1
. B. Léger, pas
teur
PERS-EB-O
dème année.
23 Août 1907.
N. 34.
L’ÉCHO DES
a.
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 Italie . . Fr. 3,00
Etranger..........................................„5
Pins d’nn exemplaire à lar même adresse, ebacnu ■ . „4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
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On s’abonne : à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans tontes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs.
L’ abonnement se paye d’avance.
Annonces: S’adresser à l’Imprimerie Alpine; voir conditions A
la quatrième page. ____________
S’adresser pour la Rédaction & M. N. Tourn, prof., PrfMc«
et pour l’Administration A 11. J. Coisson, prof., Torre Pelltee.
Tout changement d’adresse coûte IS centimes, sauf ceux dq commencement de l’année. . * na
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent, ne
seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables,.... dignes de louange, occupent vos pensées. (Fhil. IV, 8).
SOMMAIRE :
Ipfenmnication officielle — Concorso —
üphémérides vaudoises — YIII Con'grès National des U. C. de J. G. —
■Üdeore quelques mots sur Sir Georges
'Williams — Correspondance — «Villa
;Speranza » — Chronique — Nouvelles
fet faits divers — Publications nouvelles — Ouvrages reçus — Le sel
çn agriculture — Revue politique.
- 'îommünicâtion officielle
■ mm. les Pasteurs sont priés d’anBelncer du haut de la chaire, les dimanches 25 Août et I«»' Septembre, la
iohsécration de M. le candidat LOU.IS
H^ARAUDA, qui aura lieu, D. V., le a
Septembre prochain, au culte d’ouver)te du Synode.
Torre Pellice, le 21 Août 1907.
Pour la Table :
J.-P. Pons, Modérateur.
CONCORSO
Comitato di Evangelizzazione nel
€iennaio u. s. bandi un concorso fra
operai ed i membri della Chiesa
.valdese sui seguenti argomenti :
1“ tLe Chiese Evangeliche. Che cosa
■ Sono? Che cosa vogliono?»
^i'«Il Cattolicesimo ed il Vangelo di
Cristo ».
Una commissione di cinque membri
vétme nominata per esaminare i manoiSfcritti, in numero di undici. Essa era
^composta dei Signori Prof. G. Rosta
■ gfio, Dott. G. Grilli, B. Celli, G. Potrai
’è' Prof. Bianciardi.
t Con la data delli 12 corrente essa
éonsegnò a verbale le sue risoluzioni
é cioè :
I i) Nessun dei manoscritti è degno
fPessere pubblicato tal quale ;
2) Nessuno è meritevole di premio.
Torre Pelliee, Agosto 1907.
ÎP1É1Ê1IBIS YllBOlSES
I
li
18 Août.
Patentes de grâce de Pignerol.
C’est à Pignerol que furent conclus
dfeux des plus fameujt^ traités de paix
qtii aient été signés entre les Vaudois
ét les ducs de Savoie : celui qui mit
ffti à l’expédition des bandes commandées par les capitaines Sacchetti de Polonghera, Animanegra de Mondovi et
Varaglia de Busca et fut traité par
Philippe II, très probablement en 1491
(et non en 1488 comme le disent nos
historiens), et celui qui mit fin à l’horrible persécution dite des ,^Pâques Piémontaises » dirigée par le marquis de
Pianezza, et qui fut signé au nom de
Charles Emmanuel II le 18 Août 1655.
C’est celui-ci que nous voulons rappeler aujourd’hui.
L’on sait comment les Vaudois se
relevèrent dès le mois de Mai après
l’affreux massacre des Pâques Piémontaises, grâce à Dieu, et par le moyen
de héros comme Janavel, Jahier et Léger
et avec l’assistance de leurs correligionnaires de toute l’Europe, et quelles fameuses défaites ils infligèrent aux troupes de Pianezza. Dans l’entretemps
Cromwell envoyait Morland qui le 24
Juin tançait vertement le duc et repartait le 19 Juillet. Le 24 du même mois
arrivaient à Turin quatre ambassadeurs
Suisses, S. Hirzel, Socin, Bonstetten et
Stockhard qui avec l’ambassadeur de
I.ouis XIV, M. Servient, entamèrent
des négociations pour un traité de paix.
Morland leur écrivit de Genève d’attendre son retour à Turin pour stipuler
le traité ; mais les ministres du duc et
l’ambassadeur français hâtèrent les choses pressentant bien que Morland exigerait en faveur des Vaudois plus qu’ils
ne voulaient leur accorder. Les pourparlers eurent lieu à Pignerol entre les
députés des Vallées assistés des quatre
suisses d’une part et les ministres et
délégués du duc d’autre part, avec la
médiation du représentant de Louis XIV
qui trouva moyen de tromper les Vaudois et les Suisses et fit conclure à la
hâte et signer le 18 Août un traité qui
représentait les Vaudois comme demandant grâce, et le duc comme leur accordant son pardon et Ses faveurs ! Et
quelles faveurs accordait-il? Pardon aux
Vaudois dont la tête avait été mise à
prix et dont on n’avait pu se saisir 1
Restitution des prisonniers de part et
d’autre I Liberté de culte comme auparavant dans les localités dont le duc
n’avait pu s’emparer ! Défense d’habiter
ou de posséder à Luserne, Bibiana,
Brichéras et St-Second et ordre de vendre dans trois mois les biens que les
Vaudois y possédaient! Permission d’habiter St-Jean mais sans y tenir de culte
Vaudois et séparation de Luserne et
St-Jean en deux communes !
Morland fut furieux quand il apprit
comment les Vaudois avaient été joués.
Ce traité hélas devait bientôt conduire
au bannissement de Léger et Janavel...
et à l’affreuse guerre de 1663. Dieu
nous garde des « grâces » accordées
avec la permission du clergé Romain!
Teofilo Gay.
YIIP CoDgrès National
des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens
Aux membres des Unions
♦ du Groupe « Piémont »,
La réunion générale des Unions Chrétiennes d’Italie qui devait avoir lieu
cette année à Venise, a cause de quelques difficultés surgies au dernier moment, se tièndra au contraire à Torre
Pellice dti 28 Août au i«" Septembre
prochain.
Encore une fois nos Vallees auront
le plaisir de recevoir les représentants
de la jeunesse évangélique italienne.
Mais si la distance empêchera aux délégués de» Unions plus éloignées de
prendre part à la Conférence, nous
voulons espérer que les Unions du
Piémont Seront toutes largement représentées. Là prochaine réunion générale
pourra devenir un instrument de réveil
pour la jeunesse vaudoise toute entière.
Nous sentons le besoin qu’une nouvelle
vie remplisse nos Unions et chacun de
ses membres individuellement.
La Conférence générale remplacera
pour cetfe année la réunion de groupe
habituellë. Les délégués officiels des
Unions du Piémont devront cependant
se rencotltrer le samedi après midi pour
la nomination du nouveau Comité de
Groupe.
Nous appelons enfin l’attention des
Unions sur la journée du i®” Septembre
à St-Germain, qui devrait être une véritable fête de jeunesse. Ce sera une
bonne occasion pour fraterniser avec
des jeunes gens venant de toutes les
parties de l’Italie, et pour nous consacrer tous ensemble à nouveau au service de notre Maître.
Le Comité de Groupe.
Une large place sera faite au chant
dans les prochaines réunions. On se
servira du nouveau recueil des Inni
Sacri ad uso dei Cristiani evangelici.
PROGRAMME:
Jeudi 29 Août.
3 h. ap. m. — Séance de la Commission
pour la vérification des mandats. —
Logements et informations.
8 h. du soir. — Inauguration du Congrès.
Orateur : M. le prof. M. Falchi.
9 h. du soir. — Réception des délégués.
Vendredi 30 Août.
Séance du matin:
8 h. — Culte d’ouverture présidé par
M. Charles Albert Tron.
8.30 h. — Constitution du Bureau.
— Rapport du Président du Comité
National.
— Rapport financier du Trésorier.
— Rapports des Comités de Groupe.
___ Rapport sur le sujet : « Causes des
conditions actuelles des U: C. de J. G.
et Projet de réforme*. Rapporteur:
M. C. M. Ferreri.
— Rapport sur le sujet : « U Union
Italienne des Etudiants Chrétiens ».
Rapporteur : M. le prof. G. Luzzi.
12 h. — Clôture de la séance.
12.30 h. — Dîner en commun.
Séance de Vaprès-midi :
14.30 h. — Discussion des rapports
présentés dans la séance du matin.
18 h. — Clôture de la séance.
20 h. — Réunion publique dans l’Aula
Magna du Collège Vaudois. — Orateurs : MM. les professeurs D. Jahier,
J. Rostagno, A. Tagliatatela.
Samedi 31-Août.
Séance du matin:
8 h. — Culte d’ouverture présidé par
M. Williams Kemme Landèls.
8.30 h. — Rapport sur le journal « Gioventù ».
— Discussion.
— Rapport sur le sujet : « Les jeunes
gens et les Eglises » — Rapporteurs :
G. Cervi, G. Conte, G. E. MeilTè,
Lodovico Paschetto.
Séance de l’après-midi:
14.30 h. -— Discussion des Rapports sur
le sujet « Les jeunes gens et lès
Eglises ».
— Rapport de la Commission desh
propositions.
— Délibérations finales du Congrès.
— Election du Comité National.
— Réunions des délégués des différents Groupes pour l’élection des
Comités de Groupe.
Dimanche I Septembre.
5 h. — Départ pour St-Germain.
11 h. — Culte dans le temple de StGermain.
12.30 h. — Déjeuner en commun.
NB. — Les séances du Congrès se tiendront
dans l’Aula Magna du Collège Vaudois.
— Pour informations concernant le Congrès,
s’adresser à M. Louis Jouve, prés, de l’A. C. d.
J. G. de La Tour.
AVERTISSEMENTS.
Les billets de chemin de fer seront valables
du 20 Août au 3 Septembre pour l’aller et du 3
au 20 Septembre pour le retour.
Hs devront être demandés A M. le Comm.
J.-P. PONS — Torre Pellice, avec l’indication
précise de la gare du départ et des nom et
prénom de celui qui fait la demande.
Encore (jnelques mote snr Sir GEORGE
(suite)
C’est en 1844 que Sir G. Williams
fonda la société des jeunes gens chrétiens, qui est comme un grand arbre
dont les rejetons transplantés dans tous
les pays couvrent de leur ombre les
monts et les vallées, et peu: eux, il est
devenu célèbre et immortel parmi les
jeunes gens. C’est dans son cabinet de
travail, à Paternoster Row, dans son
grand magasin de draps que ses amis
ont pu lire la maxime qui a dirige sa
vie depuis sa conversion, écrite en
grands caractère^ : God first, Dieu le
premier. — La bonne santé dont il jouit
pendant sa vie, bien longue et très occupée, est attribuée, après la grâce de
2
Dieu, a ses habitudes de modération
en toutes choses, à la règle de propreté, de moralité, et à ses dispositions
bienveillantes envers les hommes dont
il ne se départit jamais. Malgré ses
nombreuses occupations, il était toujours
prêt a rendre service à ceux qu’il savait en avoir besoin.
Ce fut le pasteur congrégationaliste
Rev. Evan James qui fut l’instrument
de sa conversion. Williams n’avait que
i6 ans quand il entendit un sermon
qui éclaira son esprit et toucha son
cœur. C’était au service du Dimanche
soir; en rentrant chez lui, il sentit qu’il
devait vivre pour Dieu. Il invoqua son
pardon et son secours, obtint dans son
âme la paix de Dieu qui surpasse tout
entendement, et le lendemain il se rendit à ses occupations, en se mettant à
la garde du Tout-Puissant. — Devenu
membre de l’Eglise, il chercha auprès
de Dieu ce qu’il pouvait faire pour glorifier son saint nom et montrer sa reconnaissance. Il se joignit à quelques
jeunes gens sérieux, non loin du bureau
où il était employé, pour lire la Bible
et prier ensemble. Puis il demanda de
pouvoir diriger une classe de l’Ecole
du Dimanche.
L’exemple de sa vie nous offre la
leçon suivante :
Que les jeunes pasteurs ne se découragent jamais de ce qu’ils n’obtiennent
pas aussitôt des succès évidents et nombreux. Le pasteur Evan James était
peu connu, il répandit la sainte semence sur les eaux, ignorant qu’elle
tomberait en partie dans le cœur d’un
jeune homme, qui devait être l’apôtre
de centaines de milliers de jeunes gens.
Qu’ils se rappellent qu’un bon commencement promet une bonne fin. Tout
dans la vie de Williams dépendit de
sa conversion, par laquelle il s’offrit à
Dieu pour son service, et de ce premier commencement de travail pour le
salut d’autrui.
Pendant sa vie G. Williams fut d’abord sous l’influence des discours de
Finney, l’Evangéliste américain, suscité
par Dieu pour tonner contre l’orthqdoxie sans vie, insistant spécialement
sur la vérité que prêchait S. Jacques,
savoir que « la foi sans les œuvres est
morte ». Un autre prédicateur. Monsieur
Binney adoucit en quelques degrés les
impressions austères du prédicateur américain, en insistant plus particulièrement
sur la grâce de Dieu, qui pardonne et
sanctifie, qui produit en nous, par son
Esprit, le vouloir et le faire, selon son
bon plaisir.
Une des qualités remarquables de Sir
Williams a été de savoir aborder les
hommes un à un, pour leur dire ce qu’il
fallait pour les attirer à Dieu. Il avait
pris l’habitude de cette méthodé d’évangélisation, dès le commencement. D’abord avec les enfants de l’Ecole du
Dimanche, puis avec les employés du
bureau où il travaillait. «Es-tu sauvé?»
« Connais-tu le Seigneur ? » De ce premier pas à l’invitation à la prière et
à lire l’Ecriture, puis à s’unir avec ses
jeunes amis chrétiens qui avaient leurs
réunions régulières, il n’y avait qu’un
autre pas à faire. Puis ce jeune homme
gagné, était exhorté à faire la même
œuvre envers ses amis ; ainsi le cercle
de prières et de lectures bibliques
allait chaque semaine s’agrandissant.
Un groupe aidait un autre groupe à se
former. Voilà comment il se fit un grand
réveil parmi les jeunes, gens. Leurs principes, adoptés d’après G. Williams,
étaient: « i. En toutes choses Dieu soit
le premier. 2. Priez pour un objet spécial,
— 2 —
actuel. 3. Parlez de Jésus à votre voisin.
4. Cultivez les liens de l'amour fraternel.
D. T.
C011ISPO1D11CI
Colonia Valdense, le 19 Juillet 1907.
M. le Rédacteur,
Il y a longtemps que votre correspondant d’une fois ne vous a plus écrit,
parce que vous pouvez avoir des nouvelles par le moyen de l’Union Valdense.
Aujourd’hui sous le coup triste et imprévu d’un départ qui nous a tous consternés. je vous envoie quelques lignes.
Nous venons d’accompagner au champ
du repos la dépouille mortelle de M.me
Amandine Jourdan-Pons, décédée le 17
courant, après dix jours seulement de
maladie.
Ici où les communications sont encore
lentes, beaucoup de familles et d’amis
ignoraient même qu’elle fût malade,
quand l’annonce de son départ pour la
patrie céleste a été transmis d’un côté
et d’autre par lettres, messagers à cheval, télégrammes, etc, causant partout
l’effet d’un coup de foudre lorsque le
ciel est serein.
M.me Pons était appréciée par tous
ceux qui avaient eu l’occasion de nouer
connaissance avec elle, quoique ne sortant pas beaucoup, à cause de ses devoirs de mère de famille. Aussi tous
ont participé au deuil de M. Pons qui,
lui, est bien connu dans toutes nos colonies et groupes, à cause de l’activité
qu’il a déployée au sein de nos églises
pour le bien général. Voisins et amis
ne l’ont pas abandonné un seul instant,
soit pendant la maladie, soit après, et
les élèves du Lycée étaient toujours
disposés à partir à cheval, soit pour
aller chercher le docteur, soit pour courir à la pharmacie ou faire quelqu’autre
commission.
La malade a été entourée de soins,
aussi bien que si ses parents avaient
été là. Rien n’a été épargné. La maladie s’est déclarée dès l’abord avec des
symptômes allarmants et Madame Pons
est partie bien vite, hélas ! mais avec
l’assurance d’un prompt revoir au ciel
où elle a donné rendez-vous à ses parents.
C’est le message qu’elle a laissé pour
eux, et nous le leur envoyons avec
l’assurance que nous avons fait tout ce
qui était possible pour les remplacer.
Quoiqu’elle ait souffert beaucoup, elle
s’est éteinte avec calme, ayant joui de
ses facultés jusqu’à la fin.
Ce matin à dix heures, la Colonie
entière et beaucoup de personnes de la
Colonie Suisse, du Rosario, de Cosmopolite, de Artilleros, de Tarariras et
ailleurs se sont réunies à la maison mortuaire pour accompagner M. Pons et
ses orphelins dans les derniers devoirs
à rendre à la défunte.
La bière avait été couverte de fleurs
par les demoiselles Ugon et d’autres
amis qui avaient aussi apporté plusieurs
couronnes.
M. Bounous a présidé un petit culte
et ensuite on s’est mis en marche vers
le cimetière. Le char funèbre était suivi
par M. Pons et ses parents, puis par
un grand nombre de personnes à cheval, les élèves du Lycée et une centaine
de voitures, ce qui formait un convoi
de près de deux kilomètres de long.
Cortège imposant et qui témoignait d’une
manière éloquente la sympathie dont
on entourait les affligés.
Sur le cimetière le culte à été dirigé
par M. B. A. Pons. Y ont aussi pris
part M. Bânziger, pasteur de la colonie
Suisse et le soussigné, ami intime de
la famille, qui a rappelé ce qu’avait été
M.me Pons.
Les consolations, les preuves d’estime
n’ont pas manqué à M. Pons. Nous espérons que cela contribuera à amoindrir sa douleur amère. Quoique sa demeure lui paraisse maintenant solitaire,
nous croyons aussi que la grande affection dont on l’entoure lui rendra
l’épreuve plus supportable.
Nos pensées ont volé par delà les
mers aux vieux parents et nombreux
amis, et c’est surtout à leur adresse que
j’ai tenu à vous dire un peu ce qui
s’est passé, afin que tout en sentant une
angoisse poignante, ils puissent aussi
être consolés et fortifiés par ces témoignages fi’amour fraternel démontrés en
souvenir de celle qu’ ils pleurent avec
nous. Le désir de M.me Pons aurait
été de revoir encore ses parents et elle
espérait aller en Italie l’année prochaine.
Dieu en a disposé autrement.
Qu’Il puisse être lui-même le soutien
des affligés et le Père des trois orphelins : Enzo, Guido et Mario qui ne comprennent pas encore la grande perte
qu’ils ont subie.
Votre bien dévoué
L. Jourdan.
“Villa Speranza
Notre journal a déjà parlé de cette
Maison qui s’est ouverte à Milan par
l’initiative de l’Armée du Salut. Elle
est destinée à recevoir les femmes tombées, qui désirent abandonner le vice
et ne pourraient le faire sans le secours
de quelqu’un qui les reçoive comme
des sœurs et des filles et pourvoie à
leurs besoins jusqu’à ce qu’elles soient
à même de se suffire.
Avec l’aide de quelques Conservateurs, de quelques Socialistes et de quelques Eglises Evangéliques Italiennes,
l’Armée du Salut a ouvert ce Refuge,
le premier de ce genre en Italie.
Si nous pouvions reproduire ici en
entier la Conférence que M.me la lieut.colonnelle Peyron-Roussel a faite Lundi
dernier à la Villa Olanda, pour raconter
les premiers pas de l’œuvre, nos lecteurs seraient certes profondément émus.
Qu’il nous suffise de dire que le questore de Milan, învité à envoyer à «Villa
Speranza» les mineures qui, arrêtées
dans les rues par la police pour s’être
livrées à la prostitution, éprouvaient le
désir de sortir de la fange, dut répondre : « Si je devais réunir toutes les
jeunes filles ne dépa.ssant pas les 16 ans
que mes agents m’amènent journellement, je pourrais en remplir le Dôme».
Quand nous pensons aux paroles et
à l’œuvre de Christ à cet égard, nous
tous qui aimons son nom, nous ne pouvons pas ne pas nous dire : cette question nous regarde de près, et notre responsabilité y est engagée.
Quiconque sent cette responsabilité
ne doit pas manquer d’aider, dans la
mesure de ses forces, l’œuvre de «Villa
Speranza». L’Armée du Salut a pris
sur elle une lourde charge, mais c’est
un privilège de ceux qui aiment Christ
d’aider à porter de tels fardeaux.
M. Falchi.
ClîîlO]MIQli1<i
nSI
«1«.
inscrire jour par jour avant 10 h. du
matin à la Maison Vaudoise où une'
personne, expressément chargée, recevra les adhésions.
Rora.
Une petite vente a eu lieu vendredi dernier pour les besoins de la
paroisse. Quelques femmes et jeunes
filles avaient confectionné pendant ITij.
ver, sous la direction de M.me Bosio
et de M.lle Morel, un certain nombre
d’objets (articles de vêtements pour
enfants, chaussures etc.), qui ont été
promptement enlevés, ainsi que la plui
part des petits objets de toilette dont
un ami avait fait don. Un buffet, fourni
en partie par des amis non Vaudois,
ce qu’il faut relever, a ajouté sa bonne
part d’attrait et contribué au résultat
qui a été aussi bon que les organisa-"
trices pouvaient l’espérer, puisque le
produit net a été d’une centaine de
francs. Le succès de cette première et
encore bien modeste vente encouragera
nos sœurs à continuer. Le bon air de.'^
Rora attire chaque année sur ces hauteurs bon nombre de villeggianti qui leur
donneront toujours volontiers un bon
coup de main... surtout au buffet. ^
St.-Germain. M. le candidat Louu
Marauda a prêché Mercredi 21 c., dans
le temple, son sermon d’épreuve sur
Actes I, 8. Plusieurs pasteurs et un
public assez nombreux l’ont écouté avec
plaisir. Le sermon a été accepté à l’unanimité.
La Tour.
Les dîners dits du Synode auront
lieu cette année encore au «Ristorante
Roma ». Les personnes qui désirent y
prendre part sont priées de se faire
Réunion du 15 Août au Provençal.
Favorisée par un temps superbe,.la
réunion du 15 Août pour les paroisses
du Val Cluson, eut lieu, comme cela
avait été annoncé, sous les beaux châtaigniers du Provençal (Envers Portes),
A 10 h. un magnifique auditoire de
7 à 800 personnes était formé, et lè
service commença aussitôt sous la présidence de M. le pasteur D. Gay de
Prarustin. Après le chant et la prière, ■
il nous lut I Pierre ch. I du v. 13 au ’
V. 17 du ch. II, faisant suivre la lecture de quelques paroles appropriées à f
la circonstance. Ensuite il donna successivement la parole à MM. les pasteurs E. Revel, B. Soulier et P. Giraudqui, tour à tour, nous adressèrent de
pressants appels sur le sujet qui avait
été choisi: «La vie sainte». M. R.
parla des motifs de la vie sainte, M. S.
nous dit comment elle doit se manifestetf
et M. G. nous en fit voir les consé^'^
quences pour nous et pour ceux qui nous:
entourent.
Après le chant du cantique : « Venez
au Sauveur qui vous aime », M. Pascal
de Pignerol attira l’attention de l’assemblée sur la question du Réveil, en
nous montrant tout particulièrement les
fruits bénis du Réveil dans le pays de
Galles et ailleurs. M. le prof. H. Bosio, V
auquel avait été assignée la partie his- „
torique, nous parla de l’origine probable du nom de Provençal. L’historien 4
Gilles raconte qu’en 1545 des Vaudois
établis en Provence (France) étant obligés de quitter leur patrie adoptive rentreront en Piémont. Rien de plus probable que l’un de ces fugitifs s’étant
définitivement fixé dans cette localité
ait été la cause du nom de Provençal, .ÿ,
Ce vieux « barba » qui vint s’établir ici
plus de 350 ans passés aurait bien des choses à nous dire, ajouta M. Bosio ; ^
mais il y en a une qu’il n’oublierait .
certainement pas. C’est l’histoire de ce
fidèle colporteur d’Avignon que des “
évêques firent garrotter et brûler vif
après avoir eu soin de lier à son corps
deux Bibles, une sur le dos et l’autre 1
'd
3
3
É'
r
I
I
sur la poitrine. Jeunesse vaudoise, qui
jouis aujourd’hui de tant de privilèges,
aime ta Bible.
M. le pasteur-évangéliste U. Janni
de S. Remo se leva ensuite et plaida
éloquemment la cause de l’œuvre d’E
vangélisation en Italie, nous en montrant
la nécessité, la méthode et le but. —
M. le past. J. Weitzecker, missionnaire
honoraire, intéressa vivement l’assem
0
blée en rappelant quelques souvenirs
de son activité missionnaire parmi les
Bassoutos. — Nous eûmes enfin le plaisir d’entendre M. le missionnaire G.
Vola, arrivé tout récemment du Zambèze. Plus .de 12.000 kilomètres nous
séparent de l’Europe, nous dit-il, mais
l’œuvre que nous poursuivons n’est pas
différente quant à son but de l’œuvre
que poursuivent nos frères en Italie.
Nous travaillons tous à l’avancement
du Règne de Dieu. Nous n’avons que
8 stations régulières disséminées sur
une étendue de 6oo kilomètres, et nous
travaillons au milieu d’une'population
d’au moins 50.000 âmes, dont plus de
35.000 n’ont jamais entendu le nom de
Jésus-Christ. Le nombre des ouvriers
est tout-à-fait insuffisant. Nous espérons que vous continuerez à vous'intéresser à notre œuvre malgré le peu
de résultats obtenus jusqu’ici. S’il y a
des difficultés et des sujets de découragements il y a aussi des points lumineux, et nous sommes, du reste, assurés que Dieu nous donnera la victoire.
La réunion termina à midi et quelques minutes par le chant du cantique
102 et une ardente prière de M. Weitzecker. Et on s’éloigna emportant dans
le cœur l’impression d’avoir ' ^assisté à
l’une des réunions du 15 Août les mieux
réussies, surtout au point de vue de
l’attention et du recueillement qui furent presque parfaits. — La collecte
produisit frs. 44 fraternellement divisés
entre l’Evangélisation et les Missions.
Barth. Soulier.
Rodoret.
La réunion au Col des Fontaines a
eu lieu, comme nous l’avions annoncé,
'Dimanche ii cour., à 3 h. de l’aprèsmidi. Le nombreux public, accouru de
toute la vallée de S. Martin, écouta
avec une attention soutenue, pendant
près de 2 heures, des exhortations sur
les paroles de Jésus : « Vous êtes la
lumière du monde ».
Après quelques mots d’introduction,
le pasteur de Rodoret, qui présidait,
donna successivement la parole a ses
collègues de Massel et de Praly, ensuite
à M. Jean Tron, ci-devant évangéliste
à Civitacampomarano, qui nous parla
brièvement de l’œuvre d’évangélisation.
MM. les pasteurs Léger et Soulier, retenus par des engagements antérieurs,
ont été vivement regrettés.
Egalement regrettable fut l’absence
de M. E. Giampiccoli qui, se trouvant
momentanément à Praly, nous avait
promis d’assister à notre fête, pour nous
donner des nouvelles du champ de la
Mission Vaudoise en Italie; mais au
dernier moment,, jl dut se rendre au
sein de sa paroisse, à Turin. Rep.
Nonvelles et faits divers
Chine. Un réveil remarquable se
produit dans la province Yunnàn. Un
missionnaire écrit que le nombre des
membres baptisés dépasse 1200. Un seul
dimanche, 100 personnes furent baptisées, et quelques jours plus tard encore
un grand nombre en présence de 2500
auditeurs. Dans un endroit voisin, 230
personnes sont baptisées et dans la semaine suivante 200 en plus.
Corée. Un haut personnage coréen,
M. Yun, qui a été ministre de l’Instruction publique et vice-ministre des
Affaires étrangères, vient d’accepter les
fonctions de secrétaire de l’Union chrétienne de jeunes gens de Séoul.
Les nègres aux Etats-Unis. — On
compte 9.204.531 descendants d’anciens
esclaves' parmi eux il y a 16.000 pasteurs. Depuis i8go, la moyenne des illettrés est descendue de 57 à 44 1/2 ®/q.
PUBLICATIONS NOUVELLES
. W. Meille. Nouvelles méditations
pour les dimanches et fêtes chrétiennes.
I vol. in 12 de 221 pages. Turin, Imprimerie Vogliotti, 1907.
S’appropriant le mot de Félix Neff :
« Je voudrais encore leur prêcher depuis
le ciel », le regretté W. Meille nous dit
dans un avant-propos qu’il a écrit ces
Méditations — que la mort l’a malheureusement empêché d’achever et qui
ont été publiées par M. Giampiccoli —
dans le désir de continuer en quelque
mesure un ministère deux fois interrompu par la maladie, laissant après
lui un souvenir et un appel « aux âmes
dont nous avons eu le bonheur d’être
le pasteur à Turin et à St-Jean ». Puisse
ce petit volume consoler et fortifier
beaucoup d’âmes, non seulement dans
ces deux paroisses, mais partout où le
nom de l’Auteur a été connu et aimé.
A. Bruttini. Il libro dell’Agricoltura. - Agronomia, Agricoltura, Industrie
Agricole. — Seconda ediz. con aggiunte
e 302 incisioni. Un voi. leg. in tela,
di pag. xxill-446. — Ulrico Hoepli,
editore, Milano 1907. — L. 3,50.
In questi tempi in cui vi è tanto
bisogno di diffondere l’istruzione agraria,
giunge molto opportuna la seconda edizione di questo libro, che è un accurato compendio di agronomia, di agricoltura, e di industria agricola, perfettamente al corrente col progresso
dell’agricoltura.
L’A. vi ha saputo condensare, con
ordine molto razionale, tutto quanto si
riferisce ai moderni portati delle scienze
naturali applicate alla' agricoltura, alla
meccanica agricola, ai sistemi di coltivare le piante di grande cultura e da
orto, all’allevamento del bestiame, alla
fabbricazione del vino e dell’olio, ecc.,
ed egli ha saputo supplire alla ristrettezza dello spazio concesso ai numerosi
argomenti trattati, apponendovi chiare
ed appropriate illustrazioni, che rendono
la lettura del libro più proficua e più *
dilettevole. — Lo raccomandiamo adunque ai nostri lettori che s’interessano
di agricoltura. x.
Ouvrages reçus
Georges Fulliquet: L’Ipotesi Dio, versione e note di Salvatore Mastrogiovanni. — Roma, Tipografia « La Speranza ». 1907. Brochure de 65 pages
in 12«.
Ce qu’on pensait de la Bible eu
1850 à l’Ecole de Théologie de
l’Oratoire de Genève. — Genève,
H. Robert, libraire. 1907. Brochure de
24 pages. Prix : 15 centimes.
Le dernier mot du Fidéisme, par
Emile Doumergue, doyen de la Faculté
de Théologie de Montauban. — Chez
M. le past. Langereau, Toulouse. —
Brochure de 67 pages. Prix : 0,60.
V A R I À
Le sel en agriculture.
Bons fourrages et beau bétail : tel est
le double avantage du sel employé en
agriculture. Seulement il y a, comme
en tout, la manière d’opérer : l’un réussit là où le voisin échoue faute de
savoir s’y prendre.
Voici la meilleure façon d’utiliser le
sel, soit pour les fourrages, soit pour
le bétail.
C’est au moment de l’engrangement
ou de la mise en meule qu’il faut saler
les fourrages. On étend une première
couche de 50 à 60 centimètres, on la
saupoudre uniformément de sel ; on
étend alors une nouvelle couche de
fourrages qu’on sale de même et ainsi
de suite.
La dose à employer est de 15 à 20
kilos par mille kilos de fourrages ; mais,
quand ceux-ci ont été avariés, on peut
aller jusqu’à 30 kilos.
Ainsi traités, les fourrages restent
souples, frais, appétissants et à l’abri
de moisissures. Une récolte rentrée par
la pluie et qui a commencé à fermenter
peut être consommée sans danger lorsqu’on l’a ainsi saupoudrée de sel : on
a vu des animaux rechercher ce fourrage de préférence à celui récolté sec
qui n’avait pas été salé.
En outre, le sel arrête la fermentation qui se déclare d’ordinaire quand
le fourrage a été rentré humide. Son
emploi écarte donc tout danger d’incendie....
«
* *
Pour le bétail, le sel est un tonique,
un condiment, un excitant, qui favorise
l’engraissement, la lactation et les forces
musculaires.
Chevaux, taureaux, bœufs de travail
et d’engraissement, vaches laitières,
moutons et porcs : tous les animaux
de la ferme se trouvent bien du régime
salé.
La ration journalière à employer est
de 140 à 150 grammes pour le cheval,
150 à 180 pour le bœuf, 90 à 100 pour
la vache, 40 à 50 pour un veau d’un
an, 20 à 30 pour un veau de six mois,
40 à 60 pour un porc et 15 à 20 pour
un mouton.
On doit donner le sel en mélange :
on en saupoudre les aliments secs ou
aqueux et l’on sale les boissons ainsi
que les barbotages.
On peut aussi placer des blocs de
sel dans les râteliers, mais ce procédé
est plus onéreux, car les blocs, ne
pouvant en effet être dénaturés, acquittent le droit de dix francs par cent
kilos et coûtent forcément plus cher.
Pendant que le bétail est aux champs,
il est bon d’y disposer, de distance en
distance, des auges remplies de sel ;
les animaux s’y rendent d’eux mêmes,
preuve évidente du bien-être qu’ils en
éprouvent...
Petit Glaneur.
Revue Politique
La belle saison invite aux voyages et
le roi Edouard d’Angleterre a toujours
été un grand voyageur. Se rendant à
Marienbad pour une cure d’eaux il a voulu
faire aussi de la politique en rendant
visite aux empereurs d’Allemagne et
d’Autriche, C’est au château de Wilhelmshôhe près de Kassel qu’il s’est rendu
d’abord pour visiter son impérial neveu
Guillaume II. L’entrevue n’a duré que
quelques heures mais elle a été empreinte
de la plus grande cordialité. Le fait est
significatif vu que depuis longtemps les
rapports entre les deux souverains étaient
plutôt tendus. La presse anglaise signale
avec complaisance les résultats obtenus
par la politique éminemment pacifique du
roi : l’alliance de l’Angleterre avec le
Japon qui assure la paix dans l’Extrême
Orient ; l’entente cordiale avec la France,
l’amitié avec l’Italie et l’Autriche, l’accord aimable conclu avec la Rassie. On
a lieu d’espérer que l’Allemagne aussi
deviendra une nation amie de l’Angleterre.
A Ischl, petite ville de la Haute-Autriche non loin de Gmünden, où le vieil
empereur François-Joseph fait sa villégiature d’été, il a reçu la visite du roi
d'Angleterre. La réception a été très cordiale aussi, et toute la journée a été une
suite ininterrompue de fêtes variées. MM.
Aerehnthal ministre des affaires étrangères en Autriche et M. Hardinge, soussecrétaire anglais des affaires étrangères
ont constaté avec satisfaction l’amitié
traditionnelle entre les deux pays ; mais
ils se sont entretenus surtout de la question de la Macédoine et des réformes que
la Turquie devraient introduire pour ramener le calme dans cette province toujours ravagée par la révolution.
Mais à Marienbad on fait encore de
la politique : M. Clémenceau, président
du conseil des ministres en France, a été
invité à déjeuner par le roi d’Angleterre,
qui, paraît-il, nourrit une vive sympathie
pour l’homme d’état français. Ce qui sans
doute tiendra la première place dans leur
conversation ce seront les affaires du
Maroc, où la situation continue à être
très grave. Mais puisque la France déclare qu’elle n’a aucune idée de conquête
l’accord entre la France et l’Angleterre
ne sera pas troublé.
En dernier lieu il nous faut signaler
le voyage de M. Tittoni, notre ministre
des affaires étrangères, qui se rend à
Semmering en Autriche pour rendre à
M. Aehrenthal la visite de Desio. L’entrevue doit durer deux jours et ensuite
les deux ministres iront ensemble à Ischl
pour faire hommage à l’empereur. Il est
hors de doute qu’ils se trouveront pleinement d’accord sur toutes les questions
internationales, et les relations entre l’Italie et l’Autriche n’en seront que plus
cordiales.
Après de laborieuses négociations la
Russie et le Japon ont pu se mettre
d’accord par un traité qui vient d’être
signé à St-Pétersbourg. Les deux puissances s’engagent à respecter l’indépendance et r intégrité territoriale de la
Chine, de même que le principe du traitement égal, en ce qui concerne le commerce et l’industrie pour toutes les nations dans l’Empire Céleste. Le Japon
n’en garde pas moins sa situation prépondérante en Mandchourie. Mais il n’y
a qu’à se féliciter de la conclusion d’un
traité qui paraît impliquer le renoncement de la Russie à toute idée de revanche en Extrême-Orient.
E. L.
Ab. payés et non quittancés.
1907: Jean H. Pascal, Rodoret; Jean J. H.
Pascal, id. ; Pierre Pascal, ex-syndic, Chabrans ;
Henri Brenze, Rodoret (1907-08); J. J. Ribet
(Faure) Pomaret ; Pierre Pons (Saret) Cbabrans
(1907-08).
PENSÉE
L’indulgence est une partie de la
justice. J. Joubert.
A. Rivoir, gérant.
4
_ 4
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biari, ecc,, pagabili in Italia e all’Estero ;
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striali, Enti diversi, ecc,;
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APRE Crediti in conto corrente e accreditamenti all’interno e all’estero per importazioni ;
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Si mette a conoscenza del pubblico che l’Agenzia di Pinerolo ha provveduto recentemente ad un nuavo impianto di cassette chiuse di sicurezza in locale appositamente costruito ; dette cassette vengono cedute in abbuonamentq al prezzo annuo di :
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