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Soixante-neuvième année - Anno XI'’
11 Août 1933
N» 31
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
On s'abonne: à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VEcho (Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
(¡ÎHAQUE VENDREDI
L'ABONNEMENT SE PAVE D'AVANCE.
pour
S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof. Louis Micol - Torre Pellice l’Administration, au Bureau du journal, Via Wigram, N» 2 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent ço centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
O Le numéro: 20 centimes O
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louange, occupent vos pensées (Phil IV, 8).
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1
Réunions du XV août.
La, révMion, du XV août pour le Val Pé~
rofuse aura lieu, D. V., à la Baisasso de Bo’
Ciabrand {Pramdl). Le culte commencera
à 10 h, 30 précises.
ÿ ^
Pour le Val Pélis la réunion aura lieu
au Teynaud de ViHlair Pellice, et le culte
commencera à 10 heures précises.
$ ^ Ht
L(i réunion du Col des Fontaines, pour
î& Val Balsille, est fioàêe au dimanche 20
août, à 15 heures.
LA VIE
E,
« Sors à la campagne, et là je te
parlerai». Ez. III, 22.
Un auteur anglais, idans un ouvrage consacré à l’Afrique du Sud, rapporte les paroles significatives prononcées par un de
ces fermiers boëers de haute taille, robustes, volontaires et silencieux, qui ne parlent jamais que de leurs moutons et des
mœurs des léopards. Après avoir parcouru
pendant environ idie|ux heures l’immense
plaine d’Afrique sous l’ardeur du soleil, il
dit simplement : « Il y a ^quelque chose que
je désire depuis longtemps vous demander.
Vous êtes instruit. Qualnid vous êtes seul
dans une plaine immense comme ceUe-ci et
.'sue le soleil darde ainsi ses rayons sur les
buissons, ne vous semble-t-il pas que quelque chose parlé ? Non que vous entendiez
quoi que ce soit de vos oreilles, mais c’est
coüime si vous deveniez si petit, si petit,
et l’antre si grand. Alors toutes les petites
choses du monde vous semblent n’être plus
rien
A la campagne tout parle, aussi bien les
gTf4ntls espaces désertiques que les cimes
neigeuses, le frails vallon dans son berceau
de vendlure, le firmament et la lumière qui
en descend. Galilée idans sa prison admirait un brin de paille et disait: « Comment
ne croirai-je pas en Dieu quand je vois
cette merveille ?» ; et Fabre étudiant les
bestioles s’écriait : « Je ne peux pas dire
que je crois en Dieu, je le vois ! ». Ainsi
tous deux, à des siècles d’intervalle, rejoignaient les anciens auteairs des Psaumes
19 et 104, ou l’apôtre- Paul écrivant aux
Romaihs : « Les perfections inyisibltes de
Dieu, son éternelle puissance et sa divinité
éclatent aux yeux depuis la création du
monde pour quiconque sait regarder ses
œuvres ».
A la campagne nous voyons la gloirei de
Dieu, nous écoutons l’hymne mystérieux
que la nature chante à la gloire de son
Créateur.
Mais la voix que l’on y enténd dénonce
aussi lia vipnité de tant de nos agitations :
vanité ipiarce que dans l'existence fiévreuse
des villes et de leurs faubourgs nous confondons l’esseintiieill et l’acoeèsoire, et que
nous ne savons plus donn-er aux choses et
à nos occupations ou préoccupations leur
vraie valeur, leur juste place. Dans la nature il n’y a pas de pose, de mode. Rien
ne s'y faât, rien n'y existe pour la galerie :
la fleur reste ime fleur et le geai ne s'y
pare pas des plumes du paon ; et c'est un
appel à rester ce que nous sommes, vrais,
simples, hommes, créatures de Dieu.
Discernons encore que la gloire de Dieu,
la nature l'a insérée dans la variété. Ah !
ce n'est iias elle qui fabrique en séries : la
goutte infime de rosée qui brille sur ce brin
d’herbe a son volume et son poids partit
culiers. Deux arbres, deux feuilles de la
même forêt ne se ressemblent pas. Et notre civilisation tend à faire éclore dans
toutes les âmes les mêmes sentiments, à
faire d’une génération humaine un troupeau composé d’un nombre X de numéros, à faire passer tout le mqnd© sous
le laminoir d’une même dogmatique, philosophiquet politique, soc,iaie ou religieuse.
QueUe erreur ! La vie exige la diversité : la vie paroissiale, la vib nationale,
la vie familiale aussi. C’est l’ensemible
des choses diverses d’un paysage qui fait
la beauté de celui-ci, et non pas un© lumière uniforme, mais le jeu des clartés
et des ombres.
« A la. campagne, je te |)iarlerai ». Je te
parlerai des labours, des semailles, des
moissons, et tu rentreras en toi-même et
tu examineras ton labeur au service de
Dieu, et tu apprendras peut-être à être
patient. Je te parlerai et te rappellerai
qu’il faut la pluie du ciel et le soteü de
Dieu pour faire germer, éclore, mûrir, et
tu sentiras que sans moi tu ne peux pas
produire les fruits espérés ».
Que de choses encore nous entendrons,
amis lecteurs ; profitons donc des beaux
jours et sortons à la campagne pour y
écouter Dieu. Pierre Duiuwd.
{Evangile et Liberté).
POUR LA VÉRITÉ
Les symboles du salut.
IL
Le Baptême
(Première Partie).
S’il y a eu dans plusieurs religions d©
l’antiquité et au sein même du peuple
d’Israël (Exode XXX, 17-21 ; Lévit. XVII,
15-16 ; Nombres XIX, 7 ; XXXI, 24...) des
rites de purification, pour lesquels on employait de l’eau, — élément par excellence
de lavage, de nettoiement, — cependant
l’usage d’eaux lustrales ne revêtait pas le
caractère moral que Jean le Bapti^ur
imprima à son baptême et qui lui valut
son suimom.
Nous n’alvons pas à rechercher, ici, si
Jean, par analogie aux anciens rites mosaïques, ou s’inspirant à des paroles p-rophétiques qui promettaient l’effusion
d'eanx vives en vue de la purification du
peuple, ou mieux encore par une nouvelle
et directe inspiration divine, associai à sa
puissante prédicatioui le baptême d’eau.
Qu’ü suffise de rappeler qu’il l’administrait
à ceux qui, remufe dans leur conscience
par ses brûlantes dénonciations, confessaient leurs fautes et se montraient décidés à ne plus s’y laisser entraîner.
Le fait même que ceux qui se trouvaient
en de telies dispositions se groupaient autour du prophète et le suivaient, fit du
baptême le signe et le sceau distinctif des
disciples de Jean.
Le cousin du fils d’Elisabeth, Jésus,
ayant été par lui désigné comme le Messie
attendu, qui baptise du Saint-EIsprit et
qtii ôte le péché du monde, lorsqu'il comm^ça la prédication du royaume des cieUX
vît accourir à lui, soit des ciidevant dlsch
pies de Jean, soit d'autres Juifs en grand
nombre. A ;un moment donné, qu’il ne nous
est pâs possible d© préciser, un rite baptismal s’inaugura aussi parmi les disciples
de Jésus et se répandit si promptement
<fUe l’apôtre Jean consigne dans son Evangüè cette remarque : « Jésus faisait et
baptisait plus de disciples que Jean » ; il
se hâte d’ajouter : « Toutefois Jésus ne
haptisâît pas lui-même, mais c’étaient ses
discipjés» (Jean IV, 1-2). Il n’y a pas
contradiction avec le passage Jean III, 22,
car ici les noms de Jésus et de Jean sont
employés comme ceux de deux chefs d’écoles, dont les disciples: pouvaient agir en
leur nom.
\'ïl ne s’agissait pas encore du baptême
chrétien, propremelnit dit, qUi fut institué
Jésus à la fin de sa carrière terrœtre,
iieû avant son retour auprès du Père, et,
¿bthme on est en droit de le présumer, ce
furent ses disciples qui, au début, réclamèrent eux aussi un baptême d’initiation,
qui les groupât autour du Maître, comme
cela avait été le cas pour les disciples de
Jean.
La signification de ce baptême dut être,
pour ceux qui s’y soumettaient, qu’ils voulaient suivre Jésus en diaîiples, le reconjaôlssatnt conome l’Elnvoyê de Dieu pour
|iinoncer et réaliser le Royaume des cieux
ici-bas, et qu’à cet effe|i leur vie devait
être changée.
Il est bon d’établir dès maintenant que
soit Jean Baptiste (Jean I, 33), soit JésusChrist (Actes I, 5), ont emphatiquement
tracé une nette distinction entre le baptême d’eaU), administré par le premier, et
celui d’Eisprit par le second ; distinction
qui subsiste à l’égard du signe extérieur
et de l’action spirituelle intérieure, l’un
n’étant pas indissolublement lié à l’autre.
Nous lisons, en eifét, qu’en telle occasion
le baptême d’eau a suivi celûi de l’Esprit ;
c’est le cas pour ceux de la maison de Corneille, parents et amis (Actes X, 47-48).
Ce baptême était donné «au nom de Jésus-Christ» (Actes II, 38); «en Christ»
(Galates III, 27); «au nom du Seigneur»
(Actes X, 48). La formule trinitaire ne
se généralisa est ne dievint la règle commune que plus tard.
Nous n’entendons pas, en disant cela,
mettre en doute l’authenticité du passage
Matthieu XXVIII, 19, lors même qu’aucune reproduction dé son important contenu Ue soit faite par les troib autres Evangiles, mais simplement accentuer le fait
que ce rite n’eut pas à l’origine l’importante rigidité Mturgique qui lui fut attribuée ensuite. Aussi ne nous étonneransnous pas que l’apôtre Paul écrive aux Corinthiens (1® épître I, 17) : « Ce n’est pas
pour baptiser que Jésus-Christ m’a envoyé, c’est pour annoncer FElvangile».
Pierre lui-même, semible n’avoir pas baptisé les gens de chez (Corneille, mais d'avoir
seulement ordonné que cela flût fait. Eld.
Bairde remarque à ce sujet : « Pierre probablement, comme Paul, s’est tenu, chargé,
avant tout, non du baptême, mais de la
prédication et de l’enseignement».
Tâchons, maintenant, de saisir la portée
de l'institution du symbole que Christ a
enjoint aux onze apôtres de célébrer, lorsque là sur la montagne de Galilée ¡1 leur
a dit : « ARez, instruisez toutes les nations, baptisez-les au nom du Père, du
Fils et du Saint-Elsprit ».
Jésus lance ses apôtres à la conquête
du monde, non aù moyen d’un rite, mais
dé la prédication fidèle de son évangile de
. salut ; ceux, d’entre ces nations, qui l’accepteront, reoevroot le signe d’alliance,
car ils vont former un peuple nouveau,
une grande famille de croyants en Christ.
Comme la circoncision était le signe de
l’Ancienne Alliance, restreinte à un seul
peuple élu, le baptême sera celui des élus
de tous les peuples, qui, ayant accepté le
message salutalire, en rendront nin témoignage manifeste.
Il n’y a :pas substitution du baptême à
la circoncision, vU que les deux rites ont
des raisons et une signification différentes ; mais comme signes d’alhainc©, de communauté familiale, de participation à des
promesses divines, ils ont certaines .analogies et sont susceptibles de certains rapprochements. L’un et l’autre, cependant,
n’ont qu’une valeur symbolique, alussi •
Saint-Paul écrira aux Galates (VI, 15) :
« Ce n’est rien que d’être circoncis ou incirconcis, ce qui est quelque chose c’est
d’être une nouvelle créature ». SaintPierre, au sujet du baptême, dira qU’il
n’est pas «la purification des saufllures
du corps, mais l’engagement d’une bonne
conscience envers Dieu » (1® épître III, 21).
Nous devons ¡revivre, si possible, cette
aurore de la mission évangélique dans
le monde juif et payen, en nous dépouillant de toute idée préconçue, de
tout système théologique, de toute théc0*ie
ecclésiastique à soutenir et à défendre.
Suivons ces pionniers de l’Elvangile et
écouitons-les : ils prêchent Jésus-Christ ;
én son nom üs annoncent le pardon pour
tout cœur repentant, ils redisent ses promesses, qui assurent l’action régénératrice
et 'sanctifiante de TElsprit en tous ceux
qui ont foi et se les approprient. Lorsqu’une âme s’ouvre à la foi et en témoigne, ils admettent dans la communauté
chrétienne ce nouveau croyant, et lui en
confèrent le signe et le sceau en le baptisant. «Ainsi, écrit Eîd. Reuss, le baptême est l'acte extérieur et symbolique de
la réception d'un membre de la communauté, car il se rapporte aux trois idées
fondamentales de la religion de Christ, à
la trinité religieuse et morate de l’EVangile». Saint-Paul pourra affirmer (1 Cor.
XII, 13) : « Nous avons tous, en effet, été
baptisés dans un seul esprit, pour former
un seul corps, soit Juifs soit Grecs, soit
esclaves soit libres, et nous aivons été abreuvés d’un seul Eteprit ».
Sous la plume de TApôtre, des allusions
et des références au baptême d’eau et
d’Esprit sont assez fréquente, mais tandis
que pour la Sainte-Cène il pourra écrfre :
«J’ai appris du Seigneur ce que je Vous
ai enseigné » (1 Cor. XI, 23), nulle part il
ne reprend l’institution du baptême par
Jésus^Christ pour en. développer toute la
portée et en détailler l’administratibn.
— (Nous remarquons, en passant, que
la Sainte-Cène, qui doit concourir à
l’entretien de la vie spirituelle renouvelée, a été instituée avant le baptême, qui
signifie l'entrée dans cette même vite ; nous
le faisons pour démontrer combien peu,
dans la pensée de Jfeus, il y avait un système préconçu de sacrements ecclésiastiques). — Les susdites allusions de SaintPaul sont des rapprochements, des comparaisons pour illustrer les grands enseignements de la repentance, du pardon des
péchés, de la vie régénérée qui se déve^-loppe en sanctification de vie.
2
■M
Lee préoccupations dogmatiques et confesaiomieilles ont souvent renversé sens
dessus-dessous les enseignements de l'Apôtre, en les transformant etn autant d’étais
de leurs théories baptismales..., qui étaient
fort éloignées de sa peüsée.
Pauir comprendre ce qui æ produisit, au
siècle apostolique, nous devons nous transporter en terre payenne, auprès de nos
missionnaires évangéliques, où se répètent, — à part les degrés de civilisation,
— dans des conditions plus ou moins analogues, les mêmes expériences. Il n’y a pas
de doute que comme nos missionnaires
modernes adressent leiurs enseignements
et leurs appels tout d’abond à des adultes
et que c’est de leur rang que sortent les
candidats au baptême chrétien, il em était
ainsi aux tout premiers siècles de notre
ère. aHusions, contenues dans le Nouveau Testament, à d’entières f amilles bap^ ’
tisées, ne sauraient prouver le contraire,
Mais comme on ne pense pas à perpétuer
les conditions spéciales d’un moment historique et à couler dans des moules d'airain des institutions qui s’y rapiportaient
plus spécial^nent, lorsque la société pa»yenne fut remplacée par celle chrétienne,
l’on jugea équitable et approprié d^administrer la baptême aux enfants des chrétiens, sans pour cela altérer la Signification initiale du rite.
Voyons les raisons qui justifient ce
transfert de l’adulte à l’enfant :
a) Nous avons vu que le baptême était
uin rite d association, d’introduction dans
la nouveOie famile dés croyants en JésusOhrist. C était ainsi un signe et un sceau
de cette appjartenance, désormais, au troulieau dont Jésus était le bon Berger. Or
dians un troupeau fl n’y a pas seulement
des brelbis et des béliers, mais aussi de
petits agneaux ; de la même manière une
fatnile n’est vraiment telle que lorsqu’elle
compte des enfants. Comment la famille
religie^ n’auraJt pas inséré dans son
sein les enfants, promise de l’avenir, et
les aurait laissés hors de la porte jusqu’à
Tâge adluîbeî
b) Le baptême est un symibole de purification. Ce n’est pas l’eaiu, mais le sang
versé pair Christ qui nous piurifie (1 Jean
I, T); ce sang il Fa versé pour grands et
petits. Pendant son ministère terrestre,
Jésus, à maintes reprises, a déclaré que
pour entrer dans le royaume des cieux
il faut avoir les dispositions d’un enfant,
il faut lui ressembler (Matth. XVIII, 2-3 ;
XIX, 14),
Miairc X, 15, et Luc XVIII, 17, nous ont
conservé cette importante déclaration :
«Quiconque ne recevra pas le royaume
de Dieu comme un petit enfant, n’y entrera pas ». Si donc l’enfant a les dispositions pour entrer dans le Royaume de
Dieu, il est aussi dans le cas de recevoir
le signe de cette entrée, soit le baptême.
c) Le passage 1 Cor. VII, 14, objet de
tant de discussions, nous paraît expliqué
de la manière la plus satisfaisante par P.
Godet lor^u’il écrit : « Leur consécnaition
à Dieu (des enfants de l’époux croyant)
ne dépend pas de leur baptême, mais leur
aptitude au baptême résulte de la solidarité de vie qui les unit à leiurs parents
et par eux à l’aRiance de grâce, fondée
en Christ et dans laquelle vivent ceux-ci ».
lAusSi le parallélisme que le docte exégète
a fait entre les enfants d’Abraham et ceux
des chrétiens a sa pleine raison d'être :
«Comme les enfants juifs ne devenaient
pas enfants d’Abraham par la circoncision,
mais que c’était la descendance de leurs
parents, enfants d'Abraham, qui les rendait aptes à recevoir la circoncision, il en
est de même d^ enfants des chrétiens».
Les promestes de grâce et de salut ne
sont pas faites pour des adultes seulement, mais à toute la race humaine, y
compris les enfants, qui, comme nous
l'avons vu précédemment, se trouvent en
de spéciales conditions pour en bénéficier.
Lai famille ne saurait être scindée pM"
un rite, les bénédictions promises aux pères OTibrassent les enfants ; aussi les
croyants de l’Ancien/ne Alliance pouvaient^
ils dire comme Esaîe : « Voici moi et les
‘enfants que FEtemel m'a donnés » (VTII,
18); combien, plus les croyants de la NouvdBle Alliance ne devraient-ils pas concevoir que leurs enfants, — jusqu’à l’âge de
raison, en lequel ils pourraient demander
eux-mêmes ce symbole du salut, 1© baptême, — en soient privés! S’ils en ont le
bîeinfait pourquoi leur en refuser le signe ? I
Quelle est la mère chrétienne, qui, se
,voyant arrachée par la mort sa tendre
créature, ne cherche pas la consolation
dans l’assurance que le Jésus qui, sur la
terre, prenait dans ses bras les petits enfants et les bénissait, fait de même pour
son enfant au ciel? Ecoutons Calvin:
« Ne seriOns-nous pas iniques de repousser
ceux que notre Seigneur appelle à soi ?
De leur refuser ce qu’il leur donne ? De
fermer la porte lorsqu’il la leur ouvre ? ».
d) Le prof. P. Lobstein, de la Faculté
de Strasbourg, dans un traité en la matière, ipose ces demandes : « Le baptême
des enfants est-ü conforme à l’Ev.angile ?
Répond-il, non pas à un texte sipécial du
recueil sacré, mais à Finspiration vivante
de la révélaticin chrétienne ? ».
Voici sœ réponses : « 1“ Le baptême des
enfants expfrime et représente sous une
forme sensible, dans le langage clair ©t
saisissable du symbole, l’initiative gratuite de l’amour de Dieu». («Il nous a
aimés le premier » - 1 Jean IV, 19). 2“ Le
baptême est l’expression de l’indépendance
souverain© de l’amour de Dieu ». (« Dieu
est plus grand que notre cœur » - 1 Jean
III, 20). « Exdarre les enfants du témoignage de la,bénédiction divine, n’est-ce pas
imposer des limiites à Famour divin ? ».
« Et nous oserions condamner ou pro®îrire
une institution qui ne fait que mettre en
lumière la souverain© indépendance de
l’amour de Dieu ? ». A. M.
{A suivre).
Le Camp-Conorès des Unions Cbrétiennes.
Ce XIV® Camp-Congrès des U. C. de J. G.,
dont nous avons déjà piarlé, aura lieu à
l’Envers du Vilar, du 25 août au 2 sep^ ’
timbre. En voici le programme :
25 août, 21 heures : Inauguration du
Camp par un idiscours de M. Jules Trom
pasteur. .
26, 28, 30 et 31 axnit, de 10 à 12 heures^
et de 16 h. 30 à 18 : Rapports et discussions sur les quatre sujets suivants' :
Christianisme Evangélique ; Foi et Action
Chrétienne dans l’mdividu; Foi et Aetion
ChiMtienne dans la société ; Avec Dieu et
sans Dieu. „
27 août : Grande fête de ri Jeunesse
Unioniste et Vaudoise.
29 août: Eîxcursion au Refuge «Barbara » ; départ à 7 heures ; Exposition de
M. le prof. Jean JaJri sur l’histoire
vaudoise.
31 août, à 21 heures: Oulte de conclun.
sion du Camp et d’ouverture du Congrès,
avec célébration de ri Sainte-Cène.
1-2 septembre : XIV® Congrès National
avec Rapport du Comité National, discus-*
sion sur le fondement, l’attitude et le
caractère actuel des Unions Chrétiennes;
Propositions et élections.
Toutes les Ulpions Chrétiennes sont vivement priées d’envoyer au Campi-Congrès
non seulement leurs délégués officiels, mafg
aussi de nombreux membres. Tout Unioniste peut librement prraidre part à la discussion. C’est par la collaboration de tous,
que nos Unions deviendront un cefatre lumineux et ardent de foi et d’activité chrétiennes pour l’œuvre dé Dieu dans l’Eghse
et au dehors.
C’est surtout ri Fête de ri Jeunesse
Unioniste et Vauldoise qui attirera la
grande masse de ri, jeunesse vaudoisie.
Nous savons que dans bien des paroisses
elle est en train de se préparer activement à prendre part au programme établi.
Ce programme compirend un culte solennel
I© matin, à 10 heures, présidé par M. R.
Jabier, pasteur, auquel plusieurs orateurs
porteront leur message chrétien ; et fl«nS
l'^près-mJdi, à 14 heures, un « Convegno »
grandiose, dans lequel trois orateurs adresseront à ri jeunesse de vibrants appels,
la masse chantera quelques-uns des beaux
chants de nos montagnes, et chaque groupe
prépatrera un’chœur ou une production
spéciale. 'La proposition rincée par un
petit groupe d’exécuter une ancienne
danse caractéristique des Vallées, proposition qui, au preîfnier abord, avait été
admise pan* les rédacteurs du programme,
.e* comme ime courte production tout-à-fait
secondaire, a été définitivement exclue par
fie Comité National, et n’aura pas lieu. Le
centre de cette Fête de Jeunesse sera l’adoration à Dieu, la consécration à Lui, l’exaltaltion de ri beauté de nos Vallées et de
nos Alpes qui nous parlent de Lui.
A. J.
» * »
Réduetion des Chemins de Fer
du 50 0/0, sur le tarif ordinaire différentiel, des bidets d’aller et retour DEPUIS
TOUTES LES STATIONS D’ITALIE A’
TORRE PELLICE, à l’occasion du X7F®
Congres Nattonal des Unions Chrétiennes
de Jeunes Gens, qui aura lieu du 25 aoât
au 2 septembre, au Villar. Ces bülets peuvent être demandés sans aucune formalité, directement aux guichets de la gare,
OU 21 AOUT AU 2 SEPTEMBRE. Ils ont
la validité de 5 jours pour les parcours
jusqu à 200 hm., et de 10 jours pour les
•parcours supérieurs. Dans la validité, le
jour de la livraison du billet n’est pas
compris. Cette validité peut être prolongée
jusqu’au double, en payant le 2 0/0 du
prix du billet pour chaque jour en plus,
avec une augmentation minime du 10 0/0.
Les billets de parcours supérieur à
200 km. donnent droit à deux arrêts.
Les bidets ne seront pas valables pour
le voyage de retour, s’ils ne porteront pas
le timbre du Comité du Congrès. Ce timbre sera donné gratuitement au BUREAU
TOURISTIQUE DU COMITE’, institué
dans les locaux du Dopolavoro (Viale Torino, à une minute de la gare). Ce Bureau
donnera aux voyageurs tous les renseignements utiles pour le séjour à La Tour et
dans la Vallée, les hôtels de différentes
catégories, les prix des pensions, le programme du Congrès des Unions Chrétiennes, etc. Des représentants du Bureau,
avec brassard, se trouveront à la gare à
l’arrivée des trains. Une oblation libre
sera demandée aux voyageurs, soit pour
les frais du Bureau, soit pour l’œuvre des
Unions Chr^étiennes.
LES BILLETS A’ REDUCTION SONT
PARFAITEMENT UTILISABLES POUR
TOUTES LES PERSONNES QUI VIENDRONT A’ TORRE PELLICE A’ L’EPOQUE DU SYNODE (4-8 SEPTEMBRE).
Pour les possesseurs du billet à réduction, le bidet de î’Autooorriera de Torre
Pédice à Villar PeUice (Via Fourca), sera
réduit à L. 2. A. J.
FOYER.
Le « Foyer » pour jeunes filles qui fréquentent le Gymnase et le Lycée de Torre
PeUice, va continuer son œuvre.
Nous prions les parents de prendre
bonne note qu’on y trouve une très boinne
pension de famiUe et à des conditions très
avantageuses, surtout pour les jeunes filles des Valées Vaudoises.
Ceux qui sont intéressés à ri réouverture du « Foyer » sont instamment priés
de faire parvenir leurs demandes au Modérateur, avant le 1®'' septanbre.
REPRODUCTIONS ARTISTIQUES.
Un admirateur du prof. Paolo Paschetto,
après avoir visité l’exposition de ses œuvres à Turin, exprimait le désir qu’eUes
fussent reproduites ©t mises à la portée
du public.
Nous sommes heureux d’annoncer que
ri reproduction est un fait accompli pour
ce qui regarde les xilognaphîes dans les
trois séries : Le Bon Berger, Les Héros
Vaudois, Le Symbole des Apôtres.
La « Eottega deUa Carta » (où l'on vend
aussi les xîlographies originales) a pris
l’initiative de cette édition d’art, et nous
ne doutons pas que le public évangélique
(et chrétien en général) lui fera bon
accueil.
M. Alexis Balmas
Pasteur ëmerile.
Il ést parti le dimanche 6 août, en pleine
paix, après une vie consacrée au service
du Maître.
Retraçons brièvement sa carrière ici-bas.
M. Balmas naquit à Prarustin, le 16
septembre-1858 ; il fit ses études classiques
à La Tour, puis alla suivre les cours de
Théokigie à la Faculté Vauidioise de Florence. Il fut consacré en 1886 (l’officiant
était M. Barth. Gardiol) avec MM. GioVainni Luzzi, Henri Rivoire et Paul Lantarét. Il était encore candidat en Théologie
forsque, comme aide de M. Jœué Tron, il
tralvaiUa à Venise en 1885-86.
L’église de iMiantou© l’eut comme pasteur die 1886 à 1888 ; ensuite il fut envoyé à Riesi, où il resta d© 1888 à 1890.
Il revint ¡ajux Vallées et travailla pendant
vingt ans dans la paroisse d’Angrogne,
d’abord au Serre, de 1890 à 1901, puife à
Saint-Laurent, de 1901 à 1910.
Ayant été appelé à Venise, il desservit ;
oeltte église pendlant onze ans, de 1910 à
1921, année où il prit sa retraite. Il ne
s’agissait pas cependant d’une retraite
vide et consacrée au repos, car M. Balmas
répondit à l’appel de ri Table toutete les
fois qu’eUte eut besoin de lui'.
Son caractère doux et affable, sa parole
mesurée et suave, son sourire qui dictait un© grandie bonhomie, ne seront pas
si tôt oubliés de ceux qui Font connu.
Les funérailles
Les funérailles se sont déroulées à Pignerol : le service funèbre, présidé par le '
pasteur |M. Marauda, a eu lieu mardi matih, dans l’église.
M. H. Meyniér parle comme représentant de la Table et communique les condoléainces de Féglîse de Venise et de celle
de Florence (M. Balmas vivait à Florence,
ces dernières années).
|M. P. Chauvi© rappelle qu’il fut condisciple du défunt au Collège de La Tour
d’dbord, à la Faculté de Florence ensuite ;
fl est là aitôsi pour dire une parole au nom
de ri paroisse d’Angrogne, où M. Balmas
exerça son ministère pendant vingt ans.
M. Guido Rivoir représente Prarustm,
paroisse d’origine de M. Bailmas, où celui-ci
a encore travaillé dernièrement comme
pasteur intérimairei
M. B. Gardiol termine par 1a prifere.
Le cortège fnnèbr© se diirige vers le j
cimetière, où le service est terminé par
M. P. Chauvi©.
'A sa fille, M.me Elda Cesare Gay, à son :
gendre, à son frère, à sa, sœur, YEcho exprime ses sentiments de profonde sympa- /
thie chrétienne.
ISSMEEESWMEEEÊSEE
CHRONIQUE VAUDOISE.
CATANE. Nous lisons en ce moment un
bon nombre de rapports de nos églises, et "
ce n’est p/aS le cas de les résumer ; mais
nous relèverons cependant des faits particuliers qui sont dignes d’attirer notre
attention.
Dans le rapport de l’église de Catane
deux fàits nous semblent dignes d’être
oonniis : tout d’abord le journal La Luce
peut être vendu dans un des principaux
kiosques de la ville; ensuite le nombre
des amis de l’église devient toujours plus
grand, et les contributions le prouvent.
N’est-il pas remarquable de lire que presque un cinquième de ri collecte annuelle
a été fourni par des symi)athisants ?
Nous ne pouvons que nous en réjouir,
car cela indique que notre œuvre est appréciée et fait du bien : on ne peut pas
douter ide la sincérité de la bourse, car elle
ne se délie que par un sentiment du cœur.
LA TOUR. Le culte de dimanche prochain sera présidé par M. David Bosio,
professeur à ri, Faculté Vaudoise dô
Théologie.
— Ce lundi dernier a eu lieu la bénédiction religieuse du mar iage de ML Losano
Aldo avec M.Ue Armand-PÜm Nancy. Nos
meilleurs vœux accompagnent les époux.;
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— Le deuil vient de frapper très durement la famille Michelin, de l’Hôtei du
Parc. Après quielqueis jours de maladie,
l’aîné des fils, Etierme, âgé de 32 a-ng,
quittait ce mon|de, les soins les plus assidus
et éclairés de la science ayant été impuissants à vaincre le mal. Entouré de l’affection la plus vivante' de ses hien-aimés,
soutenu et fortifié par la foi et la prière,
notre jeune frère a réponidü à l’appel du
Maître qui l’a appelé à son service ailleurs.
Que Dieu console les parents et les fils,
et leur fasse trouver dans la commiunion
spirituelle a'vec Lui, et avec leur cher disparu au delà |dlu voile, la force et la paix
"dont ils ont besoin pour poursuikme vaillamment leur course.
— Mme Théophile Makn, pasteur, en
souvenir de M.me Miadeleine Gönnet née
PeUegrin, L. 25 pour l’Efe'Hse de La Tour.
1» » *
Esercito deUm Salvezza - Val Pdlice. Il
maggiore A. Guarnoli, con la cooperasdone
di diversi altri Ufficiali, p,resiederà le segiuenti adunanze speciali : il 13 agosto,
ore 15, ,ai « Roland », Inverso FasSiotti ; e
ia sena, alle ore 20, neUai Sala (M Via Garibaldi, 6 (con ingresso in Corso Fiume),
n 14 agosto, alle ore 20, nella Sala di Lu*S6m,a, Vià Pietro Guglielmo, 5. Il 15 agosto, ore 10 e ore 15, alle « Bruyères » (An■grogna); e alle ore 20 nella suddetta Sala*
di Torre P^lifcet
In caso di pi<^gia, le adunanze dd 13
e del 15 agosto si terranno tutte neilla Sala
di Torre PéUice.
NEW-YORK. Le pasteur M. ifexthélemy Trctti vient d’alchever treize ans de
fidèle ministère. Le numéro 13 est dans ce
cas un symbole de succès et de victoire
sur toute un© succession de difficultés qu'il
n’est pas nécessaire de rappeler.
L’église de M. Tron a pour nous une
iinportaUce spéciale, car tout en étant
compose de plus de 70 fanûUes vaudoises
et de quelques familles françaises et suisses, elle fait partie de la grande dénomînatipn, presbytérienne d’où se dégagent^les
forces amies qui ont toujours soutenu notre œuvre vaudoîse en Italie. Lai congrégation se réunît à l’ombre de la 1' Eglise
Presbytérienne de New-York, qui fut pendant quelques ia|nnées desservie par le fameux docteur Josdîck et par le docteur
Alexander, qui se glorifiait d’avoir du sang
vaudois dans ses veines.
M. Tron a eu une carrière assez mouvementée. Ayant été reçu bachelier en Divinité au Western Theological Seminary,
de Pittsburgh, ü étudia un an à Genève,
à riJniversité de Jean Calvin, passa deux
ans à la Faculté de Florence, trois ans à
Chicago; s’enrôla volontaire dans l’armée
amériaaiine et fut retenu en France^ après
l’armistice, pour la liquidation des Stocks
américains, époque dans laquelle il épousa
la fiUe de M. Rochard, colonel de premier
grade. Tout cela pour arriver à dire qu’il
consacre maintenant ses meilleures énergies à réghse qu’il deissert avec une persistance que rien n’a pu rebuter.
Son œuvre, qui se déroule sans tambour
battant, mérite qu’on la signale à ceux
Qui, à cause de la distance ou peut-être
de quelque mjaJentendu, n’ont pas eu l’occasion de l’apprécier.
On ne peut ipas ignorer un champ de
travail qui se réclame de l’esprit vaudois,
qui est r^pecté de l’Eglise Presbytérienne
d’Amérique (six fote ü a été représenté
officielement aju Synode et à l’Assemblée
générale) et qui tout en cultivant notre
peuple, étend son influence sur les éléments catholiques comme en fait foi la'
conversion de trois ptrêtaies et de deux
sœurs, qui sont maintenant des phares
brillants de TEvangüe.
GrovAimiiro Tron.
PIAMPBA. (Rora). Nous venons de recevoir le faire-part du mariage de M Vittorio Calvino et M.He Alma Franca Meüle.
La bénédiction nuptiale sera donnée
lundi, 14 août, à 10 h. 30, à Piampra.
Ce sont deux rejetons d’anciennes familles vaudoises de la vielle roche qui
s’unissent par ce mariage. L’une — de ces
Meille qui ont donné six pasteurs à l’église
pendant le dernier siècle — est petite-ñlle
d'Henry Meflle, dont la culture, la piété
et la bonté se rappellent encore parmi
notre peuple ; l’autre est petit-fils du pasteur Paolo Calvino qui nous a quittés il
y a deux ans et qui, pendant cinquante
ans — pèlerin d’amour de notre église —
promena sa figure caractéristique d’apôtre
à travers toute l’Europe.
Il est juste et beau que ce mariage
soit béni au miheu de nos montagnes sacrées où vécurent et luttèrent leurs ancêtres ; et nous leur souhaitons que la nouvelle famille soit digne en tout de ses nobles traditions.
Alix parents : le pasteur Jean Henry
Medie, d’Anvers, et Mme Ada Meille;
M.me veuve Paolo Calvino et M. Théo Calvino, nos félicitations.
PIGNBROL-SAINT-SECOND. Notre nécrolo^e de cet été est, hélas ! partilculièrement riche : six décès en peu de semaines (juiflet-août).
JacqiMme Rostan née GrMl, de SaintSecond, nous a quittés presque subitement
à l’âge de 37 ans, laissant son mari,
M. Alexis, et cinq enfants en bas âge.
Antoême PerruccMone, âgé de 49 ans,
de Mdradolo, iancieinnement converti par
1’« Armée du Salut », a été rappelé apr^
une très longue maladie; il laisse après
lui sept enfants...
Emüe BcSmwDs, 36 ans, venu récemment
de Slaînt-Gennain dlans notre vile où ü
avait relevé et mis à neuf T«Albergo
d’Orîeînte » : victime d’un accident d’automobile. Ses funérailles imposantes, à
Saint-Germiain, furent un témoignage de
Fémotion générale et de sympathie à
l’adresse de la jeune veuvei, M.me Marie
Bounous, et de ses deux enfants.
Le prof. Emüe Vinçon, aussi de SdintGermain, beau-frère diu toryours regretté
dbeteur Amédée Rostain, décédé à l’H&pital
de Pignerol, à la suite d'ulie opération.
Le docteur Emmanwel Ca/rdon, figure
bien connue et aimée de SainfcSecond, où
il laisse un souvenir profond. Ffle de feu
le pasteur Philippe Cardon, il exerça pendant quarante ans sa carrière bienfaîsalnte ; toujours actif, toujours aimable et
jovial. Notre église le rappelle volontiers
comme directeur de Chorale et ami des
jeunes — comme le releva, à ses obsèques,
le iprésildlent de l’A. C. D. G. de Saint-Second, M. Aleix.andre GardioL Au service
funèbre prirent part les pasteurs de Pignerol, Prarustin et Saint-Germain, ainsi
que le podestat dé la commune, M. le général Alloiis.
Le pasteur émérite Alexis Balmas, qu’un
mal caché nous a enlevé à la suite de quelques jours de souffrance.
D'autres rappelleront lé ministère zélé
et actif, dncOTe dans sa retraite, du pasteur toujours disposé à rendre service au
Maître et à son église, après la longue
activité déployée à Angrogne surtout et
à Venise ; notre paroisse' conserve le sou■venir d’wn ami, qui laisse un grand vide,
habituéfe comme nous l’étions à le voir parmi nous en été, et à l’entendre auœî.
A tous ces amis affligés nous renouvelons l’expression de la plus vive aJïéction
chrétienne et l’assurance de nos prières.
FOMARET. m. le docteur chev. ArUhwr
Coucowrde vient d’être nommé <xmmandem de la Conronm (PItalie.
Nous le félicitons de la distinction <ïuî
lui a été décernée.
PRARUSTIN. Un grand merci à M le
pastelur Auguste Jahier qui a présidé le
(suite, dimanche 30 jufllet.
— Nous avons accompagné au cdmetière
la dépptdll© mortelle de Jean Pavl Constantin, des Gayots, âgé de 47 ans. Depuis
plus d’un an, il ne se levait de son lit :
c’est encore une des victimes de la guerre
et de rimtemement dans un camp de
prisonniers. Notre vive sympathie aux
parents. G. R
— Dimanche, 6 courant, une nombreuse
et sympathique réunion accnieillait sous les
châtaigniers du « Jardin » du Coularey la
jeunesse de la paroisse, et de Saint-SecOnd, et de Pignerol, outre bon nombre
(le... moins jeunes. H s’agissait d’jme aî
mable invitation de l’Union Chrétienne, à
un culte, présidé par les deux Pasteurs
(et auquel i»rit part aussi le vice-présid»it de l'Union, M Emmanuel Fomeron,
par une allocution appropriée sur Hébreux
XIII, 1); et invitation, pour les Unionistes,
à la « deuxième partie » (lisea : thé abonâamment garni, chants, jeux) dans le mervedlieux décor de la nature.
Encore merci de tout cœur ! Et Dieu
veuille bénir les impre^bns de cette
journée.
SAN REMO. Les écoles élémentaires
que le pasteur M. Janni a voulu conserver,
tout en ne pouvant ipius compter sur Faide
dé la Table, ont donné de très bons résultats aux examens.
La plus grande partie des élèves de la
5“ classe ont fait les examens pour l’admission au Gymnase : ils ont tous été admis, et avec une bonne classification, se
distinguant entre les élèves de toutes les
autrœ écoles. D’autres sont entrés à l’école
élavvmnento et ont fait très bien ausd.
Quant à ceux qui se sont présentés aux
examens pour la licence élônentaire,
un seul est renvoyé au mois d’octobre
prochain.
J Les résultats n’ont pas besoin de commentaire et disent assez avec quel soin
l’enseignement y est donné.
— Nous relevons du rapport que l’œuvre d’évangéliaation a été intense et que
le PasiteUr a eu de grandes satisfactions.
Ml Janni, bien connu depuis de longues
années dans la viUe, est devenu un conseiller spirituel et c’est à lui que s’adressait des gens de toutes les confessions religieuses pour être guidés sur le chemin
la, foi et conseillés dhns leurs crises morales. N’est-il i)as significatif qu’un grand
nombre de catholiques trouvent ^ lui leur
guMe spirituel?
les Livres
^¡Introduction pratîqm à la Genèse, par
Charles Rochedieru — Nouvelle Société
d'Editions de Toulouse - Dieulefit (Drôme). — Ers. 7,50.
« » «
L’Etude persornielle de la 'Mhle, par Jacques Kaltenbach. — «La Cause» - Rue
Perronet, 69 - Nepilly (Seine). — Frs. 7.
« » *
Per im Protestamitesmu) più cosciente,
par Giovianni Corradini. — Raccolta postuma di scritti, a cura e con introduzione
di E. Gay. — Numero si>eciale di Gioventù
Cristiana.
« » «
Florence Nightingale, par doeteur Anna
Hamiltoto et M.me Jules Forsans. — «La
Cause» - Rue Perronet, 69 - NeuiUy
(Seine). — Frs. 12.
VISTA
DEBOLE
a DIFETTOSA.
Sarà in TORRE PELLICE e si tratterrà
Venerdì 18 e Sabato 19 Agosto
Io specialista di diottrica oculare
Comm. M. NEUSGHÜLER
di Torino.
Riceverà all’« Hôtel de FOurs» per
correzione dei difetti e debolezza di
vista, col suo particolare sistema di
lenti, in detti giorni, ore 10-12 e 14-17.
Vient de paraître
- JEAN JALLA
HISTOIRE ¿HECDOTIQDE
DES TADDOIS DD PIEMONT
BOTTEGA DELLA CARTA - Torre Pellice
Prix : L. 7
Pensées.
Les coups de marteau brisent le verre
et forgent l’ader. Gaston Feommel.
L’imniortalité de l’âme est mie chose qui
nous importe d fort, qui nous touche d
profondément, qu’û faut avoir perdu tout
sentiment pour être dans l’indifférence de
savoir ce qui en est. PascAi,
Gdui-là qui est maître de l’éducation
peut changer la face du monde.
Leibnitz.
La famille Henhi Pons, qui vient d’être
doidoureusement éprouvée par la perte de
sa bien-aimée
HELÈNE PONS née TRON
remerc^ avec reconmissance toutes les
personne^ qui, d’une manière ou de l’autre, ont pris part à son angoisse pendant
la longue maladie, et à son deuil récent ;
eUe remercie en particulier le pasteur
M. Ricca pour ses fréquentes mdtes, et
M.me Davit pour ses soins assidus et
dévoués.
M.me Jenny Vinçon veme Rostan et
ses enfants, pour lesquels ü fut un second
père, dans l’imposdbüité de le faire per^
sonnéllement, remercient publiquement les
amis et les connaissances qui leur orit témoigné leur sympathie à l’occasion du départ pour la demeure céleste du
Prof. EMILE VINÇON
Dlrtcteur de la “R. Scuola d’Arvlamento Gommerclale,,
de Parie.
Ils adressent un remerciement tout partioidier à M. l’ingénieur G. Vinçon, podestat de Saint-Germain; à M. A. Berutti,
secrétaire politique du « Fascio di Combattimento » ; aux Autorités qui ont pris part
aux obsèques; aux pasteurs MM. Louis
Marauda eit Henri Tron, qui ont célébré
avec ferveur et amour chrétien les services funèbres; à MM. Pompeo Valente,
« présidé » du « Regio Istituto Magistrale »
de Pignerol, Demetrio Marini, et Gustave
Bert, pasteur, qui ont prononcé sur la
tombe de hautes paroles de foi et de vie
et ont évoqué le noble souvenir de leur
cher disparu.
Saint-Germain, le 7 août 1933.
Le famiglie LONG e ODIN ringraziano
sentitamente tutti gli cintanti della re-,
gione Bamsang, per la simpatia dimostrata loro in occasione dèd’wirmtmra di-.
partita di
LONG PIETRO ENRICO
deceduto in casa proprioi, dopo lunga mor
lattia, Ü 7 Agosto 1933.
Particolari ringraziamenti al sig. horenzo Rivorrà, pastore.
La famine MICHELIN LAUSAROT-THOMANN, émue et reconnaissante pour les
nombreux témoignages d’affection reçus à
l’occa^on du décès de son biennamé'
ETIENNE
remercie toutes les personnes qui, dune
manière ou de Vautre, ont pris part à
son deuü.
Torre Pdlice, le 10 août 1933.
Inititatíons Hospitalières Vaudoises*
La sig.ra Lidia GriU, ex-cassiera deDa
Ladies Misswnary Society della cessata
First Presbyterian Italian Church, di Chicago, ha mandato le somme sementi agli
Istituti infrascritti :
Ospedale Vald^ di Pomaretto L 750,—
KL di Torre Pellice » 750,—
Asilo dei Vecchi di San Germano Chitone » 600,—
M. di Sicilia » 600,—
Rifugio Re Carb Alberto » 500,—
Totale L 3200,
« * *
M.me Caroline Durand veuve Gay, fleurs
à la mémoire de M.me Méry Malan veuve
Gay :. pour le Refuge, L 25 ; p>ur l’Orphelinat, L 25.
• ••
Dons reçus pendant le mois de juillet 1933.
OBPHEIJNAT.
Bourse des Pauvres, Angrogne, L. 150
Eglise de Prali, 50 - Veuve Aug. Jslla, VlUar,
4
30 - Ecole du dimaniche, Id-, 50 - Collecte du
dimanche de la Mère, Id., 40 - Union 'des Mères, Id., 25 - MJle Pauline Bonnet, Id., 65 Veuve Albertine Buffa-Allio, Id., 10 - Caroline
et Dora Fontana-Koux, Milan, 200 - La PamlUe,
in memoriam de Josué Tron, 333 - Madeleine
veuve Larco, La Maddalena, 25 - M. et M.me
Immovilli, Reggio EmUla, 25 - U. C. D, G., Rio
Marina, 25 - Eglise de Rome I, 76 - Id. de
BieRa, 15 - Id. de Oomo, 33 - ldi de Gênes, 41 là. de PraB, 17,50 - Id. de Pramol, 11,50 - Id.
d’Angrogne, 16,70 - Id. de Rodoret, 10 - Id. de
Prarustin, 10 - Id, de Tarante, 50 - Joseph
Long, Saint-Jean, 15 - EgUse de Vittoria, 25
- Id. de Rome I, 200 - Matthieu Gay et Cons
tantin Léa, en souvenir de leurs noces d’or,
BoM, 10 - Josué et Hélène Geymonat, en souvenir du baptême de Ada Maria, Id., 50 - S.
Vtolle, ldi, 10 - N. N„ Id., 25 - Frères Pontet,
Ferrière, Id., 4 - Barolin Madeleine, Id., 1 M.Ues CabeUa, La Tour, 20 - M.me Amilda
Long, Id., 50 - E'glise de Coazze, 80 - Paroisse
de Turin, 300. *
Totis ces dons seront reportés dans le Rapport au Synode.
HOPITAUX.
M.me Burton, La Tour, L. 12,50 - M.me CoïsEop-Plenç, Rome, 25 - Fleurs en souvenir de
David Rivoire (France), frs. 100, au change
74 - Ribet Jean, dot, 22 - M.me Eynard, Via
üliva, 10 - Eglise de Prali, 50 - Edmond GrUl,
Prali, 10 - Union des Mères et Jeunes PUleB,
Id., 50 - Veuve Aug. Jalla, ViRar, 30 - CdroUne Fontana-Roux, Müan, pour La Tovir, 200
- Dora Fontana-Roux, Id., pou!r Pomaret, 200
- La Famifle, in memoriam de Josué Tron, 334
- Comité Wallon, 1500 - Madeleine veuve Larco,
La Maddalena, 25 - Eglise de MUan I, 125 Lydie Bounous (France), en souvenir de Jean
Bounous, pour La Tour, 25, pour Pomaret, 25
- Henri Pascal, pasteUr, Rora, en souvenir de
'il
son père, un titre 5 0/0 de 500 - Joseph Long,
Saint-Jean, 15 - Paroisse de Saint-Jean, 150 Eglise de Rome I, 200 - Matthieu Gay et Constantin Léa, en souvenir de leurs noces d’or,
Bobi, 10 - Alasina François, Id., 5 - Gras
Etienne feu David, Id., 5 - Gras David feu
David, Id., 5 - Bolla Marie, Id,, 5 - Paiioisse
de Bobi, 25 - En souvenir du baptême de Eisa
Geymonat, Bobi, 12 - S. VoUe, Id., 10 - N. N.,
Id., 25 - Clémentine Maggiore-Turin, La Tour,
in memoriam, 50.
Tous ces dons seront reportés dans le Rapport au Synode,
REFUGE.
Catherine Léger, Turin, L. 50 - Genre David,
Fontaines, 10 - M.me Burton, La Tout', 12,50
- M.me Cbïsson-Plenc, Rome, 25 - M. Boraso,
Gênes, 25 - Eglise de Coazze, 65 - En souvenir
de Théophile Revel, ses enfants, Saint-Jean, 50
- Eglise de Prali, 20 - Veuve Aug. JaRa, VUlar,
30 - Caroline et Dora Fontana-Roux, Müan, 200
- La Famille, in memoriam de Josué Tron,
333 - «Amos», Müan, 100 - Docteur W. Wtnzeler, Lugano, 380,20 - Madeleine veuve Larco,
La M.addalena, 25 - M. et M.me ImmovUli,
Reggio EmUia, 25 - Famille Sabbadini, Rome,
100 - Eglise de Müan I, 125 - M. Henri RibetSoutter, Beüosguardo, Saint-Jean, 100 - Joseph Long, Id., 15 - Paroisse de Saint-Jean,
150 - Eglise Vaudoise de Rome I, 300 - Id. de
Rome II, 400 - Matthieu Gay et Constantin
Léa, en souvenir de leurs noces d’or, Bobi, 10 Artus Marie, Malpertus, Id., 6 - Geymonat Paul
feu David, Id, 10 - Negrin Jean Elisée feu
Elisée, Id;., 10 - Eglise de Bobi, 25 - S. VoUe,
Bobi, 15 - Geymonat Paul feu Paul, Id., 5 Gay James et Famüle, en souvenir de leur
chère maman, Saint-Jean, 100.
————————————
JiiIm Tr«a« direct«in>reipoiittbl*
Tprre Peiltce - ImpriniPrie Alpine_
ORARIO FERROVIA TORREPELLICE-PINEROLO-TORINO
Torre Penice p. (0 6,20 (1) 7,22 8,43 12,23 17,03 (1) 19,48
Luserna S. G. » 6,25 , 8,47 12,27 17,07 19,53
Bricherasio » 6,40 , 8,59 12,39 17,19 20,07
Pinerolo » 5,24 6,25 7,- 7,53 9,19 12,58 17,38 19,04 20,26
Airasca > 5,47 6,45 7,26 8,05 9,33 13,22 18,01 19,20 20,49
Torino a. 6,31 7,30 8,10 8,30 10,03 14,07 18,44 19,51 21,27
Torino p. (3) 0,25 5,01 6,40 7,56 (1) 11,30 13,18 17,27 18,20 19,06
Airasca » 1,03 5,46 7,22 8,26 12,08 13,59 18,02 19,07 19,33
Pinerolo » 1,22 6,11 7,43 8,39 12,25 14,22 18,18 19,49 19,44
Bricherasio » 6,36 8,03 12,42 14,40 18,40 . 20,10 1
Luserna S. G. » 6,48 8,14 12,53 14,51 18,51 20,21
Torre Penice a. 6,52 8,18 12,57 14,55 18,55 20,25
(I) Feriale — (2) Festivo — (3) Al Lunedi
(2)
21,03
21,08
21,20
21.39
22,02
22.40
20.05
20,45
21.05
ORAIUO AUTOMOBILE TOBBE-BOBBIO FELLICE
Torre P. p.
S. Margh. »
Chabriols >
VillarP. »
ViaFourca »
Bobbio P. a.
7,05 8,30
7,10 8,35
7,17 8,42
7,24 8,49
7,29 8,55
7,35 9,
15,05 19,05 20,30 BobbioP p. 5,40
15,10 19,10 20,35 ViaFourca» 5,45
15,17 19,17 20,42 VillarP. » 5,51
15,24 19,24 20,49 Chabriols » 5,58
15,29 19,29 20,55 S. Margh. » 6,05
15,35 19,35 21,— TorreP. a. 6,10
(1) Feriale — (2) Festivo.
7,45
7,50
7,56
8,03
8,10
8,15
11,40
11,45
11,51
11,58
12,05
12,10
16,20
16,25
16,31
16,38
16,45
16,50
(1)
18,25
18,30
18,36
18,43
18,50
18,55
(2)
19,55
20,
20,06
20,13
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