1
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alla, prof-, Torre Fellioe,
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mencement de Pan née.
L’ECHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
Voaa ma flei'Bz témoins. Aot. 1,3. Suivant la vérité avea la charité. Hplt. IV, 15. Quo ton régne vienne. Matt. VI- 10.
I Sommaire!
I Avis — Eciioa de la semaine — Un Congrès
j. international d’étudiants — Correspon[■ dance — Clirtmique — Bibliographie —
I Nouvelle.^ et faits divers — Société vau; doise d’utilité publique — Revue Politique
— Annonces.
A.’V’XS
I Four éviter tout retard et toute con[ fusion à la poste, nous prions les adî niinîstrations des journaux qui font
\ échange avec le nôtre de nous les adresser
: <iinsi:
\ Echo des Vallées Vaudoises
' TOEEE PELLiCE ( Turin )
ITALIE
Echos de la semaine
Nous avons reçu, sous la signature
<le M. Damiano Borgiaj un Appel
<^ux Evangéliques de Milan pour une
^uvre commune en vue de provoquer un «réveil religieux évangéli
que dans cette métropole lombarde ».
. Il propose aux fidèles de toutes les
églises de réunir les fonds nécessaires
pour ouvrir un vaste local où tous
les pasteurs de Milan, et les autres
qui voudront bien les aider, donneront des conférences religieuses et
morales.
Nous constatons avec plaisir que
le besoin de rapprochement entre les
differentes dénominations évangéliques est de plus en plus senti. Le
temps n’est plus des rivalités dénominationnelles. Il faut que toutes les
Eglises soient de plus en plus « un
seul corps » et montrent au monde
que là où il y a P Evangile il 3'' a,
oui, la liberté, mais aussi, et avant
tout, l’amour. Aussi nous saluons
avec joie tout ce qui tend à unir les
efforts des chrétiens de toutes les
dénominations dans des œuvres commune, comme nous nous réjouissons
de toute manifestation de solidarité
entre les diverses Eglises, ainsi que
nous en avons vu récemment, à Milan
même, à Gênes et à Florence, à l'oc-casion des deuils qui ont frappé
quelques-unes d’entre elles. C’ est
surtout pour cela que nous souhaitons que la proposition de M. Borgia
rencontre un bon accueil de la part
. de ceux auxquels elle est adressée.
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2
3é
UN CONGRES
i
international d’étudiants
La première .semaine de l’année
dans laquelle nous sommes entrés,
marquera une date importante dans
l’histoire de 1’Egli.se chrétienne do
ce siècle. Elle laissera, en tout cas,
uire trace ineffaçable dans la vie de
chacun des dix-huit cents étudiants
des deux sexes qui ont pris part au
Congrès qui a siégé à Londres du
2 au 6 janvier. Ils appartenaient à
vingt-cinq nationalités différentes et
aux dénominations religieuses et aux
facultés universitaires les plus diverses. Ils répondaient à l’invitation
que leur a\rait adressée /’ Union cU’s
Volontaires pour les Missions de se
mettre consciencieusement ensemble
en face du devoir plus que jamais actuel
et pressant pour les jeunes chrétiens;
l’Evangélisation du monde. Quelle
que soit la profession qu' ils embrasseront, la position sociale qu’ ils occuperont, ils se doivent persuader que
l'heure de l’Evangélisation du monde
a .sonné, qu’ elle doit s’accomplir
dans cette génération.
L’Union Missionnaire des Etudiants
n’ est qu’ une branche de la fédération des Etudiants Chrétiens, vaste
mouvement très jeune encore, qui
compte 56,000 membres,' ayant le
même mot d’ordre: faire Jésu.s Roi.
L’œuvre de chacune de ces sociétés,
qui sont un fruit de l’influence exercée sur le cœur et l’intelligence
des jeunes par des hommes comme
le professeur Drummond, est dirigée
par un comité composé exclusivement d’étudiants. Ces comités réunis
forment la direction des associations
pour ce qui a trait à leurs intérêts
communs.
L’ Union Missionnaire s’ est constituée en 1889, Elle s’ est réorganisée
et consolidée en 1892. Son but est
d’unir les élèves missionnaires, étudiants en théologie, en médecine ou
autres, dans un esprit de travail et
de prière afin qu’ils soient mieux
préparés pour leur tâche et scs dif'.'“'
Acuités. De plus elle représente
ses membres effectifs l’obligation d®;
plaider, parmi leurs condisciples etj
dans les communautés auxquelles I
appartiennent, la (xiuse qu’ils serventi,
lui créant ainsi des courants sympa>‘
thiques où il n’en existe pas et le®;
augmentant là où ils se sont déj®=
manifestés. Les besoins, en homme®,
et en arg'ent, croissent avec les noU",
veaux champs d’activité. On n’est
un militant de l’Union que si l’oU
a signé cette déclaration : « Je veuXi
et je désire, si Dieu le permet, de'
venir un missionnaire ». — Hâtons'
nous d’ajouter qu’ aucune pressioti
n’est exercée sur personne. — ToUSi
les membres du comité exécutif sont*
de futurs missionnaires, L’ organ®
du mouvement est une revue mensuelle. Chaque année, deux secrétaires
vont, de collège en collège, tenir des
conférences et rallumer le zèle des
niembre.s dispersés de 1’ Union. Quelques chiffres donneront une idéet
plus exacte de ce mouvement qui
commencé il 3^" a si peu de temps : ;
1652 jL'uiies gens et jeunes filles ont'
signé la déclaration mentionnée plus
haut, et sur ce nombre 530 sont;
partis, 570 achèvent leurs études,
iio se sont retirés, 25 .sont empê'
chés et 14 ont répondu à l’appel
suprême. La Conférence de Londres’
a réuni 1800 délégués environ, ait;
lieu des 717 qui assistaient à 1®'.
première, celle de Liverpool, en 1896.;
Les rapports de l’Union avec leS;
Sociétés missionnaires sont des plus,
cordiaux. Elle n’ est pas leur rivale-Elle recommande à ses membres de
maintenir des relations suivies avecla Société de leur -'dénomination,
dans leurs pays respectifs. Elle pourvoit ainsi les diverses Sociétés d’hommes instruits, sérieux, ayant pesé
leur détermination longtemps, non
seulement, mais qui savent déjà beaucoup de la vie qui les attend, eîdisjuosés à en affronter joyeusement
le.s traça,s et les peines.
3
35 —
' Aucune ville ne pouvait, mieux
;*lüe la métropole anglaise, offrir une
¡Réception splendide à tous égards,
celle qui a été faite aux
[Îélégaés par le Comité exécutif de
Í Union. L’amabilité et l’énergie de
membres et de l’état-major d'é.iWdiants de Cambridge et d’Oxford
pîU’ ils s’étaient adjoints, ne se sont
iPa-s démenties un instant. Tout avait
si bien prévu que pas un seul
IjQcident désagréable n’est venu trouj~ler l'atmosphère de la Conférence,
pa langue du Congrès était exclusi/'’Bment la langue anglaise : celle de
pos hôtes et la langue étrangère que
.Comprennent et parlent le plus gé/'oralement les protestants non anglais. L’-ciffirmation solennelle qu’ y
faite la'jeunesse évangélique pen^^•nte et voulante de se consacrer à
jceuvre du Maître, n'est pas passée
i*'japerçue du grand public. A chaque
,^ance du Congrès, plus de deux
iWlle personnes se pressaient dans
^Xeter Hall, au pied de l’estrade
poil se sont élevées des voix aussi
j^ytorisées que celle d’un Livingstone,
K'Un Taylor et d'un Coillard. Ta
l^tiférence a eu un grand retentissement dan.s la presse religieuse et
olitique même, des deux mondes,
haque jour des feuilles, parmi les
'lus répandues de la capitale lui
Unsacraient des articles tous sympathiques. Remarquons aussi que le
™ois de janvier est, pour la plupart
universités protestantes, un mois
congés. Ils ne sont pas assez
Prolongés pour que les étudiants qui
.’tt assisté à la Conférence, .n’en apP'^rtent pas à leurs camarades un
encore tout vibrant. — Cette
dSsembléc a prouvé que sur le ter- '
neutre de l’évangélisation les
pises savent s’unir pour atteindre
1 ^mêrne glorieux idéal. En face des
g^mes ob.stacle.s on oublie, les rivamesquines, les noms divers et
confe.ssions de foi multicolores.
L Ue Congrès a coûté 30,000 francs
l’Union avait reçu.s par anticiPtion et plus de huit cent livres
sterling', des mille qui lui manquaient
pour boucler son budget, c’est-à-dire
25,000 francs, ont été versées ou
promises par les Membres eux-mêmes
du Congrès, pendant une collecte qui
a duré quelques minutes, et par des
dons variant entre un franc vingtcinq et cent vingt-cinq francs.
C est dans le magnifique hôtel des
Unions Chrétiennes, situé sur le
Strand, une des artères de Londres,
qu’ont eu lieu les réunions du Cong'rès. doutes ses dépendances, salles
de lecture, de,conférence, restaurant
etc, avec son Aula Magna connue
sous le nom de Exeter liall, avaient
été mises à la disposition de l’Union
Missionnaire. Le mardi soir 2 janvier,
au moment où l’horloge de l’immense
local illuminé a (jiomo marque cinq
heures, le président, M. Duncan
d’Edimbourg dont 1’ air d’extrême
jeunesse, le sérieux, l’attitude .énerg'ique et l’accent ému impressionnent vivement 1’ auditoire, ouvre la
Conférence. C’est le D.r Moule, le
célèbre professeur d’exégèse à Cambridge, qui prononce le discours inaugural, très impresslf, sur ces paroles
de Jésus : Je suis avec vous.... Les
chants, exécutés par ces centaines
de voix, soutenues par un orgue
puissant et pa.r des trompettes, produisent un effet saisissant. Sans
sa décoration sévèi'e, Exeter Hall
ressemblerait assez à un théâtre. Des
trophées de drapeaux mettent une
note gaie sur scs parois sombres.
J^cs deu.x délégués italiens, candidats
en théologie, M. K. Taglialatela,.
de r Eglise méthodiste cpiscopale,
et celui qui écrit ces lignes, de
r Eglise Vaudoise, n’ y cherchent
pas vainement les couleurs de leur
l^ays.
(La fin au prochain numéro).
Les conscrits de 1899, enrôlés pour l’infanterie, seront appelés sous les armes aux
premiera j()\ira de nmra. La moitié seront
appelés à prêter le service pour un an da
moins pue les autres.
4
Se —
!
Milan, 20 Janyier 1900.
Monsieur le liédacteiir,
Vous donniez, il y a 15 jours, dans
votre journal, quelque lignes intitulées : « Solidarité » ; j’y faisais connaître l’œuvre modeste de deux sœurs
de la Suisse française, qui aiment
r Italie et qui consacrent aux fils
émigrés de votre belle patrie, les
loisirs de cœurs chrétiens et dévoués.
Une lettre reçue ces jours complétera
quelque peu mes préliminaires; Merci,
m’écrit l'une des deux sœurs, «Merci
» pour r intérêt cordial que vous
» nous portez. Dieu nous a toujours
» si richement bénies depuis que
ï> nous nous connaissons nous-mêmes,
> qu’il serait en droit d’attendre
» que nous fissions bien haut briller
» sa lumière; mais II se souvient
» de notre faiblesse et II nous en» courage, dans notre marche vers
» le but que nous poursuivons ; ce
» but, nous désirons 1’ atteindre avec
» et pour nos braves Italiens. Nous
» trouvons en eux des natures d’en» fants ; leur simplicité, leur naïve
» confiance, leur application, nous
■» touchent profondément. Quand nous
» pensons aux rudes journées de
» travail de ces hommes et que nous
» les voyons le soir, jeunes et vieux,
■» penchés sur leurs livres ou leurs
» cahiers, essayant de pénétrer les
» mystères de la lecture ou de l’or» thographe, nous les trouvons mer
> veilleusement attentifs et persévé» rants; mais lorsque de toute leur
» âme ils se mettent à chanter nos
» cantiques, alors une grande émotion
» nous gagne et notre prière monte
•» à Dieu, pour qu’ Il les éclaire et
» les aifranchisse des superstitions
» où ils sont encore plongés. Ces
» prières, nous le savons, sont de
» celles que le Seigneur exauce,
« Le cantique préféré de nos élèves
» est : Venez au Sauveur qui vous
» aime, et l’un d’eux me disait avec
» son joli accent italien : « Ze voU"
» drais savoir toutes les paroles pat'
» ccque, en travaillant, ze Sanie : Oh !,
» quel beau zour Sauveur fidèle 1 et
» ze ne le sais pas tout».
« Ici, il fait bien froid et nous
» aimerions à retourner en Italiuit
» dans ce pays du soleil et de 1^1
» chaleur; mais au fond, pour le]
» chrétien, ne fait-il pas toujours i
» chaud et bon là où Dieu le place Ij
» et n’ est-ce pas justement à cette.,
» place, que nous sommes assurés]
» du secours d’En Haut ? Nos pas-'
» teurs, dans la semaine de prières,.
» ont ardemment demandé le réveil
» religieux de l’Italie; cela nous]
» encourage dans nos faibles eiforts.'
» Mais si la moisson est grande»
» combien peu d'ouvriers n’y a-t-ilj
» pas pour la faire !....» \
Amies! bon courage et.... en avantIj
Ne voyez-vous pas poindre à l’horizon, toute une armée qui s’avance?
Elle se compose d'ouvriers de tous
les pays qui, comme vous, ont coni'
pris ce que les membres d’un même
corps se doivent les uns aux autres!
une pitié -généreuse les embrase et,
comme vous, ils vont à la recherche
des brebis sorties du bercail, — N’estce pas en pensant à eux, à vous,
que Ch. Recolin déjà cité dit ; « Ouvriers I soldats du Christ en avant !..
en avant et courage ! « Déjà, je vous
» vois revenir les bras chargés de
» gerbes d’or et pliant sous le poids
» des âmes, deux ! tressaillez d'al» légresse ! Portes éternelles élevez
» vos linteaux! Elargissez-vous jus» qu’ aux dernières étoiles car : l’hu» manité retrouvée va passer sut
» votre seuil agrandi. Le salut sd
» propage à toutes les extrémités
» de r espace et, dans les profondeur®
» du ciel, s’ entend le cri jadis prœ
» noncé par le Christ : « Tout est
» accompli !» j
XXX. ‘ i
■iiâ
5
— 37
Pour la cessation de la guerre
Une propositâon.
Le canon continue à tonner au
Sud de l’Afrique et le sang à couler, et ce sang, il est presque en totalité du sang de frères en la foi,
du sang de chrétiens, du sang de
chrétiens évangéliques ! Pendant ce
temps, que font les autres chrétiens
évangéliques ? Les uns prennent parti et se passionnent pour 1’ une ou
l’autre des nations belligérantes, pour
celle qui, malgré sa petitesse, lutte
si admirablement pour son indépendance, ou pour celle qui, dans sa
grandeur, a été, jusqu’ici, un des plus
puissants facteurs de la civilisation
du monde ; d’autres plus indifférents,
ou plus prudents, ne disent rien et
attendent, sans s’émouvoir, la fin des
évènements ; d’autres, et nous espérons qu’ ils sont nombreux, se sentent profondément humiliés pour le
nom protestant, profondément attristés pour la cause de l’Evangile,
profondément émus de sympathie
pour les victimes do la lutte fratricide et ils prient sincèrement, ardemment, constamment pour que « l’horrible guerre » prenne bientôt fin.
Est-ce assez? Nous ne le pensons pas
et il nous semble que si l’Evangile
était pris un peu plus au sérieux par
ceux qui font profession d’y croire
et de le pratiquer, la chrétienté
évangélique tout entière, c-omme teUe,
devrait se lever, ou plutôt se jeter
à genoux et «levant au ciel des mains
pures » intercéder pour que la guerre
cesse. Et ne serait-ce point le cas,
pour nous Vaudois, de commencer
par le faire nous-mêmes, dans notre
petit cercle ? Plus que beaucoup
d’autres, nous devons souffrir , dans
nos cœurs de la gaicrre sud-africaine
et nous risquons d’en souffrir dans
notre œuvre, aux Vallées et dans
l’Evangélisation de notre patrie. Notre affection et notre reconnaissance
pour les deux races qui sont aux
prises, en même temps que le sentiment de nos intérêts les plus élevés
ne sauraient donc avoir une manifestation plus chrétienne et plus efficace qu’ une intercession générale
de notre peuple, en faveur de -la
cessation des hostilités et de la prompte condusion d’une paix honorable
et équitable entre ceux que nous
avons tant de motifs d’aimer et de
désirer voir également heureux et
prospères.
Quand -chaque jour de chacune de
nos maisons où se fait le culte de
famille, chaque soir de chacun de
nos locaux où .se tiennent des réunions religieuses et chaque dimanche
de ch¿^,cun de nos temples s’élèveraient à Dieu de telles prières, il ne
s’écoulerait probablement pas beaucoup de temps avant que nous pussions dire nous aussi, les cœurs débordants de gratitude et d’adoration:
“Venez, contemplez le.^ œuvres de FEternel...
“C'est lui qui a fait cesser les combats jus[qu’aii bout de la terre „.
Ps. XLVI, 9, 10.
J. Weitzecker.
C lî O N 1 Ö fi 1}
La Toui\ — Les élève.s du Collège
appartenant à la Société « la Balziglia » ont donné samedi dernier une
soirée littéraire, foi't bien réussie, tenu
compte des cireoiistances. Ils ont représenté la tragédie de Monti « Aristodemo » et la eoinédie bien connue
de Griuseppe Giaoosa : « Una partita
a scacchi ». Le public était assez
nombreux et a fait très bon accueil
aux jeunes acteurs improvisés, ainsi
qu’à quelques jeunes demoiselles qui
ont exécuté, dans les entr’actes, de
“beaux morceaux de musique.
Viufinenza, qui sévit dans beaucoup
de villes d’italie, a. aussi fait son apparition au val Luseriie. Il y a eu de
nombreux cas à Angrogne et à Saint
6
58
Jean et mainteinyit elle a commencé
à la Tonr. Tlouvousement, elle se présente, jnsqu’ ici, sous une forme bénigne. Recominandntion aux influmcés
de se soigner et de ne pas sortir
avant d’être bien remis.
Touy André. L’l’ranfji'Uipie
réfwmw, de Florence. Acitice liistoimpte,
avec 33 vues et portraits. Florence,
Claudienne. 4 fi’aucs.
C’est avec un réel intérêt quo nous
avons lu ce fort volume de 4110 pages,
il s’ouvre par do courtisa jiutiia's sur
les autres églises fra.mpiisea eu Italie,
notices qui pourraient rai’ilemeiit être
enrichies de uoiivoîuix détails. Ainsi,
d’après TA,, le premier pasteur léf'ormé
de Livourne ir y sei-ait vmui ()u’(ut
17'73. Copenilant, dès lü37, Antoine
Léger, du rutotir de Coristaiitinople,
s’arrêta clans cette villm Un auteur
jésuite nous dit qu’« il y débiiait l'erreur à des Marchuns Calviiii.stes de
France et de Hollande (pii voulaient,
l’y retenir. Mais, le Cardinal François
Barberin donna ordre do le prendre.
Les Maroluins l’avertirent et Léger
retourna aux vidiées. »
Ij’A. aurait dû siiidout montionuor
l’église do Turin, dont riiistoire vient
d’être écrite par AL (tiainpiccoli.
Les origines de celle do Florence ro
inontent à l’année 1822, Im.s premicu'es
relations avec l’autorité politique, plus
tard [’intervention des pasteurs vaudois
qui furent exilés par le gouverneinoiit
toscan, et l’iiu d’eux, AL Ceyniunat,
dut subir la prison et d'autres mauvais
traitements, l’importance grandissante
des congrégations do langues italienne
et allemande, (pii l'ormeiit des g'roupes à part dans l’église suisse, et enftn
la séparation récente d’une partie des
Allemands, sont les points capitaux
du récit.
Des cliîi|iitres spéciaux so rapportent
aux cimetières, à riiopital, aux écoles,
La liste des premiers membres de
l’égdise et de huirs différents pays
d’origine est suivie de données biogra.
pliiqne.s, avec portraits, de tous les
pasteurs (d des principaux laïques anxqncds est due la coiistitution-’de cette
comiiumauté. La. notice, avec portrait,
sur l’arn'oii.ssadeiir Waldburg-Truchsess
est la plus complète que nous eussions
vue juqu’ic.i de ce bienfaiteur des
Taudois, dont les condrc.s reposent
parmis nous. Voir aussi la notice sur
Jean (lonin et sa faïuillo, originaires
des Vallées. ILiinarqnoiis cependant
que la, ressoinblanoe dn nom a induit
TA., à cause, semble-t-il, do traditions
de famille, à faire de Barbe Martin
Conin, le gTand-père de Jean Gonin.
Encore les dates ne correspondentelles pas.
ALiis, non,s le répéton.s, malgré la
discussion do ce.rtaimis question&d’ordre
intérieur, qui divisent aujourd’hui cette
égli.so, mais dont l’intérêt est limité,
cet ouvrage se lit aveu plaisir et avec
fruit. Il est nue importante contribution
à riiistoire de l’evaugélisation de la
Tüsciiuc au X1.X .Siècle.
J. J.
Revue du Cludstiauisme Social.
Soimnaire dn Numéro de Janvier 1900.
H. A.ppia. : F.-W. Rniffoison et la
coopération agricole en Allemagne. —
Wilfred ALjnod; Les résultats d’une
enquête, l’réparu-t-oii les futurs pasteur,s à travailhn' pour le Royaume?
— CL-D, Herron ; La découverte du
Christ. — L. Vassiîuox; La cure
d’timcs dans rAiicieu Testament. —
W. Gannett; l’oint de bénédiction
sans lutte. — ...
Congrès de Mîmes.
Les abomumionta partent tou.s du
mois de Janvier, — i;’rauce et étran
l’i'ogcauime du
ger ; o, l'rancs.
Boyce Memorial Home for orphans and destitute children — Asilo
J'Jvangelko. A^nllecrosla near Bordigliera
( Italy ). IX Report. 1899. Bordighera,.
printed by Pietro Gibelli, 1900.
1
7
— 39
In occasione dell’Anno Santo — Ci.
Ribetti; Tmlulgcnzc e Giubilei. Firenze, Claudiana, 1900. — 48 p. —
Pr. L. 0,20.
OpiisRiile de vraie aotualité, où F Auteur,
avec la comtiétenoe qu’ eu lui noniiait eu
matière de controverse, fait F liistoire des
Jubilés et des ludulgences, et uiontre que les
uns et les autres sont couda mués par l’Ecriture, et les dernières, aussi par les Pères et
bon nombre de docteurs — pour conclure eu
indiquant aux âmes leur unique Sauveur,
qui ne vend pas le salut, mais le donne
gratuitement.
NoüYelles et faits divers
Missions. — Un courrier, parti du
Zambèze le 17 novombro, et do Pulawayo le 11 décembre, .annonce la fondation de l’Ecole industri<dle de Séfûula, où ae sont écablia MM. Mercier,
Yerdier et Rlttener.
Une nouvelle station vletit aussi
d’être fondée à Mabounibou, à 17
Km. au M. E. do Ijoat'le. Oc sera la réeidenco de M. Mann. L’oiiiplacomoiit
donné par lo roi ocüii]>(; une colline
boisée, et est à la fois riant et salubre.
La fièvre, l’épuisement do forces ou
telle autre maladie détenaient M.mes
Jalla et de Proscli, et M. Martin.
Deux collègues purtis eiisctu
ble. — Le décès de M. Morenc a été
suivi, à deux jours de di,stance, de
celui de Mous, AlbeB'îciJ Bossî,
son collègue, pasteur do l’Eglise M. \Y.
à Milan, qui avait été son condisciple à
notre faculté de théologie, où ils étaient,
nous dit Vitalia Emiifidlm, dans la
môme classe que MM,. Îlugon do Rora
et Pons de Gènes.
Les funérailles de Al. Moreno ont
doMné lieu à une vraie manifestatiou
de solidarité évangélique. Lu grand
nombre de membres do toutes les églises
y ont assisté et tous les pasteurs de
toutes les dénominations y ont parlé
on prié.
Nous appi'onons qu’il en a été do
même à celles de AL .Bossi, auxquelles assistait une foule extraordinaire.
Société Yaudoise d’Utilité Publique
-----O--O--
La Section de la Tour est convoquée pour lundi soir 5 février, a
8 h. i|4 au Collège.
ORDRE DU JOUR :
i” Election du nouveau Bureau.
2" Propositions.
Le Président.
lleviie Folitique
Lursque ces lignes paraîtront la Cliambre
anni repi'ia ses séaue-es, interrompues quelques
jours aviUit. Noël, Le Sénat .se réunit régulièrement depuis mie semaine environ. Ou vient
cl' y di.scutor et approuver les din'érent.s articles du projet de lui sur la règlementation
des comptabilités communales, qui sont bien
isusceptible.s d’être simpüliées.; 011 a pareillement accordé aux expositions de Naples ( hygiène ) et de Vérone (agricole-iiidustriclle )
la faculté d’avoir ciiiunno sa loterie exempte
d’imjiôt.s. La loi suri les sucres de betterave
e,st maintenant eu discussion, et ou prévoit
que le projet approuvé par, la Ühambre aera
sensiblement inodUiè au prulit des iiiduatriels,
M. Viaaontî-VenosCii_ et ¡’ ambassadeur de
France, Barrère, ont signé le '24 c. un protocole qui dèliiuite les frontières de rtoa possessions d’avec les possessions françaises sur
lo mer Rouge. Les iiéguciatious traînaient
depuis 1894.
Les élections pour le renouvellement partiel
du Sénat ont en lieu en France dimanche
28 c. et elle,s ont fort heureusement prouvé
que le.s républicains sont toujours les plus
forts malgré les nienées sourde.s des cou.servateurs-clérico-nationalistes. Cos derniers ont
été hattu.s sur toute la ligne, ot sur 99 sièges
à pourvoir c’est à peine s’ils .sont arrivés à
en occuper nue dizaine. Le très fameux
Mercier est pourtant élu, mais ce tout petit
succès 11’ est pas .suffisant pour eiicourag-er
les ennemis de la llépublique dans , leur
œuvre de démolition.
Il y a du nouveau en Chine. La vieille
impératrice douairière T.son-Hi, qui g'ciuverne
plus ou moins directoment le vaste empire
depuis tantôt quarante ans, est aecu.sée d'avoir
fait “ suicider „ le jeune empereur Kuang-Lu.
La disparition de-ce mtilheureux rui soliveau,
que la régente avait éloigné du gouvernement, ne changera rien aux affaires de F état ;
mais il e.sC prohahle que le parti contraire
à l’impératrice relève la tête et profite de
F occa,siün pour prendre sa revanche. De
graves évènements sc préparent donc à Pékin
8
— 40 —
et les puissances qui ne T ignorent pas ont
envoyé ou se préparent à envoyer des navires
de guerre dans les eaux de la China afin
d'être prêtes à toute éventualité.
Les Anglais avaient passé le Tngela dans
le but de tourner F aile gauche des Boers.
Le général Warren avait même réussi à
s’ emparer de quelques positions de peu d’i mportance sur la rive septentrionale de la
rivière. Mais le 24 c. il a été st briser contre
les positions principales de F ennemi, à Spions
Kop, où il n dfi se replier en laissant beaucoup de morts et de blessés sur le champ
de bataille. On s’est donc retiré au S. du
Tugela “ sans perdre un seul lioinme au 'passage „ dit la dédêche optimiste du général
Buller au ministère de la guerre, .éntre
défaite que les Anglais supporteront stoïquement ainsi que les précédentes eu attendant
la victoire finale, mais qui ajourne indéfiniment la solution du malheureux conflit.
J. c.
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