1
Soixante-troisième année ^ Anno VI".
;f
N» 45
...........:.
VALLEES
'.'^5
-Ç.^T -* :
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
H
PRIX'O'ABONNEMENT :
Par an
Italie (y compris le» Vallées) et Colonies
Etranger............................. •
Plusieurs abonnements à la môme adresse
Etats-Unis d'Amérique...................
Amérique du Sud
6,
12,
Ponr 6 inoU
L. 10,. 24,. 22,
1 dollar dollar
1 pesos or % pesos
On l'abonne r à Torre Peîlice, au Bureau d'Administration de VEcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE 0'AV ANCE.
S’adresser: Dour la Rédaction, au Directeur M. Coïsson, professeur,
Torre Felice — pour l’Adnainlatration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N" 31 - Torre Pelüce.
Pour toute» le» annonce» »’adresser au Bureau du iournal.
Tout changement d'adresse coûte 50 'centime», sauf ceux du commencement
* de l’année.
Le Numéro: *5 centimes
Que toutes les choses Traie», honnêtes, jtistes, pures, aimables....^ dignes dÆ louanges, occupent vos pensées (Phil. ,
[liiÉn la Diiiiid des Vais.
P Messieurs et chers frères,
k; Cette année encore il est de notre de"^voir, au commencement de la campagne
^■dhiver, de vous adresser à tous, MM. les
f Présidents et les Membres des Consistoi|Tes, ìwtre.lettre-àrauiaire. Et rums le remc plissons avec joie ce devoir, car nous savons, par expérience, qu'ü est toujours bon
encourageant de ne point se trouver
■ seuls sur la brèche et que, lorsqu’on se sent
; unis dans un même travail et combattant
^ pour un mê'ine idéal, nos forces s’affermis’ sent et se multiplient. Or, c’est préciséI ment le précieux sentiment de cette union
I qiie nous désirons — gvec l’aide de Dieu
I — vous faire éprouver au cours des visiI' tes que nous ferons cette année.
I» * * îU
Et tout d’abord, nous demandons à Dieu
de bénir le travail qui s’accomplira, par
votre moyen, au sein, de vos, Eglises et de
toute la population de nos chères Vallées :
*■ qu’il veuille être avec vous,tous pendant
¡cette nouvelle année de travail et donner
aux « nouveaux conducteurs d’Eglise » par'^ticuliè'rement, à, MM. Giovanni Miegge,
'^. récemment élu pasteur à Massel, et Lorenro Rivoira, envoyé .par la Table à Roret, la force qui leur est nécessaire dans
leur tâche quotidienne.
Les .paroisses qui doivent être, cette ani née, visitées par la Commission, sont les
suivantes : Massel, Perrier-Maneille, Ville: sèche, Saint-Germain, Prarustin et La
^Tour. Visites que la Commission se partar gera à peine sera-t-ette en état de fonc, tionmr i'égulièrement : c’est à dire lorsque
le Président — auquel nous souhaitons
. d’ores et déjà la bienvenue dans son nouveau champ de travail — sera revenu de
sa longue tournée dam nos Colonies
d’Amérique.
Pas jÀus que les années précédentes,
nous ne voidons vous demander d’uniformer vos réunions de quartier à un modèle
commun indiqué et préparé d’avance : il
n’y aurait, le plus semvent, ni praticité ni
efficacité ; pour cela, il faut que les sujets
à traiter soient suggérés par la nature et
la aultiire de l’auditoire, par. les circomtances, par les besoins locaux, etc.
Il e.st cependant vrai aussi que l’Eglise
a besoin, quelquefois, de sentir avec plus
d’intensité qu’elle est « un seul corps en
■ Christ » et de s’occuper de ses devoirs en
\ commun, afin d’être toujours plus une assemblée de croyants ayant « un seul cœur
et une seule âme ». Et il y a, d’autre part,
: des questions qui se posent avec la même
I cmgdssante réalité dam toutes les Eglises,
des sujets qui reviennent sans cesse 'et qui
constituent l’essence même de toute vie re
\
Ugieuse et de toute assemblée de chrétiens.
Par conséquent, il est bon que de tels su‘ jets soient traités par toutes nos Eglises,
^ d’une manière méthodique et régulière, et
pour cela nous proposons que ce même
sujet soit étudié dam les examens de quarj tier : « Des devoirs des membres d’Enlisé
et de la libéralité chrétienne ».
En quelque sorte, il est le corollaire de
celui que vous avez traité l’année passée
■ {L’Eglise, sa formation et son évolution,
¿..son impórtame et sa nécessité) et û nous
r a été suggéré par le Synode lui-même, avec
¿ sa délibération « invitant les Paraisses des
^’Vallées à combler définitivement le déficit
Tde leur Caisse CnDale».
Question impo7'tante, s’il en est une, pour
notre E0se et que nous devons avoir le
courage de regarder bien en face et de
mettre — avec les égards nécessaires, naturellement — sur la consdeyiçe de tous
nos membres d’Eglise, de ceux spécialement qui ne font pas emore pour elle tout ce
qu’ils pourraient. Car ü est temps que nous
sentions tous, sans distinction, notre part
de responsabilité dans, sa marche et que
710110 retenions comme un acte de dignité
de powi'voir à nos propres besoins, de par
nous-mêmes, sans plus devoir recourir à
l’étranger.
* *
Nos ancêtres, vers lesquels se porte si
volontiers notre orgueil rétrospectif, attachaient plus de poids que nous à la formation des caractères. C’est là un des traits
essentiels de leur action religieuse et morale : et dam la pire des crises, les hommes de valeur ne leur ont jamais manqué.
N’oublions donc pas la part.qi’a toujours
eue l’école pour forger des âmes.
Nous sommes heureux d’apprendre que
le .nombre des « écoles privées » et « de
français » est considérablement supérieur
à celui de l’an dernier. Les Consistoires ont
fait un acte de foi en,les ouvrant en si bon
nombre. Nous cemptom sur l’appui constant des amis et des frères qui connaissent
nos besoins, mais surtout sur le concours
de notre population qui saura .s’imposer
des saoiifices, puisqu’il s’agit du bien de
ses enfants.
Dam le dernier Colloque Pastoral, à Pignerd, on a relevé une fois de plus que
« l’instruction rehgiense », le catéchuménat
en particulier, est au premier rairg dans
nos préoccupations. C’est naturel : il s’agit^
de l’intérêt essentiel de l’âme, de son dé. veloppement moral et religieux. L’institution d’une année préparatoire a donné
d’heureux résultats là où elle a été adoptée.
Tout Pasteur sait en effet combien laisse à
désirer la connaissance que nos élèves ont
de la Bible. L’instruction religieuse donnée
par le Pasteur, le jeudi et le dimaiiche, est
devenue pim indispemable que jamais,
depuis que l’enseignement biblique aux
écoles élémentaires a été considérablement
limité. Nos leçons de catéchisme ne doivent
point être le complément accessoire des leçons que nos enfants reçoivent à l’école,
mais la base nécessaire de leur éducation
d’hommes et de chrétiens.
Ils seront alors préparés à, se lever, demain, et à agir; à accepter la part qui
leur revient, dam la marche générale de
l’œuvre du Maître, à s’offrir et se dévouer
avec enthousiasme pour sa cause, en lui
consacrant toutes leurs jeunes énergies,
spirituelles et morales.
Quand nous nous concentrons ' en nousmêmes, dans le sentiment poignant de notre imme^ise tâche et de notre grande responsabilité, que la pensée qui domim soit
celle du devoir à accomplir, dans la conviction que c’est le Maître qui nous a choisis pour l’œuvre qu’il nous a confiée : dès
lors, son secours ne nous manquera plus.
Qu’Il fasse, au commencement de cette
7iouvelle année, reposer sa bénédictioyi sur
nos projets, 7U)s résolutions et notre consécration à son service!
La Tour, le 8 novembre li927.
Les Membres de la Commission de Distritt :
B. LËger, modérateur, pi'ésidant intérimaire
Th. Pons, professeur, vice-président
J. T'ron, pasteur, secrétaire.
Meeufs de... partout
|||* .............mu
Les «cachotteries» des ménagères.
Je n’entends pas donner ici au terme
li^achotterie » sa signification ordinaire
est celle d’affecter de faire des
iÇiystères sur des choses généralement
itisignifiantes. Les cachotteries que nous
lâHîins détailler sont bien plus graves et
frisent la fraude ou sont bel et bien des
actes de tromperie.
— Vous dites: les cachotteries des femmes? Allons donc! Vous voulez badiner.
Nous n’admettons pas, nous les femmes,
l’existence d’une seule lectrice de 1 Echo
des Vallées qui fasse à son mari des
cachotteries du genre de celles que vous
vfenez de mentionner. — Tant mieux, tant
mieux. Alors j’écris pour les autres, pour
celles qui font les cachotteries... et ne lisent pas notre feuille. Veuillez donc, s.v.p.,
leur passer cet article écrit à leur intention.
II y a plusieurs façons de tromper son
mari sur le chapitre des entrées et des
sorties du ménage, des emplettes et des
ventes du jour ou de la semaine. Telle
ménagère, dont le mari est un peu serré,
vendra, par exemple, au marché deux
doifzaines d’œufs à 9 lires. Au moment
de compter avec son mari, elle n’en avouera
qu’une douzaine et demie qu’elle dit avoir
vendus 8 lires (les hommes sont si bêtes!).
Et voilà 6 lires de profit (!) pour elle.
Elle les a bien gagnées, la pauvre, avec
tout le tracas que lui donnent les poules!
Cette autre voudrait acheter une paire
de bottines à la mode à la « marioira »
qui grille d’envie de les avoir. Mais le
moyen d’en obtenir le prix par le père
qui ne se moque pas mal de la mode, et
trouve qu’une paire de bons gros souliers
à clous ferait bien mieux l’affaire ? Et
Susette est toute malheureuse! Mais la
maman complaisante est une femme à
ressources: elle va majorer les prix de
tout ce qu’elle achète au marché ou dans
les boutiques; retrancher, à son profit,
ici des sous, là des francs sur ce qu’elle
vend, jusqu’à ce qu’elle soit en possession de la somme nécessaire à l’achat
des bottines. Et le mari n’y voit que du
feu !•
Ailleurs, dans les milieux ouvriers ou
la petite bourgeoisie, il y a d’autres trucs
avec les notes des fournisseurs: boulanger,
boucher, mercier, épicier, etc. Avec la
complitUé de certains marchands sans
scrupules, on peut faire de jolis profits (1).
Comment le mari pourrait-il contrôler la
quantité de viande ou de pain consommée dans le mois, le prix et le métrage
de la toile pour les draps ou les chemises
des enfants? Et alors notre marchand
complaisant majore la note que doit payer
le marUet remet la différence à la femme
ou lui fait cadeau d’un colifichet qu’elle
désire sans oser l’acheter. Il y a aussi
les gourmandes qui payent les friandises,
qu’elles mangeront en cachette ou avec
leurs commères, avec l’argent qui aurait
dû servir à l’achat d’un ustensile de cuisine, ou en rognant sur les frais de la
nourriture de’la famille. 11 y , a enfin les
gaspilleuses qui ne se donnent même pas
la peine de' tricher au jour le jour, mais
qui font dettes sur dettes, de ci, de là,
partout, aussi longtemps qu’on leur fait
crédit... jusqu’au jour malheureux où le
pauvre mari sera mis en demeuré de payer.
Mais je risque d’avoir de sérieux ennuis, si je continue sur ce ton ; aussi je
me hâte d'ajouter avec le poète, qu’il y
a aussi, sous ce rapport, « bon nombre
d’hommes qui sont femmes». *
Quel est le mari qui avouera à sa
femme tout l’argent qu’il vient de boire
à l’auberge ? toute la somme qu’il a perdue au jeu ? qui reconnaîtra devant elle,
d’avoir fait un mauvais contract contre
'lequel elle l’avait mis en garde? Et le
sournois, muet comme une tombe, ne desserrant jamais les dents, même lorsque
les intérêts de la femme sont en jeu et
qu’il aurait lé devoir de la mettre au
courant ?
On pourrait faire maintes réflexions
sur ce qui vient d’être dit et je ne doute
pas que telle de mes lectrices en fera
plus d’une, celle-ci entre autres : le mari
avare ou simplement « serré » fait la
femme cachottière. — Comment se procurer l’argent nécessaire à l’achat d’ustensiles de cuisine, de linge, voire même
des livres des petits écoliers, tout autant
de choses indispensables, sans recourir
à la fraude... puisque le seigneur et maître réfuse systématiquement de dénouer
les cordons de la bourse ? Avouez que,
sans songer à excuser la tromperie, toujours condamnable, on pourrait dans ce
cas plaider les circonstances atténuantes.
Le mari aura le droit d’exiger la plus
parfaite honnêteté chez sa femme lorsqu’il lui aura fourni les moyens — compatibles avec sa position financière —
de pourvoir à toutes les nécessités de la
maison et de la maisonnée. Dans le cas
contraire, il sera lui-même complice involontaire des tricheries. de la femme.
Deuxième réflexion : les maisons où
chacun puise de son côté, où le père a
sa bourse, la mère la sienne, les plus
grands des enfants la leur, où chacun
fâche d’amener l’eau à son moulin, sont
nécessairement des maisons où il y a du
coulage. Impossible de contrôler les dépenses et les revenus dans ces conditions,
et plus impossible encore de faire des
économies,; et l’on marche souvent vers
la gêne et la misère. Tandis que la confiance réciproque, la solidarité bien entendue et l’ordre, surtout l’ordre, sont
les plus sûrs facteurs de l’aisance et
même de la prospérité. Les familles qui
prospèrent sont celles où régnent, à côté
de l’amour du travail, l’ordre, l’union et
la concorde.
Si je n’avais hâte de conclure, je pourrais m’arrêter un instant sur le côté moral et éducatif de la question et démontrer les fâcheuses conséquences, pour
l’éducation des enfants — qui devinent,
savent et voient plus que nous ne pensons — des tricheries, cachotteries et
tromperies réciproques du père et de la
mère ; mais cela nous amènerait trop loin.
Laissez-moi cependant ajouter cet aphorisme nullement philosophique et que tous
mes lecteurs comprendront: Celle (ou
celui) qui tient à garder l’estime tl’ellemême, et qui a le sentiment de sa dignité, s’abstiendra systématiquement de
tout ce qui dégrade, de tout ce qui
abaisse ; elle s’abstiendra, entre autre,
des cachotteries, toujours condamnables.
Rien ne vaut une vie droite, je ne dis
pas pour obtenir le bonheur qui souvent
ne dépend pas que de nous, mais pour
la paix de la conscience. j- c.
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Tristesse sur tristesse.
Le rév. Thomas Watson était un jeune
pasteur et Torryglen était sa première paroisse. Ancien soldat, il avait fait, avant
la guerre, un apprentissage de commerce ;
m
une fois démobilisé, il avait commencé des
études de théologie. L’idée lui en était venue dans les tranchées, au milieu des horreurs de la guerre ; il était convaincu que,
seul, le christianisme pouvait sauver le
monde de la ruine.
Ses études achevées, ü reçut un apiM
de l’église libre de Torryglen. Torryglen
était une localité industrielle habitée principalement par des ouvriers mineurs. Il
comprit d’emblée que le sol Serait dur à
labourer, mais eut aussi l’intuition qu’il y
avait là quelque chose à faire. Le service
d’installation fut magnifique ; la soirée de
bienvenue débordante d’enthousiasme.
Pendant le premier mois, les auditoires
dépassèrent tout ce que l’on avait jamais
vu et les collectes doublèrent ; de même les
dons pour la caisse centrale s’élevèrent
sensiblement. Le ministre était tout heureux : ses espérances étaient dépassées.
Puis, un ou deux membres de la paroisse
firent pi’euve de moins de régularité ; d’autres, qui s’étaient fait inscrire tout récemment, semblaient ne pas se rendre compte
de leurs responsabilités. Quelques personnes l’accusèrent de mondanité quand il ouvrit une salle de lecture et de jeu pour la
jeunesse masculine ; d’autres l’accusèrent
d’étroitesse quand il se déclara abstinent
et prit résolument parti contre le cabaret ;
mais fl ne s’en chagrina point, fl avait du
bon sens et s’attendait à rencontrer de tels
obstacles.
A la fin de sa première année, ü résolut
de faire un grand effort en vue de la communion du printemps. .S’arrachant à son’
bureau, où il aimait à passer les heures
de la matinée dans la compagnie de ses
livres, il entreprit une tournée générale
pour inviter personnellement chaque membre de la paroisse à communier ; cela représentait, un mois de visites, sans un instant de repos. L’expérience fut extrêmement instructive, mais quelque peu décourageante. La première maison où ü entra
était celle d’un mineur.
— Bonjour, madame Thompson. Votre
màri est-il à la maison ?
•—■ Ah ! c’est VOUS; monsieur le pasteur.
Entrez ; la maison n’est pas des mieux en
ordre ; mais, vous savez, avec une bande
de gosses, il est difficile de garder tout en
place.
— Je lie suis pas venu inspecter votre
demeure. -C’est vous et votre mari que je
désire voir.
— Ah ! Eh bien, je regrette, mon mari
n’est pas là.
— Je viens vous parler du service de
communion.
— Comme Qa!
— Croyeiz-vous que vous pourrez y assister, votre mari et vous ?
— Je ne sais pas. John travaille le dimanche. Il est de i’écpipe de l’après-midi
et il faut qu’il dîilfe avant d’aller à l’ouvrage.
—• Je suppose qu’il ne saurait pas prendre un dimanche de congé ?
— Si vous croyez que nous en avons le
moyen... ''
— TravaiHe-t-îl le samedi ?
— Non, son camarade est sabbatiste et
sa religion ne lui permet pas de travailler
le samedi.
1« ministre ouvrit de grands yeux. Il
fut sur le point de faire une remarque.
Mais à quoi bon ? Il faut d’abord que la
religion signifie quelque chose pour le mineur et poihr sa femme pour qu’ils puissent comprendre.
— Vos enfants ne viennent pas à l’église?
— Non ; ils n’ont pas'd’habits.
'Et comme le ministre n'ajoutait rien,
elle continua ;
— L’église est quelque chose de bien
coûteux i)our des gens comme nous.
Le nûnistre était embarrassé. Que dire ?
Il demanda si le mineur avait a^ez d’ou-*
vrage et convint que la '\de est difficilel
Juste à ce moment, la fille aînée âgée de
dix-sept ans, entra dans la maison, un paquet sous le bras.
— Ah :! c’est toi. Jeannette, s’écria la
mère. Elle est allée s’acheter une robe pour
le bal. Montre-la à monsieur le pasteur,
Jeannette. N’est-ejle pas superbe ? Et l’entrée coûte cinq francs ! Ah ! ce sera du
chic !
M. Waston leva la séance aussi rapidement qu’il le put.
La maison suivante étàit celle de l’un
de ses diacres. Justement, le chef de famille venait de rentrer. M. Watson eut avec
lui une excellente conversation et, en le
quittant, exprima le désir de le voir, le
mercredi suivant, au service de préparation.
— J’ai bien peur que non, répliqua le
diacre. C’est le moment de faire les jardins ; et il faut labourer le sol avant de
semer. Eh ! tenez, monsieur le pasteur,
vous pourriez faire un beau sermon là-*
dessus !
Le ministre fut tenté de dire tout de
suite ce ^qu’fl pensait ; mais il craignit de
perdre un de ses meilleurs paroissiens et
fl se décida à prêcher le sermon en question, espérant que le diacre y assistei'ait.
La dernière visite fut pour l’épicier, commerçant très prospère, mais que l’on ne
voyait pas très souvent à l’église.
■— Voyéz-'vous, jeune homme, dit-il au
pasteur, rien ne sert de déguiser sa pensée. Le fait est que je suis très occupé au
magasin et que je dois travailler: tard chaque jour. H me faut du repos le dimanche.
Vous savez, je ne puis pas me contenter
d’un jour de travail sur sept, comme vous !
Le rire qui accompagna cette saillie
n’empêcha pas le pasteur de sentir sa blessure. Néanmoins, la table étant mise, il
accepta de souper avec la famille.
Pendant le repas, un voisin entr’ouvrit
la porte pour demander à l’épicier s’il serait prêt dimanche à huit heures. Il s’agissait d’une partie d’automobile.
— A sept, si vous voulez, fut la réponse.
L« jour de la communion arriva. L’rfudi
toire fut le même que d’habitude: Le soir,'
le pasteur eut une sorte de Getsémané.
Que devait-il faire ? Prendre son parti de
l’indifférence de ses ouailles ? S’occuper
d’autre chose à côté de son ministère ?
Chercher un autre poste ? Ou même rentrer dans le commerce ? Puis, fl vit une
croix se dresser devant lui ; il se souvint
qu’un plus grand que lui avait suivi cette
route, seul, bravant la moquerie, décidé à
faire son devoir jusqu’au bout. Alors la lumière vint. Après tout, qu’importe le succès ? L’important est de faire son devoir
jusqu’à la fin. Et la prière du pasteur
s'acheva par ces deux requêtes : « Père,
pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils
font ! », fit : « Qu’il en soit non comme je
veux, mais comme tu veux ! ».
(T/ie Record of the United Free Church of
Scotland, tradiiit par Le Journal Religieux).
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Pharmacie Vasario - Luserne Saint-Jean.
Di più è iinpossihile
Ho sperimentato in me stesso il suo STOM
per combattere una forte « atonia gastrica ».
Posso dire di aver ottenuto buon risultato e
certamente superiore alla mia aspettativa.
Dott. Romeo Saktese.
(Aquila) Pereto 14-12-1926.
Boccaamara -(.ingoaimpatinata - Alito
cattivo - Dolori di stomaco - Acidità di
stomaco- Erattazioni - Catarro gastrico
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CHRONIQUE VAUDOISE.
COLONIA VALDENSE. D’après le Mensajero Vaidense M. David Bosio serait
parti définitivement de Colonia Valdense
lundi 14 courant pour Montevideo, d’où il
allait s’embarquer pour l’Italie, le 16 courant. Les Vaudois des deux côtés de
l’océan l’accompagnent par la pensée à travers les grandes eaux et demandent à Dieu
de le ramener sain et sauf à son foyer.
FLORENCE. On nous prie d’annoncer
que l’A. C. D. G. de Florence vient d’ouvrir, le l.er novembre, à Via dei Bardi,
N. 17, un Foyer et Eestaiarant économique
pour les voyageurs de paissage dans cette
ville.
LA TOUR. Dimanche dernier, à l’Aula
Magna, le prof. doct. Jachia, de Turin, a
tenu, sous les auspices de la Croix-Rouge
locale, sa conférence sur « la défense contre un terrible ennemi caché (cancers et
tumeurs).'Une causerie toute simple, à*la
portée des profanes, où ce spécialiste avoue
d’abord qu’on sait fort peu sur l’origine
et la cause des tumeurs, surtout intérieures, et qu’il est très difficile de déterminer
le moment où elles commencent à se former. Toujours est-il que dès qu’un médecin croit qu’un cancer est en germe ou va
se former chez un de ses clients, il doit lui
conseiller de se soumettre à une opération
immédiate qui, dans la plupart des cas,
sauve le malade. Il n’exclut pas que le cancer ne puisse être contagieux, c’est pourquoi il s’agira de prendre, à l’égard des
cancéreux, des précautions analogues à celles. qu’on prend à l’endroit des tuberculeux. ,Ii conseille enfin de surveiller notre
corps et surtout tout ce qu’il peut y avoir
d’anormal en lui : cicatrices intérieures et
extérieures, excroissances, irritations de
toutes sortes, en un mot tout ce qui pourrait donner son origine à un cancer ; de
surveiller notre régime en évitant les excès
de toute nature et en gardant notre corps
dans une propreté parfaite,.
Le conférencier est vivement applaudi
par le public nombreux et choisi accouru
pour l’écouter.
SAINT-JEAN. La Commission financière
des laïques a visité, cette semaine, la paroisse de Saint-Jean, y a présidé le culte
principal au temple, plusieurs réunions de
quartier, et eut un long et utile échange
d’idées avec le Consistoire, exposant partout la nécessité que chaque membre de la
paroisse contribue à l’extinction du déficit
de la Caisse Centrale des Vallées, et à l’administration financière des différentes œuvres de l’Eglise, en augmentant sa contribution annuelle d’au moins dix lires.
La propagande faite par la Commission
au nom du Synode, « pour l’indépendance
financière des paroisses des Vallées », a été
accueillie avec beaucoup d’intérêt, ce qui
fait espérer qu’elle aura tout le résultat pratique en vue duquel elle a été
commencée. x.
PERSONALIA.
M. Giancarlo Eynard, ex-élève de notre
Lycée, vient d’obtenir, à l’Université dé
Turin, à la suite de brûlants examens, son
diplôme (laurea) d’ingénieur ; ce dont ses
anciens professeurs, ses condisciples et ses
nombreux amis d’ici sé réjouissent vivement avec lui et les siens.
Institations Hospitalières Vandoises.
Fleurs en souvenir de Sœur Jenny Cugny :
M. et M.me Linder-Bert, La Tour L. 20,—
M. Ernest Benech, Saint-Jean » 10,—
f^OR.Te AlvT.oei
Pasta Fosforea LSTEIHER
IMPIEGO FACILE
DISTRUZIONE SICURA
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Il lilAtl
Il tatti II
Firiucli
I Drogfiirti
6. Henry suec. di E. Steiner - Vernon (Francia)
Depoallo per l’Italia: Via C. GolOonl, 39 • Milano
IVouyelles de la semaine.
Le 58.7nc anniversaire du roi Victor EmA
manuel III a été rappelé, le 11 courant,!
dans tout le royaume et dans ncs Coloniesi
de l’étranger, et fêté partout par les ma- ^
nifestations d’usage : revues et défillés des!
troupes, pavoisements des édifices publics,
etc. Il y a plus : la fête dynastique, qui
est aussi fête nationale — puisque dans
une monarchie le Roi symbolise la Nationj
— a été, sur l’ordre du Ministre de l’instruction, commémorée dans toutes nos’-écoles publiques et privées. On eut pareille-.
ment, en maints endroits, des cérémoniesj
religieuses ad hoc, messes et Te Deum ; àl
remarquer, en particulier, celle de Turin,
présidée par le cardinal-archevêque à'
l’église de San Filippo, et à laquelle a pris
part, avec les autorités, de tout ordre et'
les repréæntants de toutes les associations,.;
une foule immmense.
Dans sa dernière réunion, le Grand Conseil Fasciste a examiné, entre autres choses, le problème de la représentation nationale. Il est utile d’eia souligner les con-j
clusions ci-après : « Tout système de re- J
présentation nationale doit partir de la situation de fait existant en Italie, c’est à
dire de l’anulation de tous les partis politiques adversaires du fascisme ; existence
d’un seul parti politique en fonction d’organe du régime ; reconnaissance juridique
des grandes organisations productives et_|
économiques de la nation qui. sont à la base |
syndicale et corporative de l’Etat... Les 13
grandes organisations économiques, où est
réunie la masse des producteurs et des travaillleurs italiens, proposent au Grand Con-.
sefl une aliquote de candidats qui sera éta-,
blie... Le droit de vote ne sera pas donné
au citoyen « indifferenziato » (je suppose
que cela veut dire ne se rattachant pas au
parti) selon l’ancien système démocratique, mais seulement à ceux qui, sur la
base des «contnbvM sindacali» démontreront d’être des éléments actifs de la vie
de la nation... ainsi qu’aux autres catégories qui seront jugées utiles à la collectivité nationale ». Cette dernière catégorie
sera évidemment déterminée avec plus de
précision, à la veille des élections. Rien
■ne presse, donc.
Une bonne nouvelle, étrangère à la politique, mais qui n’en caresse pas moins
très agréablement notre amour-propre
d’Italiens, est celle de l’attribution du pria:
Nobel (720 mille lires,!), pour la littérature, à Grazia D^edda, le célèbre autour
d’une quantité de bons romans sur la vie
sarde, où elle peint efficacement la belle
nature de son île natale, le.s mœurs si intéressantes et pittoresques de ses habi-.
tants. Un écrivain qui ne caresse i>as les
mauvais instincts ; « noble de caractère,,
maternelle, laborieuse et modeste », surtout
modeste. Le seul italien qui ait jamais ob-'.
tenu ce pri,x jusqu’ici est Giosuè Carducci ;
et M.me Deledda< est la seconde femme, en
Europe, à qui il ait été conféré depuis sa
fondation, la première étant la ,célèbre suédoise Selma Lagerloëf.
Le 14 courant, le 4.'»!« Congrès international de l’économie domestique fut inauguré à Rome, dans une salle du Capitole,.
par M. Auguste Turati. A côté des représentants du Gouvernement, du fascisme et -1
de maintes institutions de l’Etat, on a pu
voir ceux de 24 pays différents et maintes
personnalités étrangères. Fort applaudi le
brillant discours d’Al'fredo Panzini, sur s
« l’ancienne et la nouvelle ;fanTille ».
— On prétend que la guerre civile tou-'
cherait à sa fin, au Me'xiqm, à la suite de
la fusillation du dernier .général rebelle.
Cornez. Galles est désormais maître de la
situation, aussi longtemips,qu’il ne surg-ira
pas de nouvelles complications.
— Chine. La situation, dans la haute
vallée du Yang-tsé-Kianig, est nouvellement
fort grave. Les hostilités ont repris entre
les troupes. de Nankin et les rebelles, à
60 km. de Hankeu. Une grande terreur
s’est donc empaiiée de la population de
cette ville où le général Tang-Chen-Chi,
parti à l’improriste, a été remplacé par le
général HœChen, lequel s’efforce- de rassurer les esprits et d’empêcher les pillages.
Hankeu a fait cause commune avec Nankin, disent les dernières nouvelles.
— Russie: Les fêtes du « Jubilé décennal » ont nais en évidence les graves dissensions des communistes russes où un
parti de l’opposition, assez puissant, s’était
formé peu à peu. Pour couper court aux
agissements des opposants, dont les parti-’
sans augmentaient de jour en jour, la Commission centrale de contrôle des Soviets
vient de décider l’expulsion des chefs de
l’opposition : Zinovieff, Trotzky, Radek,
Kamenoff ,et autres gros bonnets. « A iè
d’mousche ant i fidei ! ».
— Le traité d’alliance franco-yougoslave '
fait verser beaucoup d’encre (trop) des
deux côtés des Alpes, mais surtout chez
nos voisins yougoslaves qui se rengorgent
plus que jamais depuis qu’ils savent de
K
N»::.
3
■
pouvoir compter sur la France, le cas
échéant. De notre côté, il nous semble que
notre presse politique devrait tenir, sur le
sujet, un langage plus prudent, plus mesuré pour ne pas aggraver la situation qui
pourrait être meilleure. Inutile de faire
les memes vœux à l’endroit des Serbes,
qui ne se donnent même pas la peine de cacher leur animosité à notre égard. A Belgrade. à Laibach et ailleurs encore on eut
tout dernièrement des manifestations antiitaliennes, fort regrettables, et que la
presse locale ne stigmatise .pas suffisamment, qu’elle encourage même.
— Des tumultes fort graves ont éclaté,
le 14 courant, à Delhi (Inde) entre Indous
et Aîahométans, à la suite de l’exécution
d’un musulman qui avait assaæiné un
brahmane. Il y eut plusieurs morts et une
fouSe de blessés. Jm.
ioüYelles religieuses et faits divers.
Amérique. La presse religieuse aux
Etats-Unis, d’après VAüemagne Evangélicompte aujourd’hui environ 600 journaux et revues ; 166 sont catholiques-ro
rnains, 22
et la plupart des autres
protestants. Ils sont en général hebdomadaires, quelques-uns sont mensuels, il en
est même, en petit nombre, de trimestriels.
Au point de vue matériel, la situation de
l>eaucoup d’entre eux est fort difficile. Certains organes très connus à l’étranger, par
exe.-nple le Christian Work, de Frédéric
Lynch, ont dû ou cesser de paraître ou fusionnei' avec d’autres journaux. La cause
do CO fait est : d’une part, que la presse
religieuse n’a pas progressé techniquement
comme la presse laïque, et que celle-ci,
d’autre part, accorde dans ses colonnes une
place toujours plus importante aux nou\ elles ecclésiastiques. La crise ne paraît
du reste nullement sans issue. On pense,
dans les cercles compétents, qu’il en sortira un nouveau type du journal rdigieux.
.-\.N(a,ETEriRE. En l’honneur du docteur
Burnardo. Tandis qu’à Genève on célébrait
la mémoire de ce grand bienfaiteur de l’humanité que fut L.-L. Rochat, on a, en Angleterre, apporté un semblable tribut de
reconnaissance et de pieux souvenir au
docteur Barnardo. La fête a eu lieu à Barkmg Sid, village où se trouvent les établis-“
semcnts fondés par cet admirable philanthrope. On sait que celui-ci recueillit les
■enfants orphelins qu’il trouvait dans les
i'íáies de Londres, afin de donner à tous une
bonne éducation, ainsi que la possibilité
d’apprendre un métier.
• 1-e duc de Sutyerland, qui présidait la
journée, a relevé dans son discours les
succès magnifiques obtenus par cette œuvre. Ce sont, a-t-il affirmé, les colonies et
■ les tlominions anglais qui en tirent surtout
profit, car c’est dans leurs territoires que
s'in-'-tadent les pupilles, bien armés pour
la vie, et ceux ici y constituent un des élément.s les meilleurs de ]a population. En
eilet. une statistique toute récente montre
que le 98 0/0 de ees anciens vagabonds,
moralement abandonnés, donne une entière
satisfaction. Il est peu d’asiles, remarque
la Reformierte Kirchenzeitmig, qui puissent. annoncer de tels résultats.
Ij€ village-asile est composé de maisons
où ies jeunes filles vivent en famille, par
groupes de 20 à 25, sous la surveillance
aiTtctueuse d’une « mère ». Pour les jeunes
garçons, l’organisation est la même. Les
nombreux visiteurs ont été particulièrement kitéressés par la visite des ateliers
où les enfants apprennent les professions
et les industries les plus diverses. Ils ont
aussi admiré une galerie de peintures riche
en œuvres de grands maîtres et mettant
sa note d’art dans ce milieu de travail et
de charité. (Semaine Religieuse).
ta
Hollande. (Nouvelle publiée dans les
•journaux de langue française). La princesse
héritière Juliana, des Pays-Bas, fille de la
reine de Hollande, qui s’Cst fait inscrire
tS à TUniversité de Leyde, a icommencé sa
ia Mer du Nord, à proximité de la ville
:Jwe d’étudiante. Elle suivra les cours de
•droit et de tliéologie.
On a loué pour eUe une villa à Kat'wyck,
viOage de pêcheurs, situé sur le rivage de
01'
uravcrsitaire.
La princeæe entend vivre sa vie d’étudiante comme toutes les autres jeunes filles. Pour faciliter les rapports avec ses caTnarades, eUe prendra le nom de Lockie
Ëi' Van Burea.
I La princesse s’est choisie trois compa' gn.es d’études, dont l’une est française,
.M.lle Michelin Moreau, fille du pasteur de
l’Dglise 'Wallonne de La Haye, M. Michelin
Moreau.
Ce rapprochement n’est pas pour étonner, si l’on se souvient que la reine de
Hollande a, parmi ses ancêtres, l’amiral
ÇoUgny.
O
Russie. Le chef actuel de T%lise orthodoxe russe, le métropolite Serge de Nijninovrgorod, qui était, jusqu’à présent,
un adversare acharné du gouvernement
so'viéitique, vient de publier un manifeste
d’après lequel il se rallie aux Soviets et
ordonne à l’ensemblie. du clergé russe d’en
faire autant. Le métro;^lite de T'wer et
cinq archevêques ont signé cette proclamation. Les prêtres réfugiés à l’étranger
sont mis en deoneure d’affirmer leur loyalisme 'vis-à-vis du gouvernement soviéi
tique, sous peine d’eiœommunication. On
s’attend à ce que, du‘côté des Soviets, une
nouvelle législation vienne, à bref délai,
régler les droits de l’église orthodoxe russe,
mais on ne sait si la libération des prêtres retenus dans les prisons y est prévue. Ceux-ci sont assez nombreux : des
journaux de Riga donnent les noms de
117 évêques actuellement en prison ou
déportés.
D’autre part on se demande jusqu’à quel
point la nouvelle attitude du métroïiolite
Serge est spontanée, ou plus ou moins imposée par les autorités soviétiques ; et on
prévoit qu’elle rencontrera de sérieuses
résistances auprès des chefs de l’église
orthodoxe résidant à l’étranger.
(Evangile et Liberté).
.Jésuites et étudiants. Depuis la réintégration des Jésuites en Allemagne, écrit
la Reformierte Kirchenzeitung, ceux-ci y
déploient une grande activité, et cela dans
les domaines les plus divers. Mais c’est
surtout parmi les gens cultivés qu’ils s’efforcent d’étendre leur influence. Dans- la
liste des ecclésiastiques voués à la cure
d’âme des étudiants catholiques (Studentenseelsorger), on relève les noms de neuf
Jésuites. Aucun aumônier n’appartient à
quelque autre ordre, alors pourtant qu’il
est de ces ordres, celui des Dominicains,
par exemple, qui rendent de grands services à la science catholique et sont représentés dans renseignement supérieur.
Des ' neuif aumôniers jésuites, deux travailent dans des régions en majorité catholiques (Munster, en Westphalie, et Munich).. Les sept autres, par contre, ont
pour champ d’opérations des écoles ou universités nettement ou en majorité protestantes :. Gœttingen, Hambourg, Hanovre,
Kœnigsberg, Leipzig, Stuttgart, Tubingue.
En se portant ainsi au cœur du christianisme évangélique, pour essayer de lutter contre l’esprit de la Réforme, et d’en
détacher l’élite intellectuelle, les Jésuites
sont dans leur rôle. C’est pour cela qu’ils
ont qté créés. Mais les protestants veillent.
(Le Christianisme).
A lu recherche de la tombe de Mo'ise.
Depuis quelque temps on a annoncé, et fréquemment répété, qu’une expédition s’était
rendue au Mont Nebo pour retrouver l’Arche de l’Alliance, depuis si longtemps perdue. On devait s’attendre, en tous cas, à
ce que la cachette, au moins, serait trouvée. La tradition juive a situé l’Arche sur
ce mont. Aussi n’est-on pas étonné de recevoir de Jérusalem la noyvalle que l’endroit a été trouvé. Il sera difficile de mettre
cette découverte en doute, plus difficile encore de l’asseoir sur des preuves. Plus extraordinaire est la nouvelle qui accompagne
et qui annonce qu’on a trouvé la tombe de
Moïse aussi ! Sans doute, une place a été
trouvée, que la tradition locale indique
comme étant la tombe de Moïse ; mais puisqu’elle n’était pas connue au jour où le
livre du Deutéronome a été complété, il
n’est pas probable que la tombe soit jamais identifiée.
(The Simday School Times).
-f-/
, slaves de Serbie, de>Builgarie, de Roumanie.
t.‘,En d^iors de® Elglises bizantines qui,
toutes ensemble, ne comptent pas moins
d» 150 raillions de fidèles, il existe encore
en Orient plusieurs Elises moins considérahles dont le® principales sont : l’Eglise
syrienme (jacobite), l’Eglise copte, l'Eglise
arménienne et l’ïfelise chaldéenne.
L'Eglise syrienne a conservé dans sa
dogmatique bien des éléments de la secte
monophysite, et l’on retrouve dans sa liturgie beaucoup des traditions très antiques de l’Eglise d’Antioche. C’est dans
cette ville que réside ison patriarche.
L’Eglise copte se réclame, eUe aussi, de
la doctrine monophysite. Elle a gardé dans
sa liturgie certains usages de la vieille
Ifelise d’Alexandrie. Elle se divise en deux
provinces : celle d’Egypte, avec son patriarche résidant à Alexandrie, et celle
d’Abyssinie qui a son chef particulier,
fr-. L’Eglise arménienne qui, d’Arménie,
's’est étendue en Perse, en Turquie et en
Russie méridionale. Eie se .compose d’éléments orientaux et chrétiens. Sa liturgie
vient de Grégoire l'Illuminateur. L’Eglise
arménienne-grégorienne est gouvernée par
un « Katliolikos ».
*: L’Eglise chaldéenne a, elle aussi, à sa
'tête un Katholikos. Les chrétiens qui la
constituent habitent la Perse et la Mé,sopotamie. (Semaine Religieuse).
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Les Eglises. d’Orient. Comme il s’est
opéré au cours de ces dernières années un
rapprochement très heureux et riche en
promesses de bénédiction entre les églises
protestantes et celles d’Orient, nous pensons intéresser nos lecteurs en leur donnant un résumé de l’état actuel de celles-ci. Nous l’empruntons ,à VEvangelisches
Deutschland.
L’Efelise d’Orient la plus grande et la
plus importante est l'Eglise byzantine. A
cet organisme puissant appartiennent :
1" L’Eglise grecque dont la langue cultuelle est le grec ancien. Elle Comprend
trois branches : le patriarcat œcuménique
de Constantinople, la Grèce, et l’archevéclié de Chypre.
2" L’Eglise melchitîque qui embrasse
les trois patriarcats gréco-arabes d’Alexandrie, d’Antioche et de Jérusalem, ainsi
que l’archevêché du Sinaï.
3« L’Eglise slave, avec son territoire
immense de la Russie européenne et asiatique, qui contient à lui seul 125 millions
de chrétiens orthodoxes ; avec .les grandes
missions orthodoxes en Amérique et au
Japon : -avec enfin les plus petites Eglises
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VALLI VALDESI.
INGROGNA - Pastore: Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore: Enrico 'Troll, S.
LUSÈRNA S. GIOV. - .Pastore : EmiUo Tron.
MASSELLO - Pastore; Giovanni Miegge.
FERRERÒ - Pastore: Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POJIARETTO - Pastore : Guido Comba.
frali - Pastore : Alberto Fuhrmann.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie. '
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
RODOREPTO - Sig. Lorenzo Rh'oira, cand. teoL
RORA\ - Pastore : Enrico Pascal, J.
S. GERM. CHISONE - Pastore; Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Barfc SouHer.
FRA DEL TORNO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore: Corrado Jalla,
da Piume.
AOSTA - Cliiesa: 3, Riie Croix de Ville Pastore: Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Pastore: G. Moggia, Via
XXIV Maggio, 36.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Cliiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato RoCasa Boglietti, BieUa-Piazzo.
BOROróliERA - Chiesa; Piani di Vallecrosia
- Pastore: Arnaldo Comba
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Luigi Rostagno. ivi.
BRINDISI - Cliie«a ; Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Alberto Billour, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Bonavia, evangelista, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa; Piazza
Giardini Pubblici.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Pasulo, ivL
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. G. Scarincl.
evangelista, Largo Vezio, 19.
fla Torino. *
^ Chiesa; Vìa Rusconi, 9 - Pastore:
D. Revel, ivi.
DORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Alessio, candidato teol.
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FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Pie^’^ziano-evangelista. '
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa di
1 Via Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi 6 - Pastore : Corrado JaRa, Salita Flanatica,
vasa Benco al Calvario.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
CSornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa ; Via Assarotti - Pastore •
_ A. Simeonl, Via Curtatone, 2.
‘GRCyiTE - Chiesa Evangelica - Sig. G. B Azzarelli, evangelista.
IVREA - Chiesa: Corso Botta. 5 - Pastore
T A R^^'^ero, Piazza d’Armi'.
LA MADDALENA - Chiesa EvangeUca.
LIVORNO - Chiesa ; Via G. Verdi,^3 - Pastore :
Attilio Arias, ivL
LDOCA - Chiesa ; Via Galli Tassì, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 17.45 - Pastore
emerito: A. Muston, Via Montebello 8
Livorno. ’ ’
LUGANO - Pastore: Giovanni GriUi, Viale
Franscini, 11. ’
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5 - Pastore •
Verona.
MESSINA?- Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Seifì'redo Coliicei.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Potare : V. Alberto Costahel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore •
Rivoir, Via Stradivari, 1.
natoli - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore ; Davide Ponieron, ivi.
HIZZA - Chiesa : Rue Gioffrodo, 50 - Pastore :
Allierto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. Elio Evnard
cand. teol.
PACHINO -'Chiesa Evangelica - Sig. Gustavo
Bertin, cand. teol.
PAI.,ER,MO - .Chiesa: Via Spezio, 41 - Pastore : Emilio Corsani, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Sig. Amato Billour, evangelista.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore; Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Cliiesa : Vìa Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
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RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore ;
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■ROMA - Chiesa di Via Quattro Ncn'cmbre, 107
- Pastore : Giwmnni Boiinet, ivi. — Cliie.sa
di Piazza Cavour - Pastore : Paolo Bosio,
Via Marianna Dionigi, 5L
SAMPIERDARENA - Chiesa :~"Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore: G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petraì, ivi,
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18. - Sig. G. Bertin, da Pacliino.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miseia, Via Principe Amedeo, 250.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso Vlnzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa ; Via S. M. ¿Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Sconcola, 15.
VENEZIA - Chiesa; Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - jPastore : Giov. Bertinattì, ivi.
VERONA - Cliiesa: Via Pigna (presso il'Duomo) - Pastore : B. Celli, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. Ermunno
Genre, cand. teol.
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42, Roma (26) - Professori : O. Rostagno,
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UFFICIO PUBBLICAZIÓNI - Torre Pollice Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni: sig. V. Alberto Costabel, presidente ; sig. Davide Bosio, sig. Valeriane
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G. LATTES
Per ragione sbciale questa liquidazione è assolutamente obbIigato|-icW
Tutta la merce esistente nel negozio deve essere venduta ai più presto,
comprese le più recenti novità di stagione oggi al completo. “—.......
Si prega di non confondere questa reale liquidazione, dovuta a costrizioni
di carattere decisivo, con le solite liquidazioni fittizie e stagionali.
Del resto, oltre alla qualità delle merci, bastano i prezzi (che hanno subito
degli sconti, che vanno dal 30 % ai 50 % e perfino al 70 %) a illuminare la
clientela. Ecco qualche saggio di detti prezzi bassissimi.
Maglia seta, cm. 200
Scozzese cotone ....
Fantasia pura seta
Tela seta, tutte le tinte
Crepe de Chine, tutte le tinte
_ Marocain seta, tutte le tinte
Taffetas pura seta
Crèpe de Chine fantasia .
Crêpe Satin per mantelli
’Velluto per abiti, tutte le tinte
Vigogna lana, tutte le tinte .
Fantasia tailleur, a partire da
Scozzese pura lana
Drap lana, novità
Velours uniti, tutte le tinte
Velours fantasia, con seta .
Drapperie per abiti c paletots, da uomo, da
Astrakan, cm. 130 ....
Damasco seta .....
Velluto reclame, cm. 140
Tutte le novità della stagione, nessuna esclusa, si trovano da LATTES
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5
3.90
7,
9.50
13,
14, 16,1724,37
6.50
11.50
6.90
27,
23,
24, 19,45,
5,75
39,90
LA SARTORIA LATTES
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è anch’essa in piena efficienza, in Via Madama Cristina, 19 bis, e pratica prezzi
ridottissimi per ottime lavorazioni con buonissime stoffe. La Sartoria funziona
sotto la solerte direzione del capo tagliatore Coriglia’no, ex-proprietario della
Sartoria di Via Garibaldi, 31.
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Xelef. 43- Via l*Ìetro A6ic<>a, I » - Xelef. 439*93
Tappctti da terra c tavola - Stores c tende - Damaschi — Coperte lana
— Telerie lino — Miste - Satin - Fasi — Tovagliati - Velluti — Spugne —
Crcton - Articoli di Cocco
Articoli scelti (li |triinisMÌiiia (|uaiità
[Tutto l’occorrente per l’abbìgliafiienlo della casa.
Ific||lfal(» per ae(|iiisti superiori alle I... 90t^
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