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I Soixante-cinauième année - Anno VII*.
26 Avril 1929
N» 17
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DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
. PRIX D'ABONNEMENT: Par an
Italie (y compris les Vallées et Colonies) . . L. 10,—
Etranger (y compris les denx Amériques) ^. > 24,—
Plusieurs abonnements à la même adresse . , » 22,—
Poor 6 moil
6,~
12,
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes^ les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coîsson, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N” 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
vw Le Numéro : 3^ centimes vv
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables....dignes de louanges, occupent vos pmisées (Phil. IV, 8).
COMMUNICATION OFFICIELLE.
A MM. les Pasteurs du I®"’ District.
Nous nous permettons d’attirer d’une
manière toute spéciale votre attention sur
la notice-circulaire touclmnt l’Orphelinat
Vaudois, que la Commission des Institutions Hospitalières Vaudoises vous a
adressée. Tout commentaire ou toute insistanae de. votre part serait superflue ;
seulement, nous vous invitons à vouloir
tous vous unir, au culte principal du 12
mai prochain, dans le même double sentiment : de célébration du « Dimanche de
la Mère » et d’intérêt pratique en faveur
des € enfants qui n’ont plus de mère»;
en destinant la collecte, dûment recommandée, à l’Orphelinat de La Tour.
^ Pour la Commission de District :
L. Marauda, président.
MÉDITATION
MARTHE OU MARIE 0).
Saint Luc X, 38-43.
Laquelle des deux soeurs préférez-vous ?
Au risque de vous étonner, j'opte pour
Marthe. Marie est bien douce, bien sympathique, mais vraiment la tradition Ta
surfaite.
Il n’y en a trop souvent que pour Marie ! Or, Marthe avait les beaux côtés de
Marie et Marie ne semble pas avoir eu
ceux de Marthe.
En nous disant que Jésus aimait Marthe et sa sœur et Lazare, l’Evangile commence par nous dire qu’il aimait Marthe.
Jésus aimait Marthe parce que Marthe mettait son amour pour Jésus en action : pratiquement, humblement, eUe servait Jésus, c'est elle qui l’invite et qui
lui ouvre la porte de sa maison, comme
elle lui avait ouvert celle de son cœur :
eUe s’ingénie pour lui assurer le plus de
repos, de confort possible.
Quelle bonne maîtresse de maison !
parfum de Marie répandu aux
pieds de Jésus, devait un jour remph’r
de son odeur exquise la maison de Simon, mais quel parfum journalier dans
la maison de Béthanie, répandait l’activité de Marthe, la bonté de Marthe, le savoir-faire de Marthe ! L’amour de Marthe pour Jésus ne fait qu’attiser son
amour pour son frère et pour sa sœur.
Et puis, quand Lazare meurt, quelle
affliction... mais aussi quelle confiance en
son Sauveur !
Voyez-la courant au devant de Jésus,
fixant son regard sur lui, comme sur le
seul Consolateur possible, et provoquant
par ses premiers mots la réponse de Jésus : «Je suis la résurrection et la vie.
Celui qui croit en moi vivra, quand même
il serait mort. Crois-tu cela ? ». — « Oui,
Seigneur, je crois que tu es le Christ, le
Fils de Dieu ».
Ah! nous sommes édifiés en contemplant Marie, assise aux pieds de Jésus et
écoutant sa parole, mais le spectacle que
nous donne Marthe, courant à Jésus et
échangeant avec lui ce merveilleux dialogue, ne vaut-il pas, ne dépasse-t-ü pas
le tête-àrtête avec Marte ?
Et le reproche de Jésus, direz-vous ?
(1) Tiré de Simples méditations, du regretté
pasteur Eldouard Saxitter, que nous avons annoncées parmi les « EJditions de « La Cause ».
« Marthe, tu t’agites, pour beaucoup
de chosœ, mais une seule chose est nécessaire, et Marie a choisi la bonne part
qui ne lui sera pas ôtée... », oui, que dites-vous de ce reproche ?
Jésus ne peut pas vouloir dire que
Marthe n’a pas sa part de la bonne part,
de la seule chose nécessaire, qu’elle n'a
pas compris Tamour de Jésus, qu’eUe
n'y a pas répondu :! Alors ? Alors ? c’est
qu’en voulant faire déguerpir sa sœur
du bon petit coin dans lequel celle-ci s’est
blottie près de Jésus, Marthe s’est laissé
gagner par l’agitation, Ténervement, et
c’en est fait de sa paix, eUe gâte tout
par sa plainte : eUe en veut à sa sœur
et, par-dessus la tête de celle-ci, eUe s'en
prend à son Sauveur lui-même... Oh ! Marthe ! pauvre Marthe!— Pénible 'incident
de cette belle journée! mais simple incident ! Humblement, Marthe en fait son
profit ; et quand, quelques jours plus tard,
au festin offert par Simon, Marthe, loin
de bouder, offre ses services, cette fois
sans agitation ni énervement, c’est grâce
à l'activité de Marthe que nous pouvons
contempler le geste d’adoration de Marie,
arrosant de son parfum les pieds du
Maître.
Et vous, chers lecteurs, chères lectrices,
aimez-vous le Sauveur à la manière de
Marthe, et le Sauveur vous aime-t-il comme
il aimait ceUe-ci ?
Alors votre grande devise est celle de
Marthe : Servir, servir le Seigneur, partout, tou,jours, en tout !
J’ai dans ma bibliothèque un vieux petit livre très bienfaisant, traduit de Tanglais : « Gardé pour le service du Maître »,
le chrétien gardant pour ce saint service
non seulement "son intelligence et son
cœur, mais aussi ses yeux, ses mains,
ses oreiUes, oui,'tout, tout ce qu'il a et
tout ce qu’il est... et je les ai souvent
rencontrés, ces chrétiens modestes, ces
humbles servantes, par exemple, s’efforçant de montrer à tous que des servantes chrétiennes valent mieux que les autrœ et de faire honneur à leur divin
Maître dans tous les détails de leur service. Et je les ai rencontrés aussi, ces
chrétiens, haut placés, épris du même
idéal, n’aspirant pas aux choses élevées,
selon le monde, mais marchant avec les
humbles et n'ayant, eux aussi, qu'une seule
ambition : Servir JésusdJhrist.
Si cet esprit vous anime, si ce programme de vie est le vôtre, si vous vous
efforcez d’obéir à l’invitation du Seigneur ;
« Tout ce que vous ferez a vos semblables, par amour pour moi, c’est à moi
que vous l'aurez fait », comme il doit
faire bon vivre près de vous!.... à la
condition que vous vous teniez en garde
contre l’agitation, Ténervement, et que
vous preniez aussi pour vous-mêmes l’avertissement du Seigneur à Marthe.
L'agitation, Ténervement:! que de gens,
que de circonstances les provoquent !
Et alors, c’est la détraque physique, mo- •
raie et spirituelle : la joie fait place au
murmure, la paix fait place à Tangoisse,
la foi lumineuse fait place aux doutes !...
Tu t’agites et tu t’inquiètes pour beaucoup de 'choses, mais une seule chose est
nécessaire.
Coûte que coûte, prenons la résolution
âe maintenir, de resserrer les liens qui
nous unissent à notre Sauveur, afin que
vivant en lui, et lui vivant en nous, nous
soyons gardés durant les journées d’une
existence très monotone, ou malgré les
tracas, les excitations d’une vie très
mouvementée, et conduits pas à pas
dans la vie du service fidèle de l’action
bonne, de Tobéissance pleine d’humihté !
Que ce soit au milieu de votre travail,
toujours prêts à courir comme Marthe au
devant de Jésus pour avoir avec lui quelques minutes d’ineffable entretien, — ou
que' ce soit comme Marie, quand nous pouvons nous ménager et mettre à part quelques moments, quelques heures bien tranquilles de recueillement et de prière, répétons à notre Sauveur bien-aimé :
Je suis à toi, gloire à ton nom suprême,
O mon Sauveur, je fléclii.s sous ta loi ;
Je suis à toi, je t’adore, je t’aime,
Je”^suis à toi, je suis à toi.
Edouard Saütter.
¿Hé
L’anniversaire d’un appeiiatif.
Le 19 avril 1929 a été le quatre centième anniversaire de Tappellatif : Protestants, comme désignation d’un groupe
dé chrétiens qui revendiquent hardiment
les droits inaliénables de leur conscience.
Le moment historique, qui donna naissance à ce nom, devenu une propre et
distincte qualification d’une nombreuse
fraction de la chrétienté, est bien connu.
C’est dans la petite ville de Spire, TAugusta Nementum des anciens, qu’en 1529
siégeait la Diète, convoquée par l’empereur Charlœ Quint, et qui, tout en ayant
pour but déclaré la conciliation des deux
^rtis, catholique et réforipé, tendait, au
fond, à suffoquer la Réforme.
En effet, la majorité catholique vota
l’abrogation des concessions faites aux Réformés dans une précédente Diète de Spire,
en 1526, et remit en vigueur Tédit de
Worms de 1521.
La Réforme se trouvait ainsi enrayée,
puisque par ce décret eUe ne pouvait
s’établir là où elle n’avait pas encore pénétré et ne pouvait rien innover là où
elle s'était déjà établie.
Les Princes et les Etats qui avaient embrassé la Réfome, rédigèrent, sur le champ,
une énergique protestation. Tout en proclamant leur soumission à l’Empereur pour les
choses temporelles, ils affirmaient hautement « que dans les choses qui regardent
Thonneur de Dieu et le salut de Tâme, chacun est responsable de lui-même devant
Dieu ».
Cet acte digne et courageux leur valut
le titre de protestants, qui est honorable
dans son origine comme dans ses successives applications. C’était un acte de foi
et de fidélité ; aussi le protestantisme devint, depuis ce jour, un principe, une
prise de position contre les coercitions et
les abus de tout genre en matière de
religion.
Sous cet appeUatif on renferma désormais toutes les oppositions positives qui
s’étaient élevées, à travers les siècles, contre les prétentions et les erreurs de Rome.
Ce n’est donc pas un nom qui s’applique aux Luthériens seulement, quoique
ce soit en Allemagne qu’il prit naissance
dans cette spéciale application, mais il embrasse tous les chrétiens évangéliques du
monde entier.
Ce ne sont pas les Réformés qui ont
choisi ce nom, car tout en n’étant pas
d’une portée exclusivement négative,
comme les adversaires Tont maintes fois
insinué, certes il ne saurait cependant exclure ou remplacer le beau nom de « chrétienà évangéliques», qui est préférable,
étant plus compréhensif et explicite.
Le protestantisme ne démolit pas seulement, mais il reconstruit ; lorsqu’un édifice est lézardé et vermoulu, il faut, i)our
la sûreté publique, abattre les parties endommagées et réédifier avec un matériel
nouveau et de choix.
Nous iwuvons donc célébrer ce quatrième centenaire de Tappellatif : Protestants, avec orgueil et reconnaissance, car
il a sa grandeur et sa vérité qu’on ne
peut lui enlever. Nous ne rougissons pas
d'être appelés des « protestants », non ;
notre dignité, notre sincérité, notre courage en sont relevés.
Il est bien à regretter que pour des
préoccupations d'ordre ecclésiastique et
clérical une fraction d’une Eglise sœur
renie et répudie ce titre.
Nous vouions, bien au contraire, remercier Dieu qu’il ait inspiré la force et la
vaillance aux Réformés de la Diète de
Spire pour rédiger leur protestation et
pour la -maintenir.
Nous voulons le bénir de ce que le Protestantisme, depuis lors, s’est étendu sur
toute la face de la terre, malgré tant d’obstacles, de luttes, de persécutions, de
martyres ; et quoique nous, Vaudois,
eussions protesté, sans porter le nom de
« protestants », bien longtemps avant la
date mémorable du 19 avril 1529, nous
nous sentons heureux de nous ranger,
avec toutes les différentes dénominations
de chrétiens évangéliques, sous le noble
drapeau qui porte les glorieuses couleurs
du « Protestantisme ».
Arthur Muston.
LVc Histoire Vaudoise »
de Jean Léger.
Nous avons vu que le synode de 1646
avait chargé le modérateur Léger de re- ;
prendre et compléter l’ouvrage récent de
P. Gilles. De Tavis de Léger, qui était
peut-être aussi celui de ses mandataires,
il s'agissait de « prendre la chose de plus
loin que n’avaient fait Perrin et Gilles »
et d’insister sur la doctrine et la discipline des anciens Vaudois, ainsi que sur
leur antiquité et leur succession véritablement apostolique, ces auteurs « n’ayant
jamais bien découvert la véritable origine
des Vaudois, qu’ils ne font descendre que
de Valdo ». Léger se proposa donc de
prouver que tous les Vaudois sont originaires des Vallées dont ils ont pris le nom,
et de « faire toucher au doigt leur succession apostolique sans interruption».
Dans ce but, ü redoubla de diligence
pour se procurer tous les documents possibles, en même temps qu’il prenait note
des évènements contemporains. Si bien
qu’il avait déjà « ramassé grande quantité de matériaux et, aVec beaucoup de
dépense, recueiUi, au près et au loin, tout
ce qu’il avait pu recouvrer de titres, de
2
mémoires et d'originaux nécessaires ». Devant l’invasion des pillards incendiaires
de 1655, il dut quitter à l’improviste sa
belle maison des Appia, u’emportapt que
sa Bible italienne et les originaux des
concessions ducales de 1603 et 1620. Tout
le reste fut détruit ou enlevé.
Découragé par cette grave perte, il
aurait renoncé à composer son ouvrage,
si les insistances de ses collègues ne
Tavaient décidé à recommencer- ses recherches. Il put remplacer en partie les documents disparus, grâce à des recherches
faites au Val Cluson et en Queyras. C’est
ainsi qu’il put remplir un volume de plus
de 200 pages, in-folio, en commençant par
une belle description des Vallées, paroisse
par paroisse. Il y adjoignit une carte,
dressée par son collègue défunt, Valère
Gros, et déjà publiée par Morland. Ce
travail, dessiné avec le système des cônes,
est d’une netteté remarquable pour l’époque ; les connaisseurs le considèrent comme
une des sources de la cartographie pié- '
montaise. Il est regrettable que nombre
de noms de localités aient été estropiés
par les graveurs anglais, aux ordres de
Morland. Dans le chapitre sur l’origine
des Vaudois, il considère Valdo comme le
premier pasteur des Vallées, à partir de
Claude de Turin, qui ait commencé à les
détacher de la communion de Rome. Son
raisonnement ne persuade plus personne,
et l’on apprécie d’autant plus la prudente
réserve que Gilles avait gardée sur cette
question.
Il en vient ensuite à reproduire les manuscrits vaudois du moyen âge, pour lesquels il accepte, sans discuter, la date de
l’an 1100 que Perrin avait attribuée à
quelques-uns. C’est dire que le sens critique n’était pas très développé chez notre trop crédule auteur. On peut en dire
autant de ses recherches sur la continuité
de l’Eglise Vaudoise, à partir du 7“' siècle,
où il considère comme autant de barbes
Pierre de Bruys, Henri de Lausanne, Ârnaldo da Brescia, les chefs des Cathares,
des Lollards, etc.
Par contre, par sa profonde connaissance des lieux, ainsi que des occupations
et des mœurs de leurs habitants, L^er
devient intéressant et précieux lorsqu’il
parle de l’arrivée aux Vallées des réchappés de la croisade des Albigeois.
Le deuxième volume de ce grand ouvrage aurait dû contenir en détail l’histoire des persécutions déchaînées contre .
les Vallées. Mais on sent que l’auteur a
hâte d’en venir à celle de 1655, qui devait
forcément occuper la place principale
pour qui avait été le témoin oculaire de
ces terribles évènements. Aussi passe-t-il
rapidement sur les faits qui vont de la
croisade de Cattanée jusqu’à la suppression de l’église de Pravillelm (1475-1633),
pour s’attarder sur les moyens imaginés
par la Propagande .pour nuire aux Vaudois et en préparer l’extermination.
Ici le fil logique cfei la narratimj se perd,
la matière déborde l’écrivain, qui passe
des faits aux justifications et apologies, appuyées de nombreux documents, même
bien antérieurs, pour revenir aux faits.
Aussi n'est-il pas facile de se retrouver
dans cette partie confuse et diffuse du
livre. Mais c’est en même témps la plus
palpitante. C’est là que Léger atteint un
haut lyrisme, qu’on oserait presque comparer à celui de Jérémië, lorsqu’il s’écrie,
devant la désolation de son peuple ; La
plume me tombe des mains... et ce qui
suit. C’est là aussi qu’il dépeint au vif
la scène épique de la mort de Jahier, et
qu’il exalte les exploits héroïques de
Janavel. C’est encore là que sont reproduites, d’après Morland, les tailles-douces
représentant les supplices qui avaient accompagné les massacres. Quelques exemplaires du livre portent en outre, comme
frontispice du 2"’® volume, d’autres gravures d’un travail beaucoup plus fin, faites en Hollande. On a accusé Léger d’exagération. Dans mon Histoire Populaire, à
l’aide de documents des Archives d’Etat,
j’ai prouvé qu’il n’en était rien.
Léger dut quitter les Vallées en 1661.
Il reconnaît lui-même que, à partir de
cette date, son récit manque d’exactitude
et de précision, particulièrement au sujet
de la guerre des bannis (1663-64). C’est
que, ni officiellement, ni par voie privée,
on ne pouvait lui faire parvenir des nouvelles des VaUées, sauf à travers mille
dangers.
Les missives de son principal correspondant, son gendre, le pasteur Paul Bonnet, lui parvenaient sous le nom d’une
dame française.
L'ouvrage termine par une autobiographie de l’auteur, pleine d’intérêt et de coloris, et pétillante de verve.
Il est grand dommage que ce livre (deux
tomes toujours reliés en un volume) ait
été composé en Hollande par des imprimeurs ignorant"“ le français ; aussi est-il
criblé de fautes d’impression. Mais ce défaut de forme n’empêche qu’il ne s’agisse
d’un travail colossal, vu surtout les circonstances dans lesquelles il a dû être
écrit, et qu’il y a là une mine précieuse
d’informations et de documents qu’on ne
trouve nulle part ailleurs. L’œuvre de Léger n’a jamais été rééditée, mais une traduction allemande a paru au 18"*® siècle.
Quoique moins rare que la première
édition de Gilles, l’Histoire de Léger est
beaucoup plus recherchée, moins semble-t-il, dans le but de la fire, qu’à cause
des gravures dont j’ai parlé. On la paye
couramment plusieurs centaines de francs.
Ce livre, publié à Leyde, sur un excellent papier, à gros caractères, et muni
d’une solide reliure en peau, vit le jour
en 1669.
Léger né survécut pas longtemps à la
livraison de son œuvre au public, puisqu’il
mourut l’année suivante, à l'âge de 55
ans, rassasié d’épreuves plus que de jours.
J. Jalla.
CORRESPONDANCE.
Amsterdam, 13 avril 1929.
Cher Monsieur le Directeur,
Je n’ai pas oublié la promesse que je
vous ai faite Jvant mon départ ; ceUe de
vous donner quelques nouvelles de notre
voyage en Hollande. C’est la troisième
fois que je viens y représenter notre
Eglise, et j’ai le privilège, cette année,
d’être accompagné de ma femme.
Nous avons quitté les Vallées le 3 c.,
nous dirigeant par Milan, vers la Suisse.
De Milan à Bâle nous avons eu la compagnie de 150 pèlerins catholiques hollandais qui retournaient de Rome où ils
ont été reçus par le Pape, le 1®** c. ; et
ils se disaient très enthousiastes de l’accueil qu'on leur fit dans la capitale.
Nous avons eu le plaisir de nous arrêter à Bâle une journée pour y visiter
l’étudiant Gustave Bertin, inscrit à la Faculté de théologie, qui nous a gentiment
pilotés dans la ville, pour y voir ce qu’il
y a de plus intéressant, surtout la cathé^
drale et son cloître avec les tombes d’Oecolampade, Erasme et Celio Secondo Curione. Dans l’après-midi, nous avons assisté à la sépulture d’un ami de l’Eglise
Vaudoise, M. Vischer Speiser, président
du Comité d’évangélisation du Tessin.
Le soir, nous sommes repartis traversant la France, le Luxembourg et la Belgique. Nous arrivons enfin à Rotterdam,
où nous sommes reçus très cordialement
par M. et M.me Moll Van Charante-Gay,
cette dernière étant originaire des Vallées
Vaudoises.
Poursuivant ensuite pour Amsterdam,
j'y ai présidé, le dimanche 7 c., le culte
du matin à la Nouvelle Eglise Wallonne
et ],e culte du soir à l'Eglise Luthérienne
de Bussum ; ces cultes ont été organisés
par le pasteur J. Arnal, président du Comité Wallon, qui accueille toujours avec
une très grande cordialité le Délégué
Vaudois.
La grande ville d’Amsterdam est la
viUe des banques et du commerce ; elle offre bien des côtés intéressants avec son
musée, ses « béguinages », son Institut Colonial, etc. ; mais le Collecteur n’a pas
beaucoup le temps de s’arrêter pour contempler ces choses : il doit marcher, allant de porte en porte.
Il y a actuellement dans cette ville,
comme en général dans la HoUande, un
fort mouvement en faveur de l’union de
toutes les forces du protestantisme ; ce
mouvement est surtout représenté par la
« Evangelische Hauts Chappij », Société
évangélique, ayant pour organe le journal De Protestant.
A Amsterdam, nos hôtes, M. et M.me
Beels Van Eeghen, ont organisé une réunion de salon où j’aurai l’occasion de parler de notre Œuvre ; ma femme chantera,
en costume vaudois, le Serment de Sibaud, ce qui intéressera vivement les amis
de notre Eglise.
L’accueil de nos bienfaiteurs est toujours très cordial en Hollande, malgré le
grand nombre de collectes qui s’y font.
« Il ne passe pas de journée, me disait une
dame, sans que le courrier ne nous apporte quelque nouvelle demande pour des
œuvres religieuses ou sociales ». C’est admirable comme les protestants hollandais
savent être généreux ; et leur générosité
ne s’est point démentie à notre égard depuis plus de deux siècles ; il y a en effet
200 ans que Ton fait ici de grandes
collectes en faveur des Vaudois. M. C.
Beels vient de trouver, à cet égard, des
documents historiques, intéressants, qu’il
mettra plus tard à la disposition de notre
Société d’Histoire Vaudoise; il nous a fait
voir, entre autres, la liste des textes des
sermons prêchés par les pasteurs d’Amsterdam, en 1731, à l’occasion de la grande
collecte qui eut lieu dans cette viUe, en
notre faveur.
Dans les environs d’Amsterdam, à Bussum, nous sommes accueillis encore par
un dame vaudoise et par son mari, M. et
M.me Messemaeckers-Klett, qui nous piloteront pendant nos pèlerinages de... collecteur. Nous avons rencontré dans cette
ville une dame mennonite qui va publier
une étude comparative entre les Vaudois
et les mennonites.
A Hilversum on nous dit que YHistoîre
Vaudoise, de M. Ern. Comba, est traduite
en hollandais et lue avec beaucoup d’intérêt. Nous rencontrons dans nos visites
nombre de personnes qui étudient l’italien et s’intéressent énormément à ce qui
se passe dans notre pays et cet intérêt
facilite parfois notre tâche,
(Entre parenthèses : si un jeune homme
ou une jeune fille vaudois, ayant fait des
études, voulait venir s’établir en Hollande,
maintenant, il pourrait arriver facilement
à se créer une position en donnant des leçons d’italien).
Nous avons visité, à Naarden, avec notre cher et vénéré bienfaiteur, M. Quarles Van Ufford, les digues du Zuiderzée,
où de grands travaux ont commencé en
vue de dessécher une grande partie de
cette mer ; travaux gigantesques qui donneront à la Hollande 212 mille hectares
de nouvelles terres. Une digue de 30 km.
de longueur, allant de l’extrémité nord
de la Hollande à la Frise, renfermera le
Zuiderzée,' cette digue sera parcourue
par le chemin de fer.
Une œuvre d’évangélisation se poursuit, par des étudiants en théologie, parmi
les milliers d’ouvriers employés à ces travaux, plusieurs desquels, les maçons surtout, sont italiens.
Je vous quitte pour aujourd’hui, cher
Monsieur le Directeur, devant me rendre,
après-midi, à Utrecht.
Veuillez agréer mes salutations cordiales.
Votre dévoué David Pons.
R. Casella, 4 - M. et M.me H. Huth, 3 M. et M.mè Marcel Glande!, 3 - M. et
M.me Jean Bertinat,*3 - M. Hermann Nicolet, 3 - M. et M.me J. Baltera, 3 - M. Alfred D’Ambrosio, banquier, 2 - M.Ue Martha Smith, 2 - M.lle Emma Alasina, 2 M. et M.me A. Bein, 2 - M. et M.me
Paul Davit, 2 - M.me Irène Geymet, 2 M. George Thompson, 1 - M.me MartinCostello, 1 - M.lle Elizabeth Esliback, 1 M.lle Anna Richardon, 1 - Total $ 94.
C’est à l’occasion du 17 février que nos
amis de Philadelphie ont souscrit cette
somme. L’année passée, par un effort particulier, ils étaient arrivés à $ 102, mais
$ 12 étaient le produit d’une petite vente.
Cela veut dire que leur intérêt pour les
Œuvres des « Vallées », loin de diminuer,
va en augmentant. La chose est d’autant
plus remarquable qu’ils sont aujourd’hui
plus dispersés que jamais. La plupart sont
établis dans les environs de la viUe qui,
du reste, est immense. Plus que d’« Union »
il faudrait parler de « Diaspora » philadelphienne.
La réunion qui se « passa fort bien »
et au cours de laquelle un message du
Secrétaire de notre « mouvement » fuD lu,
eut lieu à Ardmore, chez M. et M.me
Etienne Bertin ; auxquels, comme à M.me
GJandel, comme à tous les donateurs, il
nous est doux d’exprimer ici notre sincère
reconnaissance. P. G.
PS. Il ne faut pas oublier d’ajouter que
la moitié de cette somme ^t destinée au
Refuge (2"*® Lit Vaudois des Etats-Unis)
et Tautre moitié à l’Orphelinat de La Tour.,
FEDERATION VAUDOISE
AUX ÉTATS-UNIS.
Souscriptions pour VEglise-mère 1928-1929.
« UNION » DE PHILADELPHIE.
Etienne Bertin, président.
M.me S. Allio-Glandel, secrétaire-trésorière.
M. et M.me J. Robert, $ 5 - M.Ue Caroline Janavel, 6 - M. et M.me E. Bertin,
5 - M. et M.me Bouïssa, 5 - M. et M.me
Forneron, 5 - M. et M.me Marauda, 5 M. Jean Janavel, 5 - M. et M.me E. Janavel, 5 - M. Pierre Berton, 5 - M. et
M.me J. Lament, 5 - M.lle Susette Brez,
4 - M.me Cécile Davit, 4 - M. et M.me
“ Comment Coolidio Mot président „. |
Nous trouvons dans le Corriere délia
Sera, qui le reproduit de la revue américaine Cosmopolitan, un fragment des souvenirs de TEx-Président des Etats-Unis,
où il raconte comment il apprit son « en- j
trée à la Présidence ». On croit rêver dans •'
y;
nos pays latins où la grandeur arbore vo- -Î
lontiers le panache, où certains évènements ne peuvent être décrits qu’à grand
renfort de phrases ronflantes, en lisant
dans son admirable sobriété ce simple récit d’où émane cependant une vraie
grandeur : la grandeur du chrétien très
haut placé qui a conscience de son immense
responsabilité.
C’était le 3 août 1923. Coolidge, en vacances à Plymouth (Vermont), dans la
modeste maison de son père, était encore
au lit lorsque son père l’appela soudain :
« Calvin, Calvin ». C’était pour lui communiquer la mort du président Harding.
Coolidge père était très ému, d’abord par
la nouvelle de la mort du chef de l’Etat ;
et' ensuite ijarce qu’il savait que son fils,
vice-président de la Confédération jusqu’ici, allait lui succéder de droit.
« Mais peut-être il se rappelait aussi
tous les grands sacrifices qu’il avait faits
pour l’éducation de son fils, dans l’espoir
qu’un jour il serait devenu quelqu’un. Or
voilà que son fils devenait président des
Etats-Unis. Je me bornai à me mettre à
genoux et, avec la même ferveur que devant l’autel à l’église, je priai Dieu de bénir le peuple américain et de me donner
la force de le servir. Puis je me souvins
que mon premier devoir était de prêter
serment au moment d’assumer ma haute
charge. Je cherchai la formule prescrite,
je la recopiai et je demandai à mon i>ère
— qui en sa qualité de notaire public avait
le droit de recevoir les jurements — de
recevoir le mien. On alla à la recherche
d’un de nos voisins, le sénateur Dale.¡ Ma
femme, mon seèrétaire et mon chauffeur
furent les autres témoins. La Bible qui
avait servi à ma mère fut mise sur la
table. C’est ainsi que, à la lumière d’une
lampe à acétylène, je prêtai serment
d'après le rite et selon la loi ».
...Un mois après son élection à la Présidence, Coolidge perdit un fils bien-aimé...
« Lorsque mon fils mourut, éerit-il, la
gloire d’être chef d'Etat s’en alla avec lui.
Le jour même où j’avais été élu, il avait
commencé à travailler comme ouvrier dans
une plantation de tabac. Un de ses compagnons lui dit : « Si mon père était pré-
3
sident des Etats-Unis, je ne continuerais
pas à travailler dans un champ dfe tabac ».
Et mon fils lui répondit : « Si mon père
avait été votre père vous continueriez ».
Un de ses camarades le félicitait un jour
•d’être le premier boy (gardon), du pays.
Mon fils lui répondit : « Je ne mérite pas
■ce titre : il appartient à ce garçon qui se
distingue seulement par ses actions ».
Peut-être si je n’avais pas été président,
mon fils ne serait pas mort. Il s’était blessé
à un pied et, se soignant mal, la gangrène
s’y était mise. Il souffrait atrocement et
me demanda plusieurs fois de le soigner,
mais je ne le pus absolutnent pas ! .
« Quelques mois plus tard je perdis mon
père et lorsque j’accourus à son chevet
j'arrivai trop tard : le vieillard avait
rendu ‘son dernier soupir. Ah ! combien
elle m’a coûté la charge de président !... ».
Nous pensons, avec un peu de naïveté
peut-être, que nos grands journaiix feraient sagement, pour l’éducation de no^ tre peuple et par un sentiment d’équité,
de divulguer ces choses, cette mentalité
si différente de la nôtre, mais si noble,
plutôt que de continuer à nous entretenir
des excentricités des Américains, à ridiculiser la prohibition ou les sectes religieuses, à ne mettre en relief que les défauts d’un grand peuple. Mais c’est peutêtre trop demander, . c.
CHRONIQI^VAUDOISE
Souscription pour les Collèges.
M. A. B. Tron, Bordighera L. 50,—
H! Si Si
BOBI. La paroisse a eu le plaisir d’avoir
dans son sein, dimanche 7 c., le secrétaire de la Commission exécutive, M. H.
Pascal, en visite régulière d’Eglise.
Malgré la saison avancée, il a pu s’adresser à bon nombre d'auditeurs attentifs,
soit au culte principal, soit dans quelques
réunions de quartier.
M. Pascal est très favorablement connu
par maints Btihiarels qui l’ont eu comme
leur aumônier pendant la guerre, aussi
sa visite a été tout particulièrement appréciée et nous espérons que son message,
béni par Dieu, puisse porter des, fruits
excellents.
— -Jeudi, 18 c., avait lieu, dans notre
temple, la bénédiction du mariage de Paul
Grand, hôtelier au Pra, avec Anna Bertinat, du Courtilet. Aux heureux époux
nos bons souhaits de bonheur et de bénédictions célestes.
— Ce même jour, après une longue et
pénible maladie, à l’âge de 79 ans, décédait, à la Vi|le de Bobi, Pontet Anne veuve
• Geymonat, originaire du Puy.
Nous exprimons à ses deux fils et -à
sa fille, ainsi qu’aux nombreux parents,
notre cordiale sympathie. E. T.
NEW-YORK. Eglise Vaudoise du pasteur B. Tron. Le 24 février l’Assemblée
a élu quatre nouveaux membres du Con
sistoire : MM. Charles Guigou, Henri Tron,
Emile Pons et Emile Schoutith. Ces deux
derniers ont accepté.
— Le 17 mars, au temple, devant une
assemblée imposante, a eu lieu la consécration de Emile Pons, de la Baïso de Maneille, comme diacre de l’Eglise. Notre vénérable ami, le doct. Alexander, a bien
voulu, malgré ses 85 ans, assister notre
Pasteur dans l’imposition des mains. Nous
voulons souhaiter à M. Pons de longues
années de joie et de bonheur dans le
Service.
— Le 21 mars a eu lieu la soirée printenière des enfants des écoles du dimanche et de français. On s’est aperçu que,
malgré la difficulté de la langue, nos enfants ont fait de grands progrès dans la
prononciation et dans la diction.
— Le 25 mars le Pasteur a été appelé
à bénir un mariage suisse-aUemand, assisté
par M. le pasteur Ed. Patte, secrétaire général de l’Union Chrétienne de langue
française.
— Pâques. M. le pasteur Théodore Savage, ami et bienfaiteur de notre Eglise,
était présent au culte, et notre petite chapelle une autre fois comble comme dans
toutes les grandes occasions.
Barth. Tron.
PRARUSTIN. Deux visites ont réjoui
nos cœurs tout dernièrement. Le dimanche
14 c. nous souhaitions la bienvenue au milieu de nous à M.me Marauda, pasteur,
membre du Comité de Groupe des Unions
Chrétiennes de Jeunes FiUes, qui présida
la séance de l’Union locale et adressa à ses
membres des conseils pratiques et des paroles d’encouragement qui, nous voulons
l’espérer, ne seront pas oubliés.
Le dimanche suivant, c’était le Vice-Modérateur de notre Eglise qui nous visitait.
M. le pasteur David Bosio a bien voulu présider deux cultes : celui du matin, où il
nous a donné de très intéressants et encourageants détails sur l’œuvre d’évangélisation que notre Eglise poursuit en Italie, et celui de l’après-midi, aussi dans le
temple, où il nous a entretenus de sa visite aux Colonies Vaudoises de l’Amérique
du Sud.
Nous remercions chaleureusement M.me
Marauda et M. Bosio pour leurs bonnes
visites, dont nous garderons le meilleur
souvenir, et que nous demandons à Dieu
de bénir pour le bien des personnes qui
ont eu l'avantage d’en jouir. • A. J.
RORA’. Visite d’Eglise. Dimanche 21
avril, notre Eglise a eu le privilège d’être
visitée par le président et le vice-président de la Commission de District,
MM. Marauda et P. Margiunti. M. Marauda a présidé le culte du dimanche matin et la visite d’Eglise proprement dite.
Nos frères ont ensuite tenu deux bonnes
réunions d’appel à Mourcious et au
Centre.
Nous les remercions encore vivement
pour leur excellente visite et demandons
à Dieu de faire germer dans les cœurs la
semence de sa parole fidèlement annoncée.
X.
SAINT-JEAN. Le 14 c. nous eûmes le
privilège et le plaisir d’avoir la visite
de la Commission de District — représentée par M. Pascal, pasteur, et M. Margiunti — au culte principal d’abord et
dans la Salle Albarin, le soir, à 8 heures.
Nous renouvelons à ces frères l’expression de.notre reconnaissance pour le message chrétien qu’il^ nous ont délivré.
— Le 11 c. a eu lieu la bénédiction du
mariage de Uevél EmMe et Pons Suzanne.
Nos meilleurs vœux.
— L’Union des Mères a fait, dimanche
passé 21 avril, une belle course en automobile au Pomaret, où elle fut reçue très
cordialement soit par le Pasteur, soit par
l’Union des Mères locale.
Tous nos remerciements pour la bonne
réception qui laisse à toutes les mères le
meilleur souvenir. o. a.
Pensées.
Pourquoi le fait que d’autres possèdent
plus que moi enlève-t-ü de la valeur à ce
gue j’ai ? Pourquoi jouirais-je moins de ce
qui m’appartient parce que d’autres ont
plus que moi ? Pourquoi m’avüirais-je moimême en m’inclinant devant ceux qui ont
réussi à gagner beaucoup d’argent ? L’argent est-ü l’étalon d’après lequel on juge
de la valeur des choses ? A-t-dl plus de prix
que l’homme lui-même ? Il devrait y avoir
en tout homme une valeur morale bien
plus grande que toute la richœse qu’il a
pu amasser. Marden.
« $ «
Il est rare et difficile d’enseigner aux
autres ce qu’on ignore soi-même. L’église
romaine a cependant réalisé ce tour de
force. Elle a appris la tolérance aux protestants par l’horreur des persécutions
qu’elle leur a fait subir. Le protestantisme
du 16" et du 17" siècles n’était guère moins
intolérant que le catholicisme. Malgré bien
des étroitesses, il s’est affirmé depuis Guillaume Penn et s’affirme de plus en plus
comme la religion de la liberté, même de
la liberté pour les autres. Jean Fleviwr^
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Gli allievi che nel p. v. mese di Ottobre
saranno ammessi al primo anno delle Accademie di Modena e di Torino, conseguiranno il grado di sottotenente dopo due
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grado di tenente dopo altri due anni, durante i quali frequenteranno i corsi di applicazione stabiliti per le varie armi (un
anno per le armi di fanteria e cavalleria ;
due anni per le armi di artiglieria e del
genio). ^
Potranno concorrere tanto all’Accademia
di fanteria e cavalleria, quanto a quella
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a) diploma di maturità (classica e
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h) diploma di abilitazione del corso
superiore di istituto tecnico, in una qualsiasi sezione ;
c) diploma di ragioniere commerciale
rilasciato da un regio istituto commerciale ;
d) licenza dL un regio istituto industriale, compresa quella dell’Istituto Nazionale d’istruzione professionale di Roma
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consultare, presso il Distretto Militare, le
circolari 315 e 316 del Giornale Militare
1928, in base alle quali si effettuarono le
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DERNIÈRES PAROLES
de quelques personnages célèbres
Le Pasteur de Prarustin, favorablement
connu par quelques excellentes publications, est aussi un lecteur attentif, intelligent, judicieux. Il lit de bonnes choses,
note, souligne et glane méthodiquement ce
qui le frappe tout particidièrement ; il
groupe et coordonne ensuite, par sujets
spéciaux, ces glanures, et, ce qui vaut
mieux, en fait profiter le public, qui n’a
plus qu’à se donner la peine de les lire...
et de les niéditer au besoin.
Et je puis assurer M. Auguste Jahier
qu’on a lu avec intérêt ses « feuilletons »
ayant paru jusqu’ici, et qu’on lira avec le
même intérêt et profit les « dernières paroles de quelques personnages célèbres»
{de l’antiquité, bibliques, martyrs, réformateurs, théologiens et pasteurs, missionnaires, papes, cardinaux, poètes, écrivains,
etc., etc.), que nous^ allons insérer par petites tranches à partir d’aujourd’hui, et
pour lesquelles nous voulons le remercier
d’abord, en notre propre nom et au nom
■des lecteurs. ' Réd.
S: :l: *
I. Personnages de l’Antiquité.
PERICLES (492 t 429 av. J.-C.), célèbre
orateur, homme d’Etat et général d’Athènes, qu’il gouverna avec splendeur, dit au
moment de sa mort : Mes citoyens n’ont
jamais porté le deuü par ma faute !
SOCRIATE (470 f 400 av. J.-C.), illustre
philosophe grec, accusé d’impiété, fut condamné à boire la ciguë. A ses'amis qui lui
proposaient de fuir, il opposa un refus décidé, disant : Suivons la route que Dieu
nous trace. Comme ils pleuraient à la pensée de perdre leur maître bien-aimé, celui-ci leur dit : J’ai toujours entendu qu’il
faut mourir dans un religieux silence;
soyez donc silencieux ! Et il but le poison
avec une résignation et un courage admirables.
-EPICURE (341 t 270 av. J.-C.), célèbre
philosophe athénien, fondateur de la secte
qui porte son nom, condamné à avoir les
veines ouvertes, but une coupe de bon vin
et entra dans le bain. Tandis que d’atroces
souffrances éteignaient sa vie, il dit : Mes
douleurs sont abondamment -compensées
par la joie qu’éprouve mon âme, à la pensée de mes doctrines et de mes découvertes.
ANNIBAL (247-183 av. J.-C.), grand capitaine carthaginois, vaincu par les Romains, s’empoisonna pour ne pas leur être
livré vivant. 11 mourut en disant dédaigneusement : Enlevons ce tourment aux
Romains, à qui il est dur d’attendre avec
calme la mort de cet odieux vieillard !
CAIUS GRACCHUS (152 1121 av. J.-C.),
tribun et orateur populaire de Rome, poursuivi par les partisans du consul Opimius,
se fit tuer dans un bois par un esclave, en
prononçant cette imprécation : Pour cette
ingratitude, pour cette trahison, puisse le
peuple romajn ne jamais cesser d’être
esclave !
JUDAS MACCHABEE, vaillant général
juif, dit, en succombant dans une lutte héroïque contre l’armée syrienne de Démétrius Soter (f an 160 av, J.-C.): Loin de
nous la pensée de prendre la fuite ; si notre heure est venue, nous mourrons comme des braves pour nos frères et nous garderons notre honneur!
JULES-CESAR (lOl f 44 av. J.-C.), général et écrivain romain, assaiUi par une
bande de conjurés pendant qu’il se rendait
au Sénat, se défendit en brave, mais apercevant tout à coup Brutus, qu’il aimait.
un poignard à la main, il s’écria : Et toi
aussi, Brutus ! Cessant de lutter, il se
L
couvrit la tête, s’abandonna, reçut vingttrois blessures et alla tomber aü pied de
la statue de Pompée.
MARC-ANTOINE (86 t 31 av. J.-C.),
triumvir romain, vaincu à la bataille navale d'Actium (31 av. J. C.), se réfugia
en Egypte où il se donna la mort. Suivant
lé conseü de son serviteur, il se transperça avec son épée, en disant : Très bien,
ô mon Ero, tu m’apprends ce que je dois
faire !
CESAR-AUGUSTE (63 av. J.-C. f 14
ap. J.-C.), premier empereur romain, dit
en mourant : Si la comédie a été bonne,
applaudissez, citoyens ! Puis, se tournant
vers sa femme : Livia, dit-ü, souvieyîs-toi
de notre union et vis heureuse !
NERON (37 t 68 ap. J.-C.) cinquième
empereur romain, se fit tuer par son secrétaire, pour échapper aux prétoriens
révoltés. Quel artiste meurt ! s'écrià-t-il en
quittant ce monde. *
(A suivre).
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PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
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ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Corrado J aUa,
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AOSTA - Chiesa : Rue Croix de Ville, 3.
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Garibaldi, 63.
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del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via Mirabello.
BORDIGHEHA - Chiesa: Plani di Vallecrosia
- Pastone: Arnaldo Comba.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesti : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Francesco Peyronel, ivi.
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Zaccaro •- Pastore : G. D. Maurin, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
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Giardini Pubblici.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
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D. Revel, ivi.
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Manzoni, 13 - Pastore E. Meynier, ivi.
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Casa Benco al Calvario.
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A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
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Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
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LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
AttRio Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore ; Giovanni GriUi, Viale
Pranscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Colucci.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : B. Celli, Piazza Missorì, 3 —
Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore : Luigi
Rostagno, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa ; Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
NIZZA - Chiesa ; Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. teol. Elio Eynard.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Cand. teol.
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PALERMO - Chiesa: »Via Spezio, 41 - Pastore : Emilio Corsani, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evan^lica - Evangelista Amato Billour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
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PISA - Chiesa : Vìa Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
.Marco, 4 - Pastore : S. Colucci, da Messina — Culto la Domenica alle ore 16.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
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Roberto Jahier.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
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Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Cliiesa : Via Giosuè CarduccL 16 - Pastore : Alessio Balmas, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - CMesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastoi'e :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18. - Cand. teol. Enrico Geymet, da
Pachino.
SUSA - Chiesa ; Via Umberto I, 14 - Evangtv
lista Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa: Via Di Palma, 13 - Pastore: Antonio Miscia, Via Principe Amedeo, 250.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Bartolomeo Soulier, Via Pio Quinto, 15. —
Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupo, Corso
Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa ; Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pasco, Via Scorcola, 15.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastoe : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa; Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : P. Peyronel, da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Evangelista
Enrico Corsani.
Il evito principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
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moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside ; Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore:
Pastore Luigi Micol, Ferrerò.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente ; E. Meynier, Ernesto Comba, Teodoro Longo, Paolo Bosio.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Felice - Direttrice ; Sig.na A. Vinçon.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore Arnaldo Comba.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
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Pastore V. Sommani.
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ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni,
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
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Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Grotte,
Facilino, Palermo, Rie.si, Rio Marina, Salle,
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Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore :
Enrico Beux - Pastore emerito : Pietro
Bounous.
COLONIA ARTILLEROS - Pastore : Enrico
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TARARIRAS (Departamento de Colonia - Repi
O. del Uruguay) - Pastore : Guido Rivoir.
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COLONIA MIGUELETE - Evangelista Daniel'
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SAN SALVADOR (Cañada de Nieto - Dolore»
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G. E. Gönnet.
COLONIA IRIS (Jacinto Arauz - Pampa Central - Rep. Argentina) - Pastore : Silvio
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COLONIA BELGRANO (Est. Wildermuth, F.
C. C. A. - Prov. S. Fè - Rep. Argentina) Pastore : Levi Tron.
Crionia del Sacramento, Colonia De Nìn Y Silva,
Colonia Nuova Vaidense e altre Colonie non
hanno un Pastore a posto fisso e sono visitate periodicamente.