1
Soixante-deuxième année.
9 Juillet 1926
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Plusieurs abonné. ,^^ts à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique.....................
^iées) et Colonies
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L. 8,- 5, 10,- . 6,» 20,- IL> 19,- 1 doli. ü doli.
Ob ■'abonne t à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jeai« Coïsson, professeur,
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Tout changement d’adresse coûte 30 centimea, sauf ceux du commencementj^
de l’année.
ntk0 La Numéro ; 25 eentimei vw
Que toutes les choses vraies, honnêtes, iustes. pures, aimables...i,, dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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LES INGRATS.
« Soyez reconnafesants ».
Colossiens III, 15.
Un cas frappant de reconnaissance envers Dieu, se manifestant par une consécration vivante et par des preuves réitérées de générosité, me fait penser, par
contraste, à la foule innombrable de ceux
qui Croient s’être acquittés du devoir sacré
que la conscience et l’EVangile nous imposent, lorsqu’ils se sont bornés à s’associer
par la pensée aux prières publiques du
culte dominical ou lorsqu’ils se sont limités
à réi^ter certaines formules, déjà toutes
prêtes, qu’ils adressent à Dieu en guise
d’actions de grâces. iEn réfléchissant à ces
deux formules de la gratitude chrétienne
et aux caractères différents qui les distinguent, je crois que l’on peut affirmer que :
l” 'La vraie reconnaissance se manifeste
autant au jour du bonheur qu’au jour dje
l’épreuve.
2° La vraie reconnaissance s’exprime par
des sacrifices.
3“ La vraie reconnaissance pousse le chrétien à la rédemption de ses semblables.
* * H«
1“ !La vraie reconnaissance se manifeste
autant au jour du bonheur qu’au jour de
l’épreuve.
H n’est pas rare de voir des chrétiens ramenés à Dieu par l’épreuve : le malheur
qui avait menacé tel individu ou telle famille, en faisant surgir à l’horizon le spectre de la Mort, a ramené les' âmes aux pieds
du Maître de la Vie ; les impressions d’une
piété assoupie, si ce n’est complètement
morte, se sont ravivées ; on est tombé à
genoux, on a imploré de Dieu son secours.
Et le secours est venu, au delà de toute
espérance. Et alors on n’a pas voulu ressembler à Ceux qui, dans leur ingratitude,
méconnaissent que la guérison et la délivrance nous viennent de Dieu ; on lui a
rendu grâces, on s’est même acquitté avec
plus de zèle de ses' devoirs religieux. Seulement, le moment critique passé, le cours
des occupations habituelles ayant repris le
dessus, on a fini par retomber dans l’indifférence coutumière : on a oublié petit à
petit la délivrance de laquelle on avait été
l’qbjet ; on a oublié même le Bienfaiteur
Céleste, celui qui ne cesse un instant de
nous protéger et de nous bénir. On a oublié
que cette santé, qup fou n’apprécie à sa
juste valeur que lorsqu’on l’a perdue, nous
vient de lui ; qUe cette prospérité, qui s’accroît de jour en jour, nous vient de lui ;
que ce bonheur, ces joies domestiques dont
Il nous permet de jouir, nous viennent de
lui. On a oublié Celui qui uous protège
contre les mille dangers qui nous menacent, à notre insu peut-être ; on a oublié
Celui qui nous donne ses conseils et ses lumières par sa Parole et par l’exemple de
ses serviteurs. Celui qui nous offre son
amour, ses moyens de grâce, son Esprit;
on a oublié toutes ces choses ; et lentement,
insensiblement, entraînés sur la pente de
l’égoïsme naturel, on ejn est venu peut-être
jusqu'à ehvier le sort de ceux que l’on estimait plus heureux que soi parce qu’ils
avaient plus de richesses, plus de santé,
plus d’intelligence, oubliant ce qiA l’on
avkit reçu de Dieii en partage ! Ou bien
encore (c’est une autre forme de l’ingratitude humaine) il y a des êtres qui, après
avoir été secourus par Dieu, se renferment
dans un égoïsme farouche, sont sourds à
tout sentiment de pitié envers ceux qui
souffrent et finissent même par dédaigner
ceux qui n’ont pas le privilège d’avoir des
richesses comme eux, de jouir des joies de
la famille comme eux, de posséder, comme
eux, une constitution robuste et une santé
à toute épreuve ; d’être doués, comme eux,
de nombreux talents, qu’ils n’exploitent cependant que pour mieux assouvir les besoins insatiables de leur nature charnelle.
La vraie reconnaissance ne se manifeste
pas seulement au jour de l’épreuve, mais
elle doit se manifester aussi au jour du
bonheur, au jour de la prospérité. Oui, nous
le savons, la prospérité endurcit souvent
les cœurs ; elle les matérialise parfois ; elle
peut être une amorce terrible de laquelle
Satan se sert pour attirer les âmes à lui.
Et cependant c’est au jour de la prospérité
que se manifeste la foi véritable du croyant
par la reconnaissance. Dans les jours de sa
prospérité et de son bonheur David, le roiprophète, s’écrie : « Mon âme, bénis l’Eternel et n’oublie aucun de ses bienfaits ! ».
Je me souviens d’un jeune homme auquel
toutes sortes de bonheur souriaient et qui
versait des larmes de joie à la pensée que
tant de bontés lui venaient de l’Eternel.
Ah ! comme elle est bienfaisante une telle
émotion lorsqu’elle fait sentir aux âmes
leur indignité et la nécessité dans laquelle
elles se trouvent de faire quelque chose
IK>ur l’Auteur de tant de bienfaits !
Et ceci nous amène à notre deuxième
point :
2" La vraie reconnaissance s’exprime par
des sacrifices.
Personne n’ignore l’impression que fit sur
celui qui devait devenir le Père de l’église
et dès missions des Frères Moraves, le tableau de la Crucifixion du peintre Stenburg. Si cette croix qui s’élève à l’horizon
de l’histoire redevenait pour chacun aujourd’hui un objet de contemplation et de méditation profonde, si chaque chrétien savait
revenir aux pieds de cet instrument de supplice (que certain mysticisme, à la mode
aujourd’hui parmi les « évolués » de l’époque, voudrait supprimer de la conscience
chrétienne) n’apercevrait-il pas chaque
jour, au delà des ténèbres du Calvaire, les
paroles flamboyantes qui poussèrent au renoncement et à la consécration le jeune
comte de Zinzendorf : « Voilà ce que j’ai
fait pour toi, et toi, qu’as-tu fait pour
moi ? ». Et cette vision ne pousserait-elle
pas davantage chaque chrétien à démontrer à Dieu sa reconnaissance par le sacrifice ? — Sacrifice non seulement des idoles
du cœur, des passions chamelles, de
l’amour du monde ; mais sacrifice des forces, de l’intelligence, des talents, du temps,
de l’aident, de la vie même, de tout cei que
Dieu donne à chacun ! Sacrifice dont nous
ont laissé de si touchants exemples les StPaul, les St-Augustin, les Pierre Valdo et
les Georges Muller de tous les pays et de
toutes les époques ! Refuse-t-on de faire des
sacrifices lorsque la patrie est en danger
et que les circonstances nationales l’exigent ? Marchande-t-on son temps, ses richesses, sa vie lorsqu’il s’agit de sauvegarder le patrimoine glorieux de la liberté?
N’accomplit-on pas des actes renmrqualdés
de dévouement et de générosité lorsqu’il
s’agit de venir en aide aux sinistrés des
tremblements de terre, des éruptions volcaniques ou des inondations ? Si donc l’homme naturel est capable d’actions semblables
pour la patrie ou pour des populations qui
souffrent, que ne devrait-il faire, le chrétien, pour Celui auquel il doit toute chose
et qui, en échange, demande si peu de lui ?
En effet, aux uns Jésus ne demande que
de sacrifier une peu de leur temps, de ce
temps que l’on gaspille si facilement dans
des occupations frivoles ou peut-être dans
la dissipation, ce temps duquel on est si
.avare lorsqu’il s’agit de le mettre au service du Maître et à l’égard duquel on répond parfois à ceux qui vous le demandent pour l’Eglise ou pour les Unions Chrétiennes : « J’ai mes affaires, ma famille,
mes devoirs personnels... ».; Aux autres Jésus ne demande que de sacrifier un peu
de cet argent auquel on regarde comme à
une idole (le « dieu du siècle » n’est-ce pas
rargent, puisqu’il «peut toute chose»?),
sacrifier un peu de ces biens terrestres qui
nous viennent de Dieu et desquels noi^ ne
somm^ que les dépositaires et les administrateurs. A d’autres, Jésus demande le sacrifice de leurs goûts, de leurs sympathies
personnelles lorsque, par exemple, , il s’agit
de travailler pour lui, dans un Comité ou
dans une Société chrétienne où l’on aura
à faire 'à des caractères difficiles ou à des
personnes qui vous sont antipathiques. A
d’autres Jésus demande un sacrifice plus
grand en les appelant à son service par
une consécration entière de leurs forces,
de leur intelligence et de leur vie... 1
^ Noms touchons ainsi au dernier caractère de la vraie reconnaissance :
3* EUe pousse l’homme d la rédemption
de ses semblables.
JLorsque le chrétien a compris tout ce
qu’il doit à son Dieu, lorsqu’il sent que véritablement Dieu l’a tiré des ténèbres à la
lumière,, de là perdition au salut, de la mort
à la vie, il ne peut ne pas se sentir attiré
vers d’autres âm^ et, loin de craindre les
sarcasmes des moqueurs, il s’écriera avec
le Psalmiste ; « Venez, écoutez, vous tous
qui craignez Dieu, et je raconterai ce qu’il
a fait à mon âme ».
Le désir d’aider les autres, qui n’est
au fond qu’une manifestation de gratitude
envers Dieu, est un des signes de la vraie
conversion. Voilà pourquoi Jésus-Christ dit
à Simon Pierre : « ...J’ai prié pour toi, afin,
que ta foi ne défaille point. Toi donc, quand
tu seras converti, affermis tes frères ».
Voilà pourquoi le roi David s’écrie :
« Rends-moi la joie de ton salut..^ Alors,
j’enseignerai tes voies aux transgresseurs
et les pécheurs se convertiront à toi ». C’est
la reconnaissance qui pousse le chrétien
dans cette voie.
Quant à l’homme qui, ayan.t reçu de Dieu
■toute sorte de bénédictions, n’éprouverait
pas ce besoin et continuerait à se border
aux « apparences de la piété », à des actions de grâces purement formelles, refusant sa coopération à la grande œuvre du
relèvement et du salut des corps et des
âmes, un tel homme ne serait chrétien que
du bout des lèvres, mais au fond de son
cœur et danj sa vie il ne serait autre chose
qu’un ingrat.
« H: «
Soyez reconnaissants, nous dit l’Apôtre.
Soyez reconnaissants, vous souvenant
que, comme l’affirme Alexandre Vinet :
« C’est un si pauvre bonheur qu’un bonheur ingrat ; c’est un bonheur si riche
qu’un bonheur reconnaissant qu’il vaudrait
la peine de le rechercher, ne serait-ce que
par intérêt ».1 D, P.
Vedere in
4* pagina il
della Libreria «LA LUCE».
[alaloio Mit Mlltaiioii
Le Sanatori
Nous avons mentionné à plus d’une reprise, dans cette feuille, la noble initiative
du dcct. prof. Guido Malan, ayant pour but
la fondation, et si possible la dotation d’un
Sanatorium Popuiaire de montagne destiné
aux tuberculeux moins graves et qui seraient encore susceptibles d’être sauvés.
Un projet unanimément encouragé par la
presse de la province et le public et pour
l’effectuation duquel il s’agissait de récolter quelques millions que M. Malan ne désespérait pas d’obtenir en s’adressant
d’abord aux riches ; au peuple, aux cobip
muñes, aux différentes collectivités ensuite.
Et il était déjà parvenu, en multipliant les
appels, en se donnant corps et âme à cette
sainte ¡propagande, à recueillir une somme
rondelette, tout près — si nous ne faisons
erreur — de 550.(XK) lires.
Mais on .éta,it loin de compte et Dieu sait
pour combien d’années le docteur Malan
aurait dû attendre la réalisation de son
projet, si un richard généreux et compatissant — le sénateur Agnelli, de la Fiat
— n’avait fait le très beau geste de prendre totalement à son compte les frais de
construction et d’établissement du Sanatorium. lOn va donc se mettre à l’œuvre ¡sans
tarder ; l’emplacemênt sur lequel va surgir
la bâtisse est définitivement fixé au bourg
Sucet, dans le voisinage du Pré Catinat,
au-desgus de Fénestrefie, à 1680 m. d’altitude : par les soins de l’ingénieur Giai et
de l’architecte Decker, le plan en est tracéj
Il s’agit d’un immense édifice à quatre étages, sans compter les sous-sol où vont trouver place les cuisines, les buanderies, une
usine mécanique et les chaudières pour le
cha,uffage central : un cubage de 22.000
mètres cubes. En face de la bâtisse, ii y
aura un vaste et beau jardin et la maison
sera aménagée de façon à offrir aux malades tout le iconfort et tous les soins hygiéniques que leur état exige.
Le Sanatorium fonctionnera comme une
maison de cure privée et ne percevra, de
la part des Sociétés d’assistance mutuelle,
des corps publics ou des particuliers qui
en bénéficieront, que les frais d’exercice
purs et simples, sans la plus petite idée
de spéculation.
Quant à la somme collectée par souscription publique et qui est déposée en partie
à la « Caisse d’Epargnei » et en partie à
1’« Opera |Pia di S. Paolo », comme elle ne
doit plus servir aux frais de constructi(Mi
et d’établissement, le Comité a songé à en
faire un autre emploi. On ¡va la convertir
en titres nominatifs d’Etat et fonder, a,vec
leurs intérêits, des « bouiTses de cure à la
montagne pour tuberculeux au premien
stade » qui seront administrées par un
« ente morale » ad hoc. La nouvelle œuvre
payera les journées de présence aux malades pauvres dans la mesure des fonds
dont elle disposera année après annéej
Pour commencer, elle ne pourra compter
que sur un revenu de 25.00|0 lires, ce qui
revient 'à dire qu’il s’agit de le quadrupler
au moins en continuant à faire appel à la
générosité du public. L’institution ne sera
réellement utile aux vrais pauvre® que si
on leur fournit lœ moyens de faire letrr
cure gratuitement. Je suppose que M. Malan et ses collaborateurs sont aussi de cet
avis, et je ne serais nullement étonné si
un autre «gros richard généreux et compatissant », pris de noble jalousie, mettait
un de ces quatre matins à la disposition
de 1’« ente morale » un petit million pour
des «bourses de cure à la montagne»...
Tout est possible ! j. c.
2
CRONIQUE VAUDOISE
La Tour a eu, le 4 courant, un vrai dimanche des Missions. Comme nous l’avions
annoncé, M. Daniel CoMve, directeur de la
Société des Missions de iParis, se rendit expressément à La Tour jxiur la consécration
au ministère de M. Robert Coïsson, et put
s’adresser, dès le matin, au culte principal
qu’il a présidé, à une nombreuse assemblée.
Il n’est pas nécessaire d’ajouter qu’il nous
prêcha un excellent sermon par lequel il
lilaida avec force et chaleur la cause des
Missions.
A 8 h. 1I2 du soir, le vaste temple était
occupé par une foule d’auditeui's accourus
de près et de loin pour le culte de consécration qui fut solennel et très édifiant.
M. Couve choisit son texte dans Hébreux
,XII, v. 1 : « ...Puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins...
poursuivons constamment la course qui
nous est proposée », et nous donna Un discours digue de la cérémonie isouts tous les
rapports. Après avoir rappelé avec beaucoup d’à-propos les missionnaires vaudois
actuellement au sei-vice de la Mission de
Paris, sans oublier ceux qui sont morts à
la tâche, l’orateur s’adresse au jeune récipiendaire — en lui associant sa fiancée,
M.lle Giampiccoli — et lui trace le programme du ijasteur-missionnaire qui, au sens
étymologique et strictement scriptural du
terme, doit être : un messager fidèle, un
ministre, c’est à dire un serviteur, et un
'pasteur, c’est à dire un conducteur, exerçant une autorité paternelle. lEt ce furent
des conseils piAcieux dictés par l’expérience
et le souci de la grande œuvre des missions;
des exliortations pressantes ; des accents
émus, surtout lorsqu’il évoque le souvenir
et la présence au milieu de nous du père
et «de la mère, le missionnaire Auguste
Coïsson et sa digne compagne, attendant
leur enfant et leur collaborateur sur les
rives du Zambèze, mais qui sont à ses côtés
en ce moment, par la pensée.
Après le chant d’un cantique, M. Robert
Coïsson monte en chaire, pour nous dire —
la voix d’alx>rd voilée par l’émotion,
mais s’affermissant peu à peu — comment
lui est venue la vocation missionnaire, une
vocation des plus spontanées et tout à fait
naturelle, due d’abord au milieu où il a vécu
et grandi ; à la salutaire influence de ses
l>arents ou plutôt des lettres de ses parents : à la « Pra del Torno »..t et, ajoutet-il, peut-être aussi à la nostalgie du pays
où il a ouvert les yeux la lumière. Il est
heureux de se consacrer corps et âme, aux
côtés de sa comi)agiie, à la belle mission
que Dieu lui confie.
Suit la cérémonie, toujours émouvante,
de la consécration proprement dite et de
rimix)sition des mains, cérémonie à laquelle
prennent part une bonne quinzaine de
Pasteurs, en activité ou en retraite. Et nous
n'allons pas oublier un beau chœur d’occasion finement exécuté par notre Chorale
sous la direction de M.me iBalma, ni les
morceaux joués avec tant d’expression par
notre organiste, le prof. A.i Trou.
La réunion ne dura i>as moins de deux
heures, mais personne n’a trouvé que ce
fût trop long, ni qu’on eût entendu des
choses suijerflues. Nous nous sommes fait
du bien, nous avons entouré de notre sympatliie affectueuse notre frère et notre
sœur et nous les accompagnons maintenant
de nos vœux et de nos prières, à travers
l’océan et dans le champ de travail qui les
attend. j. c.
» Sî *
Poir le Momitnt ii HENRI ARNAUD.
Rc|)ort de la 26.me Liste L. 39.320,60
Rrawol : Jj J. Long, ]x)destà, L. 10 —
CiAlecteur H. Regnaud, Peundom : H. Reynaud, ancien, L. 10 - Alexandre iRavan, 2
- Chev. B. Balmas, 2 - Elî Balmas. 1 - Eli
'Bdunous feu Paul, 2 - Th. iBbtmous, 3 - Jacques Ribet, 2 - B. Reynaud, 2 - J? Joseph
Bounous, 2 - J. Balmas, 2 - Albert Bounous,
1 - Louise Reynaud, 2 - Henriette [Reynaud,
3 - J. Boudrandi, 1,50 - iHéli Reynaud, 0,60
= Total L^ 46,10
Pomaret - Collecteur Jacques Bernard :
Jacques iBaret, iGirp, L. 5 — Cerisiers :
Ern. Baret, 5 - J. Bernard, 2,50 - Ferd.
Ribet, 2,50 - Vict. Baret, 5 - Joséphine Baret, 2 - FamiUe J. Baret, 5 - Catherine
Constantin, 2 - H. Pastre, Rei, 5 — Faure :
J. H. Ribet, 2 - Sévérine Ribet, 5 - Paul
Baret, 2 ^ J. ^1. Ribet, 5 - F, Gaydou, 5 Adèle iRibet, veuve, 3 - J. Louis Ribet, 5 Phiil. Peyrot de IPhii, 5 - F. Tessore, 5 Ch. Tron, Rei, 5 — Blégîers : Aug. Pastre,
5 - iH. Ribet, 5 - J. Dan. Baret, |5 i Ferd.
Pastre, 5 - Fam¡ille Gaydou, 5 - Alex. Pastre, 5 - Lodov. Pastre, 5 — Aymars : Jacques Pastre, 5 - J. David] Ribet, 3 - H. Constantin, 5 - Jacques Bernard, 5 = L. 129 —
Collecteur 'Origene Genre ; G. Comba, pasteur, 10 - 0. Genre, 5 - J. Griset, 5 - J. H.
Matlueu, 10 - Th. Mathieu, 5 - César Pastre, 3 h Paul Rostan et famille, 10 = L. 48
= Total L. 177,—
R. M. IB., La Tour » 5,—■
Intérêts sémestre Banco
Roma, Torre Pellice » 119,60
Total 27.me Liste L. 39.668,30
» »
LA TOUR. Collège. Les cours sont suspendus depuis le 26 juin. Nous donnerons
les résultats des scrutins de fin d’année
pour toutes les classes si tôt que les examens d’admission — qu’on est en train de
faire — au Lycée, à la 4.me et à la l.re
classe du Gymnase seront terminés.
Les examens écrits de maturité classique
ont eu lieu au Collège même, sous la direction du commissaire, prolf. Giovannazza,
du l.er au 6 courant. iNos i9 candidats seront examinés, pour les oraux, au Lycée
Massimç ID’Azeglio de Turin, à partir du'
15 courant.
— Asile d'enfance. Lundi 5 courant, à
4 h., eut lieu le saggio annuel des 40 enfants de notre Asile, sous la vaillante direction de M.lle Arias. Il s’agit de petites
poésies, de dialoguas, chants, jeux froëbéliens exécutés avec ,beaucoup d’entrain devant un nombreux public de parents et
d’amis. M. Attüio Jalla, qui présidait, fit
remarquer avec à propos, dans sa petite
allocution, que c’était le 18.me anniversaire de cette bienfaisante institution et
le 18.me aussi de la direction de Mlle Arias
à laquelle il offrit, au nom des parents
avec leurs remerciements, un beau don
qu’elle agréa avec reconnaissance.
—■ M. Michel Cesan, directeur de la
« Stamperia Mazzonis » depuis quelques
années et très favorablement connu parmi
nous, vient de s’éteindre 'à la suite d’une
longue maladie et de douloureuses souffrances, à l’âge de 51 ans.
Un immense convoi, comme on en voit
rarement chez nous, où figuraient des centaines d’ouvriers des usines Mazzonis, avec
M. le baron IPaolo, son fils M. Ettore et plusieurs employés de la maison centrale de
Turin, ont accompagné ses dépouüles au
champ du repos. Le service funèbre, à la
maison mortuaire et au cimetière, fut célébré par les pasteurs MM. Jules Tron et
C. A. Tron.
Nous désirons dire à M.me veuve Cesan,
à ses sept enfants, à la sœur du défunt,
à tous les autres parents et alliés notre
très vive sympathie en les recommandant
à Celui qui console les cœurs affligés.
MARSEILLE. Mariages. Après le mariage de notre sociétaire M. Clôt César
avec M.lle Peyrot Aline, fille du Podestà
de Riclaret, tous deux originaires de la Paroisse de Villesèche, nous avons eu, k 4
mai, celui de M,Ue Pascal Adèle Fanny
de Jean SPierre, originaire d,e la Paroisse
de Massel (Robers), avec M. Pastorino
Charles, de Marseille ; le 12 juin, celui de
M. Travers Ernest avec M.lle Costahel Joséphine, tous deux de la Paroisse de Praraol (Michelet). Nous adressons à ces chers
époux nos meilleurs vœux.
Décès. Le l.er mai un long convoi funèbre, sous la présidence de M. le pasteur
Martin-Favenc, accompagnait à sa dernière
demeure les dépouilles mortelles de notre
frère M. Ribet Jean, originaire de la jParoisse de Pomaret et établi depuis plus de
30 ans parmi nous à Marseille. Le 17 juin,
c’est notre frère M. Jacques Genre qui fut
ravi à l’affection commune, à l’âge de 51
ans. Lui aussi originaire de la Paroisse de
Pomaret (Blégiers), il succomba à la suite
d’une opération ; fidèle serviteur du Maître, ü laisse ici-bas sa compagne avec 4
enfants. Nous renouvelons aux parents affligés nos sincères condoléances.
— Conférence missionnaire. Le jeudi 3
juin, dans le temple de la Rue Grignan,
notre cher compatriote M. Louis Jalla, de
passage à Marseille, nous donna une intéressante conférence missionnaire avec projections lumineuses. A l’issue de la réunion
notre frère vénéré, avant de nous quitter,
eut un entretien avec nos Vaudois de Marseille, au nom desquels nous le remercions
sincèrement, en demandant à Dieu de le
bénir ; nos meilleurs vœux l’accompagnent.
Par le moyen de ces lignes nous renouvelons également nos remercîments à M. le
pasteur Martin-Favenc, président du Conseil Presbytéral, pour avoir ainsi contribué
à la réussite de la conférence et pour la
large hospitalité qui nous fut accordée.
— Fête en plein air. C’est le dimanche
6 juin que l’Union Vaudoise de Marseille
eut sa réunion habituelle dans la vaste
campagne des Platanes à la Pomme. Dûment annoncée du haut des chaires, nous
avons dès la première heure de nombreux
petits groupes qui arrivent sur la vaste
terrasse de cette belle campagne.
A 15 h. M. le pasteur Fraissinet arrive
parmi nous, délégué par M. le pasteur Martin-Favenc qui avait dû s’absenter. Après
l’invocation, un chant et la prière, M. Bouchard adresse la parole à la nombreuse assistance et un pressant appel en faveur
des sinistrés de IRodoret. Pendant qu’un
grouiJe de notre jeunesse, sous l’habile direction ’ de M. Re, entonne le Serment de
Sibaud, enlevé avec entrain, une souscription nominative est ouverte et eUe nous'
donne la somme de 563 francs en faveur
des sinistrés susdits. Après le chant d’un
cantique, M. le pasteur Fraissinet nous
adresse un précieux message, message de
fidélité et de fermeté dans la foi de nos
pères. Quelques éclaireurs et éclaireuses
de l’église de M. Fraissinet nous font, à
leur tour, l’agréable surprise d’un chœur
de circonstance. Une deuxième collecte a
lieu en faveur des « enfants ’à la montagne » de l’Eglise Réformée locale, collecte
qui nous donne francs 126,30.
Pour terminer, une allocution de M. Re,
la prière... et l’on se sépare en se disant
au revoir au 15 août.
— Me voyant dans l’impossibilité, avant
mon départ pour un congé de deux mois,
de serrer la main à tous mes chers sociétaires, je leur adresse par la voie de l’Echo
des Vallées mes vœux et mes fraternelles
salutations. P.. (H. Bouchard.
PRAMOL. Permettez que nous exprimions encore nos meilleurs souhaits de bonheur aux épo.ux qui ont fait bénir leur
mariage récemment dans ce temple : Umberto Bianchi de Giulio, d’Azzano di Mezzegra, avec Henriette Long de Louis, des
Olot — Adolphe Sappé feu Eugène, avec
Eveline Jahier de Charles Louis, tous les
deux de la Ruà, mais établis à Saint-Germain — Jacques Peyronel de Jacques', des
Peyronel de Riclaret, avec Emilie Madeleine Sappé d’Henri, des Plencs.
C’est, avec regret que nous voyons tous
ces jeunes ménages s’établir loin de la Paroisse. Puissent-ils être tous en bénédiction
là où :ils se trouvent. p. c..
PRARUBTIN. Actes liturgiques du trimestre avril-juin. Baptêmes : Avondet Clémentine et Michel |de Joseph (Bosbarbé) *,
Gaudin Attüio et Adelmo de Jean (Ciabot
bas) ; Rifario-Benech Elisa d’iïfeidio (Cardonera) ; Pasquet Ernest de Louis (Baissa) ;
Constantin Renato et Liliana de Jacques
(Saint-Barthélemiy).
Mariages : Forneron Louis feu Michel
(Saret Roc) et Avondet Lydie de iBarthélemy (Fransoi), le 13 mai — Rivoir David de Daniel (Roc) et Simondet Lydi® de
Jean Paul (Saint-Barthélemy), le 28 mal
Ensevelissements : Gaudin Barthélemy,
mari, de Anne jGardiol, 74 ans (Colombins),
le 22 avril — Romani Jean feu Daniel, mari
de Madeleine Gaudin, 87 ans (Ciabot
Grotta), le 23 mai — Gardiol Ersüio de
Emile, 29 mois (Caneuva);, le 28 mai —•
Gaudin Marie née Constantin, 79 ans (Gavouret), ïe 17 ¡juin.'
— Notre église a eu le plaisir d’entendre, pendant ce trimestre, la prédication
de MM. Théophile Malan, de Philadelphie ;
Corrado Jalla, du Pomaret ; Jules Tron et
Théophile Mathieu, de La Tour. Grâce au
concours apprécié de ces frères, le culte
du premier dimanche du mois, dans le temple de iRocheplate, a pu avoir lieu le matin,
en mai, juin et juillet.
— Notre paroisse a collecté dans son
sein la somme de 740 lires pour les sinistrés de Rodoret. A. J.
SAINT-JEAN. Actes liturgiques du premier sémestre 1926. Baptêmes : Bertin Alma, Michelin-Salomon David (3 janvier) ;
[Buffa Albert, Buffa Orlando (16 janvier) ;
Rivoire Franco, Rivoire Neve (14 février) ;
Bounous Attüio (18 février) ; Andréon
Emma (21 février) ; Roman Bruno (8
mars) ; Odin Edith (18 mars) ; Gay Lelia
(21 mars) ; Travers Graziella (18 avril) ;
Griset Ada Liliana (9 mai) ; Stallé Delia
(23 mai) ; Malanot Ferrucci|Q( (6 juin) ; Li-^
gustro Nella (2 juin) ; Danna Renata (4
juület).
Décès : Le 17 juin un long cortège funèbre accompagnait au champ du repos la
dépouille mortelle de Molinari Maguerite
née Roman, originaire de Rrarustin, décédée après une pénible maladie à l'âge de
48 ans.
Le l.er juiflet avait lieu l’ensevelissement de Molinari Baptiste, entré dans son
repos à l’àge de 46 ans. Toute notre sympathie à la famille en deuil.
— C’est au Châlet, la maison toujours
accueillante de M. et M.me Louis Jalla,
que les membres de la Zambézia ont eu le
grand privilège d’entendre le directeur de
la Maison des Missions, M. Couve, dans
une réunion intime et toute corfflale, lundi
5 courant.
Après les paroles de bienvenue de la part
de M. Jalla, M. Couve nous entretint d’une
façon très intéressante du champ des Misr
sions qu’il a lui-même visité à Madagascar,
âu iLessou'bo et au Zambèze. H s’arrêta surtout sur les grands progrès accomplis parmi les jeunes gens qui ont évolué vers 1®
bien et qui ont appris le respect pour la
femme depuis que l’Evangüe du Chfiist
leur a été annoncé, et depuis que des ménages chrétiens ont vécu parmi eux.
M. Gardiol termina cette première par-:
tie par une fervente prière.
Nous voulons remercier encore M. Couve
pour cette bonne après-midi, et renouveler
notre reconnaissance à M. et M.me JaUa
pour leur gracieuse hospitalité. Y,
— Nous apprenons que mardi soir, 6
courant, S. A.' R. le Prince héritier, accompagné par quelques personnages illustres,
est venu passer la soirée . à l’iHôt'el ViUa
Olanda, où les propriétaires MM. Meynat
et Albarin luil firent un accueil digne de lui.
Vers 11 heures du soir, les hôtes illustres
repartaient ix>ur Turin.
Union Nationale des “Amies de la leune Fille,,
(COMITÉ DE ROME). ^
AVIS.
Le Comité de Rome de l’Amie de la Jeune
Fille nous prie d’annoncer que la Chambre
Hospitalière ayant donné des résultats
assez satisfaisants pendant cette première
période d’essai, ,il a été d&idé de la garder
ouverte pendant les mois d’été.
On rappelle donc à! toutes les jeunes filles
qui désirent en profiter, à leur passage à ^
Rome, ou s’y trouvant sans domicile dans]
l’attente d’une occupation, qu’elles doivent
s’adresser directement à M.Ue Tltérèse Pir
gliaceUi - Via Cremona, U - Rome (2)
C’est elle qui est aussi la déléguée du Cœ
mité pour l’œuvre de la Gare, et les jeunes
filles qui se rendent à Rome et désirent y
être accueillies dès leur arrivée, n’ont qu’à
lui écrire en temps voulu pour s’annoncer..'
Pour être sûrs de ne pas se manquer,
on rappelle aux intéressées que M.lle Pi',,«
gliacelU porte à son corsage la grande bro-.|
che de l’Union pour la protection de
Jeune Fille et qu’elle attend les voyageuscS'”
tout près de la grille où celles-oi délivrent
leur billet de chemin de fer à l’employé. ,
1
3
rît'
ï.
NOUVELLES POLITIQUES.
E)e tous les événements politiques de la
semaine dernière le plus important, sans
contredit, a été la réunion du Conseil des
Ministres de marldi 29 juiii), au cours de
laquelle le Gouvernement, continuant sa
sage ix>litique économique en vue de rétar
blir l’équilibre de la balance commerciale,
a décidé de prendre une série de mesures
tendant : 1“ à aug-menter certaines productions nationales et à en diminuer le prix
de revient ; 2” à réduire le prix de revient
de certains produits-base de la production ;
3" à réduire la consommation de certains
produits ayant caractère voluptuaire. Ainsi,
à partir du l.er courant, et jusqu’à nouvel
ordre, toute construction de maisons de
luxe (villas, etc.) est défendue, comme
aussi l’ouverture de nouveaux cafés, bars,
pâtisseries, hôtels,, auberges et cabarets de
nuit. Les journaux quotidiens ne pourront
avoir plus de 6 pages ; les patrons et chefs
d’industrie sont autorisés à augmenter de
une heure par jour Thoraire de travail ;
à partir du l.er novembre prochain, l’essence ix)ur automobiles devra être mélangée avec de l’alcool.
Différentes mesures sont encore à l’étude,
entre autres le mélange de la farine de
blé avec le 15 OjO d’autres céréales.
Toujours en matière économique le Chef
du Gouvernement, pour diminuer les charges de r.Etat, vient de préparer un projet,
à soumettre à l’examen du prochain Conseil des Ministres, par lequel les nouvelles
admissions aux emplois publics seront suspendues pour un temps indéterminé.
Toutes ces mesures, qui désormais sont
entrées en vigueur, ont provoqué, naturellement, beaucoup de commentaires, notamment au sujet de la rétribution probable pour la neuvième heure de travail
qui intéresse surtout la classe ouvrière, et
au sujet de la limitation à 6 pages des quOr
tidiens. Sur ce dernier point surtout les
joLinaux officieux ont fait couler des torrents d’encre pour dire simplement... que
dorénavant ü faudra « avoir un style plus
concis, car le fascisme veut la synthèse plus
que l’analyse et des considérations brèves
et süccintes au sujet des a.ffirmations
centrales ».
— France. Dans l’attente de la séance
parlementaire de mardi 6 courant, qui doit
décider du sort du dixième Cabinet Briand,
M, Cailla,ux se prépare à nantir la Chambre de la réelle situation financière qui menace de devenir toujours plus grave tant
qu'on n’adoptera pas les mesures énergiques lui permettant d’obtenir les résultats
qu’il se propose dans soai programme. Pendant ce temps, le franc est encore descendu
à ijondres, où la livre est cotée actuellement francs 180,85.
— Allemagne. Après la votation sur le
projet de loi concernant le séquestre, au
profit d’œuvres d’utilité publique et de
bienfaisance, des biens des ex-princes allemands, qui a obtenu le résultat que nous
con naissons, la solution législative de la
question des biens princiers a été renvoyée
à une meilleure époque, et cela à cause
d’une lettre officielle du président Hindemburg adressée au Chancelier pour lui dire
qu’il n’était pas disposé à dissoudre le
Reichstag ni à accepter la démission du
Cabinet. î^e compromis gouvernemental qui
CE QUE L’ON PENSE DE JÉSUS
DANS LE MONDE
{Suite, voir N. 26).
V - Quelques Israélites ,modernes.
En 1890, MBYEiR RODEFELT, ISRAËL
POSNBR et MARX JjEIVY, membres du
Comité des « Libres iPenseurs Israélites
Américains », écrivaient : « Le christianisme est, aujourd’hui, de toutes les religions
la plus libérale et la plus progressive que
le monde ait jamiais vue, religion qui
s’adajite à tous les pays comme à tous les
peuples de la terre... Que serait le monde
sans la venue de la religion chrétienne?...
IjE; christianisme va chercher les nations
et les individus, les convertit, les rend
meilleurs. Et nous-mêmes Israélites, nous
jouissons de droits d’autant plus larges
que les peuples au milieu desquels nous
vivons s’appliquent à vivre selon Jes princil)es proclamés par leur docteur JésusChrist. Les enseignements de Jésus rendent meilleurs ceux qui les suivent. La
religion chrétienne, à notre époque... est
plus forte que jamais ; elle s’accroît et
s’ébeud de jour en ;jôur... La loi a été accomplie en Christ... Toutes les prophéties
ont été accomplies en Jésus-Christ» (Va
AquMa, de Brooklyn, du 23 décembre 1890).
Eli 1902, le rabbin J. LEONARiD T .ET/
terminait un discours prononcé 'à Pittsburg
(Etats-Unis), par ces mots : « ...Ainsi mou
devait remplacer le projet de loi black-boulé
par le plébiscite a été retiré et le Parlement a été envoyé en vacances.
— Angleterre. La crise minière est toujours sans solution et semble devoir «ncore
durer quelques semaines. iDans l’entretemps le Gouvernement doit se pourvoir
de charbon à l’étranger et surtout aux
Etats-'Unis qui vont en envoyer en Angleterre quelques centaines de millions de
tannes.
COMMUNIQUÉ
INSTITUT DE GLAY
Fondé en 1822.
Le Comité de l’Institut de iGÜay est heureux de porter à la con,naissance des Eglises
que M.1 Feyrot, missionnaire à Madagascar,
a accepté l’appel qui lui a été adressé pour
occuiîer le poste de directeur de l’Institut
de Glay.
M. Peyrot a occupé dans la Mission Française de Madagascar une situation éminente. Il a de plus, durant trois ans, enseigné au Lycée d’Etat de Tananarive.
Tout ce que nous savons de lui, donne la
certitude que l’Institut de Glay sera entre
bonnes mains et que, Dieu aidant, notre
Maison centenaire continuera, pour les
Eglises de langue française, sa carrière
utile et bénie.
Le nouveau Directeur s’instaUera à Tinstitut dès le début d’août.
S’adresser, pour les inscriptions de rentrée d’octobre, à M. le ¡Directeur de l’Institut à Glay (Doubs-France), qui enverra
tous les renseignements. II y a urgence à
faire les démarches, car les demandes d’inscription nous arrivent en assez grand nombre déjà. Joindre timbre-pœte international pour la réponse.
Pour le Comité de l’Institut de Glay : le
président Paul Schmidt, pasteur ; le viceprésident Louis-Philippe Japy.
* * s:
U Institut de iGlay, très favorablement
connu dans le jjrotestantisme de langue
française, au double point de vue de l’instruction et de l’éducation fmicièrement
chrétiennes, sert surtout d’écde préparatoire jMur les études thédogiques et prépare aussi pour la carrière de l’enseignement, si nous ne faisons erreur. Il a rendu
de grands services à la cause protestante
et est appelé à en rendre de plus grands
à l’avenir. Nous accompagnons de ‘nos meilleurs vœux son nouveau directeur, M. Henri
Peyrot, un enfant de nos Vallées et ancien
élève de notre Collège, et nous appelons
sur sa personne et .sa belle œuvre les bénédictions d’En-Haut. RéDj
APPARTEMENT MEUBLÉ, rez-dechaussée, avec jardin, position magnifique, à dix minutes de la gare, à louer
pour les mois de juillet et août. Prix modérés. — S’adresser Tipografia Alpina.
rut un noble fils d’Israël, l’un des plus éclatants joyaux )iiu diadème dont les Juifs
ont couronné l’humanité. Il a été grand et
digne d’être nommé avec Moïse, le plus
grand de ses frères, avec Esaïe, Michée,
Malachie et les autres grands hommes de
la maison d’Israël. Son nom est une puissance d’inspiration .parmi les hommes. Sa
beauté, sa tendresse, sa spiritualité, sa disposition à pardonner, tout cela est jusqu’à
ce jour une puissance motrice dans la société humaine. Le Juif ne peut pas accepter les dogmes qu’on associe au nom de
Jésus, mais il ne peut lui refuser son tribut d’admiration. Le Juif ne peut l’accepter comme Dieu, ni comme le Fils unique
de Dieu, mais le reconnaît avec amour
comme un grand frère, aux dons éminents.
« Pour les affligés et découragés, il a toujours eu une .parole de consolation. Il a
embrassé de sa sympathie l’humaine détresse : « Venez à moi, vous tous qui êtes
travaillés et chargés, et je vous donnerai
le repos». Pour ceux qui pleuraient, il a
toujours eu une parole de compassion, et
pour les malheureux, une parole d’espérance. Pour tous ceux qui étaient tentés,
foulés aux pieds, rejetés et méprisés, il a
été une jforteresse. Partout où on se souvient de lui, règne, en son esprit, la noblesse virile et la pureté féminine.
« Où on le suit, son esprit fait abonder
la charité et fortifie l’^pérance.,^ Où on
l’imite, son esprit fait respecter la femme,
rend l’enfance sacrée et fait croître la plus
douce fleur qui ait jamais ouvert sa corolle,
la Heur de la modestie et de la débonnaireté, pour parfumer le cœur humain. Je
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PAROISSE D’ANGROGNE.
Hôpitaux :
M.Ue Madeleine Chauvie (Jouves) L. 10,—
M. Bertaloti David (Ciabot) » 5,—
M'.me veuve F. Garnier (Fouriiasa) » 5,—
iMJle Catherine Malan fPrassiuit) » 10,—
M'. Pierre Rivoire f. L. (Rivoires) » 15,—
M. et M.me D. Pons !(St-Laiirent) »' 20,—
Le Consistoire » 100,—
Total L. 165,—
Orphelinat : M.lle Madeleine Chauvie (Jouvas) L. 10 —
M. Bertalot David (Ciabot) » 5,—
M.me veuve F. Garnier (Fournasa) » 5 —
M.Ue Catherine IMalan (Prassiuit) » 10,—
M. et M.me D. Pons ,(St-Laurent) »» 10,M.lle Anna Chauvie (Id.) » 5,—
M. Félix Bourde (Martel) » 5,—
De la Bourse des Piauvrcs » 60,—
Le Consistoire » 50,—
Total L. 160,—
Refuge «Roi Charles-Albert» *
M. Bertalot David (Ciabot) L. G,—
M.me veuve F. Garnier (Fournasa) » 5,—
M. Pierre Rivoire i. L. (Rivoires) » 13,—
M.lle Madeleine Chauvie (douves) » 10,M.me B. Malan née Chauvie (Pons) » 5,M.lle Anna Chauvie - (St-Launent) » 5,—
M, Félix Bourde (Martel) » 5,■M. et M.mo D. Pons (St-Laurent) » 5,Le Oansistoiro » 100,—
Société des iMèras de famille » 36,70
Total L. 189,70
Total générai L. 514,70
ne m’étonne pas que plusieurs l’adorent
comme un Dieu».
La même année le rabbin américain
HARRIS WEINSTOCK écrit: «...De nos
jours l’Israélite cultivé considère Jésus
comme le plus grand des| maîtres qui soient
sortis d’Israël, et reconnaît qu’il a eu une
puissante influence sur la civilisation de
l’humanité ; qu’il a prononcé des paroles
et accompli des actions qui ont laissé dans
l’esprit humain une empreinte qui ne s’effacera jamais, et que c’est à lui qu’est due
la création d’une œuvre héroïque : celle de
répandre la connaissance du Dieu d’Israël
et de la Bible dans le monde entier... Nos
rabbins modernes savent apprécier comme
il convient la gloire que Jésus a apportée
au nom israélite, et la brûlante œuvre qu’il
a accomplie en répandant comme il l’a fait
l’influence de l’enseignement israélite ». —
Et il propose d’enseigner à la jeunesse
juive l’histoire de Jésus, ce qu’il a dit et
ce qu’il a faiL
Cette proposition est chaleureusement
appuyée par plusieurs de ses collègues,
parmi lesquels le professeur O. GOTTHEIL,
le plus distingué des rabbins de New-York
et grand champion du Sionisme américain,
et le docteur KRAUS KOPH, rabbin distingué de Cincinnati.
La même année Harris Weinstock publiait un livre intitLÜé Jésus the Jew {Jésus le Juif). Nous y lisons ce qui suit :
Comunicato.
FRANCOBOLLI FUORI CORSO. Dal 1“
Luglio corrente sono stati dichiarati fueri
corso i francobolli ordinari da cent. 15
(color grigio), da cent. 25 (color azzurro)
e da cent. SO (color'violetto). Gli intera
sari che fossero in possesso di tali francobolli potranno presentarli per il cambio a
tutti gli Uffici Postali della città e provint
cia fino al 10 Luglio corrente.
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riviste, fondato nel 1901, rum ha in Italia
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esclusivamente in Milano (12) - Corso
Porta Nuova, 24 - Telefono 53-01.
Chiedete condizioni e tariffe di abbonamento con semplice biglietto da visita.
Jean Coìssan, directenr-responsable
Tarra Pallioe - Imprimaria Alpina
« H m’est impossible de dire, même en
abrégé, toutes les choses admirables qui ont
été accomplie par cette grande religion
qu’est le christianisme : comment ses martyrs ont Souffert pour leur foi ; comment
ses apôtres ont fait le tour du globe pour
sauver ne fût-ce qu’une âme ; comment
ses sœure de charité, ses diaconesses ont
donné forces et santé, cœur et intelligence
pour le soin des infirmes, des malades, des
nécessiteux, des laffligés. Génération après
génération, des armées d’hommes et de
femmes se sont consacrés à la pratique de
leur sainte reUgion, ont vécu, ont souffert,
sont morts ignorés, luttant liéroïquement
au service de leur Maître. Si les chrétiens,
hommes et femmes, qui, dans les siècles
passés, ont vécu saintement et purement,
et se sont sacrifiés pour leurs semblables,
pouvaient être rangés en cortège, ce cortège ferait plusieurs fois le tour du globea
(Par leur moyen, le Dieu d’Israël qui, pendant plusieurs siècles a été le Dieu d'une
petite tribu, est devenu le (Dieu de cen’taines de milliers d’âmes. Les Dix Commandements qui, de Moïse h Jésœ, avaient
exercé leur influence sur ,une poignée
d’hommes, ont été enseignés, prêchés par
les missionnaires chrétiens, et ont transformé la manière de vivre d’innombrables
générations d’êtres de toute race, de tout
clima,t et 4® tout pays ».
{A suivre).
4
INDIBIZZl delle principali Clilese* ed Opere Yaldesl in Italia.
VALLI VALDESI.
'ANGROGNA - Pastore: Davide Poins.
BOBBIO PELLTCE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA B. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G, Miegge, candidato teoL
PERRERO - Pastore : Luigi iMicol.
PINEROLO - Paistore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido iComba.
PRALI - Sig. Roberto Jahier, candidato ted.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLAREPTO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
RODORETTO - Sig. Guido Miegge, cand. tool.
RORA’ - Pastore : Alberto Puhrmann.
S. GERM. OHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Biarfc. Soulier.
PRADELTORNO - Sig. E. Coisson, evangelista.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo .Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 8, Bue Crolx de Ville Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. ,T. R. Castiglione, Via Roberto da 'Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : IPiazza Punicoliare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosiati, evang., Casa Boglietti, BieUia-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Sig. Amato
Billour, evangelista.
BRESCIA 1 Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa; Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, evang., ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via ìMaida, 15 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
CASALE [MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa;: Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. S. Panqualoni, evang., Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, evang., ida Susa.
COMO - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
D, Revel, ivil. j
.CORATO - Chiesa EvangeUea : Via Garibaldi Pastore,: G. Moggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Giudici, evangelista.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa ; Via (Manzoni, 13 - Patere : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa;: Via Sem BeneUi, 6 - Pastore: Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34..
FORANO Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. C. Bonavia, evangelista.
IVREA - Chiesa: Corso Botta, 5 - Pastore ;
D. Forneron, Casa Bavero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - .Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore ;
G. D. Buffa, da (Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni GriUi, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa: Via Majddalena, 120 - Pastore.: Emilio Carsani.
MILANO - Cliiesa di S. Giovanni in Conca Pastore; V. Alberto Costabel, Via TeJesio,
22. — Chieda di Via Fabbri, (9 - Pastore :
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI .. Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore; Attilio Arias, ivi. — Sig. Enrico
Gorsani, evangelista '(Diaspora).
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. G. CB. Azzarelli,
evangelista.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
Ooluccii. '
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F. A.
Billour, Asilo Evangelico.
PJEDICAVALLO - Chiesa.: Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza San
Marco, 4.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO 'MARINA - Cliiesa Evangelica.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour •- Pastori: Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, .57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO “ Chiesa : Via Roma - Pastore ;
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Cliiesa : Corso Crtst. Colombo, 13
- Pastorei: G. D. Maurin,,Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - (Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Potrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18 - Pastore ; S.. Coluccì.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 n Sig. Gu.stavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - Chiesia : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angoto Via Principe Tommaso) - Pastori:
Davide IBosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candii
dato teol. (Diaspora), Corso Vinzaglio, 72.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Dell Pesco, Via Scorcola, .535.
VENEZIA - Chiesa.: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore: Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via 'Pigna (presso il Duomo) - Pastore : B. Celli, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobla.
Il culto principale si crebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica,
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1)..
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Eni, Comba, T, Longo,
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pelhce,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig. V. Perazzi.
SCUOLA LATINA - Pomareitto - Direttore :
L, Marauda, Pinerolo. i
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore F. Grill,
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan,
CONVITTO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na A, Vinçon,
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI
VALDESI - Torre Pellice - Presidente :
Prof. A, Sibille.
OSPEDALE VALDESE - Torre Pellice - Direttrice : Suor J, Cugny,
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice.: Suor Ida Bert.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLO
ALBERTO » - Luserna S. .Giovanni - Direttrice : Suor A, Beney,
ORFANOTROFIO FEM,MINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via Berthollet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
ASILO PEI VEœHI - S. Germano Chisone.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore;
Pastore V. Sommani.
ISTITUTO FEMjMINILE VALDESE - Valleerosi a - Direttore; Pastore P. A. 'BiUbur.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Luserna San Giovanni (Torino) Direttoi’o i Pastore A. Comba, Angrogna
(Torino).
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Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Palerna,
Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Blesi,
Rio Marina, SaUe, Sanremo, Valjecrosla,
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La Bihhia nel gindizìo di illustri italiani, A. Jahier
Amore e Lace, T. Vasserot. Esposizione sintetica dell’insegnamento
di Gesù - 444 pagine................................. ,
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Margherita di Francia, Silvio Pons. Dramma Storico, in 4 Atti
Sangue Valdese, S. P. G. Dramma Storico , Prologo e 3 Atti .
Il Marchese di Pianezza, Giuseppe Rostain. Dramma Storico, in 4 Atti
SERIE APOLOGETICA.
L'Idea Cristiana di Dio, T. Longo,...........................
L'Immortalità dell'anima, T. LONGO...........................
SERIE DI CONTROVERSIA.
L'Autorità nella fede, U. Janni
L'Idea Cristiana dell'Aldilà, U. Jj
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La Cena del Signore, nella purezza dell’idea evangelica, U. Ianni .
STORIA LETTERARIA DELLA BIBBIA.
1“ - I Libri storici dell'Antico Testamento, T. LONGO .
2® - I libri dei Profeti d'Israele, Ern. Comba.................
3® - I Libri poetici e gli apocrifi dell'Antico Testamento, Ern. Comba
4® - 1 Libri storici del Nnovo Testamento, T. Longo
5® - Le Epistole del Nuovo Testamento e l'Apocalisse, Ern. Comba
I cinque volumi insieme.........................................
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Il Inmicino sulla montagna, N. Buffa
Il mio nido, E. Fasanari-Celli ....
Tre mesi in campagna. S. Longo
Fanciullezza, F. Buffa........................
L'Erede di Torresenra, N. Donini-Buffa. Copertina e
Enzo Gazzone . .......................
Raggio di Paradiso, S. Longo - Novità
Le due stelle, N. Donini-Buffa ....
In mezzo ai fancinlli, S. Longo ....
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