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Soixante-deuxième année.
12 Février 1926
N» 7
LECHO DES VALLEES
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PRIX n'hy>r
Vallées Vaudoises . . ’ .
Italie (en dehors des Vallt
Etranger...............1 „ . . . .
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d'Amérique...................
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Par as Poor 6 moia^
> ^oionies
L. 8,» 10,. 20,* 19,1 doll.
5,
6,
11
^ doli.
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Ôd l'abonne ! à Torre Pellice, au Bureau d’Adminlstration de l’ÉcAo (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. Les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D’AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean CoÏsson, professeur,
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N» 31 - Torre Pellice.
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Tout changement d’adresse coûte 30 centime!, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le NuBéro: S5 centime! w
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..I dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
B
Pour le «17 février».
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Nous nous préparons à célébrer aussi
solennellement qu’on -peut le faire et avec
une grande ferveur ■— si ce n’est avec une
ferveur renouvelée — le 78.me anniversaire de noire émancipation. Les Vaudois
des Vallées et leurs frères dispersés aux
quatre coins du globe sont invités, une fois
de plus, à comménuyrer la date la plus mémorable de leur histoire tourmentée, longue histoire de luttes, de tyrannies sans
fin, de violences, de souffrances, d’humiliations, d’oppressions et d’esclavage qui aboutit enfin à la délivrance après laquelle nos
pères avaient soupiré durant des siècles.
Nous allons redire une fois de plus, aux
jeunes et aux vieux, que le petit peuple
des Vallées a vu tomber ses chaînes, qu’il
a été émancipé, c’est-à-dire qu’il ne fut
plus exclu du droit commun. On va nous
inviter encore à la reconnaissance envers
Emu qui a voul\u ce miracle et envers les
hommes qui furent ses instruments pour
l’accomplir.
Oui, nous voilà libres depuis trois quarts
de siècle, avec tous les droits civils et politiques des autres Italiens ; libres de pro„ fesser^, ouvertement notre foi, .sans, aucune
restriction, malgré la lettre de la loi, vu
que, an dire d’un de nos historiens qui en
prévoyait Vinterprétation inspirée au U-,
béralisme le fins pur, « il sera virtuellement impossible de replacer dans une position religieuse inférieure et exceptionnelle des hommes que la loi a émancipés
civilement et politiquement ».
Et nous n'ai'ons pas abusé de cette liberté si précieuse et j’ose affirmer hautemend que, malgré nos lacunes et nos irrm
perfections, nous nous en sommes constamment rendus dignes. Aussi avons-nous la
plus parfaite confiance en l'avenir, la plus
parfaite assurance qu’on n’apportera ja'tnais de restrictions à ces libertés qui ne
gênent personne, qui n’ont jamais empiété
et n’empiéteront jamais sur la liberté
d’autrui. Nous ne redoutons pas, quant à
no'us, cette forme de réaction à laquelle
aucun des gouvernements qui se sont succédé depuis 1848, y compris l’actuel, n’a
jamais songé... malgré l’espoir, toujours
déçu, de quehjues rares obscurantistes irres¡■osablcs et impuissants. Nous n’invoquons
pas de privilèges : nous demandons tout
uniment la modeste place au soleil qu’on
nous a faite jusqu’ici et à laquelle nous
croyons avoir droit. Notre confiance donc
n’est riuliemoit ébranlée et nous n’avons
pas besoin des assimuices ridicules de certain culotin affectant à notre égard des
airs protecteurs, pour être parfaitement
tranquilles : Je monde ne petit pas marcher au rebours.
L'article 30 des Actes du Synode de 1848
dit textuellement : «L'assemblée décide, à
l’unanimité, (¡ue désormais le 17 février
•‘^era pour tous les Vaudois un jour de fête
dans lequel sera célébré le service divin,
afin de rendre à Dieu des actions de grâces pour le grand bienfait qui, dans ce
jinir anniversaire, fut accordé aux Vaudois
et perpétuer le souvenir béni de CharlesAlbert, roi émancipateur». Je transcris
cet article non pas pour déplorer que la
fête du 17 février .soit devenue, au cours
%
des ans, plus civile que religieuse, mais
pour rappeler à ceux qui l’auraient oublié
et apprendre à ceux qui l’ignorer aient
que, à l'origine du moins, la partie religieuse était prépondérante. Je fais grâce
aux lecteurs des réflexions qu’on pourrait
faire à ce propos sur les divers numéros
du programme de cette journée de
réjouissance.
,11- y a des gens qui se demandent pourquoi — à la distance de quatre-vingts ans
de leur Emancipation — les Vaudois éprouvent encore le besoin de remuer des souvenirs datant de si loin ? Pourquoi l Mais
parce que nous n’avops jamais été et
nous ne serons'jamais des ingrats. La plus
belle des fêtes vaudoises est la fête de la
reconnaissance, avant et par dessus tout ;
mais c’est aussi la fête de Tunion et de la
fraternité. Jamais, comme au 17 février,
les Vaudois ne réalisent qu’ils sont les
membres d'une seule grande famille que
les nécessités de la vie dispersent peu à
peu dans le vaste monde, mais qui se sentent unis à leurs frères par les îtiens les
plus -doux, que dis-je, par des liens indissolubles. Et ils ont instinctivement choisi
le jour de la fête de la reconnaissance
pour leurs touchantes manifestations extérieures d’union et de fraternité.
Nos frères bien-aimés des deux Amériques, de la Suisse, de la France et d’ailleurs se préparent, comme nous, à fêter
joyeusement, avec enthousiasme, la grande
solennité. A I heure oû dans nos temples,
bondés d auditeurs, on rappellera à nos
enfants quelques beaux traits d’héroïsme
de nos ancêtres et les merveilleuses délivrances de notre Dieu; où dans nos banquets patriotiques résonnera la parole enflammée de nos orateurs; jMr delà les
monts et les mers, ceux qui sont os de nos
os et chair de notre chair, la pensée et le
regard tournés vers leurs chères Vallées,
auront les mêmes accents de joie et
de reconnaissance et se réclam ercm,t fièrement, une fois de plus, du nom glorieux
que les pères nous ont légué et que nous
voulons porter, tous tant que nous sommes, toujours pim dignement.
Frères Vaudois, aimons-nous, demeurons
unis malgré nos divergences, peut-être
pim apparentes que réelles, et que Dieu
nous donne de commémorer «wc des
sentiments de support, d’affection, d’estime
et de tolérance rédproqgies, « la fête du
souvenir, de l'amour, de la reconnaissance
et de l'union fraternelle ». j. c.
PENSÉE.
Le but des maîtres dans la longue carrière des études, est d’accoutumer leurs
disciples à un travail sérieux, de leur former l’esprit et le cœur ; de mettre leur
innoceirce à couvert ; de leur inspirer des
principes d’honneur et de probité... Quand
un maître a demandé et reçu de JésusChrist, pour la conduite des autres et pour
son propre salut, l’esprit de sagesse et
d’intelligence, l’esprit de conscience et de
force, l’esprit de science et de piété, et
surtout l’esprit de la crainte du Seigneur,
il n’y a plus rien à lui demander.
Rollin.
MÉDITATION
L.A JOIE.
On a l’habitude de dire, dans un certain monde, que la religion de la Bible est
triste, et que ses adeptes sont des hom-'
mes très mélancoliques. Ces paroles sont
tout à fait erronées.
Le rituel du peuple d’Israël recommande expressément la joie dans la célébration des fêtes religieuses. Voici ce
qu’il dit au sujet de la fête des récoltes :
« Vous prendrez, le premier jour de la
fête, du fruit des beaux arbres, des branches de palmiers, des rameaux d’arbres
touffus et de saules de rivière, et vous
vous réjouirez devant l’Eternel, votre Dieu,
pendant sept jours (Lév, XXIII, 40). C’est
au tabernacle (tente sous laquelle reposait
l’arche de l’alliance) que vous vous réjouirez dëvant l’Eternel votre Dieu, vous, vos
fils et vos filles, vos serviteurs et vos servantes et le lévite qui sera dans vos villes ; et c’est devant l’Eternel, votre Dieu,
ciue vous ferez servir à votre joie tous les
biens que vous posséderez » (Deutéronome
XII, 12, 18).
Les livres poétiques (comme les livres
I,'ï*opl’iétiquiCs) recommandent au^i la joie
dans le culte. Voici ce qu’en dit le roi David : « Chantez à LEternel, vous qui l’aimez (Ps. XXX, 5). J'irai vers l’autel de Dieu,
ma joie et mon allégresse » (Ps. XLIII,
4). Esaïe tient le même langage : « Les
rachetés de l’Eternel iront à Sion avec des
chants de triomphe et une joie éternelle
couronnera leur tête ; l’aUégresse et la joie
s approcheront ; la douleur et les gémissements s’enfuiront» (Esaïe XXXV, 10).
L,a, religion du Nouveau Testament est
encore plus joyeuse que celle de l’Ancien.
Ainsi que tout le monde le sait, Jésus inaugura son ministère actif par le sermon sur
la montagne. Or, dans ce discours, le Sauveur insiste particulièrement sur le mot
heureux, qui est l’expression de la joie,
du bonheur, et il engage ses auditeurs à
se réjouir, même dans les choses qui d’habitude rendent les hommes malheureux,
comme la pauvreté, les afflictions et les
persécutions.
Saint-Paul rend le même témoignage
que son divin Maître, et une de ses dernières paroles est un véritable chant de
triomphe et de joie; «Réjouissez-vous toujouis en notre Seigneur; je vous le dis
encore ; réjouissez-vous », écrit-il à' ses
amis de Philippes, pendant qu’il est en
prison à Rome et à la veille de son martyre (Phil. IV, 4).
Et non seulement la religion de la Bible est la religion de la joie, mais encore
les hommes qui la pratiquent semblent
foncièrement heureux. Voici Jésus qui fait
son premiet- miracle pouf rendre service
à des pauvres gens, dont il est l’hôte, à
l’occasion de leur mariage. Voici SaintPaul qui, les fers aux pieds, chante dans
la prison. Voici les martyrs de tous les
temps qui vont au supplice en chantant
des cantiques et en priant irour leurs persécuteurs. Voici enfin les hommes de notre
époque, qui appazliennent à la phalange
des chrétiens de la Bible, et qui joyeusement donnent leur argent, leur intelligence et même leur vie — cela s’est vu
surtout pendant la dernière guerre —
pour le triomphe des saintes et nobles
causes !
En face de tous ces témoignages,
n’a,vons-nous pas le droit de dire que la
religion, de la Bible est la religion de
joie, et que les hommes qui la pratiquent sont, non des hommes tristes,
maussades ou inquiets, mais plutôt des .
hommes parfaitement heureux et toujours joyeux ?
Le professeur James, après avoir examiné les différents phénomènes de la conversion, en trouve un qui se produit partout : c’est la joie. Les hommes qui étaient
malheureux, désespérés même, sont devenus, dit-il, consciencieusement heureux et
joyeux pendant la crise de la conversion^
Quand on se donne la peine de réfléchir
sur ce sujet, ne fût-ce qu’un instant, on
comprend bien vite que, logiquement parlant, les choses ne peuvent pas se passer
autrement ; la joie est la conséquence naturelle, inévitable, de la réception de la
religion de la Bible. Quand l’homme a
senti le péché pesant lourdement sur ses
faibles épaules, quand le remords: l’a mordu
avec ses dents tranchantes, quand il a redouté, comme on redoute une chose- épouvantable, le jugement de la, vie à venir ;
quand, d’autre part, il a reconnu par expérience l’impossibilité où il est de se sauver lui-même, et que brusquement, ou petit à petit, il parvient à l’assurance pleine
et entière que la mort expiatoire et rédemptrice de Jésus-Christ l’a purifié de son
péché et lui a permis de voir en Dieu,
non plus un juge inexorable, prêt à punir, mais un. père tendre et miséricordieux qui lui ouvre les bras, en attendant
le moment de le serrer sur son cœur,
n’est-il pas heureux et tout à fait autorisé à chanter ces belles paroles du cantique 133 du recueil des Eglises Réformées;
Je la commis cette joie exceUente
Que ton Esprit, Jésus, met dans un cœur.
Je suis heureux, oui mon âme est contente.
Puisque je sais qu’en toi j’ai mon Sauveur.
Notre peuple semble fatigué des superstitions du catholicisme aussi bien que des
négations de la libre pensée, et désireux
de trouver enfin un aliment sain et réconfortant pour son âme toujours éprise
d’idéal et de progrès. I^ protestantisme
devrait chercher dans ces circonstances
une œuvre à faire ; mais, avant tout travail, il devrait méditer sérieusement ces
sages paroles que le regretté G. Frommel
adressait à ses coreligionnaires, il y a
quelques années :
« Il y a aujourd’hui dans tous les milieux religieux une agitation de travail et
dleffort vraiment inquiétante. On agit, on
agit, on agit ; on prêche et on encourage
1 action n’importe où, n’importe comment,
et tout cela conduit insensiblement à je
ne sais quel « humanisme » religieux aussi
socialement utile que spirituellement stérile... C’est que l’homme veut faire luimême l’œuvre de Dieu. N’atteignant pas
à la qualité de l’action religieuse, il y substitue la quantité. Et pendant que les chrétiens dissipent ainsi à faire la force qu’ils
devraient employer à vivre, le monde se ‘
moque et ricane. Quand la fièvre sera passée, les Eglises seront mortes ou si mon-
2
danisées qu’elles n’en vaudront guère
mieux ».
Au lieu de cette fièvre ¿^apparence religieuse qui peut tuer les Eglises, ne seraitil pas plus logique que* les chrétiens désirant réellement travailler à l’œuvre de
Dieu se préparent, avant tout travail, par
l’humiliation, la prière, le sacrifice, l’amour
fraternel, et attendent patiemment le moment où Dieu voudra bien se servir
d’eux pour prophétiser sur ces ossements
desséchés qui couvrent la vaUée et qui reprendront certainement vie quand l’esprit
de Dieu soufflera sur eux ? (Eteéchiel
XXXVII, 10).
Ce serait alors le vrai réveil, donc l’épanouissement de la joie du salut, de la joie
de l’Eternel, que la Bible ne cesse de recommander. Emile Nicolet.
(Du Christianisme).
ÉPHÉMÉRIDES
lESMsniB DE IISTOIVADDOISL
Les éphémérides remontant au MoyenAge ne nous rappelleraient que de menus
détails concernant l’action de l’Inquisition,
tant en Italie qu’en France. Avec le
XVI.me siècle, commencent des événements plus importants et d’une portée plus
générale.
En 1526, l’écho de la protestation de
Luther étant arrivé jusqu’aux vallées des
Alpes, l’Eglise Vaudoise convoqua son Synode général au VaUon du Laux, en Val
Cluson. On y comptait 40 barbes. Ce fut
l’occasion des premières relations entre les
Vaudois et les Réformés.
En 1626, les Jésuites retirent leurs missions du Val Luserne où elles n’avaient
fait quelque progrès que grâce à l’appui du Gouvernement, agissant envers'les
plus misérables par des subventions, des
exemptions de taxes et similia. Ils furent
remplacés par les Franciscains, qui occupaient déjà les Vallées de S. Martin et de
la Pérouse. La Propagande avisa au rétablissement du papisme au Val Pragela,
alors entièrement évangélique. Ce cardinal Maurice, fils de Charles Emmanuel I,
prit sur lui de subventionner les missionnaires de Lusernette et de La Tour ; ces
derniers obtinrent, des comtes de Kcrengo,
le don de la maison, appelée encore aujourd’hui le Couvent.
En 1726, on assista à l’agonie des églises
du Val Cluson, jadis si ilorissantes. Privées
de plus de 7000 âmes, émigrées en 1685
pour conserver leur foi plutôt que leurs
biens, elles en avaient vu partir des milliers d’autres dans les années successives.
Ceux qui étaient restés, après avoir abjuré du bout des lèvres, étaient rentrés
dans l’église de leurs pères, lors du réveil
de 1706-08. Mais, la guerre finie, Victor
Amédée II avait commencé cette répression implacable, à force d’édits toujours
plus oppressifs, de confiscations, de relégations, qu’il allait couronner par un coup
final en 1730. A partir de 1726, il est défendu aux pasteurs des Vallées de recevoir
aucun Pragelain dans leurs temples. Il
restait une dernière église dans la vallée
de la Doire, celle de F'enils, où un groupe
de fidèles avait traversé, sans faiblir, un
demi-siècle de ce lourd régime. En 1726,
au gros de l’hiver, l’Intendant de Suse ordonna à tous les protestants de Fenils de
changer de religion ou de sortir incessamment des Etats de Sa Majesté. Ils partirent, ces héros de la foi, les Aillaud, les Albertin, les Consul, les 'Gallice, etc., et allèrent fortifier par leur nombre et par leur
noble caractère, les colonies vaudoises de
la Hesse et du Wurtemberg.
En 1826, les Vaudois se souvenaient encore de la liberté dont ils avaient joui naguère, et ils sentaient d’autant plus lourdement le retour au régime d’exception,
qu’avait rétabh la Restauration. Aux nombreux ordres obscurantistes, dictés par la
réaction cléricale, venait s’ajouter la défense d’établir aucun Comité pour régler
^rinstructicn. Mgr Rey, évêque de Pignerol, avait publié une pastorale, avec des
allusions aigre-douces aux Vaudois, entremêlées d’invitations au retour dans' le
sein de S. M. Eglise, et' de déclarations
contre l’usage de la Bible. D’habiles et
doctes réponses lui furent faites, entre autres celle du pasteur Mondon. Une autre
manière de répondre, ce furent les incessantes demandes de Bibles, qui venaient
des Vallées. Les Sociétés Bibliques étrangères y pourvoyaient. Le Gouvernement
ne s’y oppcsait pas, veillant seulement à
ce qu’il n’en fût placé aucune entre les
mains d’un catholique. Par contre, les journaux de missions n’arrivaient que de contrebande, dans les cages qui revenaient
vides du Queyras, où elles étaient apportées pleines de poulets par le Col de la
Croix.
Quelques signes précurseurs de temps
meilleurs c’était le mouvement du Réveil,
qui s’étendait, les visites, toujours plus fréquentes, de bienfaiteurs étrangers, la fondation des hôpitaux et celle du temple
neuf du Pomaré, à la place de l’ancien,
petit, humide et délabré, qui était aux
Pons.
Qu’apportera le l’926 ? L’homme s’agite, •
et Dieu le mène. Sous sa gai'de,, nous regardons avec confiance vers l’avenir.
J. J.
LeRefuge“RolCliafles-Âlbert;,
vient de publier son « vingt-huitième Rapport», portant la date du 10 janvier de
l’année courante, mais dont le compte financier qui subit, comme toujours, le retard d’une année, rœume la comptabilité
de l’année 1924. Les listes de souscriptions
et de dons en nature sont cependant celles de l’exercice 1925.
Les quatre pages du rapport proprsment dit, aussi substantielles qu’on pouvait les souhaiter, nous renseignent sur
la marche et le développement de l’institution, ainsi que sur ses besoins croissants.
Nous allons les passer rapidement en revue à l’intention de nos lecteurs des Vallées et de l’étranger, qui ignorerrt probablement la situation réelle du « Refuge ».
Tout le monde sait que l’institution a
reçu, dans le courant de l’année dernière,
la somme considérable de 400 mille lires
des héritiers de M. et M.me Abegg. Or, le
rapport nous fait observer que bien des
gens ont ciu, qu’apràs ce legs exceptionnel, le Refuge n’aurait plus besoin d’argent. Mais qu’on se détrompe. Sur la somme totale, la. Commission a capitalisé 300
mille lires dont « tout l’intérêt sera absorbé
par les nouvelles augmentations dues à
la vie chère, la note du pain dépassant
à elle seule les 4 mille lires par trimestre ! ». Le rfestant de la somme a été al fecté, de par la, volonté des donateurs, à
des améliorations et réparations urgentes
à l’immeuble. H s’ensuit donc qu’il faut
encore, ou nouvellement si vous préféiez,
«trouver chaque année plusieurs douzaines de milliers de lires, si nous voulons
dore notre excercice sans déficit ». On ne
pourrait pas être plus clair.
Le rapport souligne avec la plus vive
reconnaissance le fait que les Vaudois des
Vallées prennent un intérêt toujours plus
.grand pour cette œuvre, et que les « Vaudois de l’étranger sont désormais parmi,
les souscripteurs les plus fidèles ». Par
contre, les Communes, La Tour exceptée,
continuent à se faire tirer l’oreille ; aussi
les exhorte-t-on à « multiplier leurs trop
maigres contributions ».
Les dons en nature auqucls ont contribué, grâce à l’intérêt des Pasteurs, à peu
près toutes les Paroisses, « ont été copieux », surtout à La Tour, où une collecte fut organisée par les Unions Chrétiennes dans tous les quartiers de la
Paroisse.
Une heureuse innovation est à signaler au sujet des admissions des malades,
vu qu’on n’a « accueilli, dernièrement, que
de vrais incur ables ».
Le mouvement des malades accuse, pour;
l’exercice 1925, 14 morts, 12 partis et 29^
nouvelles admissions. Il en reste 62 dont
quelques-uns peuvent se rendre utiles de
quelque façon, mais « dont le grand nombre
en est réduit à lutter contre la maladie ».
Le Rapport rend, comme toujours, le
meilleur témoignage au dévouement et à
l’esprit de sacrifice du personnel en général et des « sœurs » en particulier.
Le compte financier de 1924 accuse
L. 179.019 , aux Entrées, y compris
L. 92.500 de fonds de dotation, et
L. 177.247 aux Sorties, y compris naturellement les 92.500 lires capitalis.ées. Les
souscriptions du dernier exercice se montent à L. 10.875 pour les pays d’Europe
(la Suisse y est pour L. ' 8.639,90) ; à
L. 6.584 pour les villes d’Italie, à L. 32.764
pour les Paroisses des Vallées et à L. 925 (!)
pour les Communes. A ajouter les dons
en nature et les dons spéciaux évalués à
quelques milliers de lires aussi.
/
Il est à souhaiter que les chiffres cidessus soient maintenus et même dépassés dans le courant de l’année qui vient
de s’ouvrir, afin que l’Institution provideirtielle ne soit pas entravée dans son activité par manque de reSsOurces.
unions CHRÉTlEnnES DU PIÉMONT.
Cette semaine, toujours abusant de la
complaisance du Rédacteur de ffEcho, nous
annonçons, d’après ce qu’on nous a communicj[ué,les soirées récréatives c^ui auront
lieu dans les 'Paroisses Vaudoises le soir
du 17 février.
— Bobbio .Pellice. La Capitaine Mondon,
avec l’Union des Jeunes Filles, a préparé
pour le 17 février un beau programme —
avec deux comédies (en un acte) en italien et deux en français — qui sera exécuté à 20 heures précises et répété les 20
et 21 février.
On nous prie en outre d’annoncer que
la séance ordinaire a,ura lieu non pas samedi, mais lundi 15 courant.
— Saint-Jean. Ici, l’A. C. D. G. jouera
La Nemica, de D. Niccodemi, en 4 actes,
dans la Salle Albarin, à 20 h. 30, et répétera ce programme le 20 février suiva,nt.
— Torre Pellice. A l’Aula Magna, l’U. C.
donnera Konianticismo, drame^ histori,copatriotique de G. Rovetta. La soirée sera
répétée le samedi suivant. La Qiorale Vaudoise prêtera son concours a,ux deux soirées, . avec l’exécution de quelques chœurs
à voix mixtes. r. b.
CHRONIQUE VAUDOISE.
LA SOUSCRIPTION pour instituer un
lit à la mémoire de la Reine Marguerite,
au Refuge Roi Charles-Albert, de St-Jean
est en train de se faire avec de très bons
résultats, non seulement dans les différentes Paroisses des Vallées, mais aussi dans
les Colonies Vaudoises, à l’étranger. La
première liste de souscription, publiée
dans les journaux locaux, porte une
somme de L. 8815, dont L. 62.05 ont
été versées par le Comité de St-Jean,
L. 500 par la Commune de La Tour, 500
par la Table, 500 par la Commission des
Hôpitaux. Les personnes qui se sont gentiment chargées des souscriptions sont
priées d’en envoyer le montant à M. Attilio Jalla, président du Comité, à M. Sibille, président de la Commission des Hôpitaux, ou à M. le Directeur de VEcho.
a. j.
H: H:
Pour le Monunnl i HENRI ARNAUD.
25.me Liste de Soascription:
Report 22.me Liste L. 38.386,60
MM. B. Légei-, modérateur, 50
- César Rostaing, Turin (descendant du héras), 25 - Veuve Terruzzi-Pavarin, Id., 15 - M.me
Blanche Bracco, Menton, 20 - J.
Villelm, Marseille, 10 - Jenny Marie Thomas-Wagga-Wagga, Australie, 25 - Jean Sappé, Plencs,
Pramol, 2 - Dan. Long, Id., 2 M.lle Marthe Long, Genève, 5 = L. 154,Faët (Villesèche) - Coll. E.
Rostan, ass, - Crô : Jacq. Rejfourn, 3 - Franç. Barus, 3 - Jacq.
Clot, 1. - Emm. Poët, 2 - Cath.
Poët n. Refourn, 2 - Çath. Ribet, 0,40 — Linsart : J. Barus,
2 - J. J. Peyionel, 1 - Alex. Refourn, 1 - Edouard Massel, exsyndic, 4 = » 19,40
Eglise Vaudoise de Vallecrosia » 85,—
Intérêts de la Banque Pellegrini, Turin, 100,80 - Intérêts du
Banco Roma, La Tour, 213 = » 313,80
A reporter L. 38.958,80
Bien que toujours prêts à recevoir les
dons qui pourraient encore venir, le moment nous semble venu de résumer la
souscription, répaitie en totaux par Paroisses et autres localités. Nous nous abstenons de tout commentaire ; chacun
pourra lemai’quer les lacunes, les insuffisances, là ou le zèle a manqué et là où
on a travaillé avec amour. Au nom du Comité, merci à tous les donateurs.
Vén. Table Vaudoise, L. 1.000 — Descendants d’Arnaud, 2.025 - Paroisses: Pral,
540 - Rodoret, 146 - Massel et Salse, 122
- Perriei’-Maneille, 267,50 - Villesèche,
311,90 - Pomaret et Envers-lPinache,
857,50 - S. Germain, 236,35 - Pramol, 111
- Piarustin 337,50' - S. Jean, 1.198 - La
Tour, 2.459 - Angrogne, 587,30 - Rora,
247 - Villar, 476,25 - Bobi, 741,50 - Pigne-.
roi, 850 - Turin, 7.354,50.
Alexandrie, L. 140 - Autres localités du
Piémont, 298 - Mlilan, 5.120 - Autres localités de la Lombardie, 170 - Vénétie, 210
- 'Gênes et S. Pier d’Arena, 535 - Florence,
636,90 - Rome, 900 - Naples, 355 - Riesi
et Vassallo, 142,45 - Nice, 412,90 - Marseille, 60,10 - Lyon, 200 - Paris, 483 - Autres localités de la France, 188 - Genève
et Vaud, 772,75 - Grande-Bretagne, 878,90 vj
- Hollande, 40 - Bohême, 110 - Lettonie,
23 - Afrique, 75 - Australie, 50 - Améri-,'^
que du Nord, 1.284,10 - Amérique du
Sud, 5.161,05. J. J.
ANGROGNE. Samedi 30 janvier, le Pasteur a béni le mariage de M. •/. D. P>onjour, de Bobi, avec M.lle Marguerite Caydoii, des Gonins. — Nos bons vœux les,accompagnent pour une heureuse vie ;
domestique.
— Dimanclie, 31, M; B. Gardiol, pasteur
émérite, a, préside le culte, à Saint-Laurent, en remplaçant le Pasteur qui s’était'-*
rendu à Bobi jjiai:' la visite pastorale. No- '
tre gratitude vu à ce vénéré Pasteur qui,
malgré son âge avancé, se rend toujours ■
là où l’absence d’un titulaire réclame son,!,'
.secours.
I.Æ culte du Serre a été présidé par^
l’étudiant Lami Coï.sson.
— Lundi, l.er février, un long convoi,
accompagnait les dépouilles moi'telles de *
notre jeune frère Paul Jourdan, du Coum-f
balot, enlevé à l’âge de 19 ans à l’affection^’
de sa famille, après une courte mais dou-.loureuse maladie. Parents affligés, qui dans
l’esijace de moins de 6 mois voyez jiartir
deux de vos enfants à la fleur de l’âge,"
souvenez-vous des dernières paroles de,,;
votre cher Paul : « Au revoir », et croye^t
J
1
a la sincère sympatliie de vos voisins d j
connaissances. ' A. d. M.
BOBI. (Arrivée en retard pour le der
nier numéro). Visite d’Eglise. Elle fufe^
présidée par M. D. Pons, pasteur à An*^,
grogne, et eut lieu du 24-31 janvier. C^'
fut une semaine liénie, où des appe]#jsf’
pressants arrivèrent à bon nombre d’âme^î
appels à la repentance, à la conversioH'fÎ^-;
au salut éternel.
Précédée, le dimanche 24 janvier, par *¡
une bienfaisante réunion dans le temple»^
présidée par M. J. Ilunter, la visite eut-|'
d’abord lieu dans différents quartiers d6'4
la Paroisse : aux Cairus, aux Champs, ail -S
Puy où des assemblées attentives se jiregF'
sèrent dans nos écoles ixmr y entendré^^
le message chaleureux de notre frère*-j
Mais la visite proprement dite eut lieH-''
. -.«J
le dimanche 31 janvier, au culte priiici*ï
pal et eut pour sujet d’entretien : la
spirüuélle. Quoique loin d’être idéale,
put constater qu’elle est en progrès, surtout parmi la jeunesse, et qu’il y a lieffj
3
à bien espérer. On a aussi pu rendre un
bon témoignage à l’activité de M. et de
M.nie Tron et de tous ceux qui coUaborerit
avec eux dans le travail de la Paroisse.
L’après-midi, une vraie foule se pressait dans la grande salle unioniste pour
entendre encore la parole de M. Pons (accompagnée de projections lumineuses),
qui nous entretint d’une manière fort intéressante sur un voyage en Egypte et
en Palestine.
Somme toute, bonne et bienfansante semaine, ijpur laquelle nous remercions vivement nos deux frères, en demandant
encore à Dieu de bénir leurs appels. S.
— Le soir du 17 février, les Jeunes
Gens et les Jeunes PJlles de nos Unions
nous régaleront d’une soirée récréative
qui, d’après le programme, ne manquera
pas d’être très attrayante.
■ 11 nous revient aussi qu’un petit
Comité, formé du pasteur M. H. Tron, de
M. Catalin, syndic, et des Présidents des
Unions du Centre et des Caïrus, est en
train d’organiser la traditionnelle agape
fraternelle qui aura lieu au « Ca.moscio ».
Ceux qui désirent s’inscrire sont priés de
le faire au plus tôt, auprès d’un de ces
messieurs.
LA TOUR. La « réunion de Sainte-Marguerite » de dimanche dernier a été présidée par le prof. Adolphe Tron, qui entj-etint un bel auditoire du grand compositeur Beetlioven. Le conférencier nous
retrace, en fin connaisseur, passionné de
musique, la belle biographie du célèbre
compositeur allemand, aussi remarquable
par les qualités de l’homme que par celles
de l’artiste ; et complète son exposition, en
nous parlant avec compétence de l’œuvre.
de Beethoven, « d’une profondeur de sentiment et d’une puissance d’expression
incomparables ».
L’auditoire, visiblement satisfait, applaudit chaleureusement l’orateur.
- Malgré l’inclémence du temps, rm
très nombreux cortège a rendu, mardi 9
courant, les derniers honneurs à M. /.
David Albarin, décédé dan,s .sa 86.me année, après une courte maladie.
Etabli avec toute sa famille pendant de
longues années en Russie où, par son intelligence et son activité, il avait su se
ci'écr une bonne position, M. Albarin était
venu se fixer, il y a une trentaine d’années environ, dans sa belle propriété du
'.Fort», qu’il venait d’acquérir. Jouissant
de l’estime publique, M. Albarin fut élu
à deux ou trois reprises membre du Conseil Communal. Des revers de fortune ont
as.sombri les dernières années de sa laborieuse existence, mais ne lui ont rien enlevé de l’estime publique ; aussi pouvonsnous sympathiser de cœur avec sa veuve
vénérée, ses trois fils, ses deux filles et
leurs familles respectives, dans le deuil
qui 'vient de les frapper
—- Le banquet du 17 février — réservé
aux Vaudois exclusivement, je suppose —
aura lieu cette année à la Pension Malan.
Les billets (L. 10, vin non compris), sont
en \ente auprès des membres du Comité,
MM. les prof. Sibille et A. Jalla, Paolo Margiunti, Riccardo Pellenc, Amilcare Pasquet,
Daniel PAntana, Pltienne Charbonnier et
Etienne Ayassot, ainsi qu’à la Pension Malan. même.
— Conférence. Sous les auspices de la
« Dante Alighieri », l’avocat M. Coda donnera, .samedi 13 courant, à 8 heures du
soir, dans l’Aula Magna, une conférence
avec projections sur : U iBieUese, le sue
bellezze, le sue industrie.
Le public est cordialement invité.
SAINT-JEAN. On nous prie d’annoncer
que M. le prof. Jean Jalla tiendra, dans
la Salle Albarin, dimanche 14 février, à
8 heures du ' soir, une conférence sur ce
sujet : Le plus évangélique des Pçres de
l'Eglise.
Le public est cordialement invité.
{La suite de la Chronique de Saint-Jean
nous est arrivée aprra la mise en pages).
TU|RIN. Les 22, 23 et 24 janvier, M,
Ugo Janni, pasteur à San Remo, a donné
trois magistrales conférences : la l.re,
dans le grand salon de la Chambre de
Commerce, sur le sujet plus que suggestif : « Du problème du pain au mystère
de la mort » ; la 2.me, sur ; ' « Révélations
de la vie », eut lieu dans un local de l’Y.
M. C. A.; la 3.rae enfin, prononcée dans
le vaste temple vaudois, bondé d’auditeurs
pour la circonstance, traita de : « Pierre
Valdo et Saint-François d’Assise ». Les
trois conférences ont eu les auditoires les
plus nombreux et les plus choisis qq’on
pût souhaiter, auditoires représentant toutes les confessions religieuses de la ville,
et furent vivement goûtées, ce qui n’est
pas étonnant, vu le nom et la valeur du
conférencier.
VALDESE (N.'C.). Le l.er janvier, Valdese a eu l’honneur de saluer son nouveau
pasteur, M. J. A. Verreault, avec sa famille, venant de New-lberia. M. J. Pons,
qui avait été ’notre pasteur durant sept
ans, ayant cru bon de donner tout son
temps au professorat, nos bons vœux l’accompagnent, ainsi que sa famille, dans
son nouveau champ d’activité, et nous
sommes heureux de pouvoir toujours le
compter comme des nôtres vu la petite
distance qui nous sépare.
M. Verreault a commencé son œuvre
pastorale au milieu de nous avec un zèle
et une affection chrétienne qui ne connaissent pas de limite. Il saura, avec l’aide
de Dieu, nous en sommes persuadés, conduire cette portion du troupeau de Christ
qui lui est confi,ée.
— Le 14 janvier nous avons confié à la
terre les dépouilles de notre sœur Louise
Tron, qui s’est endormie dans le Seigneur
le 13 janvier, après une maladie de plusieurs semaines supportée avec résignation chrétienne. Malgré les tendres soins
de sa famille et des docteurs, elle a succombé à la lutte terrestre pour entrer
dans la vie bienheureuse.
Toute notre sympathie chrétienne va
encore à son mari, M. Jean Tron, et- à ses
de.ux, filles. J. H. P.
NOUVELLES POLITIQUES.
La note politique de la semaine nous est
donnée par le discours prononcé samedi
dernier, par M. Mussolini, à la Chambre,
pour lépondre à la campagne a.nti-italienne .
qu’on mène depuis quelque temps dans le
midi de l’Allemagne. Cette campagne, appuyant l’irrédentisme allemand pour le
Haut Adige (Sud Tyrol)., trouvait son prétexte dans de prétendues « brutales violences » du Gouvernement italien sur la
population allemande de la région et sur
les touristes venant visiter notre pays, et
dans un tas d’autres mensonges répandus
à dessein pour alimenter Titalofobie teutonne qui en est arrivée jusqu’à défendre
toute acquisition de nos produits et les
-wyages de plaisir en Italie.
' Après le démenti au sujet de ces violences publié par tous les Consuls étrangers résidant à Venise, après les protestations contre cette campagne ridicule de
plusieurs sujets allemands qui ont établi
leur commerce en Italie, on se serait attendu à ce que la chose prît fin ; mais non,
car le Chef du Gouvernement bavarois
s’est cru en devoir, tout dernièrement, de
dire en jilein Parlement : ■« Nous devôns
faire tout ce qui est nécessaire pour mitiger la situation dans le Tyrol du Sud et
tout ce qui est apte à porter la liberté
aux Allemands du Haut Adige. Quand même j’occupe ce poste, je dois élever la plus
sévère protestation contre les violences
brutales du Sud Tyrol». Paroles fort imprudentes pour un premier ministre, car,
si pour lui elles peuvent aller au-delà de
sa pensée, ceux qui les entendent ou les
lisent ne les prennent pas moins à la lettre en leur donnant une importance
capitale.
M. Mussolini a donc répondu à cette
campagne anti-italienne en la couvrant
d’abord de ridicule pour les mensonges
stupides qu’elle répand, en déclarant ensuite que notre politique dans le Haut
Adige ne changera pas d’une ligne, tandis
que les Allemands, en cas de victoire, auraient tenu une conduite bien plus sévère
en vue de germaniser notre territoire occupé. Pour clore son discours, M. Mussolini a dit : « Mon discours doit être considéré comme une prise de position politique et diplomatique. Je souhaite qu’il
soit compris par qui il doit l’être pour que
le Gouvernement italien ne doive pas en
venir à des réponses concrètes., comme il
y viendrait si demain le Gouvernement
allemand s’endossait la r^ponsabiiité directe de ce qui est arrivé ou de ce qui
pourrait arriver en Allemagne».
Le sénateur Volpi a fait, à la Chambre,
une exposition des conditions de l’accord
italo-anglais conclu à Londres pour le règlement de notre dette de guerre. « L’Italie, a-t-il dit, ne doit avoir aucune crainte
au sujet du payement de ses annuités à
TAmérique et à l’Angleterre, puisque les
réparations qu’elle doit recevoir de l’Allemagne, d’après le plan Dawes, suffisent
amplement à couvrir la somme nécessaire,
même quand les annuités à payer seront
plus fortes ». Il a déclaré, en outre, et ceci
pour démentir les insinuations de la presse '
libérale anglaise, que l’accord de Londres
n’est pas lié à d’auties problèmes et engagements économiques, ni politiques.
L’accord a été approuvé à une très forte
majorité. Après la séance de samedi, consacrée à la discussion et acceptation de
quelques projets de lois de moindre importance, la Chambre a clos ses travaux,
pour entreprendre, pro)>ablement après
Pâques, Texamen des différents budgets.
Un communiqué officiel de la «'Stéfani »
annonce l’occupation italienne de l’oasis de
Giarabub, sur la frontière égyptienne.
L’occupation a été effectuée sans incidents
et sans rencontrer la moindre tentative
de résistance de la part de la population,
qui, ayant été préparée à l’événemient par
des manifestes lancés par nos avions et
voyant l’importance de nos forces armées,
s’est tenue parfaitement tranquille. Plusieurs chefs et notables de la région ont
fait acte de soumission à l’Italie. L’un
d’eux a été nommé gardien des lieux
saints de Giarabub, qui est la capitale des
, Sénussites.
— France. M. Briand réussit peu à la
fois à faire approuver à la Chambre, malgré la vive opposition du Cartel des gauches, les nouveaux impôts projetés, tels
que. là tsuxe sur les successions, taxe sur
les titres et sur les rentes. A ce propos
chaque contribuable devra, chaque année,
déclarer sous serment les ' rentes qu’il
possède.
— Portugal. Une tentative de révolte
militaire provoquée, à ce qu’il paraît, par
la propagande bolchévique, a été étouffée
dès sa naissance. Les rebelles, qui avaient
pointé leurs batteries sur Lisbonne, ont été
cernés et arrêtés en masse.
— Allemagne. Le Gouvernement allemand vient de rédiger, après une minutieuse discussion, sa demande d’entrée
dans la Société des Nations, et Ta aussitôt
envoyée à Genève pour la soumettre à la
décision du Conseil.
— Depuis quelque temps la presse eu
ropéenne s’occupe de la Il.me Conférence
pour le désarmement, proposée par le
Gouvernement anglais. Cependant cette
fameuse Conférence, qui aurait d|û s’ouvrir le 15 courant, a été renvoyée au 15
mai, sur la requête de l’Italie, France et
Japon, pour attendre la participation de
l’Allemagne et de la Russie. t.
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INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micci.
PINEROLO - Pastore ; Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
PRALI - Sig. Roberto Jahier, studente teol.
PRAMOLLO - Pastore ; Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETi'O - Sig. D. Gaydou, evangelista.
RODOREITO - Sig. Guido Miegge, cand. teol.
BORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
PRADELTORNO - Sig. E. Coassor, evangelista.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Piume.
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de ViUe Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, lOC.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agraiio - Sig. Diodato Rosati, evang.. Casa Boglietti, BieDa-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Sig. Amato
Billour, evangelista.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, evang., ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. S. Pasqualoni, evang., ViUa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. .Moggia.
Courmayeur - chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Guidici, evangelista.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Soramani, ivi.
, Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore.: E. Meynier, ivi.
Chiesa : Via Sem BeneUi, 6 - PaArnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Cliiesa Evangelica
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. C. Bonavia, evangelista.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron, Casa Bavero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chie.sa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore :
G, D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
FIUME
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Sig. Antonio
MESSINA - Chiesa.: Via Maddalena, 120 - Pastore : Emilio Corsani.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastoie :
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Attilio Arias, ivi. — Sig. Enrico
Corsanì, evangelista (Diaspora).
UIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. G. B. Azzarelii,
evangelista.
PACHINO - Cliiesa EvangeRca - Pastore : S.
ColuccL
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F. A.
BiUour, AsUo Evangelico.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Cliiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
- D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
• Marco, 4.
RIESI - Cliiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori: Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa; Via Roma - Pastore:
Ugo Janni, ivL
SAVONA - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore ;
Giovanni Petrai. ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì
alle ore 18 - Pastore: S. Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pa•store : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa ; Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato tool. (Diaspoi'a), Corso Vinzaglio, 72.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastf)re ; Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore; B. CeUi, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa EvangeRca - Sig. V. Trobia.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica,
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pa^re Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Pi’ofessori : G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig. V. PerazzL
SCUOLA latina - Pomaretto - Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeRiee - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto Direttrice : Sig.ra V. Davit.
•CONVITTO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre Pellice - Presidente-: Prof.
A. Sibille,
OSPEDALE VALDESE - Torre Pellice - Direttric'e ; S tior J. Ougny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor Ida Bert.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLO
ALBERTO» - Luserna S. Giovanni - Diretti'ice : Suor A. Bcìu’y,
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre PelRce - Direttrice: Sigila Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via Berthollet, 36 - Direttrice : Suor Lidia Pasquet.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisoue.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via SerragR, 51, Firenze - Direttore :
Paétore V. Sommarli.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaRecrosia - Direttore ; Pastore F. A. Billour.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzionec Lusei iia S. Giovanni (T'oiino) ' Direttore,: Pastore. A. Comba, Angmuna
(Torino).
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a queRe nelle
ValR Valdesi : Carema, Dovadola, Falerna,
Forano, Grotte, Pachino, Palermo. Ricsi,
Rio Marina, Salle, Sanremo, VaRecrosia,
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1926 : Rostan Maurice. S. Germano Chisone (7) - Tron E., pastore emerito, Pinerolo (7) - Pons Giacomo Enrico, Id. (2)
- Balmas Vittorina, Id. (4) - Pasquet Alessandro, Id. (2) - A. C. :D. 'G., S. Secondo
(4) - Gardiol Paolo, Id. (2) - Rostan Leontina, Id. (4) - Rostagno-Gay Marianna,
Id. (2) - Pons Francesco, Id. (2) - Gardiol
Alessandro, e 1925 - Brozia Felipe, Jacinto
Arauz - Auguste Gönnet, Id. - Long Julio,
Id. - Susanna Esteban Grand, Id. - Benjamin Long, Id. - Augusto A. Pilon, Id. Malan Adolfo, Villa Iris - Santiago Janavel, Id. - Julio A. Hugon, Meridiano V J. E. Berger, Curumalan - Santiago Clot,
Luan Toro - Esteban Negrin, J. Arauz Tiele Henriette, New-York, e 2" seme,sti’e
Ii925 - Malanot Jean, Id. - Guigou Enrico,
Id. - Pastre Susanna, Cannes (2,25) - Gibson W., Roma - Piscini Agostino, Id. Massel Marie, Poët, Faetto (1) - MasselPoët Marie, Id. - Massel Jeanne veuve
Grill, Id. - Massel Jacques, Id. (1) - Ga\'
Enrico, Pra Ligure - Chambón Paolina,
Inverso Pinasca (2) - Charbonnier David,
Bobbio Pellice - Chiavia Cesare, Cogne Benech Jean, Angrogna - Jeanne Michclin-Vollat, Villar Pellice - Daniel Grand.
Id. - Garrou J. Louis, 'New-York '(11) Gaspar B., Gotestrasse, Allemagne (10) Micol Enrico, Massello (2) - Albarin Marie, Luserna S. Giovanni, 1925 - Benecii
Pierre, hi. - Fuhrmann Alberto, pastor-e
Rorà (2) - Tourn Félix, Id., e 1925 - Ing.
J. Rostan, Pesaro, Urbino (5) - Rivoiia
Louise, S. Germano Chisone - Pons Louise
veuve Tron, Valdese, N. C. (.4 .m?/i>rc).
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dalle 14,30 alle 15,30 a Villa Fiorita, Clinica Privata.
■ chiamate vanno lasciate allo Studio nella Casa dei Portici (Piazza Municipale, N° 3), dove c’è sempre persona incaricata di riceverle.
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