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PARAISSANT
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VallééS Vandolses ...................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
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vt. Le Numéro 30 centimes sa,
8
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables....|îltij|(Bes de louange, occupent vos pensées. (Phii. IV, 8).
FAISEURS UE NUIT.
« Il n’éteindra pas le lumignon
qui fume encore ». Esak XLII.
Un Ivmigmn qui fume encore! C’est
un flambeau qui s’éteint ; une lampe qui
baisse; une lumière qui agonise. C’est
peut-être un pauvre petit ver luisant
blessé, ou un gigantesque soleil qui. s’obscurcit dans l’infini.
Qu’importe ! C’est de la clarté qui va
disparaître ; et, en tout cas, chez un être
humain, c’est la conscience d’avoir un jour
“ rayonné et de finir à présent dans la nuit.
Jésus a rencontré de ces lumignons qui
etdvalaient leur dernière lueur; et il s’est
appliqué à en ranimer la suprême étincelle.
Dans des âmes assombries par la honte
ou le malheur, il ravivait le sentiment du
devoir, de la dignité humaine, de la vie
susceptible encore de renouveau et d’espérance.
Il y a un évangile que nous ne connaîtrons jamais, hélas ! C’est celui des confidences qui ont dû être faites à Jésus,
après l’invitation, par lui adressée, à tous
les travaillés et chargés, de venir à sa
Feneoptre.
J’imagine que des mots comme ceux-ci,
dont le Seigneur semble avoir été. prodigue : Prends courage ! Va en paix ! et qui
étaient la conclusion de tant d’entretiens
intimes, n’ont pu être prononcées qu’après de longs tête à tête avec de pauvres
êtres ayant découvert, au grand guérisseuf d’âmes, le tréfonds d’un passé de misère et de souffrances cachées.
Et c’est alors que le Christ soufflait sur
eux — car il y a des souffles qui rallument
» comme il y a des souffles qui éteignent —
ët il faisait soudain surgir une nouvelle
clarté du lumignon fumant encore.
. Et c’est ici qu’il faut rapprocher l’attitude du divin Maître de la nôtre. Eteindre des lumignons ! c’est une de ces œuvres démoniaques que nous flétrissons de
nos invectives les plus indignées... Et
pourtant, est-ce que nous ne nous complaisons pas, trop souvent, dans cette
triste besogne de faiseurs de nuit ?
Ne vous est-il pas arrivé de traiter, avec
une sévérité outrageante, un malheureux
qui retombait dans la même faute ou le
même vice ? Certes, votre sévérité était
juste ; mais la parole de mépris qui l’accompagnait, avec- l’affirmation d’une déchéance sans espoir, était-elle bien à sa
place sur des lèvres chrétiennes ? C’était
w« souffle brutal qui éteignait un lu
Ne vous est-il pas arrivé de rompre,
avec -ime froideur déconcertante, ou une
vi^ence inouïe, les liens qui vous unissaient à un vieil ami, alors que celui-ci
vous affirmait, malgré tous ses torts, son
désir de rentrer en grâce auprès de vous
et de reconquérir votre estime ?
C’était le souffle qui éteignait bientôt
lumignon.
Ne vous est-il pas arrivé de répondre,
^vec impatience ou ironie, à l’enfant qui
|eUs regardait de ses grands yeux clairs
confiants ? de tourner en ridicule sa
9üW«Iité naïve, ses interrogations in1?
C’était le souffle brutal qui éteignait la
flamme naissante du lumignon.
Ne vous est-il pas arrivé, jeunes gens
ou jeunes filles, de faire sentir à un maître d’hier, à des parents vieillissant, à des
aïeuls sur le point de disparaître, que
leurs avis sont superflus, leurs expériences surannées. — A un pasteur qui vous
a donné tous les beaux enthousiasmes de
sa foi, tous les dévouements de son long
ministère, que l’âge arrive, que la retraite
est proche ? — A un artiste, jadis aimé
et vanté, que son talent baisse, qu’il faut
faire place aux jeunes ? —• A un simple
artisan, à une pauvre ouvrière, autrefois
habiles en leur métier, que leur main s’atourdit, qu’ils ne peuvent plus fournir la
même tâche et qu’ils sont plus ou moins
finis !
Ne vous est-il pas arrivé, à vous, maris
et femmes, qui, depuis de longues années
peut-être, avez fondé, un foyer, de vous
faire sentir mutuellement que les beaux
jours d’antan sont passés ; que l’affection
se relâche ; qu’il ne reste plus dans les
cendres de ce foyer qu’une bien fugitive
étincelle, capable de s’envoler au moindre
souffle de désaccord?...
Ah ! dans mille détails de la vie quotidienne, souvenons-nous des faiseurs de
nuit ! Souvenons-nous, chrétiens et chrétiennes, qu’il suffit d’un mot, d’un regard,
d’un geste, d’un silence, pour éteindre le
lumignon qui fume encore; et demandons
au Christ, dans une communion toujours
plus étroite avec son âme compatissante
et si délicatement humaine, le secret qui
consiste à faire jaillir d’un pauvre cœur,
qui sombre dans la nuit, l’éclair d’un dernier rayon ! G. Blot.
(Evangile et Liberté).
Ddü (¡[[fliaire in inipiâ
On ne peut pas approuver tout ce que
fait le gouvernement Mussolini; on peut
faire les plus amples réserves quant à ses
méthodes; déplorer les actes ‘de violence
permis... ou inspirés par ceux qui détiennent le pouvoir et qui en usent. Mais il faut
rendre hommage à la sincérité des intentions de ceux qui nous gouvernent, surtout à leur ardent désir de protéger, de
garantir, d’assainir la moralité publique ;
en un mot, de faire de l’Italie une nation
qui non seulement veut être respectée,,
mais qui soit de plus en plus digne de
respect.
Après le décret contre les maisons de
jeu, qui a eu l’approbation de toute la partie saine de la nation, voici la circulaire
du Directeur général de la sûreté publique aux Préfets, contre la pornographie,
qu’il vaut la peine de reproduire : « Le
Gouvernement, dans le but de sauvegarder l’intégrité, la salubrité physique et
morale des jeunes générations, ne peut
demeurer insensible ni inerte en présence
de la diffusion continuée d’une presse corruptrice qui essaye en vain de masquer,
sous l’étiquette d’un art faux, des buts
d’ignoble spéculation commerciale. J’exige
donc que les Préfets appliquent sans hésitations, avec énergie, l’art. 64 de la loi
de sûreté publique qui, à côté des sanctions du code pénal, confère aux autorités
detfe sûrebê publique la faculté de soustr^iirè à la vue des passants les figures ou
devins qui offensent la morale, les bonnes
mt^sprs, la décence ; les autorités tiendront
popr immoraux n’importe quel signe expressif sur les couvertures des livres ;
n’importe quel dessin révélant des intentions obscènes. Tous ces livres, dessins, figupfts doivent être aussitôt enlevés de la
cii^ulation et leurs propriétaires dénoncé4 J’appelte également votre attention
su^ de récentes publications étrangères
immorales, sévèrement blâmées par la
presse, et qu’on essaye d’introduire dans
le ioyaume ».
Nous ne pouvons qu’applaudir aux louables, intentions du Gouvernement, en nous
as^iant de grand cœur aux nobles efforts
qui tendent à relever la moralité publique
et privée ; et nous souhaitons, de grand
cœur aussi, que les autorités fassent scruputeusement respecter, sans faiblesse 3t
sans égard pour personne, le décret en
quèstion.
■*
U^gile de ^aint-lqepinaiii.
i^ur compléter notre titre, il nous fau.dr,^ ajouter ...etiM,’€hârles-Albert Tron.
Ils ne vont pas l’un sans l’autre ; on ne
peut parler de l’un, sans songer à l’autre.
Faut-il rappeler aux Vœudois que l’Asile
des Vieillards de Saint-Germain est l’œuvre de M. Tron, qu’il est dû exclusivement
à la courageuse initiative de M. Tron ?
Il en est qui l’avaient probablement oublié, car, depuis la fondation de son Asile,
M. Tron a charmé ses loisirs de maintes,
très utiles occupations: il a d’abord doté
sa paroisse de SainUGermàin de trois écoles de quartier ; celle de La Tour, de deuxou trois autres écoles, sans compter le magnifique chalet de i’« asile d’enfance » (ju’il
a donné a%i Consistoire. Tout -autant de
belles et bonnes bâtisses construites par
son initiative. On a dit qu’il avait la maladie de la pierre, mais vous voyez qu’il
ne s’en porte cpie mieux... et son prochain
aussi.
Revenons à nos moutons, c’est à dire à
l’Asile de Saint-Germain, sur la fondation
duquel vient de paraître un « aperçu historique » fort intéressant. L’élégante brochure, ornée de pluMeuxs photographies,
de vues, des portraits du fondateur, de
ses collaborateurs actuels et des principaux bienfaiteurs de l’institution, enrichie
de précieuses informations sur le fonctionnement de l’œuvre, nous rappelle que
i’Asile fut inauguré en septembre 1894 ;
que la dédicace de la première annexe —
l’Infirmerie — eut lieu le 14 septembre
1897 ; que la « troisième aile » complétant
« le gracieux village » fut inaugurée le 25
mai 1914. Elle nous rappelle surtout, avec
une touchante simplicité, que la fondation
de « l’Asile » fut essentiellement une œuvre de foi, héroïquement entreprise avec
la modeste somme de 20 mûle francs offerts par le vénéré docteur Monnet. Elle
7'appeUe les noms des bienfaiteurs de l’œuvre, notamment celui de Mrs. Kennedy,
inais nous laisse dans l’ignorance totale au
sujet de l’apport personnel de M. Tron.
Or, ü a évidemment payé de sa bourse et
combien ! mais il a surtout payé de sa per
sonne. C’est sur les robustes épatdes de
cet homme surchargé d’occupations de
toute sorte, qu’a grevé, durant 27 ans, le
poids écrasant de l’entretien de l’Asile;
et je ne me souviens pas de l’avoir entendu souvent s’en plaindre, ni d’avoir par
de trop fréquents appels imploré des secours. On s’était m bien habitué à l’idée
qtœ- tout allait, à Saint-Germain, comme
sur des roulettes, qu’on ne se demandait
même plus d’où pouvait bien venir
l’argent.
Et le développement progressif de l’institution : de 20 lits en 1895, nous arrivons
aux 55 de 1922 ! Que de misères soulagées
au cours de ces vingt-sept ans! Combien
de malheureux vieillards, pauvres ou délaissés, ou restés seuls sur la terre, de
toute provenance, qui furent accueillis,
hébergés; choyés, entourés d’affection chrétienne dans cet asüe de la charité!
Mais je m’en voudrais d’oublier le dernier paragraphe de Z’« aperçu historique ».
On a beau avoir le robuste, inébranlable
optimisme de M. Tron, il lui a été impossible de conclure sans toueher à l’article
finances et sans lancer son timide appel.
Il faut, dit-il, à l’institution, « une somme
de 10.000 lires par an sous forme de adlectes» {une bagatelle par les temps qui
courent, où l’argent vaut si peu) ; phis
une somme de 70.0|00 lires pour la fondation des 14 derniers lits. On a l’impression
que ces 70X100 lires assurant à jamais l’indépendance financière de l’Asile, lui tiennent à cœur, plus qu’il ne voudrait le
dire. Il faut les lui donner. Vous n’allez
pas me dire qu’il ne les mérite pas. Il a
bien le droit d’assister au couronnement
de sa belle œuvre, ce vénéré bienfaiteur,
à tant de titres, de l’Eglise et du peuple
Vaudois. Il y en a qui passent leur vie à
faire de belles théories, à poursuivre des
chimères, et qui récoltent cependant, parfois, l’admiration et une gloriole éphémère : M. Tron, ne s’est jamais amusé à
faire des théories; ü a agi, ü s’est dépensé,
il s’est donné et les Vaudois lui en gardent
une reconnaissance, infinie. Il fallait bien
le dire une bonme fois! j. c.
Le Musée Vaudois.
Il est aux Vallées une institution encore
trop peu connue, où ont été réunis presque tous les souvenirs qui restent des
temps tragiques que nos pères ont traversés.
Ouvert à l’occasion de l’inauguration de
la Maison Vaudoise et du deuxième centenaire de la Rentrée, il est particulièremept riche en souvenirs de cette époque
glorieuse. Il ne reste rien de plus ancien,
sinon la bague de Calvin et les médailles
par lesquelles papes et rois de France ont
célébré leurs infâmes massacres comme
des victoires de la vérité sur l’hérésie
écrasée. Mais papes et rois très-chrétiens
ont perdu leurs Etats, et l’hérésie, ou plutôt l’Eglise, Evangélique, est toujours là,
aussi vivante que jamais.
Mais notre but aujourd’hui est de mentionner quelques dons, plus ou moins récents, qui ont enrichi notre petit Muœe.
D’abord la coupe en argent d’Henri Arnaud, qui lui servait pour distribuer la
Sainte-Cène pendant le siège de la Bal-
2
sflle de même sa tabatière et son sceau,
don de ses descendants. .
La bouteille en verre et l’élégante coupe
en cristal, qui servaient à la Sainte-Cène
à Saint-Jean avant l’exil, et qui, cachés
profondément sous terre pendant 213 ans,
ont été retrouvés en 1899, protégés par
une toupine et cinq outils en fer (don de
M.me Malan-Muston).
Les portraits peints du pasteur Josué
Meille, et de sa femme, Susette Peyrot
d’HoUande, celle-ci en un costume du
temps très caractéristique, don de M.me
Rosine Pons-Gonin, leur unique petite-fille
survivante, qui n’a pas hésité à s’en défaire pour que leur souvenir restât vivant
aux yeux des \iouvelles générations.
C’est elle aussi qui vient de donner le
portrait d’un autre petit-fils de Josué
Meille, Auguste Calïarel, mort victime de
son attachement à l’Evangile, pour n’avoir
pas voulu, étant militaire, s’agenouiller
au passage de l’hostie ; cela à la veille de
l’Emancipation.
La veuve du capitaine Robert, ex-syndic de La Tour, nous a légué les médailles
de son mari.
La veuve du dernier des Botta a légué
de nombreux et intéressants documents,
en partie sur parchemin, concernant son
beau-père, l’historien Charles Botta, et
son beau-frère, Paul-Emile, qui découvrit
les ruines de Ninive. Ils sont accompagnés
d’un encrier japonais, qui a appartenu
successivement à ^ccaria, à la mère de
Manzoni et à Botta.
Nous avons aussi reçu les Psautier du
sous-préfet Pierre Geymet, don de M.Ue
J. Rostan ; un morceau de l’écorce séculaire de l’ormeau de la Balsille, écrasé par
la neige et le vent il y a deux ans, et qui
portait encore des traces du bombardement de 1690 (don de M. D. Costabel).
Des ceps de prisonniers, en fer, avec la
clef, trouvés dans le jardin d’un château
de la plaine (don de M. P. Pons)>.
Deux drapeaux rares et curieux de
1848, legs de feu M. Alexis Combe, du
Villar.
Et combien d’autres objets intéressants .
pourraient être donnœ, ou tout au moins
déposés au Musée, si telle ou telle famille
en comprenait l’opportunité.
Nous espérons en particulier que les descendants d’Arnaud, viribus uniUs, pourront procurer au Musée le modèle en
gypse du monument de leur ancêtre, dû
au sculpteur Calandra, et qui était destiné en 1889 à orner le jardin de la Mai.son Vaudoise.
Lecteurs de l’Ecko, montrez votre intérêt pour le Musée en l’enrichissaiit par le
don d’objets intéressants, et en le visitant
lé catalogue à la main. J. J.
CHRONIQUE VAUDOISE.
CHRONIQUE DU XVII FÉVRIER (Suite).
BOBI. L’anniversaire de Y émancipation
des Vaudois a été, comme toujours, fêté
avec entrain par les petits et par les
grands. En effet, les uns comme les autres, en ont eu leur bonne part.
A 10 heures, dans le temple, c’était d’abord les enfants, avec ce programme que
nous connaissons tous, mais qui pourtant
est toujours nouveau et intéressant. i
A midi, agape fraternelle, à l’Hôtel
Flora, avec des discours — peut-être trop
de discours — et beaucoup d’animation et
de gaieté.
Le soir, une soirée récréative offerte
par nos deux Unions Chrétiennes de jeunes gens et de jeunes filles, où l’on s’est
— au dire de tous — royalement amusé.
Bonne journée, enfin.
MASSEL. Nous avons pu fêter le 17 février. La veille, plusieurs « falos » sont
allumés. A 9 h. 1|2 du samedi, la cour devant la salle des Reynaud était remplie
de personnes de tout âge. Quand tout ce
monde partit pour le temple, c’était un
beau coup d’œil. Une quinzaine de banniè
res flottaient au vent, ^n tête de cette longue file, nous avions les jeunes gens de la,
paroisse avec trois grands drapeaux ; ensuite les catéchumènes avec le leur, et une
centaine d’enfants de nos dix écoles, la
Société des jeunes filles et un nombreux
public. Le temple fut bien vite rempli.
Après le culte et une courte allocution,
les enfants nous firent passer une heure
agréable : ils se firent honneur, en développant leur programme, grâce à la persévérance de l’infatigable instituteur M.
Balme. Nous entendîmes six chants, très
bien exercés avec trois parties, et plusieurs. récitations.
La collecte en faveur de la Société d’Histoire Vaudoise a produit 12 francs. '
Le député hon. Facta n’a pas oublié de
nous envoyer son télégramme affectueux,
ce dont nous le remercions. D. G.
PERRIERtMANEILLE. Le 75me anniversaire de l’édit d’émancipation des Vaudois a été célébré par une belle fête au
Perrier.
Les nombreux enfants de toutes nos écoles avec leurs drapeaux, favorisés par le
beau temps, ont donné à la journée les sh
gnes évidents de la joie.
Le temple était bondé, presque insuffisant, et tout le monde suivit le développement du programme avec intérêt : une
allocution du pasteur aux enfants et aux
adultes, des dialogues, des poésies, des monologues et six cantiques préparés sous la
direction de notre instituteur M. A. Pascal, en l’absence de M. Peyronel qui est
souffrant.
Et enfin la distribution aux enfants
d’une belle miche, d’une tablette de chocolat, d’une orange et d’un peu de vin.
Pour les adultes, un dîner en règle : à
noter parmi les convives le comm. Coucourde, le chev. Tessore syndic du Perrier,
le Maréchal des Carabiniers, le chev. E.
Pons secrétaire communal, le docteur A.
Coucourde. ,
Un magnifique « manifesto » de l’AI N.
E. I. attira les regards de tous ceux;qui
passaient par la place publique, et cent
cinquante exemplaires de l’opuscule publié
pour r occasion par la Société d’Histoire
Vaudoise portèrent auprès de nos foyers
le souvenir de temps bien pénibles et difficiles, mais qui, grâce à Dieu,' ne sont
plus. L. M.
PRA DU TOUR. Fête du 17 février.
Favorisés par une journée splendide après
une semaine nuageuse, les enfants de nos
trois écoles se réunissaient dans la chapelle à 10 h. 1|2, pour la fête de l’émancipation. Après un discours d’occasion, on
céda la place aux enfants, qui récitèrent
avec entrain leurs poésies. Le chant Le
serment de Sibaud, enlevé par nos Unionistes, clôt cette première partie. On passe
ensuite à la distribution aux enfants de
la traditionnelle ration : pain, orange et
chocolat.
Chacun reprit ensuite le chemin de sa
maison accompagné d’un soleil brillant
qui semblait vouloir nous dire que le Seigneur agréait notre adoration et nos hymnes de reconnaissance. B. F.
PRALI. Malgré la brise glacée qui descend du Col d’Abriès et la neige qui couvre encore la terre, personne n’a manqué
à l’appel. A 10 heures précises, maîtres
et maîtresses, parents et enfants se pressent dans le temple, de façon à occuper
toutes les places. Le remplaçant de M. G.
Comba ouvre l’entretien en parlant sur les
paroles de Josué : « Quand vos enfants
vous demanderont... dites... afin que toutes les nations de la terre sachent que la
main de l’Eternel est puissante ». Vient
ensuite le tour de la jeunesse et des enfants qui, par des chants bien exécutés
et de nombreuses récitations dites avec
beaucoup de brio et d’aplomb, égayent le
public pendant plus de deux heures.
La fête se clôt ensuite par la lecture
d’une lettre de M. Comba, qu’il a tenu à
faire parvenir à ses paroissiens pour la
circonstance et par un télégramme de S.
E. Facta, l’une et l’autre accueillis par de
vifs applaudissements. J. M.
PRAMOL. Notre paroisse a célébré avec
enthousiasme la fête du 17 février. Sans
entrer dans trop de détails, nous nous limiterons à dire que tout a marché à souhait : fête des enfants, dîner des adultes
et sôirée récréative organisée par la jeunesse au profit de notre Pharmacie paroissiale : hymnes, chants, récitations, discours, tout a contribué à rendre plus solennelle la célébration du 75.me anniversaire de notre émancipation. Nous remercions vivement les régents et les maîtresses qui ont si bien préparé les enfants ;
nous remercions la fanfare de Peumian,
intervenue au complet ; nous remercions
les Unions Chrétiennes de jeunes gens et
de jeunes filles qui ont organisé la soirée
dont le programme comptait trois comédies, deux dialogues, deux monologues et
trois chœurs ; nous remercions M.me Lisa
Pons qui a préparé et dirigé les chœurs ;
nous remercions enfin M. Jules Jahier
pour le très bon dîner qu’il nous a servi...
D. P.
ROME. La commémoration du 17 février s’est faite en deux temps : le soir du
17, à 8 h. 1|2, la grande salle de Via Marianna Dionigi était bondée. C’était la soirée de la jeunesse. De nombreuses demoiselles et dames en coiffe vaudoise donnaient un cachet patriotique et une note
gaie à la fête, qui comprenait dans son
programme les chœurs chantés par la Chorale que dirige le prof. E. Comba, un discours de circonstance du pasteur Simeoni,
la récitation de deux actes du drame de
Govean : / ValdeSi, et un riche buffet.
M. Bosio, qui avait organisé le tout avec
beaucoup d’à propos, et qui avait été avec
un groupe de jeunesse recueillir, quelques
jours à l’avance, dans les environs de Rome, du lierre et d’autres plantes décoratives pour orner la salle, a exprimé dans
son discours le regret de ne pas voir parmi
les présents ni le Modérateur ni M.me Simeoni, qui n’ont pas pu être avec nous
pour cause de maladie.
Le 18, à 5 h. 1|2 de l’après-midi, le temple de Piazza Cavour, sur l’entrée duquel
on remarquait un grand drapeau tricolore,
se remplissait pour entendrç la conférence
1 Valdesi amano Vitalia que le pasteur Bosio allait y tenir. L’assemblée était imposante, et la commémoration de l’émancipation des Vaudois fut des plus solennelles. Après le magnifique discours dans lequel M. Bosio résuma clairement l’histoire
du peuple Vaudois, semblable à un flambeau qu’aucun vent adversaire n’a pu et
ne pourra éteindre, la Chorale entonna le
Serment de Sibaud qu’on écouta debout
et avec une profonde émotion dans l’âme.
RORA’. Le 75.me anniversaire de l’émancipation des Vaudois a été dignement
célébré aussi dans notre vallon solitaire,
qui occupe l’éxtrême aile droite de nos
Vallées. Le matin du 17 février, à 10 heures précises, dans le temple, avait lieu un
culte de circonstance pour les adultes assez nombreux et pour les enfants de nos
écoles du dimanche, groupés autour de
leurs drapeaux, emblème joyeux de la fraternité nationale. Deux chœurs : Le Serment de Sibaud et Hymne vaudois contribuèrent à rehausser la cérémonie solennelle. Nous disons un « bravo » à nos chanteurs et un merci cordial à M. le régent
émérite J. P. Massel qui, au dernier moment, est venu nous donner le coup de
main de sa longue expérience.
Les enfants aussi ont très bien chanté,
et récité avec beaucoup d’aplomb leurs
beaux dialogues et poésies... M.Ues A.
Tourn et I. Jourdan méritent bien une
bonne partie des applaudissements qui ne
furent pas ménagés à leurs élèves. Le défilé de la joyeuse troupe devant les corbeilles contenant des paquets tout prêts
ne fut pas moins énergique et intéressant.
A midi et demi, une trentaine de personnes, parmi lesquelles plusieurs vaudoi
seg en coiffe blanche, se retrouvaient à
« Pension Friolent », où M. Gelso fit hon|
neur à ses engagements en^nous servant
un bon petit l'epaS à la vaudoise. M. le do
teur Turin, excellent trait-d’union enttl
Saint-Jean et Rorà, a bien voulu nous
norer de sa présence, en nous procuranlj
une agréable surprise. Il évoque, dans un
discours plein de verve, les plus beaux soti
venirs de ses trente années de service
nitaire dans la commune et rappelle que
ques figures caractéristiques de roraing
qui ne sont plus parmi nous. Le Pasteul
de la paroisse remercie chaudement le
teur pour les bons services rendus au
pays ; puis, embrassant par la pensée
les frères vaudois dispersés aux quatr|
coins du globe, jusque dans les lointair
et florissantes colonies des deux Améri|
ques, il fait appel aux sentiments de fra
temité qui doivent nous unir tous, comm^
la famille que Dieu a voulu conserver pouq
une grande mission qui n’est pas achevée!
La journée se terminait par une soiré
de bienfaisance, répétée le 18 au soir. Ma^
gré l’absence regrettée de plusieurs dd
nos meilleurs éléments des deux sexes,
soirée a très bien réussi, grâce à l’énergieiii
à la persévérance et aux talents remar-J
quables de M.Ues Albina Tourn et le
Jourdan, ainsi qpe de M. César Durand!
qui, désormais, est «vieux au métier»i
Les tout jeunes, qui en étaient presque
tous à leurs premières armes, promettent
bien pour l’avenir. Ce sont : M.Ues Isoline
Durand, Caroline Rivoir, Gabrielle Lau-J
rent, Mélanie Durand, Attilia Durand,
sette Morel et les braves Alexandre ToumJ
Mario Tourn, Jean Mourglia et Mord*
Jacques.
SAINT-GERMAIN. L’anniversaire dé|
notre émancipation a été, cette année
célébré d’une manière tout à fait sa
tisfaisante.
La veille du 17, de nombreux feux de
joie, accompagnés de pétarades et de fn
sées, brillaient sur les hauteurs quelqu|
peu voilées d’un léger brouillard. A ce pr
pos, contrairement à l’habitude, nous
merions voir ces feux allumés tous à
fois, à un signal convenu ; de cette faç
le spectacle n’en serait que plus beau^
plus grandiose.
Dans la matinée du samedi, les élève
des écoles de quartier, unis à ceux du cea
tre, drapeaux déployés, firent leur entrée
au temple où M. Tron, qui sait le secre|
de parler aux enfants et attirer leur at
tention, leur expliqua la signification dd
la fête du 17 février et comme.cette datel
doit être gravée dans le cœur de tout3
Vaudois.
A l’allocution du Pasteur suivirent un|
trentaine de dialogues et poésies de cirll
constance et la distribution, à la .sortie|
^d’une brochure, de chocolat, etc., etc.
L’agape annuelle, ainsi dite du 17, a ét^
cette année faite le ...18, pour permettre^
étant dimanche, à un plus grand nombre
de personnes d’y participer.
A midi, 125 personnes étaient réunie
à l’Hôtel de l’Ours pour faire honneur aü
dîner que l’hôtelier M. Balmas avait prél
paré, on ne pourrait mieux, pour la mo
deste somme de 8 francs tête, vin compriSil
Les discours du pasteur M. Tron, du ré-a
gent M. Jahier, du prof. E. Griset, dôj
M. GriU et les traits d’esprit de M. Fran!
çois Soulier, tous très applaudis, furen^
intercalés par les chants de la Chorale qui|
cette fois, a voulu faire l’agréable surpris^
de participer à la fête pour la faire dure|
jusqu’à tard dans l’après-midi, en laissanl
à chacun des participants le souveniî*
plus agréable. X.
***
BOBI. La visite d’église a eu lieu les fl
8, 10 et 11 février. Nous avons tant de|
mandé à Dieu qu’il la bénisse, aussi nou
sommes certains qu’il nous a exaucés.
A Lui notre reconnaissance, ainsi qu’^
nos frères MM. les pasteurs E. Revel,
jJertinatti, B. Soulier, à MM. Th. Mathieif
et U. C. Rastellini, qui ont présidé dan|
la paroisse onze réunions et dont les me
3
sages ont été si pénétrants et les témoignages si fidèles. Tout particulièrement
béni, nous en sommes sûrs, a été, malgré
la neige qui tombait, le culte de clôture
du dimanche soir, dans le temple qui était
pour l'occasion, grâce à la Société des
Combattenti, illuminé à jour.
Nous tenons à les remercier cordialèment eux aussi.
Mardi 20 courant, un long cortège
accompagnait au champ du repos les dépouilles mortelles de Caffarel Madeleine
née Pontet, décédée à l’âge de 81 ans.
Nous exprimons à sa famille, et surtout
à son fils M. Jean Caffarel, ancien, nos
•condoléances, et à M. le pasteur B. Soulier
qui a présidé le service, nos vifs remerciements.
— La paroisse a eu, dimanche 25 courant, le plaisir d’entendre, au culte principal, M. Adolphe Comba, directeur de la
Maison des Diaconesses de Turin, qui nous
entretint d’une manière très édifiante sur
le service chrétien, et l’après-midi, dans
la Maison Unioniste, sur la Maison des
Diaconesses.
LA TOUR. Notre ancien du TaiUaret,
Barba Antoine Eynard, est décédé d’une
manière soudaine mercredi passé, â l’âge
de 72 ans. Homme de grand cœur et de
vive sympathie humaine, profondément
convaincu de la vérité dont il avait fait
l’expérience dans sa vie, ne négligeant aucune occasion pour parler de la perle de
grand prix qu’il avait trouvée, il laisse un
grand vide au milieu de ceux qui l’ont
connu et aimé. Nous demandons à Dieu
qu’il veuille bénir sa famille et susciter
un continuateur de son œuvre.
MASSEL. Nous remercions sincèrement
les bienfaiteurs MM. Amato Jalla et U. C.
RasteUini pour nous avoir envoyé, vers
Noël, le premier 300 francs pour les pauvres de la paroisse, plus 25 francs pour les
enfants ; le second un grand paquet de
livres.
•— Le dimanche 18, dans la grande salle
des Reynaud, à 3 h., après l’école du dimanche, nous avons eu la réunion de la
jeunesse (21 jeunes gens et une quinzaine
de jeunes filles) ■. Celles-ci nous ont fait
goûter, avant de nous séparer, le beurre
de Massel et une excellente tasse de thé.
' D. G.
PERRIER-MANEILLE. Le 10 février a
été béni le mariage de Ferrier Albert, de
Pioumeifré, et de Peyran Adèle, de Traverse. Bons vœux aux jeunes époux.
PRA DU TOUR. Nous ne pouvons insérer, faute d’espace, un rapport détaillé
sur la soi-disant « visite d’Eglise » au Pra
du Tour... qui n’est pas une paroisse, ou
du moins qui ne l’est pas encore. Ce quartier éloigné de la paroisse d’Angrogne a
donc été visité, le 25 janvier, pour une
réunion, par le secrétaire de la Commission exécutive, M. Bertinat, accompagné
du pasteur de 1 endroit M. Revel, lesquels
adressèrent à la nombreuse assemblée les
plus pressants appels. L’Evangéliste . les
remercie au nom de tous les assistants.
PRALI. Le 6 février le Seigneur rappelait à Lui Richard Marié née Bertin, de
Ta Ville, âgée de 70 ans. Les nombreuses
personnes qui accompagnèrent sa dépouille
mortelle au champ du repos disent combien cette mère, dévouée à sa famille et à
son église, laisse après elle des regrets et
un trésor de précieux souvenirs.
En témoignant à la famille affligée notre meilleure sympathie, nous remercions
aussi le public qui, dans cette douloureuse
circonstance, a voulu donner un dernier
témoignage d’affection à la mémoire de la
défunte. j
PRAMOL. Voici da 2.me liste de souscriptions en faveur de notre Pharmacie
paroissiale : Collecté dans la paroisse,
E. 26 — M. Giacomo Longo, Florence, 10
— Soirée du 17 février, 273,10 — Total
2.me Uste L. 309 — Lre liste L. 489 —
Total général L. 798,10.
— Actes liturgiques : Décès Long Catherine née Travers (Ribet). Condoléances
à la famiUe éprouvée.
Mariage : Emile Boucjiard (Ruà), avec
Lydie Long (Arvur). Félicitations et
souhaits. D. P.
ROME. Evénements intéressants : le 4
février l’assemblée des membres d’église,
après le culte du matin dans le temple de
Via Nazionale, a élu deux diacres, M. l’ing.
Paul Fatio et le docteur R. Steiner, qui
remplacent dans le Consistoire l’avocat E.
Betts et le général P. Sodani, décédés dans
le courant de 1922. Les nouveaux diacres
ont été consacrés dimanche 18 février.
— Mardi 13, le pasteur Iwarson, directeur de la Mission Suédoise dans 1’ Erythrée, a donné une fort intéressante conférence dans le temple de Via Nazionale.
Il est reparti pour son champ de travail
en conduisant avec lui deux nouveaux ouvriers, M. Olle Anderson et M.Ue Ingeborg
Ericsson, qui ont passé quelques mois à
Rome pour y apprendre l’italien.
— Lundi, 29 janvier, l’A. C. D. G. a eu
son assemblée générale annuelle. Des rapports qui ont été lus, il résulte qu’il y a
eu 455 membres inscrits pour l’année 1922,
11 en plus qu’en li921. Le budget a été de
L. 60.612,25 pour les recettes et de
L. 56.713,67 pour les dépenses. Le nouvea\i
Comité qui la dirige a été ainsi constitué :
comm. N. Introna, président ; chev. C. M.
Ferreri, vice-président ; ing. Ant. Cannob
j bio, secrétaire ; G. Gasparotto, vice-secrétaire ; R. Gasparotto, trésorier ; av. chev.
A. Fasulo, av. chev. M. Piacentini, doct.
R. Steiner, C. Triulzi, conseillers. P. C.
RORA’. En peu de jours nous avons eu
trois d&;ès. Après de longs mois de souffrances, Rivoire Louise des Garoussins a
été rappelée de ce monde à l’âge de 69
ans. Quelques jours après c’était le tour
d’un charmant petit. Campasse Jean Charles Walter, arraché par une cruelle maladie à l’affection de ses jeunes parents. Le
19 courant, Tourn Antoine du Bosc était
délivré de ses souffrances physiques, à
l’âge de 61 ans seulement, laissant dans le
deuil sa nombreuse famille.
Que Dieu, par la vertu de son Esprit,
répande le baume de la consolation dans
tous ces cœurs affligés.
CHROIVIQIIE 1‘OLITiaVB.
Nous parlions dernièrement d’un rapprochement sensible entre le fascisme et
le parti populaire. Cette fois c’est bel et
bien le Vatican qui a fait un grand pas
à la rencontre du Gouvernement. Le cardinal VannuteUi, doyen du Sacré Collège,
célébrant le mariage de l’hon. Finzi, soussecrétaire d’Etat à l’Intérieur, a prononcé
devant M. Mussolini une retentissante allocution où il a parlé, entre autres, « de
celui qui, par des qualités éminentes
d’homme d’Etat, par son intelligence lucide et son énergie inébranlable, est destiné à être le facteur principal de l’œuvre de salut de la nation et qui est déjà
acclamé par l’Italie entière comme le restaurateur de la patrie selon ses glorieuses
traditions religieuses et civiles... « Je lui
souhaite, a-t-il ajouté, avec tous ceux qui
aiment vraiment la patrie, qu’avec l’aide
de Dieu il puisse mener à bien la lourde
tâche qu’il a assumée devant l’histoire ».
C’est la première fois qu’un prince de
l’église parle en ces termes d’un chef du
Gouvernement italien. Si nous n’en sommes pas encore, comme d’aucuns ont cru,
à la reconnaissance de l’Etat de la part de
l’église catholique, il s’agit cependant
d’une véritable « entente cordiale » entre
les deux pouvoirs.
La presse s’occupe vivement des divergences surgies entre l’hon. De-Vecchi,
sous-secrétaire aux pensions, et quelques
autres membres du Cabinet à propos des
pensions de guerre. M. De-Vecchi, dans
son projet de modification radicale des
pensions, part du point de vue qu’ elles
« doivent être considérées non pas comme
un droit du citoyen, mais comme un acte
de faveur de l’Etat qui a droit de vie et
de mort sur tous les -citoyens. Ceux qui
défendent la patrie se défendent eux-mêmes et n’ont droit à aucune indemnité ».
Cette théorie de l’Etat-tyran (qui est dans
le fond la véritable idée fasciste de l’Etat)
a soulevé naturellement la plus grande indignation parmi les mutilés, à tel point
que M. Mussolini a promis de leur rendre
justice dans le prochain Conseil des Ministres qui s’occupe de la question. Il se pourrait que M. De-Vecchi soit forcé de donner
prochainement sa démission ; dans ce cas,
il serait probablement remplacé par M.
Giuriati, qui a démobilisé son ministère
des terres libérées et dont la collaboration
est précieuse au Président du Conseil.
Le fascisme, jeune et vigoureux, a définitivement absorbé le nationalisme, son
père spirituel : les chemises bleues se
transforment en chemises noires et feront
partie de la milice nationale ; les deux
groupes parlementaires se fondent en un
seul et le Grand Conseil Fasciste accueillera les représentants les plus en vue du
nationalisme qui renonce à son action politique et sociale de parti organisé.
Le récent accord économique entre l’Italie et la France a soulevé à nouveau le
problème des relations politiques entre les
deux pays. Les Français prônent ces
temps-ci, et pour cause, une entente plus
étroite, voire même d’ordre militaire, et
nous ouvrent de grands bras fraternels au
nom de la solidarité des peuples latins.
Mais ritalîe, qui sait désormais à quoi
s’en tenir, se tient prudemment sur ses
gardes et préfère ne pas trop se lier avec
sa voisine.
— Dans la Ruhr, la situation est apparemment stationnaire ; mais en réalité il
se manifeste de part et d’autre des symptômes de lassitude, malgré les grands mots
et les défis réciproques. Pour stabiliser le
change, l’AUemagne a émis un emprunt de
200 millions de marks-or et le Gouvernement encourage la résistance qui est surtout marquée dans la police de sûreté. Les
incidents se suivent sans cesse, de plus en
plus graves'. En vue d’une occupation
prolongée, le Gouvernement français a
adressé à la Chambre une demande de crédit et tâche de rendüveler les accords avec
la Russie dont il appréhende l’intervention
militaire en faveur de l’Allemagne. Les
Franco-Beiges ont procédé, on ne sait trop
de quel droit, à la saisie d’un transport
d’argent de 13 milliards de marks sur
l’express Berlin-Cologne ; ils ont aussi occupé deux nouvelles localités pour avoir
le contrôle complet de la voie ferrée
çïui côtoie la rive droite du Rhin de Cologne à Mayence et rendre toujours plus
parfait l’isolement de la région. On parle
de nouveau de la création d’un Etat libre
de la Rhénanie sous le protectorat français ; ce plan d’hégémonie européenne de
la France a réussi à faire sortir les EtatsUnis de leur indifférence. Le président
Harding a demandé au Sénat l’autorisation de déléguer des représentants à la
Cour internationale de justice qui sied à
La Haye sous les auspices de la Société des
Nations. L’intervention américaine serait
accueillie avec une grande joie par l’opinion publique allemande, qui commence à
être exténuée par la lutte.
— M. Delcassé, ex-ministre de France
aux affaires étrangères, vient de mourir
subitement à Nice, ,à l’âge de 7P ans ;
c’était un des principaux artisans de l’Entente cordiale. A. S.
BIBLIOGRAPHIES
La Société d’Histoire Vaudoise a publié,
comme d’habitude, à l’occasion du 17 février, deux brochures ou monographies
destinées aux familles de l’Eglise Vaudoise,
des Vallées et de l’Evangélisation.
La brochure en langue française, tirée
à quelques milliers d’exemplaires, a été
largement répandue dans toutes nos Vallées, et a pour sujet : « La Propagande et
l’hicendie du couvent du Vülar (16481653) », un épisode des plus attachants de
notre histoire, raconté avec toute la clarté,
toute la simplicité et tous les détailk propres à intéresser les lecteurs, que l’on pût
souhaiter. Auteur : le prof. J. JàUa. ''
La brochure italienne est du président
de la Société d’Histoire Vaudoise, le prof.
D. J ailier, et a pour sujet : « Pietro Valdo
e il movimento valdese itaiiano nel Medio
Evo ». Une monographie soignée, documentée, tout aussi claire que la précédente, qui raconte, en abrégé, la vie de
Pierre “Valdo, le mouvement religieux vaudois à travers l’Europe et les origines de
ce même « mouvement » en Italie, notamment dans le « refuge des Alpes ». Il est
vivement à regretter que nos églises de
la mission n’aient pas profité plus largement de cette deuxième étude.
Giovannino Tron : Gl’Invincibili (dramma
< storico, in tre atti), L. 2 - Pre^ preff.
Samuele Tron - Strada S. Pietro, 4
Pinerolo.
Ce drame, tout imprégné de sentiment
patriotique vaudois, retraçant le moment
le plus tragique de notre histoire avec
beaucoup d’efficacité, a été représenté en
plein air, l’été dernier, à Pral, par quelques jeunes gens et jeunes filles de nos
Unions et a produit la plus vive impression. Voilà qui le recommande à nos lecteurs mieux qu’une plus abondante recension.
AVVISO.
Il Comitato delle Scuole domenicali della
Chiesa Metodista Episcopale bandisce un
concorso per un DIALOGO SCENEGGIATO, adatto per feste deU’Afi)ero di
Natale. ^
Al dialogo migliore verrà assegnato un
premio di L. 100.
Due premi di L. 50 ciascuno saranno destinati agli altri due dialoghi classificati
secondi.
Ogni lavoro dovrà essere contrassegnato
da un motto, ripetuto su una busta che
conterrà il nome del concorrente.
Termine ultimo per la presentazione dei
lavori ; il 31 Marzo 1923.
I manoscritti non saranno restituiti e
saranno riservati al Comitato tutti i diritti di proprietà: dei lavori premiati.
Indirizzare al segretario generale delle
Scuole domenicali prof. Raffaele Fenili Via Firenze, 38 - Roma.
Abonnements payés.
1923 ; Pramollo : Long Heiu’i, Piene - Sappé
Jean, Allier - Long Jacques feu Jean, Piene
— Rostan F., Sappia! - Bounous Théophile*
Peumian - Bounous O., Id. - Baltnas Héli, Id.
— Plavan J. Jacques, Id. - Long Louis, Ribet
— Travers Alice, New-York — Long Alexandrine, Lyon — Caupourde B., Inverso Rinasca
— Gardiol Giovanna, Praiostìno —■ Mumenthaler Richard G., Catania — Sappei M.,
Bobbio PeUice — Babna G., Chicago — Peyronel Clothilde, Nice — Pavarih^Etienne, Rosario — Stalè G., Pegli — Monnet Pierre,
Bonnenuit, Angrogna — Rivoire Pierre, Fè,
Id. — Gönnet Pietre, Pivon, Bobbio PeUlce —
Bounous Jean, Pomeano, Pramollo — BeUion
Henri, Luserna S. Giovanni — Reymond-Gardiol, Genève — Pasquet M., Petit Saconnex —
Bouchard P. H., Mar.seille — Soulier J. Jacques, Id. — Clot) Jacques, Id. — Peyronel
Jean, Id. — Bar us Louis, Id. — Ghigo Albert,
Id. — Barai E., Id. — Refour J., Id. — Bleynat Ad.ne, Id. — Pons Esther, Id. (1° sem.) •—
Willielm C., Endoûme — Paschetto L., Ciabot,
«
S. Secondo — Paschetto Giov., Id,, Id. — Roman Giulia, Ronian, Prarostino — Ribet Paul,
Baravaiera, Id. — Mussotti C., Cuneo — Jalla
A., Lealui — Pascal B., Sud Africa — Kaëgi
E., Basilea — Bounous A., Toulon — Baridon
P., SalUiZzo — Jahier L., S. Germano Chisone
— Parise C., Valde.se — Simiand C., Saloraiac
— Muston A., Livorno — Micol Albert, Marseille — Ribet A., Venee ■— Genre Alice, NewYork — Rochon M., Inverso Rinasca — Poët
A., Perrero — Buffa J. P., S. Antonino •— Feireri CÎ. M., Roma — Borione S., Torino — Rit)«t Altert, Marseille — Lam ier-Long L., Baillargue.s (et 1922) — Pastine S., Cannes — Berthalot F., Id. — Pons J. P., Touïsses de SaintSauveur (et 1922) — Pascal Henri, pasteur,
Ombues de Lavallc (.5 ex.) — Guigou D., Dolore.s (6 ex.) — Artus Pablo, CoL Miguelele
(3 ex.) — Long M., Ombues de LavaUe — Favai J.. Campana -- Salomon J. M., S. Roque
— Lageai'd Alexis. Pomai-etto — Grill F.,
Gros. Ville, Prali — Peyix)t F., Chicago —
Goss Rosine, Fusines, Rorà — Tourn Félix,
. Pcyi’ot, Id. — Ballile M.. Traver.se — Ferrier
Jean de Pieri’e, Poumarat, Faetto — GaydoiiPons Adélaïde, Maison Daniel, Perrero (1922).
J. Bonnet, Rédacteur-Responsable.
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INDIRIZZI
Mie iriiitlpiill [Hi^ Hi' Bpen Vautsi ii itMa
VALLI VALDESI.
SurojfiU ■, Pastore; ( Bngemo Rein^.
Òbbfo Pelllce - Pastore: Ennoo Tron, é.
lituérnia SV GiOvaBnl - Pastore: Bnuho TréMV
Maabcilo Sig. D. Qaydouj
• Pastore: Luigi col.
-^l^roJlfi ■ Pastore: Lutei ^farauda
Pdmarctto • Pastore: (Mimo Tron
Pirilf • Pastóre Gitido Cotiibà.
Pramollo.- Pallore; Davide Poma.^
Pnrpatiqp - Paatore: Augusto J^iet.
vnclarettb: - Pàstoré: G Marauda.
IbidòrPtto - Pastèré : Alberto Potiniianii.
^orè - Pastore: F. Peyronel.
••fìJIIJmiWOlPblapne-Pastore: Enricojron.J.
TórrePcllice - Pastore: Davide EosÌo.
VillarPenice - Pastora: Bart. Souller.
Aeata - Chiesa: 3, Rue Crbix de Ville - Paatore; Pietro Chea vie, ivi.
Sin rji^biesa: Corso Vitt. Em., 164.
imcvèiéltó - Sig. Ant. Cornelio. Via Pietro
, , _ De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribettl. Casa Boglietti Bottalino.
Serrello - Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brcacia j Chiesa: Via dei Mule (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Rostàgno, ivi.
Brindiai - Chiesa: Via Congregazióne, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
Caaal« .Monferraito - Chièsa: Piasza Giatami Pubblici - Pastore : Davide Por nerón,
Catania - Chiesa: Via Naumachia, za - Pastpre.: Giuseppe Fasulo, ivi.
Calfanissetta - Chiesa: Via Maida. 15 Cbietl - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazze - Pastore G. Petrai.
Cónno - Chièsa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni GrilU - 8, Via S. Martino.
Coróto - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore: G. Moggia, ivi.
Courmayeur - Rue Reine Marguerite-Evangelista C. Arnoulet.
Dovadótà - Chiesa Evangelica.
Pclonica Pò - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51: Pastore
V. Sommani.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
.0. E-, Méynier, ivi.
Piarne - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore: Arnaldo Cbmba - Via Trieste, 219.
Foraóó - Chiesa Evangèlica: Sig. Enrico
CoTsani.
Genqva Chiesa:'Via Assarotti - Pastore:
0, Bonnet - 2, Via Curtatone,
Grotte - Chiesa Evangelica
Ivrea - Chièsa: 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via ,S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica: Sig.
Enrico Robutfi.
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lucca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,80 - Pastore:
G. D. Buffa.
Lugano - Sijg. Pàolo Calvino - Pastore Evangelicoÿ Oattarate (Lugano).
Mantova - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22, Via
Teresio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - PaCorsani, i Via Stradivari.
Napoli - Chiesa; 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pa
Pachino - Chiesa Evangelica
Palermo - Chiesa: Via Macqueda, 36
store: Rinaldo Malau, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Plani di Vallecrosia - Pastore: P. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastóre: G,
D. Buffa - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa : Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastori: AleSs. Simeoni,
107, Via Tre Novembre, e Paolo Bósio,
Via Pietro Cessa, 42.
Sampierdarèna - Chiesa: 16, Via G. Carducci
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
SaVòna - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13
Siena - Chièsa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18
SuSa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore:
G. Petrai.
Taranto - Chiesa: Via Pupino, 35 - Sig. Pietro
Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori : Alberto Prochét e Giov. Bertinatti,
15, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggiore - Pastore;
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcola.
Venezia - Chiesa: Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa) -Past. : Davide Revel. ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo) ’
- Pastore: B. Celli, 2, Vicolo S. Andrea. Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
UCRcio di Presidenza della Tavola Valdése
Sig. Past. Bartolomeo Léger, Moderatore,
Sig. Past. Ant. Rostan, Segretario-Cassiere, 107, Via tre Nowwóre, Romà(i).
Facoltà di Teologia:Roma (26) - ViaPietroCossa,42: Pro/. G. Lussi,G. Rostàgno, Ern,
Comba.
Ufficio Pubblicazioni: Torre Pellice, Via
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre Pellice Preside: Prof. D. Jahier.
Scuola Normale Pareggiata: TorrePellice
Direttore: Prof. A. falla.
Scuola Latina: Pomaretto - Dtro^ior« : Pro/.
G. Maggiore (Torre Pellice).
Convitto Maschile: Torre Pellice - Direttore:
Past. F. Grill.
Convitto Fenuninile: Torre Pellice Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotroib»: Torre Pellice - Direttrice:Sig.na
N. Arnoulet.
Istituto Gould : 51, Via Serragli - Firenze (3 3).
— Direttore: Past. V. Sommani.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia
Direttore Past. F. A. Billour,
Rifugio per incurabili: Luserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: Luserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: S. Germano Chisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Direzione
Via Berthollet, 36 - Torino. — Direttore
A. Comba - 22, Via Beaumont - Torino.
1
Scuole elementari (annesse alle Chiese) : Caoia,
rema, Dovadoìa, Forano, Grotte, Pa- ;
chino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Sèlle, ■
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria. ;
Il culto principale si celebra in tutte le
chiese alle ore 11 circa della Domenica.
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