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Soixante-et-unième année.
19 Juin 1925
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I É053 DES VAHEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PBIX D'
Vallées Vaudoises . • • . , ‘
Italie (en dehors des Vallee. .;t Colonies
pSuis abonnements à là niêm'e ¿dr^ss^
Etats-Unis d’Amérique
l*ftr »n IPoBnr 6 mois
L
10• 20,. 19.—
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ftn «'abonne ! à Tone Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour ia Rédaction, au Directeur M. JKAN Coïssw, professeur.
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N» 31 - Torre Pellice.
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■ de l’année.
Le Numéro: ÎD5 centime» vv
SORTIR.
«Un scmeiii' sortit pour semer».
Matthieu XIIT, 3.
Sortir ! Ce simple mot éveille tout un
monde d’idées et de réalités: la maison que
l’on quitte, le repos auquel on s arrache,
' la fatigue inévitable et les risques à courir ; et, sur le terrain même, le travail
rude, harassant... en un mot l’oubli de ses
aises, de sa tranquillité et, jusqu’à un certain point — je parle du semeur ordinaire
— de ses intérêts, car s’ü sème pour lui, il
sème aussi pour les autres et, qu’il y songe
i ou non, ce n’est pas le pain personnel qu’il
prépare, c’est le pain commun, le pain de
t l’humanité.
Ce qui est vrai du semeur en général
V l’est encore plus de ce semeur que doit
être le chrétien. Il y a nécessité de sortir
de lui-même s'il veut semer. Oui, qu’il
sorte, par où il faut entendre : qu’il renonce à l’idée étroite et anti-évangélique,
malheureusement trop vivace encore dans
l’ï^lise, d’un salut purement individuel,
égo’ste, sarîs rapport avec le salut des
miniers d’âmes qui périssent sans Dieu et
sans espérance. Assurément la repentance
-et,la conv^iop .soqt ufie ijeuvre intérieure
personnelle. Je ne puis me repentir pour
autrui, me convertir à sa place. Mais la
sanctification qui résulte de l’effort pe.rsonnel de l’homme converti ne doit pas res" ter enfermée dans le chrétien, à son seul
profit. Elle doit se manifester, rayonner au
dehors, devenir une puissance d'entraînement, une contagion. C’est ce que le Christ
a exprimé avec une énergie saisissante
lorsqu’il a dit, en parlarif de ses disciples :
«Je me sanclifie moi-même pour eux».
A son exemple, le semeur chrétien sort *'
dfe lui-même, de sa joie d'enfant de Dieu;
de ses extases de racheté pour aller à la
recherche et à la conquête des âmes. Le
Christ a semé en lui une semence qui doit
porter des fruits. Ces fruits ce sont les
âmes de ses frères qu’à son tour il aura
ramenés à Dieu.
C’est le sens des paroles de Jésus sur le
grain tombé dans une bonne terre. « Un
grain en rapporte, trente, un autre soixante, un autre cent».
pour annoncer, elle aussi, sous le glaive et
du haut des bûchers, l’Evangile libérateur.
Comment, enfin, le nom du Sauveur estil invoqué aujourd’hui sur tous les points
de la terre habitée et par des multitudes
de toute race et de toute langue ? Parce
que voilà plusieurs siècles que l’Eglise
sort résolument de ses frontières pour porter au loin, par la voix de ses missionnaiores, le Message rédempteur.
m
(Pour le “15 août,,.
! M: ^
Le chrétien est im semeur qui sort pour
semer. Cette vérité revêt un caractère,
d’évidence éclatante et parfois tragique
lorsqu’on l’examine à la lumière de l’histoire religieuse.
Comment la communauté des apôtres et
des premiers disciples est-elle devenue l’Eglise des trois mille, puis des cinq mille ?
Parce qu’eUe est sortie de la Chambre
Haute pour faire connaître l'Evangile sur
la place de Jérusalem,
Comment l’Eglise primitive est-elle devenue l’Elglise vivante des Pères ? Parce
qu’elle est sortie du süence et de l'ombre
des catacombes, pour répandre la foi chrétienne dans les armées, dans les cours im. périales, sur le forum, parce qu'elle est sortie pour semer sous la persécution dans la
personne de ses confesseurs et de ses
martyrs.
Comment la Réforme a-t-elle ébranlé
toute l’Europe et conquis plusieurs: nations ? Parce qu’elle est sortie des cellules
étroite des couvents et des temples cachés
L’Eglise ne fera des moissons abondantes
qu’à la condition de faire d’abondantes semailles et elle ne fera de pareilles semailles
qu’à la condition de sortir toujours plus de
son enceinte resserrée ; et elle ne sortira de
son cercle restreint qu’à la condition que
les chrétiens ne fassent pas du salut une
question du « chacun pour soi », mais
qu’ils uniæent indissolublement le salut individuel au salut collectif dans leurs pensées, leurs efforts, leurs prières.
Ce que l’Eghse devra faire dans le
monde, les chrétiens en particulier devront
le faire au sein de leur famille, dans leur
entourage immédiat et de proche en proche dans les milieux où ils vivent. Les parents seront tes semeurs à l’égard de leurs
enfants, les frères et les sœurs, les un visà-vis des autres, tes mcnitêurs et tes monitrices à l’égard de leurs élèves, les diacres
et les anciens à l’égard des membres du
troupeau, tout comme les pasteurs.
Ils seront des semeurs et comme tels ils
sortiront d’eux-mêmes : de leurs maisons,
de leur repos, de leur douces quiétude, parce
qu’ils auront le souci des âmes. Et pourquoi ? Pour semer infatigablement comme
le Maître « allant de lieu en lieu faisant
le bien », se souvenant qu’ici-bas le salut
d’un cœur passe toujours par un autre
çœur. Car qu’est-ce qu’un semeur qui ne.
sème pas ? Qui a la semence vivante 'et
qui ne la répand pas dans ce champ qu'est
le monde ? A quoi lui sert-elle ? Et luimême à quoi sert-il ?
{Evangile et Liberté).
PENSÉES.
Toutes tes bonnes choses de ce monde
n’ont de la valeur pour nous que dans la
mesure que nous savons en user; et tout
ce que nous pouvons mettre de côté pour
le donner aux autres,' nous procure autant
de joie que si nous en usions nous-mêmes.
Tout notre mécontentement pour ce qui
nous m,anque, a sa cause dans notre ingratitude à l’égard de ce que nous avons.
(Cfr. : Si tu voulais remercier Diicu pour
toutes tes bénédictions qu’il t’a accordées,
tu ne trouverais pas même le temps de te
plaindre de tes peines.
RÜckert, poète allemand).
NC m *
Nous voyons très peu loin devant nous
dans te monde, et nous avons mainte raison de nous remettre joyeusement entre
tes mains du Créateur de l’univeis, car il
ne laisse jamais ses créatures dans l’abandon, et même dans les pires circonstances elles ont toujours quelque chose dont
elles doivent être reconnaissantes : quelquefois elles sont plus près de la délivrance
de ce qu’elles pensent y étant conduites
par des moyens qu’eUes croyaient porter
à la ruine. Daniel Defoe (1659-1731).
( Le sujet est assez important pour qu’il
vaille la peine d’y revenir, même après les
excellents articles de MM. J. H. MeiUe et
A. JMuston ; même, et surtout après tes
« dispositions », votées en principe à la
Conférence de District des Vallées. En sa
qualité de journal de l’Eglise, l’Echo des
VaMées devrait s’en tenir à l’opinion officiéllement exprimée au Pomaret, ne plus
rien ajouter... et attendre les évènements.
Parfaitement. Mais le Directeur de l’Echo
croit avoir le droit de donner la parole au
soussigné qui aurait aussi son mot à dire,
sa modeste opinion à émettre ; opinion qui
n’engage nullement le journal, vu qu elle
a un caractère tout à fait personnel. Per.sonne ne va songer à lui contester ce droit,
je suppose.
. Je tiens tout d’abord à mettre bien en
évidence ces deux faits : 1“ Quantité* de
personnes déploraient, depuis bon nombre
d’années, que la deuxième parmi nos fêtes
nationales. vaudoises ne fût pas, ou ne fût
plus ce qu’elle devrait être ; 2“ M. J. H.
MèiUe, par ses projets — dont tous tes lecteurs ont pu reconnaître la génialité, puisqu’ils ont été exposés ici même — a été
le premier a appeler l’attention du public
sur le sujet et à formuler des propositions
concrètes dans le louable but de faire de ,
la solennité une fête toujours plus digne,
toujours plus vaudoise. Vous n’allez pas
me contredire, au moins. Aussi, quelle que
soit l’opinion de la majorité des Vaudois à
l’égard des projets de M. Meille, il n’en
demeure pas moins qu’il a droit à toute
notre reconnaissance, ne fût-ce que pour
avoir donné l’éveil.
On a dit, au Pomaret et ailleurs, que la
fête ne doit rien- perdre de son caractère
traditionnel ; qu’elle ne doit pas être, même en abrégé, une mauvaise copie d’une
« Maggiolata » quelconque. D’accord, tous
d’accord sur ce point : je n’ai pas plus de
goût que vous pour les parades, tes extériorités, le fla-fla, pour le genre théâtral
en un, mot. Nous sommes traditionalistes
et conservateurs, en fait de vaudoisisme,
mais dans la bonne acoe.ption du terme
seulement. Or, être conservateur ne signifie pas uniquement garder avec un soin
jaloux ce qu’on a de bon, mais ajouter, au
besoin, ce qui pourrait compléter ce bon,
et —■ veuillez m’excuser — corriger ou modifier ce qui, de l’avis de maintes personnes sensées, devrait être corrigé ou modifié.
Il semblerait que tout te monde soit d’accord sur le programme de la matinée, sauf
à prendre en sérihuse considération la proposition de M. Muston qui voudrait une
seule allocution, strictement religieuse,
mais vibrante, « bien pensée et bien dite,
qui laissera une plus profonde impression
qu’une suite d’homélies ». On est également
d’accord sur la place toujours plus large
qu’on va faire à' l’histoire vaudoise; sur
l’opportunité de continuer à intéresser le
gros public à notre belle œuvre d’Evangélisation et des (Missions parmi les payens.
¡Comme toujours, donc!
Et nous passons à un nouveau paragraphe, celui de l’ordré. Une main sur la
conscience et dites-moi s’il n’y a rien à
changer sur ce chapitre. Vous trouvez que.
tout allait bien, quë personne ne troublait
le recueillement des gens sérieux, que les
chanteurs étaient toujours convenablement
groupés, que la collecte finale, était sagement organisée? Non, n’est-ce pas, et
vous l’avez souvent r^retté ; mais qui
avait songé à organiser un service d’ordre proprement dit, avec « un corps de
volontaires dont chacun aura un secteur
. à surveiler ? ». Nous avons tous déploré
les beuveries, tapé sur les ivrognes du 15
août, les désordres qui se produisaient
dans l’après-midi sur l’emplacement même de la fête du matin ; nous en avons gémi, mais ce n’était pas assez. Il y a donc,
là aussi, de sérieuses réformes à introduire,
convenez-en.
Reste l’après-midi, et c’est ici où les affaires menacent de se gâter. Nous, tes
vieux, qui en avons tant vu de « 15 août », •
nous savons tous ce qu’ont été ces aprèsmidi pour la majorité des participants sérieux, comment on les employait, et je
n’ai pas le loisir d’entrer dans les détails.
Je dis une chose, cependant, c’est que je
m’y suis souvent ennuyé, et combien d’autres avec moi ! Au bout d une heure ou
deux on en avait a^z et l’on prenait mélancoliquement le chemin du retour. Et
voilà M. Meille, avec son riche programme,
qui vient nous dire comment on pourrait
occuper utilement et très agréablement
tes heures de l’apriès-midi. Car, il faut se
décider. Veut-on que la fête prenne fin à
midi? On n’a alors qu’à quitter précipitamment les lieux et laisser la place libre
aux jouisseurs ? Veut-on la prolonger jusque vers 4 ou 5 heures de l’après-midi ?
Alors il faut y mettre quelque chose. Vous
ne sortez pas de là.
On veut écarter le concours de costumes vaudois, prôné par M. Meille, qui au-'
rait eu sa note pittoresque et sa haute,
signification ; mais vu les difficultés pratiques de l’entreprise, vu le fait que le retour au costume, vaudois, si souhaitable
soit-il, est infiniment moins important que
le retour aux mœurs, à la vie religieuse,
au sérieux dé nos pères, nous lâcherions le
concours de costumes, au risque de faire,
de la peine à M. Meille. Mais il nous reste
les dictions de « poésies vaudoises » que je
regretterais vivement de voir sacrifier
aussi. Osez dire que tes deux essais qu'on
en a fait, surtout le dernier de l’année passée à la Vachère, n’aient pas été du goût
du public ? n faut que cette intelligente et
heureusie innovation se perpétue, que le
programme des dictions soit développé et
complété d’année en année, pour toutes tes
bonnes raisons que M. Meille nous a dites
dans son programme. Vous jugez inopportun un concours proprement dit ? Qu’on
s’en tienne alors au système plus simple
de nos soi-disant concours de Chorales, mais
qu’on fasse quelque chose pcmr encourager
la « muse vaudoise... ».
Je n’aime pas tes choses longues et je
m’arrête. Laissez-moi cependant souhaiter ^
que la Commission ad hoc, chargée de la
meilleure organisation de la fête du 15
août, ne sacrifie pas totalement le programme de M. Meille ; qu’elle en adopte
plutôt tout ce qui est faisable et pratique
— et il y en a beaucoup — qu’elle complète, s’il y a,lieu, précisément dans le but
d’éviter que « dans la deuxième moitié de
la journée, le 15 août né dégénère en
« (Maggiolata », au lieu de devenir toujours plus vaudoise. Si vous n’avez rien
d’organisé pour l’après-midi, je ne vois pas
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comment on pourra éviter le bal, les débits
^ boissons et les beuverie sur l'emplacement die la fête du matin, ni de qjiiel droit
on aurait recours aux ^toritép contre
ceux qui voudraient troubler ou profaner
une fête... qui est finie ! j. c.
JUSTICE!
Que d’injustices, en ce bas monde ! Il
y en a réellement beaucoup, mais notre
esprit en imagine beaucoup plus de ce qu’il
y en a; La diversité de condition sociale
et de richesse semble, à un grand nombre,
de notre espèce, une injustice impardonnable. Est-il possible, se dit-on, que les
. uns possèdent tout et les autres rien ?
Est-il rationnel que les uns doivent travailler* comme des nègres pour un morceau de pain, et que les autres, en se croisant les bras, puissent gaspiller à leur gré?
N’est-ce_ pas terrible que les uns aient à
leur disposition tous les moyens de s’instîuire, et que les autres doivent renoncer
à cultiver leur esprit faute d’argent ?
N’est-ce pas inconcevable que les uns jouissent pendant une longue vie d’une parfaite santé, et que les autres mènent une
existence souffrante du berceau à la
tombe ?
A prendre les choses superficiellement,
le monde a, droit de crier à l’injustice.
Pour mon compte, j’ai appris, à me résigner, et je voudrais bien aider d’autres
à se résigner aussi, en leur démontrant
qu’il y a plus de justice que nous ne
pensons.
Raisonnons donc un peu ensemble.
Les conditions extérieures, richesse, bienêtre, santé, n’ont de la valeur qu’en tant
qu’elles donnent de la joie, du bonheur,
qu’en tant qu’elles produisent en nous une
sensation de plaisir et qu'elles aident à
ennoblir, à élever l’esprit. En d’autres termes, eUes ont une vateur quand nous les
savons apprécier et quand nous .avons la
sagesse de nous en servir pour un but noble. Or nous savons qu’il n’en est pas
ainsi : les riches ne sont pas satisfaits de
leurs richesses et même elles sont pour
eux une cause de soucis et de ruine ; quoique riches, ils voudraient être plus riches,
ou bien leurs richesses mal employées sont
une source de souffrances et de peines.
Pour ce qui regarde la culture., nous
voyons que les pauvres, par d’admirables
efforts de. volonté, parviennent à l’acquérir, tandis que les fils des grands de ce
monde sont souvent d’insupportables idiots
pleins d’ignorance et de présomption
ridicule.
Ceux qui jouissent d’une parfaite santé
ne savent pas en remercier IDieu et ignorent qu’ils possèdent un des biens les plus
I. ■
precieux.
L’injustice des choses devient justice en
nous : il se rétablit un merveilleux équilibre, et plus j’observe la vie, plus je suis
charmé de cette balance intérieure qui se
joue des différences extérieures et les réduit à zéro.
Pauvres, croyez-vous réellement que les
riches soient plus heureux que vous? Vous
qui portez la hotte, qui piochez dur et qui
connaissez la beauté de l’aube, printanière,
pensez-vous que ceux qui peuvent faire la
grasse matinée et vivre sans qu’il soit
question de la sueur de leurs fronts, aient
plus de bonheur que vous ? Vous le pensez, mais moi je vous dis que non, et mon
affirmation est fondée sur l’observation
minutieuse de la vie.
J’ai fixé dans mon esprit cette scène,
par exemple.
Un mineur d’une ville anglaise, tout
noir, va lentement vers le puite de houille ;
c’est une magnifique journée de printemps : le soleü brille, mais le mineur doit
s’enfoncer dans les antres de la terre et
renoncer à la lumière, au parfum des
fleurs, pour accomplir son travail et gar
gner son pain.
Ce jour-là, surtout, il n’est pas très heureux, il faut l’avouer.
Une dame, jeune et riche, confortable
ment assise dans un fauteuil sur la terrasse de sa superbe villa, le voit passer :
elle respire l’air embaumé, elle entend les
oiseux chanter dans le bosquet du parc,
elle jouit des rayons du soleil, tandis que
la servante s’occupe du ménage. A la voir
au milieu des fleurs, dans cette attitude
de sérénité et de calme, on aurait pu croire
que c’était la femme la plus heureuse du
monde. Nullement, elle n’était pas plus
heureuse que le mineur noir : elle semblait l’image de l’ennui, et avoir sur les
lèvres les paroles que Augier fait dire à
Qéopatre, dans son récit « Une nuit de
Cléopâtre»: Je m'ennuie..., je m’ennuie
horriblement ! L’ennui détruisait sa joie,
obscurcissait le soleil, enlevait le parfum
aux fleurs et le chant mélodieux aux
oiseaux.
Le bonheur n’est pas dans la richesse,
ni dans la lumière du soleil ; il est dans
notre vie intérieure, dans la lumière de
notre esprit. Enlevez cela, et il ne reste
rien que chimères et souffrances.Il y a une justice solennelle, admirable,
jnalgré l’apparente injustice extérieure :
cette justice elle est en nous. Im.
J
CHRONIQUE VAUDOISE
Le Modérateur a reçu, en réponse à son
télégramme de félicitation au Roi, au nom
de l’Eglise Vaudoise, la dépêche que, voici :
« Z sentimenti ben gentili di cm V. S. si
è resa interprete sono stati apprezzati da
S, M. il Re che ringrazia vivamente.
« Generale Cittadini ».
^ ^
«ECOLE LATINE» DU POMARET.
Im fête des Promotions aura lieu, ,D. V.,
jevÆ 25 courant, à 9 h. précises du matin.
Les parents des élèves et tous les amis
de l’Ecole y sont cordialement invités.
MM. les Pasteurs sont priés de porter
cet avis à la connaissatice de leurs Eglises.
Le 10 juin 1925.
L. Marauda, directeur.
La « Maison Italienne des Diaconesses
a convoqué jeudi, 11 courant, à 2 heures
de l’après-midi, un public choisi d’invités
pour une fort sympathique cérémonie, il
s’agissait non pas d’une inauguration proprement dite, mais de 1’« ouverture de la
nouvelle demeure de l’Institution à 'Villa
Gagnapan », près de ViHa Moravia (Luserne Saint-Jean), demeure que M.mte Peyrot-Züreher met aimablement à la disposition du Comité, en attendant que celuici dispose des fonds nécessaires pour en
faire l’acquisition, ou pour se procurer ailleurs un local convenable.
La cérémonie de « l’ouverture » a lieu à
l’ombre d’une superbe treille et est présidée par le pasteur de Saint-Jean, M. Emile
Tron, qui l’inaugure par la lecture d’un
Psaume et une fe.rv,ente prière d’actions de
grâces. La parole est aussitôt donnée au
directeur de la «Casa», M. le pasteur
Adolphe Gomba, qui lit d’abord les adhésions du Modérateur, de M. Rahn, directeur de la ¡Maison des Diaconesses de
Zurich ; de M. le pasteur Marauda, des IDiaconesses de Gènes ; des Sœurs Sophie Léger, Suzanne Léger, Marguerite Grill ; de la
Directrice de l’Hêpital évaiigélique de Milan, de M.me Schalck de Turin, etc. Après
quoi il souhaite la plus cordiale bienvenue
dans la nouvelle demeure aux sœurs et novices et n’oublie pas de remercier chaleureusement M.me Peyrot qui a montré
d’une façon si pratique de s’intéresser à
une institution que son mari défunt, M.
David Peyrot, avait dirigée avec tant de
distinction et de dévouement pendant de
longues années.
Le représentant de TElglise de Turin,
M. le pasteur D. Bosio, par une chaude allocution, toute empreinte de sympathie et
d’admiration pour l’œuvre humanitaire et
spirituelle des Diaconesses, se réjouit avec
celles-ci pour la nouvelle demeure et le
nouveau milieu qui va les accueillir, et fait
appel à de nouvelles vocations. Sœur Lydie Pasquet, directrice de l’Hôpital Vau
dqis de Turin, s’adresse ensuite aux diaconesses et novices présentes (la presque
totalité de celles qui dépendent de nos
Iristitutions) et aux jeunes filles qui l’écoutent, pour leur parler de ses expériences
et de la beauté morale, de la vie de la diaconesse, des joies qu’elle renferme et de
la suprême satisfaction qu’elles éprouvent
en s’appliquant à alléger les souffrances de
leurs semblables. Un petit discours aussi
simple qu’impressif, qui aura un écho dans
bien des cœurs et qui fut vivement applaudi. Enfin le Pasteur de, Saint-Jean clôt
la série dfes discours en souhaitant la bienvenue à la <c Maison » que ses paroissiens
et ceux des paroisses voisines vont entourer de toute leur affection.
La belle cérémonie est terminée par le
chant d’un verset de « E’ dolce al tuo servizio... » et la prière prononcée par le pasteur M. Jules Tron. ¡Dans l’intervalle des dis-.
cours, les orphelines, dirigées par M.me
Balma, nous régalent d’un très joli chant
de circonstance.
Mais ce n’est pas tout : par les soins
de MM.mes Peyrot-Züreher Malan-Peyrot,
et surtout de M.lle Mimi Prochet, vaillamment secondées par maintes demoiselles, un *
thé a été servi à tous' les invités, plusieurs desquels terminère,nt la fête en visitant la délicieuse maison, d’une dizfld,ne
de pièces fort bien aménagées, sobrement,
mais élégamment meublées. Si nous avons
bien compris, la direction intérieure et
ménagère de la « Maison » vient d’être
confiée à M.lle Marie Forne,ron.
Nous formons'les vœux les plus sincères pour la prospérité toujours croissante
de notre Maison des Diaconesses ; pour
que le public de nos Eglises lui donne la
possibilité de « se mettre dans ses meubles » sans trop tarder, et surtout pour
que Dieu suscite de nouvelles vocations.
Il n’est pas de plus belle tâche, ni de plus
noble apostolat. j. c.
Pour le inumi à HENRI IRNMID.
Septième Liste de Sonscription :
Riporto 6“ Lista L. 15.210,50
Torino :
Prof. Giov. Ribet e famiglia,
L. 50 - Rod. Schaeffer, 20 - H.
A. Fuhrmann, 10 - Louis Rivoire, 10 - Sig.ra Maria Rivoire,
10 - G. Luigi Malan, 10 - Maddalena Favat, 10 - G. Geymet,
25 - Adele Arias, 5 - Lidia Vicino, 5 - Sig. e sig.ra A. Comba,
25 - Cav. iP. Ribet e Signora, 25
- Sig.ra Emma ’Furin, 20 - Matilde Goss, 5 - Coniugi Taccia, 5
- E. Davit-Lunati, 25 - Cav. S.
Lunati, 10 - Celest. Long, 10
Geom. Bertolè, 5 = » 285,—
Genova :
Gius. Alimonda, ,L, 50 - Enr.
Rivoire, 20 - Art. Beyrot, 25 Emilio Tron, 50 - Anita Amprimo, 5 - Fed. Schenone, 10 - Arm.
e Adele Peroni, 10 - Albert Durand, 25 - Maria Chambon ved.
Vitale, 125 - Carlo Vitale 125 Sus. Buffa, 10 = » 455,—
Milano :
Dott. Giorgio Tron, L. 50 Rod. RoUier e famiglia, 100 = » 150,—
Piobed :
Coniugi E. Sappé, L. 100 Ebrei, ed Ern. Long, 25 = » 125,—•
Torre Pellice :
Geom. P. Gay, L. 20 - Riccardo Gay, 10 - Aldo Gay, 10 = » 40,—
Eknilio Eynard e famiglia, 25 Cav. Dav. Peyronel, 10 - Dav.
Rivoire, Inverso, 4 - Michele
Frache, 10 - Enrico ArmandUgon, Ugons, 5 - Caterina Armand-Ugon, Id., 5 = » 59,—
Colletta sig.ne Lanfranco e
Malan : M. G. D., L. 5 - L. Garden, 10 - Riccardo Roman, 20 D. Hugon, libraio, 20 - Pizzarcli, decoratore, 5 - L. Bleynat, 10 - R. Meynet, 5 - G.mo
Elynard, 10 - Eld. Jourdan, 6 Ved. Malan-Nelson, 5 - Sig.ra
Ayassot, 10 - Sig.ra Ester Revel, 3 - Prof. A. Malan, 20 Ved. M. Perrou, 5 - M. Odin, 2
- M. Mondon in 'Ceresole, 20 = » 156,—
M. me L. Hill-Bertin, Londres » 100,—•
M.lle Adèle Rollier, Paris » 50,—
Soascription
poor les Écoles de Quartier.
Listes précédentes L. 7.539,—
M.me Fontana-Roux, Milan » 200,—
M. François Soulier, ancien,
Saint-Germain » 100,—
M. le prof. Th. Pons » ’ 10,—
Total L. 7.849.
»ih*
PERRIER-MANEILLE. Le dimanche 7
juin, un lonjg convoi funèbre accompagnait au champ du repos les dépouilles
mortelles de Madeleine Micd, fille d’iHippolyte, décédée au Bourg, après une longue et pénible maladie, à l’âge de 28 ans,
A la famille éprouvée nous exprimons
notre sympathie chrétienne.
—■ Dons pour l’harmonium : M. Ghigo
Albert, Marseille, L. 20 - M.me Pons Suzanne, Id., 20. m.
PIGNBROL. L’Union Cadette de jeunes
filles a clôturé son activité d’hiver par une
agréable soirée offerte d’abord aux Mamans, à l’occasion de la « Fête des Mères »,
et répétée ensuite devant un public plus
nombreux, comprenant aussi les... pères,
heureux de constater les talents de leurs
jeunes artistes (et le mot n’est pas exagéré ! ).
L’église remercie encore M.Ues Quattrocchi et A. Long qui ont été l’âme de l’Union
des Cadettes, et demande à Dieu de bénir leur activité en vue de l’avancement
spirituel de la jeunesse. .
VALDESE. C’est une bien douloureuse
circonstance qui nous a amenés, mon beaufrère Jean Grill, de New-York, et moi,
jusqu’à Chicago, la bagatelle de 27 heures
de train direct. En effet, une dépêche du
12 mai nous ,annonçait le décès inattendu d’un beau-frère à nous, Jean Louis
Richard, de la Ville de Prali, âgé de 39
ans seulement. Le dimanche précédent,
comme il revenait à la maison avec deux
de ses amis, l’auto qui les portait alla
heurter contre un trottoir et les jeta par
terre. iBlèssé au front, Richard fut tout
de suite soigné dans un hôpital du voisinage et, bien que les médecins eussent
d’abord laissé espérer la possibilité de le
sauver, il fut emporté par une commotion
cérébrale, après deux jours de souffrances.
L’enterrement, présidé par les pasteurs
Philippe Grill, junior, et Robert Hoffmann, eut lieu samedi, 16 mai, à la
présence d’une foule d’amis et de connaissances — dont un bon nombre de Vaudois qui ont tenu à honorer sa mémoire
^en apportant des couronnes de fleurs, en
se pressant dans la chapelle et en suivant
la dépouille mortelle au champ du repos.
Et maintenant, chers amis de Chicago,
laissez.-moi vous dire — par le moyen de
l’Echo des Vallées — toute la reconnaissance de la pauvre veuve, des trois enfants en bas âge et de toute la famille
si durement éprouvée,. Soyez assurés que
ces marques d’une si vraie sympathie ne
seront pas oubliées de si tôt, ni par eux,
ni par celui qui écrit çes lignes et qui aurait voulu renouer les anciennes connaissances de 32 ans passés et, si le temps le
lui avait permis, en former de nouvelles.
Veuillez, au moins, agréer l’expression
de l’amitié bien sentie de votre dévoué
A. Gkili:..
i
I
Ml M U Ul BIILKII inillllllU E mEH.
Doni e Collette ■* Maggio 192$.
Totale da riportare L. 16.630,50
Riporto 4a Lista, L. 25.218,95 — Roma : A.
Meyer, prò carcerati, 20 - Dott. Piorio, 5 F. Boccini, 10 — ^Pistoia: 'Chiesa Metodista,
23 — Boscoreale : Chiesa Battista, S - Ginevra : Chiesa Metodista, 15 - E. Beliceli, 10 —•
Perano : Chiesa Metodista, 10 — Poggia :
Chiesa Metodista, 5 — Santa Caterina ■ Collcttato da Licata, 55 — Ploridia. : Colp.ortore
Adorno, 10 Ariano di Puglia : Colportoi e
Fiorella, 9,50 ■— Napoli : Collettato dal colportorc Cuccalo, 23,10 - Collettato dal colporUire
Salerno, 10 — Taranto: Chiasa Valdese, 25,20
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« Ricordando » : Ventimiglia : E. yiiiQon,
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del Vangelo possono essere inviati al dottor
Enrico Pons - Foro Italico, 25 - Roma 1.
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3
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Dalla sera del 4 agosto alla mattina del
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Il prezzo sarà di L. 10 al giorno (vitto
e alloggio sotto tenda) oltre L. 10 di quota
d’iscrizione. — Iscriversi presso il prof.
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¡Nouvelles Politiques.
Le Roi a f^iit, le 12 courant, une visite
à Bologne, où il a été accueilli avec enthousiasme par la population. La ville
était richement pavoisée et une grande
foule a acclamé notre Souverain, en couvrant de fleurs l’automobile royal, sur
tout le parcours du cortège. Plusieurs cérémonies ont été faites en son honneur,
et après la revue des troupes il a assisté
à la pose de la première pierre du nouveau
champ « polisportivo » et de l’Institut supérieur d’agriculture. Après une rapide
visite aux principales institutions de la
ville, le Roi a fait une tournée triomphale
dans la province, accueilli partout avec le
même enthousiasme, en s’arrêtant dans les
principales localités.
La commémoration de la mort de Vhon.
Mutteotti a été faite, le 10 courant, dans
plusieurs villes d’Italie — malgré les mesures rigoureuses du Gouvernement —
surtout pa.r l’élément ouvrier qui, dans la
plupart des usines, a suspendu le travail
IX)Ut se recueillir en silence pendant quelques minutes. Cela n’a donné lieu à aucun
incident, et la journée a été très calme
dams tout le pays.
Le plus ou moins probable retour à Montecîtorio, pour le 18 courant, des sécessionistes de l’Aventin occupe de nouveau la
presse ; mais il paraît que la Junte exécutive n’a pas encore pris de décision à ce
propos, et bien que l’hon. Di Cesarô ait
présenté une motion favorable au retour,
qui pourrait recueillir bon nombre d’adhésions, il se pourrait fort bien aussi que,
au dernier moment, aucun changement
n’eût lieu dans les directives politiques des
avcnlinistes.
Le Sénat a pris ses vacances le 13 coui ant, après avoir approuvé le projet de loi
concernant rorgânisstion du haut commandement de ia marine. Dans la séance
du 12 courant, le sénateur Rava a fait
l’éloge de notre a,viateur commandant De
Piiicdn, qui vient de. prendre terre à Melhowne, après avoir franchi 23.000 km.
environ en moins d’un mois, avec une régularité de vol merveilleuse. Le Sénat approuve l’envoi d’un télégramme de souhaits et d’éloge au courageux aviateur qui
doit encore se rendre à Tokio avaait de retourner en Italie.
A Padoue a eu lieu, le 16 courant, une
cérémonie solennelle en présence du Duc
des Pouilles, qui représentait notre Souverain, au cours de laquelle ont été re,mis
aux maréchaux Cadorna et Diaz les bâtons
de commandement. La cérémonie a été fort
émouvante et les deux grands chefs ont
été chaleureuse,ment applaudis et fêtés.
Vrie escadre navale françaiàe vient d’arriver à. Naples pour rendre hommage à notre marine. L’escadre, qui se compose de
deux cuirassés et de deux torpilleurs, aux
ordres de l’amiral Dumesn.il, a été reçue
avec tous les honneurs d’usage par notre
escadre, commandée par l’amiral Simonetti.
L’accueil a été très cordial des deux côtés
et contribuera à resserrer les liens de fraternité entre les deux marines, qui durent depuis la grande guerre. La viUe de
Naples a préparé de grandes fêtes en honneur des hôtes qui y séjourneront jusqu’au
18 courant.
— France. Le président du Conse.il,
Painlevé, vient d’arriver à Paris après son
voyage en aéroplane au Maroc, afin de se
rendre compte de la situation et pour s’ac
' corder avec le maréchal Liautey sur la
conduite de la guerre contre les rifîains.
Les socialistes préparent contre M. PainIçvé une rude attaque au sujet de la
guerre marocaine, et semblent vouloir se
détacher de la majorité à cause des projets financiers de M. CaiUaux.
— Belgique. La crise ministérielle n’a
pas encore trouvé de solution, le ministère
de M. Poullet ayant d!û succomber. ProbaWement on en arrivera à la formation d’un
Cabinet socialiste de minorité et la Chambre actuelle sera dissoute.
— Chine. La situation devient toujours
plus grave. Le mouvement xénophobe préoccupe toujours plus les colonies européennes. On vient de signaler de .graves désordres à Cih-Kiang où les consulats anglais et japonais ont été dévastfe. Les
navires de guerre anglafe et japonais continuent à débarquer des troupes pour ré
tablir l’ordre. Il paraît que le mouvement
xénophobe, provoqué par le bolchevisme,
se précise toujours plus comme un mouvement antibritannique et les Chinois sferaient disposés à commencer une guerre
contre l’Angleterre.
Le Ministre d’Italie, doyen des diplomates des puissances intéressées, vient de
présenter une note au Gouvernement chinois, en lui enjoignant de prendre toutes
les mesures néceæaires pour réprimer le
'-mouvement contre les étrangers.
— Allemagne. Le Gouvernement français, à l’heure où nous traçons ces lignes,
])résente à Berlin la note pour le Pacte
de sûreté. Il semblerait que 1 Italie a,it 1 intention d’adhérer au Pacte pour la frontière rhénane, grâce à un accord par lequel la France et Tltalie se garantiraient
léciproqueraent la sûreté du Rhin et la
frontière du Brennero. t.
Nouvelles religieuses.
Améiuque. La religion du président Coolidge. Le rév. J. 'Noble Pierce, pasteur de
la première Eglise songrégationaliste de
Washington, à laquelle appartient le nouveau président des Etats-Unis, donne, dans
un écrit qui vient de paraître, d’intéressants détails sur la vie rebgieuse de son
illustre paroissien. En voici quelques-uns,
d’après la Reformierte Schweizer Zeitung
du 9 avril.
Coolidge a suivi toujours très régulièrement tes cultes de son Eglise et on connaît bien le banc où chaque dimanche il
venait s’asseoir avec sa femme et ses fils.
Depuis qu’il est président, les choses n’ont
changé que sur tes points suivants : naguère, Coolidge arrivait avec quelques minutes d’avance, tandis qu’aujourd’hui, com,me son temps est très limité, il est la ponctualité même. Naguère, ü occupait un des
bancs du centre, tandis que maintenant il
occupe le premier banc, non par vaine
gloire, mais pour faciliter le ærvice des
policier qui ont à veiller sur lui.
Il ne se borne du reste pas à être un
auditeur assidu, il s’intéresse personnellement à toutes les œuvres de son Eglise,
comme à tous les problèmes qu’elle agite.
Il lui donne, sans compter ses avis, ses conseils et son aide,. Tout occupé qu’il soit, il
a toujours le temps de recevoir son pasteur, et il a toujours celui de présider son
cixlte de famille. C’est dans la prière qu’il
se prépare aux grandes décisions qu’il doit
prendre.
« Je va,is à l’église, disait-il un jour à
son pasteur, pour apprendre des choses
qui me fassent rester simple et modeste.
Or, rien ne vaut pour cela l’explication de
la parole de Dieu ».
Le Protestantisme devant les soi-disant
progrès du catholicisme dans le monde.
...Les statistiques annueUes donnent, pour
le monde entier, 210 millions de protestants au moins contre 265 millions de
catholiques. La différence en faveur du catholicisme est petite, surtout si l’on remarque que beaucoup d’églises n’inscrivent sur le,urs rôles que les adultes communiants, et si l'on conserve dans son esprit, d’autre part, l’idée que le protestantisme, n’existant que depuis quatre siècles,
en est à ses débuts. Ajoutons qu’il augmente plus rapidement que le catholicisme.
En 1872, il n’avait que 7D millions de ressortissants en Europe ; ils ont passé à 109,
soit du 54 0|0. Pendant le même laps de
temps, les catholiques n’ont enregistré
qu’une avance de 30 0|0.
Comme les progrès sont plus marqués
encore sur les autres ' continents, on peu
dire que, dans un pe.tit nombre d’années,
nous serons aussi nombreux que les catholiques dans le monde.
H y a trois causes connues à ce phénomène : l’augmentation plus rapide de la
population protestante dans le monde, la
conversion d’un très grand nombre d'êmigrants catholiquœ établis dans les pays
protestants, les succès plus grands des
Missions protestantes.
...Aux Etats-Unis, sur cent millions d’habitants, 80 0|0 sont réformés. Les catholiques immigrés y ont diminué de vingt
millions en un demi-siècle. L’Angleterre
possédait, en 1879, 6 miEions de catholiques
sur 34 : ce chiffre est aujourd’hui de 5
miUions et demi sur 43. En* Belgique, les
protestants ont passé de 2.000 en 1830 à
25.000 en 1923, alors que les catholiques
en Suède et en Norvège ne sont que 5.147
e 8.780 en Danemark. En Suisse, ces derniers, de 1910 à 1920, ont diminué de
I. 593.538 à 1.528,000, tandis quelles
chrétiens évangéliques augmentaient de
2.107.596 à 2.217.506.
Itegardons ailleurs. On connaît le mouvement hussite qui s’est déchaîné en Tchécoslovaquie depuis 1918. L’Eglise des frères moraves a enregistré des adhésions
nouveUes par centaines de milliers, tandis que se fondait une Eglise nationale qui
compte plus d’un million d’adhérents, tous
sortis de l’Eglise de Rome. N’oublions pas
que dans le sud de la Russie se développe en ce moment une Réforme qui,
inspirée de la Bible, s’appuie sur des milliers de, groupements religieux, ce qui permet au protestantisme, pour l’avenir, de
splendides espérances. En revanche, le
Vatican a échoué à attirer à lui l’Eglise
orthodoxe qui s’entend beaucoup mieux
avec l’Eglise anglicane.
Enfin, notons tes progrès des grandes
organisations inter-ecclésiastiques, filles dû
prôtestantisme : les Unions Chrétiennes
avec 1.798.000 membres, la Fédération universelle des étudiants chrétiens avec
257j000 membres, les Missions avec 26.000
missionnaires, la Fédération des Eglises
protestantes du monde, entier qui tiendra
ses grandes assises à Stockholm l’été prochain et nous^ donnera dans peu d’années
un véritable œcuménisme protestant.
Il faudrait enfin et surtout rappeler que
nous, protestants, nous n’empruntons que
bien peu de chose au catholicisme, alors
qüe celui-ci, sur la terre entière, est à nor
tre remorque. Nous avons parlé d’U. C.
J. G. : celles-ci sont copiées trait pour trait
par les catholiques, comme sont copiées
nos Ecoles du dimanche,, nos Colonies de
vacances, nos Sociétés d’éclaireur et tant
d’autres organisations ‘d’inspiration protestante.
Quand on appartient à un tout petit
pays, à une Eglise très petite dans l’ensemble des Eglises, on se croirait facilement seul, on verrait vite l’avenir compromis... Il nous est tonique de ressentir
une saine fierté devant le spectacle de
cette immense armée protestante, en marche de conquête. Tonique.de nous sentir
membres d’un corps spirituel infiniment
plus ifort, que le nôtre propre. Tonique de
nous rappeler que nous n’avons rien à
cra,indre cje.ravenir, nous qui sommes dans
la ligne même du progrès du monde moderne, nous qui marchons, la main dans la
main, avec cette démocratie partout triomphante, à laqueEe Rome a fait partout une
guerre si a,fcharnée au contaire, nous qui
avons fondé notre foi sur un terrain dogmatique assez solide pour qu’elle ne soit
nulle part en contradiction avec le grand
mouvement sciëntifique moderne dont nous
utilisons incessamment les résultats.
Il nous est salutaire, croyons-nous, de
savoir ces choses, afin de mieux travailler
et vivre. Nous avons été minorité, et parfois minorité infime, durant des siècles :
nous ne croyons donc pas à la vertu des
gros bataillons et nous n’avons pas voulu
prouver ici que le catholicisme eût, lui non
plus, son rôle terminé. Nous ne visons, en
effet, pas au triomphe d’une religion sur
une autre, mais au seul triomphe du christianisme, ou, si l’on préfère, du Royaume
de Dieu, dont nos Efelises protestantes sont
les outils infimes peut-être, mais infiniment nécessaires* aussi !
Rorert Ostermann, pasteur à Genève.
(tPaix et Liberté).
En souscription
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des Origines à TÊdit de Nantes
par John Viénot, professeur honoraire de
l’Université de Paris, président de la Société de l’Histoire du Protestantisme
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Sommaire de Revues.
FOI ET VIE (l.er juin 1925).
G. Bmtier : Après la semaine sainte P. Maury : Enquête - IP. Chazd : Un ami
des bêtes - Georges Thelin : Pages de service social Notes et Documents — E.
Doumergue : Hi.ndenbui^.
Cahier B - F. Vermeü : L’Ecole, de Sagesse de ¡Darmstadt.
ü: H: «
BILYCHNIS (maggio 1025).*
A. Crespi : Il problema dell’autorità
nella vita religiosa - M. Beilinson : L’ideologia del nuovo ebraismo - E. Gounelle :
Un credo di «seminatori» - L. Tornèlli:
Interpretazione mistica di D’Annunzio —
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BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tran, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teoL
FERRERÒ - Pastore : Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARE'TTO - Pastore ; Guido Comba.
FRALI - Pastore: G. Bertinatti.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvle.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RIOLAREITO - Sig. D. Gaydou.
RODORETTO - Pastore: Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Puhrmann.
S.GERM. OHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
yiLLAR PELLICE - Pastore: Bart Soulier.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teoL T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Care), 17.
BIELLA - Chiesa ; Piazza Funicolare, Palazzo
dei Consorzio Agrario - Pastore : Giovanni
Petrai, Casa Boglietti, BieUa-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Candidato
teol. Amato Billour.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiUe (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelll, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15
, Evangelista ; C. Bonavia, ivi.
DAS4LE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
DHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
ViUa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
DOMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi
DORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia.
OOURMATEUR - Chiesa Evangelica.
OOVIDOLA • Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto GludicL
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51
Btore: V. Sommani, ivi
Chiesa: Via Manzoni, 18
stare: E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Seln BeneUl, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanude III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
OorsanL
Pa
Pa
6EN0VA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. SlmeonL Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista :
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica aUe ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastorè :
Benvenuto GeUl, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Comm. Dott. C. A. Tron.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Corsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 2^ Pastore Attillo Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato ted. Carlo
Lupo.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore: S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Evangelista : G. B. AzzareUL
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F. A.
Billour, Asilo Evangelico.
PISA - Cliiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Dema, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore : Arturo Vinay, ivi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardl.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SÀMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducoi, 16-5 - Pastore: G. D. Maurln, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma -, Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crlst. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampier^arena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatpne, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
ogni 15 giorni, aUe ore 18 - Pastore: S.
Colucci.
BUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangeliata: Gustavo Berf^ IvL
TARXnTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pa
\
stare : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Coreo Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
URIES'i^E - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore: G. Del Pesco, Via'Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Emilio Rlvolr, ivi.
VERONA - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S. Andrea, 2..
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Il culto principale si celebra in tutte le
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VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
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42, Roma (26) - Professori; G.. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
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lice - Preside: Prof! D. Jahier.
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PeiUice - Direttore : Prof. A. Malan.
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CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.ra V. DavH.
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DESI - Torre PeUice - Presidente : Prof, j
A. Sibille.
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thoUet, 36 - Direttrice; Suor Lidia Pasquet.
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rettrice : Suor J. Cugny. \
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