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Soixante-quatorzième année ^
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21 Janvier
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, PRIX D'ABONNEMENT : Un an
Italie et Colonlt$ italiennes ^ .4^".” . <3,^ . L. 12,—
Etranger . V* . '..................................... 25.—
Plusieurs abonnements à la même adrésse . . . » 22,—
On s'abonne: k TorrePellice, au Bureau d'Administration de l’EcAo (Via Wigram, 2)
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Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal. î
Tous les changements d’adretnre coûtent UNE LIRE, sauf ceux du commen-'
cernent de l'année. '
0 Le numéro: 30 centimes o
QuOi toutes les choses vraies, honnête», justes, pures, aimables..., ^^i^nes de louange, occupent vos pesées (Philipp. IV,, 8).
yîprès J/oëJ 1937
U
paix sur la terre !...
« Paix, paix, disent-ils, et il n’y
a point de paix».
Jérémie iVl, 14.
L’invocation angélique du plus grand
des Noëls que le Ciel ait donné à la
T erre, comme elle contraste avec la triste
constatation de Jérémie! Mais combien
n est-il pas réél ce contraste^et de la plu.s
triste réalité! Jérémie lé constatait plus
de cinq siècles avant Jés,Us-Christ. Nous,
nous pouvons le constater dix-neuf siècles, encore, après lui. Mais l’idéal ne
contrastera-t-il pas éternellement avec la.
réalité?
Quoi qu il en soit chantons, nous aussi,
sans cesse, le grand chœur des anges,
sans désespérance cOtrimé sans illusions,
mais chantons-le en travaillant à ce qu’il
devienne un jotu une réalité éclatante.
★
M
lllusionisme, me direz-vous, chimère,
'd’un songe-creux, radotage! J’admets
> tout cela, mais je ne puis.me cacher qu’il
est un Prince de la Paix, et qu’il n’en
est qu’un, et que c’est à Lui que nous
devons toute obéissance. A Celui qui
nous dit: « Je Vous laisse ma paix », à
Celui qui nous répète; « Je vou^ donne
ma paix » qu’avons-nous à répondre ?
"k
k ★
— ((Ta paix je la mets sous le boisseau ! T a paix ce n’est pas le moment
d’en parler ! » suggère Satan.
Mensonge ! '■<
La paix de Christ c'est la paix de la
justice, de l’amour, de la charité ! N’estCe pas le vrai moment, le plus vrai, ,ie
juste moinent, le plus juste, pour en parler ?
Voilà ce qu’en pensent les Chrétiens
et toute personne sentant le devoir catégorique de procurer la paix. C’est là ce
qu’en pensent, par exemple; et je ne les
signale que comme trois exemples parmi
des milliers, Georges Lansbury,'ün protestant anglais, Aldous Huxley,'‘-ün libre
penseur anglais et Julien Benda, nn catholique français. *
(( On n’établit pas le Royaume de Dieu
en tuant des frères italiens, s'exclamait
Lansbury, ancien chef du Parti Travailliste anglais, à l’époque où d’autres, audelà de la Manche, criaient qw iL fallait
nous (( asphyxier » au moyen des, « sanctions ». • i ÿj
(( La solution pratique, conStoctive,
du problème de la paix, c’est la bpHtion
chrétienne»: objectait Lansbury^’,
Chrétiens ’de toutes couleurs avec qui
étiez-vous, êtes-vous, serez-vous? Et
qu’en pensez-vous ? Et que faites-vouç ?
ii î P
*
'* *
(( ...La civilisatidh est de notfVetoü arrivée à un carrefour. Si nous cdïftitiUôns
à avancer sur la route qui condtfit inévitablement à la guerre, nous ftoiiVdtiB^être
eûrs que la religión, la motafe’, la <ïivilisatioh s’effondreront toutes 'ejftàéïfible,
et que le monde retombera daha ià barbarie ». Telle est la perspective dfc l’bve
4g:
'ig" ■
^ -ü
,*TT.
Xuc 2 : 14.
nir qui nous est réservé, suivant Lansbury, si la paix vient à sombrer.
Les civilisés, peuples et gouvernements, s’en aperçoivent-ils ou font-ils
tout ce qu’ils peuvent pour hâter cette
catastrophe ? Et ces nations qui se décorent du titre pompeux de (( grandes
démocraties » ne s’aperçoivent-elles même’ pas qu’elles sont ni plus ni moins
que les trois ou quatre plus grands empires de la terre poussant lès désespérés
à tenter les voies du désespoir ?
★
k k
C’est bien là ce qu’ont proclamé Lansbury et Huxley mais, jusqu’à ce moment, avec quels résultats ? Nous sommes à un point crucial de l’histoire où
le triomphe de l’égoïsme des plutocraties
nationales ' est confondu avec les idéaux
des démocraties internationales. C’est le
comble de l’égoïsme aveuglant!
Voilà pourquoi Huxley a beau s’exclamer; (( La cause du mal c’est la mauvaise répartition des biens que Dieu a
mis sur la terre. Divisons donc ces biens
' avec plus d’équité. C’est nous. Anglais,
qui devrons rendre, sacrifier, donner
davantage ! »
Sa voix n’est que la (( üox clamantis
in deserto » à laquelle Georges Lansbury et quelques autres bons serviteurs
de la vigne du Seigneur s’associent, mais
avec quelle probabilité de réussite?...
★
★ ★
Voici en effet le clair et, pour le moment, bien vain écho que Lansbury faisedt* à la voix très autorisée aussi de
Huxley: (( ...N’importe qui, en lisant les
discours ou les écrits de Hitler, de Mussolini ou des hommes d’Etat japonais,
peut constater qu’ils considèrent la
guerre comme une nécessité parce qu’ils
sentent le besoin de s’étendre dans le
monde, d’obtenir l’accès à des territoires plus nombreux, d’avoir plus de matières brutes. Qui peut nier que dans
chacun de ces cas, l’homme d’Etat se
considère comme (( ne possédant rien »
par opposition à nous, Anglais, qui sommes les possédants. A mon point de vue
il n’y a qu’une voie pour sortir de cette
situation et c’est la voie chrétienne... ».
Huxley est-il l’écho de Lansbury ou
ne sont-ils pas simplement tous deux l'écho de la voix divinë ?
*
★ ★
La voix de Dieu c’est la voix de l'amour, c’est la voix de (( la paix juste ».
{( ...Et dans cette question de la paix
juste », observait Lansbury à un meeting
de blus de 4.000 persohhes désirant la
paix, réunies à WestmiUster, «dans
cette question de la paix juste c’est la
Grande-Bretagne qui aura à payer le
plus en biens tttafériels et eh puissance
car elle est la puissance impérialiste la
plus grande du ihonde ».
Voilà ce que les (( hâtions satisfaites »,
comttte les appelle Huxley, devraient
comprèndte à Tégard de celles qu’il ap
îælle, avec autant de justesse, (( les nations insatisfaites ». Mais rien n’est si
dar, même si rien n’est plus chrétien,
^ de payei de sa bourse; ~
★
★ ★
Et ainsi les occasions pour régler les
grandes Injustices par les voies de la
paix sont ignorées, ou l’on fait semblant
de les ignorer. Et l’évêque anglican de
Chichester avait bien raison de dire : ((On
ne peut que regretter très profondément
que les occasions qui se présentaient
pour régler les affaires de l’Europe d'une
façon plus aimable et plus humaine,
n’aient pas été saisies et utilisées avec
plus de générosité, plus d’imagination,
par les Puissances responsables ». Ce
qù. il disait de l’Europe, il pourrait le
répéter aujourd’hui pour Un peu partout,
et, demain, qui sait, peut-être pour le
monde entier !
Et pourtant on a traité de telles opinions de folies, de chimères, de faiblesses de vieux imbéciles.
*
★
Ce qui n’est pas fait pour épouvanter
de tels Chrétiens et des gens d’une telle
trempe. Aussi Lansbury disait-il :
« ...Même si nous sommes des fous,
c’:sst la ioHe de TEvangile — je le dis
efi tout respect — qui m’a enseigné que
li loi de Dieu, c’est de l’amour et que
le'partage des biens en est l’application.
Mon pays bien-aimé — l’Angleterre —
avec l’Amérique^ la France et la Russie,
dpmine la plus grande partie de la suffêcfe du globe. Ces quatre nations appfouvent-elles les principes de la coopération internationale?... Et alors pourc|ioi manquent-elles à leurs devoirs vis-àvfe du monde?... ».
'pt la S. d. N., la Société qui devait instaurer la paix, que fait-elle, qu’a-t-elle
Hit pour cela ?
ÎLa S. d. N. est en train de faillir et
elle. faillira complètement à son but si
elle ne s’amende complètement. Elle a
cïu à la légère que la justice à sauvegarder éternellement était toute renfermée
dkns les clauses d’un traité fait au lende
main meme du plus grand déchaînement
des haines que le XX' siècle ait pu voir.
Elle en a voulu fixer les résultats comme une immuable et éternelle justice.
Elle he s’est même pas demandée si le
, châtiment des vaincus devait "vraiment
être éternel, sempiternel] Pouvait-elle se
demander si tout cela était chrétien?
Elle n y a même pas songé et voilà pourquoi il y a en elle de Vinterdit. Le comprendra-t-elle ? Dieu seul le sait (1).
Mais comment se fait-il que le problème de la paix soit si mal compris et que
1 on travaille si peu à sa praie résolution ?
C’est JuKen Benda qui nous le dit en
¡rapportant un mot écrit par AndrérCide
V ,dans le livre qu’il a consacré à la déception qu’il a éprouvée en visitant la présente Russie. Ce mot le voici : (( La réforme de l’homme ne peut se faire uniquementxdu dehors ».
Ce mot n’est pas nouveau. Avant Spinoza même. Saint Paul n’avait-il pas
écrit que <( le fruit de l’Esprit c’est... la
paix » ? La paix ne vient pas du dehors :
elle vient du dedans. De l’homme réformé, de l’honime converti. La paix, la
vraie paix, la paix de la justice ne vient
du dedans que si l’Esprit y habite, l’Esprit de Christ, d’Esprit de Dieu, le Saint**
E^inrit.. iÿï
Ainsi le chœur des anges a eu de
nouveau sur la terre ses échos de Noël.
Mais d’autres bruits lui ont répondu encore une fois : le grondement des canons,
les éclats des obus, le roulement des
chars de guerre, la haine, l’injustice, Satan.
C’est que le chœur des anges du plus
joyeux des Noëls que le Ciel ait offert
à la Terre assoiffée de paix et d’amour,
n’est pas descendu, n’est pas encore descendu dans le for intérieur de ceux-là
même que Dieu a placés à là tête des
. plus grandës nations vivant dans l’égoïsmé, mêrrS’si-elles célèbrent à grands cris
la lointaine venue sur la terre du Prince
de la Paix. SlLVIO PôNS.
(1) Cet article a été écrit avant .même
que l’Italie se retirât de la S. d. N.
TRIBUNE LIBRE
Cher Momi&ur le Directeur,
Bien que je n'aie jamais pu assister
aux séances du Synodiei, j’ai lu avec beautsbup d’intérêt leis articles parus à ce: sujet'
dans le numéro de fÊcho du 17 décembre dernier et j’en partage les conclusions.
mon avis, les séances ne de"v!raàënt
être publiques (à part des cas eixceptionnèOs;) qu© pour la parti© informativ©,
c’est-à-dine la lecthr© du rapport annuel',
de Lordr© du jour, et, à la fin du Ssmode,
(jôur donnér coihmunicaitàon des brincipaltes décisions prisés. Et je pense que
tdus ceux qui ont à Cœur leur égltise, sa
dignité et .son déeôrùtoi,, y trouveraient Mir
edmpte également. L’on éviterait ainsi
lùe diès discussions sèirées et des chocs
d'OpiniOhs, pc^ibles mêhie dans un but
Saint, et dont le vrai sens échappe mal^
heureusémènt aux Amples curielïx, ne
soient interprétés comme signes de cettq
désunion qfue l'on reproche avec'tant d’ëmpressethèrit an protestantiisme.
“ ‘ Peut-être, dans le but d’offrir aux pa
roissiens de prendre part quand même
aux intérêts de leur %lise et de sa gestion, l’on pourraut publier d’avance l'Ordre du jour du Ssmoder en discuter dans
les assemblées paroissiales lés points d’intérêt général, et recueillir ainsi, à l’a-i
dresse des ' délégués, des a"vis et dadderata parfois précieux d’un simple paroissien. s
Je ne désire point abuser, pour ce qui
précède, de Feppace précieux de votre
journal; ü' me suffit de vous avoir exprimé mon avis personnel pour l'époque
où Vous aurez à revenir avec plus d’antopité sur cet argument, quitte à vous avoir
donné la,preuve de Hintérêt qjue j'attache à la lecture de votre journal, auquel
je viens (le m’abonner. .
Votre dévoué E. GÔUl.
■A
...non oonune ayant fe domination sur
tes héritages du Seigneur, «Mds en vous
[tendant les modêtes du troupeau (1 &vint
PieftTe V, 3).
2
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‘.' .T',1
'--llPiSrf- .
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d’kioß que leur rôda exige devraient seu‘
roaia s’il souffre coîtune chrêtiem iqu’il'^
sit'- honte,'' mais qu’il m _î, |' les les dispenser d'un recours en justjice etl
t V' ' Dieu (X. Saint Pierre ÏV, 16').^. ■a'. 4s- les libérer du regret d'y renoiicer. Celà. pa-|
■ ..car iJT~fout oa'fl 'v '¿lY. - naif iî’«nf«nt-t.1i,o ¿w,+™,<. %
rnii voqip)|^ que ^eeux d’énife'IsstìM
i parmi
t^autant plus évident que fout yEvari-^
^ que d’enit»7’i^;^f du mépris, des injures et!
M __.V’ é ’’'’^des^ÙBffSRCiitîonfl n.iixmiéli||p« 1»» pliraiiiiin ocf?
Otui sont dignes d'êttîë^pprouvés, soient 1 ’ '^^^Îi®rsécutiona auxqueUlee le chrétien e^J
Y1 /"•„„•„.i.t.;--:- VT I V nécessairement exposé. ■
Q ÿ a dans toute la reehe^ tel
appareil un effort de ■doraihation sur lesi
wponnus (1 Corinthiens XI, lô).
' .'V' ■ ■'’ ■■ ’
- ...que les séances « ouvertes^ du Sy
node soient en nombne toujouii3''pIus li
P'&^‘
’v.'WWiJ.
mité »,
^Voilà la phrase par laquélte un articlq
paru dans ÎEcfto, du 17 déoembre écoulé,
indique le, premier but que se proposent
les partisans du Synode à hulis ciba.
Ceâa prouve enoore- une lois’combien
il éteit nécessaire que* la véritable pontée de cie qui ava^ éifé d,it dans uii©
séance synodale « sans pubUio» {ût pu^
bhquement affirmé par un témoin, sans
lequel les tecteiîrs dé l'Echo seraient restés soojs ^impression trop anodine et peu
précise d’uue' paibKcation précédente
Remeraiotis Y Echo d’avoir ouvert sa libre tribune à'Tétude de oette importante
question qui n’qst milemait ^dépiaoée:»
et qu’iT appartónt à tous les membres de
FUgîîse de connaître, puisque c’est de leur
exdlBion du Synode qu'il' sfagit.
D faut donc établir si, dais le but de
conserver dans son véritabte esprit notre
Eglise,, et non seulement ^organisation eccülê^iastique qui porlte ce njomi I' va|u)t
mieux tenir les fidletes dans une ignorance discrètement tempérée par des informations officieEOs sur lés prô&lêmes de
VEgHsiei ou leur montrer fidèlement 'la vérité en leur conservant lé droit de s’en
rendre compte directemieint aux äeanoes
synodaléa
Toutes lés questions qui se discutent au
Synode et souvent mêiue ceBes qui
ne se discutent pas — regardent les membress de l'Eglise sans distinction, même
pas la distinetion d’avoir ou non contribué avec de l'argent, puisque la qualité
de fidèle , ne s’achète paB.
U a fallu, il est vrai, “faire des exceptiwis au libre accès diu Synode jiour les
j«in,^ déléguég. 'C’est doubureux
eè’Vest'''' toférable uniq||iement à fe. conr
dition que les sujets exclus de la discussion ouverte touchent seulement certains
rapports non strictement ^eligie^lx entre
l’Efelise et l'extérieur, et que par contre
ce qui regarde sa conduite intérieure et
ses intérêts spirituels continue à rester
une matière librement accieisaibile à tous
ses membres, également intéressé à, conserver la fidéhté aux principes évangé^
bques.
On agite devant nous, en nous repto-*
chant notre ingénuité, les dangers extérieurs à notre Eglise et <ai invoque des
méthodes qui la renverseraient,,a^uis Fintérieur en la vidant de l’esprit évangéliquê qu’il est « très urgient » de conserver. Cette mort serait bien plus complète
et lamentable que n’dmporte quelle corn»’
pression ou limitation venant du dehors,
contre lesquelles, du reste, il y a des Ibis
dont le but est de nous protéger.
Avoir des adversaires dans lie domainiei
religieux c’est normal pour une église qjui
vit à côté d’autres églises qui prodamient,
elles aussi, ce qu’eiles ccansidèrent la « seule
vérité». La fidélité et la vaifeiur de notre
témoignage est notre meiBeure défense:
pensons avant et paixiessus tout à itar conserver. . ,
Une église riche de vie spdrituefle ©t
(xmmosée de fidèles responsàl^ et conscients peut soutenir n'import© quel choc
du dehors alors qu'elle sombre infaijlffibletment lorsque ses membres sont devenus
absents de sa vie, indifférents à sa direction et ont abdiqué leur responsabilité
directe et coUective «n ignorant les problêmes <jui s'y agitent, les diffictdtés qu’eûlfe
doit vaincre ét les défauta qui la rongentn est difficile de voir où aerâïf Fesprit
chrétien d'une communauté cpii se préoccuperait de r^leir son oigaaiisation en
vue de défendre l'ambition perscmneVe ou
la susceptibilité des membres «trop haut
placés pofur recourir en justñe » contre
les affirmations inexactes ou tes oancana
de leurs confrères. La droiture de la cons'cience de ces membres et b grandeur
jiykv
1#
Vallées
Vendredi 21 Janvier 1938-XVI
fidèles qu'il faudrait remplacer par Ifhum-i
bile désir de les servir, i; |
La prédication est un moyen d’atfiref
les consciences, mais non dans le but de
les subjuguer, La souveraineté de la consi
. cience individuelle est ai lumineusement
affSnné© dans fEvangiSa jqm'une EglIisO
d'âmes esclaves ne serait pas un© églisei
Appliquez dans le domain© religieux lacoercition aux consciences et eiés voué
échapperont. ;
L’ignorance et l’incompétence des fidèü
les pourquoi doivant-eHee,, plus qu# par ^
passé, servir à invoquer les huis clos ?
Du reste cela ne faât que ramener te pn>
blême à son dilemme fondamental,: éducation et maturité ^toujours croissantes
pour un nombre toujours pOlus grand de
fidèles, ou ignorance qt mànorités permanentes pour tous, si possible.
C'est un choix à faire, mais FEIvangilte
ne nous en laissa pas la liberté puisqu’il
nous impose de proclamer la vérité, d’instruire et. d’enseigner.
Ce qu(i se dit dans im. Synode fermé
échappe au témoignage direct des fidèles.
Tout comme l’administration de te [justice admet le public dans les tribunaux,
il est aussi .nécessaire que des membres
de nos églises constatent dans notre! assemblée l’action que ses membres y i développent. Car par une habite préparation
du choix des dâégués, par une dislpcation
convenable des pasteurs suivant leurs tendances et lès méthodes qu’ils pratiquent
dans la conduite de leurs troupeaux il' est
trop facile « d'apprivoiser » te voiix des
communautés jusqu'au point de défigureïle caractère de toute fEglise avant que
ses membres aient pu s'en rendre compte.
Un i>etit article qui gKssè sïteneieusement dans an règlement, une discussion
qu’on laisse tomber avant de l’avoir épui*
sée et tout rentre dans Fombre où sa
forgent les destinées de tou'tei l'Eglise.
Dans un premier temps les quelques
séances destinées à rester publiques, vidées de leur contenu essentidi, fourniraient
aux bons Vaudois un© coréographie édi“fiantle.
Est-ce là te christianisme qui regarde
an-dedans des choses, frappe tej pharisaïsme doucereux et dévoite sans hésiter les
compromis douteux ?
Du l^mode fermé aux fidèles on passera
ensuite facitement à un Synode bisannuel,
puis à un qpinquennail, et de là il riy
aura qu’un pas à faire pour arriver à la
suppre^on totate de l'assemblée : c'est si
simple, et puis c'qst plus commode, ei; moins
cher.
Rien de plus fadte que de prouver l’inutiKté d’une institution dont on fait un
usage incomplet et déformé.
Or que signifie pour l'Eglise' Vaudoise
l'abolition ou l'affaiHissement ultérieur,
dans la forme ou dans les faits, de son
régissement synodal? la prépondérance
et te dcaninatien 'de quelques 'personnes
pilus volontaires ou plus aiælaeieuses qui
peuvent faire courir à l'égliae des dangers
beaucoup plus grands que ceux auxquêflis
elle s’expose par fe Synode ouvert à ses
membres, sauf tes rares exceptions déjà
prévues. L’indépendance de mouvements
dont lès régisseurs pourraient alors jouir
leur ferait perdre le siens des limâtes,
ignorer tes règlements et faille à l’Eglise
un ^al dont ils ne se rendraient pas
compte eux-mêmes et qu’ils regrettefatent
lorsque ce serait trop tard.
Comment cela s'accorde-t-il avec te fimdepient de notre église qui reconnaît en
Jésus-Christ' son seul chef et donne à ses
dépendants une sevXe et même dignité,
ma^ré te différence des fonctions?
On diit qufil ne faïut pas troubler la
bonne harmoniei ; cadier les dias^tions!
aux yeux des bcms fidètes pour que for^
ganisation ecclésiastique conserve l'appar
rence de l’infaiiHibilit© et de te concord©.
^ ce n'est pas créer l'harmonie. ^ :
Les antipathies qui couvent dans ïombre sont bien plus funestes que Fauverte
, opposition qui balaye la haine par tes ekiplications directes et franchesD y a, dit-on, des gens qui cessent
d'avoir de l’estime pour un pasteur parce
qu’il a des idées opposées à'celtes de leur
préféré. Il faut souhaiter que ces personnes fréquentent souvent des Synodes ani^
rafe pour se persuader que l'a véritlé naît
de l’opposition des idées. Si cette conception trouble certaines formes d’adoration
béguine eiE© a du moins Je mérite de nous
délivrer des penchants au mieleux baisser de te main en nous habituant aux
âpres vérités de FEvangite.
Les temps sont toujours difficile pour
l'Egl'se qui veut rester chrétienne, eïè
n’est jamais « à te hauteur des temps ».
Gardons-nous donc de nous « conformer
au monde » et repoussons lès huis clos
pour ne pas initietr' not|re proprel deatruction. Eric Roixiee.
Gommissione Finanziaria
PRO EMERITAZIONE.
(Trentesima lista)..
¡Signore e Signori :
E. F., Verona L- 20,—
Sig.ra Castelfranco, Firenze » 200,.Emma Forti, Id. » 40,—
Sig.re Low é Robertson, Id„ » 25,—
Chiesa di Paièrmo » 225,—
Giuseppe Troja, Paièrmo » •50,—
Giovanni Seuderi, Id. » 50,—
Vincenzo MazzaréJla (2“ vers.) » 25,—
Luigi Micheli, Palermo » 100,—
Vittorio Suhilia, Id. (2° vers.) » 100,—
Matthieu Teofilo, Pomaretto, in
memoria di L. Mathieu e L.
Tron » 100,—
Long Alessio, anziano, San. Geip'
'' mano Chisone - » 100,—
Long EM, maresctello mag-
giore, M. » 100,—
Chiesa di Coazze » 100,—
A. e N. Rostan, San Germano
Chisone » 20,—
Peranzoni A. e consorte, San
Giovanni (2" vers.) » 140,—
Bosio dott. Alberto, Torino » 300,—
Bosio Favate Adete, Id. » 100,—
M. S. G., Id. » 2000,—
Inee Zilli Gay, Firenze » 600,—
Prcchet Mario, Torino » 2000,—
Bertolè Lode, Id. » 100,—.
Bertolè notaio Leopoldo, Id. » 100,—
Boesch Pietro, Id. ^ » 200,—
M. M„ Id - _ » SO,^
Balmas G. A., Id. » ào,—
Rag. Giorgio Maggiore, Id. » 500,—
« Ricordando », Pineroto » *200,—
De Femex Jeanne, Torino (3"
versamento) » *3000,—
Petrini Antonino, R. Guardia
Finanza » 10 —
Amelia e Ekira Montrone (2°
versamento) » . 12,—
Walter Bachstadt, Torino » 1000,—
etera Paligli, Firenze » 200,—
Dott. Enrico Rcstain, Torino » 100,—
Mary Buscolich Anmahian, Zara » 30;
L.
50,
20,
95,
100.
PRO COLLEGIO.
(Trentesima lista)..
Signore e Signori :
Long Eli, maresciallo maggiorek
San Germano Chisone
A. e N. Rostan, Td. »
Battaglio Achille, Torre Pefiice »
Creste Giuseppe, Bobbio Pellice »
Parise Adelin© H., New-York,
in memoria di L. Long »
Prof. Vinay Violetta, 1987 »
M, M.. Torino »
Bertolè Lode, Id.
Bertolè notaio Leopoldo, Id.
Rag. Giorgio Maggiore, Id,
Hanno inoltre versato quote dei loro impegni triennidi i signori :
1937-38 : Bounous Ferdinando (L. 500);
Bo^lnous Èva (200); Cotta, Morandini linstte (200); Decker Carolina (200); E. C.,
»
»
»
200,^
180,—
50,),—'
100,—
100,—
500r
Torre Pedice (1000)j Gay Carlo, Torino
(200); Jahier Augusto© Letizte, Id. (200);
Long Bertatot Margherita), Penosa Argentina (300); [Quattrini Alfredo (200); RSbet Guido, Torino (200); Robert Michèle,
Id. (200); RotUier Rodolfo (300); Rostan
Giovanni, Torino (200); Rostan Francesco,
Nizza (200).
.. Pél 1938-39,'a saldo impegno: Grill
"Lij^gi, Firenze (L. 200); Quattrini Al^fredo (200),,
Pel fondo . Bqnech Emilio (L 200); Arnoutet Giuseppina (50); Cignoni Mario
(0OO)j Gay David©, Torino (50); Malanot
Gustavo (^); Peranzoni Angelo (100).
* Le offerte contrassegnate dall'eisterisco sono in .titoli deio Stato.
Dons recus.
Madeleine Frache; en souvenir de son
mari :
pour l’Eglise de La Tour
pour FHôpital de La Tour
L.
»
30,—
30,1—
C’est avec la plus vive douleur que nous
.avons ,-appris la nouvelle du départ du
Capitaine
Gbev. Emmannel Rivoiro.
Souffrant depuis de longs mois, ill a été
rappelé à Dieu à l’âge de 63 ans. Nos
Institutions de Bienfaisance perdent en
lui un‘ ami des plus généreux et notre
Eglise un membre des plus fidèles. IJ: n’était pas problème de l’Eglise auquel il' ne
s'intéressât vivement, avec un esprit d’humilité, de compréhension, da charité IJ n’a
jamais voulu paraître ; il s’est couitentlé,
et œ fut toute sa grandeur, d’être tout
entier au service de son Maître.
Et c’est parce qu’il fut ainsi que sa mémoire reste en bénédiction, que serviteur fidèlè et soldat du Christ, il est entré
dans la joie de son Seigneur.
A la veuvg, au fils, au frère et au beau-frère, l’expression de toute notre sympatlii©.
CHRONIQUE VAUDOISE
ANGROGNE (Serre). Pendant le mois
de décembre, plusieurs frères nous ont
quittés pour répondre à l’appel du Père
céleste.
'i' ‘
’ Le 17 décembre, à la Croui, M. Daniel
Coîsson, à l’âge de 82 ans.
'Le 23 décembre, à Chicdarbec, M. Pierre
Frache, à l’âge de 70 ans.
Tj© 22 décembr©, à Ta Giarba, Jemvg
Gaydmi veuve Buffa, à l’âge de 83 ans.
. Aux familles en deuil nous renouvelons l’expression de notre profonde sympathie chrétienne.
★ Baptêmes. Samedi, 25 décembre, dans
le temple du Serre, a été présenté à Dieu,
par lie rite du baptême, la petite Odette
d’Etienne Odoric Ricca et de Madelfedne
Rivoire.
Dimanche., 9 janvier, dans le temple du
Pradutour, le baptême a été administré
au petit Franco de Joseph Gaydoju et
d'Emilie Rivoire.
Nous demandons à Dieu de bénir ces
enfants ©t d’aider leurs parents à accomplir te tâche qu'Il leur a confiée.
★ Les enfants du Serre et du Pradutour ont célébré Noël par deux magnifiques fêtes : te 25 décembre, au Serre,
et le 26 déoembre, au Pradutour.
Les enfanté du Pradutour, après les récitations, ont eu te joyeuse surprise de
recsevoir des cadeaux qui leur venai©nt
de Florence.
Nous rerherodons encore les jeuneis gens
de cette Eglise, et leur pasteur, M. TuISo
Vinay, pour cette initiative qui a beaucoup réjoui nos enfants. A, D.
3
L’Echo des Vallées - Vendredi 21 Janvier 193à-XVI
'•ÍÍ A
^3
BOBI. Notre vive sympathie à la famille
Reynaudin, pksigée dans 1© deuil par te
d.écès ^’Elisabeth EeymvMn, âgée’ de
84 ans, survenu à Malpertus, le 15 janvier.
R.
LA TOUR. Dimanche dernier, a eu Meu
l'ensevelissement de M.mé Suzanne Dema
née Peüegrin. Notre Sœur a été rappelée
par lie Maître, à ïâgê de ans,,,après
<ïueiliqnes semaines de nialadie. Qé^ Dieu
consolle la famillle dans te deuil'.
★ Dirrianche dernier, devant un nombreux publie, iquii remplissait la salle de
Saintfr^Marguerite, M. Auguste ArmandHugon a fait une belile conférence sur
VMsteire du fort da La Tour. L'auditoire
a. été vivement intéressé par l’exposition
claire et concise au moyen de laquele l'ora^
teur nous a fait assister aux événements
qui se rattachent à (travers les siestes
au fort de Sainte-Marie,
MASSEL. La nouveie du départ pour
la vfie céleste du çhev. ■ Emmanuel Rivcnro
nous a profondément émus..Il passait plusieurs mois chaque année au milieu denotus,
et son intérêt pour notre paroisse était
si vif qu'il avait désiré êtr© inscrit dans
les registres de notre église. Son amour
s’est 'démontré aussi par sa générosité
tout dernièrement nous avons eu notre
première réunion dans l’école des Portes,
qu’il' a fait rebâtir sur l’empllacement dé
celle qui menaçait de tomber en ruine; mais
peut-être plus encore que par sa grand©
générosité, il s’est fait aimer parmi nous
par son esprit chrétien et par sa profonde
compréhension des problèmes de la Vie
alpestre. Tous l’aimaient et tous le regrettent, d’une manière tout© spéciale les familles des Portes, qui ont eu, plus que
tout autre, la possibilité de te connaître
et de Fapprécier.
A la famiUle dont nous comprenons la
perte, toute notre sympathie.
POMARËT. Le culte de Noël célébré,
comme toujours^ par une nombreuse assistance, a été rehaussé par le beau chœur
Natale, de Cesser, que notre Choralé a
exécuté sous la direction de M. F. Bazzetta. Réjouissant a' été te nombre des
communiants qui, ce jour, se sont approchés de la Table de la Sainte-Cène;
★ La fête des enfants a eu lieu te dimanche â6 décembre. Des récitations et
des fehants trfe appropriés ont réjoui les
petits et lés grands. Nous sommes reconnaissants à tous ceux qui se .sont prêtés
pour la réussit© de cette bele fête.
★ Le 31 décembre, au soir, après un
dulte dans 1© temple, rendu très solénnel
par la touchante évocation de nos frères
et sœurs qui nous ont qfuittés pour la Patrie célteste pendant Fannée 1937, Ja jeuUiesse de la paroisse s’est réunie 'dans la
grande salle de TEoote Latine pour y attendrei, sous le regard du Seigneur et dans
un entretien fraternel, le lever de la nouvelle année. Instants joyaux Ot bénis qui.
sont certes regrettés par ceux qui n’y
ont pas participé. -t“
★ DEUILS. Une autire liste bordée die
noir s’ajoute à célife que riotos venons de
publier: quatre sœurs viennent de nous
quitter en répondant à l'appel supreme.
Ce sont r
Adelphine Peyret-ConstaMinj originaire
de la paroisse de Vdllésèchô ;(Brières), décédée au Pomaret chez sa filte,, le 7 décembre, à F âge de 64 ans^ après une Ibm
giue maladie;
Louise Lageard, décédée au Fort de Pérouse, le 14 décembre, à Ifâg© de 82 ans,
après trois jours de lit seulemient ;
lArm, Ribet de Frédéric (Qlot Boulards),
décédéq le 19 décembre, à l'Hôpital, aprêb
une pénible maladie. Eie a'fini sa carrière à l'âgé de 20 aing à péine^
Anne Ràbet-Lageard., d© 78 Æs, emr
portée d’une manière soudaine, le 3 jaair
Vier, au (Jot de FEnvers-Pinaehe.
A tous ceux que ces départs ont plongés
dans le deuü, nous renouvétons notre profonde sym'pathie chnétienne et leur dSsons; «Ds ne sont pas perdus... ils nous
ont devancés ».
★ Le 26 décembre, à CMnbeville, nous
avons administré te Saint Baptême à Ugo
LaweUa de Louis et d'Elise Baret. Que les
bénédictions d’En-Haut reposent sur cet
enfaint et que la grâce de Dieu soit accordée aux pajrents pour qu'ils puissent
niainteniir fidèlement leurs promesses.
PRAMOL. Deux petits enfants ont été
présentés dernièrement au baptême ; ce
sont : Guido Peyfomd d’Olinto, des Tournims, et Gudave Long d’Edvy, de la Ruà..
y. •
Celui qui dit : « Laissez venir à moi les
petits enfants» demande au'joiurd’huii encore, aux parentjs chrétiens de maintenir
leurs promesses et de diriger teurs enfants
dans la vie de la piété et du salut.
★ La doyenne de notre paroisse; et
peut-être aussi de plusieurs paroisses des
VaUêes, Madeleine Rownms née Chanforan,.des Chabrîols (La Tour), vient d’achever, à Peumian, sa tengue course terrestre, à l'âge de presque 99 ans. EM© était
née, en effet, le -17 juillet 1839. Dieu lui
a accordé de la force et d© la vigeur jusqfu’à la fin ; et c’était toujours avec beaucoup d’attèntion qu’elle lisait ou écoutait
lire les paroles dé la vie étemelle. Elte a
répondu à l'appel de son Père céleste dimanche, 2 janvier, sachant en qui elle
avait placé sa confianœ et Isa consolation.
■dr La fête de Noël pour les enfants
de la paroisse s’est déroulée avec succès,
dans un© atmosphère de joie et de reconnaissance. Des chants, des récitations, des
rondes, des appariitions d’anges, un vieux
papà Noël courbé sous le poids des ans
’"et de sa hotte..! et puis ,Tattente et la distribution de ce qui fait la joie d© tous
les petits, voilà te programme de la fête
qui a laissé dans nos cœurs un doux souvenir. Mais le don te plus précieux, c’est
toujours le don d’un Sauveur venu chercher et saoiver ceux qui étaient perdus !
La Chorale a chanté, te jour de Noël, un
chœur de circonstance.
i*r M. le candidat en théologie PaM, Marauda, qui remplacera 1e Pasteur pendant
son absence, a présidé le culte du . 9 janvier.
★ Le 8 janvier, nous avons béni le '
mariage d’AMo Beux, des Plencs, avec IÂna<
Long, des dots.
Puisse ce nouveau foyer être fondé dan.s
la foi et dians l’amour pour Dieu ! Nos souhaits de bonheur accompagnent les époux.
PRARUSTIN. Le jour dj© Noël, te culte
a réuni uiie assemblée exceptionnelMe,.- avec
un nombre considérable, de Communiants. I
La Chorale a contribué à Fédification dp i
culte en exécutant la Berceuse,, de Mozart,
★ Le lendeniain, 26 décembre, à 10 heu
res, te culte a été destiné à la fête de nos
160 enfants. Nos gentils petis acteurs, composés de mignonnes têtes brunes et blondes, ont déroulé devant le nombreux public
accouru pour tes entendre, un joli programme de récitations et de chants, qui a charmé nos yeux et réjoui nos cœurs. Chaque enfant a reçu son petit cadeau. Un
merci chalèureux à toutes les personnes
qui ont contribué à la bonne réussite d© f
la fête. La Chorale a répété fa i
Berceuse de Mozart, ce dont nous fa ré- |
mercions. l ‘
★ Le 31 décembre, à 2|0 heures, a. eu
lieu un culte., pendant lequel a été donné
lecture des noms des frères et des sœurs
de la paroisse, que le Seigneur a rappelés à Lui dans te courant d© Tanné© q|ui ,
vient de fiiïir. |
★ Au culte du 1'” j,anvi©r, la Sainte-
Cène a été distribuée à nouveau, réunfa- f
sant une cinquantaine de commiuniiants.
La Chorale a e:çéeuté te cantique N. 255
du recueil italien,: Signer, dîscmdan su |
di noi potenti i dom tuoi... i
★ Au culte du 2 janvier, a été pré- j
senté aiu Saint Baptême Elvi Forneron d©,.
Louis et de Lydie. Que Dieu bénisse 1«
cher enfant et donne aux parents fa
1 force nécessaire pour l’élever dans Son
amour et dans Sa crainte.
ir Le dimanche 26 décembre, à 20 heures, fa Saille de l’Union de Saint-Bartihé- >
lemy était bondée d'un public impatiepit
d'appfaudir nos artistes, qui devaient reK
présenter les trois pièces q¡ue voici : lî
Farmadéta (farce), L’HÔté de Noël (drame), Un dgnare eccezkmâe (farce). Tous
íes acteurs ont fait de leur mieux et nous
les-félicitons pour fa parfaite réussite de ;
leur soirée, qui a été bissée te dinumehe
suivant, avec te même succès. eTa.
ROSARIO TALA (E. R.). Cet hiver, .
■ comme il arrive très souvent, fa sécheresse, sijivie des , grande pluies, a
fait retarder les travaux agricoles des semailles, mais comme te temips est assez
long, on peut semer beiaucoiup de blé et
de lin, et comme fa pluie tombait plus ou
moins à son temps, ces champs ont toujours été très prospères, mais voilà que
les sauterelles vinrent en grandes quantités, causant d’énormes dommages,- surtout dans le nord-ouest de 1a colonie, à*
i; cause des grands ibois encore à défricher ; dans les champs, blé et lin
ont plus ou moins repoussé, mais ail
■ leurs, étant trop dévastés, l’on dut semer diu maïs; après avoir déposé leurs
œufs au nord, les sauterelles se pont
répandues dans toute la cololnie^ causant ^
moins de dommage, la végétation étant
moins développée, et déposant ■ les œufs
partout. Maintenant, dès te 20 novembre, ''
au nord, les colons doivent, matin et soir,
avec les machines lance-fleimmes et à l’aide
de pétroltei, détruire tes; moustiques, lès
sautereMes et autres choses ; ' vers te 20
- novembre, quekÿuœ collone cojmmencent à
: couper blé et lin. Aussii, te mois proche,
les travaux de la récolte, coupage,, mise
en gerbes, battage et transport, seront
en grand train.. Les prix de vente tournent vers 10 pesos pour 1© blé et 15 pour
le lin.
★ Décès. Iæ dimanche 7 novembre,
- Laurent Fen-neron mourut d’une attaque
■ au cœur, à T âge de 62 ans. Il était oni
ginaire dè Rochetplate, et il laisse une
nombreuse famille déjà étevée. Que te ToutPuissant isotit le consofateUr dœ affligés,
j: THÉaPHILE 'W. Rostan.
SAINT-GERMAIN. Avis important. Qu©
manquait-il encore à notre tempte ? Les
ORGUES. Nous sommes heureux de pouvoir donner la bonne nouvelle que bientôt tes sons graves, puissants, doux et
célestes des. tuyaux argentés guideront, te .
chant des assemblées, disposeront Tâmq
au recueillement, rendront plus sofenneltes toutes nos fêtes et toutés nos cérœ
manies.
Lee orgues seront installées sur fa gar
lerie au-dessus de Tentrée, d’un côté et
de Tàutre de fa grande rosace, recouvrant
ainsi ces grandes parois blanches. L’instrument est neuf, moderne, complet ; tout
fonctionne électriquement, aussi fa transmission. M. te prof. Adolphe Tron nous a
illuminés et dirigés par sa compétence bien
connue.
Le Consistoire aurait renvoyé cet achat
à des temps plus propices s'il' ne s’était
agi d’un© vraie pocaaion et ai la contribuh
ticaj enthousiaste de Findusttridl M. Victor-,^ideraann n’avait réduit fa dépense»
à plus de la moiti©. . - 7
Nous adressons à tous tes enfants de
fa paroisse qui sont établis hors de leur.vaJIée, en Italie et à l’étranger, im appel
chaleureux. Nous invitons tous ceux qui,
par leurs parents ou grands-parents originaires de Saint-Germain ont reçu, direetëment ou indirect^ent, de teûr ancienne église quefaués bienfaits matérielIiB
ou spirituels, à vouloir nous envoyer leur
offrande généreuse. Qû'ü; serait beau si tes
orgues pouvaient être en bonne partiel, le
cadeau des Vaudofa de &iint-Germain qui,
vivant au loin, par 1a voix de cet instrument sacré, ®>ijt présents djms te tranpte
qu’ils aiment et qu’ils rappdtent avec
émiotioiii! ;
Tout dion sera reçu avec recotnnaissancei,
et compte en sera rendu dans fa chronSi
que de lŒcho. ;
Le Pasteur : Gustave Behtin,
★ Jemnpsse. Une cinqiuantain© d«
jeunes gens ©t jeunes filles se sont réunis dans la Salle paroissiale pour la lomgus veillée fin d’pmnésy Des rondee
brillantes., une tasse de karkadé avec des
gâteaux, des chants et des jeux, une mystérieuse tour médiévale, et enfin un culté
d’aetîou de grâces : voilà fa jolie soirée que
nous n’oublerons pas faeitement. BMle nous
a amusés et édifiés et surtout unis pour
une activité bénie que ndhs devrons développer tout te long de la nouvdlè annéfe^
avec l'aide de Dieu.
Les Jeunes Filles ont offert, l'aprèsmidi du 2 courant, UTie fête à l’AsBe. H
n’a pas été nécessaire de demander à ces
braives vidïïlards s’ils se sont amusés et
s’ils ont goûté lès rondes et tes chanta,
te café abondant et la grosse brioche !
★ Le culte du premier -dimanche de
l'an a été présidé par le prof. Jean Rostàgno, qui a bravé l'a 'temipérature giaciate
de cette matinée pour venir nous donner
un message, qui a créé et augmenté dans
nos cœuira une confiance sans limite et
sans réserve en la bonté ©t en l’aide du
Père céleste.
★ Le 28 décembre, est entrée dans le
repos céleste Henmette Baîmae veuve Bo
Le 22 décembre dernier est déôêdé, à
Marse3ie '
PIERRE PONTET
âgé de 73 ans, originaire de Bobi.
Les familles JAHIER, MUSSO et CŒTABEL remercient tous ceux qui ont bien
vendu prendre part à leur deuil pour le
départ de leur bien olière maman
CLEMENTINE JAHIER.
Et en partioidier M. le pasteur Bertin
et Madame, le docteur Cardon, le Fascio
Femminile, les Madri e Vedove dèi' Caduti, rUnion da Couture et m chère amie
Louise Bossetto.
St-Cermain Gluson, 12 janvier 1938-XVI,.
AUe ere 2 del 13 gennaio si spegneva,
dopo lunghe sofferenze
EMANUELE RIVOIRO
Profondamente addolorati ne danno U
triste annunzio la moglie Cléanthe Pellegrini, U figlio Ugo, U fratédo Alfmdo
ErvootR e fanù^ia a Cupertino (CcMfon»^
ma), il cognato Peenaìndo Pellegrini e
V affezionato Guido Bottdhi.
Per desiderio detl’Estinto la partecipe^none viene data a funenM avvenuti.
t Manteniamo ferma la nostra
speranza, poiché Colui che ha fatto
le promesse è fedele».
Ep. Ebr. X, 23.
, in BANCA PELLEGRINI & G^già E.
Myl^ di Torino cormràoa con vivo do*
lore H decesso del
RAG. CAV.
.EMANUELE RIVOIRO
Procuratore della IMtta e cognato del suo
titolare.
Torino, 15 gennaio 1938-XVI.
La vedova ed i figli del compianto
COMBA FERDINANDO
commossi per findinienticabile dirno^m*
zione di stima è dì simpatia tributata cd
loro caro. Estinto, sentitamente ringraziano U dott. Gardiolt, U paMore L. Rivoira il sig. Girardon David^ la /’07n«iglia BounoUs Francesco, i vidnd di casa,
nonché i’Associaziane Bersaglieri Val Pellilce, intervenuta con gagliardetto, e tutte
le gentili persone che in vario modo vedUro unirsi al loro immenso dolore.
Luserna S. Giov., 17 gennaio 1938-XVI.
Les famMes PONS et JALLA remercient vivement toutes les personnes qtd
ont pris part d leur dendeur à l’oooaszon
du départ pour la Patrie celeste de leur
bien-aimé
CHARLES PONS.
S. 'Secondo di I^nerollo, 12 genn. 1938-XVI.
4
»
ífl.
w
»
'■^ 4t
ehm, âgé© de 71 sm. A sa lUfe, M-me O^
car Sert, et atix pareaìts, nòe concloJéan■ViCas chrétieniies et fratemeHes. /
.. ★ '.Dimanche, 2 jajivier, lei Saint Bap
temeva été administré à Gmdo Balmas
> ÆAînédée et de Vittoria Lasina, des Ronce.
: A' Theuréuse famille cffli vient d’être ré^
. . jôuàè pàr Ila rmissance d’un quatrième en^ fi faart, nous souhaitons la ^ bénédic^j^ du
Pène célegte. .
•«fiV .■ ^ ..
W Cirotüàire de-Noël, Toutes les fa’ fnil'les de la piffoisse ont rescu, pour Noël,
* ÌÉ&e Lettre Pastorale, contenant toma cea
^rèn^gnements sur la vie dia l'’EgHse et
' tous des api>eis qu’on ne peut publier dans
Ha «hroiiiqfue de ^Eého. Lés pages centrales sont consacrées à la commémoratian du
< généraji Beckwith. C’est ‘ en ©flFet 'en l'an
1837 que le bienfaiteur d©s Vaudois posa,
' dans une cérêrtioniie solennelle, la (première pierre de l’Eeote paroissiale de Vilfe.
Nous donnons les dernières lignes de cette
commémorâtionf Nous avons lia convictadn inébranlablte que te centenaire de ce
bâtiment que désormais — pour éviter de
fâcheuses confusions — nous devons appeiter Maison paroissiale ou, mieux encore,
Mù^m Vaudoiae de Saint-Germain, est
dignement commémoré par te renouveUte-.
ment matéried' et spirituèl de tout l'édifice, ét, d’une facon paiticulière, de la
grande saJlé qui — aujourd’hui comme
céïit ans ïpassfe, et d’une façon plus intense, parce que la vie est aujourd’hui
plus intense et plus 'menaçante ^ont les
dangers de l'Eglise — est « une é<^e où
tes enfants et tes jeunes gens viennent
puiser des leçons morale, de piété et
de sagesse, une maison destinée à la gteire
de Diëü et à l’édification des hommes».
« C’est là le* but de notre Bienfaiteur »,
disâit en 1837 le modérateur Bonjour,
La Circulaire de Noël a aussi été envoyée à tous les enfants de la paroisse
qui dfflneurent au loin ét dont nous avions
l'adressé. Nous aimerions avoir une Iste
complété de tous nos frènœ dispersé dans
le monde pour tes tenir ani courant de ce
, qui se passe dans leur i%iise d'origine.
- ★ Un culte spéekd, consacré, au chant
a été célébré, dimanche demiar. Le chev.
HêG Long, préadderit de la Conuntesion du
Chant Sacré, nous a adressé une aflocution dans laqueBé, d'une façon vivante et
intéressante, il nous a fait Thistorique du
chant d’égEse, La Chorale, dirigée par
M. Henri Jahîer, a exécute quatre chœurs.
L’assemblée,' très ftdmbréuse, remercie vivement M. Long et Sbuhaite que des manifestations de ce genre aient lieu chaque année.
★ Samedi, 22 courant, à 15 heures,
dans lia Salle des Activités, sera fondée,
"'D, 'y,, fUìuón, ducette pour toufe les
jeunes filles des trois années dè catéchisme.
★ Le 12 courant, Clémentine Jahier,
des Gorges, qui depuis quelques mois luttait entre la vie et la mort, s’est endormie dans tes bras du Sauveur, *
Elle a été une mère et une vaudoise
vaillante. Eia iaisse un grand vide dSns
sa famiHe et dans son égEse. Elle laisse
aussi à tous ceux qui Tont aimée et carv
nue un exemple qu’jl' faut suivre. Dans
sa longue maladie, rite, a été soutenue eli
encouragée par tes soins assidus de ses
enfants et de sa sœur, M.me Mélanie, et
par la sympathie de tous, mais surtout
par sa foi profonde et vivantje.
A ses fimérafltes;, une grande foute entourait la nombreuse famile plongée dans
la douteur de la s%)aratlion,. «Que votre
cœur ne se trouble point», répète Jésus
à tous ceux qui souffrent et qui pteiment.
, La Société de Couture, dont Clémentine Jahiiqr était membre fidèle, au lieu
de fleurs, a donné la somme de L. 126,50
pour l'Asie d'Enfano^ l'institutiion si
utile dans notre paroissie;.
★ AsBe des VieSlards. En donnât la
Este des dans en mttme reçus à l'é«»sfon des fêtes de Noël et de l'a nouvelle
année, nous avons oubEé de mentionner
celui de MJte Thérèse Ger^coud. Le jour
de TEp^haa-iei, cette fidèle amie de TAsie
fit distribuer des brioches à tous nos host)ltaiïisés et au pieffsonpeJ de service. Nous'
{irions MiteOenicoud d^ bien vouloir nous
pardonner cet oubli tout à fait invoSonÍ taire, et d’jgréea* nos vifs remerciements.
Errata-coarige, Ce n’est pas M,me Rochat qui donna les 200 petits paquets de
biscuits «Wamar»; c’est au contraire
M.me Rodet, de Pignerol, qui voudra bien
' aussi excuser l’eTreur faite par le prote.
, , ‘ ' ùt Direction.
^ '' w *
■ .. . , . ..iL. . ".Yi...
flAINT-JEAN. Lundi, 17 janvier, a eu
lieu, devant une fcfule émue de parents
et d'amis, Fensevelissement de notre frère
M. ‘Ferdmand Combe, décédé à Saint-Jean,
après une courte maladie, à l'âge de 54
_ ans. Un groupe de l'Association des
anciens « bersagüeri » était présent à
' ia cérémonie" funèbre. A la veuve,
’aux ^enfants, à tous les parents si durement éprouvés, nous renouvelons les sentiments de notre profonde sympathie en
■tes tonflant au Père et Consolateur des
affligés. ■ .
Asile des Vieülards. Nous accusons
réception avec gratitude des dons stui>
vants : M-mo et M. R. et A. Hchreiber,
en souvenir de Jean Malan, L 50 - Ser'gent major Val;do Bounous, en souvenir
dè son frère Silvio, 10 - M. Henri Büffa
■(Oftiegnà), 100 - Pam. Rivoir-Buffa, 25 Mime C^ Pavarin;, èn, souvem'r de sofa
cher mari, 20 Vén. Comité Wallon, lOO
- A. C. (Imperia), 100 - M. Pierre'RiVoire, en souvenir de ses chers disparusi,
50 - Lieutenant-colonel L. Rivoire, 50 r
Fleurs en souvenir de M.m© Delphine
Ricca-Travers ; Ada et Dino Benech, en
souvenir de leur grand’maman, 50 - M.me
Lidia Benech, 15 - M.me Elise et M. Ernest Benech, 25.
- VILLESECHE. Après quelques (semaines de scnffrancies pénibles, supportées
avec résignation et avec foi, notre sœur
Siczanm Poët vmve Micd s’est , endormie
te 25 décembre, à l’âge de 87 ans, à lia
Rivoire de Combegarin. A lia famille en
deuil, nous redisons notre sympathie chrétienn,e.
★ Dans la semaine de Noël, la^fête
des enfants a eu lieu à Bouvill, au Trussan
et à Vffleisêehe, à la grande joie des petits
et des grands.
★ Le dernier soir de l’arL, la jeunesse
de l'Union des Clos s'est réunie en agape
fraternelle ; et c’est par un petit culte
que nous avons commencé la nouvrile année.
★ L’Union des Mères a aussi eu sa
petite fête le dimanche 2 janvier, et enfin l’Union du Trussan s’est réuruie pour
la sienne, le 9 courant, dans la chápele
de Combegarin.
Nous voudrions surtout que ces réunions intimes eit pleines de joie fussent
réeUiOment l’expression d’une joie intérieure et profonde... de la joie du chrétien.
★ I^a collecte pour l’harmonium de l'EJglisie ne procède pas, assez rapidement ; en
continuant de ce pæ, il nous faudra ‘des
années avant de pouvoir atteindre le but...
Nous adressons donc encore un pressant
appel à tous nos paroissiens et amis afin
qu'üs veuillent sq souvenir du besoin urgent que nous avons d’un nouvel harmonium.
SOCIETA DI STUDI VALDÉSI.
Cette année, l’opuscule du XVIJ février
peut très bien servir aussi, pour tes considérations qu’il contient sur notre foi et
sur les devoirs qui en découlOnt, comme
brochure divuJgative de l’histoire de iiotre peuple et de sa mission. A cet effet,
te Bûrqau de la Société a décidé, si les
' demandes à cet égard étiaient assez nombreuses et arrivaient à temps, d'en faire
^une édition à part, sans la date de notre
Etnancîpstion.
Les pirix de souscription pour la brochure du XVÏI février sont les suivants :
jusqu'à 50 copies, L,. 0,60 chaque ; de
50 à 150 copies. L. 0,40 j; ainieBSus dé
150 exemplaires, L. 0,35. Pour ceux qui
envoient le montant de la commande anticipé, renvoi est fait franco; en cas com-r
traire, il est fait contre remboursemieint
postal. Le BurwM.
MIDESE 01HUII.
Dons reçus du l.er octobre au 30 nov. 1937.
Mesdames et Messieurs :
• . . ■' ‘ÿ. ... ÿ ..■»» . • ' ■ ....
Ada 'e Cariuccio Geymonat, Bobbio
Pellice, in ricordo del loro padre, L. 40
- Fiori in memoria di Margherita Vinçon-Beux, la famiglia, S. Germano Chìsone, lOQ - Doti. Ugo Tilli, Roma, 50 Càv. Emanuele Rivoiro e Signora Cléanthe, Torino, 200 - Cav. A. Cristadoro,
Taranto, 20 - Comm. Vittorio Beretta,
Roma, in memoria della Signora Anna
Morgben, 500 - Nina Frizzoni, Bergamo,
100 - Coffari Rosa e Maria Steiner, Id.,
50 - B. Reggiani, Id., 15 - M. e Anna
Legler, ld.,‘50 - Comm. Silvio Cesari,
Id., 15 - Giulio Zavaritt, Id., lOG - Enrica, Silvia e Carla Zavaritt, Id., 100 Hermanno Jalla, Vallecrosia, 50 - Coniugi Boldrini, Tòrino, 25 - A. E. Dreher, Varese, 100- - Guido Trincherà,
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Pellice, 50 - A. Cignoni, Livorno, 30 A. Kahas, Id., 3Ò - Raiteri Paimira,
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