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Soixante-deuxième année.
10 Décembre 1926
N» 50
»
L
VALLEES
PRIX D'ABOR V
. PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Par an
L.
Pour 6 mois
Italie (y compris les Vallées) et <s . , . . L. 10,—
Etranger ....................... ..................» 24,—
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Amérique du Sud ....................................1 pesos or
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de l’année.
<uv Le Numéro: 25 centimes w
Que toutes les choses vraies, honnêtes, .iustes, pures, aimables.,..,, dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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Le télescope de Dieu.
« Adore Dieu. Cur le ténioign age de
.¿ig-' Jésus est l’esprit de la prophétie».
;•?' Ajwc. XIX, 10.
On a dit qu’i], y a dans la Bible le microscope de ¡Dieu, parce que l’Eternel peut
« sonder les cœurs et les reins » et connaître'toutes les pensées des hommes. On peut
àire aussi qu’il y a dans la Bible le télescope de Dieu, parce que Dieu peut non seulement épier le cours des astres qui gravitent dans l’infini, mais il peut connaître
toute chose et tous les événements à travers l’espace et à travers les siècles. Ce
télescope de Dieu, le plus merveileUx qui
existe, permet de voir non seulement dans
le passé et dans le présent, mais aussi dans
l’avenir. Nous avons la preuve d’une telle
possibilité dans ce que nous appelons la
prophétie.
Nous voudrions, aujourd’hui, puisque
nous nous apprœhons de Noël, préparer
nos âmes à la célébration de cet événement
^Orieux, en méditant sur ce fait d’une
importance capitale : c’est à dire que, bien
avant que les événements se produisissent,
Dieu avait non seulement prévu., mais annoncé aux hommes, par le moyen de serviteurs fidèles et dévoués, la venue du Sauveur, sa naissance, le lieu, l’époque et les
circonstances dans lesquelles ce grand événement se réaliserait.
Et Jésus^Christ lui-même a cru que ces
prophéties et d’autres le concernaient personnellement ; il y a tellement cru, qu’il
se les applique plus d’une ¡fois, s’appropriant même les expressions de quelquesunes d’entre elles : « N’avez-vous jamais lu
dans les Ecritures : La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la
¡principale de l’augle ?... » (Matth. XXI, 42,
cOttnparé avec Psaume CXVIII, 22); «..il
faut que l’Ecriture s’accomplisse : celui qui
mange avec moi le pain a levé son talon
céntre moi » (Jeaii XIII, 18, comparé avec
Psaume XLI, 10); «Mon Dieu, mon Dieu,
l^rquoi m’as-tu abandonné ? » (Matth.
XXVII, 46, comparé avec Psaume XXII,
2); «Père, je remets mon esprit entre tes
mains » (Luc XXlII, 46, comparé avec
Fteâume XXXI, 6).
Les prophéties relatives 'à la venue de
Jésus, quels détails nous donnent-elles?
Elles nous parlent tout d’abord de sa filiation divine : « Ses origines sont d’ancienneté dès les jours éternels... » (Michée
V, 2) ; elles nous parlent de sa filiation humaine ; elles nous disent qu’il sera Israiéüte de la tribu de Juda : c’est ce qui résulte de la promesse faite à Abraham', de
la prédiction de Moïse et de la bénédiction
Pléphétique donnée par Jacob à Juda ; les
pféphétieg nous disent que le Messie sorth^a de la famille de David (Jérémie XXIII,
5 ; iBsaïe XI, 1 ; Zacharie III, 8 ; VI, 12,
®tc.),. Elles nous disent que Jésus naîtra
^une vierge : « Voici la vierge sera enn^
clhte, elle enfantera un fils et lui donnera
iiom d’Emmanuel» (Esaïe Vil, 14).
LiV'L Voilà-ce que les prophéties nous annort^ ’ à l’égard des origines de Jésus, et cela
sièdes avant l’époque de sa naissance.
•Et l’histoire nous dit le bien fondé de ces
pîUphéties, puisqu’eles se sont accomplies,
^’histoire est là pour nous dire, par les gé®^ogies que nous avons de Jésus dans
^ Evangiles, que le Messie est issu de
et de la famille de David, qu'il est
^ d’une vierge et qu'il est né à Bethldiem,
ainsi que l’avait prophétisé Michée (V, 2) ;
« C’est de toi, Bethléhem Ephrata, qui es
si petite parmi les familles de Juda, c’est
de toi que je ferai sortir Celui qui doit
être le Chef suprême d’Israël, Celui dont
l’origine remonte aux temps anciens, aux
jours éternels ». Et cette dernière prophétie s’est accomplie quoiqu’elle eût pu paraître invraisemblable, puisque le lieu désigné pour la naissance du Christ était si
éloigné du lieu de la demeure de sa famille ;
mais c’est ainsi que devait s’accomplir une
autre prophétie : « Vers le pays de Zabulón
et vers le pays de 'Nephtali, sur le chemin
de la mer, au-delà du Jourdain, dans la Galilée des Gentils, les peuples qui marchaient
dans les ténèbres ont vu une grande lumière, et la lumière a relui sur ceux qui
habitaient dans le pays de l’ombre de la
mort» (Esaïe VIII, 23; IX, 1).
Les prophètes ont aussi donné des détails relativement à l’obseurité, la simplicité et la pauvreté du Christ : « Or, il est
monté comme un rejeton devant l’Etemel,
et comme une racine qui sort d’une terre
sèche,. Il n’y a en lui ni forme ni éclat
quand nous le regardons...» (ife. LUI, 2).
Les Juifs attendaient un Messie glorieux,
un roi terrestre ; et lorsque l’humble petit
enfant naquit dans la crèche de Bethléhem,
ils ne se soucièrent point de lui ni des prophéties qui avaient été prononcées à son
égard, trompés qu’ils étaient par leurs traditions et par leur cœur rempli d’orgueil
et d’incrédulité. Le Messie devait être d’apparence humble et cette humiliation devait
être une pierre de chute pour Israël : les
prophètes l’avaient annoncé ! Mais, malgré
ces apparences méprisables, Esaïe (XI, 24) avait dit, et cela se réalisa : « ...l’Esprit
de l’Eternel reposera sur lui ; l’esprit de
sagesse et d’intelligence, esprit de conseil
et de force, esprit d.e connaissance et de
crainte de l’Eternel ». De telles prévisions
nous remplissent d’admiration parce que
nous savons qu’elles se sont accomplies à
la lettre. Mais l’horizon prophétique ne fait
que iS’ouvrir davantage encore lorsqu’il
nous annonce l’époque et les circonstances
qui doivent accompagner la naissance de
Jésus. Il devra venir immédiatement après
le précurseur ; c’est Malachie, le dernier
des prophètes de l’Ancienne Alliance qui
l’a dit (III, 1) : « Voici je vous enverrai
Blie le prophète avant que le jour de l’Eternel arrive ». Et Jésus dit de Jean-Baptiste : « Il est cet Blie qui devait venir... »
(Matth. XI, 14).
Jésus devra venir avant la destruction
du second temple de Jérusalem et le bienfait de la paix devra accompagner sa venue ; c’est ce qui résulte de la perspective
de glaire contemplée par Aggée (II, 7-9);;
et cela s’est pleinement réalisé ainsi que
l’attestent même des écrivains profanes
tels que Tacite, Suétone, Joséphe et Philon.
'Le Messie devra venir avant que les
descendants de Juda ne perdent leur souveraineté sur Israël (Genèse XLIX, 10);
et l’histoire nous dit que, quoique la souveraineté de Juda ait subi de nombreuses
interruptions avant la venue du Sauveur,
la prépondérance de Juda n’en a pas mdns
été uin fait constant et lorsque le Messie
apparut, le sceptre était encore entre les
mains de Juda, et ce n’est que l’an 12 de
la vie de Jésus-Christ que le roi Archélaus
fut détrôné et exilé et que le royaume de
Juda devint une simple province de la Sirie. Dès lors Juda ne se releva plus !
Enfin, nous trouvons dans le livre de
Daniel une autre indication relative à l’épo‘que de la venue du Messie, indication des
plus suggestives, mais aussi des plus délicates et des plus difficDfes à interpréter,
la fameuse indication chronologique des 70
semaines qui a fait couler des flots d’encre
et qui en fera couler encore...
Ce que nous pouvons dire, en gu'ise de
conclusion, c’est que, en présence de l’abondance des traits qui nous dépeignent la
venue du Messie ; en présence de i’accomî plissement de ces prophéties, prises dans
leur ensemble, nous ne pouvons qu’éprouver un sentiment d’admiration illimitée et
d’adoration profonde pour l’Auteur de ces
véritables « miracles permanents », ainsi
que l’on a appelé les prophéties, qui constituent, à n’en pas douter, une des preuves
les plus fortes en faveur de la divinité du
christiandsmie.
Cher lecteur : Prépare-toi à célébrer la
fête de Noël en relisant ces prophéties et
en méditant sur elles ; souviens-toi de Celui aux yeux duquel « tout est nu et à découvert» et «à qui nous devons rendre
compte » (Hébreux IV, 13). « Adore Dieu.
Car le témoignage de Jésus est l’esprit de
la prophétie ».
D. P.
Un rêve séculaire.
C’est celui de reconduire à l’unité les
fractions éparses de la chrétienté.
Mais de quelle unité s’agit-il ?
Pour la fraction la plus nombreuse, le
catholicisme-romain, c’est d’une unité par
absorption, d’une véritable incorporation.
Disons-le bien haut et bien franchement,
parmi les rêveurs d’unité c’est l’église de
Rome qui est la plus logique et la plus
coriséquente. Elle n’a jamais tergiversé
dans sa conception de l’unite, son intranAfiigèance, à cet égard, est le résultat du
principe même de son organisation autocrate et des traditions historiques qui en
font le tronc duquel successivement se sont
détachés de vigoureux rejetons.
Le protestantisme n’est pas d’accord,
dans ses nombreuses ramifications, sur la
nature de cette unité. Il y a un long échelonnement de points de vue entre ceux qui
rêvent une simple unité sentimentale, espèce de trêve de Dieu, par laquelle cesseraient toutes controverses et animosités,
de part et d’autre, pour se prodaaner indistinctement des adeptes du Christ et vivre côte à côte en bonne entente, et ceux
qui croient à la possibilité d’une unité fédérative à base de concessions réciproques
et de compromis.
Aussi longtemps qu’il s’agit, sans toucher aux principes et aux organisations
ecclésiastiques des différentes dénominations protestantes, de proclamer l’idéal
chrétien de l’unité et de le soutenir par
les passages classiques de l’Evangile de
Saint-Jean, tous sont d’accord, tant il est
vrai qu’il a pu surgir et prospérer une
« Alliance Evangélique » mondiale ; mais
c’est à la condition d’accepter implicitement comme légitimes et non anti-évangéliques les bases doctrinales et ecclésiastiques des groupes et des individus qui en
font partie.
Néanmoins, et en ouverte contradiction
avec le rêve d’unité, chaque dénomination
s’efforce de se faire croire la plus fidèle
aux enseignements bibliques, et par conséquent la légitime héritière de l’église
apostolique primitive ; aussi les passages
d’une dénomination à l’autre sont non seulement admis, mais assez fréquents.
Ce qui est tout à fait déconcertant, c’est
que chaque année de nouveHes sectes surgissent et que leur nombre, toujours croissant, enraie plus que jamais les efforts
vers l’unité.
On a voulu démontrer que le rêve de
l’unité n’était pas si chimérique que d’aucuns le prétendent, et pour cela on cite les
nombreuses publications sur le sujet, les
congrès où la question est débattue, la
réalisation pratique de cet idéal en quelques contrées à majorité protestante, où
des branches d’une même dénomination,
ou bien des Eglises ayant de nombreuses
affinités se sont unies... ; mais, hélas ! une
minorité dissidente a souvent maintenu la
division que l’on avait voulu abolir et le
rêve de Tunité s’est une fois de plus
évanoui.
D’après, la, tendance reprise de nos
jours avec vigueur, de donner à la religion un caractère national, comme les peuples de l’antiquité le faisaient, le rêve de
runité s’éloigne de plus en plus de sa réalisation. Le catholicisme romain n’échappe
qu’à force de diplomatie et d’habileté à
l’effort de tçl gouvernement de marquer
de son sceau l’Eglise et d’en faire une institution nationale, comme les autres, à son
service et à sa. dépendance.
L’universalisme chrétien, qui a vaincu
le farouche nationalisme juif, ne saurait,
s’il veut rester fidèle à ses origines, se
laisser asservir par la politique intéressée
des gouvernements, ce qui rendrait toujours plus chimérique le rêve d’unité, car
chaque église nationale, vouloir ou non, devrait soutenir et smvre la politique de
l'Etat dont elle dépend, se trouvant ainsi
plus d’une fois en conflit avec une église
sœur qui se range du côté de son propre
gouvernement. ,
Il nous semble que les moyens jusqu’ici
tentés pour réaliser le rêve que caressent
des âmes pieuses et timorées, comme des
inteligences fiévreuses et en mai de grandeurs, n’ont pas donné de véritables résultats pratiques.
Des échanges de vue par la presse, des
convocations, des Conférences, ont pu créer
l’iUusion que' l’on était en marche vers
l’idéal rêvé, mais l'on piétine sur place,
quant au but à atteindre.
Nous sommes prêts à reconnaître que
ces débats dissipent bien des préjugés :
qu’ils rapprochent des chrétiens qui se défiaient, peut-être, les uns des autres, faute
de mieux se connaître ; qu’ils servent à
affirmer hautement la pensée du Christ au
sujet de ses disciples mais malheureusement tout cela n’aboutit pas et ne peut pas
aboutir à une solution décisive et finale
de la question.
Si nous écartons d’emblée le système de
l’absolutisme religieux qui suffoque par la
force et dès sa naissance toute velléité de
dissidence et assure le maintien de l’unité
par des répressions qui vont jusqu’à l’autoda-fé, il nous faut reconnaître que toute
tendance qui, voulant respecter la liberté
de conscience et n’arriver^à l’unité que
2
par la persuasion, faisant uniquement appel à la pensée du Christ, s’est démontrée
jusqp’ici inefficace et sans probabilité de
réussite.
N y auraif>il donc rien à faire qiu’à se
résigner à un état de choses qu’uné forte
majorité de chrétiens déplore ? — Non, il
reste à nous demander comment, sans être
des rêveurs, nous pouvons travailler en
vue de réels rapprochements, de meilleures
ententes, d une plus efficace coopération
sur le terrain du christianisme pratique.
Cela pourra se faire tout d’abord en favorisant toujours plus la diffusion et la
lecture des documents chrétiens primitifs.
Avec une bien compréhensible satisfaction, nous, chrétiens évangéliques italiens,
constatons im réveil d’intérêt, au sein du
catholicisme, dans ce sens.
C’est, en second lieu, en donnant toujours plus d’attention et de prééminence
à la personne du Christ, l’offrant avant et
au-dessus de tout autre, aux âmes altérées
de vérité, de justice et de sainteté.
En troisième lieu, c’est en travaillant à
réformer la conception erronée que la religion chrétienne, comme tout autre, est
éminemment une doctrine et un ensemble
de rites qu il s’agit d’accepter et de suivre
plus ou moins passivement ; tandis qu’elle
est une vie, une énergie pour le bien, une
manifestation de l’amour suprême qui veut
inspirer partout et toujours l’amour.
Ne serait-ce pas là une excellente préparation pour arriver, si ce n’est à la fusion des différentes organisations ecclésiastiques existantes, tout au moini^à une
entente fraternelle qui transformerait les
luttes dénominationelles en ime noble
émulation pour la mise en valeur de l’Evangiïe, Fexaltation du Christ et le triomphe
de la charité fraternelle, ce qui, il n’y a
pas de doute, unit et resserre de forts liens.
iLe rêve de l’unité hantera encore bien
des esprits et d’autres siècles s’ajouteront
à ceux déjà écoulés, sans que la réalité s’y
substitue d’une manière générale et permanente : mais des rapprochements toujours plus sensibles sur les bases ci-dessus
énoncées seront comme un promettant prélude, sur la terre, des glorieuses harmonies
de la communion des saints au ciel.
Arthur Muston.
Notre “ Maison des Diaconesses,
Nous venons de recevoir le 25.me Rapport annuel de la Casa Italiana deUe Diaccmesse ayant maintenant son siège à
Saint-Jean, comme chacun sait. Un bon
Ijetit travail destiné à mettre les amis et
bienfaiteurs de l’Institution au courant de
1 état actuel de l’Œuvre, de ses progrès, et
surtout de ses besoins.
Le rédacteur du Rapport, c’est à dire
le directeur même de la Maison, M. le pasteur Adolphe Comba, n’est certes pas un
pessimiste ; n’empêche qu’il n’avoue de vives préoccupations au sujet de la rareté
des vocations au diaconat féminin. Malgré
les appels pressants, répétés en maintes
occasions et dans la plupart de nos grandes
Paroisses, il y a eu peu de « réponses »,
en général, et POINT de réponses des éléments jius ctdtivés de nos communautés,
d’oîl, grâce aux conditions plus avantageuses au pcfint de vue de la ciüture et de la
position truiténelle âà üs se trouvent, il devrait, nous semble-t-il, nous venir annuellement un contingent ». Nous avons tenu
à relever, en la soulignant, cette observation quelque peu teintée de mélancolie du
Directeur pour la livrer à la méditation de
nos jeunes files sérieuses et de nos Unions
féminines. Il est évident que la prospérité
et 1 avenir de l’Institution dépendent de
l’abondance ou de la rareté des vocations
plus encore que des ressources matérieles
indispensables à la faire vivre. Et le problème du recrutement des diaconesses pourrait devenir angoissant pour nos Institutions de bienfaisance, le jour où il nous
faudrait compter uniquement sur un personnel de chez nous. I^es si légitimes préoccupations de M. Comba doivent donc
être partagées par tous ceux qui ont à
cœur le développement de l’Œuvre.
.'ÍJ
Le nombre total de nos «Sœurs» est
actuellement de 18, y compris les deux
« novices » qui ont fait une bonne préparation théorique sotis le guide de la directrice M.Ile Porneron, de la doctoresse M.lle
Bonnet et du IDirecteur ; et pratique au
Refuge Roi Charles-Albert. Quatre de nos
Diaconesses prêtent actuelement leurs
services à l’Hôpital du Turin ; trois à celui
du Pomaret, tandis que les Institutions de
Milan, Gênes, Saint-Germain et Leysin continuent à jouir de la collaboration de nos
Sœurs. Et partout elles sont vivement
appréciées.
Sans être précisément brillantes, les finances ne sont pas inquietantes, malgré
le déficit d’environ 5.000 lires du dernier
exercice, dû à une fort explicable augmentation de frais depuis que la « Maison »
est dans ses meubles. Mais les entrées sont
en sensible progrès, ce qui ne signifie nullement que les amis de l’Œuvre peuvent
se relâcher dans leurs générosités, au contraire : l’augmentation des frais due à la
cherté de la vie, nécessite une augmentation proportionnelle dans les dons et
contributions.
Les entrées (dons, rémunérations de service des Diaconesses, etc.), se montent à
L. 53.344,20. A titre de curiosité, nous relevons que, parmi les Eglises de la Mission,
Turin, Müan, Bergame et Gênes ont fourni
à elles seules plus des deux tiers du total
des collectes ; Saint-Jean, Pomaret et La
Tour sont les trois Paroisses des Vallées
qui ont contribué avec plus de générosité.
Le rapporteur conclut en disant toute
la gratitude de l’Œuvre « aux Collectrices
et à tous les amis qui, de près et de loin,
se sont souvenus de la Maison des
Diaconesses ». g.
CO R R ESPOND ANCE.
Mondovi, le l.erdécembre 1926.
Cher Monsieur le Directeur,
Me référant à vos deux articles parus
dans L’Echo des Vallées en faveur de notre Collège, je me permets de vous sou-’^
mettre une idée qui pourrait ■ peut-être
vous être de quelque utilité pour un article à venir.
La Table Vaudoise a aidé — et aide
encore — bon nombre d’étudiants au
moyen de quelques bourses dont le revenu était assez considérable il y a douze
ans et n’est pas à dédaigner même au
temps présent. Elle en a aidé d’autres par
une bourse de cent lires annuelles, nommée la «Petite Bourse Gilly», sans même
demander d’engagement moral de poursuivre des études spéciales.
Pourquoi donc tous ces nombreux
étudiants qui ont bénéficié d’une de ces
bourses, même de la plus petite, et ont
aujourd’hui de bonnes, ou de très bonnes
positions, ne penseraient-ils pas à rendre
à la Table, tout, ou une partie de l’argent
qu’elle a sorti pour eux? Non pas en
disant: « Tiens, ce que tu m’as donné, je
te le rends», mais: «Tu m’as rendu un
grand service, dans le temps; maintenant que tu es toi-même dans l’embarras,
souffre qu’à mon tour je vienne à ton aide.
C’est mon devoir».
Et de devoir, c’en est un en effet, surtout pour ceux qui ont eu quelque bourse
importante et qui, pour une raison quelconque, n’ont pu tenir l’engagement pris
lors de la jouissance de la bourse.
J’ai eu le privilège de fréquenter le Collège pendant les deux dernières années
du Lycée, j’en ai gardé un excellent souvenir et c’est de bien bon cœur que je
m’engage à verser) en deux fois, pour le
fonds de nos Etablissements d’instruction
Secondaire, l’équivalent de la petite bourse
Gilly dont j’ai joui pendant ces deux
années.
Je vous prie. Monsieur, d’agréer mes
plus cordiales salutations.
Votre dévoué EUGÈNE pAVIT.
Nous livrons la proposition, très pratique, du prof. Davit, à la méditation de
tous les anciens étudiants qu'elle concerne
directement, et souhaitons que l’exemple
qu’il leur donne trouve un grand nombre
d’imitateurs. réD.
Unions Chrétiennes de Jennes Gens.
iLc Comité de Groupe désire rappeler aux
Unions d envoyer, soit à la personne intéressée, soit à la Direction de l’Echo, les
nouvelles concernant leur activité.
^oint-Eecond. A la séance ordinaire
du 13 novembre, le Président fit le rapport
du « Convegno » de Prarustin, et présenta
le programme d’activité pouir la nouvelle'
année sociétaire, en réclamant la collaboration de tous les membres ; ceux-ci répondirent avec un franc enthousiasme, laissant
entrevoir qu’un bon pas en avànt sera fait
cet hiver.
Le 17 du même mois, à l’occasion de la
semaine de prière, > eut lieu une bonne réunion présidée par le Pasteur et à laquelle
prirent successivement la parole deux
membres de l’Union, traitant spécialement
du travail et du but de nos Unions Chrétiennes. La collecte produisit L. 22, envoyées directement au Comité National.
R. P.
CHRONIQUE VAUDOISE.
LIVOURNE. Le pasteur émérite M. Arthur Mu'ston, notre collaborateur apprécié,
nous prie d’informer ses amis et connaissnces que sa nouvelle adresse est désormais a . Via Montehéllo, 8 - Livorno.
SAINT-JEAN. Dimanche prochain 12
courant, à 14 h. 30, à la Maison Vaudoise
aura lieu, D. V., une réunion à laquelU
toute la Jeunesse Vaudoise de la vallée est
cordialement invitée.
Après les discours officiels, suivra une
seconde partie récréative avec récitations
et jeux.
VILLESECHE. Actes liturgiques. Baptêmes : Le 10 octobre. Clôt Marthe de Lami et de Brès Clémence - Le 7 novembre,
Perro Oreste de Frédéric et de Peyret Lydie - Le 28 novembre, Eounous Adeline de
Pierre et de Peyronel Catherine.
Mariages : Le 16 octobre, Richard Aldo,
de Prali, et Bounous Henriette - Le 27 novembre, Pons Charles Auguste et Clôt
Victorine.
Décès : Le 17 novembre, Jacumin Jacques (Talmon) feu Jean Jacques, décédé
à la Rivoire, à l’âge de 68 ans.
— Notre travail d’hiver bat son plein.
Les réunions se suivent en bon nombre, et
nous espérons que le public répondra toujours plus à notre attente. L’« année préparatoire » au catéchisme, que nous avons
ouverte pour la première fois, est fréquentée par 15 enfants. Les autres 36 suivent
les cours réguliers de première et deuxième année.
Que Dieu bénisse et fortifie cette nouvelle génération, qui aura peut-être demain
des responsabilités plus graves que celles
qui pèsent sur nous aujourd’hui. Elle aura
surtout besoin, plus que jamais, de cette
solide éducation biblique qui est la base
de tout.
,Les temps ne sont pas faciles ; mais
1 avenir appartient, comme toujours, à ceux
qui sauront lutter avec Dieu. G M
* * *
DISTINCTIONS.
En parcourant la liste des prix décernés
par la Commission Provinciale de « Propaganda Granaria » aux agriculteurs qui se
sont le plus distingués pour lés soins de
toute époque prodigués à leurs cultures et
pour les résultats qu’ils ont su obtenir,
nous avons trouvé les noms de MM. Jawos
Gay et frères, de Luserne Saint-Jean, et
Vinçon Etienne, de Saint-Germain, qui ont
remporté chacun un second prix, et celui
de M. Danne Daniel, aussi de Luserne SaintJean, qui a eu un troisième prix.
Nous ne savons pas au juste en quoi
ces différents prix consistent; quoi qu’il
en soit, nous adressons à leurs destinataires nos félicitations cordiales, en leur souhaitant beaucoup d’imdtateUTs. B.
USlllllIllllolIllIlllliElITlIUm
est en vente (prix : L. 1) à la « Bottega
della Carta » et a la Librairie Hugon, à
Torre Pellice. Pour les commandes en gros,
s’adresser à la Tipografia Alpina - Torre
Pellice.
IVouvelles de la Semaine.
La souscription à l’emprunt du Littc.
est désormais le thème principal dont
presse officielle et officieuse s’occupent
puis quelque temps. Une active campagne,
de propagande est conduite à l’intérieuTj'
comme à l’étranger, pour inviter les Itft*
liens de toutes les classes sociales à squs;)
crire au nouvel emprunt et, par là, contri-^
buer pratiquement au relèvement éconon»-]
que de la nation ; ainsi plusieurs centainajde millions ont été recueiUds dans le cou-|
rant de la semaine dernière. En Amériquel
les souscriptions faites par nos émigrés se]
monteraient déjà à un chiffre considérable.!
A Rome a eu lieu, le 5 courant, une im-|
portante réunion de propagande, au cours]
de laquelle le ministre Vdpi a pronoi
un brillant discours par lequel il a expli(^ __
les raisons politiques et surtout économiJ
ques qui ont déterminé l’émission de l’ent-l
prunt du Littorio de la part du Gouverne-|
ment. Le discours même, adressé à tous lesi
Italiens, a été transmis dans tous le paysj
au moyen de la radiotéléphonie.
Une réunion semblable a eu lieu, le
courant, à Milan, où le sous-secrétaire auir
finances, hon. Frigmmi, a prononcé un discours de la même teneur.
Le 27 novembre dernier, à IDurazzo, no-;
tre Ministre en Albanie et le Ministre albanais des affaires étrangères ont sigo©'
le pacte d’amitié et de sûreté entre l’ItdU^
et l’Albanie, qui venait d’être conclu. Lej
pacte en question, qui devra durer 5 ang,*
a pour but d’affermir les rapports amicaux |
qui lient les deux pays, et d’assurer le'
maintien de la paix selon les traités. '
Le sénateur Cremonesi, gouverneur, de'
Rome, ayant donné sa démission, son successeur a été nommé en la personne du
prince 'Ludomc Poteyizîani, appartenant !
la haute aristocratie romaine.
Iæ Conseil des Ministres, qui s’est réuni J
le 6 courant, a été très important à cause
des délibérations qui ont été prises surtout
en matière de politique intérieure. Après
avoir exposé la situation intérieure du^
pays, en déplorant les incidents qui ont
eu lieu à l’occasion du dernier attentat,.»
M. Mussolini a présenté à l’approbation du |
Conseil un décret par lequel 17 nouvelles;
provinces sont instituées dans le royaume.^
Le iPiémont, d’après le décret en questi(®v|
aura, en plus de ses quatre provinces,
provinces de Aoste et de Vercelli. , . '
Plusieurs préfets ont été transférés,'ea-1
tre autres celui de Turin.
Le Chef du Gouvernement a ensuite pué-*
senté un schéma de décret par lequel, à,
partir du l.er janvier 1927, un impôt pro-4
gi essif est institué sur les célibatairesll
ayant de 25 à 65 ans, impôt dont le revenu ■
est destiné à l’œuvre nationale pour la pro-|
tection de la maternité et de l’enfance aban
donnée. Qui ne veut pas payer cette taxe.,
n’a quà se marier !
If Sénat a repris, le 7 courant, son ac-j
tivité, et a tout particulièrement examiné|
le pro,i^et instituant l’emprunt du Littorio,:
l'tance. La hausse du franc continuai
à constituer l’évènement principal de U;*
situation économique française. Actuelle-'
ment le «franc e.st coté, sur le marché de''
Ijondres, à 122,62. Résultat magnifique dûi
à la sage administration de M. Poincaré,!
qui vient de déclarer que le Gouvernementl
a désormais une réserve d’or suffisante paÆ,
faire face aux échéances de la dette étraft“
gère pour toute l’année li927 et qu’il est
meme, avant le 31 courant, de rembourscf''
deux milliards de francs à la Banejue de'
France,
D’autre part, l’évènement principal de',
la ijolitique étrangère est constitué j>ar lesi]
récents colloques qui ont eu lieu entre MUf
Chamlierlain, Briand et Poincaré, au cours
desquels les trois hommes d’Etat ont exari
miné tout spécialement les questions qui|
seront à l’ordre du jour du prochain Con-;
seü de 'Genève. Il résulte que parmi celles.'
ci, la question coloniale aura une place pré
éminente. A ce propos on lisait, le 4 cou-^
rant, dans Le Temps, quelques considérai^
tiens sur l’attitude probable qüe tiendri
l’Italie à Genève pour obtenir un mandai
colonial en faisant valoir son droit do nation victorieuse sur celui de l’AdlemagiM
vaincue. « A Genève — dit Le Temps l’Italie deuTandera, paraît-il, formellemei..
cïu’on lui accorde un mandat qui coincidí ,
avec ses intérêts et avec ceux des popud
lations qui seraient mises sous sa tutelle
Ce qui est fort légitime et naturel, ôar avec
sa population toujours croissante, l’Italié:
a absolument besoin de trouver un débouché pour son émigration, vu que les EtatSh'
Unis lui ont fermé les portas. Et son inté;
rêt, d’autre part, la pousse aussi à éviter^
autant que possible, la dénationalisation dte
nos émigrés qui, comme on peut la const*-'
ter, soit en France soit en Amérique, s'ftdb
déjà vérifiée pour des centaines de mïliiers d’individus.
11
3
■\í.
r
ij t:'
t, w ^ Grèce. Après les récentes élections qui
marqué la victoire du parti républicàfX> le générai Condylis, premier ministre,
» ,<k>TUlé sa démission pour se retirer de
& vie politiqiue. Un nouveau Cabinet
fo^wnion nationale a été formé sous la pré|,,^nce de M. Zaimis, et vient de prêter
^"'serment entre les mains du Président de
la RépuMiqtie. t.
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^ i? Genève.
Les éditions de la Maison Jeheber, si
r j^favorai>lement connues dans les pays de
ci iustement anprécié
langue française, si justement appréciées
\âss lecteurs ne prisant que la littérature
/“j ^ine et qui aiment à se distraire êîi s ins■•‘truisant, se recommandent d’elles-mêmes.
Nous signalons aujourd’hui, tout particulièrement et en vue des étrennes de fin
d’année, les quatre livres ci-dessous, tous
à recommander à des titres divers. Ce soiit
des traductions d’ouvrages anglais, mais
rendues en un français irréprochable, ce
qui est pour nous une raison de plus pour
les prôner. Nous n’insistçrons jamais trop
■ sW la nécessité, pour nos Vaudois des Vallées, de cultiver leur français par de bonnes lectures.
Il y a cependant une chose qui nous laisse
un peu perplexe : le prix des volumes en
monnaie italienne de L. 14,50 qui va sembler quelque peu élevé. Mais n’oublions pas
que le prix de librairie en argent suisse
n'est Qiue de francs 3,50, ce qui, au change
' du jour, donnerait L. 15,50. D’ailleurs,
nuus parlons d’« étrennes », et lorsqu’on
fait un cadeau (je m’adresse aux person’■ nee ayant des « moyens ») on ne regarde
pas à quelques lires... de 22 centimes de
plus ou de moins.
1* Harriet LuMms Smith : PcÜyanna
maman. Beau volume in-12, de 229 pages,
avec six illustrations hors texte, couverture en couleur ; est le quatrième de la
série du « Jeu du contentement », un ouvrage qui, tout en ayant fait les délices
de millions de lecteurs des deux mondes,
leur a appris à chercher constamment le
beau côté des choses et des évènements.
PoSiyanna maman est écrit dans le même
but, avec la même verve, assaisonné du
même esprit de bon aloi ; et, en sus, tout
pétri d’excelentes directions, de conseils
pratiques marqués au coin du bon sens,
sur la meilleure façon d’élever les enfants
et de former leur caractère.
A recommander tout spécialement aux
jeunes mamans.
2" J. Ramsay M,\CDONALn : Margaret
Ethel Macdonald. Volume in-12 (208 pages)
irsiprimé sur papier alfa, avec deux belles
gravures hors texte. Il s’ajgit de la bic^raphie de la femfne et collaboratrice de M.
Macdonald, ancien premier ministre d’Angleterre ; une femme remarquable par sa
haute culture et son noble caractère de socialiste chrétienne aux vues larges, qui eut,
sa courte vie durant, le souci constant
d’améliorer le sort des « travailleurs » et
surtout de leurs femmes et de leurs enfants. Epouse et mère exemplaire, sans
jamais négliger son foyer, elle s’est géné
CE QUE L'ON PENSE DE JESUS
DANS LE MONDE
{Suite, voir N. 47).
ALPHONSE DE LAMARTINE (1790
,t 1869), illustre poète et écrivain français,
rend hommage au Christ. Jamais, dit-il,
« Alix yeux des siècles ù’éclata
Un foyer de clarté plvs vive et plus féconde
fôiic cette vérité qui jaillit sur le monde
Des collines de Oolgotha».
{Hymne au Christ - Harmonies poétiguies et religieuses).
Apostrophant le Christ, successeur des
faux dieux, il .pose cette question :
« Pour éclipser ton jour,
quel nouveau jour parait T
Toi gui les remplaças,
qui te remplacerait ? ».
Et plus loin il s’écrie :
Ovi, de quelque faux nom que l’avenir te nomme,
hfows te saluons Dieu, car tu n’es pas un homme.
.D'homme n’eut pas trouvé dans notre infirmité
germe tout divin de l’immortalité,
clarté dans la- nuit, la vertu dans le vice,
Oans VégoLsme étroit la soif du sacrifiée,
la lutte la jkHx, l’espoir dans la douleur.
Dans l’orgueil révolté l’humilité du cœur,
Jhins la haine l’amour, le pardon dans l’offense,
Bt dans le repentir la seconde innocence !
^^re encens à ce prix ne saurait s’égarer
j'en crois des vertus qui se font adorer.
R^gnc à jamais, ô Christ, sur la raison humaine,
^ de l’homme à son Dieu sois la divine chaîne,
murnino sans fin de tes feux éclatants
U!s siècles endormis dans le berceau des temps;
Bt que ton nom., légué pour unique héritage,
^ la mère à l’enfant descende d’âge en âge,
- çiic l'oBü dans la, nuit aura .soif de clarté,
>'Bt Je cœur d’espérance et d’immortalité,
reuisement dépensée pour les déshéritées du
sort, visant à les élever matériellement et
plus encore moralement, à former des
consciences, à faire du mouvement féminin
un mouvement humain. Par ses discours
dans les comices publics, ses centaines d’artides de journaux et de revues, elie revendique les droits de la femme, mais demeure
constamment une féministe raisonnable et
pratique, désapprouvant les excès et les
attitudes agressives des suffragettes de peu
heureuse mémoire.
Bref, une remarquable personnalité qui
mérite d’être connue de près.
3^ 'Ralph-Vaxdo Trihe : ¡Notre unité
avec Dieu source de Vie. Un livre d’édification, comme son titre l’indique, tiré dans
sa langue originale — l’anglais —■ à des
centaines de milliers d’exemplaires. L’idée
maîtresse de l’ouvrage est présentée, dans
ses développement successifs, en six chapitres se faisant suite et se complétant :
Jm vérité essentielle - Les forces divines
dans la vie journalière - Le grand don du
Maître, que nous avons laissé perdre - La
pensée philosophique de Fichte - En paix
et en sécurité pour toujours et Une méthode, que voici en abrégé et qui résiune
en quelque sorte l’ouvrage : « Où que vous
alliez, quoi que vous fassiez... en travaillant, au moment de vous endormir ou de
vous éveiller...; bref, en toute circonstance,
entretenez en vous cette pensée : Le Père
demeure en moi, c'est lui qui accomplit ses
propres œuvres. Mon Père travaille jusqu’à présent et moi je travaillerai aussi ».
4" Miss Agnès Giberne : Flossette (324
pages) . Un ouvrage qui en est à sa dixième édition, qui a fait le charme du petit
monde de deux ou trois générations. Un
roman pour enfants des plus captivants et
qui va faire encore les délices de tous les
heureux petits mortels qui vont le recevoir
en guise d’étrennes de Noël. j. c.
Les quatre volumes sont en vente à la
« Bottega deUa Carta » - Torre Pellice.
« La grandeur de la prédication ».
«..jMa prédication ne reposait pas
sur les discours persuasifs de sa
Sagesse». 1 Corinthiens II, 4.
Parmi les divers emplois de la parole,
en est-il de plus élevé que ce genre de la
prédication inconnu au monde antique ?
Combien d’hommes condamnés à un incessant travail, et aux préoccupations! 1^ plus
étroites d’un intérêt personnel, n’ont pas
entendu parler, ailleurs qu’à l’église, de
vertu, de devoir, de sacrifice, d’un monde
meilleur, d’espérances immortelles ? Le
texte est toujours le même, et l'on ne peut
en imaginer de plus sublime. Il s’agit toujours de Dieu, de l’homme, du monde, des
misères de notre nature, de la grandeur
de notre destinée et de la miséricorde mystérieuse qui peut combler l’intervaUe. Ce
thème universel est si grand, qu’il élève le
plus humble esprit et la plus faible parole ;
il n’est point de médiocre prédicateur qui
ne soit amené à laisser échapper quelques
mots plus éloquents, plttô profonds, plus
salutaires, mieux faits pour le cœur de
l’homme que les axiomes les moins incertains de la phüosoiphie la plus fière.
Prévost-Paradol.
(Cité par Le Chrétien Belge).
Tant que l’humanité plaintive et désolée
Arrosera de pleurs .sa terrestre vallée.
Et tant que les vertus garderont leurs autels.
Ou n’auront pas changé de nom chez les mortels.
VICTOR HUGO (1802 t 1885), illustre
îK)ète français, admire et aime Jésus ; il
l’adore même, et à chaque instant tombe
à ses pieds. La figure du Christ lui apparaît comme « l’être mystérieux dans lequel
se résument toute les saintetés et toutes
les douleurs de l’humanité » ;
«...Il se fait une nuit trop profonde
Dans cés recoins du cœur, du monde inaperçus,
Que pmit seule éclairer votre lampe, ô Jésus!
...Que ta lampe, 6 Jésus, veille en votre demeure!
Ta lampe c’est le jour! [pUmre
Rends au monde aveuglé-, qui blasphème et qui
La vio avec la foi, la vie avec l’amour ».
Dans son Paf>e, après avoir regardé « les
peuples douloureux », il écrit :
« Et je vis un rayon sur l’homme misérable.
Et je levai mes yeux au ciel, et j’aperçus
Là-haut le grand passant mystérieux, Jésus ! ».
Victor Hugo écrit, au pied d’un crucifia,
ces vers bien connus :
Vous qui pleurez, venez â ce Dieu, car il pleure !
Vous qui smlffrez, venez à Lui, car il guérit.
Vous qui tremblez, venez à. Lui, car il sourit.
Vous qui passez, venez à .Lui, car il demeure !
Et il est triste de voir Jésus oublié, méconnu par les hommes ;
Parmi tous ces progrès dont notre, âge se vante.
Dans tout ce grand éclat d’un siècle ébUmissant,
U ne chose, â Jésus, en secret m’épouvante :
C'est l'écho de ta voix qui va s’affaiblissant.
JEAN AICARD, poète français, écrit un
admirable poème à la gloire du Christ,
dans lequel il montre qu’en Jésus seul se
trouve le salut des sociétés humaines :
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Le monde passera, car il faut que tout meure,
La terre sous nos pieds, le ciel sur notre front.
Mais par delà la mort, ta parole demeure :
Heureux les derniers-nés du morule, ils te reriront.
Dans sa poésie des Pèlerins d’Emmaüs :
Oh ! puisque, la nuit monte au ciel ensanglanté.
Reste amc nous. Seigneur', no nous quitte plus,
[reste.
Soutiens notre chair faible, 6 fantôme céleste.
Sur tout notre néant seule réolité.
Ta force heureuse rentre en notre âme plaintive,
Et même les tombeaux sont clairs de tes rayons.
Toi par qui ncfUs aimons, toi par qui nous voyons,
Reste avec nous, Seigtieur, parce que l’ombre
[arrive.
Seigneur, nous avons soif. Seigneur nous avons
[faim ;
Que notre âme expirante avec toi communie!
A la table oit s’assied la Patifirie infinie,
Nous te reconnaîtrons quand tu. rompras le
[pain.
luis vallons sont comblés par l’ombre des grands
[monts.
Le siècle va finir dans une angoisse immense ;
Nous avons peur et froid dans la inart qui
[commence... ■
Reste avec nous. Seigneur, parce (¡ne nous
— [t’aimons.
En parlant de la Résurrection de Jésus,
le poète dit :
Or, il ressuscita si vivant dans leur âme.
Que tous crurent le voir et le virent vraiment.
Il apparut d’abord dans le cœur d’une femme ;
Car on garde la vie aux morts en les aimant.
Et le Ressuscité, du cœur de Magdclaine
Passa dans tous les cœurs, plus parlant que
[jamais...
Im montagne a conté ce prodige â la plaine.
Et la plaine en chantant l’a redit aux sommets.
Et du haut d’un mont bas, vu de tonte la terre.
Lieu maudit entre tous comme le plus béni.
L'ombre des deux grands bras de la. croix solitaire
Etreint le monde entier dans l’amour infini.
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CARNE CONGELATA:
Bollito Cg. L. 5 e 6 — Coscia L. IO
L’illustre compositeur français CHARLES F. GOUNOD (1818 f 1893), écrit au
pasteur Ehigène Bersier, qui l’a félicité
pour la musique sublime de son œuvre :
Réde mption : « J’y ai mis tout ce que je
pouvais, ou plutôt je me suis abandonné
à toute l’attraction qu’exerçait sur moi le
thème sublime de l’Homme-Dieu, duquel
on n’oserait parler si on ne regardait pas
à ses bras ouverts pour serrer la pauvre
et bien-aimée humanité qui se perd. La
plus grande douleur de notre temps, après
dix-neuf siècles d’éducation évangélique,
nous vient de voir ignorée ou '— ce qui
est plus triste encore — bannie cette
grande idée, qui est la clef de voûte de
toute la société moderne ».
L’illustre savant français IjOUIS PASTEÎUR (1822 t 1895), écrit : «Jésus-Christ
est le Fils de Dieu. Ses paroles sont divines, sa vie est divine... Mon besoin d'adorer trouve en lui sa complète satisfaction ».
GUY DE MAUPASSANT (1850 t 1893),
romancier français, se trouvait, en 1891,
dans les environs de Divonne, vit un crucifix à l’entrée d’un cimetière, et dit ;
« Voici, sans aucun doute; l’homme le plus
intelligent et le plus complet qui soit jar
mais venu sur la terre. Quand on pense
à tout ce qu’il a fait! Elt il n’avait que
trente-trois ans quand il fut crucifié!...
Napoléon disait : Dans tout ce que cet
homme — Dieu ou non Dieu — a fait, il
y a quelque chose de mystérieux, d’insaisissable » (Voir Revue des Deux Mondes,
1 mars 1911).
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