur.
Comment dire le troublé, l’angoisse, la
stupeur qui pénètrent en notre âme en
présence de ce petit cercueil ? Nous connaissions tous la petite Alice. Son rire clair
et franc?, sa vivacité joyeuse, son intelligence éveillée nous l’avaient rendue chère
et nous sentons l’immensité du malheur
qui frappe la familîe de notre frère. C’est
■donc au seul vrai Consdateur des âmes,
à Celui qui seul peut calmer la douleur,
que nous demandons de consoler ceux
qui pleurent. « Venez à moi, vous tous
qui êtes travaillés et chargés, et je vous
soulagerais...». J- P
Excellente élève, à l’esprit vif et éveillé,
Alice Pontet avait su attirer la sympathie
et l’amitié de toutes ses camarades d’école.
Son brusque départ laisse dans la classe
un vide que rien ne pourra combler. Les
élèves de sa o’asse tiennent à exprimer à
la famille de leur amie la part immense
qu’elles prennent à la douleur qui la
frappe. M- Gras.
MASSEL. A deux reprises, ces dernières
semaines, nous avons pris le chemin du cimetière. La première fois, pour y accompagner le cercueil de Dando Jeanne Tron,
des Portes, décédée à l’âge de 80 ans. La
seconde pour y déposer la dépouille mortelle de M.me Madeleine Micol, mère de
notre collègue du Perrier, enlevée soudainement à l’âge encore vert de 67 ans. C’est
une vraie personnalité qui disparaît avec
elle. Elle était douée d’une intelligence vive
et méthodique, d’un bon sens très équilibré et d’une activité infatigable; et ceux
qui l’ont connue se rappeleront toujours
sa conversation agile, pleine d’imprévu, où
la note sérieuse jaillissait, parfois soudainement, du ton badin. Dimanche matin (4
août) en mère prévoyante, elle avait encore préparé le déjeuner et vaqué aux soins
du ménage. Elle se préparait à aller à
l’église. Puis elle y renonça. Quand sa fille
revint du temple, elle n’était plus. Un bon
nombre de parents et d’amis de la famille
et du Pa,steur du Perrier vint entourer son
cercueil. MM. les pasteurs L. Marauda et
Guido Comba prirent la parole au cimetière, après l’oraison funèbre, le premier
au nom de la V. Table, le second à titre
personnel, pour exprimer à notre collègue
éprouvé la sympathie de tout lè Corps Pastoral. — Notre sympathie aux familles
affligées.
— Nous avons eu le plaisir d’entendre
successivement, du haut de la chaire, deux
MM. Jean Tron. Le premier est le candidat
en théologie, fils de notre ancien des Aiasses, qui nous est revenu de Rome après
avoir brillamment terminé ses années de
théologie. Notre ami nous a aussi parlé de
l’Evangélisation, l’après-midi, au Clos du
Miaai.
Le second est le Pasteur de Monclair (U.
S. A.), le fils de M. J. J. R. Tron, pasteur
émérite, qui revient à Massel après 22 ans
d’absence. Une bonne assemblée s’était réunie pour entendre le message de notre concitoyen, qui a occupé la chaire le 4 c., et
qui nous a fait entendre dans son sermon
une note très pratique de christianisme social. L’après-midi, sous les mélèzes des
Agliauts, M. le pasteur Jean Tron et son
frère M. le prof. Samuel Tron ont encore
entretenu gaiement un public nombreux en
parlant de l’Amérique, de ses qualités, de
la liberté dont on y jouit, et de ses dollars.
Nos souhaits accompagnent M. le pasteur
Jean Tron qui, après un court séjour, va
reprendre le chemin de son travail au delà
de l’océan. M.
PRARUSTIN. Notre culte de dimanche
dernier a été présidé par M. le pasteur
Robert Ostermann, de Genève (en séjour
à la «Casa Estiva»), qui nous a donné
un excellent sermon sur Luc IX, 32 :
Pierre et ceux qui étaient avec lui étaient
accablés de sommeü ; et quand Us furent
réveillés, ils virent sa gloire. M. Ostermann avait déjà présidé le culte de Rocheplate, le dimanche précédent. Nous le
remercions pour sa collaboration très
appréciée.
— Pour la troisième fois MM. Vezzosi
et Vasserot (eux aussi hôtes de la « Casa
Estiva »), nous ont charmés, au culte de
Saint-Barthélemy, par quelques morceaux
de musique sacrée (violon et harmonium),
que tous nous avons vivement goûtés. A
eux aussi un cordial merci.
— M.Ue Yvonne Gardiol, des BiUia,
élève distinguée de la « Scuola Magistrale »
de Pignerol, a subi dernièrement, à Turin,
i’Exaraen d’Etat. Elle a été promue la
première des vingt élèves de sa classe.
Nos félicitations à cette jeune sœur qui,
tout en étant très occupée par ses études,
trouve cependant le temps d’être monitrice à notre école du dimanche et un
membre actif de la Chorale « Il Risveglio »
et de l’Union Chrétienne de Jeunes Filles.
A. J.
SAINT-JEAN. Nous avons à déplorer la
mort de Jean Jalla, fils d’Auguste, rappelé
par le Maître aprœ une i>énible maladie,
le 8 c., à l’âge de 22 ans. Son ensevelissement, qui eut ilieu le 10 c., au temple, fut
présidé par M. Gardiol, qui fit les appels
de circonstance devant une assemblée émue
et compacte de quelques centaines de
personnes.
Notre vive sympathie va à la famille
dans son grand deuil et à toute la parenté.
Y.
« COMUNE DI TORREPELLICE
UFFICIO STATO CIYILE ■ TABELLA STATISTICA
Giugno Nascite 6 Matrimoni 3 Morti 2
Luglio 4 — 7
Differenza — 2 - 3 + 5
OUVRAGES REÇUS.
Giacomo Sperone : Il Catechismo dell’AgriccJtore moderno - edizione riveduta ed
ampliata —■ Torino, Lattes, 1929 — L. 10.
C’est un manuel d’agricrôture moderne
en forme de catéchisme, très clair, et aussi
complet qu’on peut l’être en 280 pages,
que je me permets de recommander à nos
jeunes, à tous ceux qui ne se contentent
pas de suivre la routine, mais désirent innover, améliorer leur production. L’auteur
est un Prêtre qui s’est fait une mission de
divulguer les principes de l’agriculture rationnelle, qu’il connaît à fond. Ce qui le
passionne, ce n’est pas seulement la science
agricole, c’est le problème rural : comment
sauver nos jeunes ruraux du mirage de la
ville avec ses déceptions et ses dangers ?
Il n’y a qu’un moyen : rationalieer la campagne pour qu’elle puisse nourrir sfes enfants. Ces convictions sont exprimées à la
fin du volume, dans une lettre à ses collègues, pleine d’ardeur apostolique, avec laquelle nous nous sentons profondément
en communion. Giov. Miegge.
Ü: » 4!
Rev. Roberto Gualtiero Stewart : Commentario’esegetico pratico del Nuovo Testamento - Matteo Giovanni — Parte
Prima : Matteo — Libreria Claudiana Torre Penice — L. 20 - Rilegato tela e
oro, L. 25.
Magnifique vcdume de plus de 300 pages
grand format. Cette partie d’un ouvrage
bien connu de nos pasteurs et de tous nos
lecfeurs cultivés, a été soigneusement revue
et quelque peu abr^ée par les soins du
prof. M. Enrico Bosio. Se recommande
d’elfemiême.
• »*
Teodoro Balma : Storia dei Valdesi - «Ei
bÜoteca del Popolo della Casa Editrice
Sonzogno » - Milano — L. 0,S0.
Un petit vclume d’une soixantaine de
pages, résumant à très grands traits et
de façon nécessairement incomplète, l’histoire de notre peuple. Tel qu’il est, cepenc’ant, il peut donner une idée de ce que
nous avons été et de ce que nous sommes
à ceux qui ignoraient, ou peu s'en faut,
notre existence.
Hi ^
Le vie del Signore - Campo della « Silvana y> del 1929. Elégante plaquette d’une
trentaine de pages, façon procès-verbal,
particulièrement soigné, où sont « racontés » les six jours du Camp que les Unions
de Jeunes Gens de l’Italie Centrale ont eu
à la Silvana (28 juin-3 juillet 1929),
ini Kl U minHiiuu iiiiuiiiu E FoiEsiu.
7* Lista - Loglio 19>9<
Riporto L. 28431,45 - Salle: Chiesa Valdese,
30 — S. Giacomo degli Schiarotii : Chiesa Valdese; 20 — Coazze : Chiesa Valdese, 25 — An~
tillo : Chiesa Cristiana, 50 — Scicli : Chiesa
'Metodista Episcopale, 14 —■ Torre Pellice : F.
Reyrot, 50 — Roma : I. Mitzis, 50 — PramoUo :
Chiesa Valdese, 25 — Fioridia : V. Adorno, 10
— Matera : Clilesa Battista Indipendente., 30 Chiesa Battista, 20 — Caltanissetta : G. J urato; Î0 — Mtavmra : N. Scattaglia, 10 —
Purina : N. Sengia'oomi, 10 - Piccole sómme, 35,80
— Napoli : « Ricordando ì loro cari », dott. E.
BaMooehi, 240,90 — S. Fedele Intelvi : D, Andreótti, 110 — Centnrano : G. Olivieri, 20 —■
« Interessi Ricordando », 679,25. — Totale generale, L. 29871,40.
I doni e le colietto sono ricevuti con riconoscènza dal doit. Enrico Pons - Foro Italico, 2S - Roma 1.
nouvelle^ Religieuses.
Amérique. L’Alliance universelle des
Eglises presbytériennes. Le Conseil de TAlliance mondiale des Eglises réformées a
tenu sa session à Boston, Mass., du 19 au
27 jûin, sous la présidence de M. le pasteur doct. Charles Merle d’Aubigné, de
Paris. Parmi les sujets traités, signalons
lés suivants : Le message de Jérusalem,
l’Eglise et le monde moderne, les femmes
à l’œuvre dans l’Alliance, la religion dans
les collèges et la vie sociale et industrielle,
le problème de l’unité chrétienne dans les
champs de mission, les Eglises réformées
et le message de Lausanne, doctrines et
principes réformés dont la conservation est
essentielle aux Eglises, paix internationale,
etc.
Ht « «
Ecosse. L’instruction religieuse dans les
écoles. En 1872 les écoles des Eglises presbytériennes ont passé sous la direction des
Commissions scolaires nommées par les
électeurs d’une paroisse. Dans la préface
à la loi de 1872, il était prévu que 1’« Instruction religieuse serait données suivant
les us et coutumes». Les catholiques-romains et les épiscopaliens conservèrent
leurs propres écoles.
' La population catholique s’étant énormément accrue et sous la pression de l’opinion publique une loi sur l’instruction publique (1918) mit toutes ces écoles sous la
surveillance des nouvelles autorités scolaires. Ce transfert se fit à la condition que
l’enseignement religieux continuerait à
être assuré.
L’instruction publique ayant été depuis
lors remise aux soins des Conseils municipaux, au même titre que la police, les rou_ tes, etc., avec, néanmoins, l’appui de Commissions scolaires, les Eglises ont craint que
l’instruction religieuse vînt à être supprimée. D’où une campagne active en faveur
de l’introduction d’une clause qui rende
« l’instruction religieuse obligatoire dans
toutes les écoles ». Les instituteurs ont fait
une opposition constante à cette Clause,
n’objectant pas à l’instruction religieuse,
mais ne voulant pas qu'on la leur imposât.
Ils ne désirent pas que leur travail soit
soumis^ à un droit de regard des Eglises.
Grâce à un concordat on a inséré dans
la nouvelle loi la nécessité de l’instruction
religieuse. En outre les Eglises auront le
droit de désigner un certain nombre de
membres des Commissions scolaires. Il faut
relever aussi la belle attitude des instituteurs qui ont accepté de collaborer avec les
Eglises à l’établissement d’un programme
d’enseignement religieux dans les écoles
publiques. {Evangile et Liberté).
«
RuæaE. On signale de Pollava de nouvelle mesures de persécution contre la religion et le clergé des différents cultes. Les
règlements récents placent les édifice cultuels au même rang que le théâtre et
cinémas et exigent de taxe pour chaque
office religieux, les prêtres et le choristes
étant considérés comme de simples acteurs.
Le gouvernement fait aussi percevoir de
droits d’auteur pour chaque exécution musicale ayant lieu dans le culte. Toute contravention à ce exigence entraîne l’arrestation du prêtre ou de plusieurs d’entre
les cinquante premiers paroissiens, qui sont
enregistrés cfficieUement et tenus pour solidairement responsables. Clergé et laïque
notable sont sous la surveillance de la
Tchéka. {Evangile et Liberté).
« * »
Paris. La Voix des Jeunes. Ce mouvement, créé il y a un an et demi pour lutter contre l’immoralité et se cause, à
Paris, groupe une trentaine d’associations,
dont le tendance corporative, confessionnelle, phüosophique sont très, différente. Il s’et étendu à d’autre ville de
France, aux colonie et même à l’étranger : Suisse, Belgique et Egypte.
En collaboration avec plusieurs des
grands journaux sportifs, la « Voix de
Jeune » demande rétablissements de terrains de jeux dans le environs de la capitale française. Une lutte énergique a
été entreprise contre le taudis.
Une Commission comprenant de personnalités de tous les milieux a été constituée pour arriver à ün effort commun
dans le domaine de l’éducation sexuelle.
Un programme d’action a reçu l'approbation de l’archevêché de Paris, de la Fédération protetante de France, du Consistoire israélite et de quelque libres-penseurs influents. ,
La « Voix de Jeunes » a édité sur cette
quetion une petite plaquette : Amour et
Mariage, detinée aux jeunes (prix :
0 fr. 25).
La pétition, dont nous avions entretenu
nos lecteurs, contre l’affichage et la v^tite
de publications licencieuse dans les kiœque municipaux de la région parisienne,
a recueüU 150.000 signatures; le résultat
a été l’interdiction de 10 publications jugées nocives, et le retrait de 5 publications
par les Messageries, Hachette. A- Clamart
et à Versailles, 20 autres publications licencieuse ont été interdite.
Les Unions Chrétiennes de jeunes gens
ont pris une part active à toutes ce campage. On, sait que leur ancien secrétaire
général, M. le pasteur J. Lauga, est l’un
des principaux chefs du mouvement, et
c’est à leur revue L’Espérance que ces
renseignements ont été empruntés.
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FONTI MIIIACOLOSE
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