1
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M. B. Légfer, pasteur
2 cofiies
PERRERO
Quarante-unième année.
14 Décembre LbU6.
N. 50
L’ËCHO «ES VALLÉES
JPARAISSAlVOr OHAQ013> VIÎLVDHIÎHI
Prix d’abonnement par an;
Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 — Italie . . Fr. 3,00
Etranger . ...............................^5
Plus d’nn ax. à la même adresse, chacnn . . „4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Esypt'î. Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Postal selon \'Accord de Vienne ... „ 2,50
On s’abonne : An Bureau d’Âdministration (Imprimerie Alpine)
Torre Pellice ; et chez MM. les Pasteurs.
L’ abonnement se paye d’ayance.
Annemcea-, S’adresser à l’imprimerie Alpine; voir conditions à
la quatrième page.
S’adresser pour la Rédaction A M. N. Tourn, prof., Torre Pellice,
et pour l’Administration à MM. Travers et Malan, Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
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T
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
K.
SOMMAIRE :
: A nos lecteurs — Ephémérides vaudoises
I? — L’Amie de la Jeune fille — Lettre
de Hollande — Menus propos — Chronique — Nouvelles et faits divers —
. ÿ.. Ouvrages reçus — Revue politique —
Feuilleton; La notion de l’Eglise d’après le N. T.
A NOS LECTEURS
h’Echo des Vallées continuera à paraître en igoy aux mêmes conditions
que l’année courante.
Il demande à ses amis anciens et
nouveaux :
de lui rester fidèles ;
de renouveler au plus tôt leur abonnement. Ils obligeront beaucoup l’administration en le renouvelant avant
l’échéance, c’est-à-dire avant le 31 décembre ;
de s’abonner s’ils ne le sont pas
, encore. En payant en une fois, et d’avance, ce qu’ils dépensent au cours de
l’année en l’achetant au numéro, ils ont
l’avantage de le recevoir régulièrement
à domicile, et ils rendent service à l’administration en lui facilitant la tâche ;
de lui procurer de nouveaux amis
et de nouveaux abonnés. Le goût de
la lecture paraît être en progrès et la
circulation des journaux du dehors, politiques ou autres, augmente d’année en
;<• année. Pourquoi celle de notre journal
resterait-elle stationnaire? VEcho ne
devrait-il pas avoir la première place
dans toutes les familles vaudoises où
on lit les journaux ?
Que tous ceux qui s’y intéressent
fassent un sérieux effort pour le répandre, afin qué l’augmentation des entrées
lui permette de couvrir ses frais — il
ne demande pas davantage — et de
répondre de mieux en mieux à ce que
l’on est en droit d’attendre de lui.
L’imprimerie ayant changé de propriétaire, nos amis Malan et Travers
qui nous ont rendu un si grand service
ces deux dernières années en se chargeant de l’administration, ne pourront
plus continuer, à partir du i.r janvier.
Nos frais ^^e trouveront par là même
sensiblement augmentés, et la nouvelle
administration sera tourmentée dès son
entrée en charge par la prévision peu
encourageante d’un déficit considérable'.
Nos amis ne voudront-ils pas faire
un effort pour lui diminuer ce souci ?
Qu’ils le fassent et ils auront droit à
- toute la reconnaissance de la future
administration et dès à présent à celle du
* I Directeur.
EPHtMtBIDES FMSOISES
13 Décembre
Attaque aux Vaudois de Pravillelm
Une histoire des Vaudois du Marquisat de Saluces (Vallée du Po) est
encore à écrire, et serait du plus haut
intérêt. Pour le quart d’heure il nous
faut nous contenter de glaner dans
Gilles et Léger les incidents de cette
histoire qu’ils ont enregistrés par ci par
là dans leufs Histoires générales des
Vaudois. C’est un de ces incidents que
nous rappelle la date du 13 Décembre.
En effet le 13 Décembre 1629 les
Vaudois de Pravillem furent l’objet
d’une attaque sauvage de la part des
troupes du duc. Celui-ci avait pour
lieutenant dans le marquisat le sieur
de la Mente qui s’appliqua à saisir
chaque occasion propice pour se montrer zélé persécuteur de nos coreligionnaires.
Et voici comment il s’y prit cette
fois : il les somma un beau jour de
de lui verser la somme de 400 ducatons sans une raison au monde, et
comme ils ne s’exécutaient pas de
suite, le 13 Décembre 1629, de grand
matin, il lâcha contre eux 400 de ses
soldats.
On peut s’imaginer ce qui arriva;
les Vaudois s’enfuirent à l’approche
inattendue d’une pareille troupe et celleci s’en donna à cœur joie à ravager
et piller toutes les habitations.
Une des premières maisons qu’ils
attaquèrent fut la cure du pasteur ; heureusement celui-ci était absent — ayant
dû aller dès la veille visiter un quartier
éloigné de sa paroisse. — Les soldats
prirent alors ses livres, faute de mieux
et apportèrent tout leur butin aux
moines de Paesana.
Mais les Vaudois, ne tardèrent pas
à se ressaisir et à réclamer du gouverneur la restitution de leurs biens ;
et ils finirent par l’obtenir en payant
mille ducatons. Ils se croyaient en paix
désormais, mais un gentilhomme de la
région, alléché par le bon coup fait
par le gouverneur, voulut en essayer
un pour son propre bénéfice. Une belle
nuit il arriva à Pravillelm flanqué de
25 hommes dans l’espoir de pouvoir
s’emparer du pasteur et de se faire
pa}'er chèrement ensuite sa libération ;
mais, encore cette fois, le pasteur n’y
était pas et les papistes saisirent alors
un autre VaudoE, mais les habitants
réveillés à la hâte le délivrèrent.
Le gentilhomme dépité essaya alors
d’envoyer des moines avec ordre d’aller les écouter sous peine d’un écu d’or.
C’en était trop, et les Vaudois protestèrent si fort que le gouverneur dut
intervenir et obliger le gentilhomme à
désister de l’office de persécuteur dont
il n’avait aucun mandat officiel. Il en
était temps car les Vaudois du Val
Luserne se préparaient déjà à porter
secours à main armée à leurs frères
persécutés.
Teofilo Gay.
l’imie de la ieune fille
(Suite).
Encore à l’occasion de l’Exposition
de Milan les Congrès ont abondé, et
les journaux de toutes couleurs en ont
rendu compte à leur temps. Un de
ceux-ci, le IV.me Congrès d’assistance
publique et privée, qui a eu lieu du 23
au 27 Mai dernier, offrait un intérêt
tout spécial pour les Amies de la jeune
fille. L’Union y était représentée par
un grand nombre de membres, venus
de tous les pays d’Europe. Voici les
thèmes..qpÀ ont été discutés à ce Congrès :
I
De l’assistance aux étrangers. Nécessité d’une entente internationale.
II
Education professionnelle des auxiliaires bénévoles de l’assistance publique.
III
Des institutions ayant pour objet de
protéger et d’assister la jeune fille et
la femme isolées.
IV
Mesures d’assistance, prises ou à prendre, dans les différents pays, contre
la mortalité infantile.
V
Par quels systèmes et dans quelles
limites, les formes de l’assurance et de
la prévoyance, peuvent et doivent remplacer et compléter, les fonctions de
la bienfaisance et de l’assistance publiques, avec le concours des institutions qui remplissent actuellement ces
fonctions.
L’Union avait été invitée par le Comité exécutif à présenter un travail sur
le thème III ; « Des Institutions ayant
pour but de protéger et d’assister la
jeune fille et la femme isolées > et sur
le thème I « de l’Assistance aux Etrangers, etc. ».
M.lle Esther Richard, au nom du
Bureau Central, a fait un exposé de
l’Union internationale des Amies de la
Jeune fille, et du développement de
son activité ! (thème III).
M.lle Noerbel de Milan, chargée du
travail sur le thème I a donné un
aperçu très exact de la manière dont
l’Union s’est formée, et de sa marche
ascendante jusqu’à ce jour, et, d’accord avec le Bureau central, a présenté
des propositions qui sont le résultat
des expériences faites dans les Bureaux
de placement et les Homes des différents pays. Ces propositions qui furent
acceptées à l’unanimité par le Congrès
sont les suivantes :
1. Que les bureaux, les agences
ou toute personne, s’occupant de placement, ne puissent envoyer hors de
leur pays, à un titre quelconque, des
jeunes filles âgées de moins de vingt
ans, sans avoir obtenu un passeport ou
un livret spécial.
2. Que les autorités ne délivrent
les passeports ou autres pièces de légitimation pour des jeunes filles âgées
de moins de vingt ans, allant à l’étranger, qu’après avoir entendu les parents
ou les tuteurs, et reçu d’eux un consentement écrit.
3. Que les Bureaux, les agences
ou toutes les personnes s’occupant de
placement hors de leur pays, surveillent
la rédaction des contrats d’engagements
d’ouvrières âgées de moins de 2b ans.
4. Que les contrats d’engagements
d’ouvrières âgées de moins de 20 ans,
stipulent l’obligation pour les patrons
de les rapatrier en cas de chômage.
M. Ferdinand-Dreyfus et Mme Pierre
Froment, rapporteurs généraux du thème III, firent ressortir avec beaucoup
d’élévation et de cœur, non seulement
le travail accompli par les différentes
associations déjà à l’œuvre, mais tout
ce qui reste encore à faire pour assurer une protection plus efficace à la
jeune fille et à la femme isolées. Dans
un éloquent discours M. FerdinandDreyfus faisait un appel à l’activité
féminine en ces mots :
» C’est dans ces questions que la
» femme a un rôle magnifique à rem» plir ; là elle est supérieure à l’homme,
» car elle comprend, car elle peut sym» pathiser, recevoir des confessions,
» donner des conseils. Là, celles qui
» ne sont pas mères trouvent une ma» ternité sociale. Il est évident que
> chaque problème que l’on croit ré» soudre en amène d’autres plus dif» ficiles encore ; plus on travaille, plus
» le champ s’élargit ; mais c'est le pro» pre de toute évolution ».
La discussion des autres thèmes du
Congrès fut également intéressante ;
mais nous n’en dirons rien ici, notre
but étant seulement de relever la part
que notre Union a prise dans ce Congrès. Une amie.
LETTBE DE HOLLANDE
Le 9. 12. 1906.
C’est de Groningue, la station la plus
au Nord que je dois visiter, en poursuivant ma course vagabonde, que je
désire vous adresser quelques lignes
pour mes chers lecteurs de VEcho des
Vallées. Il porte bien son nom qui
2
doucement nous émeut lorsque nous
sommes étrangers, voyageurs et surtout mendiants sur la terre.
Je dis « étrangers » quoi qu’à proprement parler je ne sois pas ici un étranger, car tous les jours je suis profondément touché de l’accueil qui m’est
fait dans toutes les villes où je m’arrête
pour prêcher, tenir des conférences et
quêter : ceci et cela va sans dire. Si les
Hollandais sont en général et au premier abord froids, réservés, flegmatiques (il faut les en louer !), ils sont
dès qu’ils nous connaissent et nous
estiment, d’une fidélité affectueuse à
toute épreuve. Cela ne vaut-il pas
beaucoup mieux que ces exubérantes
manifestations subites d’un enthousiasme
outré qui paraît impérissable, qui doit
durer toute la vie, et au delà ! et qui
finit dès que vous avez tourné le coin
de rue pour aller prendre votre billet
à la gare. — Plusieurs' de nos anciens
amis sont entrés dans leur repos, mais
ceux qui restent et ceux qui parfois
les substituent dans leur affection et
dans leurs largesses sont leurs fidèles
héritiers. Après plusieurs années d’absence je me croyais oublié dans ces
grandes villes d’une activité dévorante
et audacieuse pour un petit pays ;
mais les Hollandais ont la mémoire du
cœur, qui est la bonne mémoire, et
des amis qu’ils ont connus ne fût-ce
qu’une fois ou deux. Cette affection
est une consolation pour le collecteur
qui brûle le pavé des cités commerciales
et elle est aussi pour lui un encouragement, même quand sa besace (de
gueux) est lourde de refus souvent très
motivés par les œuvres locales innombrables et qui surgissent chaque jour,
dans le cercle de l’Eglise Dissidente et
aussi dans celui de l’Ancienne Eglise
Réformée de la Néerlande.
Je suis aussi rempli d’une vive reconnaissance envers mes collègues de
l’Eglise Wallonne qui m’ont accueilli
et cédé leurs chaires avec l’empressement le plus fraternel. C’est grâce à
leur concours que j’ai eu de beaux
auditoires à Amsterdam, à Rotterdam,
à la Haye et dans la jolie antique église
du Cloître de Nymègue, la ville de
Charlemagne, où mon cher ami M.r
Pijnacker-Hoordijk fait une œuvre bénie
non seulement dans son Eglise Wallonne mais au sein de la population
hollandaise réformée et catholique.
Et maintenant un mot au sujet de
la Haye. « Or le 2 Décembre dernier,
nous ne prîmes pas Saragosse » mais
5)
La notion de I’Eglise
d’après le N. Testament
{suite')
III
Fondation de l’Eglise et des Eglises.
(Actes des Apôtres).
Le bâtiment de l’Eglise dont le Seigneur Jésus avait annoncé la prochaine
construction va faire son apparition au
sein de l’humanité.
C’est 50 jours après la résurrection
de Jésus, lo jours après son ascension,
le jour de la dernière Pentecôte de l’ancienne alliance, le jour de la première
Pentecôte chrétienne que l’Eglise fut
fondée à Jérusalem, la capitale civile
et religieuse d’Israël, le peuple de Dieu.
Simon Pierre désigné d’avance par
son Maître pour poser les fondements
de l’Eglise est là entouré des apôtres.
8
nous eûmes l’honneur de prêcher l’E- vangife du Roi des rois devant S. M.
la Reine mère, la Reine Emma ; qui
fut une Régente admirable et qui a
élevé sa Fille la Reine actuelle à l’école
de Jésus-Christ. La jeune Reine, en effet
(je l’ai appris dernièrement), fait ellemême tous les jours, à la Cour, au Loo,
le culte de famille devant son entourage
et les domestiques, employés etc.... Et
ce n’est pas du formalisme, car elle
est comme sa mère d’une piété intime,
personnelle et sincère. Heureuse la nation qui a une telle souveraine.
La Reine mère a voulu le lundi 3
Déc. dernier m’appeler au Palais, à
midi, et pendant plus d’une demi-heure,
avec un intérêt qui m’a vivement
touché et profondément édifié. Elle a
voulu m’interroger sur notre Eglise,
sur nos chères Vallées et sur notre
œuvre d’Evangélisation, en ajoutant (ce
qui m’a confondu) qu’elle m’avait appelé auprès d’elle un instant parce que
mon sermon l'avait très frappée et
édifiée.
J’en ai remercié Dieu et l’en remercie.
L’honneur n’est pas pour moi, cher
directeur et ami, il est tout (comme
cela était déjà survenu en i8g6) pour
l’Eglise Vaudoise que je sers depuis
longtemps et dont je ne suis qu’un
pauvre et humble serviteur.
Je suis aussi le vôtre, cher directeur,
dans les liens si agréables de l’affection chrétienne.
Votre dévoué
Paolo Longo, coUedenr.
P. S. — Dès mon arrivée en Hollande (le 4 Nov. dernier) j’ai visité ou
tâché de voir toutes les demoiselles
vaudoises qui se trouvent dans les villes que j’ai parcourues.
J’en ai vu à Zeist, à Utrecht, à Amsterdam, à Hoorn, à la Haye (où elles travaillent avec UH zèle admirable pour préparer la collecte du pasteur vaudois) et à
Groningue même. Je dois encore en
visiter quelques-unes à Arnheim et à
Leyde. Je n’ose ni ne veux faire leurs
noms, mais toutes ces demoiselles tiennent haut et élevé le nom de vaudoises
et ont mérité, par leur savoir et par
leur zèle, l’estime et l’affection des
personnes ou des institutions auprès
desquelles elles travaillent. Mesdames
Moll de Charante née Gay, et Kraal
née Malan, la première à Rotterdam
et la seconde à la Haye ont été d’un
secours très aimable et très utile à votre
affectionné et reconnaissant
P. Longo, Collecteur Vaudois.
1° Bases de l’Eglise chrétienne.
Pierre en indique quatre (II, 38) :
a) La repentance, ou conversion, on
trouve l’un ou l’autre mot suivant les
traductions. Le terme grec correspondant emporte à la fois les sentiments
douloureux du péché et le complet renouvellement moral qui doit le suivre.
C’est le changement radical des pensées, des affections et de la conduite.
b) Le baptême au nom de JésusChrist par lequel le pécheur repentant
et converti déclare sa foi en Jésus, le
confesse publiquement comme son Sauveur et Seigneur, et s’engage à son
service pour vivre et mourir avec lui
et pour lui.
c) La rémission ou pabdon des péchés
acquis par le sacrifice sanglant de Jésus
le Christ, et promis à tous ceux qui
se repentent et croient.
d) Le don du Saint-Esprit, la vertu
d’en haut, la promesse du Père qui,
après avoir produit là repentance et
la conversion par la foi en Jésus-Christ
Menus propos
De nos jours on étudie beaucoup les
religions comparées, et plusieurs en
profitent pour montrer qu’il n’y a rien
de spécialement unique dans le christianisme, comparé avec d’autres systèmes religieux. On prétend que toutes
les grandes vérités du christianisme ont
leurs fondements dans dès systèmes non
chrétiens. Ainsi l’on dit ; que l’Indouisme enseigne l’immanence de Dieu ;
le Boudhisme, le peu de durée de la
vie humaine ; le Mahométisme, la souveraineté de Dieu ; le Confucianisme
la dignité de la vie et des relations
entre les hommes. Comment montreronsnous que les principes du christianisme
sont uniques ? M. Speer de Philadelphie répond : Le christianisme est unique, en ce que chaque principe trouve
un contrepoids dans un autre principe,
qui empêche toute exagération dans
un sens ou dans l’autre, ce qui n’est
pas le cas dans les religions non chrétiennes. L’Indouisme enseigne que Dieu
est près de nous, mais il oublie de dire
que Dieu est saint. Le Slahométisme
enseigne que Dieu est grand, mais il
oublie de dire que Dieu est amour. Le
Boudhisme nous dit que la vie est transitoire, mais il oublie de dire que nos
âmes sont immortelles. Le Confucianisme
enseigne que nous vivons au milieu
d’une grande œuvre de saintes relations,
mais il oublie qu’au milieu de ces relations nous avons un secours vivant, et
une relation personnelle avec le Dieu éternel, dans la continuelle présence duquel nous avons notre demeure. C’est
parce que chaque aspect de la vérité
trouve son juste contrepoids dans le
christianisme que nous le trouvons être
la puissance de Dieu à salut.
D. T.
C lî O JM ô li K
Profitant du temps favorable, samedi
8 courant professeurs et élèves du Collège et de l’Ecole Normale au nombre
de près d’urfe centaine, ont fait une
promenade à Prarustin. C’est toujours
un plaisir de prendre la clé des champs,
quand on peut le faire sans manquer
à son devoir ; et nos promeneurs, loin
de le transgresser, accomplissaient un
devoir, puisque les promenades scolaires font partie du programme des établissements d’instruction.
et assuré le pardon des péchés, guide,
affermit, console et sanctifie ceux qui
se sont enrôlés au service du chef de
l’Eglise par le baptême.
Tous ceux qui entrent dans l’Eglise
chrétienne en se conformant à ces quatre conditions fondamentales se trouvent par là même séparés de la génération perverse de laquelle ils faisaient
eux-mêmes partie avant d’être devenus
disciples de Jésus-Christ.
Quand Pierre, à la suite d’une révélation divine, se rend à Césarée, pour
fonder l’Eglise parmi les Gentils, il
l’établit sur les mêmes bases (X). C’est
d’abord la rémission des péchés par la»
foi en Jésus (v. 43) ; c’est ensuite le
don du Saint-Esprit qui est accordé à
tous ceux qui écoutaient, c’est en troisième lieu le baptême d’eau que Pierre
commande de leur administrer (v. 47,
48) ; c’est en quatrième lieu la repentance indiquée au chapitre XI, 18, mais
qui dans l’ordre des événements a dû
précéder le pardon des péchés.
Les décès sont nombreux ces tempsci. Presque chaque jour on voit des
cortèges prendre le chemin du cimetière. Parmi les membres de familles
connues qui ont délogé de cette vie, ‘
mentionnons M.me Catherine Davit ■
née Roland, ancienne maîtresse d’école
à la Tour et à Bobi. Notre sympathie
aux familles en deuil.
Rorà. Les carrières de gneiss, qui
sont une précieuse ressource pour cette
population, sont aussi la cause de fréquents accidents. Vendredi dernier, tandis que Pierre Morel (feu Philippe)
travaillait à la carrière de l’Alouëta,
roulant une grosse pierre, un faux mouvement le fit tomber et battre de la
tête contre la pierre. Il eut le crâne'*
brisé et succomba le lendemain.
C est le Seigneur Jesus lui-même qui
a établi, par le moyen de Pierre et des
autres apôtres, les conditions d’entrée
dans son Eglise, et c’est lui aussi qui
se réserve le droit suprême d’ajouter
à l’Eglise ceux qu’il veut. Le principe
sera le même jusqu’à la fin des siècles : Et le Seigneur ajoutait chaque jour
à rEglise ceux qui étaient sauvés (H, 47).
A cette locution répond cette autre :
Une multitude considérable se joignit au
Seigneur (XI, 24).
L’admission dans l’Eglise se faisait
par la cérémonie du baptême en tous
lieux, en tous temps, par diverses personnes, à la seule condition qu’il y eût
de nouvelles conversions, et sans faire
passer les nouveaux convertis par une
instruction préalable bien prolongée.
L’Eglise était en priix dans toute la
Judee, la Guidée et la Samarie, s’édifiant
et marchant dans la crainte du Seigneur,
et elle s’acci oisi^ait par l'assistance du SaintEsprit. (IX, 31).
^ (à suivre).
►■çt;
ÌW
Villar. Répondant à l’invitation de
la section locale de la Société d’Utilité
publique, MM. Secondo Giaveno, vétérinaire à la Tour, et Michel Gay, officier sanitaire du Villar, donneront, dimanche 16 courant à 2 h. i\2, une
conférence publique sur lu tenue des
étables et l’amélioration du bétail. La conférence aura lieu dans la salle de cathéchisme et sera suivie de la distribution des prix du concours pour les*
fosses à fumier.
fî
A Pigiierol la Lanterna et l’Eco del
Chisone ont disputé (discuté ne serait
pas le terme) pendant plusieurs semaines sur le drapeau de la liberté et la liberté
du drapeau, la première accusant le
clergé d’intolérance pour avoir défendu
a la Société des Alpins en congé d’entrer dans l’église avec la bannière (à la
sépulture d’un de ses membre) parce
que celle-ci n’avait pas été benite par
le prêtre, et l’autre le défendant.
Pour moi, si j’étais membre d’une
société (non confessionnelle) soit à Pignerol, soit ailleurs, je m’opposerais de
toutes mes forces à ce que l’on demandat, ou acceptât la bénédiction du
drapeau, bénédiction dont ni la société
ni le drapeau n’auraient que faire. Mais
je m’opposerais non moins résolument
a ce que la société demandât de porter
son drapeau dans une église catholique.
Qu’irait-il bien y faire ?
Nice. L’installation officielle de M.
le pasteur Emile Pons, comme titulaire
de l’Eglise Vaudoise de cette ville, a
eu lieu Dimanche dernier au Temple
Evangélique de la Rue Gioffredo. Ce
joli édifice, qui peut contenir plusieurs
centaines de personnes (550 à 600)
était, maigre le mauvais temps, bondé
3
- -SV-'.-i'-V .
>' ■'
■ïï-SÂ'.
t. 1
d’auditeurs attentifs et recueillis. La
(^rémonie très belle et très touchante,
toit présidée par M. Giampiccoli, de
'Jurin. Le discours du pasteur installant,
cette parole de Jésus ; « Je me sanct|6e moi-même pour eux > ; celui du
®steur installé (qui a exercé son miîdstère, comme auxiliaire, durant cinq
àfeiées dans l’Eglise dont il devient le
conducteur officiel), sur cette déclara4 tion de St. Paul : « Pour nous, nous
sommes vos serviteurs pour l’amour de
Jésus», ont été suivis avec un intérêt
t; ,iÿ sympathique et profond.
|v ■ Le chant des cantiques, soutenu par
! ' un chœur composé d’excellents éléments, a contribué efficacement, à l’éi ^'dification de la nombreuse assemblée.
t - ^ Les souhaits fervents de tout un peu' 'pie d’amis, accueillent le jeune pasteur
dans sa nouvelle charge et suivront ce' lui qui fut son collègue et le conducteur de l’Eglise de Nice durant 22 an'■ nées, dans sa retraite.
Dans l’après-midi de ce même jour,
# M. Giampiccoli tint une conférence cap
- tivante sur la question religieuse à
C ' l’heure actuelle. Le nombreux public
)l’aurait salué par des applaudissements
si l’on n’avait été assemblé dans un
Temple. T. R.
Noufelles et faits divers
1
I"
A partir du i.r janvier, VItalia Evangelica s’occupera plus directement des
intérêts de l’œuvre d’évangélisation.
M. Muston, président du Comité, adresse
une circulaire aux pasteurs, évangélistes et instituteurs pour les inviter à
collaborer à ce journal et au Einnovarnento et à travailler à la diffusion des
deux périodiques dans les églises et
les stations de la mission.
— La chapelle de l’Eglise Evangélique Réformée de Florence, récemment restaurée, a été inaugurée dimanche par un service en français et en
allemand.
— La seconde Eglise ‘vatidoise de JlJilan,
dirigée par M. Borgia, a du se charger
de l’œuvre d’évangélisation a Moiizfl,
initiée par M. Bugelli et restée — apres
le départ de celui-ci pour l’Amérique
sans conducteur, et sans ressources.
Vu le petit nombre des adhérents, on
a renoncé à l’ancien local et l’on a
loué une petite chambre, en attendant
des temps meilleurs.
— La chîisse sera close, dans la
«
province de Turin, avec le 15 courant.
La chasse au moyen de rets et pièges
de tout genre n’est permise que la
journée du 15. Il faut louer sans reserve notre Députation provinciale de
limiter ainsi le plus possible cette destruction barbare des oiseaux qui dans
d’autres provinces (en Lombardie par
exemple) est librement pratiquée pendant une longue période. Ne devrait-il
pas y avoir une loi pour soustraire a
l’arbitre des autorités provinciales un
objet si important pour le pays et meme
pour l’Europe entière, puisque ce sont
surtout les (ÿseaux de passage que l’on
détruit ainsi par centaines de milliers.
— Le dimanche 2 courant, l’Eglise
luthérienne de Nice, de* langue allemande, célébrait à la fois le cinquantenaire de sa fondation et le 50.6 anniversaire du ministère de M. Mader.
Ce vénéré pasteur est aussi le fondateur des paroisses luthériennes de Cannes et de Menton.
— M. Louis» Gai’diol, dont nous
annoncions récemment la consécration,
a été installé le 11 novembre comme
pasteur à Josnes (Loir-et-Cher) en remplacement de M. W. Le Maire, décédé.
— Le principe de la séparation de
l’Eglise et de l’Etat a été repoussé
par le Grand Conseil du canton de
Neuchâtel par 60 voix contre 41. Les
20 et 21 janvier, ce principe sera l’objet
d’une votation populaire.
— Un journal allemand fait le compte
des trésors renfermés dans le Vatican et évalue la quantité d’or contenue dans les vases, médailles et objets
d’art du musée papal à une fois et un
quart tout l’or moijnayé en circulation
en Europe.
— Le Chrétien Belge annonce la mort du
capitaine-commandant Auguste Isebaert
un des membres les plus considéré du
Comité administrateur de l’Eglise Missionnaire belge, charge à laquelle il
fut constamment réélu par le Sjmode,
à l’unanimité des suffrages, depuis 1869.
Né d’une famille catholique, il se convertit à l’Evangile en 1857 à Namur,
sous l’influence de la prédication éloquente du pasteur Levasseur. Il déploya
aussitôt une activité bénie au sein de
l’Eglise missionnaire, qui doit à son
initiative la fondation de la Caisse des
veuves et orphelins des pasteurs et, en
grande partie, celle de VOrphelinat de
Uccle. Il plaida aussi, pendant des
années, la création d’un Asile de vieillards et, s’il n’eut pas la Joie de voir
celui-ci s’élever, il réussit à réunir un
capital dont les intérêts servirent à
secourir les vieillards les plus nécessiteux, faisant ainsi, selon l’expression
du journal cité, du christianisme pratique bien avant qu’on parlait de christianisme social, et méritant, par ce côté,
de sa vie plus que tout autre, l’affec-*
tion reconnaissante de tous les membres
de son église.
— Les Scientistes (communautés
dont les adhérents professent de croire
qu’il suffit de la prière et de la volonté
de n’être pas malade pour ne pas l’être
en effet) sont tout troublés par la nouvelle que leur fondatrice, M.me Eddy,
très dangereusement malade, a fait appeler un médecin de Boston, bien que,
d’après sa doctrine, il n’y ait pas de
maladies corporelles, mais seulement
des maladies spirituelles. Or M.me Eddy
souffre d’un cancer, maladie qui n’a
rien de particulièrement spirituel.
— Un Almanaque Cristiano, en
espagnol, destiné à nos colons et aux
autres évangéliques de l’Amérique du
Sud, vient d’être publié par M. Auguste
Revel, avec la coopération de MM. J.
P. Gönnet, F. Rossi. D. Hall, Paul
Be^sson, Justo Cubilo, Henri Pons, etc.
sefmi
Marie Dutoit. — Une vocation.
("Sœur Leona), avec un portrait. Paris,
Librairie Fischbacher, 1907. Prix : 3 frs.
Minerva,
Sommario del N. 1. Anno 17^.
Ai nostri cortesi Abbonati. — Rivista
delle Riviste-. La municipalizzazione a
Londra e i suoi insuccessi — L’inferno
di re Leopoldo : il Congo . — Dietro le
mura della prigione; contro le teorie
lombrosiane — L’ufficiale tedesco nel
jgo6. — Le parole di Cambronne a
Waterloo — Scienza e invenzioni : Una
discussione intorno al radio — La cura
del cretinismo — La penna di tentalo
L’igiene dell’intestino — Gl’im.pianti
elettrici e la salute umana — Si deve
dormire dopo il pasto ? Carlo Marx
plagiario — Suicidio sociale - La vera
prevenzione delle malattie. — Questioni
del giorno — Spigolature — Era libri
vecchi e nuovi — Rassegna .uttimanale
delia stampa.
Revue Politique
Nous avons eu, au cours de la dernière
huitaine et pendant trois séances consécutives de la Chambre, interpellations
sur interpellations, discours sur discours
au sujet de la question d’actualité : le
mauvais fonctionnement des ch. de fer.
On a signalé tous les inconvénients, toutes
les lacunes, toutes les nombreuses défectuosités de ce service public si important ;
aucune critique n’a été épargnée ni au
Gouvernement ni aux fonctionnaires de
tout ordre. Mais il faut dire que le ministre des T. Publics a eu réplique à
tout. « Le passage, sans transition des
réseaux à l’Etat, l’Exposition de Milan,
l’insuffisance du matériel due aux Compagnies et aux gouvernements précédents,
et surtout l’énorme développement du
trafic pendant ces deux ou trois dernières
années, expliquent suffisamment, dit M.
Gianturco, l’état de choses que nous
déplorons tous. C’est la misère de la
prospérité ». Mais avec les 300 millions
précédemment votés et les 600 mentionnés dans l’exposition financière du
ministre Maiorana, on va peu à peu
pourvoir aux besoins les plus urgents
et mettre nos ch. de fer en mesure de
satisfaire à toutes les exigences du public.
Le mal est qu’on n’improvise ni les
wagons, ni les rails, ni les locomotives
et que le service va laisser encore pendant des années peut-être, beaucoup à
désirer malgré toute la bonne volonté du
Gouvernement,
Mais la Chambre ne s’est pas occupée
que des ch. de fer. Elle a discuté et
approuvé les budgets de l’Agriculture,
des Postes et du Trésor. Celui des T.
Publics est maintenant à l’ordre du jour
et il est à prévoir qu’il ne traînera pas
plus que les autres. N’ allez cependant
pas imaginer que la fièvre du travail a
repris nos honorables représentants. Nous
n’avons toujours que la même trentaine
d’assidus aux séances, pas un de plus.
Quant aux autres, ils ne s’intéressent
nullement aux questions purement administratives, et vous ne les verrez à
leur place que si la politique s’en mêle.
Heureusement que le pays ne s’en porte
pas plus mal pour cela.
Le différend survenu entre le bas personnel de la Navigation Générale Italienne
et la Compagnie, n’ ayant pu être aplani, cette dernière a ordonné le désarmement des vaisseaux à Gênes, Naples
et Palerme. C’est dire que les milliers
d’émigrés qui se préparaient à s’embarquer pour le Nouveau-Monde, doivent
différer leur départ et que les marins
sont momentanément sur le pavé.
A Rome, Catane, Messine, Naples etc.
les employés des Bureaux des hypothèques et du Registre viennent de se mettre
en grève «en guise de protestation contre
le Gouvernement qui, depuis vingt ans,
néglige les modestes (!) exigences de la
classe». Et nous qui les croyions les
mieux partagés de tous les employés dé
l’Etat !
— Vous saviez sans doute que le prix
Noebel pour la poésie — environ 200
mille fr. — a été décerné cette année à
notre grand poète Giosué Carducci. Le
ministre suédois à Rome vient de remettre
en personne la somme rondelette à l’heureux non moins que glorieux destinataire,
en l’accompagnant d’un noble discours.
Le prix dit de la paix a été adjugé au
président des Etats-Unis, M. Roosevelt,
qui a si puissamment contribué à la
conclusion de la paix entre la Russie et
le Japon.
— C’est la semaine des morts illustres.
M. Lapponi inédecin attitré des deux
derniers pontifes, vient de mourir à Rome
d’un cancer au foie, tout médecin du
pape qu’il était. A Paris, l’illustre écrivain et philosophe catholique, M, Brunetière directeur de la «Revue des deux
Mondes » succombe à une maladie de
poitrine, qui le minait depuis des années.
Et enfin, de Borgo S. Piero à Sieve
(Florence) on signale la mort du sénateur quasi nonagénaire Cambray-Digny
qui fut ministre des Finances avec Menabrea en 1867, et il était encore un
de nos hommes politiques les plus influents.
— La question de politique étrangère
qui prime toutes les autres est en ce
moment celle de la loi de séparation
qu’on est en train d’appliquer en France
depuis le 11 c. et qui va soulever, Dieu
sait quelles protestations, indignées. Vous
n’avez pas oublié que, de par la loi, les
fidèles ressortissant aux trois religions
reconnues 'en France, étaient tenus à s’organiser en associations cultuelles s’ils
voulaient continuer à se réunir dans leurs
lieux de culte habituels. Les juifs et les
protestants se sont aussitôt mis en règle
avec la nouvelle loi ; mais l’intransigeance
du Vatican a toujours empêché aux catholiques de suivre ce bel exemple de
soumission. Malgré cela, dans le but d’éviter le renouvellement des conflits, et
des désordres qui s’étaient manifestés
dans toute la France à l’égard des inventaires des églises, le Gouvernement
se proposait de concilier l’amour propre
froissé, et l’intransigeance du clergé avec
l’esprit de la loi, en mettant les prêtres
et leurs ouailles au bénéfice de la loi
d’association de 1881. Cela revient à dire
que, faute d’une association cultuelle organisée, les autorités se seraient contentées d’une simple demanded ’autorisation, faite une fois pour toutes par le
prêtre, pour que ce dernier pût continuer
à officier dans son église. Mais les dernières instructions du Pape sont péremptoires : Continuez, dit-il à vous servir
des églises comme par le passé, et gardezvous de vous soumettre aux autorités,
arrive que pourra. De leur côté, MM.
Briand et Clémenceau, qui s’étaient montrés jusqu’à trop conciliants, sont bien
décidés à faire appliquer strictement la
loi. Vous voyez d’ici tout le remue ménage qui va s’ensuivre, les expulsions
des prêtres et des évêques, les séquestres, la fermeture des églises, les excès
de toute sorte commis par les foules
fanatisées. Et comme gage de son bon
vouloir, le Gouvernement de la République vient d’expulser le représentant
du Vatican, monseigneur Montagnini. Vive
la France !
j. c.
La famille C 0 ï 8 S 0 n, des Colombières,
remercie de tout cϟr les nombreux
amis qui lui donnèrent des preuves
d’estime et de sympathie à l’occasion
de la perte cruelle de sa chère
AI 2V 1-e I JA
Elle prie les personnes à qui l’envoi
du faire-part n’a pas été fait, de bien
vouloir T excuser pour T involontaire
oubli.
Ab. payés et non quittancés.
1906 : Henri Bonnous, la Tour.
1906-07 : Jean Abram Pascal, Cbabrans.
1907 : Snsette Marauda, Teynand, G. D. Billour, Bordighera; A. Pétavel, S. Jean; Georges
Pons, Spezia; Donald Miller, Gênes; Marie Gaydou et M.me Long.
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A. Rivom, gérant.
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