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■; M. B. Léger, pasteur
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PERRERO,
29 Reptemlbre 1906.
K. 39.
ÉCHO DES VALLÉES
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S’adresser pour la Rédaction à M. N. Tourn, prof., Torre Pellice,
et pour l’Administration à MM. Travers et Malan, TorrePellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phü. IV, 8).
Le Synode : Réponses du Président aux
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SOMMAIRE
délégués étrangers — tin cri d’alarme
^ Questions morales et sociales —
— Le jeune fédéral — Enseignements
facultatifs dans les écoles élémentaires
— Chronique — Ouvrages reçus —
Revue politique.
LE SYNODE
Réponses du Président aux délégués
étrangers.
Au Prof. Dr. James Orr:
Vous représentez la grande Eglise
Presbytérienne Libre Unie de l’Ecosse.
Vous nous avez dit l’intérêt que vous
et votre Eglise portez à notre œuvre ;
vous vous êtes réjouis avec nous pour
le Jubilé de notre Ecole de Théologie.
Merci de tout notre cœur. Veuillez
croire, de votre côté, que nous avons
suivi avec un grand intérêt les évènements qui ont agité votre Eglise ces
derniers temps, et que nous avons
éprouvé à votre égard une . vive sym(fpathie. La spoliation de vos biens par
, une sentence de la Chambre des Lords
nous a paru une injustice énorme. Ja^
mais nous n’aurions cru qu’une chose
semblable pût se faire en Angleterre.
Mais il y a eu réaction, grâce à Dieu,
dans l’opinion publique de votre pays,
ce qui a amené le Parlement à revoir
ses décisions. La solution ne va pas se
faire attendre. En attendant, tout votre monde est resté à sa place, fidèle.
Puissiez-vous voir bientôt les résultats
favorables de la délibération que la
Commission nommée par le Parlement
va prendre à votre sujet.
Merci de la sympathie que vous nous
avez exprimée. Veuillez rapporter à
l’Eglise Libre d’Ecosse, que vous représentez, les salutations cordiales de
tous les Vaudois d’Italie.
{Applaudissements).
A M. Milne:
Nous voyons avec plaisir de jeunes
représentants d’Eglises amies venir à
nos assemblées synodales. Ils remplissent le vide laissé par les amis que
l’âge ou la mort emp>êche de nous
venir voir ; et nous les voyons avec
plaisir surtout qukVid ils nous disent, comme vous venez de le faire : Je viens à
vous pour la première fois, mais je reviendrai s’il plaît à Dieu. Merci de votre promesse. C’est un bonheur pour
nous de savoir que nos candidats font
si bonne connaissance avec les vôtres,
et sont si bien reçus à Edimbourg.
Portez à votre retour nos salutations
affectueuses à M. Weir, secrétaire du
Comité Continental et à toute l’Eglise
que vous représentez au milieu de nous.
(„Appi).
A M. Mac Gregor :
Vous êtes, Monsieur, le représentant
de l’Eglise Presbytérienne d’Angleterre.
Mais vous êtes en même temps quelque chose de plus ; le serviteur dévoué
du Maître pendant 41 ans consécutifs passés dans la Chine. Honneur
à .vous et gloire à Dieu ! Merci de la
certitude que vous nous donnez que
l’œuvre missionnaire n’a pas failli .son
but dans ces régions lointaines et que
l’Evangile s’y démontre une vraie puissance à salut. Présentez à votre Eglise
qui s’intéresse à nous avec amour nos
salutations et nos remercîments.
{Appl).
A M. Dupin de S.t André :
Nous vous considérons comme un
membre de notre famille Vaudoise. Vous
avez pu voir que c’était notre volonté
d’avoir un représentant de notre Eglise
à votre synode de Reims. Comme vous,
nous avons regretté et regrettons le
contre-temps qui nous en a empêché.
Nous ne perdons pas de vue les Eglises de France. Nous avons suivi
avec intérêt, et parfois avec anxiété,
les évènements qui ont accompagné la
loi de la séparation entre l’Eglise et
l’Etat. La situation nouvelle qu’elle a
créée est grave évidemment. Mais je
vous félicite, comme Français, de l’esprit d’équité qui s’est ’fait jour dans la
discussion de ce projet. Dans sa forme
primitive, il était quelque chose d’inique, mais tel qu’il est maintenant, les
consciences l’approuvent. Nous vous
en félicitons, car tout ce qui se passe
en France a son retentissement dans
le monde entier, et plus; que jamais
dans les nations sœurs. |Et quant à
l’état dans lequel va se Irouver votre
Eglise, souvenez-vous d^la parole
d’un grand penseur chrétien : « Heureuse est l’Eglise quand elle n’est plus
soutenue que de Dieu». Vous passez,
il est vrai, par une double crise : crise
financière et crise religieuse. Il vous
est malaisé, à l’égard de la dernière, de
fixer ce qui unit et ce qui sépare vos
différents groupes ; il vous est difficile
de vous constituer en unité au milieu
de tant de divergences d’opinions.
Ce que nous vous souhaitons, c’est
de vous organiser sur la base de l’Evangile. Avec cela, nous en sommes sûrs,
vous donnerez au monde le spectacle
glorieux d’une Eglise qui, malgré tout,
«fa da sè». Et, quelles que soient vos
difficultés, vous en sortirez, et votre Eglise deviendra plus qüe jamais prospère, si vous en cherchez la solution
dans le réveil religieux, dans le baptême du St. Esprit qui-régénère les individus et les Eglises. Que Dieu le
veuille ! (Appl ).
A M. le Col. Frobisher:
Nous vous remercions des encouragements que vous nous avez apportés
par vos paroles. Nous savons ce que
vous faites en notre faveur en Angleterre. Merci aussi de la promesse que
vous nous faites de vouloir continuer à
soutenir notre Eglise dans son œuvre.
Veuillez exprimer notre reconnaissance
au Comité dont vous faites partie, et
que Dieu vous accompagne et vous bénisse. , {Appl.).
A M. Appia:
Nous ne sommes jamais fatigués de
vous revoir ni de vous entendre nous
parler au nom de Christ. Nous serons
toujours heureux de nous sentir électriser par votre parole magique et si
richement évangélique. Elle nous fait
du bien.
Venez encore longtemps nous saisir
par laV vigueur de votre enthousiasme
et l’é|àn de votre pensée. Nous nous
réjoùISSoris pour le Comité des Missions
de Paris que la crise financière par laquelle il a passé cette année et qui
lui causait tant d’inquiétudes ait eu
une solution si réjouissante.
Cette expérience vous sera en bénédiction pour l’avenir. Votre œuvre
est aussi l’œuvre de Dieu, et quand
vous aurez travaillé fidèlement, il pensera lui à trouver les millions qui manquent à votre budget.
A M. Louis Jalla :
Nous vous remercions de 1^ tournée
que vous avez faite un peu partout dans
nos Eglises, nous intéressant par vos
conférences et vos soirées de projections
lumineuses. Ces semailles ne manqueront pas de laisser quelque chose dans
les âmes. Vous allez nous quitter. Nous
vous accompagnons de nos vœux les
plus affectueux, vous et votre jeune
compagne, dans votre voyage et dans
votre œuvre au lointain Zambèze. Nous
ne vous disons pas adieu, mais : Au
revoir. {Appl.).
A M. O’Connor:
Nous vous remercions sincèrement
de vos affectueuses paroles. Les Vaudois tendent la main avec joie à quiconque vient du catholicisme. Nous
vous félicitons d’avoir reçu cette grâce,
et de l’avoir couronnée de 26 ans de
travail au service direct du Maître,
comme gage de votre reconnaissance
envers Lui et de votre amour envers vos
frères auxquels cette grâce est inconnue.
Puissiez-vous vous dévouer à cette
belle tâche 26 autres années et plus
encore si Dieu vous en donne la
forces.
Le catholicisme tâche, en modifiant
ses formes extérieures, de faire brèche
parmi les protestants d’Amérique. Efforcez-vous, avec vos frères, d’arrêter
ce mouvement d’invasion qui vous
menace. La vérité est de notre ctôé et
de par la grâce de Dieu, elle triomphera
tôt ou tard si nous lui sommes fidèles.
Nous vous remercions de l’offre que
vous nous faites de venir fraternellement à notre secours dans notre
œuvre d’évangélisation. Nous avons
envoyé cette année l’un des nôtres collecter dans votre pays ; la nécessité
nous pousse à en envoyer bientôt un
autre, qui vous donnera ainsi largement
occasion de réaliser votre générosité à
notre égard. Que Dieu vous accompagne
et vous bénisse. {Appl.).
A M. Grosclaude :
Nous vous remercions de l’heureuse
idée qui vous a amené à nous adresser
la parole. Nous aimons trop nos frères
Genevois, avec lesquels nous avons des
rapports intellectuels si suivis, et auxquels nous rattachent des liens d’affection antiques et toujours plus solides,
pour ne pas aimer à entendre un des
leurs. Nous vous félicitons de l’œuvre
spéciale que vous poursuivez au milieu
de nos Unions Chrétiennes. Puisse-t-elles
donner quelque fruit pratique. Veuillez,
à votre retour à Genève, assurer vos
confrères de notre affection, et les saluer cordialement de notre part.
[D’après les notes des Secrétaires du Synode].
UN CRI D’ALARME
C’est le Rapport de la Commission de
nos Hôpitaux Vaudois (i) qui nous le
fait enteitdre. Le voici sans autre :
« Une chose nous préoccupe sérieusement, c’est de voir que le nombre
des malades atteints de tuberculose pulmonaire se maintient toujours élevé (24)
avec une légère tendance même à augmenter ; sept d’entre eux ont succombé
dans le courant de l’année, deux seuls
sont guéris, peut-être parce qu’ils ont
été soignés au début de leur maladie.
Ce fait est sans contredit d’une importance capitale et mérite toute notre attention. Nous devons faire quelque
chose pour remédier à ce grave inconvénient. La science nous apprend que
cette cruelle maladie, tout en étant
guérissable, est en même temps très
contagieuse, que la contagion se fait surtout, pour ne pas dire exclusivement,
par le ntogm des substances expectorées.
Tout crachat jeté sur un plancher, sur
les parois d’une chambre, sur un linge
sec, voire même dans un mouchoir et
d’une façon générale sur quelconque
objet susceptible de se dessécher, est
un danger permanent, non .seulement
pour le malade lui-même, mais encore
(1) Rapport de la Commission des Institutions
Hospitalières Vaudoises au Synode de 1905, p. 10
et 11.
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pour les personnes qui l’avoisinent,
parce que, placé dans ces conditions il
se dessèche et se pulvérise et ses éléments infectieux, repris par l’air ambiant, sont respirés par le malade d’abord, qui s’infecte à nouveau et aggrave
son état, par toutes les personnes ensuite qui, pour une raison quelconque
sont appelées à avoir des rapports avec
lui.
Le seul moyen pour éviter ce danger
est d’empêcher à tout prix la dessication des produits de l’expectoration, en
les déposant immédiatement dans un
récipient contenant de l’eau à laquelle
on aura, si possible, ajouté quelques-uns
des nombreux désinfectants connus,
acide phénique, sublimé lysoform, etc.,
pour les jeter ensuite soit dans les latrines, soit dans des endroits très exposés au soleil après les avoir soumis
à l’ébullition prolongée. Cette seule précaution est suffisante pour empêcher presque sûrement toute contagion.
Ah ! si seulement la population de
nos belles et riantes Vallées voulait
sans autre entrer dans ces vues et déclarer avec énergie, fermeté et persévérance, une guerre impitoyable au
produit de l’expectoration de chaque
tuberculeux, nous aurions bien vite obtenu gain de cause contre l’invasion
de ce terrible fléau, qui d’une façon si
insidieuse s’infiltre au milieu de nous
en exerçant ses funestes ravages, de
préférence au milieu de notre verte et
joyeuse jeunesse, brisant ainsi les aspirations les plus nobles, les espérances
les plus belles et jetant dans le deuil
des familles entières, sans égards et
sans rémission !
Le remède est pourtant si facile et
si peu coûteux ; pourquoi n’est-il pas
adopté spontanément, voire même avec
enthousiasme par tout le monde î C’est
parceque notre population ne veut pas
comprendre que ses intérêts les plus
graves sont en jeu, c’est parce qu’elle
n’est pas encore suffisamment éduquée
à ces principes, c’est parce que enfin
dans sa méfiance innée, elle ne veut
pas se convaincre de la très haute importance et de l’incontestable valeur de
cette mesure, précisément peut-être parce
qu’elle paraît trop simple et ordinaire.
C’est la raison pour laquelle nous nous
sommes permis d’attirer l’attention du
Synode sur cette question d’un si haut
intérêt social, non pas pour provoquer
une délibération de sa part, mais bien
plutôt pour inviter très chaleureusement
tout Vaudois influent, pasteurs, syndics,
anciens, régents, députés, etc. à vouloir prendre en sérieuse considération
ce cri d’alarme et à chercher avec tous
les moyens dont chacun d’eux peut
disposer, de convaincre les malades
d’abord et toute la population ensuite,
de l’absolue nécessité d’adopter sans retard cette mesure dans le but d’arrêter,
si possible, le mal à son origine. Nous
vous demandons cette faveur uniquement pour le bien et la prospérité de
nos chères Vallées ».
QUESTIONS MORALES ET SOCIALES
Un Eden ouvrier.
Il s’agit d’une création qui se trouve
placée à une heure et demie de Birmingham, en plein «pays noir». C’est un
essai de communauté pratique, et non de
communisme, dont nous nous garderons
bien de médire, mais qui, comme toutes
les tentatives du même genre, est probablement destiné à périr avec son auteur, La présence de celui-ci et le res
pect qu’il Inspire en assurent actuellement le fonctionnement. Lui disparu, les
tiraillements se produiront et l’association
se dissoudra.
Cet Eden ouvrier est l’œuvre du grand
chocolatier anglais. Monsieur George Cadbury, né « quaker ». Chaque matin, été
comme hiver, à six heures, il entre, avec
ses dix enfants, dans la grande salle
qu’il a fait élever pour cet usage et qui
peut contenir près de cinq mille personnes. Là, en présence de ses ouvriers, —
y assiste, d’ailleurs, qui veut, — il dit la
prière et lit quelques versets de la Bible, qu’il commente rapidement. M. Cadbury est l’ennemi le plus décidé de la
guerre de l’Afrique du Sud : il a invité
miss Hobhouse à entreprendre contre les
camps de concentration sa courageuse
campagne, et il l’a recueillie malgré les
vociférations des jingoïstes d’outre-Manche. Par deux fois, pour mieux montrer
la haine invétérée que lui inspire cette
guerre, il a refusé une commande de
20.000 kilogs de chocolat que le gouvernement anglais destinait aux troupes
sud-africaines.
M. George Cadbury est venu au monde
avec des goûts altruistes. D’ailleurs les
idées qu’il possède sur la richesse sont
fort originales. Il entend dépenser sa
fortune en œuvres utiles, avant de mourir, et, depuis plusieurs années il s’y
emploie consciencieusement. — Cependant il a dix enfants. — Il a commencé
par associer ses ouvriers à son entreprise qui a pris un colossal essor, et
maintenant quatre mille personnes vivent
de la fabrique. Mais, chez lui, l’usine
n’étiole pas. M, George Cadbury n’a jamais imposé à son personnel plus de
huit heures de travail par jour, les mères de famille ont assez, déclare-t-il, à
s’occuper de leurs enfants et il leuf interdit le travail à la manufacture^ii II a
mis à la disposition des jeunes filles éloignées de leurs parents, une grande et
confortable « maison commune ». Moyennant une minime. rétribution, elles y ont
droit au gîte et à la nourriture ; il leur
a seulement demandé, en retour, de veiller
sur l’éducation des petits abandonnés
que l’Association recueille dans les rues
de Birmingham et élève à ses frais.
Le philanthrope « quaker » a compris
qu’il ne suffisait pas d’assurer l’existence
matérielle de l’ouvrier, mais qu’il fallait
le relever, l’instruire par conséquent, tout
en lui procurant de saines distractions.
En même temps qu’il construisait des
écoles et des bibliothèques, il ouvrait
des cercles, des salles de musique et de
jeux honnêtes.
Il a fait mieux encore : tout à l’entour
de ses ateliers, il possédait un vaste
domaine dont la valeur atteignait, dit-on,
six millions, et dont le revenu annuel
était de deux cent mille francs. En
1900, il décida d’en faire don aux ouvriers.
Il entendait ainsi ouvrir le village qui
allait s’élever sur son ancienne propriété,
non pas seulement aux employés de sa
manufacture, mais à tous ceux qui, sans
distinction d’opinion politique, de religion
ou d’origine, viendraient s’y établir.
On le supplia vainement d’administrer
l’œuvre qu’il venait de créer ; il se récusa
catégoriquement. Mais il fit élire un conseil
composé uniquement d’ouvriers et chargé
de la surveillance et de l’entretien de la
communauté.
La donation remonte à peine à deux
années, et déjà quatre cents familles,
venues de Birmingham pour la plupart,
se sont égrénées dans de gracieux cottages. Ces maisons faites de briques,
aux toits de tuiles rouges, aux volets
verts, ont un fort réjouissant aspect.
Tout alentour, des jardinets fleuris et
des terrasses parfumées. Ce qui frappe,
c’est le confort qui règne e.n souverain
incontesté. Au rez-de-chaussée, la salle
de bains avec une baignoire reluisante,
puis la cuisine avec ses dépendances. Le
premier étage, que surmonte un vaste
grenier, comprend ordinairement trois
, grandes chambres, avec de larges fenêtres,
laissant entrer l’air et la lumière à flots.
Le soir venu, jaillit l’éclatante lumière
électrique. Tout cela est mis à la disposition des plus petites bourses. M.
Cadbury, en effet, donne et le terrain
et%’immeuble, et l’ouvrier doit acquitter
seulement une redevance annuelle et
invariable qui, impôts compris, oscille
entre deux cents et deux cents cinquante francs. Moyennant cette rétribution, la maison lui appartient, et il peut
même en disposer en imposant à son
acquéreur les obligations qu’il a lui-même
acceptées.
Quel que soit le sort qui attend l’œuvre
de M. Cadbury, le sentiment qui l’a
créée est certainement de l’ordre le plus
élevé. (.L’Appel.)
Le jeûne fédéral en Suisse
Le 2 Août 1832,1a haute Diète fédérale
établit qu’un jour de jeûne devait être
célébré chaque année, le 3.e Dimanche
de Septembre ; et chaque année, le
Conseil d’état de chaque Canton envoie
aux ministres des différents cultes une
exhortation à lire du haut de la chaire,
invitant le peuple à prendre part à cette
fête de reconnaissance à Dieu, et d’humiliation pour les fautes publiques et
privées, et de prières pour que Dieu
veuille continuer à bénir la patrie.
La circulaire de Genève dit: «Nous
avons de nombreuses raisons de louer
Dieu. Les grandes calamités nous ont
été épargnées. Nous avons joui de la
paix : grâce à elle, nous avons pu et
nous pouvons nous livrer à nos travaux
bienfaisants etrémunétateurs. Des efforts
sincères, venant de différents côtés, tendent à réaliser des progrès de l’ordre
social et moral, et nous dirigent vers
une fraternité plus vraie, plus efficace
entre les enfants de la commune Patrie.
Mais cet idéal poursuivi par des âmes
généreuses se heurte à de graves
obstacles.
I.® Notre volonté est faible. Nous manquons d’énergie. Nous avons peur de
nous astreindre à un labeur suivi. Nous
voudrions de lionne heure des positions
agréables et /largement rétribuées, et
nous oubliofts que le travail consciencieusement accompli, jour après jour,
permet seul d’espérer un succès définitif
et durable, et d’édifier un avenir solide,
2. ® Notre génération est dévorée d’une
soif inextinguible de plaisirs. Les distractions, les fêtes de tous genres excitent
outre mesure nos besoins de sociabilité,
énervent les âmes, engloutissent de
grandes sommes d’argent.
3. ® Le luxe dans la toilette s’étale avec
complaisance ; il tue toute idée de simplicité et de modestie, éveille d’ardentes
convoitises, et entraîne nombre de nos
sœurs sur une pente dangereuse.
4. ® Nous ne savons plus, nous ne
voulons plus obéir. Il semble presque
qu’un ami de la liberté, petit ou grand,
qui se soumet à un ordre quelconque,
perd sa fierté et aliène son indépendance.
5. ® Le respect s’en va. Beaucoup se
persuadent et enseignent que respecter
un homme, une institution, un souvenir
est une dégradation dont il faut se
garder etc. etc.
La circulaire du Canton de Vaud exhorte les citoyens à fuir les hommes^
qui sapent les fondements mêmes de
notre civilisation, les principes constitutifs de notre vie sociale, les notions
fondamentales de devoir, de famille,"
de patrie ; esprits sincères peut être,
mais surtout imprudents. — Ils rejettent
les conditions évangéliques, et par une
logique fatale, ils répudient la morale ■
évangélique elle même. Ils jettent à
pleines mains une semence de scepticisme, de désordre et de révolte, et
déjà ces tristes semailles portent leurs
fruits amers. Notre jeunesse, pour l’éducation de laquelle la patrie s’impose
de si lourds sacrifices, semble accessible
à ces erreurs dissolvantes, et met au
service du pays ses forces, son temps
et ses fatigues avec un moins joyeux
empressement. Les capacités de dévouement, de consécration au bien commun,
perdent tout le terrain que gagne 1’ égoïsme jouisseur et le matérialisme pratique.
Sachons en faire l’aveu. Nous avons les uns et les autres une grande
part de responsabilité dans ce déclin"
des convictions fortes et de la vigueur
morale. Notre exemple a trop souvent
été pour les jeunes générations une
prédication de légèreté et d’égoïsme.
L’idéal, la foi virile, l’obéissance inconditionnée à la volôhté de Dieu, n’ont
pas eu, dans notre conduite quotidienne,
l’influence prépondérante. Nous avons
été les complices inconscients, et pourtant coupables, du mal que nous dénonçons. Voilà des motifs pour nous
humilier devant Dieu et pour nous
repentir.
Aurons-nous jamais en Italie un gouvernement capable d’exhorter le peuple
a la repentance et à la foi? Quels membres de la Chambre ou du Sénat auront
jamais le courage de dire au peuple
que l’indifférence religieuse conduit nécessairement à l’indifférence à l’égard
de nos devoirs de famille et de patrie,
puisque celui qui refuse de se laisser
guider par Dieu, sera toujours guidé
par le cruel égoïsme. Les sacrifices qui
se font tous les jours pour nos malheureux frères de Calabre et .de Sicile, montrent bien que tout sentiment
de charité n’est pas éteint dans les
cœurs. Mais quels sacrifices ne ferait
pas notre peuple s’il pouvait contempler
et croire a la charité que Dieu a manifestée envers nous en J. C. notre
Sauveur ! iy_ q\
Enseignefflents facultatifs
dans les écoles élémentaires
Bon nombre de membres de la Société Pedagogique Vaudoise, réunis dans
un des locaux des écoles élém. de la Tour,
le 21 courant, se sont occupés entre autres choses, de l’enseignement de l’Histoire Sainte et du français dans nos
écoles primaires.
I.a Direction présenta sur le sujet
en question un travail approuvé avec
remerciements par l’Assemblée et que
nous croyons utile de publier en entier:
« En dehors du programme approuvé
par le Ministère de l’I. P. les Communes ont la faculté d’instituer des enseignements facultatifs avec un surplus
d’horaire et de traitement.
Dans nos écoles vaudoises l’enseignement facultatif du français et de l’Histoire Sainte s’impose comme une nécessité absolue. Si nous voulons leur
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conserver le caractère et les avantages
¿loraux et intellectuels qui distinguent
l’éducation fondée sur le principe évan
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.^-^rélique de l’éducation simplement civile.
‘It Quoiqu’on reconnaisse, en général,
Î’utilité et la nécessité de tels enseignements, on ne leur donne cependant
ipas l’importance qu’ils ont en réalité.
Qui s’en occupe, en effet, en dehors
- des instituteurs qui se soumettent à
une augmentation d’horaire d’une heure
ou plus par jour, sans toutefois recevoir
la compensation relative ? Les instituteurs vaudois, parfaitement convaincus
du besoin de tels enseignements, sont
très disposés à se charger à l’avenir de
cette augmentation de travail comme
ils-l’ont fait par le passé, mais à cer, taines conditions: i®) Que les autorités
locales, civiles et ecclésiastiques, soient
bien persuadées que les instituteurs
communaux n’ont aucune obligation légale de donner les enseignements en
question ; 2®) Que, si l’on veut que l’on
continue à enseigner dans nos écoles
le français et VHistoire Sainte, il faut que
les Consistoires pourvoient à la compilation de programmes bien déterminés
sur ces matières, qu’ils s’assurent du
développement de ces programmes au
moyen d’examens semestriels et annuels,
et qu’ils donnent d’autre part une fuste
rémunération aux instituteurs qui y travaillent.
Les maîtres d’école doivent remplir
consciencieusement tous les devoirs qui
leur sont imposés par la loi et par les
règlements, mais ni la loi ni les règle: ments ne les obligent à s’occuper d’enseignements facultatifs. Non seulement
la loi est à cet égard très claire, mais
i-, les principes de justice et d’équité les
plus élémentaires font un devoir aux
administrateurs de récompenser ceux
qui travaillent dans l’intérêt de la population. L’ouvrier est digne de son
salaire.
Les instituteurs ne se trouvent pas
dans des conditions économiques telles
qu’ils puissent donner gratuitement leur
temps ; mais ils ne se, prévaudront pas
de leur position pour exiger une forte
rémunération : ils laissent aux autorités
qui doivent avoir à cœur les avantages
de la population et son bien-être, de
fixer une somme, qui soit en rapport
avec l’importance qu’ils donnent à l’enseignement de ces branches facultatives :
français et Histoire Sainte, (i)
C tf fl O ]M I ô If d
La Tour — Les Unions chrétiennes de Jeunes Gens du val Pélis
• se réuniront le Dimanche i octobre
4 heures dans le temple du Chabas, où
l’on parlera d’une action commune à
entreprendre pour l’hiver prochain en
vue du relèvement moral des jeunes
gens.
Comme il s’agit d’organiser un
(1) Noua rappelons que le Synode est entré
dans ces vues en recommandant à la Table ¿’ojouter, au traitement que les communes sont ohUgées de fournir aux régents, le subside destiné à
ceux-ci, comme supplément d’honoraire pour ces
deux enseignements facultatifs. La Colnmune devra donc fournir à ses maîtres d’école le traitement légal complet, et le subside de'la Table
être payé en sus de ce traitement pour ces deux
matières. Nous espérons que les .Consistoires sauront trouver les moyens pour offrir une compensation aussi aux maîtres et maîtresses qui ne
reçoivent pas de subside de la Table.
Nous sommes heureux d’ajouter qu’à La Tour,
à la suite d’un accord entre le Consistoire et
l’Âdministratiou communale, les désiderata du
^personnel enseignant, — exprimés peut-être avec
trop d’énergie et d’absolutisme,— sont, dès cette
' nouvelle année scolaire, nn fait accompli, Méd,
travail pratique pour l’hiver, les Unionistes sont instamment priés de ne pas
manquer à cette réunion.
Rorà. — Mercredi soir, tandis que
Paul Durand-Canton remontait, sur son
char, le chemin de Luserne à Rorà,
arrivé près de la Madeleine, à l’endroit
où le chemin passe au bord de l’eau,
il tomba du char et se noya. Il était
âgé de 26 ans. Il laisse une veuve et
3 enfants, auxquels nous exprimons
toute notre sympathie.
Saint-Germain. — Nous savons de
source certaine que M. Paul Longo
n’a pas cru devoir accepter le poste
de pasteur de cette paroisse, qui lui
avait adressé vocation tout dernièrement,
par une votation brillante.
M. le pasteur C. A. Tron a représenté la Société de la Paix de Torre
Pellice au XlV.e Congrès Universel
de la Paix qui s’est réuni à Lucerne
du 19 au 23 courant.
Nous espérons qu’il nous en donnera
un compte-rendu pour un de nos prochains numéros.
Colonia Valdense. Après avoir occupé il y a quelques années la charge
d’inspecteur d’instruction publique du
département de Rocha, M. Jean Pont
a été nommé tout dernièrement inspecteur de notre département, celui de
Colonia. M. Théophyle Gratwolh de la
Colonie Suisse a aussi été nommé inspecteur du département de Tacuarembó.
Ce sont deux anciens élèves du Lycée
de Colonia Valdense qui sont ainsi à
la tête de l’instruction publique dans
deux des dix-neuf départements de la
République.
Ecole Latine de Pomaret.
Les examens d’admission à l’Ecole
Latine de Pomaret, auront lieu, D. V.
le Lundi 2 Octobre prochain à huit
heures.
Les examens de réparation commenceront le même jour et à la même heure.
Les cours seront régulièrement repris
le 9 Octobre à huit heures. Prière aux
pasteurs des paroisses plus directement
intéressées de porter cette communication à la connaissance du public.
La Direction.
" " et faits divers
— M. Penninetti, évangéliste italien
à Buenos Aires a été transféré à Newcastle (Etats-Unis) et a été substitué
par M. Joseph Chiara, venant d’Italie.
— L’Union chrétienne de Jeunes Filles
de Buenos a ouvert un Home, rue
Moreno 731, dans une position centrale.
M.me Milca Rocchi-Prochet est membre
du Comité, et la direction de la maison
est confiée à M.lle Coïsson.
— Le gouvernement du Chili a ordonné la fermeture des collèges et écoles
des Frères de la Doctrine chrétienne,
à cause des attentats à la pudeur commis par les dits Frères sur leurs élèves.
— Une dame de Nicteroy, au Brésil,
avait décidé d’attribuer 7000 reis pour
la célébration d’une messe a N. D. de
la conception. Quand la messe eût été
dite, le prêtre dit qu’elle en valait au
moins 12.000 et comme la dame disait
ne pouvoir faire davantage, le soi-disant
ministre de Christ lui déclara que la
messe n’aurait aucun effet. Quelle madone vénale !
La dame, ouvrant enfin les yeux,
donna 2000 reis au sacristin, 4000 à
un pauvre paralytique et 1000 à la
congrégation de Charité.
— Les Japonais ont entrepris d’enseigner à leurs 100.000 prisonniers rnsses à lire et écrire le russe. On leur
distribue des Bibles russes et l’on ne
doute pas qu’ils retourneront chez eux
en possession de la perle de grand
prix.
II Soprannaturale. Tre discorsi tenuti a Mildmay, Londra, nel Luglio
1904. Discorso I. Il Soprannaturale nella
Parola ispirata di Dio. — Discorso II.
Il Soprannaturale nell’incarnato Figlio di
Dio. — Discorso III. B Soprannaturale
nel rigenerato figlio di Dio. Firenze, Claudiana 1905. Trois brochures de 18, 19
et 28 pages. Prix de chaque brochure:
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Almanach pour la Jeunesse. 1906.
Trente-sizième année. Toulouse, Société des publications morales et religieuses. Prix : 0,20 cent, l’exemplaire ;
en gros, 13 fr. le cent.
La Rivista Cristiana. Agosto 1905.
E. Bosio. La Chiesa Riformata Ungherese — V. Tummolo. La psicologia
di Haeckel — G. Grilli. La credibilità
della Storia evangelica — G. Banchetti.
Ancora dei metodi d’Evangelizzazione
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Revue Politique
Environ trois semaines se sont passées
depuis le jour où se répandait la triste nouvelle qu’un formidable cataclysme venait
de bouleverser une partie de la province
de Cosenza, et c’est à peine si on est
arrivé à se rendre compte de toute l’étendue du désastre. Il ne se passe pas
de jour où de nouvelles ruines, de nouvelles misères poignantes, de nouvelles
victimes ne soient signalées à la pitié
universelle. Aussi se demande-t-on avec
anxiété si la charité publique, qui a pourtant répondu avec empressement à l’appel
désespéré de tant de malheureux, arrivera
jamais à mettre un baume sur tant de
blessures et à reconstruire en quelque
mesure ce que la nature a si impitoyablement détruit. Des milliers d’habitations
à réédifier ou à réparer, des dizaines de
milliers de personnes à habiller et à
nourrir jusqu’à la récolte de l’année
prochaine : voilà en deux mots l’énorme
tâche qui incombe aux comités de secours
et au Gouvernement.
Le public, disions-nous, n’a pas marchandé les offrandes et on a pu collecter
jusqu’ici au delà de 1.200.000 fr. Les
dons continuent à affluer de tous les
coins de l’Italie, des colonies d’Amérique
et d’ailleurs. Songez que plusieurs chefs
d’Etat, dont le Sultan même se sont cru
en devoir d’envoyer leur obole. Des Comités
s’organisent à Berlin, à Paris, à Londres,
à New-York dans le but de recueillir
de nouveaux dons pour soulager les sinistrés. C’est à qui parviendra à réunir
les plus grosses sommes ; et nous ne
pouvons que nous en réjouir pour les
pauvres Calabrais d’abord, et aussi un
peu pour notre patrie à laquelle on donne
toutes les preuves d’attachement et d’estime.
Parmi les évènements de la semaine
qui méritent d’être mentionnés, nous mettrons en première ligne le banquet de
Aigone offert à M. Marsengo-Bastia par
ses électeurs, dimanche dernier. Par le
nombre et la qualité des participants (une
cinquantaine de députés, plusieurs sénateurs, de huit à dix entre préfets et
sous-préfets), la réunion a revêtu un caractère réellement politique. Nous n’avons
rien remarqué de particulièrement saillant
dans le discours de M. le sous-secrétaire
de l’Intérieur, qui s’est borné à expliquer
quelle a été la ligne de conduite politique du Gouvernement Eortis et quels
seront les grands problèmes qui vont
attirer prochainement l’attention du Gouvernement et de la Chambre.
Comme tout a une fin en ce bas monde,
il ne faudra pas s’étonner si le procès
Modugno a pu être terminé aux Assises
de Perugia. Le verdict du jury, 6 voix
contre six, étant favorable à l’accusé,
Modugno reprendrait son entière liberté,
s’il n’avait maintenant à répondre des
crimes dont on l’accuse au sujet de la
campagne de Chine.
Le 24 c. a eu lieu à Milan l’inauguration d’une tour érigée dans le château
Sforzesco pour honorer la mémoire d’Humbert l.er; le 26 une cérémonie analogue
avait lieu à Novare, devant un autre
monument du souverain regretté. LL. MM.
ont assisté aux deux inaugurations.
- Comme ni le roi de Suède, ni celui
du Danemark ne semblent vouloir consentir à ce qu’un membre de leur famille
accepte la couronne de Norvège, cette
dernière proclamera, selon toute probabilité, la République.
— L’Autriche-Hongrie traverse en ce
moment la crise la plus grave peut-être
qui y ait eu lieu depuis 1848. Il ne s’agit
plus simplement de la chute d’un ministère, ni d’une obstruction plus ou moins
systématique, ni même d’une lutte de
races ; c’est une vraie révolution qui se
prépare et qui pourrait aboutir à la séparation des deux pays. Les Hongrois réclament le suffrage universel : l’Empereur
le refuse, craignant par là susciter une
agitation politique en. Autriche même.
La Hongrie demande en outre l’introduction de la langue hongroise dans le
commandement de l’armée et l’autonomie
douanière. L'Empereur est encore inflexible sur le premier point; quant au
second, qui serait tout au dommage de
l’Autriche, il est à peu près certain qu’il ne
cédera pas de si tôt. Le vieux monarque
a enfin commis l’imprudence de renvoyer
durement la commission parlementaire
venue pour lui présenter les desiderata
du peuple hongrois. Pensez si on va en
rester là, avec les socialistes d’un côté
et les nationalistes de l’autre, à souffler
dans ce feu.
j. c.
Pour les victimes du tremblcmeot de terre
Liste précédente L. 129,25
Fam. Bertin, Guichard 1,50
Vola Daniel 0,50
M.me V. Morel 2,00
M. J. J. Jourdan, ex-inst.
2,00
Total L. 135,25
Ab. payés et non quittancés.
1905: Com. Prochet, Rome; Asile Heimat, S.
Remo ; Charles Hugoji, Villar; Gibert, industriel.
Milan (1906).
A. Rivoir, géran^.
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