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Soixaute-dixième anïiée
14 Décembre 1934-XUI
NV49
1
S^tett. Bibliafceca Valdese
TÖEEEEELUCE
VALLEES
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pom LA TU HTtlIlinB»
En aÉtenilanÉ l’anpope.
IL
sor les ténèbres.
« Iæs ténèbres étaient sur la face
de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. Et Dieu dit ; Que la
lumière soit; et la lumlêie fut». '
■ Genèse I, 2-3;
Voilà un tabfeaiur brossé par un grand .
artiste, doMblé d’un poète di^gne d’écrire
un merveilleux chapitre d’une légende des
siècles.
Une matière boucrbeuse, sans aucun signe
de vie animale, sains aucune marque dé vé^
gétatioin. ; dœ eaux bouillonnantes qiroique
inanimées, forment un chaos que notre intelligence ne peut guère concevoir.
Que pouvait-on s’attendre de ce chaos ?
La matière serait - restée bourbeuse, les
eaux bouMlonnamtes auraimt continué à
touiltonner dans un cadre d'épaiisseB ténèbres, jamais la vie aurait fait son appar
rition sur la terre, si aur(de®!us de ce chaos
ténébreiux rifavait plané l’Elsprit du Créa‘ teur de toutjesi choses. Cette nuit silenoieuse n’était pas celle de la mort c’était
5~ifüî£Tecondé lfdïï~dëvatti îue.
L’obscurité la plus profonde enveloppait
toute la matière existante, mais au^dessus
des ténèbres planait un^ esprit iqui est lu'mière. Cet esprit créa la vie et la lumièr© ;
ce fut un monde nouveau. Pensez donlc à
tout ce qui existe : bteauté de formesl fvar
■ riété de couleure, l’infiniment grand et' l’infiniment petit les mondes infinis et les pétales des fleure, le bruissement des astres^ et
le gazouillemenit des oiseaux... Et dans ce
cadre, un être, au-dessus de toi® te autres, •
avec une intelligence et des facultés capables d'accomplir te merveiUès que nous
connail^ns. Dieu prononça quelques paroles et sur l’immense, affreux et ténébreux
chaos, commença à briller la lumière : un
commencement d’ordre venait régner dans
le désordre sans nom que présentait la
matière.
Succesüvement il parla encore et à son
ordre furent créés te cieux et la terre,
- les luminaliite, te étoiles, mondes infinis,
que te astronomes nous apprennent à connaître toujours mieux, quoique imparfaitement encore, nous fournissant des données
et des chiffres qui éblouissent notre esprit. La 'pilanèt© que nous habitons est à
elle seuils, sans aller chercher plus loin, une
merveilleuse démonstration de la grandieur,
de la puiissancei, de l’intelligence de Dieu.
Il a pris « la terre sans forme dt vide »
et il en a fait un monde de toute beauté,
avec ses couleurs, ses parfums, ses voix et
ses chanta,„ Plus et mieux, « de la poudré de la terre» il forma l’homme, qui,
malgré ses decheances et ses perversions,
est « 1 image et, la ressemblance » de Dieu
même.
Le chaos devenu ordre; les ténèbres
transformées en lumière ; lia mort changée
en vie ; l’horreur d’une profonde nuit aboutissant à ime aurore radieuse ; voilà ce
qu'a pu accomplir cet esprit — l’BsPrit
de Dieu q[ui se mouvait sur te eaux.
Dès que je médite sur le mystère et sur
la grahdlefur de cette première création, je
me sens saisi d’un sentiment de paix et
de tranquifUité, car j’ai la conviction que
sur moij chaos et sur mes ténèbre, <x>mme
sur le chaos et sur te ténèbres de mes
compagnons dé route et du monde entier,
plane un esprit qui ^t lumièrèi et qui au
cours des siècte a démontré d’être un
anioûr sauveur. Dès lors reoa3t>resi>éiianP6 :
je sais uteormaas que Dieu, dans ses dltepensations, est à l’œuvra et que, malgré ïe
mafli malgré te ténèbres, m^gré les ehiu-^
tes te plus épouvantables,;et te aberrations
te plus invraisemblables, il s’accompilat,
dans mon noi.r chaos et dans celui du
monide qui m’entoure, un processus d'ordre
ahoutlisiaalnt à la vie la vraie vte — et
à la lumière. En d’autres termes, ce qui
nous soutilenit, ce qui chasse le pessimisme,
ce qui, tout au fond d'une route obscur^ ■
laisse percer un rayon de lumière , et dter
pérance, c’est notre foi en Dieu, esprit qui
se meut sur tous les chaos de notre vie
indlividueUe, sur toutes lès ténèbres qui
étoufîient l'humanité.
Nous avons insisté, dans nos lemarques
du niumêro précédent, sur l’état ténébreux
dans lequel se trouve le monde ; nous avons
avoué notre pessimisme; iA vu^ humaines
on ne peut qu’être pessimiste; niais 1©
croyant quii eonnait la puissance et la miisélriicordè de Dieu ne perd pas courage et
ne se relâche point. Il sait que Dieu te
.mène et qu’fl mène l’humanité à laquelle
il appartient, par des dispensations parfois ,
tragiques et presque incomprêhénsîbte.
L’heure est sombre, avons-nous dit ; les
temps sont tristes; oui, mais, sur cette ,
terre morne, sur cette tristesse des temps
plane un esprit qui ,a pu créer Ife merveilleux univers que nos sens ne perçoivent qu’en moindre partie, tant îl est
grand. '
Oeiuli qui est l’auteur d'une si admirah
bte dréation phyrique, celui qui a dit une
parolé capable de former te cieux et lia
terre et tout ce qui leur appartienti, die^
meiuire éternellèment, et il peut à toute
heure prononcer le mot qui fait poindre
la nouvelle aurore que nous attendons, que
nous hâtons de nos désirs et de nos prières
ferventes. •
Malgré te ténèbres et te préoccupations
de cette grise fin d’année, nous nous préparons à célébrer Noël avec joie, aivec une
conftainte espérance, car Noël reste la
preuve, la constante promesse que l'Esprit
de Dieu se meut sur les grandes eiaîux,
troublées par de continuete remous.
L’étoiSe de Noël reste la solennelle pron
messe de l’aurore d’un nouveau joUr pour
notre humanité appelée au salut par l’ifeprit di’un Dte Sauveur.
I, N aüiuD in L
Nam puhlîms^cet artide du pasteur Ber^
tînatti, mais nom informons cestic qui voudraient initervemir dans le débat sur Vwniformité du culte, qm nom ne comptons
pas ouvrir les colonnes du jowuial cmx
questions doctrinaires qui pourraient s’y
rattaoher: nom voulons nam tenir sur le
terrain pmtiqu».
La question pourra être étudiée à fond,
mais pas dam iTEehoi, qui doit rester populaire et par conséquent dmple. RÊn
* « «
lAprès avoir suivi te articte publiée
dans Le Œristianisme au X'X^ siède sur
l’iordTe à maintenir ou à rétablir dans la
célébration du culte dans te Eglises appartenant à une même confession, j’ai lu aveo
grand plaisir ce qui ai a été dit dans ïe
N. 47 de ÏEcho. Cet article est plein de
bon et kFà-propos, et je suis, dans les
lignes genérate d'accord avec sm auteur.
A mon avis, il faudrait que la question
fût examinée à fond, par une Ootamissdoh
dé compétents, où seraient représentées
te tendances lés plus diverses, afin dè ne
pas aboutir à des conclusions uhRatérate
et dont le but serait de mettre te choses
aa-point II faudrait tenir en bon compte
te iaiboog scripturaires, historiques, psycbdUi^iques, et, en siurplius, te nécessités
d’époque et d'ambiance. Car la question est
beaucoup plus complexe qu’on ne le pense
g^^iement, et aussi d’une grande Stre
portance. Au foUid, si nous nous demandons
ia\îîadson des modifications qpe l’on a inr
troduites, un peu partout, dans le culte
pîtitetant, en France comme en Suissè et
cQHiime chez nous, noos' n'irons pas nous
inti;^efr que ces modifications soient dues
àjte siUipte caprices. Dans tous te pays
qfp je viens de citer, il s’agit de tentativ% dfe rendre le culte plus vivant, afin |de
mteux répondre aux besoins de l’âme bura^e. ns sont désormais nombreux ceux
qtif estiment que la Réforme ne doit pas
ê%e considérée comme ,un point d’arrivée
définitif, une Àrche sainte à laquelle il ne
f^t absolument pas toucher ! S’il y a te
G|lv|inistes et te néo-Cailvinistes qui vont
i eSbore pslus loin' que Calvin lui-même, il y
a aussi ceux qui . sont persuadés que, au
n ornent d’Une rêactioni bien légitime, pend ut que l’on arrachait l'ivraie, l'on a an««:
P 'fois arraché le bon grain, et que, au
B -ijet de la (façon de, célébrer le cuíte), Ifbn
a tyiminé certains éléments qui auraient
dü être conservé., M* la question est
si ;*aste quiei, je le répète, elle requiert une
■ élnde dérieuse et profonde. Et il est die
to-ite nécessité qu’on la fasse, si l’on veut
en arriver à concilier toutes les légiti*mes tendances et à rétablir l’ordre que
nous souhaitens tous.
Si cette étude, sera faite, et si nous arriverons à étabîir un aecordi, fl. faut encore
tepérer quq le résultat soit mejUeur que
ceiui qn a obtenu, la Liturgie approuvée
I® î le Synode dé 1912. Nous la suivons au
■culte d’ouwerfuire du Synode, et .tout le
monde en reçoit une uflpression excellente,
et pui&.. 06 n’est qu’un tout petit nombre
■ d’Egliæs qui veulent bien l'adopter !
■ Po,urquioi? — Parce que nous sommes
■très attachés à nos habitudes, au point d'en
être parfois te esclaves, à tel point que
nous considérons comme des nouveaiutes
dangereuses des choses qui sonlt, au con
. traire, très 'anciennes, et qxii, aux beaux
jours de l’Eglise, exprimaient d’une façon
Saisissante te plus nobles sentilnentis des
.adorateurs chrétiens.
Il y a bien longtemps, notre grand bienfaiteur, le général Beckwflh, essaya d'introduire dans l'Eglise Vaudoise qu’il aimait tant, une Liturgie qui, avec quelques
adaptations, aurait pu nous rendre bien
des services. Que rencontra-t-fl' ? De l’indifférence! C’est ce que releva alors, en le
déplorant, te regretté pasteur Auguste
IMeille.
Qu'il m© soit permis de letever seuitement un point. Depuis quèlques années,
bon nombre d'Assemblées d’Eglise sont en
train dé discuter au sujet de cette question que l’article susdit mentionne : Pau't-il
chanter debout et prier assis ou viceversa ?
II. (faudra bien finir par nous mettre d'acQorid. C'est aussi mon avis. Seulement, je
■ crains fort qu'il y passe encore beaucoup
ifeau sous le pont avant que nous soyons
tous d’accord ! Donc, puisqfu'il y a touti le
temps, je.m'en vaiS dire aussi mon mot.
Quant aiu_chant, j’èstime qu’il est phis
aisé de^l’entever avec entrain et de ne pas
traêner, en étant debout. A-ton déjà 'vu
une bonne Chórate chanter en restant assise ? Or, une différence d’entrain et d'allure nous l’avons maihte fois remarquée
dans te chant usuel. Mais enfin, pourvu
que l'on sé mette d’accord, je croîs qu'il
ne s’agit pas d’une question de la plus
hante importance.
Ce’ qrà me paraît être plus îroi)ortan1i
c’est la (façon de prier. Certes, il faut tout
d’abord et surfont que la prière monte
d’^un cœur repenti, reconnaissant et ehflammé de sainte ardeur. Mais ensuite,
dOiton prier dèbout, ou assfe ? Or, tout
en respectant ceux qui 'ne son^t pas de mon
avis, j’estiime quffl n'est ni con’venabtei ni
bienséant de rester commodément, assis
pendant que l’on prie. C’est une contradiction avec les règte te plus élémentaires que nous observons bien quand fl s’agit
de nous adresser à un personnage haut
placé,.. Ce qui est certain, c’est que oetté
position nfest pqs faite pour exprimer ni
te respect ni l’^ration. Atorsi, debout ?
Cela vaut mieux, pourvu que nous ne restions pas debout' «arirne.,, te. pharisien !
Bon, dira-tion, d^ut pour chanter, debout pour prier ?■ Mais. c’qst uné ccmtî^
nueile gymnastique ! Peutiétre. Mais je
crois qu'il s’agit d’une gymnastique saine
et sainte. Cependant, je n’ai i)0s tout dit.
Je croîs que nous avons grand tort de ne
voir que les deux alternatives : prier debout, ou .assis. J’itaterroge ma Bible. Et à
ma demandé si je dois prier debout ou assis, ma Bibte répond : Quand tu pries,
mets-foi à genoux ! C.’est à genoux que
priaient te adorateurs de l’Ancien TéstaTestamont ; ét c’est à genoux que priaient
te discïptes, sans doute en suivant te 'traces du Maître que nous voyons prosterné,
après s'être « jeté sur Sa fare», au Géthsémané.. Les exemples abondent dans te
Actes dés Apôtres et dans te Bpîtres.
SaJinbiPaul indique ainsi te but de l'âév»tion du Sauveur : « ...afin qu’au hom de
Jésus tout genoux fléchisse dans te cieux,
sur la terre et sous la terre... ». Et rApocalypse nous petrsuade que si nous voulons
un jour deineulrer dans le ciel, il faudra
bien apprendre à nous prosterner et adorer à genoux!,..
Il me semble d’entendre ùn ehœur dé
protestations. — Mais c’est du formalisme^
c'est du catholicisme romain !... Et tranquillement je réponds : C’est de fElorituire,
c’est de l’Evangile. — C’est, dira-tron enoorei, c’est de la nouveauté. Eln tous cas, ce
n^’est pas « vaudois ». — Oui, certes, c’est
du nouveau, parce que... l'Bvangfle est toujours nouveau. E5t c’est aussi vaudois.
Avant de partir de Prangüns, les héros
d’Henry Arnaud ne s’agenouîllèràit-fls pas
sur la grève du Léman ? Sans dOute, te
exempte .pourraient se multiplier. Ne demandons-UDUB pas aux caitéchumènes de
s’agenouiller pour leur confirmation, aux
candidats pour leur consécration, et aux
époux pour la bénédiction nuptiale ? Plutôt un souvenir persionniei. J’étais encore
tout jeune quand j’eus l'occasion de jouir
de l’excellente hospitalité d'un presbytère
de montagne. Le pasteur était (et est encore) très simple et pas un brin... riitUûliste. Le soir, comme c’était notre bc«m©
habitude à tous, nous voilà réunis pour te
culte de famflle. Et, voûà que, pour la
prièrej toute la famille se mit à genoux.
2
î! L’Echo des Vallées - Vendyedi 14 Décembre 1934-XIII
J’en 'reçus une imèreSSion bfenâgfeante.
Seulement, pourquoi àn cftiltls de faTnijlliej
eit pas au temple?.,. Fïus taiTïî, me voalâ.
paslteur. Il s’agiSaail d’inaïugurer xine petite chàiïelte de montagne, dans íes Abruces. Nous eûmes la présence" de celui qui
était alors président du Comité d’Elvaingélisation. Or, le voüà saisi et ému quand il
vit agenauîüéa pour la prière, tous ces frères qui, en reveniant des Etats-ünœ,
avaient porté avçc eux cette bonne
coutume.
Quant aux objeetionà, je érois qu'’dl!les
peuvent être transformées en... persuar
sion. Il faudrait sans doute compléter les
bancset Iss aida'pitser ; ce n’est pas diffidila.
— Surtout ce ft’est pas ccmmodie... Et
quand on a déjà tant dé peinie à faire
venir le monde à l’église,.. —Eh bien, nous
n’alons pas refuser de faire un peu de
pénStenoè, et estimer impossible ce que
précisémént les caitholique&^romains savent
faire î Qu’ils le fassent parfois pair formailismei, soit. ÜMiais ils le font. Et nous allons es^er de le faire, noifô, avec des
.sentiments conformes à l’Evangile, et
comme une ohéismnoe à l’Evangile lui-iï^rae. Car, : o’eSt à genoux qu’il faut
prier:!
je ne me fais pas d’illusions, je pense
que -pour bien longtemps l’on n’m fera
rien. Mais il nous faut semer pour l’avenir, Et seulement quand on aura bien examiné f idée du culte à la Îuniière dès Saih- :
tes-Beritures et des premiers siièeles de
1,’églÈe, et après avoir saisi fesprit (plus
que là lettre) die la Réforme, c’est alors
senlemeint que notre culte pourra se célébrer avec ordre-et discipline.
G. BERTINATlt. ..
Un mot sur la proposition de prier à genoux.
C’est ainsi qu’ü faut prier, dit-on, parce
que c’est biblique. Je pense qu’il sera difficiile
de faire revivre tout t« qui est Mbiiquc la
Sàinte-Üène.est loin de l’agapp fraternelle pri.mitivé, par exemple, mais perisonhe ne s’en
- inquiète. ^
Prier á genoux ? C’est un idéal, mais on se
heurte à ctes diffleùUôs jiratiques quand il
s’agit de toute iine congrégation' La chose peut
être aisée , là où tes membres d’église touént
leur pew (leur place) et y istaUent leur prie-Dieu bien rembourré ; puis ils arrivent dans
leur car jusque sur le seuil du temple, ce qui
asB.um là plus grande propreté même des
soullerB l
Je ne vois pas de quelle manière s’agenouilleraient les fidèles de Praifi Rodoret, Massel.-.
Pour le moment nous ne pouvons recommander
que, ce qui doit être à genoux, c’est notre esprit.
Rfin.
nnanannnannnnnnnnn
UN MOT DE HECONNAlèSANCE.
Nam remercions tous ceux qui ont déjà
ycnomdé lew àbvmiement pour 1935, et
U'une manière spéciale ceux qfui ont feâeîu
'voaÉM ajouter JM don suppiémentaire qui,
autre sa wAeur mMerielle, a pour nous une
grande valeur morale.
^ Ciq ^ '
La
r
Au centite des derniers événements sur‘venius dans lé conflit ecdésiastique aiHemands, depuis la réc^pitjiMi des évêques luthériens piar le chancelier du Reioh, le
30 optobre, se trouve la lutte pour la démission de l’Evêque du Reich. Pour permettre l’Unité de l’Eglise prât€Bt,ante alemande, cette dém^fesion parait nécessaire
non pas seiuletoent aux représentants du
front confes|èionneï, mafe de plus eh pite
à des persohnialîtés dirigeantes qui touchent de près aux chrétiensi-allemands.i
I/échiange dé lettrea entre l’Evêque du
Eeiich et les èfaefs du mouvement confessionnel manifeste clairement la divergence
des points de vue, én vertu desquete les
uns réclament ce départ, que l'autre refuse d’effectuer. Les dirigeants de l’EglîBe
oonfessjonneJle (Mit adressé, dans la première moitié de novembre, à l'Evêque, la
prière ‘instante d’oüvrir la voie à une pan
pification définitive de l’Eglise par sa démissîoh immédiate. Les documents dans
lesquels le Comeü .fraternel de l’Eglise
évangMique allemande (documi^t signé
pàr Je Präses Koch), YAssodatùm des œw-^
vres mimonncmvs èt des diaconats de toute
rAHfetoagne (document signé par von Bof*
detechwdngh et d’autres),. VAssociation
évangélique de la fondation OtMave Add^
phe, le Conseil luthérien de l’Eglise évan~.
çféliqtm ailenumde, l’Association Martin Luther, exposaieut les motifs de (jette exigence, ont été remis à l’Evêque du Rsich en,
même tenms (fue des adresses 'anailogues
des évêques Méiser, de Bainère, Wurm, du
Wülrtteiriiberg, Marahrens, de Hanovre, et
Zänlaer, de Silésie; " ,
Le poids de ces expo^ a été encore augmenté par un télègrainme coUectif signé par la plupart des professeurs de théo- ,
logié (éitons des noms connus, tels que”
Deissmann, Dibelius, Gogialrten, Kittel,
Otto, von S(d)en), par un télégramme de
l’Assoc'iatilon des Pasteurs Alemands (quf
comprend plus de quin?;e mille membres),
dans lesquels la même demande est
formuilée. "
L’E5vê(3fue du Reich a repoussé oeis demandes, en disant que sa démission, au'!
lieu Id’apporter la paix désirée, ne ferait
que causer des troubles. Il lui est impos- i
sibite d’abandonnier sa fonction, cardl y a ó
dans i’opposÜtion ecdésiastique «des for-i
ces importantes qui, eU méconnaissant l’essence même de l’Eglise évangélique, montrent des conceptions sectaires ». De plus, '
sa respoHisiabüité. vis-à-vis dS' ses compatriote!, éJbignIés de l’Eglise, l’oblige à
ter à .son poste.
Les infoirmâtions dont on dispose montrent clairement que l’Evêque du Reich eta '
le petit groupe de « chrétiehs-aUemandB » ' ’
radicaux qui le soutiennent, semblent des- '
gens auxquels manqua toute ccmpréheuh ‘
sion de ce qu’est l’Eglise et qui ne voient
pas quelle solution devrait être apportée à
la situation ecclésiastique; cette attitude
contribue a éloigner de l’Eglise baauco'ip ■
de gens. Les nouvelles qui viennenlt d’’a litres Eg’lises et d’autres pays montent que; v
cette condsuite est considérée comme n’éta it
pas du tout àll'amande (contrairement à • e¡,
que prétend le parti ecclésiastique officiel|
et. qU’eUe porte gravement atteinte au
prestige Kje l'EgliSe allemande et du peàpïfe allemand.
Une órdoTiñáncé de l’Eglisa confessionnelle 'pç«ur Kapplication des décisions du
.Synode confessionnel du 30 octobre monfte
combim cette Eglise prend au sériaux ses
re^onaabflitœ. Otte ordonnance institue
dés organe pour l’exéèution ides tâches jurîdiquœ et administratives: dans des égïses de paÿis « (iont les gouvernements ecclésiiastïqu^ (jbéîàsent encore au gouvernement ecclésialsti(ïue actuel du Reich, et qui
n’offrent pas la garantie que les fondem'ents bibliques et confessionnels de teacHistïtution soient sauvegardés dans ibub
les domaines de la vie ecclésiastique.- ()n
sait q;uiè lors de la réception dies chefs cônfedaianneils par te chancelier du Reidh, et
dans tes conversations deà premiers avec
lés autorités (dvilies supériieüres, îl a été
réeonnu que les ordonnances rendues paila direction ide l’Eglise du Reich mianqóent '
de toute vâteur légate,
La constitution de l’Eglise confessionh^^lai, entre temps, a- fait des progrès par
te fondaltion, à BîelefeM d’un «séminaire
pour l’Eglsie coùtesSionhelle de fahederine
Prufiise», et par Paffiliation du séminaire
iréformé d'Erberfeld. Cet affermissehSsnt
est montré micore plus nettement par faffiliation au front confessionnel de te Fédération des œuvres missùmmires et des diacomts de PEglise protestanté d’ABemâgne,
ainisi que de Y Association protesténte féwinkue. Une circulaire de cette dern%e
oiganisation fonde cette démarche, ehfa-e
autres, sur te motif suivant, que là direction ecclésiastique du Reich n’a râien
fait pour sauvegarder rindépendanee èt te
maintien de l’cBuvre.
Les iKiMnbreiuses fêtes de la R^naatibn,
(Jéiébréies ces dernières semaSnes, ont oaraetéirisé te -vie ecclésiastique. A BenMn,
tes confeasicMihete se stmt réunis daiis tous
les (ïuartieîrs pour des « services de Réformiation». Les grandes aaUes qui, jusqur’à
ces dernières années, avaümit été te tiiéâtre Kte luttes politiques, (Mit été cette fois
remplies par les croyants (14.500 partieii^
Pitets dans te Hall Bes Expositions, à l'âve
nUe Kadserdarhm), (jui se smit uïiis dans
.te répétition à yc>ix haute d’une confes^sion de foi. Ces manifestations; d’une puiissaiœ© telle qu’on n’èn. avait jamais vu
. d’atusi importantes à l’oceasion de la fête
de te Reformation, sont un -témoignage saisissant de l’intérêt nouveau du peuple allemand pour les bases mêmes dis 1a foi
chrétienne. ■ s. O. P. I.
oCar toux d’église.
. Il n’est i)e!ut-être pas hors de propos; à
cettle lépoque de l’année, de reproduire ,un
entreifilet publié par The Scots Observer
(10 décembre 1927).' sous le titre : « La
moraïe de la toux ».
« Je me rappelle (écrit un pasteur) une
expérienœque je fis en présidanlfc un culte
dans une certaine paroisse, exactement à
cette époque, de rannée. Dès que la CQngrégation eut chanté le premier psaume,
par lequd: s’ouvre le culte, je dis : Prions.
Les gens doivent avoir pensé que j’avais
dit ; TousaonSi car ce fut ce; qu’ils commencèrent de faire, ¡avec des r^'ultats si évidents que mes prem'ières paroles ne purent être entendues. Je m'arrêtai. De
quelque façon tes assistants s’aperçurent
que ma voix ne faisait plus aucun contraste, ¡alnssi (5essèrent-ils de tousser pour
es renidre compte de ce qui se passait. Je
repris à prier, et les gens, convaincue qu'il
n’y la-vait rien d’anormal en moi, reprirent à tousser de plus belle. On continluia
ainsi pendant un peu ds temps : quelques
mots de prière suivis immédiatement par
une explosion de toux avec dès süenoes alternés ; à te fin te congrégation comprit
que j’avais réeUeroènt dit : Prions.
« Le manque d’intérêt explique en
grande partie, te besoin de tousser ; on ne
peut s’empêcher d’arriver à cette concision en voyaàit que les auditeurs cessèrent
de touœer lorsqu’ils furent saisis par la
cu|rio^ité dte .savoir ce qui n’aillait pas chez
1e pasteur, qui refusait de prier ¡ayec un
accompagnement de to-ux. :
« D’autre part, j’ai prêché, dimanche
dernier, à une congrégation formée de gens
qui, de -toute évidence, avaient attrapé
un des premiers rhumes de: l’année, et
c’était délicieux de noter l’effort qu’ils faisaient pour retenir leur toux! Qu'y a-t-ill
de plus irritant que de ne pas pouvoir entendra im mot ou un© phrase à cause d’une
explosion irréfléchie de toux de la 'part d’ulrx
voisin ? De teUes explosions détruisent souvent les pl'us beaux effets de la chaire... ».
AUX CORRESPONDANTS.
E. H,. G. ; Faites ce que vous voudrez dans
?;intérêt du journal. Il est difficile
d'établir, étant si éloigné, ce qui est te
plus con-venablé. Encouragez les dons
supplémentaires.
E. B. .• Vous et tes B. êtes m règle pour
1934. Je vous ait fait envoyer ce que,'
vous demandiez.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO GIVILË dal 3 al 9 Dicembre 1931-XllI.
Nascite N® 1 ~ Decessi N« 1,
CHRONIQUE J/AUDOISE
ANGROGNE, Diinanche passé, le culte
à Samt-Laurent a été présidé par te pasteur émérite M. Tbéophile 'Maten, auquel
nous adressons l’expression de notre plus
vive reconnaissance, espérant de pouvoir
encore entendre souvent son message.
— Dimanche pirochain, les trois cuites
seront présidés par te pasteur M. Geymet,
qui est attendu avec .beaucoup de plaisir,
M. Geymet partera à l'Union^mixte du
Pradiùtour, lundi soir; et mardi soir, il
pa(rtÆc^)era à Une grande réunion dteppèi
pouir tes Unions des Jourdans, Martel et
Prassuit-Vernét, réunim au Martel
— Nous esciH-imons à M. et M.me Pierre
Bonnet, du Martel ainsi qu’à leur fille
M.mè liaa N'^rin, notre plus vive sympathie pour la mort de leur gendre et mari,
M. Jean-Jacques Negrin, décédé à Digne,
le 5 décembre, âgé de 32 an&
BOBI. Deuil. Une (Jépêchè nous a apporté la triiste nouvelle de la mort de no-i
tre cher frère JeanJacques Negrin d’Elisée;-i 1
de la Costa, décédé le 5 courant, à -Dignesi(Basses^Alpes), où il était employé au,
Grand Hôtel Une courte mais violente ma-^
iadie Jl'a emporté à l’âge de 32 ans. SociaA^
ble, toujoûrs courtois, fl laisse après lui mt
excelleiit Souvenir, (ÿie le Dieu dss conso-f
Jations .soutienne et fortifie les nombreux^
parents que ce deuü’ frappe si cruellement®
— Visites. La paroisse a eu l'agréabl^
visite de M-llé J. Giuglér, infirmière-rnis®
sionnaire au Togo. Elle s’est adressée toufci
d!’\aibord aux mères de famiDe, réunies en’
séance ordinaire, et ensuite à un nombreux,
public dans la grande saille du Centre.
Son meesage; des plus intéressants, nous a,
fait du bien, aussi -voulOns-noug bien l’eré
rerpercier. '
— Dimanche prochain, 16 courant, lai
Commission Exécutive des Vallées, dans!
les personnes de son vice-président et deson seoré’tei're:, MM; A- Ricca, pasteur, etl
G. Costabel, professeur, pr(X5édera»à la vi-"
site d'%lise de notre paroisse. A cette oc- i
casiorn, ces frères présideront le culte pr;n-;\
pal, à 11 .heures, et quelques réunions^
d’iapplai.
LATOUR. Samedi idemier, dans'le temple, le Pasteur a célébré te mariage de■ M. Jean JemMan d’Etienne, de l’Asparea,avec M.lle Marie Henriette Eynard, de)
Garablin. Nos meilleurs vœux accompar:
gnént les époux.
— Une bonne assemblée a eu le privi-;'.
lège d’entendre, dimanche dernier, ,au culte)
du matin, 1e message évangélique que nous!
a donnié M. le pasteur Silvano Poët, con-i
samé dernièremient dans la « Ducth Réformer Ghurch » des Etats-Un ils..
Le soir, dans la .salle de Sàinte-Marg le-,
'rite, arehicomlble, M. le pasteur Gey;. etj
nems raconta des faits intéressants etl
émouvants sur l’œuvre d’évangélisatio à.
Peloniica Po et dans la province de Man- ;
toue, où il a exercé son ministère jusqu’à’,
dernièrement .
Que nœ collègues reçoivent ici encf.ra;'.
l’expression de notre vive reœnnaissance-<
PR AU, Le 17 novembre diernier ont étéunis en mariaga, dans notre temple, B(."vie.
Augmte die Philippe, de Faët, et Meni 'an
Esther de Catherine, des Adroits. Nous -re-'
nouvelons aux époux nos souhaits, de béné- '
dictions divines.
SAINT-GERMAIN. Les réunions du dimanche soir, dans le .temple, ont repris,,
avec uù'S bonne fréquentation. Dimanche,
nos cultes ont été consacrés au problème
de la Paix, (^ue Dieu veuille exaucer les
prières et faire descendre Sa Paix dans
le monde.
— D’une man,ière presque subite, apiès.
une longue maladie, est déoédé, dans un
Hôpital de Turin, Ribet Jem d’Alexandre.^
"ancien des Balmas. Notre frère laisse unq.
veuve et'deux orphelins qui n’ont pas eU;
la consolàtion de riecuefllir ses dernières'
volontés. Dieu ii’abandonne pas tes siens et ;
Il soutiendra la famille ¡dans son épreuve.
— Malrdi, 12 courant, un long cortège
aoqomipagnait notre sœur Lina Ijong née
Bounouis, de la Ciabota, à son repos. La
miailadie avait mis à dure épreuye la pa-.
tienœ de notre sœur, qui sut trouver auprès du Maître la force de la supporter.;
Au mari, aux enfants, nous disons : BoH;
courage ; elle se repose de ses fatigues dans'
les bras de son Sauveur.
Almanach JEAN CALVIN
pour l’année 1935
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S’adresser à la Libreria Editrice Ceaudiana
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uscito :
Litnrgia della Chiesa Valdese
Parte Seconda
comprendente il Battesimo, la Cohfermazione
il Matrimonio, il Servizio Funebre
la Consacrazione al S. Ministerio, ecc.
- L. 3 -
3
L’Echo dea Vallées - Vendredi Ì4 Décembre 1934-XIII
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Gêne». L’^Jise a célêbné, l’aimée passée,, son 75® anndviersaiine, pan différentes
manifestations dont nous avons, parlé et
sur lesquelles nous ne revièndroqie pas.
La Circulaire rappelle à la reo)nnaisr
sance des membres d’églàse M. te chev. O.
Goetzlof, jqui, pendant 50 ans, a joué l'orgue avec une rare compétence.
,A cause de son âge, il a maintenant
laissé son poste, et la congrégation a tenu
à lui exprimer tes raeilteurs vœux te jour
de son anniversaire.
Ceux qui cherchent des records en ont •
ici uin qui est fort digne ide mention
honorable.
* Hî *
Orsara. Cette église a pu s’assurer, il n'y
a pas longtemps, de nouveaux loeaiux plus
adaptés et plus dignes du but auquel ils
sont afffectés.
L’œuvre s’y développe normalement sous ■
la direction du’pasteur docteur A. "Rîhiet
qui!, à partir du mois d’octobre, a été
chargé aussi de la desserte de Iféglise de
Cerigmola, M. Alfessio 'ayant été transféré à .
Pachiho.
Comme on vise à créer des fidèles convaincus et éclairés, le Pasteur enrichit son
cours d^instructdon religieuiæ par une
étude continue sur la Réforme ; « Il est
impossible d’être de bons protestants si on ^
ne connaît de duelte manière naquit te pirotestantisme : cependant, nous rechetrcbons
surtout, dans l’bîstoire de la Rlêformei l’histoire de rœluvTe de Dieu qui pousse son
Egïig(e et tes croyants vers une plus comr^
plète transformation, afin d’éliminer tout
ce qui, au cours des siècles, s’est formé an
contraste a,vec sa volonté».
M. Ribet visite aussi Foggia, où il n’y a
pas encore ,xine, église, maïs un simiple
noyau fervent et fidèle, qui travaille avec
joie à lia diffusion dé l’Evangile.
Espérons que ça soit un de phares
vers lesquels æ dirigent les âmes troublées
à la reçheorche d’un asile de paix et d’im
fi'ajuveur.
naanDDDGnannnnnnnri
Faits et Nouvelles.
Angleterre. Vers Vumté. Un grand
iiombre de personnalités anglicanes ont
signé un mémorandum sur l’unité de
l’Bgtise. Elles ne sont pas batitsfmtes des
progrès accomplis en, vue d’une collalboration, plus étroite entre l’Eîglise d’Angleterre et les. Eîglises libres. Elles veulent
sujpiprimer laïutant que possible les miatenteriidus et les préjugés qui s’opposent à
l’établissement de l’unité chrétimne. Elles
formulent divers points qui ont été approuvés par la Conférence de Lambeth en
1920 et 1930. Elles reconnaissent notatnment, comme étant rééUemeat ministres de
l’Eglise universelle, tous les ministres autorisés qui prêchent sincèrement la parole du Chrifet et administrent tes sacrements comme Oirist l’a ordonné. Le sys»fèmq épiscopal ne doit pas être un obstacle à l’union des Eglisesi. Il peut se recommander aux Eglises libres comme une méthode qui a fait historiquémeint preuves. En ce qui concerne les relations entre l’Egli^ et l’Etat, on peut établir jm
« imodus ôperandi » qui .assurera à la fois
la liberté de l’EgliSe et sa reconinateance
ofiteialle. S. .CB. P. I. •
« H! Ü!
Baie d’Hudson. Il y a là, le long de la
côte, de nombreux petits vilages de pêr
chefurs, séparés les uns des autres pair d|e
gr;andes distances.
JmpoBsibte pour ees isolés de se constituer en paroisses, i>£tô question de fréquenter^im culte ou de s’assurer, dans leurs
conditions de vie précaires, tes soins d’un
p^tteur. Ils ont eu l'idée alors di’àcheter ùn
Vieux bateau à vapeur et de le tranisfoir-'
mer en ch^pdle. Ils ont rénissî égatemenit
à trouver un prédicateur. Chaque ditaaiiche le vapeur-église aborde en sept villages
pour offrir un culte aux Kabïtànts. Les
auditoires sont, paraîfc-il, magnifiques.
(Eglise mMonSe).
« *
FtisrLAjîDiE. La population de la Emlande
e^ en grande majorité (97 %) de confession évangélique. Le pays, pour 3.5^.027
habitantè protestantei, compte 555 pasteurs, un pa^ur pour -6.525 âmes. Quant
à la répartition de ces pasteurs sur l’ébendUe du pays, ele correspond à peu près
à ce que ncHis aurions en Suisse .réformée,
si oeüe-oi était desservie par 80 pasteurs.
Nous en avons vtogt fois plus.
(Eglise noetiomlé).
» * *
Frol. Dott. CU^PELLABO QIUSEPPB
Etats-U:^is. Au pays des gangsters!
ChoS^ dlAmérique ! Les journaux brossait
de l’Amérilque un tableau où les couleurs
les plus foncées d’une palette,.- futuriste
prévalent. Certes que dans un grand pays
de 120 miOlions d’habitantss, B y a des orQulres let d|âs travers ; des rapts, des oambriolages, des subornations, des meurtres,
6tc„. Mais il reste, malgré tout, un fond
de puiritaniame qui, «te temps à autre, revient à la. surfai. Jé & dans La Stcèmpa
(4 décembre) que te juge fédénal Eranklin I^niàmer a accompli ce <pie je n’hésite
pas à appeler un acte héroïquei, quoiqu’il
reiitrie dans le cadre de là justice.' Ce juge
qui, au cours de sa carrière de ipagistrat,
a condamné à mort un grand nombre de
ctiminElls de toutes sortes, a dû consigner
, à te poKice son prcpre fils. Celui-ci a tuA
par jalousfe, un de ses amis ; rentré à la
niaiSon, il avoua tout à son père, qui lui
dit : jK' B' faut que la justice ait son cours ».
Un insitont, après, par un coup de téléphone émanant du malheureux ipère, te
parquet était informé du etime et les
agents de police étaient invrités à ‘venir
arrêter le coupable.
— Un communiqué officiel, publié à Washingtoni, indique que 23 millions de personnes, vivant aux Etats-Unis, auront besoite d’âide au cours de rhiver prochaih.
Oeia représente près de 5 millions de famiiOles. Cette augmentation du nombre des
nécessiteux est due à la sécheresaei, ainsi
qu’à l'aggravation du chômage par suite de
la hausse des prix.
(DaÈy felegroiph, Londres).
— L'EgUse. protestante épiscopale et la
réforme âu calendrier. Le Synode géné^
rai de î’%liiæ protestante épiscopale des
Etats-Unis, à sa dernière session, a approuvé offidiellfement la stabilisation de la
fête de Pâques à uUe date fixe, dans le
cadre d’un calendrier de douae mois, à trimestres égaux. Le Synode général^ a fondé
'sa décision sur le fait que, du poiint de vue
de l’unité oecuménique, un câtendrier unique devait être »uhaité, et avait déjà été
désiré par l’Eglise orthodoxe et par d’aur !
tJrœ grandes Eglises. ;
Enfin le Synode de l'Eglise épiscopale approuve les r^iutiotiB prises sûr ce sujet
par. te Conseil oeeuménique à sa Sessiçp. de
Fanoe. La fête de Pâquœ arriverait toujours à date fixe, ce qui supprimerait lés
inconvénients qui résultent dé la variabi' lité de cette date pour la vie sociale et '
économique. Mais surtout, cette nottvdl3|e
réglementation des grandes fêtes ecclésiastiques aurait pour résultat de faciliter
l’Unité œcuménique de l’Eglise dans le
culte et la prière. (Le Témcngmge).
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14,42
14,45
14,49
14,52
14,55
14,59
15,02
15,10
15,18
15,21
15,29
15.35
16,40
16,48
16,51
16,55
16,57
17,
17,03
17,06
17,13
17,20
17,23
17,28
17,31
ARGENTINA
(2)
19,50
19,57
20,20,03
20,06
20,09
20,12
20,15
20,22
20,29
20,32
20,37
20,40
18,25
18,32
18,35
18,38
18,41
18,44
18,51
18,58
19,05
19,08
ÌJÌ
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19,16
Perosa Argentina p.
S. Sebastiano >
Rinasca - »
Dubbione »
Villar Perosa .
S. Germano >
Malanaggio (fac-) »
Porte »
S. Martino >
Riaglietto-Fiugerar/ae>
Abbadia >
Ponte Lemina (fac.) »
Pinerolo a.
6,43
6,46
6,51
6,54
7,
7,07
7,10
7.14
7,17
■7,20
7,23
7,26
7,35
7,55
7,58
8,03
8,06
8,10
8,17
8,20
8,24
8,27
8,30
8,33
8,36
8,45
(1)
8,55
13.55
13,59
14,05
14,08
14,15
14,22
14,40
14,43
14,46
14,49
14,52
14.55
15,
(1).Sabato (Mercato a Pinerolo) — (2) Festivo.
9,02
9,05
9,15
9,22
9,25
9,28
'9,31
9,33
9,36
9,39
9,45
12,05
12,08
12,13
12,16
12,23
12,30
12,33
12,39
12,42
12,45
12,48"'
12i51
12,58
16,20
16,23
16,28
16,31
16,45
16,53
16,56
17,
17,03
17,06
17,10
17,13
17,20
17,56
18,06
18,09
18,16
18,24
18,31
18,34
18,37
18,40
18,43
18,50
(2)
19,35
19,68
19,43
19,46
19,53
20,20,03
20,08^
20,11' ‘
20,14
20,17
20,20
20,25
Perosa Argentina
Perrero
ORARIO AUTOMOBILE PEROBA.PEmtE»0.
7,35 13,50
8,05 14,20
f^OR-Te Al TOPI
InisrAhSFORi» LSTEINER
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ia. Hann «uack di E. Stolnar - Varmn (Francia)
Oqiesito aar l’Ualiat Via C Oonrai, W ‘ Milano
PnbbHcitl BEnVMXmi - Mila«
Jule* Tron, dinectemr-respontalile
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Torre Penice - Imprimorie Alpina’ ■
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