1
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Quarante-deuxième aimée.
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5 Juillet 1907.
3
iS-°
N. 27.
DES VALLÉES
FARA.IStSJAlV'r' OHAQÏJ3K VBÎIVI3JHMÎDI
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Vallées Vaudoises . Fr. 2,60' —. Italie . L
Etranger • . ; < •; • • • r#;.i
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seront pas pris en considération.
Que toutostleOienoses vraies;honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phïl. IV, 8).
H
O
ü
f lOeuvre des prêtres — Ephéroérides vau— Les Italiens en Californie —^
^'Correspondance — Chronique — Nou•êi-ti vellès et faits divers Revue politique
— Feuilleton : LeS paradoxes de Jésus.
5;
SOMMAIRE :
II#!
Oeuvre de$ prêtres
^éiBeaucoup d’évangéliques italiens savent qu’il y a en France une, meme
deüx institutions en faveur des prêtres
ou moines qui quittent le sacerdoce;
I smt pour entrer dans le ministère évangélique, soit pour exercer une profes-r
sion civile. Par contre on ignore !gé^
^néralement qu’une œuvre analogue
'^Sxiste en Italie, plus modeste, mais qui
aidéjà reçu bon nombre de ces malheureux, les aidant à trouver une oceu-ipation qui leur permît de gagner hoiiorablement leur viei 'ifôS’il y a une classe de personne particulièrement digne' de la sympathie
des chrétiens, c’est bien celle-là! Vous
^' figurez-vous l’état d’âme de'quelqu’un
qui a cessé de croire à ce qu’il est
obligé de prêcher, qui sent qu’il ne
peut continuer à rester dans cet état
qu’en mentant à sa conscience tous les
jqurs et à tous les instants, et qui sait
qp même temps que s’il.jpn sort cest
^misère noire, qui .l’attepd, parce que
pon seuleipent; il n’est prépare a l’exer‘ cice d’aucune autre profession, niais, par
. une des plus criantes injustices: de la
' ^—ité ayec méfiance,
non moins par les
adversaires que par les fidèles de leglise dont U n’a plus la foi: les uns
parce .qu’à leurs yeux quelqu’un quia
I porté la soutane a cessé d’être un homme
si.
S'!
^socie|e,
É
iens volés aux Vaudois, ceux-ci réêt ne saurait le redevenir, les autres ïamèrent auprès du nouveau roi Louis
yeux P y.e rapport, en anglais, a donné
l’hosttalité à i6 évadés au cours des
15 «niers mois, mais il n’a jamais pu
redeVitiplus de 6 pensionnaires à la
fpis,âute de place. Deux ont été emplqys par l’Eglise Meth. Episcopale,
dam son Collège à Rome, l’un comme
prosseur, l’autre comme préfd; un
.trojème étudie au Collège théologique
de Egl. Baptiste, d’autres sont entrés
dai des emplois civils, et quelquesun'ont été envoyés aux' Etats-Unis
po' 1 ’ évangélisation de leurs conciyens.
J e Refuge est soutenu par un Comité
inrdénominationnel, présidé par M.
M>ton. Les dépenses du dernier exerps :se sont élevées à L. 13.216,58. Le
Çnité se propose d’acheter un immeut qui coûtera environ 18.000 francs.
Les dpns sont reçus soit par le prélent, soit par la tésorière Miss C. M.
i^'ardi Gottesruhe, Woodford Green,
isex,- .
SPHÊHIBIDSS VAUDOISES
4 JUILLET.
'ti Archevêque et des Vaudois dans un
hôtel d'Embrun.
Le fameux inquisiteur Cattanée s’éit vanté d’avoir détruit le culte Vau)is en Dauphiné par sa croisade de
.88 ; mais dès qu’il disparut les Vau)is de cette région relevèrent la tête
en arrivèrent même par leurs appels
‘1 roi Charles VIII à obtenir que leur
iroce ennemi l’archevêque d’Embrun,
■3an Baile, fût emprisonné.
Ce dernier mourut en prison, et
omme son successeur Rostain d’Anezune persistait à vouloir garder les
I parce qu’ils voient dans l’abandon de CR qui pria le pape Alexandre VI de
i la prêtrise le plus grand sacrilège qu’un lommer des commissaires chargés de
■ homme puisse , commettre, et ne corn- evoir tous les procès faits aux Vauprendront, ne croiront jamais qu on lois,
- puisse le faire en obéissant auX plus Deux de ces commissaires (Laurent
nobles sentiments dont l’âme, humaine 3ureau, évêque de Sisteron et confes’ soit capable/ ' roi, et Thomas Pascal, official
Le Refuge pour Prêtres àonvertis^.dont i\Oûé&ns) arrivèrent à Embrun le 4
nous parlons, a été institué en 189^ à Fuillet 1501 et se logèrent à l’Hôtel de
'■' Rome (149, yia î^rincipe Amedeo), l’Ange où plusieurs Vaudois s’empresI® pour ^ conWrsion à l’Evangile dosèrent d’aller les saluer. L’archevêque
Jésus-Christ de prêtres catholiques rœaverti par eux-mêmes de leur arrivée
mains qui ont cessé dé croire eil la vint lui aussi les saluer accompagné
Z doctrine de leur église* et qui se sen-d’une suite imposante et se hâta de
tent obligés par leur conscience de laleur offrir d’être ses hôtes à l’évêché,
quitter; 2® pour leur procurer un asile Rostain lui-même raconte cette entretemporaire qui leur permette soit devue à l’hôtel dans son Mémoire qui se
se préparer à devenir des prédicateurs trouve parmi les manuscrits d’histoire
de l’Evangile, soit de se donner à quel vaudoise à Cambridge,
que autre profession honorable ; 3® poui Les Commissaires refusèrent son inaider à évangéliser l’Italie, directemen vitation, devant se maintenir neutres
I" ou indirectement, par le moyen de se; entre les Vaudois et lui. La scène qui
■1; prêtres convertis. suivit est plutôt unique que rare, dans
Le Befuge, dont nous avons sous le nos annales vaudoises. L’évêque et
te* «
Commissaire Bureau fit une charge à
fond contre les inquisiteurs qui avaient
maltraité les Vaudois et somma l’archevêque Rostain de lui livrer de suite
tous les procès faits contre les Vaudois.
Rostain se fâcha d’être traité avec
un tel sans façon ; alors Bureau renchérit la dose et lui dit que le roi
l’avait bien averti qu’ il trouverait en
l’archevêque un ennemi obstiné des
Vaudois, puis il ajouta: «Vous êtes
venu vers moi à la manière des Scribes
et des Pharisiens quand ils accusaient
le Christ devant Pilate, entouré d’un
grand nombre d’ecclésiastiques pour
m’intimider ; mais je ne dépends en
rien de votre juridiction et je ne vous
crains en rien».
Et Pascal, l’autre Commissaire, montrant les Vaudois présents à la scène,
dit qu’il eût désiré « d’être aussi bon
chrétien que le pire de laFreyssinières».
Rostain, après avoir rapporté toute
la scène dans son Mémoire, ajoute que
quand tous les laïques et les Vaudois
furent sortis, Bureau lui parla plus affablement disant qu’ il lui avait parlé
sévèrement « à cause des Vaudois présents à l’audience ».
Mais les faits montrèrent que la sympathie des Commissaires pour les Vaudois n’était pas simulée ; car le résultat
de leur enquête fut qu’ils rendirent une
sentence d’absolution à l’égard de tous
les Vaudois fugitifs condamnés par
contumace, malgré la protestation de
l’archevêque ; et ils rapportèrent au roi
que les Vaudois étaient des gens probes
et religieux.
Louis XII, sur le rapport des Commissaires, rendit de Lyon le 12 Octobre
i50'i une ordonnance pour la restitution de leurs biens aux Vaudois de
Freyssinières et de Vallouise ; et le 17
du même mois, il écrivit à l’archevêque
d’Embrun lui enjoignant de mettre
cette ordonnance à exécution.
Ah 1 si les Vaudois avaient toujours
eu des souverains comme Louis XII et
des juges comme Laurent Bureau et
Thomas Pascal ! !
Teofilo Gay.
liait©®® ©® ©alitami©
C’est en 1849-50 que de toutes les
parties du monde l’on accourait en
Californie à la recherche de l’or. Plusieurs italiens y accoururent comme
d’autres, mais comme cette recherche
était difficile et très dangereuse, la plupart se contentèrent d’un petit gain,
avec lequel ils achetèrent du terrain,
et se mirent à le cultiver. Ce qui les
encouragea dans ce projet ce fut la vue
de quelques Espagnols, qui trouvaient
dans l’agriculture le moyen de mener
une vie aisée, sur un terrain qui, mieux
cultivé, aurait pu entretenir des centaines de familles.
Le terrain vierge que les Italiens
purent se procurer à un prix très modique, se trouve au Nord de S. Francisco, est assez vaste, sablonneux, non
loin de la mer, et s’appelle le NordBeach. Ils s’y bâtirent des maisons en
bois, firent venir d’Italie toute espèce
de semences, des plants de vigne, d’oliviers et d’arbres fruitiers. En peu
d’années le terrain bien cultivé récompensa amplement les travailleurs, qui
purent pourvoir les divers marchés du
pays de raisins excellents, d’un vin
recherché, qui remplaça dans les familles les liqueurs nuisibles à la santé,
de fruits divers, de toutes sortes de
légumes, sans parler du beau froment,
et du maïs qu’en Amérique on donne
généralement au bétail.
Les tremblements de terre de, 1906,
mirent le feu aux maisons, et couvrirent le terrain de cendres. Ce fut un
vrai désastre, mais comme S. Francisco
avec lesecours des divers Etats de l’Amérique a été rebâti plus beau qu’auparavant, ainsi le Nord Beach, dés Italiens
s’est relevé de ses cendres, avec le secours des diverses banques Italiennes
de ce continent. Quoique faites en bois,
les maisons sont beaucoup plus solides
qu’auparavant. Les maisons pour les
familles n’ont qu’un étage au-dessus du
plain pied, mais les maisons pour bureaux de commerce ont généralement
de trois à quatre étages. Un journal
récent, loue les Italiens d’avoir pu
recommencer l’œuvre si utile à toute
la Californie, qu’ils font à Nord Beach,
se réjouissant du beau quartier qu’ ils
ont ajouté à la ville de S. Francisco,
des magnifiques produits qu’ ils ont
su retirer d’un terrain, précédemment
négligé, et de la fabrication de tous
les utensiles nécessaires pour leurs
produits, comme la vannerie, la tonnellerie, la verrerie etc. La cuisine italienne est très goûtée. Il y a plus de
150 restaurants italiens à S. Francisco.
Il y a une colonie qui s’intitule Asti
Colong; qui produit le meilleur vin que
l’on puisse faire en Amérique. Les Italiens sont, en général, de bons travailleurs, sobres et économes. Plusieurs
avaient l’intention en arrivant de se
gagner une petite fortune pour retourner ensuite en Italie. Mais ils se sont
trouvés si bien en Amérique, que tout
en aimant leur patrie, ils ont fait venir
leurs familles et se sont fait naturaliser
Américains. Ils ont apporté avec eux
leur enthousiasme d’Italiens pour la
musique. Ils ont acheté à côté de leur
possession une Eglise Grecque ancienne,
dont ils ont fait un théâtre, et ils veulent avoir leur opéra. Ils ont 300 fermes, dont la valeur est évaluée à 130
2
— 2 —
millions de dollars. Aux environs de
Los Angelos, il y a 4000 Italiens jardiniers, et 3500 dans le comté de S.te
Clara. C’est de là' que nous vient, dit
le journal, le céleri blanc, que l’on cherche avec tant d’avidité. En 1900, les
Italiens n’étaient que 22.000 et quelques
centaines. Ils sont maintenant au-delà
de 65.000. Tous travaillent, qui d’une
manière qui d’une autre, sur mer, sur
terre, dans le commerce, dans des maisons particulières ou cultivant quelques
métiers. La plupart envoient de l’argent chez des amis en Italie les invitant à partir et à venir travailler avec
eux. D. T.
Claremont Manse Alloa, Scotland
24 juin 1907. ^
Cher Monsieur,
J’ai été heureux de lire ce que M.
Petrai a écrit dans vos colonnes au
sujet du Guide des Vallées, comme
aussi d’apprendre qu’une Commission
avait été nommée pour publier une 2.e
édition du Guide, dans le but de faire
mieux connaître les beautés naturelles
et l’intérêt historique des Vallées.
Je possède le Guide, il est admirablement fait et orné de belles illustrations. Mais il est très désirable qu’il en
paraisse une traduction en anglais. Ils
sont nombreux les voyageurs de langue anglaise qui aimeraient à visiter
les Vallées; mais ils n’en savent rien
de précis, n’ayant qu’une idée vague
de la fidélité des anciens vaudois et des
persécutions qu’ils ont endurées. Une
traduction anglaise du Guide serait la
bienvenue, en donnant des informations
aussi complètes qu’exactes sur le meilleur moyen de visiter les Vallées, sur
les hôtels, pensions, leurs prix etc.
Le nombre des habitants des Iles
Britanniques qui font leur tour sur le
continent s’accroît chaque année et ils
sont toujours curieux de voir de nouveaux pays. Toute votre région des
Alpes Cottiennes leur est à peu près
inconnue. Ce qu’en disent les Guides
Baedeker (qui sont pour les AngloSaxons la grande autorité en matière
de voyages) est au plus haut point maigre et incolore. Pourrais-je aussi sug
12)
Le paradoxe de la pauvreté
(suite')
La plus forte barrière qui sépare
l’Evangile de la société moderne est
constituée par l'Eglise. Il y a beau temps
qu’elle a renié l’idéal évangélique sur
l’usage des richesses et qu’elle s’est inféodée au culte de Mamón. Aujourd’hui,
le programme de la solidarité sociale,
qui est en fait emprunté à celui dé la
fraternité évangélique, est formulé hors
d’elle et contre elle. Mais, et c’est notre indéfectible espérance, il ne sera
réalisé, d’une manière durable et bienfaisante, par ceux-là mêmes qui le re-vendiquent comme un idéal nouveau,
que lorsqu’ils le reconnaîtront comme
étant la quintessence de l’Evangile et
l’accompliront dans l’esprit de Jésus
son promoteur et son garant.
*
* *
Le précepte évangélique sur l'u.sage
des richesses a reçu diverses applica-.
tions à travers les siècles. Nous en indiquerons trois principales qui sont
maintenant dépassées.
En premier lieu les chrétiens ont
compris qu’ils devaient renoncer à toute
gérer à votre Comité d’entrer en Relations avec le Dr. H. Lunn de Londres,
et avec la Free Church Council Touring
Agency, et d’insister pour qu’ils comprennent les Vallées dans les voyages'
de touristes qu’ils organisent ? Le prin-'
temps dernier, le Rév. J. R. Fleming,
de Newcastle, a accompagné une caravane, au compte de cette Agence ; dans
son tour d’Italie il leur a fait visiter,
je crois, entre autres endroits. Sienne.
M. Fleming connaît bien vos Vallées.
Une visite aux Vallées ne pourrait
manquer d’exciter et étendre l’intérêt
pour votre beau pays et l’œuvre héroïque de votre peuple dans le passé et
dans le présent pour répandre l’Evangile.
Je souhaite une entière réussite à
votre Commission. ‘
Votre très sincèrement affectionné
Robert Mackenzie.
M. le Directeur,
J’ai beaucoup apprécié les considérations que vous avez faites dans le dernier numéro de V Echo à propos de la
prochaine exposition internationale de
Turin, ainsi que les conseils pratiques
donnés à notre population à cet égard
et l’idée lancée pour la formation d’un
Comité local sous les auspices de la
Société d’Utilité publique. [
C’est surtout pour cette dernière (Question, et comme président de la Société
locale, que je me crois en devoir de
saisir l’occasion pour relever spécialement ce qui concerne le mouvement
des étrangers, en invitant tous les membres de la S. d’U. P. et toutes les Q)ersonnes qui auraient quelques propositions à faire de bien vouloir les envoyer
au soussigné pour les présenter à^üne
prochaine séance de la Société qui les
discutera et, suivant leur importance,
les confiera à un Comité pour les mettre
en exécution.
Nous tiendrons compte, soit des propositions qui sei ont envoyées directement au président de la société, soit de
celles qui seront présentées au public
par le moyen de nos journaux, (i)
(1) Fort bien Mais comme ce Comité (Jevrait
avoir une large base, non seulement à la Tour
mais dans tonte la vallée, même dans toutes les
Vallées, il conviendrait, à notre avis, que l’initiative en fût prise par la Société dans soir ensemble plutôt que par une section locale.
Note de la Itéd.
propriété personnelle, mettre en commun leurs biens et vivre sur ce capital.
Ce fut la pratique de la première communauté chrétienne : celle de Jérusalem.
Èlle réalisa à merveille ce qu’on peut
appeler le communisme dilapidateur,
Elle fut totalement ruinée en quelques
années et tomba à la charge des autres
communautés d’Asie et d’Europe. Le
communisme dilapidateur ne peut être
érigé en règle de vie universelle, car
si tout le monde consommait les
subsistances sans produire autre cfiose
que des « alléluia », l’humanité périrait
providentiellement de faim.
En second lieu bien des chrétiens ont
cru que pour être disciple strict de
Jésus il fallait se dépouiller de tous ses
biens et vivre ensuite d’aumônes, soit
dans des ermitages, soit dans des demeures collectives: des monastères. Ces
chrétiens ont transgressé le commandement primitif que Jésus n’a pas aboli ;
tu gagneras ton pain à la sueur de ton
front, non par les fatigues de la mendicité, mais par le labeur utile de tes
mains et de ton cerveau. Si tous les
chrétiens pratiquaient cette règle de vie
ils tomberaient à la charge des non
chrétiens. Le beau rôle appartiendrait
à ceux-ci, si tant est qu’ils seraient
ïîVf
Pour ce qui concerne Ifsîroutes qui,
selon moi, sont un thermeiiètre de la
civilisation d’un pays; j’esçète qu’elles
feront l’objet d’un ij;térêi particulier
tant à la ville qu’à la campagne, et que
dans l’espace dé 4 ans nousroourrons
en améliorer quelques-unes ies principales qui doivent relier le centre aux
principaux hameaux de la lostière :
Simound-'Taillaret-Chabriols Supéïeurs et
Envers, si la population toute entière
et l’Administration Communale sauront
travailler de concert pour ce qui est
justement réclamé par notre pciulation
rurale à l’avantage matériel et
que du pays tout entier. ‘
G. Ge
esthéti
MET.
ClîïlO]^ IQli
---------
Collège. Le « scrutin final pour
les candidats aux licences lycales et
gymnasiales, a eu lieu le, 30 j|in, en
présence du Commissaire, M. le Professeur Pietro Rasi, de l’universïié de
Pavie. Deux étudiants du lycée, iM.lle
Jeanne Maggiore et M. Emninuel
Griset, et trois du gymnase, ont oitenu
leur licence sans examen. Deux îutres
lycéens, MM. Silvio Pons et Hnest
Tron, qui n’ont dû être examinés que
sur l’italien écrit, ont été égalenent
déclarés licenciés.
Deux sujets de composition onéété
envoyés par le Ministère, au choi^du
candidat. Les voici.
I. « Taie è la ventura della nofcra
patria, di non avere nei suoi comni
terra così misera che non vi appaialm
fiore di bellezza, di non avere nella|aa
storia età così infelice che non vi splejr a
alcuna luce di gloria».
II. «.Stimava' il Leôjlardî*fche tío
scrittore non riesca mai cosi chiai •,
interessante éd efficace come quan^ 5
scrive di sè, delle cose e dei sentimq
che più gli appartengono ».
L’examen de licence gymnasiale c
tinue et ne sera probablement term
que lundi.
Aula Magna. La soirée littérairj^ ^t
musicale donnée précédemment pa
groupe de dames et demoiselles, aK
l’aide de quelques messieurs, pour aid'
à couvrir les frais d’adaptation de
disposés à encourager cet extravagai
parasitisme social.
Une troisième interprétation des pra
ceptes de Jésus sur l’usage des riche:
ses a consisté, pour quelques chrétiens!
à conserver l’intégrale propriété de leur;
biens et de tous les facteurs de la richesse, mais à distribuer leurs revenu;
en aumônes. Cette attitude est supé-i
rieure moralement aux deux précédentes car elle ne décharge personne d^
la nécessité de produire et d'administrer des richesses ; toutes choses qui(
concourent à la formation et à l’édu-j
cation de la personnalité. Elle est pourtant imparfaite aussi, I.’on dit communément que ce sont les médecins qui
font les malades en ce sens qu’ils conservent une vie précaire à des multitudes d’êtres voués à une mort prématurée. L’on pourrait dire dans un sens
analogue que ce sont les âmes charitables qui font ies pauvres, en entretenant dans la paresse et la dépendance
des êtres que l’aiguillon de la faim
rendu bien acéré, aurait stimulé et
poussé avec plus d’ardeur à un travail
rémunérateur. Cela dit toute l’imperfection sociale du système.
Donner ses biens aux pauvres, thésauriser pour le ciel, est en voie de
salle, a été répétée vendredi soir, avec '
un programme légèrement modifié. Tous «
les artistes ont eu leur large part d’ap?!
plaudissement. M.me Kohn a chanté^
avec beaucoup d’expression ; l’opérette^
« la treille du roi », représentée en,’cos-l
tûmes, et la petite comédie « dal Ford
al Sud », ont beaucop plu, et le chœur'
« FJstudiantina » a été plus qu’applauifi,
puisque le bis en a été demandé.
Instruction élémentaire. Les exa-‘
mens de licenza elementare, pour les élèves ’
de la 6.e classe sont fixés pour le 5 cou-’
Tant et suivants. Ils seront présidés par
M. le chev. F. Garra, régent éméfitè,"^
ex-directeur des écoles communales de
Pignerol. • f
. i
Saint-Jean. Deux décès ont appelé
cette semaine de longs cortèges à ¡notre cimetière. Lundi c’était pour accompagner la dépouille de la doyenne de
la paroisse, Susanne Albarin née Artm^
âgée de 93 ans révolus qui nous a jusqu’à la fin édifiés en répétant avec con- „
viction la belle prière qu’elle, avait ap-'|
prise il y a 80 ans comme catéchumène.
Mercredi c’était Madeleine Salomon,'''
femme de l’ancien Pierre Fenouil* qui 1
a été enlevée après une longue maladié supportée avec foi et résignation. Dieu veuille Lui-même par
grâce combler les vides que ces départs
ont fait dans les cœurs de nos frères en ^
deuil I , , 1,0
— Les examens de Bible ont eu lieu
pour les élèves Vaudois de nos écoles
communales par les soins du consia- ,
toire et ont donné des résultats réjouis
sants. Le consistoire a fixé à Jeudi 4
courant, à la Maison Vaudoise de St.«Jean la distribution des prix aux meil
leurs élèves de cette classe Biblique y!
dans chaque école communale et de
quartier de la paroisse. A la même occasion sera faite la commémoration de
Garibaldi dont le centenaire arrive précisément ce jour-là. ,, aû
— Les cultes au Temple du Chabas
recommencent Dimanche prochain 7
courant et auront lieu depuis lors cha- “'i
que Dimanche à 4 heures. î* ,
‘ À
Faculté Vaudoise de Théologie.
— Les examens ont eu lieu du 17
au 21 juin. Tous les 11 étudiants s’y -..
sont présentés et les ont subis d’une
recevoir une application nouvelle pat
l’élargissement de la notion du pàupé- ^
risme et par l’intelligence des lois écos-',?
nomiques qui président à la production ';.,
et à la circulation des richesses. L’as'-(
sistance efficace n’est pas celle qui vient combler passivement les déficits de In (
caisse du pauvre, à moins qu’il ne soit,
malade ou impotent, mais celle qui le
met en état de s’affranchir de la pau-^,,
vreté par ses propres efforts. Elle con-- '
siste donc à procurer au pauvre du:
travail ou des instruments de travail
et à rétribuer équitablement ce travail!
La rémunération du travail sera envisagée au point de vue de la justice '
dans le paradoxe dé la réciprocité. Jl ‘
nous suffit en ce moment, d’établir que
pour être disciple de Jésus il faut dis-j
tribuer ses biens aux pauvres ; c’est é*"
dire que, dans la mesure ofi Ton es't‘
favorisé de la fortune, il faut procurer',
du travail aux pauvres et rémunérer
équitablement ce travail,
Derrière ce précepte: «renonce à
tout ce que tu possèdes ; va, vèmjs tes
biens et fais-en l’aumône», dont la
forme est évidemment paradoxale, nous
reconnaissons l’ordre catégorique d’employer sa fortune à favoriser le progrès
économique et social au profit des pro- ‘
|i.
3
ì
I
^.'manière très satisfaisante. Ce sont MM.
J.Î). Bosio, A. Comba, E. Corsani, B.
)Æalan,H. Pascal, F. Peyronel, D. Pons,
•tì. Tron, E. Tron, J. Tron, A. Vinay
et E. Senarega. MM. Bosio, Coreani,
■•Feyronel, Malan èt H. Tron se sont
en outre déchargés d’une partie des
examens généraux. M. G. Moggia a
¡^rlehé son sermon d’épreuvé, .et présenté sa thèse sur la Nature et l’Im
Thortalité de l’âme humaine.
Nouvelles et faits' divers
I»;
La CoaféreiiGe de la Sicile s’est
îiéunie à Catane les*'iS et 19 juin au
jombre de 17 membres, sous Ja prési¡déflce de M. E. Revelj pasteur à Calsrtainissétta. Barcellona, annexe de Messine
'0 yracuse désirent un "pastéuf à poste
^ifixe. Palerme demandé que son pasteur
'ine lui soit pas enlevé à l’époque de
4’année où sa présence est le plus néèessairé et espère que; notre Eglise
pourra envoyer à l’étranger desj;o|fecHiurs et non des’■“■pasteurs ayant cure
■'d’âtnes. Pachino et Caltânissetta veulent
ique leurs écoles soient ou vertes oü roüi'yertes. La nouvelle^cortimissibii èxéeu"■tive est composée de MM,i Louis Rostan,
iPrés. d’office; Albert Clôt, V. Prés.;
ILohIs Spedalieri, SeeréÇ Lesi|députés
^au Synode sont MM. Angelo Deodato
. de Palerme, et Gaetano DebÜ^ dè
Riesi. I.a prochaine cohférérice’ùâhra
Î;lieù, D. V., à Barcellona. CT,' '
^ La Conférenbé de là Lombardic¡'Vénétiè-Emilie est convoquée pour
les 11 et 12 c. à Venise.« ù
Le 20 juin, rnouràit à Neuchâtel
G'eorg<ÿ9 Godet, fils et sWciJèsséur de j
î l’exégète et commentateur bien .pçhtiU, ;
•Frédérim Gôdet:; ■ Il avait -’èôiftinùé‘êt ■
Complété la publication' des ouvràges j
son père et avait enseigné'd%bord :
■êi ^idog-matiqüe püM Tëkêfèsé*'du ; N.
’Testament à la Faculté indépendante
de Neuchâtel. Il avait aussi rédigé avec.^
distinction le Joürn&l^ReUgieux dé WéU’nlèiâtel. Depuis 1893, profondément ému
' .â' la nouvelle des massacres d’Arménie,
’-'il était devenu, avec M, Léopold Favre', v
jÎ’âme du Comité suisse, de èédours et
lu avait visité récemment cette_ région
; ensanglantée par le brigand couronné.
iAil.
si
11 o’avait que 62 ans ; mais la perte
-de sa compagne et les maladies des
deux derniers hivers l'avaient bien affaibli. Pendant son voyage de retour
au Synode de Paris, où il représentait
son Eglise, il subit à une jambe une
contusion qui paraissait sans gravité
mais qui engendra un empoisonnement
du sang auquel sa constitution ne put
résister. Il est universellement regretté
pouç ses belles qualités d’homme, de
professeur, de..penseur chrétien.
' — Au dernier synode des Eglises
libres de France, tenu à S. Etienne
du 19 au 23 juin, on a pu constater
que le nombre de ces églises est de
â7 et celui de leurs membres d'environ
4000. De plus, la Commission d’Evangélisation s’occupe de 22 postes,
à Ces jours-ci, du 3 au 8 c., se tient
|è Londres la 11 .e conférence internatîbMlë de l’Allfaîice Evangélique.
—- La dernière conférence du Lessouto a pu constater, une fois'de plus,
des progrès sensibles sur plusieurs points.
Il est digne de remarque que les chrétiens de Thaba-Bossiou, pair exemple,
ont contribué 12.705 francs,“ ce qui fait
près de 8 francs pour chacun des 1477
membres^ Il y a eu cette ànnée dans
cette,église .259 nouveaux catéchumènes.
Son missionnaire, M. Jacottet, a été appelé à^pifiger Fecole pastorale de Morija. C^est M. Baltzer qui le remplacera.
Plusieurs nouveaux postes viennent
d’être fondés et confiés à de jeunes
pasteurs indigènes. Morija a perdu un
membre d’église très influent et apprécié, Assèr Schahabane, l’évangéliste qui
à été un des pionniers de la mission du
Zambèze.
ITALIE.
Le 4 Juillet 1907, centième anniver
létaires, à combattre èt à détruire Îë
paupérisme, à rendre possible l’affran;chissement matériel et moral du travailleur.
Çe précepte‘ost la côndànabàtiod fdf^*“
melle du régime capitaliste : thésauriser
pour soi-même ou pour la tèrrei ét
-l’approbation implicite de tout régiiÉè'^'
qù’il s’appellë coopératiste, ôommunisté,
collectiviste, fondé non pas sur la ré^- i
partition égale et brutale des biens volés
à ^quelques-uns, mais fondé sur l’aidè
mutuelle, sur l’esprit de solidarité fra-^
teràelle, sur l’amour. '
Le paradoxe de la réciprocité
»■
Tput ce que tous voulez que les
hAîimes TOUS fessent, faites-le leur
, , aussi: c’est la Loi et les Prophètes.
Evangile selon Matthien VII. 12.
Comme vous voulez <iue les hommes
agissent envers vous, agissez vousmêmes pareillement avec eüz.
Evangile selon Lue vl, ftl
Rôus pouvons, sans inconvénient pour
lette étude, négliger les différences de
•édaction des deux textes, et les fondre
làns une seul« formule, plus familière
5t déjà proverbiale : Faites aux autres
:e que vous voulez qu’ils vous fassent.
D’après cette maxime, le mobile de
saire de la naissance de Garibaldi, a été
déclaré+jour de fête nationale par un
vote solennel du Parlement. Et c’est
vraiment un jour de fête celui qui nous
rappelle notre Héros national, la gloire
là plu® pure de notre Risorgimento. Il
s’est formé partout des comités pour célébrer d’une manière digne cet anniversaire : un pèlerinage a été organisé à
’mes actions serait le désir d’acquérir et
de conserver la part des biens et des
bonheurs qui me revient de mes relations avec le prochain. Le moyen qui
*-in’eSt indiqué pour atteindre ce but
consiste à assurer aux autres des avantagés pareils ou égaux à ceux que je
désire d’eux. Mettons à la place des
mots bonheurs, biens, ceux de plaisir,
d’estime, de sécurité, de liberté personnelle et rien ne sera changé à la
valeur de cette maxime. La doctrine
dont elle relève est l’utilitarisme.
Getfe règle d’or de l’Evangile, le
Turc et le Chinois peuvent la revendiquer et l’appliquer sans s’écarter de
leur propre idéal. Elle n’a rien de spé-.
cifiquement chrétien, au premier abord.
Chacun peut en faire, selon ses lumières, une application légitime d’une révoltante médiocrité morale. Je me complais dans l’ordure, la sensualité ou la
cruauté. Vais-je couvrir mon prochain
de boue, l’entraîner à la débauche, provoquer sa colère pour que nous ayons
l’un et l’autre, et l’un par l’autre, l’occasion de satisfaire nos instincts dépravés ? Ce sont là pourtant des applications strictement littérales du paradoxe de la réciprocité, à la mesure du
malpropre, du voluptueux et du san
Caprera, à la tombe de l’homme grand
et simple qui passe dans cette île, à
cultiver la terre, la dernière partie de
sa vie. Dea discours commémoratifs seront prononcés partout où vibre une âme
italienne. Tous les amis de l’Italie, tous
les pays auxquels le Chevalier de l’humanité a prêté son bras vaillanù tous,
s’unissent à nous pour honorer sa mémoire. L’île de Caprera deviendra propriété nationale, et les tombes de Garibaldi et des siens qui reposent à côté
de lui resteront sous la garde de l’Etat.
Le roi signera un décret d'amnistie qui
sera publié jeudi même.
M. Costantîno Nigra, ambassadeur
d’Italie à Paris, à Londres et dernièrement à Vienne, vient de mourir à Rapallo à l’âge de 79 ans. Il a été l’un
de nos plus grands diplomates, le secrétaire intime, le confident de Cavour qui
écrivait en 1860 « Nigra possède toute
ma pensée». Son plus grand titre de
gloire c’est d’avoir été, en qualité de
ministre d’Italie à Paris en 58 et 59 le
négociateur principal de l’alliance avec
Napoléon III. Il contribua aussi à la
libération de Venise en 1866 au moyen
do l’alliance avec la Prusse. On a dit de
lui qu’il a été le plus digne interprête
et le plus fidèle continuateur de la politique de Cavour. Il fut aussi poète et
lettré de grande valeur et il laisse des
Mémoires inédits, qui ne seront publiés
probablement que dans quelques années.
Ce sera sans doute un ouvrage d’une
importance capitale pour notre histoire
contemporaine puisqu’ il mettra en lumière bon nombre de faits ignorés ou
mal connus.
La grève des ouvriers de campagne
dans la province de Perrare a de nouycayi-éclaté cette année à la veille des
moissons. Le mouvement est d’une gravités exceptionnelle, vu qu’il prend un
caractère révolutionnaire. Un officier et
des agents de police ont été blessés par
les grévistes qui commettent aussi des
violènces contre les propriétaires, et contre les ouvriers qui ne veulent pas se
soumettre. La circulation est interrompue
dans les campagnes : pour aller d’un
pays à l’autre il faut un laissez-passer.
C’est à Copparo, riche commune à l’est
de Ferrare qu’est le centre du mouvement. Le Gouvernement a décidé d’ar
guinaire. On pourrait même dire, qu’en
un sens, cette maxime est la règle d’or
de tous les fripons philosophes.
Sàns descendre à ce degré (îe per.versité nous remarquons encore que
cette maxime grossièrement interprétée
fausse tout le système des relations sociales et ancre dans le sentiment de
leur propre justice des gens fort mal
éclairés sur la moralité vraie. Tel
homme entend très mal son bonheur
ou ses intérêts, et s’il traite son prochain selon son idéal, pour peu qu’il
possède quelque prestige, il pervertira
ce prochain ou en fera sa dupe. Un
domestique naturellement paresseux et
borné, croit volontiers qu’il a fait son
ouvrage au mieux des intérêts de son
maître, il veut être payé de retour par
une complète approbation de sa conduite, et ce calcul est tout à son avantage. Un autre domestique très consciencieux, croit n’avoir jamais assez fait,
ni assez bien fait ; sa fidélité et ses
scrupules font de lui une dupe quand
le maître foncièrement égoïste n’a de
frein à ses exigences que celui qu’il
rencontre dans la résistance de son serviteur. Il ressort de là que lorsque la
rè^lé d’or gouverne les relations qui
peuvént s’établir entré un homme dont
rêter les meneurs. Pendant la nuit on
a arrêté tous les principaux agitateurs
parmi lesquels plusieurs conseillers et
assesseurs de la commune de Copparo :
le maire a pris la fuite, les écroués sont
déjà ,une centaine et plus.
Le traité de commerce entre l’Italie
et la Russie a été signé l’autre jour à
St.-Pétersbourg. Les clauses en seront
tenues secrètes probablement jusqu’au
mois de Novembre, pour que le traité
soit soumis à l’approbation des Parlements des deux nations. L’accord aura
une durée de dix ans.
E. L.
FOIRES DE JUILLET
Le 10 à Bagnol, lé 14 à Bubiane, le
27 à Salaces, le 28 à Pragela.
Ab. payés et,non quittancés.
1907 : Albert Fraobe, Eome ; Jaeq. Eibet (Faure)
Pomaret; Jean Eibet, régent, Eodoret; Gedino,
secret., Prarnstiu ; Elisabeth Eevel, St. Germain.
Horaires
du chemin de fer en vigueur depuis le P juin
La Toui*-Pignepol-Tiipin>
La Tour •d
Lus. S. Jean
Bubiane . •
Briquèias. •
Chap.de MourerB 31
S. Second .
et.
omn. aeo.
5 2 738
5 8 745
5 17 7 53
omn. omn. acc,
8 52 12 25 15 50 1921
ace. fest.
8 69 12 39
9 8 12 41
5 26 8
9 18
9 23 12 65
Pignerol
Riva . .
Piscina Aivasca
None
Candiolo
Nichelino
Sangone
Turin .
5 38
5 48 8 15
5 57 8 23
6 4
9 30 13 2
9 40 13 12
613
9 48 13 20
9 55 13 27
10 4
15 56 19 28
16 4 19 36
12 50 16 13 1 9 44
19 49
19 55
16 28 20 4
16 37 20 13
20 20
13 36 16 48 20 28
6 29 8 41 10 19 13 53 17 2 20 43
6 37
6 46
6 54
7 1
1710 20 51
1719 21
10 45 14 19 17 27 2 1 8
10 27 14 1
10 37 14 11
9 8 10 51 14 26 17 32 2113
7 13 9 16 11 5 14 88 17 45 2 1 25
Le FESTIV0 sera en vigueur les dimanches et
du 29 juin au 15 octobre. Ces joura-là le train de
n’aura pas cours.
2010
2016
20 24
20 32
20 37
20 43
20 52
21
21 7
2118
21 30
-21 39
2148
2156
22 2
2215
fêtes
19.21
Turin-Pignerol-La Tour
omn.
Turin
Sangone.
Nichelino
Candiolo
None . .
Âirasea .
Piscina .
Riva . '.
Pignerol.
S. Second
Chap, de Moure
Briquéras
Bubiane
Lüserne S. Jean
La Tour . . . «.
5 40
B 55
6 1
610
6 21
638
6 48
6 57
7 5
715
7 27
7 35
743
7 52
8 2
8 8
acc.
920
9 34
9:-9
9 47
9 56
10 11
10 20
10 29
10 36
10 46
10 59
11 4
1110
1118
1127
11 as
acc.
12 55
13 9
13 14
1322
13 31
1348
13 52
14 5
1414
1482
14 40
14 49
14 55
omn.
16
1615
16 21
16 80
16 41
16 55
17 5
17 14
17 22
17 32
17 44
17 52
18
18 8
1819
1825
acc.
17 50
18 4
18 29
18 47
18 55
19 12
19 20
19 29
19 35
19 48
19 54
20 3
20 11
20 20
20 85
20 44
20 53
21
21 10
2121
21 282135
2143
21 53
2159
Pignepol-Pépouse.
Pignerol . .
St. Germain
Pérouse . .
d.
3 7 9 11 18 15
7 15 10 49 14 U 17 30 18 58 21 31s
7 51 11 25 14 50 18 6 19 29, 22 7
11 59 15 38 18 40 20 4 22 41
16
8 25
Pérouse-Pignepol.
2 4 6 8 10 14
Pérouse . . 4. 4 37 6 56 8 30 12 15 17 18 54 20 10
St. Germain 5 13 7 31 9 5 12 35 15 52 19 30 20 45
Pignerol . . a. ^ 47 8 7 9 40 13 10 16 27 20 5 21 20
Les trains 15 et 16 ne sont en vigueur que les jours
de fêtes et marchés. Ils sont facultatifs les autres jours.
la conscience est obtuse et un autre
dont la conscience est tinaorée, elle ex-^
pose toujours ce dernier à de criantes
injustices.
Ces fausses applications, qui font de
la maxime un paradoxe, étant signalées, '
nous ajoutons que la règle d’or résume ^
et condense la sagesse juive, non l’idéal t
prophétique, dans ce qu’elle a de meilleur. Mais elle n’a aucune valeur im-i
pérative ; elle ne repose sur aucun sentiment d’obligation ; elle ne comporte
aucun devoir positif et supérieur à mes
convenances. C’est une loi raisonnable,
un sage calcul dirigé par le souci du,
choc en retour, d’un réflexe social qu’il
faut prévoir et dériver à son avantage.
Les relations sociales fondées sur „
cette base constitueraient un échange,
de services d’une égale valeur maté- ’
rielle ou morale, si les hommes étaient
indépendants les uns des autres et se
suffisaient individuellement. Elles n’auraient rien de nécessaire et seraient
toutes volontaires. Chacun se sentirait
tenu de rendre à autrui une valeur '
correspondante à celle qu’il a reçue, ou
d’accorder autant qu’il désire recevoir. .
(à suivre). |
A. Rivoir, gérant.
4
4
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striali, Enti diversi, ecc. ;
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COMUNE DI PRAROSTINO
Avviso di Concorso
È aperto il concorso al posto di maestro
elementare di 3“ rurale maschile, con
sqdjs in S, Bartolomeo di questo Comune,
al qjuale va annesso lo stipendio minimo
legale, oltre ad alloggio e giardino.
Lo stipendio sarà pagato a rate bimestrali.
Il tempo utile per presentare le domande,
corredate dai documenti prescritti daU’art,
128 del regolamento generale per ristruzione
elqmeptare q Ottobre 1895, scade col 31
Luglio corrente anno,
L’eletto dovrà assumere la carica al
principio deU’anno scolastico 1907-1908.
Prarostino, 31 Maggio 1907.
Il Sindaco
Bonin.
N. 236 — Pinerolo, 6 Giugno 1907.
Nulla osta
Il R. Ispettore, F."> PoCHERO.
1
•!
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