1
lasteur
Quaraute-unième aimée.
8 Juin l»06.
N. 23.
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L’ÉCHO DES VALLÉES
F» AJK AI iS« AIV T OHAQXJ® VKP«I>KKI3I
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Vallées Vaudoises . Pr. 2,50 — Italie . . Pr. 3,00
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et pour l’Administration A MM. Travers et Ualan, TorrePelUce.
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE :
Une nouvelle victoire moderne — Prei mière Conférence nationale des Amies
de la Jeune Pille — Epliémérides
vandoises—La IIP Conférence Inter. nationale des Unions chrétiennes de
J. F. — Chronique - - Pour les fosses
à fumier — Nouvelles et faits divers
.— Publications — Revue politique —
5 Avviso di concorso.
Une nouYelle Yictoire moderne
r_
L’exposition internationale de Milan,
qui a été inaugurée il y a quelques
semaines seulement, peut sans contredit
s’appeler une nouvelle victoire moderne.
Quoique Pacte officiel d’inauguration
ait eu lieu avec une grande solennité,
l’exposition est bien loin encore d’être
parée de tous ses atours ; c’est dire
qu’elle p’est pas complète malgré tout
le travail qui se fait de nuit et de jour
et que dans un mois seulement on
pourra voir tout ce qu’elle peut donner.
Ce qu’il y a déjà suffit cependant pour
avoir une idée du succès de l’exposition de 1906.
Ce qui frappe d’abord, c’est l’esprit
de solidarité de tous les peuples; on dirait une famille nombreuse qui s’est
donné rendez-vous pour passer en revue toutes ses forces. Admettons qu’il
y ait, outre l’esprit de solidarité, celui
de la rivalité, cela n’ôtera rien à l’impression, qu’après tout, le vaste monde
ne forme qu’une famille qui travaille,
qui progresse et qui obtient des résultats satisfaisants.
Impossible, en présence d’une surabondance de produits, de ne pas éprouver
un certain orgueil, naturel au cœur de
l’homme, qui le pousse à agir avec plus
de vitesse et avec plus de perfection. On dirait un voyageur en marche
qui se hâte d’arriver au but et dans
les meilleures conditions possibles. Il
est un fait incontestable que le génie
de l’homme paraît ne point avoir de
limites, et quoique toutes les expositions
se ressemblent pour bien des choses,
le nouveau est là qui frappe et qui vous
arrache un cH de joie.
La galerie du travail où se trouvent
toutes les machines modernes qui doivent effectuer le progrès toujours en
marche est quelque chose de grandiose ;
l’homme en présence de son travail se
trouve bien petit et paraît s’effacer.
Quelle persévérance ! quelle habileté !
quel résultat. Presque toutes les nations
sont là représentées par ce qu’il y a
de plus beau.
La galerie affectée à la locomotion est
d’un intérêt tout spécial ; c’est là qu’on
peut se rendre compte de la marche
progressive et ascendante des peuples.
Rien d’étonnant si on peut à peine circuler dans cette galerie, vu qu’il s’agit
de contempler ce qu’il y avait de plus
primitif et ce qu’il y a de plus perfectionné. On remarque avec une certaine
curiosité les voitures de Napoléon I,
des ducs de Savoie, des princes de
Naples, de Victor Emmanuel, de Humbert et même de Pie IX. Les locomotives de la Belgique attirent les regards
de tout le monde.
La galerie de la marine et de la
guerre est aussi là. Ces vaisseaux gigantesques, ces immenses canons, surtout ceux du fameux Krupp vous donnent le frisson. Il y a là aussi du progrès, et quel progrès ! Mais quand on
pense que tout cela est préparé pour
semer la mort et la discorde, on se
sent saisi par un sentiment de tristesse.
La galerie des Colonies, surtout celle
de l'Erythrée se visite avec plaisir. Qui
jamais aurait soupçonné qu’il y eût
dans ce pays tant de richesses ? Ces
deux indigènes qui sont là parlant l’italien aussi bien qu’un Lombard, disent
à qui veut le comprendre, que cette
seule colonie italienne peut avoir de
grandes ressources pour l’avenir.
La galerie du Simplon, est ce qu’on
peut appeler le clou de l’exposition. On
peut suivre pas à pas le percement de
cette montagne, contempler les instruments qui ont servi aux ouvriers, se
faire une idée des difficultés rencontrées
et assister enfin au triomphe final.
La galerie des Italiens à l’Etranger ne
doit pas être oubliée ; c’est là qu’on
peut voir que l’Italien, si souvent blâmé
et méprisé à l’étranger, est cependant
digne d’admiration. Disons-le franchement, les missions catholiques occupent une place d’honneur et rien de
surprenant, vu que l’armée de prêtres,
de moines et de sœurs a pour but, surtout dans les pays protestants, d’attirer
ces derniers dans le giron de l’Eglise
mère. Rien n’a été épargné en fait de
broderie pour captiver ceux qui ne
voient pas le danger.
C’est là aussi que se trouve ce qu’a
exposé l’Eglise Vaudoise. C’est bien
modeste dira-t-on ; oui, c’est vrai, et
cependant bien utile. Notre drapeau présenté à Charles Albert en 1848, notre
armoirie Vaudoise, les cartes géographiques de l’Uruguay et de l’Argentine,
les nombreuses photographies, quelques
produits de la Caroline du Nord, tout
cela arrête le visiteur et le pousse à se
demander : qui sont ces vaudois ? la
réponse ne tarde pas, et on s’en va
avec l’impression que nous travaillons
avec nos concitoyens, que nous honorons notre patrie, que nous voulons vivre en laissant des traces et surtout en
faisant du bien.
L’exposition de Milan est une nouvelle victoire moderne ; ah 1 puissionsnous en donner à Dieu, l’honneur, le
louange et la gloire. C. A.
Première Conférence nationale italienne
des Amies de la Jeune Pille
La branche italienne de l’Union Internationale des Amies de la jeune fille,
a eu le privilège de se réunir à Milan
les 21 et 22 Mai, et cette première conférence nationale a presque revêtu un
caractère général grâce à la présence
de la Présidente et de la Secrétaire du
Bureau Central de Neuchâtel, comme
aussi par la venue de plusieurs Amies
de différents pays.
A Milan, notre Union est favorablement connue grâce à l’activité de M.lle
Lisa Noerbel et de ses collègues, preuve
en sbit la concession faite par le Municipe d’un beau local pour cette circonstance. Le syndic, M. le Sénateur
Ponti a même voulu se faire représenter a l’ouverture et à la clôture de la
Conférence par M. le Comte Gori qui
nous souhaita la bienvenue » en nous
encourageant à poursuivre sans relâche l’œuvre qui nous réunit. Et puisque je parle du bienveillant accueil fait
par l’autorité municipale à l’Union des
Amies, je dois ajouter qu’un beau volume illustré, le Guide de Milan, nous
fut remis en souvenir de notre visite
dans cette ville hospitalière.
Les Amies de Milan eurent l’aimable pensée de nous souhaiter la bienvenue en nous réunissant pour le thé
dans le splendide jardin de Madame
Wachs-Mylius ; là on put faire connaissance et le lendemain ce n’était plus
dans un monde inconnu qu’on se mouvait.
Sans revenir sur ce sujet, qu’il me
soit permis d’exprimer ici notre reconnaissance pour l’accueil plus que bienveillant qui nous a été fait par les
Amies de Milan, et d’une façon spéciale par Madame Turin et Mademoiselle Noerbel.
Les discussions proprement dites eurent lieu le matin et furent pleines
d’intérêt ; l’après-midi fut réservée aux
rapports présentés sur l’œuvre tant en
Italie qu’à l’étranger. C’est sur ces derniers que je m’arrêterai un instant.
Madame Berthe Turin, dans un travail
très complet sur l’œuvre en Italie, nous
montra le puissant développement de
l’Union et fit allusion à l’Arbre allégorique qui la représente. Un tableau,
fait par des Amies de Milan et placé
dans le Châlet Suisse de l’Exposition,
nous moutre en effet un tronc vigoureux d’où sortent des branches pleines
de sève qui se ramifient à l’infini. (Les
chifiEres qui accompagnent sont dignes
d’attention).
La vénérable Mademoiselle de Perrot,
présidente internationale, fit l’historique
de l’association, nous montrant à quelle
source a été puisée la force qui anima
sa fondatrice, M.me Aime Humbert, et
comment la foi et la prière seront encore et toujours les conditions de ses
progrès.
Fondée en 1877, l’Union se développa
rapidement et des Comités nationaux
furent successivement créés ; c’est en
1895 que l’Italie constitua son comité
national dont Madame Turin a été la
présidente infatigable jusqu’à ce jour,
et le sera espérons-le, pour longtemps
encore. C’est ce que les Amies italiennes
lui ont souhaité en la confirmant dans
sa charge ainsi que ses collègues du
comité national. La réélection du Comité régional de la Haute Italie a été
dictée par le même sentiment de reconnaissance envers M.lle Noerbel et
ses amies.
En revenant aux travaux de la Conférence, je me bornerai à citer entr’autres les rapports de M.me Vollmar, secrétaire de la branche allemande et
celui de M.lle Lydie Poët.
M.e Vollmar en considérant « ce que
nous devons faire pour notre Union»,
insiste sur ce triple point de vue : donner notre argent, notre temps, nousmêmes. La belle étude de M.lle Poët
sur « l’instruction et l’éducation des jeunes filles en Italie », mériterait d’être
connue et prise en considération.
Comment, sans être injuste, passer
sous silence le beau travail de M.lle
Noerbel et tant d’autres relations intéressantes ? mais, impossible de tout
dire, d’ailleurs les détails sur les travaux de la Conférence seront publiés
plus tard.
Nous voici arrivées à la fin ; M.lle
de Perrot ramène nos pensées à ce qui
doit former toujours la base de notre
activité et nous laisse comme mot d’ordre cette parole : Jette ton pain sur la
face des eaux, car avec le temps tu le
retrouveras.
Monsieur le pasteur Giampiccoli nous
entretient ensuite de la maison des
Diaconesses italiennes et fait un chaleureux appel à la sympathie active de
l’auditoire en faveur d’une œuvre fondée par des «Amies», et qui répond
à de si grands besoins.
La Conférence se termine par une
prière du pasteur vaudois de Milan, M.
Revel. On se sépare, mais non sans
regrets ; plus d’une aurait désiré prolonger ces entretiens ; ils laissent en
tout cas un bienfaisant souvenir.
X.
2
EPHÉMÊ11MS YÂUDÛISËS
5 Juin 1561.
Paix de Cavour
et chute de Guardia Fiemontese
Le 5 Juin est une date particulièrement signalée dans notre histoire, parce
que ce jour là s’accomplirent simultanément, la même année, deux événements mémorables de nos annales ;
l’un en Piémont, l’autre en Calabre —
Scipione Lentolo qui fut témoin du
premier et qui eut tôt après la relation
du second par des fugitifs arrivés aux
Vallées, en a écrit le récit en cette
même année 1561 dans son Historia
que nous avons maintenant entre les
mains.
Le 5 Juin, donc, en Piémont fut
signé à Cavour entre les Vaudois et le
duc Emmanuel Philibert (représenté
par son cousin le comte de Racconigi)
un traité de paix qui mettait lin à la
persécution dirigée par le comte de la
Trinité qui durait depuis sept mois.
Pour arracher au duc de Savoie ce
traité, il avait fallu rien moins que les
victoires constamment remportées par
les Vaudois au Pré du tour sur les
troupes de Trinité, malgré toutes les
infâmes tromperies de ce chef qui avait
affaibli les Vallées en faisant envoyer
en députation a Vercelli leurs hommes
d’élite, en faisant éloigner les pasteurs
et en dépouillant les Vaudois de leurs
troupeaux, de leur argent et de leurs
armes.
Les lettres de Trinité retrouvées et
publiées par Em. Comba dans le Bulletin de la Soc. d’Hist. Vaud. 1904 et
1905 font foi de l’infâme trame ourdie
contre notre peuple, et de la merveilleuse délivrance que Dieu lui accorda.
Le fait est que lorsque le duc vit que ses
troupes ne pouvaient pas vaincre les
Vaudois et toutes les astuces de Possevino et C.ie ne réussissaient pas à
les faire abjurer, il céda aux conseils
de la duchesse Marguerite et du comte
Racconigi qui n’avaient jamais été pour
la persécution, et il accorda aux Vaudois ce qu’ils demandaient pour poser
les armes, c’est-à-dire pleine liberté de
culte dans leurs trois Vallées.
Lentolo nous donne ce traité dans
son texte italien, pages 220 à 224 —
Quelques pages plus loin (page 236)
il raconte ce qui arrivait le même jour
dans la ville Vaudoise de Guardia en
Calabre. Le vice-roi de Calabre y arrivait et s’en emparait aisément vu que
presque tous les hommes et plusieurs
femmes l’avaient abandonnée. Alors il
fit savoir aux fugitifs que s’ils rentraient
chez eux, on les laisserait en paix.
300 hommes et 100 femmes se laissèrent persuader par cette promesse formelle, et à peine rentrés à Guardia,
ils furent saisis, garrottés, et conduits à
Montalto où on fit la boucherie bientôt
après. Quant à ceux qui étaient restés
à Guardia, on ne les épargna pas ; témoin Philippe Morglia et sa femme
que les soldats trouvèrent cachés dans
leur cave et tuèrent tous deux d’un
seul coup parce que la femme s’était
lancée entr’eux et son mari pour protéger celui-ci. On coupa la tête de
Philippe, et on la porta par le pays
sur une lance.
Teofilo Gay.
La III® Conférence Internationale
des Unions chrétiennes de J. F.
L'article publié la semaine passée
sous les initiales L. G. était composé
-.2
quand nous avons reçu (mercredi 30
mai) de M.me Weitzecker une lettre
sur le même sujet et dont le contenu
était en substance le même. Faute de
place pour donner les deux nous avons
gardé la seconde en portefeuille. Mais
comme Monsieur Weitzecker nous écrit
qu’elle est « officielle » et en réclame
l’insertion, nous n’avons garde de refuser, nous bornant à supprimer ce qui
a été dit à peu près dans les mêmes
termes dans l’article déjà publié. Réd.
..Mercredi, 21, à 2 heures, la vaste
salle de l’Union Chrét. de Jeunes Gens,
14, rue de Trévise était envahie par
plus de 500 déléguées et autres amis
de l’œuvre, venus de toutes les parties
du monde. Nous entrons, cherchant des
visages connus et nous découvrons
bientôt les Italiennes, groupées sous un
écriteau portant le nom de leur pays.
Il en est ainsi pour chaque délégation
■et de plus, chacune de nous a ses couleurs nationales ou son nom sur son
corsage, ce qui dans bien des cas, nous
sert de présentation : Ah ! vous êtes
Italienne !.... Vous êtes Finlandaise !
Belge ! Hindoue ! etc.... la connaissance
est faite et quelquefois une amitié formée
pour toujours.
Bientôt, un vif sentiment de fraternité chrétienne s’empare de vous en
voyant autour de soi les représentantes
de la France, de l’Allemagne, de la
Hongrie, du Japon, des Indes, de l’Amérique, de l’Angleterre, de l’Au.stralie,
de la Finlande, de la Suède, de la
Hollande, de l’Italie, etc, unies dans
un seul désir : celui de l’avancement du
règne de Dieu dans nos propres cœurs
et parmi la jeunesse féminine. Puission.snous avoir été toutes, de vraies Marie,
apprenant aux pieds du Maître, et comme à nouveau, « la seule chose nécessaire » !
Cette première séance était présidée
par M.me Campbell qui a été pendant
trois ans présidente internationale et
qui a l’avantage de posséder trois langues et un « brio » remarquable. — Je
n ai paè l’intention de donner même
un résumé des très nombreux rapports
et autres travaux imprimés qui nous
ont été lus.
Ils représentent un travail considérable et méritent une lecture attentive.
Cette lecture étant plutôt longue, il a
été décidé, à l’avenir, de ne plus lire
ces rapports au cours des séances, mais
de les envoyer, avant la conférence
aux déléguées, qui pourront ainsi se
préparer à la discussion, avec connaissance de cause, comme cela se fait dans
nos synodes..............................
Outre les séances proprement dites,
nous avons eu plusieuns invitations.
En tout premier lieu, je voudrais mentionner la grande et cordiale réception
offerte par le Comité Français et les
Unions Françaises avec chants ^— discours — musique instrumentale et tableaux vivants : Naomi et ses belles-filles
et les prisonnières de la Tour de Constance.
Le temps et l’espace me manquent...
et je ne puis que nommer M.mes Hoff,
Fallot, Léo, Bruneton, Morin, Corday
etc, qui ont voulu nous inviter et nous
fêter avec une grande amabilité.
Nous avons pu faire connaissance
avec un des « Foyers de 1’ ouvrière »
Boulev. des Capucines, œuvre excellente où 200 jeunes employées peuvent
trouver repas — affection (quelquesunes le gîte). C’est là que l’infatigable
Cap. Bertrand a donné une de ses
Conférences sur le Zambèze et jeté de
nouveaux filets.
Dimanche, 20, a été une journée
belle entre toutes : Réunion plénière à
rOj-atoire temple bondé, discours excellents, chœurs de 60 voix environ
avec accompagnement d’orchestre —
une vraie fête pour les amateurs —
puis le soir, à la chapelle Taitbout culte
'de S.te Cène des plus édifiants. La
St Cène était distribuée par six pasteurs
Français, Anglais et Allemands.
Lundi, enfin — visite à la chère
Maison des Missions — Boul. Arago
où notre délégation italienne a reçu
une si cordiale bienvenue — course à
Versailles pour plusieurs — dernières
séances, derniers discours (et non pas
des moins bons !) et clôture de notre
belle Conférence !
Nous ne pouvons assez remercier les
familles hospitalières de Paris, le Comité
International' et le Comité National
Français de tout ce qu’ils ont fait pour
nous. Le mot inoubliable a été plus d’une
fois prononcé et c’est avec reconnaissance que je le répète ici. Que la fatigue, les soucis inévitables à de telles
réceptions soient comme noyés dans
le sentiment de la joie procurée à tant
de sœurs venues de loin et du bien,
qui, certainement s’est fait durant cette
semaine !
Il est à regretter que le temps ne
nous ait pas favorisées : le soleil s’est
presque constamment tenu caché et
Paris, ce grand et beau Paris ne s’est
guère montré qu’à travers le brouillard
ou la pluie ! Mais qu’importe ! Les impressions bénies de cette Conférence
n’y ont rien perdu.
Agréez Monsieur le Directeur, avec
mes remerciements, mes salutations les
meilleures.
Louis A Weitzecker
présidente du groupe Piémont.
ciîîfojviQiJk
Conférence de district.
La Conférece de district des Vallées
Vaudoises est convoquée à Bobi pour
Mercredi 13 Juin. Elle s’ ouvrira à
10 h. par une prédication de M. le Modérateur J. P. Pons.
La Tour. M. Falchi a tenu dimanche
soir la dernière réunion mensuelle de
cette année sur l’Evangélisation. Quelques personnes de bonne volonté ont
été priées d’aider le Consistoire dans
la collecte pour notre œuvre en Italie.
Nous annonçons leur prochaine visite
aux membres de la paroisse di.sposés
à contribuer.
Dimanche prochain à 8 i\2 du soir,
dans l’école de S.te Marguerite M. le
prof. Jalla fera une conférence sur ce
■sujet : Victor Awédée II aux Vallées pendant le siège de Turin de 1706.
Rorà. Samedi matin, barbe Jeannot
Tourn dit Pavillon sortit de très bonne
heure pour faucher son pré aux Pissails
(quartier des Fusines). Quelques heures
plus tard, sa femme le trouva mort
dans le pre, sans doute d’apoplexie
foudroyante. Il laisse un fils et une fille
qui ont chacun une nombreuse famille.
Nous leur exprimons notre sympathie.
Pral. La vente préparée par les jeunes
filles de r Union Chrétienne, a eu lieu
le jour de l’Ascension, après midi. Les
unionistes avaient confectionné ellesmemes la plupart des objets, d’une valeur pratique que de nombreux acheteurs ont su apprécier. Elles ont pu
ainsi remettre 80 francs au pasteur pour
l’église et envoyer 60 fr. au Refuge,
sans compter un petit fonds qu’elles
gardent pour l’avenir. L’ âme de l’or’'
ganisation a été, comme toujours,
présidente, M.lle Viglielmo.
là?
louF les fosses à fumier
Les lecteurs de VËcho qui ne s’inté*
ressent pas aux choses d’agriculturj
voudront bien nous excuser de traiter
ce sujet, surtout en ce temps de fortes
chaleurs, mais ils sauront que les quaîl
tre Sections de la Société d’Utilité Pu.l
blique (Angrogne, Prarustin, Villar et i|
Torre Pellice) ont chacune, à cet effet, I
ouvert un concours avec des prix en
argent. Nous espérons que plusieurs '
agriculteurs voudront enfin se décider tJ
à doter leurs fermes de fosses à fumier,
désormais indispensables à tout pro- 4’
priétaire qui connaît vraiment son pro-'
pre intérêt. 4
Sur notre invitation, notre jeune ami,M. le géomètre Paul Tourn, de Luserne,
a bien voulu préparer pour la Société,'"ï
un projet pour la construction de ces
fosses, A
Il correspond entièrement aux conditions des concours ; il est facile à
comprendre et à mettre en exécution ;
dès maintenant il est à la disposition
de ceux qui voudront se décider à con- courir.
M. Paul Tourn a bien voulu aussi ^
accompagner son projet d’une courte ^
relation que nous nous permettons de
traduire librement de l’italien :
«Nos campagnards, tout en recon-''‘
naissant l’utilité du fumier, n’y donnent ^
pas toujours toute l’importance qu’il
faudrait, aussi les voyons-nous souvent '
l’employer à peine trasporté de l’étable, tandis que les matières fertilisantes 'fi
qu’il contient ne sont vraiment telles
qu apres une Fermentation de six mois^J
au moins. a
A cet effet, il faut aussi rappeler
qu’un Kilo de gypse agricole répandu >?
chaque jour sur la litière, tout en ras- ^
sainissant l’étable, qui en hiver est or-'^
dinairement 1 habitation de nos campagnards, sert aussi à mieux fixer les b.
matières fertilisantes de l’engrais. Il ■
est aussi utile de répandre sur le fumier des phosphates ou des perphosphates. ^
L’agriculteur doit bien réfléchir, avant |
de se décider sur l’emplacement de la
fosse à fumier, s’il veut éviter tous les *
inconvénients qui en dérivent. Elle devrait être construite dans un endroit j
écarté de l’habitation, ou au moins, si I
possible, au nord de l’écurie où l’on
devrait aussi avoir les lieux d’aisance
et la fosse aux balayures, etc.
Pour la meilleure conservation du .■
fumier il est nécessaire que la fosse «
soit entourée de petits murs ou troncs
d’arbres et couverte d’un toit. Le plus
économique est celui appuyé sur deux
piliers, comme dans mon projet. La
toiture peut se faire en chaume, en
zinc, en pierre ou en tuiles.
Une condition essentielle est aussi
celle du sol qui doit être absolument
imperméable, soit pour la conservation
du fumier, soit pour empêcher les infiltrations nuisibles. Il faut donc qu’il
soit fait sur un terrain un peu élevé
et sur un fond d’argile bien battue, ou
mieux encore, sur un pavé en pierre
ou en briques sur une couche de chaux
hydraulique.
En tout cas il convient d’y faire tout
autour un petit canal pour recueillir
les écoulements et les conduire dans
un petit puits imperméable, qui peut
3
■ ifM
'■
aiSsi. recevoir les écoulements de l’écarie, au moyen de tubes ou d’un petit
ri canai en maçonnerie, bouché par un
siphon hydraulique pour empêcher les
émanations provenant de la fosse.
Les tas de fumier doivent être faits
hâufôt arrondis pour qu’ils ne sèchent
pas trop rapidement».
M. Tourn. en outre, est encore disposé à donner des éclaircissements à
'“^'^tous ceux qui en manifestent le désir.
Nous le remercions chaleureusement
"■.ji de son appui, que nous apprécions bien,
dans l’espoir que plusieurs ne voudront
ïiÿ,' pas laisser passer cette bonne occasion
“^'"sans en profiter.
E. E.
Noüiielles et faits cliYers
Nos lecteurs connaissent l’accident
fqui a causé la mort de Curie, l’inventeur du radium. La Faculté des sciences
de Paris a décidé de maintenir la chaire
r/fj" qu’elle avait créée pour lui et de la
confier à M.me Curie. Cette dame protestante comme son mari, est docteur
ès-sciences et avait été sa zelee collai' boratrice. Ce sera le premier exemple
d’une chaire du haut enseignement confiée à une femme.
A,VJ — M. Eugène Michelin, pasteur à
||t|villefavard (Haute Vienne), vient detre
appelé à l’unaniniité à Monchamp (Ven51 dée). Il y sera installé dans le courant
du mois. M. Michelin est fils de l’an
cien pasteur de Prarustin.
— L’assemblée municipale
,’assemblée municipale de Lau^ saune a rejeté la proposition d’un de
ses membres d’abolir l’invocation du
nom de Dieu. Cette proposition était
„ due à un conseiller socialiste.
— Le pasteur de Kotzenbul (Allemagne) étant tombé malade subitement
un dimanche matin, et le régent étant
absent, la femuie du pasteur prit sur
elle de dire un sermon au temple. Le
Consistoire lui a écrit la remerciant
d’avoir prêté son concours, mais avec
prière de ne plus le renouveler à l’avenir.
Vaudois de l'Amérique du Sud.
— Le Gouvernement de l'Uruguay a
accordé à M. Ugon une nouvelle subvention de 150 pesos pour les frais de
participation des Vaudois de ces régions
à l’Exposition de Milan.
— Le 24 avril a eu lieu l’inauguration de la ligne téléphonique qui relie désormais Colonia Valdense et la
Colonie Suisse.
— Les frères Bonjour, dont la faillite avait mis dans la gêne tant de nos
colons, il y a quelques années, ont emprunté cent mille francs à la Banque
de la République pour payer le dernier dividende à leurs créanciers.
— Le Consistoire de Colonia Valdense a décidé de célébrer le cinquantenaire de la fondation de cette colonie.
— Le groupe de Galvez va s’organiser en congrégation pour avoir ses
cultes réguliers. Deux Vaudois, Jean
Gaydou et Pierre Gardiol, ont été appelés à faire partie de la Commission
Directrice.
— Les colons du Venado Tuerto
ont décidé de bâtir un temple, un presbytère et une école. M. Andueza a
donné le terrain nécessaire et s’offre de
prêter l’argent à un taux minime.
— De nombreux colons de Colonia,
Cosmopolita, Artilleros, etc. désormais
à l’étroit dans la colonie-mère, se disposent à en fonder une nouvelle par
l’acquisition de hMt à dix mille hectares de terrain . près de Cebollatî et
de la laguna Merin, dans le département de Treinta y Très.
Etat civil du mois d’avril : La Paz.
Naissances. Jean Baptiste Besson, de
Jean Pierre et Lydie Malan ; Charles
Henri Fostel, d’Etienne et Virginie
Muston. Mariage. Jacques Jourdan, 21
ans, et Anna Geymonat, 20 ans. —
Co.suiopolita. Naissances. Reymond
Armand Planchon, de Jean David et
Louise Gilles (Artilleros) ; Louis Henri
Gönnet, de Jean Louis et Adèle Marguerite Gardiol (ib.) ; Anna Allio de
Jean Daniel et Constance Bertinat (ib.);
Augu.stine Pontet, d’Esaïe et Julie
Tourn, (Cosmop.), Jacques Albert Diaz.
de Victor et Marie Pons (ib.) ; Jean
Daniel Fontane, de Jean et Denyse
Hubert (ib.); Marie Louise Long, de
Michel Louis et Louise Aline Villelm
(Artilleros) ; Marguerite Mad.ne Long,
de J. Barth, et Joséphine Villelm, (ib.);
Rosalie Rochon, de J. Thomas et Anna
Bastie, (ib.) ; Armand Lausarot, de J.
Pierre et Susanne Chauvie, (ib.) ; Henri
Rivoir, de Pierre J. Daniel et Clémentine Jahier, (ib.) ; Mariage. Auguste
Thoré et Joséphine Pons, (Cosmop.).
Décès. Augustine Pontet, 11 jours.
— M. Henri Durand écrit à la Lanterna que tous les Vaudois de S. Francisco et Oakland sont sains et saufs.
Il en est de même des quatre familles
Cereghino établies là-bas.
Nouïelles publications de l’éditeur Boepli
Voici d’abord quatre manuels pratiques destinés à des catégories spéciales de lectures.
1° Il Capellaio di Luigi Ramenzoni.
Pag. 222 con 68 incisioni. L. 2,50.
2^ Manuale del Caffettiere e Sorbettiere di Luigi Manetti. Pag. 311
con 65 insisioni. L. 2, 50.
30 Mannaie del Salsamentario
(stesso autore). Pag. 224 con 76 incisioni. L. 2.
40 Manuale del Droghiere, (id).
Pag. XXIII-322. L. 3
Autres publications du même Editeur.
Dott. F. Piccinelli. Il Capitalista
nelle borse e nel commercio dei valori
pubblici. Guida finanziaria per le Borse,
Banche, Industrie, Società per azioni e
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Prof. Agostino Sisto. Diritto Marittimo Italiano ad uso degli Istituti
nautici e della gente di Mare. Pag.
XII-366. L. 3.
Carlo Caselli. Speleologia (studio
sistematico delle grotte o caverne). Pag.
XII-163. L. I, 50.
Rappelons encore la Mode pratique
que nous avons plus d’une fois recommandée à nos lectrices et qui est vraiment utile et pratique.
La Revue Verte
Après quelques mois de silence, la
Bevue Verte reparaît « pas trop changée,
en somme et pleine encore de vie ».
Sommaire du N. U mai)
A nos lecteurs — Charles Gounod
__ Bouquets des champs, poésie — La
grande implacable, roman — Coin du
feu, croquis — La maison familiale —
Vers Tombouctou la mystérieuse —
Perrette et le pot au lait — Chronique
d’Angleterre — L’Asie en feu — Le
Gulf-Stream — La vie pratique, etc.
Direction et Administration : 138,
Rue des Epouses, Fribourg, (Suisse).
Kevue Politique
Par la nomination des 11 sous-secrétaires d’Etat, le nouveau Cabinet Giolitti
est enfin complété. Voici les noms des
sous-ministres :
MM. Facta, Intérieur
Colosimo, Justice
Dari, Travaux Publics
Bertetti, Postes
Ciuffelli, Instruction
Bozzo, Finances
Aubry, Marine
Valleris, Guerre
Fasce, Trésor
Sanarelli, Agriculture
Ponipei, Aff. Etrangères.
En reprenant possession du ministère
de l’Intérieur, M. Giolitti a adressé à
tous les hauts fonctionnaires qui dépendent de lui, une circulaire par laquelle
il les exhorte, entre autres choses, « à
s’inspirer de la neutralité la plus absolue
dans les luttes éventuelles entre le capital
et le travail ». Port bien, dirons-nous,
mais si on allait, dans le pratique, forcer
l’interprétation de ce simple conseil dicté
par le désir d’éviter autant que possible
les conflits sanglants, et accorder aux
fauteurs de désordres encore un peu plus
de liberté qu’ils n’en ont eu jusqu’ici ;
est-ce à dire que les agents de la sûreté
et les troupes seraient exposées à subir
de nouvelles insultes, de nouveaux assauts à coups de pierre ou de révolver,
sans avoir seulement le droit de réagir
pour défendre leur vie ? La neutralité du
Gouvernement doit cesser aussitôt que
la tranquillité publique entre en jeu, et
ceux qui ont le pénible devoir de garantir
l’ordre et la liberté de tout le monde
doivent pouvoir, le cas échéant, compter
sur l’appui ferme et éclairé du pouvoir
qu’ils desservent, non moins que sur la
sympathie du public impartial.
La grève générale des travailleurs des
rizières de Verceil a occasionné des désordres sans nom et dont on n’avait
jamais eu d’exemple dans la contrée. La
petite ville a été pendant quelques jours
à la merci des grévistes qui y ont commis
des dégâts pour des centaines de milliers
de francs. On n’a heureusement pas de
victimes à déplorer. Les propriétaires
ayant enfin fait, quelques concessions à
leurs ouvriers, dont le sort n’est certes
pas inviable, la grève vient de prendre
fin et l’ordre a pu être rétabli.
Dimanche 3 c. ont eu lieu les élections
politiques dans les 27 collèges demeurés
vacants à la suite de la démission en
masse des députés socialistes. Les candidats du parti sont à peu près tous réélus,
sauf Perera battu par le constitutionnel
Magni à Belluno, et Bentini remplacé par
Tanari, libéral, à Castelmaggiore. Il y a
en outre trois ballottages qui laissent
aux constitutionnel l’espoir de gagner au
moins un autre siège. C’est dire que les
rangs de l’Extrême Gauche se sont encore
éclaircis.
Il est plus que jamais question de
convertir la rente 5 ®/q brut en 3,50 ou
3,75 nets; et s’il faut en croire la voix
publique, la formidable opération financière serait un fait accompli sans la chute
inattendue du ministère Sonnino. Il paraît
que M. Luzzatti avait pris toutes les mesures et que le décret n’attendait plus
que la signature du Roi. Et si ce n’était
encore là qu’une manœuvre de bomse?
Le budget 1905-06 va solder par un
boni de 22 millions, et 32 millions d’économies semblent assurés à l’exercice
1906-07.
Ancône est un repaire d’anarchistes,
aussi la police a-t-elle constamment les
yeux ouverts sur ces chambardeurs de
profession. Dernièrement elle a réussi a
éventer un complot menaçant la vie de
notre souverain à l’occasion de sa prochaine visite à la capitale des Marches.
Trois bombes furent séquestrées dans la
boutique d’un coiffeur, et 12 membres
suspects de la secte ténébreuse viennent
d’être assurés à la Justice.
— La police de Madrid a eu la main
moins heureuse, n’ayant pas su découvrir
à temps l’infâme qui se proposait de
supprimer le couple royal le jour de son
mariage. A peu de distance du palais
royal, au moment où le brillant cortège
retournait de l’église, deux bombes, cachées dans un bouquet de fleurs, furent
lancées dans la direction de la voiture
des époux, sans l’atteindre. Les affreux
engins n’en ont pas moins fait leur œuvre
destructrice, et si les deux jeunes gens
en sont quittes pour la peur, une quinzaine de personnes ont été littéralement
mises en pièces sans compter une cinquantaine de blessés et plusieurs chevaux
éventrés ; A peine fait son coup, le
monstre a réussi à s’éloigner de Madrid,
mais il a été reconnu dans le village de
Torrejon par l’agent Vega qui l’a invité
à le suivre au poste. Chemin faisant
l’assassin, un certain Morales ou Moran,
a d’abord tué l’agent qui le suivait, et
s’est tué ensuite d’un autre coup de révolver. On prétend, à Madrid, qu’il n’avait pas de complices, mais il arrive
d’Amérique la nouvelle d’un complot international d’anarchistes qui aurait décidé la mort du czar, d’Edouard VII et
du président Roosevelt. Comment ne
pas soupçonner la connivence des anarchistes d’Ancône et de Madrid avec les
autres affiliés de la bande néfastes ? Les
gouvernements, préoccupés à juste titre
de cette recrudescence de complots anarchistes, vont se concerter, paraît-il, pour
une action commune dans le but d’en
paralyser les effets et éviter de nouveaux
crimes.
— En Autriche, le baron Beck, clérical est officiellement chargé de constituer le nouveau cabinet.
j, c.
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Sezione di Villar Pellice
Avviso di Concorso
Un concorso d’incoraggiamento per
la costruzione di concimaie razionali,
viene aperto da questa Sezione della
Società Valdese di Utilità Pubblica.
Verranno conferiti due premi: il E
di Lire 30 e il ^ di Lire 20.
Questi premi saranno assegnati ai
due proprietari od afìittavoli di Villar
Pellice, che avranno costruite, dalla
pubblicazone del presente concorso, fino
a tutto novembre del corrente anno, le
concimaie meglio adatte alla conservazione dello stallatico.
Possibilmente le concimaie dovranno
essere fuori del cortile annesso alla
casa d’abitazione e le condizioni richieste sono : recinto in muratura a
calce, fondo impermeabile, pozzetto coperto per gli scolaticci, derivato direttamente dalla stalla, se la cosa à possibile. Le concimaie coperto saranno
giudicate le migliori,
I due premi saranno assegnati da
speciale Commissione e le sue decisioni
saranno inappellabili.
Le domande di ammissione al Concorso si faranno alla direzione di questa
Sezione, e saranno accettate fino a tutto
ottobre 1906.
A parità di condizione sarà data la
preferenza ad un membro della Società.
volar Penice li 16 maggio 1906.
Berton Stefano, presidente
Garnier Giov. vice-pres.-cassiere
G. Buffa, segretario.
Ab. payés et nou quittancés.
1906 : Long Jean Thomas, anc., Pramol.
A. Rivoir. gérant.
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