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L’ÉCHO DES VALLÉES
JPAKiVISSAIVTT OHAQU1Î ViEtlVORKOI
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Prix d'abonnement par an:
v|llées Vandoises . Fr. 2,50 Italie . . Fr. 3,00
Franger.....................................» 5
Hns d’an ex. à la même adresse, cbacnn . . n ^
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark.
Ì Egypte, Hollande, Sni'de, Suisse, par ahotmrmfni
I Postal selon l’Accorrf île Vienne . . „ 2,50
(|n s’ abonne : Au Bureau d’Administratiou (Imprimerie A. Besson)
Torre Pellice ; et chez MM. les Pasteurs.
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Annonces-. S’adresser à l’imprimeur A. Besson; voir conditions à
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S’adresser pour la Rédaction à M. N. Toum, prof., Torre Feïlice,
et pour l’Administration à MM. Travers et Malan, Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, annables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Fhïl. IV, 8).
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SOMMAIRE :
L’articj^ du jour — Le secret de l’infiueii|e spirituelle que nous désirons
exerfor — Inauguration de la Maison
Vau^ise de St-Jeau etc. — Semaine
de ptière — Correspondance — Chroniqu| — Nouvelles et faits divers —
Biblçgraphie — Revue politique.
S
fà.i‘tiiile du joui^
Ce due les journaux ont l’habitude
de dira à leurs lecteurs à cette époque
de l’année est bien connu, si connu
que plüs d’un ne le lit même pas.
C’est pourquoi, peu s’en est fallu que
le pren ier numéro de VEcho ne parût
sans l’article de circonstance.
Pouvant il s’agit pour nous d’autre
chose jue de banalités. Nos lecteurs
se soutiennent qu’il y a un an, Vbcho
s’est tiouvé dans l’alternative, ou de
réduire son format, ou de ne paraître
que ch .que quinze jours, ou de.ce.sser
de viv 'e, La situation a été sauvee par
un act î de courage, et de foi, de nos
nouveiux administrateurs.
Et \Echij compte une année de plus
et il commence courageusement une
nouvelle année. Courageusement oui,
le moi est juste, mais ce n’est pas au
Directeur ni au Comité de rédaction
qu’il faut l’appliquer, c’est aux admi
nistratèurs. Vous pensez bien, chers
lecteurs, que l'entreprise ne leur a pas
causé jpeu de soucis, mais vous ne vous
rende| peut-être pas assez compte que
la plus grosse difficulté leur vient d’une
habitijde détestable qu’ont malheureusemetit beaucoup de Vaudois, meme
des i^eilleurs, celle d’avoir « toujours
du teiips », de renvoyer toujours à plus
tard le qu’il faudrait faire au moment
mêm<
De là des abonnements qui ne sont
payés qu’au milieu de l'année, d’autres
qui m le sont qu’à la fin, et d’autres,
quant une autre année est déjà com
mencie, et d’autres.. vous pouvez al
l(J.^ge
Et
pour.
dans
bien
a votre gré.
lire qu’il faudrait si ptu d’effort
Mais voilà que nous retombons
a banalité, car ces ch >ses-là, ce
n’est :ertes pas la première fois que
nous es disons.
Ch ngeons de discours....je veux dire,
chanjez de système, et hâtez-vous, si
vous ne l’avez pas encore fait, d’envoyei à l’administration le montant de
votre iüonnement pour 1906, en y ajoutant «lui de la ou des années écoulées
si vo s avez le malheur — et le tort —
d’êtn du nombre des retardataires. Si
nos i iministrateurs vous disaient com
’abonnements leur sont encore.
dus />0ur 190$, vous ne le croulez pas,
même si dans le nombre il y avait le
vôtre.
Nous n’avons garde d’oublier ceux
qui n’ont pas attendu la fin de l’anrée
pour renouveler leur abonnement. Nous
les remercions vivement au nom de
l’administration.
En notre propre nom, nous remercions nos collaborateurs et correspondants, qui nous ont singulièrement facilité la besogne cette année plus que les
précédentes. Il y a encore des prog -ès
à faire dans cette voie, et nous < spérons que la nouvelle année en amènera,
mais il y a vraiment eu progrès et tious
en exprimons toute notre reconnaLsance
à tous les collègues et amis qui nous
ont aidé dans notre tâche, modeste, n upas toujours facile.
Le Direcieur
Le secret de l’influeuce spirituelle
que nous désirons exercer
L’influence spirituelle peut être de
diverses natures. Quelques-unes ne sont
ni solides ni désirables ; mais rinflocnce
d’un esprit sur un autre dans lareclu rche
de Dieu, et des choses de Dieu, pour le salut de notre frère, ne peut être qu’excel
lente. — Cette influence peut être consciente ou inconsciente. Après l’expè
ricnce de notre propre salut en Jés us
Christ, il n'y a pas de joie plus p o
fonde sur la terre, que celle de savoir
que l’on a été l’instrument, dans la
main de Dieu, pour attirer à lui l’âme
d’un de nos semblables. Mais il vaut
peut-être mieux, soit pour celui qui est
attiré à Dieu, comme pour celui qu a
été l’instrument de celte œuvre, ie
n’avoir pas conscience de l’influence
exercée, La tentation à l’orgueil spirituel sera moindre. En tous cas, il faut que
pour uiie âme influencée à se donner
à Christ avec le sentiment que c’est
par notre moyen, il y en ait plusieurs
autres sur lesquelles nous avons exei'cé
la même influence sans le .savoir. Plusieurs chrétien» qui désirent posséder
cette influence spirituelle sur ci ux nui
les entourent sont souvent tentés de
croire que leurs désirs et leurs prières
sont inutiles. - Ils ont tort, car il est
impossible qu’un chrétien soit con-é
quent dans sa vie ordinaire sans exercer une bonne influence. — D’où vient
cette influence ? quel en est le secret ?
comment la cultiver en nous-mêmes ?
car ce pouvoir spirituel d’agir sur l’âim;
des autres pour les attirer vers Disu
peut être fort ou faible en nous.
1®) Il est de la dernière importai ce
que nous appartenions à Dieu déci' e
ment, avec persévérance, de tout po re
cœur. C’est la vieille hisiutre que
ce que nous sommes doit nécessairement
se manifester aux yeux des autres, que
nous le voulions, ou que nous ne le
voulions pas. Rien de ce que nous
pensons, ou disons, ou faisons n’est
sans résultat. Si toute notre vie intérieure et invisible est dirigée par l’Esprit de Jésus-Christ, elle ne peut qu’avoir une sainte influence.
2®) En outre, pour exercer une
sainte influence sur les autres, nous devons voir Dieu, nous proposer toujours
le Seigneur à notre droite. « Heureux
les purs de cœur car ils verront Dieu ».
La vue de Dieh, des choses de Dieu,
des réalités éternelles, doit s’être levée
sur notre âme et ne jamais disparaître.
Alors nous serons sérieux et zélés. Les
choses éternelles, que nous oublions
trop facilement, doivent être constamment devant nos yeux pour devenir
d’intenses réalités, non seulement pour
nou'.'.m.êmes, mais pour ceux avec lesquels nous parlons, et auxquels nous
adressons nos exhortations.
Une profonde conviction a toujours
de l’effet sur quelques-uns de nos auditeurs : !Si nous voyons le Seigneur
par la foi, nous parlons de lui convenablement, et quelques-uns seront amenés à Lui. Tout dépend de la présence
du Seigneur dans notre âme, et de nous
montrer conséquents dans notre vie
journalière. Comme Moïse, nous devons
cuir celui qui est invisible. C’est de Lui
que nous vient l’amour qui s’oublie, la
patience, le tact, en un mot, l’art de
vaincre notre frère par notre sainte
influence.
3®) En outre il faut la joie du Seigneur qui est une grande force. Elle
est le doux rayon de soleil qui attire,
et qui plaît à tous les enfants des hommes. Le bonheur et la paix solide du
chrétien sont une vraie édification aux
âmes rongées par les soucis divers.
Quelle triste influence exerce le chrétien découragé, toujours disposé à se
plaindre avec amertume des hommes
ou des circonstances dans lesquelles il
se trouve. Tandis que le chrétien qui
se rejouit toujours dans le Seigneur,
non seulement attire des âmes à Christ
mais édifie et encourage ses frères
croyants.
Voilà la bonne et sainte influence.
Elle sera toujours exercée par celui qui
chaque jour se consacre au Seigneur,
corps, âme et esprit, qui vit constamment sous le regard de Dieu, qu’il contemple en toutes choses, qui est plein
de joie dans le Seigneur, et se montre
conséquent dans toute sa conduite. —
Son influence sera grande, qu’il en ait
ou non, conscience. D. T.
Inauguration
de la Maison Yaudoise de St-Jean etc.
Bénévolement la Sentinella Valdese,
dans son numéro du premier Janvier
courant, annonçait la double inauguration de la Maison Vaudoise attenante
à la grande école des Blonats et de la
galerie construite au-dessus de la porte
principale du temple. Cet empressement
mérite de notre part un merci bien
sincère et appelle, semble-t-il, quelques
détails à propos de ces deux cérémonies
et du dîner d’honneur que la paroisse
s’est procuré le plaisir d’offrir au généreux donateur de la maison. Le souvenir de ces choses est si doux qu’on
ne peut le garder pour soi seul.
Quelle belle fête et quel beau commencement d’année nous avons eus 1
Telle était l’exclamation qui, lundi soir,
au sortir du dîner, était sur les lèvres
de la foule qui rentrait joyeuse dans
ses foyers. Dès le matin du dimanche
31, en voyant l’animation qui régnait
sur la place du temple, on devinait qu’il
y avait dans l’air quelque chose d’insolite. Le temple se remplit en un clin
d’œil pour entendre une substantielle
prédication du pasteur Revel de Messine en rapport avec les pensées qui
remplissaient les esprits sur ces mots
suggestifs du patriarche Jacob : Je suis
trop petit pour tous les bienfaits que
tu as accordés à ton serviteur 1
L’après-midi, bien avant l’heure, la
foule heurtait impatiente à la porte de
la maison à inaugurer, et au moment
fixé, le donateur et les membres du
Consistoire et du Comité du centenaire
qui l’accompagnaient trouvaient la salle
bondée. La cérémonie s’ouvre par la
prière et la lecture du psaume 144, où
se lisent entr'autres les mots, accentués
par le lecteur : Oh ! qu’heureux est le
peuple dont l’Eternel est le Dieu !
Par les allocutions qui se succédèrent
comme un feu de file, l’assemblée apprit en particulier, i. que les six pasteurs qui avaient desservi la paroisse
pendant les cent dernières années, avaient
eu le bonheur d’inaugurer chacun un
édifice d’une incontestable utilité, le
temple, le presbytère, la grande école,
l’Asile des Vieillards, le Refuge Ch.
Albert et la Maison vaudoise ; 2. que
la Maison vaudoise avait pour but d’abriter toutes les sociétés, jusqu’ici éparses, travaillant au développement économique, intellectuel, moral et religieux de la paroisse ; 3® que les plus
précieux ornements de la Maison et de
toute maison pareille sont, non les
peintures des murs, les ogives des fenêtres, les colonnes et leurs chapiteaux,
mais les jeunes personnes qui viennent
s’y préparer à une vie toute' faite dç
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probité, de renoncement, d’activité, de
charité, en un mot de tpns les fruits que
produit l’Esprit saint én ceux qui le
demandent ; 4. que deux sociétés
de jeunes gens et Me*'jeunes filles offraient a M. Albarin et a sa compagne
deux grands cadres contenant leurs
photographies.
Cordiales, instructives, souvent éloquentes, les allocutions eurent beaucoup
® 8'^g'ner a etre séparées les unes des
autres par des chants bien choisis, harmonieux et enlevés avec un pur et vivifiant entrain. Personne cette fois n’éleva une plainte contre la longueur du
service, qui pourtant avait duré deux
heures. On n’eut qu’un regret, de ne
pouvoir accorder qu’un trop rapide coup
d’œil à l’exposition des travaux de la
jeune société de' couture.
Mais l’inauguration de la Maison
vaudoise n’était qu’une partie de notre
fete, et on le vit bien le lendemain,
premier jour de l’an, un peu oublié les
années precedentes. Les arrivants très
nombreux se hâtaient d’entrer au temple ,si bien que toutes les places étaient
occupées, quand la Société Chorale, conduite par le pasteur, entra à son tour
pour aller prendre possession de la
belle galerie qui lui est destinée et où
sera placé l’harmonium que deux de
nos dames donnent à l’église. C’est avec
une joie à grand’peine contenue que
l’assemblée écouta la fervente prière de
consécration au Seigneur de ce beau
local, les chœurs que la Société y exécuta et l’intéres-sante prédication sur le
rôle de la musique dans le culte public
et la vie privée des croyants, qui chantèrent en face des lions qui allaient les
dévorer dans les cirques romains, et
des bûchers d’avant et après la Réforme, comme ils chantent aujourd’hui
dans nos réunions de réveil.
Le culte est fini, suivons la foule qui
sort du temple. Elle s’en va vers la
maison inaugurée la veille, elle entre
dans la salle au rez à droite. Pour quoi
faire Acheter le beau volume « Temples
et Pasteur Si-. Plus de deux cents exemplaires sont emportés en moins d’une
heure. Qu’y lit-on ? L’histoire incroyable
de la lutte longue, acharnée, sanglante,
livrée par nos pères pour avoir un lieu
de culte décent à leur portée. En comparant notre temps avec celui où ce
livre nous transporte le lecteur le plus
superficiel bénira de tout son cœur le
1 out-Puissant dont la main a vraiment
fait merveille.
Où courent maintenant tous ceux de
la foule qui ont eu soin de se pourvoir
d’un billet ? Dans la grande salle de
la maison, qui sera plus tard celle des
conférences. Quatre rangées de tables
y ont été dressées et toutes les places
sans exceptions sont prises d'assaut, et
c est au milieu de ces deux cents convives que le chevalier Albarin et sa
femme, frénétiquement acclamés, font
leur entree pour aller occuper près du
Modérateur la place qui leur est assignée.
Personne qui ne sente que ce banquet
a un caractère tout particulier ; le mot
de reconnaissance passe comme un trait
d union de bouche en bouche ; on pense
moins aux aliments et aux vins servis
abondamment qu’au don magnifique
qu’on a sous les yeux. Impossible seulement de résumer les toasts qui ont
été prononcés, et auxquels le chevalier
a répondu avec un rare à-propos et un
sérieux de bon aloi. Selon lui Dieu a
choisi un modeste marchand de peignes
pour élever cette maison vaudoise, afin
que toute la gloire en revînt à Lui
seul, Aussi ne demandé-t-il pour toute
récompense que la maison soit toujours
pleine pour profiter des honnêtes passetemps qu’on y.trouvera, des sages conseils et des conférences variées qui y
seront,’ données et dès cultes qui 'y
seront célébrés.
Ce^discours termina dignement une
fete qui rappelait à chacun un don généreux et tout un siècle de grandes'
bénédictions que notre Père céleste s’est
plu a répandre sur une église, confuse
d en avoir trop peu profité.
Semaine de prière
- .h.
Comme d habitude, le Comité de l’Alliance Evangélique invite les Egli.ses
du monde entier à tenir des réunions
de priere tous les jours de la semaine
prochaine. Les sujets de prière proposés sont les suivants ;
Lundi 8 — Actions de grâces et humiliation.
Actions de grâces pour l’esprit de prière
et de réveil qui se manifeste sur plusieurs points ; pour les prière.-^ exau(;é, s
et les portes ouvertes pendant l’annce.
Humiliation pour nos péchés individuels et collectifs, nos divisions et nos
faiblesses, notre incrédulité ; et pour
I tout ce qui, en chacun de nous et dans
l’Eglise fait obstacle au Réveil.
Psaume 100; Psaume 95; Esaie 12; Hébreux
13, V. 15; Daniel 9, vers. 4-10 et 17-23; Ps. 51.
Mardi 9 — L’Eglise.
Pour nos Eglises d''Italie, pour leur
progrès dans la vie spirituelle et une
action plus étendue et plus profonde
sur notre pays.
Pour 1 Lglise Jjniverselle ; son unité ;
sa fidelité, son Réveil.
Epb. I, 10; Eph, IV, b-13; Jean XVII, 11->1Col. I. 17-19; III, 12-17.
Mercredi 10 — Les nations.
Pour l’Italie ; pour le Roi, le gouvernement, le parlement et toutes les
autorités, pour la paix, la prospérité et
le progrès materiel et moral du peupf .
Pour les peuples de l'Euroiie ; pour la
paix générale ; pour la Russie dans sti
crise intérieure ; pour les nations op
primées; pour les peuples de rExirênieOrient ; pour que la justice règne cl
que 1 Esprit de Dieu soit répandu .sur
toute chair.
1 Tim. Il, 1-4; Jérémie V, 20-29; Rom. XHI, l-S.
Jeudi i i — Les Missions.
Actions de grâces : pour les progrès accomplis ; pour les facilités et les appels
tout nouveaux adressés à l’Eglise par
l’ouverture du monde entier à l’Evangile.
Pour les Missions auxquelles nos
églises s’intéressent d’une manière spéciale : le Lessouto, le Zambèze, l’Erythrée ; pour les Missionnaires et les
Chrétiens indigènes ; pour le Comité de
Paris, pour que les ressources ne lui
manquent pas et que les vocations .se
multiplient.
Pour toutes les Missions en général ;
pour la Chine, le Japon, l’Inde et le
monde musulman.
Pour le Réveil Missionnaire de toutes
les Eglises.
Psaume II; Psaume LXVII; Psaume LXXII,
8-11; Acl. X, 34-48; Rom. XVI, 25-27.
Vendredi 12 —- La Famille et ius
Ecoles.
Pour nos familles ; pour que nos enfants donnent leur cœur à Dieu. Pour
les écoles, les collèges, l’université ;
pour notre faculté de théologie ; pour
les unions chrétiennes de jeunes gens,
d étudiants et de jeunes filles; pour le ■
Congres universel de ces dt rnières ;
pour la consécration de nos propres
maisons.
Denter. VI, 4-9; XXXI, 12-13; Math. XVIII
1-6; Eph. VI, 1-4. ^ .5,
S,\.A||Di:4q3 — L’fyaiiÿéli^iofe
Pour 1 évangélisation ¡¡de l’|tali§i pour
les églises et institutiqhs qui tra
vaillent.
Pour notre œqvre ^d’Evangélisation,
pour lé Comité qui la dirige ; pour les
œuvres de relèvement moral, de philanthropiii chrétienne, de charité et de
ju^tice sociales. Pour la victoire et la
diffusion du pur Evangile.
Pour la Mission parmi les Juifs; afin
que l’ancien peuple de Dieu reconnai.sse
enfin son Roi, et que le Royaume de
Di (SI pui.sse venir.
Math. X, 5-18; Jaetp II, 12-17; Luc X, 25-38;
Zacharie X, 9-10; Rum, X, 1-2; Actes XV, 13-18
XVII, 22 et SS.
COBB
ELreiice, le 30 Décembre 190,5.
Monsieur,
J’ai bien reçu le N» 52 de VEcho des
Vallées que vous avez eu la complaisance de m’adresser et je m’empresse
de vous lernercier et de I honneur que
vous m’avez fait en me consacrant trois
colonnes de votre journal, et de la
cordialité de vos observations. Même
SI tes solutions adoptées par les Comités different de celles que j’ai proposées, je serai heureux de tous les progiés auxquels elles pourront conduire,
ious nous voulons le triomphe de l’£vaiigile. A Dieu de diriger nos efforts
dans la voie qu’il sait la meilleure ! |
Recevez, Monsieur, avec mes salutations empressees, mes vœux de mjlivelie annee. 3
ÏONY André, pasb
c'ihyUjM y t E
Ea Tour. Des fêtes d arbres de IMoel
ont ete celebrees au vieux Pensionnat
pour les eniaius des ecoles eleinentaires
Ue la Ville et au Lopiers pour ceu.\
de ce quartier. L’Orphelinat et 1J lo
pitul ont eu egalement chacun sou arbie de j\eôi.
La coiiféreiice que M. L professeur
Alex. Vina}/ devait Uonner le 24 décembre sur sa recenie visite aux colonies vauüoises d Allemagne a été renvoyée a uimanche soir 8 courant, a
Su;-Majguerite.
piguerol. Le dernier numéro de la
pim annonce que M. le proiesseur
Banchetti a pris la Uirection de cette
leuiile.
PéroiKse Argentine. - A l’occaMon du iNouvcl-An, i,« Majesté le Roi
a nomme chevaliers de 1 Uturf des Saints
itlaurice et Lazare, AlM. RodJlphe Ctùlermaim, de la maison (jüterinann et
O.ie, et M. Erederic Je.my, de la mai^on h. c. Jenny et C.ie, qu, ont si
largement contribue pour la fondation
du hutur Hôpital Civil,
Coûtes nos lelicilations aux nouveaux
décorés. ,
Jeudi, le #8 Décembre, a été celeb.e
a uuureiice le mariage ue M. Auoilo
Hi.unpiccoli avec M.lle Maiguente
xMmile, hile aînee de M. Auguste Meille
agent pour 1 Italie de la bociete Biblique Br. et Ltr.
A’os vœux affectueux aux epoux.
Nouvelles et laits divers
~ M. Edouard Robert-Tissot. pa.v
teur de 1 Egiiso Inuepciidaïue de Aeu
châtel et rédacteur du Journal religieux
^ des Elises indépendantes dej la Suisse ro’rmandêf esi mort subitemerjt le 20 déTcembrÿ^ à 73 ans. On avi^t célébré la
semaine précédente, le (jinquantième
anniversaire de son appel |au pastoral.
— Le Modérateur élu pbur présider
la prochaine Assemblée de l’Eglise
Libre Unie d’Ecosse est le Dr Hutton, pasteur a Paisley. H a ^é, en 1884,
Modérateur du Synode de l’%Iise Presbytérienne Unie.
laiidis que les nouvelles de l’œuvre au Zambèze sont assez encourageantes, nous apprenons la triste nouvelle de la mort du petit Pjiilippe, le
dernier bébé de M. et M.me^Volla. Le
pauvre enfant avait souffert parle fait
qu une crainte superstitieuse! empêche
les nourrices noires de nourrit d’autres
enfants que de leur parenté. On l’avait
transporté à Sétoula où la femme d’un
évangéliste avait courageusement renoncé aux préjugés de sa tribu. C’est
là que Dieu l’a pris à Lui le 14 novembre. Sa dépouille a été grossir le
nombre de celles qui attendenl.le grand
réveil auprès de la tombe de M.me
Coillard.
■%
_,La Direçtiqu du Liceo de^Colonia
Vuldeiise a décidé d’acheter une maison pour l’usage d’un professeur, et de
demander aux Consistoires l’autorisatiüu de collecter dans ce but.
On a décidé de relier, au moyen
du téléphone, Colonia-Valdènse avec
la Colonie Suisse. !
— L’état de santé de M. Paàl Davit,
pasteur d’ümbues de Lavalle, laisse à
désirer. Aous faisons des vœux pour
sa guérison,
— Vix Colonie Alejandra se ressent
du iDuiique de pasteurs. Outre l’absence
de cuites et de moyens d'instruction,
on déploré ^qu il y ait plus de cinquanu; enfants non encore baptisés.
Aous avons parle dernièrement
d un Etienne FoSlei, dont la famille
était depuis lougiemps sans nouvelles.
Il .s'est depuis présenté à la Rédaction
de la ünion Vuldense et a raconté qu’il
est en Amérique Oepuis 40 ans, qu’il
a servi dans la guerre du Paraguay,
qu 11 a travaille depuis dans plusieurs
parues de la République Argentine, et
qu il est actuelleiiient établi au Rosario.
Henri Appia. Sa jeunesse, son activité. Souvenirs recueillis par sa'famille.
Un beau volume de 386 pages in 8».
Henève, Jeheber, 1905. Prix: 6 francs.
Ce livre, comme le dit M. Gaston
hioiiiniel dans l’admirable préface par
laquelle il le présente au public, a pour
but de prolonger ici bas la mémoire
d’un homme de Dieu. Ceux qui but eu
le bonheur de connaître Henry Appia
liront avec émotion ces pages ^où se
refleti nt fidèlement son noble caractère
et le.s belles qualité de cœur et d’esprit
qui le distinguaient.
Mais ce n’est pas seulement aux
amis que cette biographie est d^tinée.
«Nous vivon.s dan^ une époqi|e, dit
M. hioinniel, qui fabrique beauebup et
de iiierveilleu.scs choses, mais qui produit peu d’hommes ; notre christianisme
Im-rneme, surchargé d’œuvres et d’insUlulions, resté .singulièrement pauvre
en personnaliios chrelieiines. Oïl dirait
qu il ne vise plus à les former, ou qu’il
en d< vient incapable. Henry Appia, lui,
était une personnalité chrétienne».
Ui livre qui nous présente une telle
persoi.naliié, qui nous fait assister à
sou^ UéveioppenieuL progressif et nou»
3
'S* 7 ,
■■ï
» _ .-il',' - ;
'î'
'naï
m
rÿ
montre « comment un hotame, à force
d’être homme, devient un c irétien, comment un chrétien, à force d’être chrétien, devient un homme»,ne peut être
que du plus haut intérêt et d’une grande
valeur éducative au temps où nous
vivons.
Nous n’avons pas besoins d’ajouter
que la forme et le langage correspondent bien au contenu du livre et au
caractère dé celui dont il reproduit
l’image. Point de recherche de l’t ffi t,
mais une grande simplicijté et un souci
scrupuleux de la vérité. jÉt pour nous
présenter d’une manière [aussi vivante
que possible la figure diHenry Appia,
on l’a laissé parler plus qu’on n’a parlé
de lui, de sorte que nous avons ici
presque une autobiographie, grâce aux
nombreuses citations tirées de ses lettres,
de ses prédications ou d'autres écrits.
D’autres citations moins nombreuses
et plus sobres n’en sont pas moins précieuses pour nous faire comprendre
comment cette forte personnalité s’est
formée et développée d’une manière
à la fois si harmonieuse et si originale ; ce sont des passages de quelques-unes de ces lettres de son père
qui éclairaient sa route daiu-' les moments difficile. Ces citations sont
aussi pour le lecteui des traits dt lumière par lesquels il peut juger de la
part qu’ a eue l’éducation familiale
dans la formation de ce caractère. Quelques indications pédagogiques, semées
ça et là, d’une main plus que discrète,
ne sont pas moins instructives. Citonsen quelques-unes. .5,
« 11 fallait beaucnup de douceur et
une persévérance constante pour dii iger
et contenir sans la comprimer cette
nature ardente, mais il dut apprendre
de bonne heure qu’au point de vue de
l’obéissance et de la vérité, on ne tiansigeait pas».
«Au cours de cette vie, laite de
joyeuse liberté et de saine discipline,
la conscience de l’entant se développait.... ».
« Donner un aliment à la vive inti lligence de l’enfant, sans le faiiguer est
dès cette époque un problème ditficile
à résoudre et qui préoccupe sim entourage ».
« L’ensemble de son travail était régulier, souvent intense, mais infii xible
ment interrompu du samedi au lundi,
sans que jamais les deux frères eussent
à regretter à l’époque des examens ce
repos dominical inviolable».
« La vie de famille,.... c’était aussi la
joie des heures de récréation, car si
l’on exigeait à l’étude un travail intense,
on faisait la place à des distralions
nombreuses, saines et variées, même
quand le deuil attristait le foyer».
« Surtout, pas de ces dimanches mo
roses, qui donnent aux enfants l’horreur du saint jour et des défenses quasi
judaïques dont on l’assombrit».
« Il apprenait aussi un métiv r, excellent dérk'atif aux fatigues de 1 esprit».
Ces citations, auxquelles nous pourrions en ajouter d’autres, monjtrent que
si l’enfance et la jeunesse d'Heiiry Appia
sont dignes d’être données en exeniple
à nos enfants, nous avons, nons paieuis,
beaucoup à apprendre de sa biographie
sur les principes qui doivent nous diriger
dans leur éducation et sur la nanière de
les mettre en pratique, l^a simpli ne
avec laquellu'Htle est eente la met a la
portée des jeunes comme des personnes
d’âge, et la lecture en sera lienfaisante
et fortifiante pour les uns conune pour
les autres.
Aussi devons-nous remercier de cœur
la famille Appia qui a recueilli ces
Souvenirs avec tant de soin, et les amis j
qui l’ont aidée dans sa tâche, en particulier M. Wilfnd Monod, auquel nous
devons l’admirable chapitre sur le Cliristianmne social.
Le livre est illustré d’un b( au portrait
d’Henry Appia et de sept dessins hors
texte.
simplicité, et d’une lecture si facile,
que de jeunes enfants le comprennent
sans peine.
Centenaire du temple de Saint-Jean,
Temples et Pasteurs de l'Egli.se
Vaudttise de Saint-Jean de 1555 à
1905. Notes historiques recueillies et
rédigé<-'s par T(;ofilo Gay, Pasteur lie
Saint-jean. Turin, Union Typographique
Editrice, 1905. Beau volume de it6 p.
grand in 8*^, magnifiquement illustré.
Prix : 2 francs.
En célébrant le centenaire de la
construction de son temple actuel, il
était bien naturel que l’église de Saintjean désiiât rappeler le souvenir des
longues et terribles luttes qu’elle <lut
soutenir avant d’an ivei . la libr rté de
culte. iM. Gay a bien voulu se charger
de cette étude hi.-li.riqiu , Ce n était
pas chose facile, car, ain.-i qu il le dit
avec raison, nos pères étaient trop occupés à fa.ve l’histoire pour avoir le
temps de \ écrire en déuul. Mais l’Au
teur ne s’est pas laissé arrêtiT par les
difficultés, i‘t en fouillant, avec l’iniéiét
qu’on lui connait pour tout ce qui a
trait à l'hisdoire vaudoise, les aiciiives
de la Paroisse, de la Commune et de
la Table, ainsi que les écrits des historiens anciens et modernes, il a réussi
à nous doniu I uiu liixiire aussi com
plète qu oir pouvau • • sperer des édifices
qui ont servi, a eliverses époques, à la
célébration du cuit' et des pasteurs qui
se sont succède dans la paroisse depuis
Gioffrtclo Varaglia jusqu’à l’Auteur.
Cet exposé historique est suivi d’un
tabh au der diverses œuvies et instii.itions de la parois.se au moment actuel
et du compte n ndu des travaux et
collectes laits ui vui de la celébr.tlion
du centenaire, et li’iin appendice où
l’Auti ur raconti d'une manière plus
détaillée la vie des ¡lasti nis Varaglia,
iScipione Lentulo lU Daniel Mat'un, et
donne la liste des pa .teurs nés à Saiuijean.
Du Cap de Bonne Espérance au
Victoria Manza. Notes de voyage
par l.ouis jaüa. Un volume in 12 de
XV 128 pages, illustré de deux cartes,
un poitrait de l'auie ur et de nombre) x
dessins hors texte. Flonmce, lmp. Claudienne, 19'5. Prix: 2 fr. 50,
Un voyage comme celui de M, jalla
méritait certes d'être raconté. Ce n’est
pas chose banal? que de traverser toute
celle région des grands lacs, naguère
totalemtnil incontun , employant tous
les moyeiis tie transput t en u.- age da. is
les pays civili-és < t eh Z I s pi i.phts
barbares, depuis le> b.iteanx a va|ii,:iir
et les chemins de fer jusip ’aux voyages
à dos d’honiines, visii.m ip arant'’ s alioiis missionnaires a Pi SC 11 luut à quinze
sociétés diverses et recevant , ho piiahté
« non seulement de missionnaires de
nombreuses natiottalites. niais aussi de
magistrats angl.ii-’, ail n ,c. -, et du
Congo b'dgc, e; niéilic di Uilli s ,di-olurnent païennes, chez lesquelles fort
peu d’Européens ont o.sé pénétrer ».
C’est ce voyage que M, jalla nous
a raconté, iroj) brièvi miMit an gré du
lecteur, daus et livre, qui prendra dignement place à côté des ouvrages
plus volumineux tie on frère Adolphe,
de M. Coihard, th .M. B, rtrand. Il n ■>rite d-* prend te pl.eje aussi dans la
petite biblioiht que particulière de chaque famille. 11 est écrit avec une telle
Revue Politique
Vuici la liste des sous-secrétaires d’Etat
nommés par le conseil des ministres
le 30 déc. :
MM. Pacta, député, Intérieur
Di Biiguano » Aff. Etrangères
Luigi Rossi » Grâce et Justice
G. Del Balzo » linunces
G. Fascü » Trésor
Porto, major général. Guerre
Biaiico, contre-amiral. Marine
Oinneiii, député. Instruction
P. Mira » Fostes
Comme vous voyez, la liste n’est pas
complète, puisqu’on n’a pas encore trouvé
le moyen, sans froisser une foule de
siiBceptibilités, de faire un choix pour les
titulaires des Travaux Publics et de
l’Agriculture.
A l’occasion du nouvel an, les visites
d’iit-age ont eu lieu au Quirinal. De l h.
à 5 LL. MM. ont successivement reçu :
les grands Colliers de l’Annonciade, les
représentants du Sénat et de la Chambre,
les ministres et sous-secrétaires, les représentants du Conseil d’Etat, de la
haute magistrature, de l’armée, du Conseil
provincial, du Municipe, des corps academiques etc. Nous n’avons rien remarqué
dans les discours prononcés à cette occasion, qui mérite d’être particulièrement
souligné. Le même jour, l’ambassadeur
i'rauçais à Rome, M. Barrère recevait
une députatiou de la colonie française à
la.|uelie il tint un charmant discours
tout plein d’allusions délicates et aimables
à l’adresse de l’Italie et de son Gouvernement. Et puisque nous sommes sur le
chapitre des visites de nouvel an, nous
voulons encore mentionner celle du corps
diplomatique au président de la République française. En sa qualités de doyen,
l’ambassadeur italien M. Toruielli a porté
la parole au nom de ses collègues, en
tolicitant lu France d’avoir puissamment
contribué au rétablissement et au maintien
de la paix entre les nations.
— Le Vatican vient de publier un
« livre blanc », où la séparation de l’Eglise
de i Etat en France, est longuement traitée
avec force documents à l’appui, dans le
but de dégager la responsabilité du St
Siège et rejeter sur le gouvernement de
la République toute la faute de la rupture.
Mais ce n’est pas là ce que nous tenons
surtout à relever, et on ne pouvait raisüuuiiblement pas s’attendre à ce que
le Vatican avouât sa part de tort dans
la fameuse question. Ce qui nous a par
contre agréablement surpris c’est le langage même de Pie X, marqué au coin
de la plus parfaite intransigeance. Pas
plus que sou prédécesseur le pape actuel
ii’cntmd renoucer aux revendications, ni
à riüfhiunce politique du St Siège. Donc
pas de rapprochement avec l’Italie, pas
de conciliaiiou en vue dans un avenir
plus on moins éloigné, rien absolument
ru n di changé dans les vues, ni dans
les aspirations de la papauté. Quelle
déception pour les conciliateurs à tout
prix qui voyaient déjà le pape libéral Qé)
se pi umeiiaut daus les rues de la capitale,
la main étendue pour bénir. Quelle déception encore pour tous ceux quiieroyaient
Fie X uiiiqueineut préoccupé des intérêts
spirituel de son troupeap 1 Et quel soupir
dr soulagement ne poussons-nous pas,
nous tous qui redoutons la conciliation
comme on redoute un fléau, convaincus
comme nous le sommes que le jour où
le pape et l’Italie réussiraient à s’entendre
serait un jour néfaste.
— Par un décret du 18 décembre
dernier, la faculté italienne de droit
d’Innsbruck est formellement supprimée
et les professeurs sont congédiés. Elle
l’était déjà de fait depuis le 3 novembre
1904 à la suite des troubles, de triste
mémoire, mais la suppression définitive
n’a pas laissé que de surprendre et d’affiiger les Italiens de l’Empire, dont les
droits sont foulés aux pieds une fois de
plus, taudis que les pangermanistes chantent victoire.
— En Angleterre la Chambre des Communes va être dissoute et les élections
générales sont imminentes ! Dès à présent la lutte est engagée entre conservateurs et libéraux. Ces derniers semblent sûrs de la victoire, et le fait qu’ils
seront appuyés par les Irlandais porterait à croire que le Ministère CampbeliBaunerman (libéral) a dû leur faire des
promesses relatives à l’amélioration du
sort de leur peuple.
— Qui peut dire au juste ce qui se
passe en Russie? Tandis que les agences
télégraphiques officielles annoncent que
la révolte est partout suffoquée, on signale
par une autre voie de graves désordres
à Minsk, Saratow, Bachmut avec des
centaines de victimes ; des mouvements
antisémites dans les régions du Don et
du Caucase ; des mutineries de troupes
à Irkoustk et à Tomsk. La police opère
des arrestations en masse, surtout parmi
les étudiants, et là où la forcé publique
peut s’imposer, la révolte est réellement
suffoquée, mais daus le sang.
j. c.
M. ALBERT TOÜRN
Maréchal des Carabiniers en retraite
est décédé le 20 décembre, à l’âge de
46 ans.
Ses parents et connaissances sont
priés de considérer cet avis comme tenant lieu de faire-part.
Ab. payés et non quittancés.
IDÜG; Jean Bosio, Pramol; E. Bosio, Florence ;
Ribet J. Jacques, Poinaret; Baret J. Daniel, id.
B. A. Pons, Tarariras; Santiago Guigou, Rosario
Tala; J. De Benedetti, Bueuos-Ayres; Giraudin,
Nice; Antoine Totaro, Bueuos-Ayres; Edouard
Long, la 'Pour; Albert Albarin, id.; David Pool,
id.; Veuve Frache, id.; Jalla David, Chabriols;
Fontana Daniel, id.; Poët Pierre, id.; Madame
Meynier, Pérouse; Peyrot Philippe, Pomaret; J.
Weitzecker, id. ; Marquis Luserne d’Angrogue,
Codoguo; Césarine Morel, Bora : Jalla Auguste,
Villar; François Gay, S. Jean ; Bertalot Antoine,
Abbadia Alpina; Coucourde régent, Prarustiu;
Balmas Jean, S. Germain; David Pellegrini, Turin; J. J. 'Prou, New-York; Salme Henri, Massel;
P. Peyrot, Perrier; B. Reynaud, .\bbadia Alpina; C. Wainwright, Crowbrough; Paul Gonin,
Angrogne; Jacques Davyt, Turin; F. Rostan,
Paierme; Gay Albert, Turin; Guigou Etienne,
Pignerol; Bureau de poste de Kopeuhagen; id.
Besigheim ; id. Lausanne ; Gustave Bert, Carema;
Ed. Giretti, Briquéras; Ilngou David, Envers;
Pierre Costabel, la Tour; Daniel Frache, Pralafera; Grill François f. Pierre, Praly; J. D,
Rostan, id.; Grill François, id. ; Besson, jardinier,
la Tour; B. Guigou, Pérouse; Louise Rivoire,
Pilot Hill; A. Pétavel, S. Jean; Trou Frédéric,
Massel; Micol J. Antoine, id.; Martiuat rég. ém.,
Maneille; P. Giraud, S. Germain; Antoine Bertalot, Envers Portes; Adolphe Comba, Gênes;
Em. Rivoir, Brescia; Clémentine Rivoir, Cannes;
Thomas Ribet, Pomaret; Giovanni Ribet, ten.,
Savona; H. Tron, Villar (1ÜÜ7).
1905-06: Giosuè Tron, Pise; Reymondet-Cougn,
S. Jean; J. Geymet, Pralafera; Pascal J. Henri,
Salse (1905) ; Santiago Vinçon, Rosario (1904-05);
Ernest GiampiccoH, Turin (1904-0.5-06).
NB. — Tout abonnement payé et non quittancé
est mentionné dans cette rubrique. Ceux qui n’y
trouveraient pas leur nom sont priés de réclamer
sans retard.
PETITE POSTE.
Nous recevons de Gênes un mandat postal de
3 frs sans sigitature. Nous prions l’envoyeur de
se faire connaître.
A. Rivoir, gironi»
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DES PETITES ANNONCES
Par ligne ou espace de ligne
en cart itères ordinaires :
Pour la première fois . . 15 centimes
De la 2e à la f>e fois (conséc.) 10 „
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