1
Soixantième année.
k. 8
s
L ËGHO DES VILLEGE
PARAISSANT CHAQUE VENDREDî
PRIX D'ABONNEMENT i Par an Pour 6 tnoia
Vallées Vaudoises.................................L, 8,— 5,—
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies .... » 10,— 6,—
Etranger..........................................* 20,— H,—
Plusieurs abonnements à la même adresse .... » 19,—
Etats-Unis d’Amérique............................. 1 doll. % doll.
On s'abonne ; à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean CoissoN, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte jo centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Numéro: 90 centimes vv
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pores, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
Quel Dieu
Jésus-Clirist nous révèle-t-il ?
Rapport de notre correspondant sur les
discussions qui ont eu lieu aux réunions
du Comité Général de la 'Fédération Universelle des Associatims Chrétiennes d’Etudiants, à High-Leigh (Angleterre), 7-21
- août 1924 ; un Congrès auquel ont pris
part plus de cent délégués accourus des qua>tre coins du monde, ayant surtout pour
but de chercher les meilleures voies pour
réaliser de façon toujours plus pratique,
toujours plus intense, les nobles et purs
idéals de la Fédération même.
Il n’est point nécessaire de nous demander si l’homme a le dfeir des va^leurs éternelles et surtout de nous demander si les
autres l’ont. Si nous admettons qiue, les
hommes non chrétiens font, comme nousmêmes, partie de la race humaine, nous de' vons admettre que, comme nous, ils ont
été créés à l’image et à la ressemblance de
iDieu, qu’ils ont par conséquent une âme
et que cette âme, comme la nôtre, a des aspirations supérieures, des élans vers l’idéal,
qu’elle tend à monter pjtus haut, comme les
flammes qui tendent toujours à s’élever
i vers le soleil qui sembUe les attirer continuellement.
Mais la question que nous devons nous
poser est cele que nous avons placée comme titre de oes lignes. C’est de nos convictions sur ce point que dépendent l’harmonie entre notre vie intérieure et notre activité, notre communion spirituelle avec
tous ceux au milieu desquels nous sommes appelés à travailler.
Il nous faut nous rendre compte de la
révélation que Jésus-Christ nous donne de
Dieu et nous devons savoir quellte trasformation elle a opéré en nous et quel progrès il nous reste à faire pour arriver à
une complète soumission de nos vies à la
maîtrise du Christ.
\
^ H* H»
Le christianisme nous amène à la possession à travers les recherches, et si iDieu
nous a déjà beaucoup donné, il a encore
bien davantage à nous accorder, si toutefois nous n’ouMions pas de chercher, de
chercher toujours. Saint-Augustin a bien
dit qu’il faut chercher pour trouver, mais
aussi trouver pour chercher encore.’
Une des grandes erreurs est de croire
que Jésus-Christ est venu nous ‘indiquer
une nouvelle loi pour vivre une vie exemplaire, que nous devons imiter en tout; en
nn mot, qu’IJi est venu apporter unè philosophie ou une illumination de l’intelligence.
Non ! Jésus-Christ nous a apporté une voie
de salut, nous indique lie moyen de convertir tout l’être à ¡Dieu, Et l’originalité du
Christianisme est bien d’être une doctrine
®t un fait rédempteurs. C’est dans la me®P*re où la nécessité et la réal|ité de ce sasont comprises que les affirmations de
Jésus sur Dieu deviennent pleinement in
Le IDieu chrétien est, avant tout, un
Dieu qui sauve, un Dieu personnel, un
Dieu vivant, un Dieu père. C’est-à-dire que
^ou ne peut pas être considéré comme
lEtre suprême qui, ayant créé le monde,
dirige les saisons et les années de très
haut et de très Hoin; mais c’est un Père
d’amour qui veut se maintenir en contact
personnel avec nous, qui participe à tout
drame de l’humanité et ne limite point son
intérêt à un peuple, ou à une race ou même à notre dévélQPpement spirituel, mais
veut être Ije Père de tous, y compris l’enfant prodigue.
La révélation que Jésus-Christ nous a
donnée est par eUe-même de salvation : oe
n’est point une affirmation historique, mais
une réalité pratique ; et nous commençons
à conupirendre la révéHIation du Christ au
moment où nous constatons en nous sa
puissance à nous sauver.^
Sauveur de quoi ? (Jue savons-nous ré^
pondre aux objections qui nous sont faites
journellement à ce sujet par ceux qui n’ont
pas encore réalisé en eux-mêmes la vraie
Signification de la révélation chrétienne et
par ceux qui ne peuvent concilier l’idée de
la colère de Dieu avec celle de l’amour divin? Il nous faut donc avoir une idée claire
de la signification du péché, qui ne peut
en effet être compris que comme .une révolte contre Dieu, mais aussi comme une
infidélité à notre idéal), une impuissance à
faire tout le bien que nous rêvons.
Le bien ne doit point être entendu comme un moyen de se soustraire aux peines
éternelles, mais comme fin à soi-même.
Se purifier pour jouir de la pureté, chercher la perfection comme but suprême. Et
le ¡Christ est là pour nous aider à atteindre
ce but ; quand nous le recherciions, nous
sommes prœ de sentir dans nos cœurs l’influence de sa grâce; déjà il opère en nous et
pendant que nous cherchons le bien, la
perfection et Dieu, par conséquent, qui est
le bien parfait. Dieu s’approche de nous,
et insensiblement se révèle à nous. Ce que
le chrétien a,ppelle la Providence divine,
entre en action, et dès oe moment, tout
homme sentira sa f£Ûblesse â atteindre
l’idéal et acceptera dans son cœur la révélation de salvation que Jésus-|Christ est
venu offrir à tous.
High Leigh (Angleterre), août 1924.
Cesare Gay.
LA FRANCE ENSEIGNE.
L’adage latin : Bononia docet, est connu
par tous ceux qui ont de la lecture. Nous
allons l’appliquer à la France, et voici
pourquoi.
Le président du Conseil des Ministres,
M. Herriot, a manifesté à maintes reprises l’intention de supprimer l’ambassade
française auprès du [Vatican. Le parti q^rical a jeté les hauts cris et les cinq cardinaux français qui nei devraient pas s’occuper de politique s’ils écoutaient les ordres
de leur chef de file. Pie XI, se sont hâtés
d’écrire au président Herriot pour lui dire
que ses idées sur l’ambassade de Rome,
SUT i'intjoduction des lois laïques en Alsace et .Lorraine étaient dangereuses, aptes à troubler la paix du pays, contraires à
son intérêt et tendaient à diminuer la considération dont la France jouit à l’étranger.
La réponse du Président du Conseil des
Ministres ne s’est pas fait attendre, ïîlie
mériterait d’être citée in extenso pour son
actualité et son à-propos ; nous nous bornons à en référer les phrases les pljas sail
lantes pour ne pas abuser de l’espace limité dont l'Eclw peut disposer.
«Je ne puis pas admettre que des mesures que mon Gouvernement se propose
d’appliquer puissent, comme vous venez de
l’écrire, constituer une menace sérieuse
pour la paix, pour la justice et pour la
liberté. Nous respectons profondément toutes lés convictions et nous ne permettons
pas qu’on porte atteinte à la liberté des
I cultes que nous devons garantir. Sous notre administration, les fonctionnaires de
toutes les cat^ories ont la certitude de
pouvoir pratiquer, sans le moindre inconvénient, les croyances de leur choix.
Si sur un point qitelconque du territoire!
dé France l’exercice de lîa religion catholique était empêché, nous serions prêts à
intervenir pour le protéger. Le respect de
toutes les croyances sous l’égide des lois,
c’est ce que nous appelons la liberté. Seilon nous, voilà le seul principe sur lequel
on puisse fonder la paix et la fraternité nationale; mais, décidé comme nous le sommes à proteger le droit de fa conscience individuielle, nous avons le devoir de sauvegarder les droits de l’Etat. Nous croyons à
la néce^ité de distinguer entre lé spirituel et le temporel. Si nous nous abstei»>ns .d’intervenir dans tout ce qui concerne lia direction de la conscience,, nous
n’admettons pas que les intérêts extérieurs
et intérieurs du peuple français soient défendus par une autorité qui ne soit pas
celle de la souveraineté nationale,Cette doctrine qui est à la base de l’indépendance de FEtat, n’est pas seulement
celle de là Révolution Française, mais elle
a été celle des grands ministres de l’ancien
régime comme Mazar in et Richelieu ».
Et plus loin.
«Si ces doctrines ne sont pas d’accord
avec celles que vos Eminences nous ont
fait l’honneur d’exposer, elles s’inspirent à
un grand besoin de paix et de liberté.
Ce gouvernement que je préside désapprouve toutes les formes de l’intolérance.
Il est d’avis que la parole tolérance est
une parole qui a viejUí; efle semble accorder ce qui réeUement correspond à un
droit. Nous croyons que le meilleur moyen
pour éviter les conflits qui ont toujours
agité notre histoire, pour les combattre
s’ils se produisent, soit celui de séparer
avec soin Ijes droits imperscriptibles de la
conscience et les droits inaliénables de
l’Etat ».
tParoles d’or, disons-nous, qui méritent
d’être méditées en France et ailleurs. En
Italie, nous en sommes encore au premier
article du Statut de Charles-Albert qui,
non seulement proclame que Ija religion catholique et apostolique est la religion de
l’Etat, mais contient encore, à l’heure qu’il
est, en 1924, la clause que voici : « les autres cultes sont tolérés suivant les lois».
Il doit se trouver quelque part, dans la Péninsule, l’homme qui aura le courage de
proposer au Parlement Italien la suppression de cette «queue» dont c’est le cas
de dire ; In cauda vervemim.
Terminons cet article par un contraste
frappant.
La France, nation catholique, parle de la
suppression de l’ambassade auprès du Vatican. La Grande-Bretagne, nation protestante, fait la sourde oreille à ceux qui, à
cor et à cris demandent de la supprimer.
Macdonald, labouriste, a les idées de son
prédécesseur, le conservateur Baldwin, à ce
sujets L’Angleterre ne connaît pas Rome,
voilà pourquoi elle la cajole. Dernièrement,
encore, pour la célébration du 7.me centenaire de l’arrivée des franciscains dans les
îles britanniques, les anglicans mirent gracieusement la cathédrale de Canterbury à
fe disposition des moines de Saint-François.
Je me demande si les catholiques et les anglicans, qui ont pris part à la procession, se
sont rappelés que pendant bien des années,
les Huguenots, victimes de la cruauté de
Louis XIV, ont célébré Ijaur culte dans la
partie souterraine de cette fameuse caHiédrale.
Jobn Bull, tu dors ! L’ennemi a déjà envahi une partie de ton territoire. Il est
grand temps de te réveiller !
Fr. Rostan.
CHRONIQUE VAUDOISE.
Souscription
pour les Ëcoles de Quartier.
Listes précédentes L. 5.729,—
M. et M.me Ida Berf-Linder » 20,—
M.me Suzanne Grill, Prali » 5,—
M. Hejari Long, Pignerol » 25,—
M.me Fanny Long-^Rivoire » 25,—
Total L. 5.804,—
Nous nous proposons de revenir plus
tard sur la collecte en faveur des Ecoles de
Quartier qui n’a pas donné les résultats
que nous espérions. En attendant, nous croyons de notre devoir d’informer le public
que la somme collectée jusqu’ici par î’Echo
a été remise à la Table afin qu’elle en fasse
l’emploi qu’elle jugera le plus convenable
pour nos petites écoles. Si nos informations
sont exactes, la Table aurait chargé la
Commission Exécutive de distribuer des
subsides à prélever sur le totaldès l’année
scolaire qui va commence - aucc écoles de
quartier restées ouvertes Vannée dernière
ou qu’on se propose de rouvrir cette année
et qui lui en feront parvenir la demande
motivée. Il est bien entendu que les écoles
des Faroisses riches, ou du moins celles qui
peuvent aisément faire feu de leur bois, ne
songeront même pas à implorer les secours
qui, selon toute justice, doivent être réservés aux rÈus pauvres.
« *
La SOCIÉTÉ D’HISTOIRE VAUDOISE
reçoit avec la plus vive reconnaissance,
«des neveux de feu M.lle Marie Bert en
souvenir de leur chère tante », la somme
de 100 lires.
^ Hî
PERSONALIA.
(M; le chev. Joseph Armand-Hugon, cidevant secrétaire général de la Chambre
de Commerce Française de Milan, vient
d’être promu au grade d’« officier de l’Instruction Publique». Ami convaincu du
français, depuis toujours, il saisit l’occa^
sion pour offrir à la «Pro Francese» la
jolie somme de B-’ lOP,
En félicitant M. Hugon pour la nouvelle
distinction dont il vient d’être l’objet, nous
saisissons l’occasion pour le remercier vivement de sa générosité au profit de la
«Pro Francese» qui - soit dit en passant
- ne roule naturellement pas sur l’or rt
ne peut donc pas déployer une activité
bien efficace.-
2
ANGROGNE. IDimanche, 12 courant, M.
Revel a prêché son « sermon d’adieu », tout
en protestant de ne pas vouloir lui attribtier ce nom, prenant son texte dans
les paroles de Jésius à ses disciples : Je vous
donne un commandement nouveau : Aimezvous les uns les autres...
Un sentiment de tristesse planait sur
l’assemblée. Les larmes mêmes,, en vain refoulées, coulaient sur les visages des auditeurs et de l’orateur. Suivit la distribution
de la Ste-Cène, renvoyée à dessein, pour
cette émouvante occasion, afin que la famille réunie pût encore, avant de se séparer de son conducteur spirituel, célébrer
ce repas sacré. Vu la saison, un nombre
exceptionnel y participa et pas un assistent ne sortit avant la fin du culte.
A la sortie de celuiKîi, l’assemblée se
rendit à la cure pour offrir à son pasi iin
un modeste cadeau, consistant en ime étagère vitrée pour bibliothèque.
M. Bertalot adressa au pasteur et à sa
famille les sincères remerciements de toute
la paroisse qui l’accompagne de ses vœux
pour un travail béni dans son nouveau
champ et le priant de se souvenir encore
de nous tous. Le pasteur à son tour, dominant son émotion, remercie chaleureusement
pour les paroles pleines d’affection accompa^ées d’un cadeau si agréé; il rassure
les Angrognins en leur promettant que,
dans ses vacances, il saura toujours retrouver la route d’Angrogne, parcourue si souvent de nuit comme de jour. 'Ne pouvant
embrasser chacun individuellement, il embrasse pour tous celui qui s’est rendu l’interprète de tous. L’émotion gagne les
cœurs, et, silencieusement, chacun s’empresse de serrer la^ain à M. et M.me
Revel ainsi qu’à [IV[.lle Ilda et, le cœuï gros,
rentre chez son A. M.
BOBI. Nous tenons à signaler, non seulement dans un but de reconnaissance bien
sentie, mais aussi pour éveiller une saine
émulation entre nos coreligionnmres de
Bobi établis à l’étranger, les dons suivants,
reçus pour les écoles dé quartier de notre
paroisse, de la part de quelques frères
établis dans nos colonies de l’Amérique du
Sud : Rostagnol Etienne, L. 35 - Marguerite Davit veuve Salomon, 100 - MichelinSalomon Daniel, 172,50 - Rostagnol Michel,
86,25 - Total L. 303,75.
Tout en les remerciant au nom de leur
paroisse d’origine, nous profitons de l’occasion pour leur dire que quatre de nos
écoles de quartier, sur cinq qui avaient
été fermées par les autorités scolaires,
c’est-à-dire celles du Puy, des Champs, de
Romana et de l’Arbaud, vont, s’il plaît à
Dieu, être rouvertes dès novembre prochain, moyennant le concoui:^ financier du
Consistoire, de la Commune, des familles
intéressées, ...et de nos braves Bubiarels,
répandus im peu partout dans le vaste
monde et auxquels la fortune a gracieusement souri.
— Nous avons eu le privilège d’avoir au
milieu de nous, au cours de la saison d’été,
plusieurs frères qui nous ont apporté,
tour à tour, leur message fraternel d’encouragement à la fidélité, à la sanctification, au travail pour l’œuvre de Dieu dans
les champs de la Mission et de l’Evangélisation?
Ce sont MIM. Louis Jalla, missionnaire,
l’évangéliste Gaydou, les pasteurs Héli
Bertalot de iGenève, Rinaldo Malan, évangéliste à Palerme, Henri Beux, délégué
des Eglises de l’Amérique du Sud, et enfin, le dimanche 12 octobre, notre vénéré
modérateur M. B. Léger.
Nous voulons les remercier de leurs bonnes et réconfortantes visites et demandons
à Dieu qu’il bénisse tous ces frères dans
leur travail et nous rende tous toaâours
plus fidèles et toujours plus zélés pour la
belle cause de notre Dieu.
— Actes liturgiques du trimestre juillet-septembre 1924. Baptême ; Pontet Timothée Oreste d’Etienne et de Michelin-Salomon Marie (Foulon).
Mariage : Geymonat Etienne d’Etienne
et Bertinat Susette d’Esaïe (Champs);
Décès : Geymonat Madeleine feu Jean et
feu Pontet Marie (Centre), 53 ans; Negrin Jean Elisée feu J. Pierre et feu Caffarel Marie (Costa),, 87 ans; Geymonat
Annette feu Jean et feu Pontet Marie
(Centre), 60 ans; Charbonnier Paul de
Samuel et de Davit Madeleine (Id.), 20
jours ; Mondon Hélène de Humbert et de
Michelin-Salomon Marguerite (Peyrelà), 3
mois. Enrico Tron, pasteur.
ETATS-UNIS. Nous publions cette longue liste de souscriptions, qui va occuper
un espme considérable... pour ne pas nous
brouiller avec nos amis des Etats-Unis, et
aussi pour signaler leur générosité à la
reconnaissance des Eglises des Vallœs.
Offrandes ! pour l’Eglise-mère en général et l’Hôpital du Pomaret en particulier:
Rev. Giovannino Tron, $ 1 - Louis Peyrot,
ancien, 1 - Henri Ferrerò, 1 - Jean Poët,
1 - M.me Henri Jaliier, 1 - M.me Jean Codino, 1 - Aug. Tron, 2 - César Tron, 1 Oreste Tron., fils, 0,50 - Suzanne Dyvanez,
1 - Jenny Ribet, 1 - Jean D. Rostan, 1 M.me Lydie Clot, 1 - Adolphe Ribet, 1 Etienne Charbonniea’, 2 - J. P. Rostan, 1
- David iCoïsson, 1 - Jean Jourdan, 1 M.ll!e M. Cairus, 1 - M.Ue Céline Caïrus, 1
- M.Ue Louise Gaydou, 1 - M.me Jean Tron,
2 - Marie M. Menusan, 1 - Attilio Coïsson, 1
- M.me Lamy Bertin, 1 - Robert Bertin, 1
- M.me Albert Besson, 1 - M.me Ermeline
Domaine, 1 - M.me Pierre Baridon, 2 M.me Josué Tron, 1 - M.lle Marie Geymonat, 1 - M.me Rosina Ferro, 1 - ¡M.me
Etienne Peyrot, 1 - M.me Emmanuel Tron,
1 - M.me Henri Micol,, 1 - Louis Buffa, 1
- Adolphe Reynaud, ancien, 2 - Louis Bert,
1 - Mme NeUy Ferrar, 1 - David Bert, président S. M; S., 1 - César Bounous (Garin), 1 - Louis Jahier, ancien, 2 - Jean
Peyrot, 1 - M.me Benj. Pons, 2 - Jean Et.
GriU, 1 - Ernest Godin, 1 - César Gardiol,
1 - Jacques Avondet, 2 - Henri Godin, 1 -’
Jacques Godin, 1 - Henri Tron (56.me), 1
- Letizia Pons, 1 - M.me Olga Hirm, 1 Henri 'Menusan, Alex, et 'M-me, 2 - E. Ç.
Coïsson, ancien, 1 - Phil. Rostan, id., 1 Emile Long, 1 - Louis Poët, ancien, 1 César Peyronel, id,, 1 - Giovanni Gaydou,
1 - Paul iGodin, 1 - Frank Bonin, 1 - M.me
Henri Lageard, 2 - M.me Jenny Reynaud,
1 - M.me Eugeny G. Constantin, 1 - Pauline S. Peyronel, 1 - Charles Ghigou, 1 Amandine Tron, 1 - Herman Clot, 1 - M.
Catelin, 1 - M.me Catherine Perro.u, 3 M.me Jean GriU, 3 - Louis .Costabel, 1 Mme R. Thiele, 1 - M.me Sibona, 1 - Emmanuel Micol, 2 - Robert lamilïe Jean, 2 Henri 'Menusan de Phil., 1 - M.lle Elisa
Barai, 1 - M.me llda Agraz, 1 - M.lle Elisa
Godin feu David, 2 - M.me Jacques Godin, 2 - M.me Suzanne Zuzaarino, 1 - M.Ue
Louise Travers, 2 - M.me IsabeUe CasteUi,
1 - Paul Rivoir, 1 - M.me Paul Charbonnier, 1 - François GriU, 2 - M.me Barth.
Reynaud, 1 - M.me iLea Gottero, 2 - M.me
Marie Ghigou-Losa, 1 - Humbert GriU, 1 M.Ue Madeleine Grill, 1 - M.me John Cooper, 3 - Henri poët, 1 - M.Ue Germaine
Ribet, 1 - M.lle Emma Long, 1 - M.me Att.
Pasquet, 1 - Louis Pasquet, 1 - M.me Léoni
Long, 1 - Guglielmo Pons, 2 - M.me E. Carnevali, 1 - Albert Ayassot, 1 - M.Ue Ermelinda Clot, 2,50 - M.Ue Céline Tron, 2,50
- M.Ue M. Gardiol, 1 - Ascent Suhri, 1 M.Ue Ernesta Vola, 1 - John Davit, 2 M.lle Elise Fender, 1 - M.Ue Pauline Ferrier, 1 - M.me Ettore Rostan, 1 - M.me
Henri Pascal, 2 - Umberto Malan, 0,50 Emile Vinay,, 2 - Louis Valentini, 2 - M.
et Mme H. Costabel, 1 - M. et M.me Clément Pons, 1 - M.Ue Judith GriU, 3 - M.Ue
Catherine Grill, 3 - M.me Zecca, 1 - Henri
Pons feu Jacques, 1 - M.lle Julia Poët, 2 M.lle Judith Pons, 2 - Doct. Louis Long, 1
- Etienne Janavel, 1 - Jules Caïrus, 1 Pierre Meytre et M.me, 2 - Henriette RameUa, 5 - Phil.. Martinat, 2 - Louis IMartinat, 2 - M.me Alfred Avondet, 2 - Jean
Coïsson (Carlstadt), 1 - Henri Pons de J.
P., 1 - Phil. Grill, 2 - Eli Plavan, 2 - M.Ue
Angèle Ribet, 1 - M.me Aug. Salomon, 2
- Alex. Gay, 1 - Barth. Reynaud, 1 - Henri
Garrou, 5 - Rev. F. De Cristoforo, 1 - Jule^ Cardon, 1 - Jean Durand, 1 - M.Ue
Duvoisin Alice, 2 - N. N., 1 - M. et M.me
Michelin, 2 - Ernest Costabel, 1 - Etienne
GriU, ancien, 2 - M.lle Marguerite Barîdon, 2 - M.me CéUne PaiUiard, 1 - Albert
Jahier et M.me, 1 - M.Ue Alex. Ribet, 1 Cj CiUis, ancien, 1 - Jean Micol et M.me,
1 ■- M.me Adriano Masi, 3 - M.me Pierre
Rostan, 1 - M.me Humbert Gay, 1 - X. X.,
5 - M.Ue Suzanne Reynaud, 1 - M.me Ernest Pascal, 5 - M-Ue Henriette GriU, 5 Henri Pons, 1.
La somme a été divisée ainsi : Eglisemère, $ 100 - Hôjpital du Pomaret, 100 Asilo Femminile di iVaUecrosia, 25 - Au
Secr. de la «Wald. Aid So. », 225 '- En
caisse, 8,50. B., T;
LA TOUR. Décès : Revel Catherine, décédée à Rocca Boudet le 9 octobre, à l’âge
de 50 ans. — Rivoir Valentine Attilia, née
à Angrogne, décédée à l’Hôpital le 10 octobre, à l’âge de 13 ans.
Notre vive sympathie aux familles affligées.
— 'Mariage : Samedi 11 octobre a été
béni le mariage de M. Roland Rémy avec
M.lle Tourn Julie, tous deux de l’Envers
de La Tour. Nos meilleurs vœux de bonheur aux jeunes époux.
— Dimanche dernier, à 3 heures de l’après-midi, dans une saUe de l’Ecole Normale, une cinquantaine de membres des
trois Sociétés missionnaires de la paroisse
se trouvèrent réunis pour souhaiter la
bienvenue à la missionnaire M.Ue Spelta,
travaiUant à Haiti en qualité d’institutrice. La conférence qu’eUe nous donna
sur le travail qui se fait dans cette île, a
été riche en détails et fort intéressante.
Les dangers qui menacent Tœuvre sont
partout les mêmes : le catholicisme, l’alcoolisme et la fausse civilisation européenne. L’église est cependant vivante et
s’impose fie grands sacrifices.
Nous exprimons à la conférencière, et à
M.me Ida Jaffa qui a si bien organisé la
réunion, nos plus vifs remerciements.
IMARSEILLE. Notre très zélé correspondant de Maraeil|e, M. H. Bouchard, nous
adresse une longue lettre par laqueUe il
entend renseigner les Ilecteurs de l’Echo,
touchant les occupations fort variées des
nombreux Vaudois établis à MarseiUe.
Nous ne croyons pas qu’il soit convenable
de publier les noms des personnes, qui seraient décidément trop nombreux et aussi
de crainte de mettre la modestie de tant
de gens à une lude épreuve. Mais nous constatons, d’après les informations de M. Bouchard, que bon nombre des nôtres occupent
de très bonnes places dans lei Hôtels et
Restaurants « où ils sont fort appréciés »;
d’autres sont devenus propriétaires, de
« garçons » qu’ils étaient. Les cuisinières
et femmes de ■ chambres vaudoises sont
aussi fort recherchées. Quantité de Vaudois occupent dignement des places de confiance dans les meilleures familles privées
où l’on rend le meilleur témoignage à leur
fidélité à toute épreuve. « En visitant nos
banlieues, ajoute M. Bouchard, nous trouvons par-ci par-là des laitiers et des jardiniers ».
Enfin M. Bouchard désirerait que « l’Union Vaudoise » qu’il préside, pût instituer
un bureau de placemept avec foyer à l’usagie esclusif des Vaudois; en attendant,
l’Union (4, Place d’Aubagne), se met à la
disposition de nos compatriotes pour la recherche d’emploi ou pour des renseignemente.Ti D’aiUeurs, il reconnaît volontiers
que le « Bureau protestant de la rue de
Lille rend de précieux services à nos frères eit sœurs des Vallées... ».
— Nous trouvons dans le « Bulletin diî
l’Eglise Réformée Evangélique de Marseille », sous la signature du pasteur M.
Martin-Favenc que nous avons eu le plaisir
de voir et d’entendre à notre dernier Synode, un très sympathique article sur les
«'Vallées Vaudoises». Après avoir rendu
un excellent témoignage à nos deux ou
trois mille frères établis à Marseille et se
rattachant à son Eglise, il rappelle sa ré-.'
cente visite aux Vallées en qualité de re-1
présentant fies Vaudois de Marseille ; il
passe rapidement en revue, avec une par- '
faite exactitude, les différents édifices et'
institutions vaudois de La Tour ; et consacre la dernière partie de son bel article au '
Synode de septembre dernier qu’il a tout
bonnement photographié. Aussi croyonsnous interpréter le sentiment de nos frères de MarseiUe, en remerciant de grand
cœur M. Martin, non aeifiement pour les
soins pastoraux qu’il prodigue aux nôtres,
mais encore pour la façon délicate et sympathique dont il a parlé de notre Eglise.
PGMARET, Le 14 septembre a eu lieu
l’installation du nouveau conducteur de
cette église, M. Guido Comba, ci-devant
pasteur à Prali. La cérémonie a été présidée par M. Louis Marauda, président de
la Commission Exécutive, qui prononça
une allocution en prenant pour texte les
paroles de David : Fortifie-toi, prends courage et agis (2 Chron. XXVIII, 20), après
quoi M. Comba s’adressa à son tour à l’assemblée, très nombreuse, en prenant pour
texte (Deut. XXXI, 8) , les mots ; L’Eternel marchera devant toi.. La Chorale exécuta un beau chœur de circonstance.
Après le culte, M. et M.me Comba furent l’objet d’une aimable réception de la
part des membres du Consistoire, qui voulurent ainsi leur souhaiter la bienvenue.
— Le 7 octobre a eu lieu l’ensevelissement du comm. H. Coucourde, que Dieu
avait rappelé, le 5 octobre, dans sa 65.me
année. La cérémonie, à laquelle une foule
immense à pris part, s’est déroulée d’une
façon solennelle, d’aboifi à la demeure du '
défunt, puis au temple, enfin au cimetière.Parmi ceux qui prirent te parole, après le
culte, nous rappelons S. E. le sénateur
Facta, le député 'M. Quilico, le président
de la Députation provinciale, M. Anselmi,
le prof. Falchi, M. Micol, pasteur au
Perrier.
Nous exprimons notre profonde sympathie chrétienne à M. le docteur
Coucourde et à tous les membres de sa fauaiUe. Guido Com im.
Faute d’évènements de quelque importance, nous allons mentionner très objectivement les quelques manifestations de
politique intérieure de la semaine.
A la suite du Congrès de Livourne, qui
traçait d’une façon implicite la ligne de
conduite des libéraux dans leurs rapports
avec le fascisme, on pouvait croire logiquement que les deux ministres libéraux,,
Saroçchi et Casati, auraient démissionné ]
mais, à ce qu’il paraît, ils vont garder
pour le moment leur portefeuille respectif,
ne se croyant nullement engagés par le
vote de Livourne qui, à la vérité, n’était '
pas ouvertement contraire au fascisme. ..
Nous avons un symptôme très significatif de la situation dans la délibération'
toute récente des Combattants, des Muti- ,
lés et des Mères de Combattants, délüiération qui n’est que la conséquence logique
des Congrès des Mutilés à Fiume et des •
Combattants à Assisi. Ces trois grandes
associations viennent donc de décider de
ne pas prendre part à la célébration fasciste de la soi-disant « marche sur Rome »
du 28 courant, qui est une fête de parti.
Or, quoique le 40 0^ des députés de B
majorité soit représenté par des Combattants, ceux-ci désirent se tenir en dehors
des partis politiques et se réservent de célébrer solennellement la vraie fête nationale de la victoire qui est celle du 4 no-”
vembre. La presse fasciste s’efforce d’atténuer la portée de oette décision, cependant M. Mussolini lui-même en a été vivement affecté. Il se rend parfaitement
compte, avoue-t-il à un correspondant ml
l'Eclair, qui l'a interviewé tout récemment, de l’aversion de fous les partis pO- ^
litiques à l’égard du fascisme : niais i
ajoute aussitôt que le fascisme ne peut j;
pas céder, sans se renier soi-meme,
■ -oâ
3
fi
i/
¡La date de Ymverture du Parlement est
<ionc fixée entre le 8 et le 10 novembre,
avec ou... sans la participation des opporsitions. Le Gouvernement est plus préoccupé qu’il ne le laisse croire de l’absence
projetée des oppositions, sans lesquelles la
Chambre ne pourrait plus fonctionner légalement.
A mentionner le Congrès international
des industries électriques ayant eu lieu à
"Turin dans le courant de la semaine dernière, sous la présidence du sénateur Teofilo Rossi. On y constate, entre autres choses, l’énorme développement des industries
électriques de notre pays dans ce premier
quart de siècle : en 1898 la « puissance
installée » était de kw. 87.000, en 1918 elle
était déjà de 1.240.000 kw. ; la consommation passe de 180 millions de kw. en
1898 à 5.500 millions en 1924. Les capitaux engagés passent, pour la même période, de 200 millions a 3 milliards.
Aujourd’hui 17 courant a lieu à Turin,
à la présence du Roi, l’inauguration du
« Congrès historique du Risorgimento »,
suivi de la commémoration de Charles-Albert, par M. P. Boselli. Nous y reviendrons
prochainement.
— A la Chambre des Communes (Angleterre), le Gouvernement labouriste de
Mac Donald est battu par 364 voix de la
coalition libérale conservatrice contre 198,
sur une question qui n’est même pas de
politique proprement dite. L<e Gouvernement Mac Donald est accusé d’avoir influé à deux reprises sur le pouvoir judiciaire, ce qui est contraire à la charte
constitutionnelle. De là une raison, ou si
yous préférez, un prétexte pour le renverser et pour lancer un nouvel appel au
pays, sous la forme des élections générales qui auront lieu le 29 courant. La lutte,
acharnée plus que jamais, est donc engagée entre les trois grands partis politiques
en train de fourbir leurs armes avant d’entrer dans la lice. Songez qu’en Angleterre
les femmes ont le vote, que les électeurs
pont ainsi au nombre de 22 millions et que,
à ce ciu’on prévoit, il sera prononcé plus
de 100 mille discours durant la campagne
électorale !
— Et à propos d’élections générales, il
est fort probable que le Reichstag allemand soit dissous dans un bref délai et
qu’on en vienne, en Allemagne aussi, à de
nouvelles élections.
— En France, le Conseil des Ministres
vient de décider d'augmenter sensiblement
les appointements de tous les fonctionnaires de l’Etat et, contemporainement, d’en
réduii-e le nombre d’une vingtaine de milliers. Il décide en outre de nommer commandant de l’armée du Rliin le général
Guillaumat en substitution du général Degoutte, le représentant de la « politique de
force » dans les opérations de la Ruhr.
Le grand écrivain Anatole France, qui
fut une vingtaine de jours entre la vie
et la mort, vient de s’éteindre à Tours à
l’âge de 80 ans.
Eclios de la Presse et Nouvelles.
L’histoire et la vérité. Dans Paix et Liberté du 30 août-12 septembre on étudie,
dit le Christianisme, comment le journal
catholique Le Pèlerin raconte la fondation
de New-York :
« J'étais curieux de savoir comment une
telle publication pouvait exposer à ses lecteurs l'histoire de la fondation de NewYork par des protestants français et wallons persécutés. II y a d’abord un article
de près d’ime colonne, très anodin, d’ailleurs. Il relate simplement le fait que
l’honneur d’avoir fondé la grande métropole américaine revient à des Français (on
ne parle ni de Wallons ni de Belges). Naturellement, on se garde bien de dire que
c étaient des huguenots ou des protestants
persécutés. Pas un mot lià-dessus. Nou.s ne
• nous étonnons pas de la chose. Mais, quel^mes pages plus loin, une magnifique gra'nire en couleurs représente le débarque
ment des fils de Jessé de Forest sur la
presqu’île de Manhattan, berceau de la
ville de New-Yofik.
Elle est infiniment suggestive, cette gravure. Un grand vaisseau est ancré dans
une petite baie. A sa proue, ornée de riches sculptures, flotte le drapeau blanc
fleurdelisé, emblème du roi de France. Audessus se dresse, auréolée d’or et vêtue de
pourpre, une 'Vierge éclatante, qui semble bénir la rive américaine. Les passagers
débarquent leurs ballots et leurs marchandises. Au premier plan, l’un d’eux, le chef
de l’expédition sans doute, plante une croix
de bois sur le sol que foulent pour la première fois des chrétiens, tandis que des
femmes et des enfants agenouillés semblent plongés dans de mystiques extases.
Et le tour est joué. Ce que l’article n’a
pas osé dire, l’image l’exprime bien mieux
que des paroles timides n’auraient pu le
faire. Les milliers de lecteurs du Pèlerin,
juqu’au fond des plus lointaines campagnes des pays de langue française, sont
convaincus. New-York a été fondée par de
bons catholiques, fidèles soldats du pape et
du roi de France. C’est ainsi qu’on écrit
l’histoire.- Si ceux qui l’ont faite revenaient, que diraient-ils ?
On nous permettra, à ce propos, de faire
une petite observation à nos confrères de
la presse protestante française et en particulier à ceux qui reçoivent régulièrement notre feuille à titre d’échange avec
l'es leurs. Quoique notre collaborateur, M.
Jean Jalla, ait clairement expliqué et démontré, dam son article du 16 mai, la part
que les Vaudois {des Vallées) eurent à la
fondation de New-York; quoique notre
journal soit revenu sur le sujet à plus
d’une reprise ; quoique la délégation américaine ait honoré nos Vallées d une visite
officielle dont une personne autorisée a
donné dans i’Echo un large compte-rendu ;
pas un journal français ni belge n’a jugé
à propos de rappeler, ne fût-ce qu’en passant, que les Vaudois des Vallées ont aussi
eu leur petite part dam la fondation de
New-York, à côté des Français, des Wcdlom et des Belges. Si cela riétdit, nous ne
voyom pas trop pourquoi la délégation américaine aurait eu la vaine curiosité de visiter les Vallées Vaudoises. Cette omission,
apparemment voulue, doit avoir eu pour
but de ménager notre modestie, ce dont il
faut encore être reconnaissant. (Réd.).
w * *
Etats-Unis d’Amérique - La prohibition
de l’alcool. De retour d’un nouveau séjoiur
d’étude en Amérique, M. le doct. Hercord,
directeur du Bureau international contre
l’alcoolisme, à Lausanne, donne d’intéressants détails sur les effets et résultats de
la loi actuelle ; sans doute, la fraude estelle grande encore (ne boit-on pas de 1 absinthe chez nous, même après 15 ans d’interdiction ?), mais la situation générale a
changé du tout au tout : certains estiment
même que la consommation de l’alcool n’est
plus que le 20 00 de ce qu’elle était avant
la prohibition, soit avant 1920, Les décèis
par tuberculose, cyrrhose du foie, aliénation mentale, ont considérablement diminué; les cas d’assistance publique poiur
cause d’alcoolisme ont passé de 17 OjO à
4,1 0|0, et le bien-être général s’est accru.
Le grand bénéficiaire de la loi de prohibition, c’est l’enfant, dont les conditions de
vie ont été transformées ; et l’on ne peut
que s’incliner avec respect devant le courage d’un grand peuple qui, pour des raisons de haute valeur morale, a su s’imposer
un sacrifice considérable. La prohibition
américaine est un effort énorme qui vaut
la peine d’être étudié avec sympathie et
reconnaissance: {Semaine religieuse).
* * H:
Suisse. Alors qu’en maints pays on manque de pasteurs, la Suisse allemande souffre d’une surabondance de candidats au
saint-ministère. Indépendamment des étudiants en théologie qui se préparent actuellement dans les universités du pays, on
compte un bon nombre de jeunes gens qui
ont achevé leurs études et qui ne parviennent pas à trouver des postes. Dans le canton de Berne aucun des quatorze candidats qui ont reçu la consécration en 1923
n’est encore placé ; il n’y a actuellement
dans le canton qu’un seul poste vacant et
huit candidats nouveaux viennent de terminer leurs examens. Cet embarras de richesses risque de faire tort à l’Eglise ; on
craint que les études de théologie soient
délaissées et que la disette succède à
l’abondance. {Journal Religieux).
{Réd.). L’Alsace-Lorraine, nous semble-t-il, offre mainte, place vacante à ces
candidate alémaniques.
En mémoire de M. Gladstone. (Reproduit par bon nombre de journaux religieux). Suspendu à un des piliers de la
nef de la petite église où le grand politicien anglais du siècle dernier, M. Gladston, se rendait régulièrement quand il était
chez lui, un écriteau rappelle les règles
chrétiennes auxquelles il s’astreignait aux
cultes, et auxquels il exhortait les auditeurs. En voici la traduction :
« En se rendant à la Maison de Dieu, soyons en méditation ou causons peu — et
que ce soit en bien. Ne parlons pas des
fautes des autres. Pensons aux nôtres car
nous allons en demander pardon.
« Ne restons pas dehors. Entrons de
suite. Le temps à passer à l’intérieur doit
nous être précieux.
«Mettons-nous à genoux trœ humblement et prions. Passons le temps qu’il nous
reste, avant le commencement du culte, en
attitude respectueuse et en réflexions saintes, nous souvenant que nous sommes entrés dans la présence de IDieu. Ne nous retournons pas pour voir qui entre, qui est
là» pu pour toute autre raison; Que nous
importe ce que les autres font : Occuponsnous de nousimêmes.
« Appliquons-nous à suivre le service religieux de la pensée et du cœur. N’en perdons pas un mot, même si nous devons
faire de grands efforts — et d’ailleurs,
nous n’avons que faire des pensées vaines.
L’Esprit Saint nous aidera si nous persévérons.
«Quand le service est terminé, restons
agenouiUfe et prions.
«Restons pensifs et ne parlons à personne avant d’être sortis. L’Eglise est la
maison de Dieu même lorsque la prière est
terminée.
« Rentrant chez nous, surveillons nos paroles ; sQUvenons-nous d’où nous venons et
de ce que nous avons fait».***
Hollande - Contre le blasphème. En Hollande, les autorités entreprennent une lutte
très méritoire contre le blasphème. Déjà
dans les gares de la frontière', lisons-nous
dans les journaux, rattention est attirée
par de grands placards exhortant la population à réagir contre la pratique du juron
et du blasphème. 'Voici la traduction d’une
affiche que l’on peut lire à la garei de Rotterdam : « Si vous croyez en un Dieu tout
puissant, respectez-le, et ne faites pas de
son nom un usage vain, inutile et irréfléchi. Si vous ne croyez pas en un Dieu toutpuissant. ne faites aucun usage de ce nom,
car vous vous rendrez ridicule et vous offenserez le prochain».
(De L’Ami Chrétien).
DONI PER LA SOEIETA BIBLIEA BRIIAHHIEB EfOBEniERA.
ras, 3,30 — Firenze : Colportore Vecchi, 1 —
Pi-verone : CoUettato dal colportore Mula : Q.
OJearo, 10 - S. Oliearo, 5 - C. e E. Olearo, 5
— Santhià : CoUettato dal colportore Mula ;
W: N., 5 - M. N., 5 - a BeUori, 5 - I. G., 5 P. Biglione, 5 - D. Lupano, 5 - D. Strorabie, 5
- G. A., 5 - F. P., 10 - E. Grosso, 5 - G- Romano, 5 - G. Maiotti, IC - I, Pastore, 5 - L.
Maiotti, 10 - A. Maiotti, 10 - L. Rosa, 5 - Altre
somme, 3,50. — Totale ye-nerale L. 30.271,60.
NB. I doni e le collette possono essere mandati al doti. Enrico Pone - Foro Italico, 25 Roma 1.
Jean CoK»on, directeor-responiable
Tarn Palllaa - Imarimaria Alpina
M. et M.me Louis Gay, ‘M.me Clotilde
Gay^asquet et sa file Philine, profondément touchés des nombreux témoignages
d’affection et de sympathie reçus à l’occasion du départ de leur bien-aimé et très
regretté fis, mari et père
décédé le 28 septembre dernier, à l’âge de
38 ans, à la Riveuira {Saint-Second), re^
mercient chaleureusement toutes les personnes qui ont pris part à leur deuü.
Doni C Collette - Settembre 1924.
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Pr. Riccardo, 20 - Colportore Salerno, 10 Colportore Santoro, 5,50*- Genova ; E. Pozzi,
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