1
ECHO
PARAISSANT CHAQUE VE>KDREDI
Par an
J- s.
Ponr 6 mois
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Vallées Vaudolses .....................
Halle (en dehors des Vallées) et Colotiies . 7
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S’adresserpornda Rédaction à M Jban Bonnet, past., Luserne S. Jean etpour
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la parole — de 5 en plus, 4 cent, la parole.
« Je dis à chacun de vous... êp rewÉfir des sentiments modestes \
(Romains xii^ 3).
Ces sentiments sont ceux dont Jésijs a
fait preuve bien qu’il fût le Saint et le Juste.
Du moins c’est l’opinion de saint Paul, biniou partagée par tous ceux qui ont fait
des expériences chrétiennes. Cette recommandation aux croyants|de Rome rappelle
celle adressée à ceux de^Philippes: «Ayez
les mêmes sentiments que Jésus-Christ, qui
s’est humilié et dépouillé eù prenant la forme
de serviteur ».
Etre modeste, ne veuf pas dire ignorer sa
valeur intellectuelle et morale, mais se gar-*
der d’en tirer vanité. Etre modeste ne signifie pas être gauche, timide, toujours caché
.. dans l’ombre mais faire le bien tout naturellement sans bruit ni ostentation.
• La modestie se révèle à des semtiments;
elle a donc sa source dans le cœur. Elle doit,
'• du dedans se manifester au dehors comme
i-ÿ. un vêtement. De ce vêtement, le chrétien est
Î ; revêtu. Ainsi sont cachées les réalités qui ne
V-sauraient être étalées en plein jour sans
hçurter la pudeur de l’âme et par lui le chré-:
;-ptien se trouve orné, distingué comme On
l’est par Puniforme, la couleur, la coupe, la
' i.- qualité du vêtement dans les relations extérieures.
■y - *
% H«
-, - Que si l’on demande le pourquoi de cette
nécessité de la modestie en ces tenais d’étaÎJige de luxe, de bien-être, de décofUtions
• ' galons, la réponse est facile: Elle conr
' liient à des être marqués du sceau du péché
'«tde la rédemption.
i Pécheurs, nous-nous trouvons tous en état
r de révolte contre Dieu, dignes de sa plus
(."'Sévère réprobation en dépit de toutes nos
^■'hypocrisies de pieux langages et de toutes les
iormes traditionnalistes de notre religion.
A Dieu la justice, à nous la honte et la confusion de face. Il n’y a pas lieu de tirer vaijt;. nité d’une telle situation, malgré tout ce que
^ nous dénommons notre science, notre ritç(4esse et nos vertus.
/''' Pécheurs, nous avons été appelés par le
P^e Céleste au salut; par Jésus-Christ la
grâce nous a été donnée et par elle nous connaissons la joie du pardon que doit compléter celle de la consécration.
Objets de tant de faveurs d’En-Haut, il
est logique que la modestie nous soit près
I
>, crite.
v-u- h ■
*
♦ *fc
p,-' Modestes, soyons-le, et dans nos personnes
dans nos biens, dans les paroles et dans
^^les actes de notre existence. Et puisque tout
procède du cœur, demandons à Dieu de faire
*"=.,<iu nôtre un sanctuaire. Que là habite Celui
P^i a poussé la modestie jusqu’aux extrêmes
/ unîtes de la sublimité de l’immolation dû
n*oi, jusqu’au sacrifice de la croix, démonstration du plus grand amour. H. G.
^ {Evangile et Liberté),
m.
II Bollettino pastorale
)).
ïl y a quelques mois que cette publicafion, destinée aux pasteurs et évangélistes.
^.nous avait été annoncée et promise. Et voici
'jj'comment notre Modérateur en expliquait
iiaissance dans le dernier Rapport de la
^ -Table : « Une des plus graves difficultés que
' hos ouvriers rencontrent dans leur ministère
^^t celle de leur isolement. Eloignés les uns
«.^s autres et ne se voyant que rarement;
toujours appelés à donner, spirituéllement
; pariant, et à bien peu recevoir; abandonnés
« eux-mêmes en ce qui concerne leurs étuleur activité, leur piété elle-même;
" rPûürsuivant dans bien des cas leur travail
sein d’un milieu hostile ou indifférent, il
¿,-5'est pas à s’étonner que parfois le découra^^l^ent les saisisse, qu’ils se sentent faiblir
7,]^ tâche, que leur zèle même ait à en souf
Ne serait-il pas bon qu’une voix amie
PWr parvînt de temps à autre? sous la forpar exemple, d’un Bulletin pastoral à
destiné expressément, qui se proposerait”
de favoriser leur culture, de les aider dans
leurs préparations, de concourir au renouvellement de leur vocation et de leur piété? Un
Bulletin pastoral qui leur donnerait des nouvelles les uns des autres, qui leur donnerait la
sensation d’appartenir à une seule et grande
famille où chacun ferait profiter tous ses
frères de ses propres expériences? ».
Le Rapport ajoutait que nos chers et vénérés professeurs de la Faculté de Théologie
en prendraient la direction. Il y avait de
quoi éveiller les meilleures espérances.
Et maintenant que le premier numéro a.
paru dans .ses 32 belles et grandes pages, si
riches de cordialité et de sympathie fraternelle, si remplies d’instructions précieuses,
si vraies et sincères dans l’exposition d’expériences pastorales et si élevées dans leur
inspiration, nous en sommes ànous demander
en vérité, comment nous avons pu nous en
passer jusqu’ici. Nous savons plus d’un pasteur qui l’a lu tout d’un trait, du commencement à la En-, comme l’on boit un grand
verre d’eau fraîche et limpide quand on est
altéré par la soif.
*
* *
Il est presque impossible, dans ces notes
rapides, d’en donner un résumé quelque peu
fidèle,, mais nous tenons quand même à en
offrir à nos lecteurs ne fût-ce que quelques
glanures.
En « deux mots de présentation » nos trois
Professeurs en exposent le but et le caractère.
« Ce Bulletin vous arrive, nous disent-ils avec
autant de cordialité que de modestie, non
pas comme le verbe d’un maître présomp-tueux et importun, mais comme un ami et
comme un frère. Son idéal c’est de faire de
notre Corps pastoral une famille, où tout le
monde s’entr’aide. Nous avons besoin de
nous connaître davantage, nous les pasteurs,
de nous parler plus souvent, pour nous aimer
toujours plus, pour travailler au service du
Maître avec plus de force, avec plus de confiance et de joie. Dans les difficultés, dans les
crises que vous pourriez traverser, dans l’isolement dont Vous pourriez souffrir, puisse
notre Bulletin vous parvenir comme un
rayon de.soleil, comme l’éreinte affectueuse
d un ami, comme un message d’encouragement et de réconfort ».
Ces quelques citations incomplètes vous
donnent cependant l’idée de l’esprit, du ton
qu iront prendre les entretiens qui suivent
?ur les différents sujets.
Mais avant d’aller plus loin, est-il bien
sût que ces entretiens puissent intéresser
nos lecteurs ? Ne sont-ils pas adressés expressément, comme nous l’avons dit plus haut,
à la «famille pastorale»? Certes, c’est aux
pasteurs qu’ils étaient destinés. Mais nous
estimons, qu’à un autre point de vue, ils
n’offrent pas un moindre intérêt pour nos
frères laïques, les membres de nos Eglises.
Ces entretiens peuvent être pour eux une
révélation : une révélation de la vraie qualité,
de la vraie nature de ce « personnage » qu’on
nomme un pasteur; une révélation surtout
de ses difficultés quotidiennes, des faiblesses
qu’il cache dans l’humiliation, de ses luttes
intimes, de ses élans vers une consécration
plus absolue, la révélation du contraste souvent angoissant entre la beauté de ea vocation tant aimée et la conscience de son incapacité à la réaliser.
Soyons francs: la grande majorité de nos
frères laïques ne se doutent pas de ces luttessecrètes, de ces efforts épuisants, de ces découragements profonds auxquels leurs pasteurs, tous leurs pasteurs peuvent être sujets.
Chez le pasteur ils ne voient souvent que
l’apôtre... ou le fonctionnaire plus ou moins
actif; un prédicateur éloquent ou un orateur
médiocre, un homme qui préside beaucoup
de cultes, qui parcourt la paroisse sans se
ménager, ou bien un homme qui préfère le
calme de son cabinet d’étude ou la tiédeur
du foyer familial ; une personne sympathique
et intéressante ou un être plutôt froid et
réservé. En un mot, ils ne regardent guère
en lui que ce qui frappe les yeuxvils le placent trop haut dans leur considération, là
où il n’a pas moyen de se maintenir, ou bien
Testiment-ib en dessous de sa valeur^ saps
l«i faire crédit, sans se douter peut-être des
efforts assidus qu’il poursuit en vue de l’amélioration de son ministère.
De toutes façons, soit qu’ils l’exhaltent,
soit qu’ils le diminuent, il est une chose qu’ils
perdent de vue facilement et-’c’est que le
pasteur n’est pas avant tout un personnage
officiel mais qu’il est un homme, un homme
suj^t à*toutes lep faiblesses, et dont la tâche
est cependant de « se sanctifier pour les autres afin qu’eux aussi soient sanctifié? par
la vérité »!
Ne pensez-vous pas, chers frères laïques,
(pie votre attitude pourrait se modifier sensiblement à cet égard et concourir effectivement à l’amélioration de vos conducteurs, à
l’efficacité de leur œuvre, si leur être véritable vous était représenté sous une juste
lumière? Nous sommes assurés que vous
regarderiez à eux avec une sympathie profonde, et cette sympathie leur donnerait
des ail^ !
„ C’est bien là ce qui nous rend si cher le
message des écrivains du « Bollettinp ». Ils
ne pêchent pas de simplisme, ni d’illusions,
ni (le sévérité. Leur parole est vraie, elle
jaillit de leurs expériences personnelles; et
chaque fois .qu’elle touche à une faiblesse secrète, à une lacune particulièrement grave
(le notre vocation, on se dit: « Voilà qui est
peur moi, c’est la parole qu’il me fallait;
voilà pour moi aussi le remède efficace, l’encouragement salutaire ! ». ,
f Fl arrive au pasteur surchargé de travail,
épuisé parfois de fatigue, souffrant de la solitude de l’âme, de l’apparente inutilité de
ses efforts, déprimé par l’épreuve ou assailli
par le doute, il arrive au pasteur de s’écrier
péniblement: Cet apostolat est au-dessus
de mes forces, la croix en est trop lourde !
Dans un message à eux adressé, où les
principales formes du découragement chez le
pasteur sont examinées avec amour, M. Rostagno leur présente et développe cette parole du Maître : Si quelqu’un veut venir après
moi, qu’il se charge de sa croix et qu’il me
suive ». Le succès de tout ministère chrétien
est attaché à cette croix, librement acceptée
et fidèlement portée. Plus'que cela, diriil:
« Pciur que notre œuvre soit efficace il faudrait que nous la portions cette croix, non
pas en gémissant et soupirant, mais avec
une lueur de joie répandue sur nos traits».
Oui, cela doit être ainsi; nous tâcherons,
avec l’aide de Dieii, de la porter plus vaillamment. ^
En un autre message intitulé « Confession »
un autre collègue, ou bien le même, mais
qui ne signe pas, pose devant sa conscience
et devant la nôtre cette demande: N’ai-je
pas gran^ besoin d’être rappelé à un sentiment plus^austère de mon devoir? Une confession s’ensuit, intime, détaillée, éprise de
sincérité à toute épreuve, « Ai-je donné tout
mon temps, me suis-je donné tout entier,
ai-je vraiment évangélisé, me suis-je sancfitié comme j’eusse dû le faire ? ». Comme l’on
se sent empoigné, remué, par cette représentation vivante de sa propre imperfection, et quelle humiliation salutaire qui s’en
dégage pour nous tous !
clarté et sincérité d’analyse qui le distingue,
un problème de dernière actualité et d’intérêt général. Sans autre préambule, il demande à ses collègues dans le ministère:
« Etes-vous satisfaits du culte par vous présidé le Dimanche matin? Avez-vous l’impression réelle que votre auditoire y ait adoré,
y ait reijcontré Dieu, et reçu quelque chose
de Lui?
L on se plaint qu’il est moins fréquenté,
qu’il a quelque chose de froid, d’éteint...
Ne serait-ce pas, entre autre chose, que Vhomme qui le préside y a une part excessive, que
la congrégation y joue un rôle par trop secondaire; que dans sa préoccupation de recevoir ou de juger la parole d’un homme elÎè^-„
risque d’oublier qu’elle se trouve là essentiellement pour oÿrir un culte au Seigneur?.
« Comment remédier à cela ? Rendre le sermón plus court et surtout plus incisif, mais
consacrer aussi beaucoup de soins à la préparation des autres parties du culte, celles ;
essentiellement qui concernent" le rôle des
fidèles, et en premier lien le chant, duquel
dépendent en si grande mesure la chaleur,
la vie, l’édification du culte. Voüà quelques
remèdes : mais le plus efficace sans contredit,
c’est de vouloir tout tenter pour que toute
chose concoure dans le culte à une plus
grande édification des fidèles'. —
♦
^ 4c
»
il 4c
Voici enfin deux études faites avec tuie
main de maître sur « Le sermon dans le terrips
présent'a et « Le culte d’édification iî.
C’est ici que nos auditeurs auraient leur
mot à dire! Dans là première, due à la
plume alerte et enjouée d’un «auditeur»
modèle, dont l’observation si sûre et pénétrante laisse bien deviner un art consommé
de la prédication, le prédicateur est mis en
garde contre trois dangers principaux. « Tâche, lui dit-il, de nous donner toujours des
semaons pensés et composés maintenant,
après la guerre. Sois actuel. En second lieu:
parle-nous un langage que nous comprenions
tous; non pas le langage de tes études ou de
tes lectures théologiques, En demierlieu :Dans
ta juste recherche de l’actualité, aie garde
de nous entretenir de tes idées politiques.
Nous ne voulon%,pas les connaître; c’est
l’Evangile étemel qu’il nous faut,la puissance
à salut pour tous ceux qui croient.
Pourrait-on mieux dire que cela?
Le prof. Ern. Cowéa, dans son étude sûr
le «culte d’édification» traite ici avec la
Nous ne nous arrêterons pas sur les études exégétiques, et notes homilétiques, très
abondantes et instmctives, qui occupent les
dernières pages de la nouvelle Revue. Le
caractère du journal ne le comporterait pas
et déjà ayons-nous quelque peu abusé de
votre patience.
Mais n’êtes-vous pas de notre avis, a]^ès
ce qui vient d’être.dit, qu’il était bon et
avantageux que les trésors de cette Revue
ne fussent pas retenus dans le cercle restreint du pastorat? Que les questions et les
recherches qui y^sont poursuivies sont pour
le bien de tous, pasteurs et laïques; qu’elles
ne peuvent amener qu’à un rapprochement
fécond entre conducteurs et fidèles, soUiciter
de la part de tous une collaboration plus intime, une piété plus vivante, un zèle plus
fervent pour l’œuvre du Seigneur? *
Peut-être auriez-vous beaucoup à dire sur
les sujets dont elle nous 'a entretenus: des
expériences à produire, des désirs à exprimer, surtout pour ce qui a trait à la forme
actuelle de nos cultes ? Les colonnes de VEcho
^ vous sont ouvertes. Nous serons très heureux
de publier tout ce qui, dans un esprit de charité et de délicate réserve, pourrait nous être
envoyé à cet effet et qui serait pour le profit
et l’édification de tous.
Ne craignez pas, au demeurant, d’agiter
ces questions dans vos paroisses respectives,
den parler dans vos assemblées d’église,
dans vos réunions de quartier. Tout vaudra
mieux que la cristallisation des formes, que
certaines vénérations somnolentes d’un passé
qui ne revient plus.
Et puis^ abordez franchement ces questions avec vos pasteurs : loin de leur déplaire
vous leur en causerez une véritable joie.
C est plutôt votre indifférence qui -pourrait
les chagriner.
Quant au «Bollettino pastorale» dont
nous avons salué la naissance avec tant de
satisfaction, il paraîtra, Dieti voulant, tous
les mois. Nous aurons du plaisir, chaque fois
que 1 occasion s’en présentera, à vous faire
part de son contenu.
Vous voudrez bien, en attendant, nous
permettre, nous en sommes assurés, de remercieraussi en votre nom notre Modérateur
et nos chers Professeurs de Théologie, auxquels nous sommes redevables de cette Revue si bienfaisante et dont pasteurs et fidèles
peuvent attendre pour l’avenir de précieuses
bénédictions. j. Bonnet.
£phéivi£rides vauooises..
Janvier ly21.
Projet de colonie vauidoige
en Danetnarjf.
A 1 époque de la Révocation de l’Edit de
Nantes, la moitié de la population du Val
Quson, ou Pragela, avait émigré, et l’autre
^oitié avait plié sous la féroc^ missiop, bottée,
■I
2
\
.
allant à la^messe^pour être délivrée Ses dragons. Le clergé romain avait célébré ce
triomphe, non de la foi, mais de la violer ce.
Mais, à la suite de la Rentrée, des Vauc ois
et de la part qu’ils prirent aux guerres de la
ligue d’Augsbourg et de la succession d’3spagne, les circonstances ramenèrent dans
ces régions la liberté religieuse, si bien que,
en dépit d’émigrations fréquentes, en i'17
cette vallée comptait encore 385 familles
vaudoisqs contre 593 catholiques. Mais l’en- ,,
riemi-né de la liberté de conscience s’attacha
à'étoufïer ces églises renaissantes pt ob1 int
que ie duc publiât édit sur édit dans’ce lut.
On leur' défendit d’avoir la visite des f asteurs, puis de fréquenter le culiè dans les
temples vaudois, ensuite d’avoir d’autres
maîtres d’école que ceux que les curés choisiraient.
Aux Vallées mêmes, où la liberté de cidte
était garantie'par les édits, il était défendu
aux réfugiés français, qui s’y étaient éta îhs
après avoir versé leur sang pour le duc d rns
la dernière guerre, d’entrer dans les temi’les
vaudois, sous peine de la pendaison pour les
pasteurs et des galères pour les anciens de
l’église où cette contravention aurait eu Leu.
Les partieuhers étaient abreuvés dteprccès
dans lesquels le jqge, avant d’interrùger les
parties, s’informait de quelle religion elles
étaient, tellement il craignait de se laisser
influencer par la bonté de la cause.
Bref, la vie était devenue si difficile, qu’on
parla d’un exil partiel volontaire, d’autint
plus que le roi Frédéric IV de Danemark,
enfin, vainqueur dans sa longue lutte a/ec
Charles XII de Suède, voulait repeupler ;on
pays en y fondant des colonies.
, Il y avait déjà eu des Vaudois réfugiés en
Danemark, à la Révocation, soit à Fçdericia, soit à Copenhague. Le roi olïrait ms kitenant de placer 90 familles vaudoises d ins
le Jutland. Mais ce projet n’eut pas de
suites et le troisième exil n’eut heu que neuf
- ans plus tard. ' JJ
WoaVelIe^ de no^ Jji^^ionnaiie^.
Une carte de M. Alexandre Tron nous annonçait qu’il venait, avec sa dame, de rentrer à ,1’Asmara, où ils sont arrivés à temps
pour célébrer avec les frères de l’Erythrée
les fêtes de Noël et Nouvel-An.
Dans quelques jours, dit-il, on va'rou''rir
les écoles qui promettent - d’être bien fréquentées puisque les récoltes ont été ab andantes et les indigènes n’auront pas à vi vre
dans l’anxiété.
L’épidémie de typhus pétéchial, qui a 'ait
tairt dé victimes l’année passée, a beaucoup
diminué et naême ellé eÿ sur le point de > lisparaître. ^ *
Nous sommes en bonne santé. Dieu me rci ;
mais nous sommes si peu nombreux, et 1 y
a tant de travail !
On attend encore, pour les missionna res
qui étaient en congé en Suède, la permiss ion
du Gouvernement de rentrer en Eryth 'ée.
Le régent, M. Armand^Hugon, est n.ilitaire et va bientôt partir pour l’Itahe.
•> Nous attendons l’arrivée du jeune M. C îïsson qui ira travailler a Gheleb dans les Mei .sa.
— Le missionnaire de cette dernière le cahté, M. K. G. Rodèn, qui a déjà passé jtus
de 30 ans dans la Colonie, nous écrit me
carte de Suez, en route pour la Suède, oi. sa
compagne est malade depuis huit ans.
Si j’avais un peu plus de temps, êcri;-il,
j’aimerais bien passer vous voir.
Nous suivons de nos vœux et de nos prières ces chers amis ainsi que l’œuvre qui leur
a été confiée.' phg
CHRONIQUE VÜUOOISE.
LA TOUR. Diîrianche passé, dans notre
salle de Sainte-Marguerite, M. le prof. Attilio
Jalla parla d’une manière très intéressante
de la vie de notre plus grand poète. Da tte,
dont on commémore cette année le sixi« me
centenaire. La conférence de M. Jalla va
être suivie de quelques autres illustra it
l’œuvre du prince des poètes italiens. ‘
— Dimanche prochain, M. le modérateqr
Giampiccoh parlera aux membres de la Paroisse dans la Raison Vaudoise, à 3 h. de
l’après-midi, de la situation actuelle de notre
chère Eglise Vaudoise et de ses besoins.
Cette réunion, cofnme le culte de Dimanche
matin, auront lieu en langue italienne, La
réunion de Sainte-Marguerite sera suspendue
Dimanche prochain.
— Samedi dernier M.lle Emma César, et
M. Eugène Peyrot ont demandé à Dieu Sa
•bénédiction sur leur mariage. Nos meilleurs
vœux aux époux.
MÀSSEL. Conformément aux délibtrations prisés dans la dernière Conférence de
dictrict tenue à Pignerol sur la néces iité
d’une école du Jeudi, M. P. Chauvie et l’ancien Jacques Micol se sont chargés de l’enseignement de la Bible dans nos écoles de
quartier, dirigées par des maîtresses catholiques.
— Dimanche 16 courant, l’assemblée électorale a procédé à l’élection d’un ancien p our
le quartier de Chanfpran-Milan (Salse). L^
poste avait été laissé .vacant, dès l’automne
dernier, par notre frère Jacques Meytre, qui
s’est rendu, avec sa femme, à Valdese pour
y rejoindre son fils unique. '
Plusieurs de nos sœurs ont pris part à la
votation. M. Auguste Meytre, ex-ancien, a
obtenu l’unanimité des suffrages.
PESCOLANCIANO (Campobasso), le 20
Janvier'zg2Z. En réponse à la correspondance de M. G. Bert, sur l’œuvre d’évangéhsation dans les Abruzzes {Echo des Vallées
14 Janvier 1921) un généreux donateur qui
désire démeurer inconnu, vient de mettre à
ma disposition 500 lires pour contribuer à
l’achat d’un hannonium pour l’égUse de
Castel di Sangro. Je signale ce fait^à vos
lecteurs dans l’espoir que, poussés par l’exemple, d’autres chrétiens sincères veuillent démontrer leur reconnaissance envers Dieu en
donnant quelque chose pour leurs frères en
la foi. Quoique nos membres d’éghse contribuent Jargenient, si l’on tient compte de
leurs ressources, nous ne sommes pas encore
à même, à Castel di Sangro, d’acheter un
\ harmonium qui, de nos jours, coûte cher. Il
nous faudrait encore au moins mille francs.
Je place cette requête devant Iqs yeux de
ceux qui ont compris ce que M. Bert écrivait
très justement dans son article, c’est à dire
qu’il ne faut pas s’imaginei^que l’on a fait
son devoir lorsque l’on a donné une petite
ou grande contribution au Comité qui dirige
l’église. Il y a bon nombre de besoins que
l’on ne peut placer devant le Comité ; et d’ailleurs il est bon que des frères aient l’occasion
de donner directement à leurs frères pour
leur faire comprendre que c’est vraiment
l’Esprit du Christ qui les anime.
Gubdo Comba.
RODORET. Dispensariù medico. Le Directeur de V^fvvisatore-Pellice nous coffimunique qu’un Comité vient d’être fondé en
vue de l’institution du même Dispensario
dont nous avons péroré la cause dans notre
journal. Ce Comité est composé de MM. A.
Fuhrmann, pasteur, président; doct. Xoucourde, chev. Coucourde, cons. prov. ; prof.
Attilio Jalla, et ouvrira sa souscription dans
V4-vvisatore-Pellice. Il est entendu que les
dons seront reçus également par ce journal
et par de nôtre.
Nous ajoutons à notre Hste précédente
portant la somme de L. 100, les dons de M.
AdolfosGiampiccoh (Milano), L. 50 — ISeri,
Nella, Lily Giampiccoh (Id.), 5. — Total
L. 155. La Rédaction.
SAINT-JEAN. Notre Paroisse a eu le privilège, Dimanche dernier, de recevoir la visite de M. le modérateur Em. Giampiccoh
et de M. Valeriano Perazzi. membre de la
Table.
Après un excellent culte dans notre t3mple présidé par M. Gianrpiccoli, à 10.30, une
bonne assemblée se réunissait dan» l’ap rèsmidi à la Salle Albarin pour entendre les appels de ces deux frères au sujet de la si uation actuehe de notre Eglise Vaudoise.
Dans une exposition achevée, pratiqua et
très chaleureuse, M. Perazzi nous représenta
l’anormalité de l’attitude de la majoritc de
nos membres d’^lise par rapport à ’eur
devoir de concourir à l’entretien de nos eu Ites
dont les frais sont aujourd’hui si considsrablement accrus. En insistant sur leur piivilège d’avoir eu jusqu’ici un ministère assuré,
^ur leur possibilité de faire de bien plus
grands efforts pour se l’assurer à l’avenir
notre frère termina son allocution par un
vibrant appel à tous les fidèles de cette Paroisse.
Le Modérateur prit ensuite la parole et
après une esquisse rapide et très ^cace de
la position critique des ouvriers de l’Eglise
au moment actuel, il prit à parti les fidèles
qui, tout en appréciant les bienfaits du ministère évangéhque, ne se soucient point de
lui en garantir l’existence par dê suffisantes
contributions. C’est de vous seuls, leur dit-il,
que dépend cette existence : l’Eghse n’a pas
les fonds nécessaires, et il est vain et il n’est
pas digne ni juste d’attendre le secours de
l’étranger aussi longtemps que nos frères
vaudois n’aient fait les sacrifices nécessaires
pour suffire aux besoins de leur Eghse. Mais
comment reproduire la force et la richesse
des arguments, les appels chaleureux, l’émôtion contenue qui soulignèrent ce discours
entraînant?
L’impression reçue en fut très profon'de.
Et nos deux frères, auxquels nous exprimons
notre vive reconnaissance, peuvent être assurés que leur œuvre dévouée n’aura point
été vaine parmi nous.
Séance tenante un bon nombre d’auditeurs
vinrent S’inscrire pour des augmentations
fort réjouissantes de leur contribution. La
collecte annueUe organisée avec un soin particulier et avec un notable renfort de collecteurs, sera commencée sans retard dans la
Paroisse.
NEW-YORK. Cher « ». Tu vas pen
ser que nos « hirondeUes» vont l’une après
l’autre prendre leur vol vers des régions de
notre patrie moins frdides que celles de nos
chères VaUées.
Mais, ne t’en fais pas, ce n’est pas le cas.
cette fois-ci. C’est ainsi que Attilio Paschetto
de Dapiel et feu Marie Gardiol après avoir,
en bon patriote, chassé l’ennemi traditionnel
^ au delà du Carso, n’a pas permis que Clothilde Avondet s’envole même au delà de
sa commune puisqu’il sont dé, Prariistin
tous les deux.
Le mariage a eu heu le 18 Décembre .rqab
chez les cousins du marié, dans leur johe
petite maison de campagne à Staten Island.
Ce jour-là, 18 Décembre, avait été spécialement choisi, car par la même occasion nous
avons pu fêtei le premier anniversaire des
noces de la sœur de la mariée, Léonie Avondet avec Henri Long, de Pramol.
Le jour suivant. Dimanche 19 Décembre,
M. et M.me J. L. Durand, selon les bonnes
coutumes vaudoises présentèrent Charles
Maggi,, fils de Charles et de Céhne GazieUy,
pour être baptisé. La cérémonie a été faite,
en l’honneur du dixième anniversaire du
mariage des parents de l’enfant.
T oumelin.
PARIS. Collecte en faveur des inondés de
Bobbio Pellice: Louise Demaria (St-Christophe), L. 10 — Louise Mûris (Torre Pellice),
10 — FamiUe Jourdan (Rorà), 10 — Famille
Jouvenal (Mqurglia, 'Villar Pellice), 20 ■—
Alexandre Jourdan (Sainte-Marguerite), 10
— Irma et Alice Charbonnier (LesCoppiers),
25 — Marie Mourglia (Rorà), 10 — Nina "Vaccarino, 5 — Achille Mourglia (Torre Pellice),
5 — G. Pietro Mourglia, 2 — Emihe Mourglia (Rorà), 4 — Léa Rivoire, 3 —- Pauhne
Tibanet-Bosc (Fassiot), 5 — Catherine Mûris (Torre Pellice), 10 — Daniel Odin (Paris),
5 — Cléanthe Chauvi^ (Id.), 5 — Mourglia
Caroline (Rorà), 2 — Davit (Paris), 5 —
Marie 'Vigne (Villar Pelhee), 5 — Pieri'e et
Joséphine Jalla (Torre Pellice), 20 — Renzina Jalla, 5 — M. et M.me Pierre Michelin- .
(ViUar Pelhee), 10 — Monsieur et Madame
(Paris), 10 — Sartorio Auguste, 5 — Sftmme
totale Fr. 201 — Total Lires it. 325,60.
Chroiiiqin^ politique.
Aujourd’hui même, 26 courant, la Chambre reprend ses séances, avec un ordre du
jour passablement chargé. Le projet d'augmentation du prix du pain est en première
hgne naturellement et c’est là-dessus que les
sodahstes, tous d’accord pour la circonstance, vont hvrer bataihe au Gouvernement
en recourant surtout à l’obstructionnisme lé
mieux organisé. Ils n’empêcheront pas l’approbation de la loi, mais en retarderont probablement l’application qu’on voudrait im- ^
médiate. Une autre loi presque d’égale importance, et qui va être discutée aussi lians
le cours de cette même session, est le px'ojet
du Gouvernement pour le contrôle syndicaliste ouvrier dans-les industries, projet qui
vient d’être distribué aux députés et sur
lequel les industriels font leurs réserves.
Le Conseil des Ministres du 24 courant
a pris, entre autres délibérations, celle d’augmenter sensiblement les tarifs postaux. Les
lettres pour l’intérieur sont portées de 23 à
40 centimes; pour l’étranger, de 25 à 6o;
les cartes postales, pour l’intérieur de t5 à
25 centimes; pour l’étranger de 15 à 40; les
imprimés et journaux (50 gr.) à 10 cent mes
pour l’intérieur, à 15 centimes pour l’étranger... et le reste à l’avenant.
Ainsi qu’il était facile de le prévoir, 1^^
socialisme italien s’est donc divisé, à la
suite du Congrès de Livourne et le schisme que les unitaires s’étaient efforcés de conjurer est désormais un fait accompli. Il réi ulte
des votations de la dernière séance que’ les
centristes et unitaires ont remporté la victoire par 113.000 voix environ, contrci les
59.000 des communistes purs, c’est à dire de
ceux qui acceptent sans réserves les \ingt
et un points de Moscou. Ces derniers sont
donc sortis du parti et vont se constituer
régulièrement en nouveau parti. Quelle est
la signification de ce vote pour nous les profanes et pour tous ceux qui ne se parrent
pas de motS;^ Que la révolution immédiate
est ajournée à des temps meilleurs et que
la violence est laissée momentcrtfémenf, de
côté... par simple opportunisme. J’ai un peu
dans l’idée que le schisme ne^sanrait être
définitif et qu’on se remettra d’accord peutêtre plus tôt que nous ne le pensons Et
quant à la révolution immédiate, que les
communistes affectaient de vouloir déchaîner du jour au lendemain, nous avons la
conviction qu’ils n’en avaient pas beaucoup
plus envie que nous, même si le Congris de
Livourne leur avait donné la majorité: parmi les grands chefs et les grands meneurs
il y en a trop qui ont tout intérêt à ce que
l’ordre de choses établi ne soit pas renversé.
Résultat immédiat du Congrès de Livourne?
Démission en masse des administrations
communale et provinciale de Bologne, ce
dont les partis de l’ordre n’ont qu’à se féliciter.
Un CONFLIT sanglant, plus où moins directement provoqué par l’administration socialiste de l’endroit, a eu heu à CastellaMARB DI StabiA, avec 7 morts, dont un maréchal des carabiniers, et plusieurs blessés.
Là, comme à Bologne, des coups de revol
ver sont tirés sur la foule et la force pulsfiqUe
des fenêtres de» l’Hôtel de Ville, d’où sont
également lancés des bombes. On a fait
non moins de c^t vingt arrestations, dont
huit assesseurs, l’ordre est rétabh. — Autres
conflits entre r fascisti » et sociahstes à Bologne, Modène ét Perugia. A Modène il y
a deux morts et plusieurs blessés. Les « chambres du tmvaü)|de Modène et de Bologne
furent inc^ndiéei
Les mifees de Fiume s’étant mutinées, le*
Gouvem^ent pùTOvisoire — pour assurer
l’ordre p#blic —^a demandé au Gouvernement itmen de mettre à sa disposition un
eonting#t de carabiniers et de troupes de
hgne. lÿ 20-courant 750 carabiniers et 150
fantassfis «ÿit fait leur entrée dans la ville
cordiajément accueillis par la population.
- Le |Iabinet Brund a eu un joh début à
la Ch|mbre française. A la sùite des déclarations,! au“si hai lies que nettes et'précises,
du Résident du jÇonseil,, l’assemblée,,.vote
par 4^5 voix contle 68 un ordre du jour de
cqnfipce dans le^nquveau Gouvernement.
' Apprès une longue série d’ajournements, la
CoNjÉRENCE INTERALLIÉE a enfin pu se réuni: a Paris, à partir du 24 courant, sous la
présidence de M. Briand. Sont représentées:
l’^i^leterre, la Fr^ce, l’Italie (par le comte
Sfôipa) et la Bel^que. Les États-Unis se
désihtéressent déspnftais de nos petites et
de nos grandes misères. Une foule de questioiœ sont à l’ordre- du jour, dotit les deux
plus importantes sont celle des réparations
et Slle qu’on dénomme question d'Autriche.
Uni singulière question que celle-là: il s’agit
de Ihercher les moyens de venir au secours
de iAutriche, non seulement pour qu’on n’y
‘ m^re pas de faim, mais encore pour l’aider
daœ son œuvre de reconstruction ! L’Italie
a œjà fait quelque chose dans ce sens ces
defe dernières années et va se sacrifier enco|e. Je me demande quels sacrifices on éxig«ait de nous en faveur de l’Autriche si, par *
m|lheur, nous étions nous les vaincus !
i i- c
's
Abonnements payés.
1921: Lantaret Giovanna, PaUanza —
Lmtehne Albert, S. Germano Chisone —
Mgg. Beux D., fd. —- Grisèt Henriette, In- •
V rso Pinàsca —Marchesa Lusema D’Ang ogna, S. Fiorano — Bouvier Louise, Cosi ibella, Pramollo — Reynaud Louise, Cius:l, Id, — Durand Matth., Ronchi Sup., San
G îimano —■ Jahier Marie, Gondins, Id. —
j*|llaud Emestina, Id. — Rivoire Louis, Rivfiirê, Angrogna '—Malan Cath., Malan, Id.
-C Malan Pierre, Bouscias, Id. — Gaydou
lÎéli, Roccia Daval, Id. — Gaydou Antoine,
Efertot, Id. — Ricca J., Id. — Coïsson D.,
SÎrre,Td. — Coïsson Marie, Cougn, Id. —
J(|irdan Marguerite, Rocciamanéoud, Id. —
Glydou Madeleine, Rua d’aval, Id. — Bertiii Sùsette, Arpanot, Id. — Coïsson Cath.,
LalCrouï, Id. — Rivoire Marguerite, ,Buffët|a, Id. — Coïsson Jean, Ricca, Id. —
iRi’Ioire Henri, Peiroutira, Id. — Gaydou
"Ma^ Gonins, Id. — Jourdan Louise, Bai stia| id. — Benech Paul, Cacet, Id. — Rivolle J. Pierre, Bastia, Id. — Rinesi Fanny,
Joùves, Id. — Bonnet Hélène, Ciabot, Id. —
Odin Amélie, Malan, Id. — Bertalot Anita
et ’Esther, J ourdan, Id. — Bertin Rina,
Piàntà, Id. — Jahier Elise, Filanda, Porosa
Argentina — Frey Ehse, Id., Id. — Costabel Louise, Id. Ribet Letizia, Marseille —
Pons Pauhne, Pons,'' Pomaretto •— Castagna
Cath., Le Clôt, Inverso Pinasca — Castagna
J ules, Id. — Griot Madeleine, Pomaretto —
Ribet Albert, Fauré, Id. — Borzaghi Aline,
Milano — Refourn François, Castelnuovo,
Pinasca — Pons Adélaïde, Combeville, Inverso Pinasca — Ribet J. Louis, Les Massels,
Id. Bleynat Jean, Perosa Argentina —■
Baline, Alexandre, ancien. Les Gilles, Poma-,
rette —• Grill Marguerite, Id., Id. — Perrou
Madeleine, Les”Massels, Pomaretto — Bleynat Thomas. Id., Id., — Long Lydie, Veuve
Leger. Fayoje. Inverso Pinasca —- Jahier J.
Pierre. Id-- Id. — Coucourde Louis, Clôt,
Id. -— Coïsson L., régent, Id., Id. — Durand
Jacqtiehne. Vivian, Id. — Pastre Auguste,
Filanda. Perosa Argentina — Rostan Maurice. Id. — Baret J. Daniel, Feures, Pomaretto— Vinçon Henri, négociant, Perosa'
Argentina — Tron J. Pierre, Pomaretto —
Collet Jean. CombeviUe, Inverso Pinasca —
Baret Pauline. Id., Td. — Ribet Madeleine,
Serre. Id. — Ribet J. Jacques,_^Pomaretto —
Bertet-Reynaud Adélaïde, Inverso Pinasca
— Pons Marie Louise, Clôt des Boulards, Pomaretto — Léger B., pasteur, Id. — Pons
Frédéric, Clos de Faetto — Peyrot Phil, régentiç Pomaretto — Jahier Fréd., Inverso
PinaScà — Balmas Jean, photographe, Perosa Argentina — Bertohn Jean, Fayole,
InveKo Pinasca — Ribet Louis, Roberts, Id.
— Long Henri, Vivian, Id. — Ribet Hélène,
Genève (complément) — Jourdan Louis, Colonia Ipaldense — Barus Jean Jacques,Clos
de Faetto — Pon^Darius, menuisier. Inverso
Pinasca — Biral Albert, forgeron, Id. —
Grill Antoinette, Perosa Argentina —- Pons
Phihppe, Ponte, Inverso, Perosa Argentina,
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J. Bonnet, Rédacteur-Responsable.
Tórre Pellice - Imprimerie. Alpine.