1
Qùarante-neuviême année.
17 Octobre 1913
N. 42.
E
4
! *
L ECHO DE$ VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
Etranger...............................................
Plus d’un exemplaire à la même adresse, chacun . » 4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Postai selon Accord de Vienne.....................» 3,00
On s’abonne: à Torre Pellice an bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM. les
Pasteurs.
L’abonnement sa pa^ye d’avanoe.
Ponr tontes les andoncOT, s’adresser à l’Imprimerie Alpine,
oonoessionnaire.
S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A. Tron, past., Torre Pellice,
et pour l’Administration à M. J. Coisson, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’edrOssa coûte 16 centimes, sauf ceux dn
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 oenL
ne seront pas pris en considération. ^
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
y- SOMMAIRE:
Commtiiiication officielle — Le pouvoir tem
' porel — Nos Vaudois dans TUtah. —
Mort du Rev. Docteur Jas. Black —
Science et Vie — Correspondance —■
Prière — Où tu voudras — Chronique
Vaudoise — Avviso importante.
COMMUNICATION OFFICIELLE.
éCOLE DE MÉTHODE.
E’Ecole de Méthode du Pomaret s’ouvrira, D. V., le 27 Octobre dès huit
heures du matiu et celle de la Tour
le 3 Novembre. Messieurs les pasteurs
sont priés de communiquer la liste des
régents et des Maîtresses — avec l’indication des années de service — trois
jours au moins avarit l’ouverture des
Ecoles à M. le prof. Forneron pour le
Pomaret et à M. C. A. Tron pour Torre
Pellice.
La Tour, le 15 Octobre 1913.
Pour la Table:
B. Eéger, Modérateur.
LE POUVOIR TEMPOREL.
A propos des articles du Comere delta
Sera sur le cléricalisme, La Luce de Rome annonce solennellement que tout en
admettant une distinction entre catholique et clérical, du moment que le catholique s’occupe de politique, ildevient
clérical. Avons-nous bien lu ? Donc, Cavour, Eanza, Sella, Peruzzi Minghetti,
ceux qui ont conduit l’Italie à Rome
sont cléricaux ? Donc Giolitti, Facta,
Credaro, Sacchi, Fradeletto, Marcora,
sont des cléricaux ? Et les 12 millions
d’électeurs qui vont donner leurs votes
sont des cléricaux ? Nous dirions plutôt
que ce sont des catholiques qui ont la
conscience de leur devoir, des patriotes,
et que si dans le nombre il y a quelques
cléricaux, ils sont débordés par la masse
qui sait faire une distinction entre la
politique et la religion. Tout en admettant qu’il faut surveiller ce mouvement
de velléité temporelle qui existe plus à
l’étranger qu’en Italie, voici ce qu’écrit
l’élite de la pensée catholique en France
dans le livre qui a été mis à l’index: Ce
qu’on a fait de l’Eglise, humble supplique à S. S. le Pape Pie X.
« De rêve d’universelle domination de
la Curie romaine avait échoué, mais il
restait encore les Etats Pontificaux et
le pouvoir temporel ; celui-ci devait disparaître à son tour. Tout le monde est
d’accord aujourd’hui pour reconnaître
que cette disparition est un bien, et que
d’ailleurs, le rétablissement du pouvoir
temporel serait encore plus impossible
que celui du roi de Hanovre dans ses
anciens Etats. Cela n’empêche pas la
Curie à laquelle on ne pourrait pas jouer
un plus méchant tour que de rétablir
rancien état de choses, et qui le sait,
4
de s’obstiner à le réclamer avec d’autant plus d’intransigeance qu’elle espère bieir qu’on ne l’écoutera pas. Elle
surveille étroitemeirt le Saint-Père pour
qu’il reste emprisonné dans la tradition
royale et byzantine, et les i^récautions
sont si bien prises qu’il ne s^’évadera pas
« On attribue souvent à un sentiment
irraisonné la haine profonde du peuple
italien pour le Vatican; mais si on étudie l’histoire, on trouve, à chaque page,
la justification de cette haine. Ce peuple, sans être antireligieux, hait la puissance romaine, parce que cette puissance s’est toujours opposée à sa liberté. C’est l’acharnement que les papes ont déployé pour conserver et agrandir leur pouvoir temporel, ce sont les
ruses que la Curie a déployées depuis
des siècles pour s’opposer à l’unité italienne qui ont rendu le peuple méfiant
du prêtre; ce sont les continuelles descentes des armées étrangères invitées
de temps à autre par les chefs de l’Eglise au pillage de l’Italie, qui ont engendré la haine du Vatican; appels à
Frédéric Barberousse, à Charles VIII,
à Charles de Valois, à la maison d’Anjou, à l’Autriche, etc., qui, pour maintenir la domination pontificale, ont
noyé dans le sang tout mouvement d’émancipation et de liberté.
« De rêve de domination temporelle
a eu aussi des conséquences directes sur
le régime intérieur du catholicisme en
Italie, et le XIX® siècle a pu assister à
ce fait étrange de millions d’hommes
réduits par l’autorité romaine à la situation de citoyens de seconde classe,
sorte de résurrection de la diminutio capitis du droit antique. Parce que, il y
a quarairte ans, un roi a détrôné le pape
dont les prédécesseurs avaient détrôné
ou essayé de détrôner tant de rois, nous
avons vu des générations entières écartées de la vie politique et mises dans
cette alternative ou d’oublier leur idéal
de patrie ou d’être exclues de l’Eglise.
Rien n’est plus curieux que de voir comment Rome, débordée et obligée de reconnaître le droit des catholiques si
longtemps méconnus, essaie maintenant de sauver la face et recule, tout en
affirmant qu’elle ne bouge pas, que la
défense existe toujours en principe, et
que les dérogations à la règle générale
ne peuvent être consenties que dans des
cas déterminés et en vue de combattre
des candidatures « subversives ». Seulement, il arrive fatalement que les électeurs catholiques qui n’entendent rien
aux subtilités des théologiens et des canonistes ne font pas les distinctions nécessaires, et il est actuellement bien acquis en Italie, que, en fait, le non expedit a vécu. D’autant que l’autorisation
d’aller aux urnes contre celui-ci et pour
celui-là, reviendrait à faire désigner les
candidats par l’autorité ecclésiastique,
ce que les catholiques ne veulent à aucun prix; VOsservatore cattolico, de Milan, s’en est expliqué fort nettement:
« Dorsque les catholiques ont la permis-:
sion de voter, dit-il, ils se trouvent dans
la même condition que tout autre citoyen, c’est à dire libres d’agir dans les
limites de la loi et conformément aux
principes généraux de la morale chrétienne, principes tellement simples et
lumineux qu’ils n’ont vraiment pas besoin M’éclaircisse ments pour être appliqués ».‘Et les Italiens s'en tiennent
là, encore que la Curie ne l’éntende pas,
ainsi et ne permette de voter que pour
ses candidats. « Je suis chargé par notre
évêque, écrivait aux curés, pour l’élection de Girgenti, l’abbé Selafani, de
vous faire savoir oflSciellement que le;
Saint-Stège a levé le non expedit pour
la prochaine élection politique uniquement en faveur de l’avocat Grégoire
Gallo ».
^ D’essentiel pour le Vatican est d’op-!
poser son veto et de proclamer encore
une fois que le roi Victor-Emmanuel
n’est qu’un asurpateurt-' ~
« Or, comme nousde disions plus haut
tQut le monde sait bien que ces revendications ne sont plus que des princi
pes, que Pie X lui-même serait tout le
premier désolé et fort embarrassé qu’il
plût quelque jour au gouvernement du
roi Victor-Emmanuel de lui remettre
les clefs de la ville de Rome et de, déposer à ses pieds une couronne que la révolution tenterait de lui arracher le
lendemain et qu’il faudrait défendre, à
coups de canons. Aussi la Curie s’accommode-t-elle assez facilement de la
situation. Elle sait aussi que, dans l’état
présent des choses, la restauration du
pouvoir temporel devant donner inévitablement lieu à une question de tutelle internationale, cette restauration
loin d’assurer la liberté de l’Eglise, la
; compromettrait au contraire, en suscitipt des conflits et en mettant aux prii ses, comme par le passé, des influences
rivales. C’est ce qui exlique pourquoi
les relations entre le Vatican et le Quirinal, pour simplement ofl&cieuses qu’elIçs demeurent, sont généralement. excellentes ; et nous avons pu voir le pape
; Pie X, quelques jours à peine après la
note pontificale par laquelle sa chancellerie protestait si énergiquement contre «l’offense » que le Président de la
République française avait faite au :
Saint-Siège en allant voir le roi d’Italie, enjoindre au cardinal Svampa de
porter ses hommages à ce même roi, au
palais municipal de Bologne, de Bologne qui faisait jadis partie intégrante
des Etats.de l’Eglise, et ,qui.était, aussi
bien que Rome, ville pontificale ».
Z. Dormons tranquilka, 1a qtifisfâioa.du
pouvoir temporel est bien ensevelie; si
on la réveille, c’est pour attirer l’attention du grand public; mais le Vatican
lui-même, tout en gardant la consigne,
dans l’intérêt de l’Eglise, ne se fait aucune illusion, et est probablement heureux qu’il en soit ainsi. — Il y a tant
d’accommodements ici-bas l
C. A. Tron.'
NOS VAUD^ISjl^S L’UTAH
n - LES OOLOItS VAUDOIS.
Des premiers Vaudois qui vinrent
dans rutah il y a 60 ans, avaient été
convertis au mormonisme en Italie par
des missionnaires de cette secte. Ils traversèrent à pied ou à cheval toute l’Amérique, et- leurs enfants occupent
maintenant de très 'bonnes positions
ici. Parmi ces pionni'âis il y avait deux
familles de St-Jean, une de Prarustin,
qui furent suivies plus tard par un jeune
homme d’Angrogne, tm& famille. de-Igra^-mol et uné'de St-Germain.' --
Probablement ces Vaudois ne trouvèrent pas ici ce peuple de saints qtiê
les missionnaires leur avaient présenté,;
et quelques-uns d’entre eux admettent
qu’ils furent très désappointés. Mais ils
étaient ici, ils connaissaient les terribles
punitions que les Mormons faisaient
subir à ceux qui abandonnaient leur
foi et ils s’habituèrent peu à peu. Toutefois, sauf une ou deux exceptions, ils
n’oüt jamais pratiqué la polygamie et
plusieurs d’entre eux ont conservé Un
sentiment religieux très élevé.
Des Vaudois qui vinrent ici plus tard,
n’étaient pas attirés par la religion des
Mormons, dont ils ne savaient proba
■ blement pas grand chose, mais plutôt
par la richesse des terres de l’Utah. —
Quelques-uns ne furent peut-être pas
aussi forts qu’on aurait pu le désirer à
' l’égard des Mormons, mais en général
ils se sont conservés fidèles à la foi de
leurs pères.
Des deux centres Vaudois de l’IItah
sont les villes de Provo et de Ogden, à
' 4 heures de chemin de fer l’une de l’autre : la plus grande partie de nos Vaudois sont venus de St-Germain et de
Pramol et nous pouvons vraiment considérer la vallée de l’Utah comme une
' succursale du Vàl Pérouse. Sauf quelques éxcéptions, ils possèdent tous de
boiines fermes, très iicheiS d’eau, et
" quoique ces terres soiëiit à une altitude
de presque 1500 mètres. De climat y est
si bon qu’ils peuvent y cultiver même
le maïs et la vigne.
Ce qui rend davantage, toutefois,
c’est la cultivation des fruits: fraises,
■ framboises, pêches et pômmes, qui sont
expédiées dans des wagons frigorifères
vers les villes de l'Est. Toutefoisj peh"
2
OK
a rJ,-.
T I ' t’:
i
''dant ces dernières années, le prix des
^uits a beaucoap.baissé; à caiise de la
' quantité qu’od, prodttit, et d’année
passée plusieu^ fefmiprs: ne se sont p^
, même donnés la peiné déxueillir leuts
pêches, parce qu’elles ne rendaient pas
i J’ai eu le bonheur de pouvoir réunir
.. nos Vaudois pour un culte en français,
r lè matin du dimanche 7 septembre, à
Provo, dans la maison de notre sœur
Clémentine Richard, qui depuis quel- ,
' ques années est infirme, et le soir du
C même jour à Ogden, dans^ une église
Américaine qui nous a été gentiment
prêtée pour l’occasion. Ra plus grande
partie de nos Vaudois a assisté à ces
cultes, qui étaient les premiers tenus
,, par m pasteur Vaudois dans cet Etat :
plusieurs français protestants se sont
aussi joints à nous et même quelques
Vaudois devenus Mormons, et tous ont
généreusement contribués à la collecte
pour notre œuvre en Italie, collecte qui
a produit plus de 200 francs.
Nous avons à Provo une douzaine de
familles venues des Vallées. Ee Val Pélis est représenté par MM. David Jourdan, David Malan, et Chauvie d’An► grogne.-,— Pramol a ici deux nombreuses familles: celle de H. Eong, des Ribét ef de Jacques Eong, des Tournims.
— St-Germain est représenté avant
tout par le vétéran de la colonie, Pierre
Rivoire, des Blancs, âgé de 87 ans qui,
quoique environné par des parents mormons, n’en partage pas du tout les idées.
De St-Germain, en outre, nous avons
- Eouis Richard, des Blancs supérieurs,
les deux frères Paul et Daniel Soulier,
la veuve Robe:^ de la Sagne et M. Reynaud des Menu&àns, qui a épousé une
Angrognine, M-me Bertin née Rivoire.
A Ogden, le patriarche de la Colonie
est Barba Joseph Combe, ancien de l’église presbytérienne de Ogden. Il vint
ici l’un des premiers, et avec ses nombreux fils presque tous mariés, il conduit
une grande laiterie. Ea famille Combe
a plus de 160 vaches et a su se faire respecter et aimer par la population. Son
beau-frère, David Clapier, des Bernards
de St-Germain, occupe la maison qui
avait été bâtie par un Mormon-polygame. Ce dernier avait eu la précaution
de loger ses deux femmes dans deux
appartements avec deux portes d’entrée différentes, afin d’éviter qu’elles
eussent à se disputer. — Il y a ensuite à
Ogden, les familles Avondet, J. Aug.
Combe, Henry Bouchard, frères Robert, Eamy Martinat, Michel Combe,
Barthélemy Martinat et Emile Bert,
tous de St-Germain.
De Pramol, nous avons J. Héli Beux
avec sa famille, Charles, Eévi et Susanne Eong; de Prarustin, M. Philippe
Gardiol et famille; de St-Jean, M. Jean
Brochet; et de Pral, M. Jean Pons.
On peut donc parler de 15 familles
Venues à Ogden ou directement des
Vallées ou de la colonie de la Caroline;
mais, si l’on compte aussi les familles
des fils et des petit-fils de nos frères, l’on
arrive à un nombre bien plus grand. —
Il y a aussi dans l’Utah quelques familles de Vaudois disséminés que je n’ai
pas pu voir. A Eund j’ai su qu’il y a la
famille Rochon de St-Germain. Ainsi
au nord de Ogden, dans l’Etat de l’Idaho se trouvent les familles de Jean
Cheviet, de David Rivoire, de Barthélemy Combe, de Paul Gardiol et d’autres encore. Mais ils sont si dispersés,
qu*il faudrait des semaines et des semaines pour les voir. — Je me suis contenté, cette fois, de visiter les familles
de Ogden et de Provo et je laisse à l’un
de mes successeurs le soin de voir les
i
autres. «
Nos frères de l’Utah appartiennent
presque tous.' à quelque église américaine. Plusieurs surtout parmi les vieillards, ont une grande difficulté à suivre
les cultes, à cause de la langue anglaise
qu’ils ne comprennent pas ; aussi ne les
fréquentent-ils que rarement. Ils peuvent tous pourtant trouver la nourriture pour leurs âmes dans leur vieille
Bible de famille, à la condition qu’ils
ne la laissent pas trop se couvrir de
poussière.
Quant aux jeunes, ils comprennent
tous l’Anglais et plusieurs fréquentent
les cultes. Ils rencontrent ici de grandes
difficultés pour leur vie religieuse à
cause du milieu dans lequel ils sont appelés à vivre. Quelques-uns ont épousé
des femmes mormonnes, ce qui apporte
dans leurs familles de pénibles divisions religieuses, et souvent l’indifférence qui en est le fruit.
Ce qu’on trouve d’ailleurs plus qu’autre chose parmi les Mormons, c’est le
matérialisme; c’est là surtout ce que
les enfants de nos Vaudois rencontrent
dans leurs relations avec leurs voisins et
compagnons; et c’est là ce qui est le plus
à craindre pour eux. Que Dieu veuille
les protéger et les garder dans son amour.
Toutefois il y a de l’espoir pour l’avenir. Ee Mormonisme est en diminution,
et un nombre toujours plus grand de
chrétiens vient s’établir dans ces régions. Cela facilitera les mariages entre
chrétiens, et cela créera peu à peu une
atmosphère plus spirituelle et plus pure.
Nous pouvons regarder avec espoir à
l’avenir et en attendant des jours meilleurs, que l’Eglise des Vallées se souvienne dans ses prières de ses enfants
éloignés, qui gardent d’elle un affectueux souvenir.
De l’Utah, septembre 1913.
David Bosio, pasteur.
MORT OU REV. DOCTEUR JAS. BLACK
PASTEUR DE WELLINGTON U. F. CHURCH, GLASGOW.
Ee Rev. Black était né en 1826, dans
le Berwickshire. De son village natal, il
vint étudier à l’Université d’Edinbourg
où il ne tarda pas à se distinguer par ses
qualités d’intelligence et de cœur. Il fut
d’abord pasteur à Urr; trois ans plus
tard, il vint prendre la direction de l’église de Hope Park, à St-Andrews. Dix
ans après, il reçut un appel de l’Eglise
de Wellington, à Glasgow. C’est là qu’il
a travaillé jusqu’à sa mort. Son travail
fut long, aisé, béni et grandement apprécié. En 1890, à l’occasion du centenaire de l’Eglise, sa congrégation, en
signe de reconnaissance, présenta un
chèque de 40.625 francs au directeur
Black, et à M.me Black un plateau en
argent et un anneau avec diamant. En
1904, à l’occasion de son jubilé pastoral,
sa congrégation lui présenta de nouveau
comme démonstration palpable de son
affection et de sa reconnaissance un
chèque de 25.000 francs.
Ee docteur Black fut un ami constant de l’Eglise Vaudoise et son Eglise
de Wellington, année après année, a
toujours généreusement aidé et apprécié notre œuvre. E’ Eglise Vaudoise
toute entière, dépose sur la tombe du
docteur Black, homme de Dieu, soutien
de son œuvre en Italie, la fleur de la
reconnaissance et de l’affection, et exprime toute sa sympathie chrétienne à
son neveu et à sa nièce, ainsi qu’à l’E
glise de Wellington, à l’égard de l’épreuve par laquelle Dieu les appelle à
passer. E. B. Bertalot.
SCIENCE ET VIE.
{D’après un discours de SirOlivierLodge).
...Nous soutenons que la science n’a
pas le droit d’avancer des dénégations
compréhensives, même à l’égard de l’éther, et qu’elle est dans sont tort quand
elle le fait. Ea science est forte en affirmations, mais ce qui est basé sur l’abstraction ne devrait jamais se prendre
la liberté d’avancer des négations en
dehors de son propre territoire. Il arrive souvent que des choses laissées de
côté, ignorées par une branche de la
science, sont prises en considération
par une autre branche. Ea science ne
pourra jamais arriver à l’explication finale des choses, mais en donnera tou-”
jours une explication approximative
seulement.
La vie élément incalculable.
On trouve abondamment de la chimie, de la physique et de la mécanique
dans toute action vitale, mais pour la
comprendre dans son ensemble il y faut
quelque chose de supérieur à la physique et à la chimie. Ea vie introduit un
élément incalculable. Ees caprices d’un
feu ou d’un cyclone peuvent être prévus par le calculateur de Eaplace, étant
données les positions initiales, la vélocité et la loi de l’accélération des molécules, mais aucun mathématicien ne
pourrait calculer le vol d’une mouche.
Un physicien, dans le galvanomètre duquel une araignée aurait pénétré, se
trouverait en présence de phénomènes
inexplicables, jusqu’à ce qu’il aurait découvert la cause surnaturelle ou superphysique. Je me risque même jusqu’au
point d’avancer que la vie introduit au
sein des lois de la physique quelque
chose d’incalculable et ayant un but ;
ce quelque chose complète ces lois tout
en les laissant telles quelles et en leur
obéissant. Nous voyons seulement les
effets de la vie, nous ne la voyons pas
elle-même. Ee passage de l’inorganique
à l’organique est effectué par des organismes vivants. Ee passage, dans ces
conditions, se fait certainement et il
peut être étudié. Des passages semblables sous le guide de la vie se sont fait
dans des laboratoires et sans l’expérimentateur n’auraient jamais eu lieu.
Science et Superstition.
Ees hommes de science sont contraires à la superstition et avec raison, car
nombre de superstitions populaires sont
et ennuyeuses et méprisables, mais occasionnellement ce terme peut être appliqué à des pratiques dont la théorie
est inconnue. Pour combattre la malaria, Sir Rinald Ross couvre d’huile l’étang ; pour rendre le sol plus fertile, on
le brûle et on l’empoisonne.
La Vie et l’Esprit.
Bien que la vie et l’esprit soient exclus de la physiologie, ils ne sont pas
exclus de la science. Il n’est pas raisonnable de dire que les choses qui ne viennent pas en contact avec nos sens ne
peuvent pas être investiguées. Et pourtant cette erreur est parfois commise.
Parce que l’éther n’est pas perçu par
nos sens, quelques-uns commencent à
dire qu’il n’existe pas. On parle de la
sorte à l’égard de l’esprit. Supposez que
l’homme ne vint pas en contact avec
les sens d’un observateur de cette planète. Supposez qu’un observateur du
dehors put voir tout ce qui se passe
dans ce monde, sauf les animaux et les
hommes. Il serait obligé de décrire ce
qu’il voit à peu près comme nous découvrons les activités occasionnées par
la vie. Supposez qu’il vit le grand pont
du Firth of Forth, par exemple. Il verrait des jetées sortir peu à peu de l’eau,
étendre leurs grands bras jusqu’à devenir un grand bout uni et solide. Sur
ce tout il verrait de petits êtres semblables à des fourmis aller et venir, sans
but apparent. Si on lui disait que tout
cela est l’œuvre d’un ingénieur de Londres, appelé Benjamin Baker, il croirait qu’on veut se moquer de lui.
L’Agent qui manque.
Ees biologues de l’extrême gauche
disent que dans le monde il n’y a que
de la chimie et de la physique, que la
mentalité apparemment démontrée par
cette structure n’est qu’une simple illusion. Ees lois de la chimie et de la
physique sont suprêmes et sont capables d’expliqùei toute chose. Il est vrai
qu’elles expliquent des choses, mais non
toutes choses. Elles expliquant en partie
les couleurs superbes d’un coucher de
soleil, la majesté d’une haute montagnê",
la gloire de l’existence animée.Peuventelles expliquer nos sentiments de joie
et de douleur, notre sens de la beauté,
la beauté évidente de toute la création ?
Est-ce que cela ne nous suggère pas
quelque chose de plus élevé, de plus noble, de plus joyeux, quelque chose pour
l’amour duquel le flot majestueux de la
vie continue à couler ?
Le tissage de la Vie.
Ee dessein du tissu de notre vie, nous
l’avons en nous-mêmes en naissant;
mais dans le courant de celle-ci interviennent des agents libres, qui peuvent
modifier le tissu, rendant le résultat
meilleur ou pire, selon qu’il sera plus
ou moins en harmonie avec le plan général. Nous maintenons que c’est làl’explication de nos imperfections évidentes et que la liberté ne pourrait être
donnée à aucune autre condition et à
nul rnoindre risque. Notre liberté de travailler pour le bien ou pour le mal n’est
donc pas une illusion, mais une réalité,
une puissance responsable que nous possédons nous agents conscients ; ainsi le
résultat final n’est pas une chose prédéterminée, quoiqu’elle puisse être déduite par une grande connaissance du
caractère. Rien n’est inexorable en dehors du progrès uniforme du temps.
Quand il s’agit de matière inorganique
seulement, alors tout est déterminé.
Quand il y a pleine conscience, il y a de
nouvelles puissances aussi, et les facultés et les désirs des parties conscientes
ont une influence sur le tout. Ce guide
ne vient pas de l’extérieur mais de l’intérieur, et cette puissance directrice est
constamment permanente. De cette
puissance directrice nous ne sommes
qu’une insignifiante partie.
La personnahté persiste
même après la mort du corps.
Nous avons la conviction que non
seulement certains événements, maintenant retenu scomme occultes, peuvent
être analysés et compris, si nous leur
appliquons nos sévères méthodes scientifiques, mais nous nous avançons jusqu’au point de dire que, d’après l’examen attentif des faits, la mémoire et
l’affection ne se limitent pas à cette association avec la matière, par le moyen
de laquelle seulement elles peuvent se
manifester ici et maintenant, mais que
la personnalité persiste même après la
mort du corps.
Cette évidence, saisie par notre esprit, nous prouve que l’intelligence désincarnée, sous certaines conditions,
peut coagir avec nous dans notre substance matérielle, venant ainsi, indirectement, se mettre à la portée de l’obser
> 1
3
¿•v'v
A
r?
vation scientifique ; et que, petit à petit, nous pouvons espérer d’arriver à
comprendre, jusqu’à un certain point
du moins, la nature d’une existence plus
large, peut-être chrétienne, et les conditions-qui règlent les relations entre les
deux côtés de Fabîme. Nous disons même que la méthode de la science n’est
pas la seule méthode qui conduise à la
vente ; « Uno itinere non potest perveniri ad tam grande secretum », « On ne
peut parvenir à la connaissance d’un
SI important secret par un seul chemin ».
Ne retombons pas dans la vieille erreur
de croire que notre méthode d’explorer
les profondeurs de l’univers est la seule
bonne, h’univers est plus grand et plus
compliqué que ndus le pensons généralement. lya vraie religion a ses racines
dans les profondeurs du cœur humain
et dans la^alité des choses. Il n’est pas
surp^iSit’ant qu’avec nos méthodes nous
^lé puissions pas la saisir; les actions de
la divinité ne s’adressent pas à un sens
spécial, elles font un appel universel, ét
nos méthodes, nous le savons tous, sont
absolument incompétentes à saisir l’uniformité complète. Aussi nous sommes
incapables de nous faire une idée de
l’immense grandeur des choses qui nous
entourent, à moins que nous ayons assez de clairvoyance, pour voir dans le
lent mais sûr progrès de toute chose
vers la perfection infinie, la présence
d’un Dieu trascendant.
Prarustin, 9 octobre 1913.
E. B. BbrxaivOT.
PRIÈRE
Dieu ! fais que tout l’amour immense.
Qui remplit mon cœur malheureux.
Soit seul pour Toi !
D’amour des hommes nous offense
Souvent. Il est vil, ténébreux
Et plein d’effroi.
Il voudrait traîner dans la boue
Notre cœur frêle de cristal
Qui t’appartient ;
Ou l’attacher sur une roue
S’il se révolte. Et l’animal
Qui le retient
Boit le sang rouge qui s’écoule.
Que de pleurs dans le bleu éther !
Mais ton amour
Ne déchire pas et ne foule.
Ni fait de la vie un enfer
Dieu ! jour du jour.
Soleil de la nuit la plus sombre !
Arrache de ces cœurs le lien
Terrestre et bas !
Fais que ta splendeur chasse l’ombre.
Et que Ton amour quotidien
Guide nos pas.
Frida Maurin.
r
CORRESPONDANCE.
A Rohrbach, Grand duché de Hesse,
eut lieu, dimanche 5 octobre, une grande
fête, organisée par le Waldenser & HuguenoUen Verein ou Société des Vaudois et des Huguenots pour commémorer l’établissement définitif dans ce village d’une colonie de Vaudois que la
cruauté de Douis XIV avait chassés du
Pragela. Des membres de l’église réformée française de Francfort s’y rendirent en nombre assez considérable pour
y chanter les vieux Psaumes et autres
cantiques français avec les correligionnaires descendants comme eux de persécutés et de martyrs pour cause de religion. D’église des Vallées n’ayant pu
s’y faire représenter, P. Calvino envoya
des salutations et des vœux par écrit,
par le moyen du pasteur Correvon de
l’église réformée française de Francfort et président du HuguenoUenVerein,
Ce cher frere écrit que la journée a
été magnifique et que (à côté de tous les
discours de circonstance) le professeur
docteur Bonin, de Worms, descendant
lui aussi des Pragelins a fait une superbe causerie sur les Vaudois du Pragela et leur arrivée en Allemagne.
Ce professeur si distingué a publié,
sur 1 histoire de nos pères, trois volumes édites par le Huguenotten Verein,
qui sont un véritable chef d’œuvre. Que
Dieu le conserve longtemps encore à
1 affection et à l’admiration des correligionnaires d’Allemagne, sa patrie, et
de 1 Italie, patrie de ses ancêtres et la
notre. p_
Da Table Vaudoise par une lettre
officielle et la Société d’Histoire Vaudoise par l’organe de son président,
se sont associés à la fête de Rohrbach,
les administrations n’ayant pas pu
trouver l’homme pour les représenter.
N. de la Réd.
OÙ 4ii voudras.
Il y a quelques années, vivait à Paris
un riche Américain. Quelques-uns de
ses amis lui conseillèrent de se faire
nommer membre de l’ambassade américaine. Il ne quitterait point Paris. Ni
ses affaires, ni ses loisirs ne souffriraient
d’une telle nomination, car l’emploi
qu il postulerait était une véritable sinécure qui l’élèverait à l’honneur sans le
mettre à la peine. Chacun de ses commensaux lui faisait remarquer quel
prestige nouveau il acquerrait, et cela
sans se charger d’aucune responsabilité.
Attaché d’ambassade, cela le poserait
dans le monde. Des salons les plus rigoureusement fermés aux parvenus
s’ouvriraient devant lui. Notre homme
obéit à ces suggestions.
Il s’en fut à Washington, intrigua auprès des secrétaires de la Maison Blanche. Il obtint une audience du Président de la République américaine et lui
présenta sa requête. Entre autres bonnes raisons militant en sa faveur, il fit
valoir son désir d’être utile à son pays.
— Si je suis nommé à Paris, comme je
le demande, je crois pouvoir rendre de
grands services à ma patrie.
Mais le Président, un sourire ironique
lui plissant un coin des lèvres, repartit à
notre vaniteux:
— Mon bon Monsieur, lorsqu’un homme désire sincèrement servir son pays,
il ne commence pas par indiquer l’endroit où il veut être placé. Il est prêt à
glorifier sa patrie là où la volonté du
gouvernement l’enverra.
Ces paroles ne nous feront-elles pas
rentrer en nous-mêmes ? Combien de
fois, nous aussi, nous avons proclamé
notre désir de travailler dans le champ
de l’Eternel, mais à la condition d’être
placés dans un milieu de notre choix.
« Ah ! si j’étais pasteur, s’écrie le laïque, quelle activité je déploierais I D’Eglise serait reveillee; mais je ne suis
qu un membre de la congrégation, je ne
puis être utile ».
Et le pasteur soupire : « Si j’étais à la
place du médecin, de l’ingénieur, quel
éclatant témoignage je pourrais rendre
à la puissance de Dieu ! ».
« Si Dieu m’avait placé dans une
grande ville où les besoins sont multiples, comme je saurais me rendre utile
à sa cause, murmure le diacre, mais
dans notre petit village, que puis-je
faire ? ».
Tous nous crions après une autre
sphere d activité. Quand donc nous of
frirons-nous sans conditions à notre
Maître : « Me voici pour faire ta volonté
dans le milieu que tu me choisiras; je
suis prêt à travailler, sûr que ta force
m’aidera ».
Ou tu voudras je veux te suivre
Agneau de Dieu, conduis mes pas.
(Extrait de la Pioche et là Truelle).
CHRONIOU^UOOISE
DA TOUR. Nous apprennons de
source certaine que M. H. Soulier, exdéputé, va être nommé Sénateur. De
gouvernement Italien en nommant
pour la première fois un Sénateur
Vaudois, nous donne une preuve de
plus, de toute la sympathie qu’ il
nourrit pour nous, ce dont nous lui
sommes très reconnaissants.
NEW-YORK. Dieu nous a éprouvés
en rappelant à Dui d’une manière tout
à fait inattendue et qui nous a consternés M.me Louise Marauda née Vigne, de
Saint-Jean.
De II septembre, comme elle sentait
s’approcher l’heure de la maternité, elle
s’était faite accompagner par son mari
à l’hôpital. Rien ne faisait pressentir un
malheur, — De 14, dimanche, à 3 heures de l’^près-midi, elle mettait au
monde, presque sans souffrance, une
gracieuse fillette. Une heure et demi
plus tard, elle s’endormait par suite
d’une hémorragie prolongée, que les
meilleurs docteurs ont été incapables
de vaincre.
Elle n’avait que 38 ans, et s’était unie
en mariage à Barthélemy Marauda, ancien de, notre Eglise, le ii;‘avril 1911.
Ainsi notre frère a été privé de sa
compagne fidèle et dévouée, sans avoir
pu être à son chevet pas même pour les
derniers moments.'■*
S’il y a une consolation pour lui, c’est
de penser qu’elle était prête pour le ciel.
« C’était la meilleure dame de notre colonie », voilà l’aveu que, le jour de sa
sépulture, on entendait de tous côtés.
Douce de caractère, souriante, ne se '
plaignant de personne, ne disant jamais
une parole qui ne fut pas à propos, assidue à nos cultes, active, et zélée à la Société des dames dont elle était trésorière, M.me Marauda jouissait, en effet, de l’estime et de la sympathie de
tous ceux qui l’avaient connue de près.
Dieu nous l’a reprise. Pourquoi ? —
Pourquoi maintenant surtout qu'elle
avait une double tâche à remplir? —le
pourquoi nous ne le savons pas, ou plutôt oui nous le savons ; Dieu se propose
un but dans la vie de chacun de nous ;
ce but s’appelle notre vrai bien, notre
progrès spirituel, le salut éternel de nos
ânfês et là-haut nous bénirons Dieu des
dispensations qui nous confondent aujourd’hui.
De service funèbre, présidé par le
pasteur de l’Eglise, a eu lieu le 17, mercredi, devant un nombreux auditoire
ému jusqu’aux larmes. MM. les pasteurs
Ghigo et Clôt, qui étaient aüssi intervenus, adressèrent à Dieu de ferventes
prières. Une absence a été remarquée,
avec tristesse, par tout le monde : celle
de M.lle Judith Vigne, sœur de la chère
défunte, que nous étions habitués à
voir au milieu de nous et qui en ce moment est en voyage. Dieu veuille la soutenir quand elle apprendra la triste nouvelle et qu II veuille surtout se tenir
près de notre frere pour lui faire entendre ces paroles de consolation et d’esperance que lui seul sait adresser aux
cœurs- brisés. Reporter.
Ӕ i PIGNEROD^ Diiiidi ont eu
lieu les obâè<4ùes^/du Colonel Trincherò, décédé à l’âge de ans, après
de longues souffrances supportées avec
courage et foi; appartenant à nn corps
de cavalerie, on lui a rendtj^ les honneurs militaires. De culte a\été présidé par M. Marauda aidé par M^Pascal.
D’Eglise de Pignerol a perd|l; un de
ses meilleurs membres.
RO RA. Collecte de l’ÉgUsè de Rfirapour
l'Ecole Normale mixte à Torre Pellice.
Anonyme B- M., D. 100 —•Moturglia Giovanni, 2 — Gelso Giovanni, 2 —■ Brusapere, 2 — Mourglia Giacomo, 2 — Famiglia
Morel Giovanni, 5 — Mourglia Raffaele, 2
— Signora Salvarani, 5 — Famiglia A. T., 3
— Tourn. Déon, i — Rivorrà Giuseppe, 2
— Rivoira, capoural, 2 — Pavarin GiuUo
Giacomo (Mouillassa), 2 —Durand Bartolomeo, maestro quart.le, 4 — ToUin Francesco, 2 — Mourglia Duigi (Salei), 2 —
Mourglia Enrico (Id.), i —Tourn Jaffet, i
— Tourn FeHce, i — Salvagiot Ìeofilo, 0,75
— Daviet, 0,50 — Delfina Salvagiot, 0,50
— Mourglia Daniele, i — Mourglia Dillia,
6,25 — Coniugi Ignoti, 5.; ’
Totale %. 155,—
TURIN. Nous apprenons avec plaisir et nous félicitons M. l’ing. B. Goss,
de Turin, qui vient d’être décoré de
la croix de chevalier de la -couronne
d’Italie.
AVVISO IMPORTANTE. ,; ; '
' i .i ■
A chi fa domanda al sottoscritto J^ditore, sarà spedito gratis,'^nél mese & pttobre, un bel volumetto di 136 pà^he
intitolato « Il Cristianesimo alla prova ».
Contiene-i seguenti scritti, di noti aiiitori
stranieri: 1° Da storia dell’ « Alta jÇri-tica » —■ 2° Da critica dell’Antico Testamento ed il cristiaij^imo -del Niiovo
Téstani'ento 3° Il tramonto delì’ÌJ^Voluzione — 4° Da persona e l’opéra! di
Gesù Cristo. D. G. WhittingÉÌdÌì '
2, Via Crescenzio - Róma.
r' ' 1
Nouvelles et faits divers.
HODDANDE. — Une nouvelle agence
télégraphique catholique. — On sait due
les catholiques romains ne sont pas Contents des agences télégraphique^ I qui
renseignent actuellement la presse, èuropéenne. Ils les accusefit de donner à
leurs informations une couleur antidatholique ou acatholique. Il y a quelques
années, ils avaient opposé à ces organisations une nouvelle agence intìtrdée
la Juta et dirigée par Joseph Kràl, de
Munich. Cette entreprise n’avait pas
réussi matériellement et avait dû suspendre ses opérations.-Mais un nouveau
Comité, composé de catholiques marquants d’une vingtaine d’Etats, s’occupe, paraît-il, de la réorgariisèr: sous
la même direction. De siège central de
l’agence catholique serait à Amsterdam.
DONDRES. Nous ne pouvons pas parler de cette grande métropole eiisiétail;
elle compte 4.57o.7oohabitants;.et;.avéc
les faubourgs 6.570.700. Dà" dette de
cette ville s’élève à environ 3 milliards.
Des naissances s’élèvent à 112.795 et
les décès à 61.909.
Dondres possède aussi la non enviable richesse de 140.569 pauvres qu’elle
maintient avec la charité publique;
17.293 agents de la sûreté publique ou
policemem 10.058 soldats, 49.969 employés des postes et 1365 pompiers. —
Il y a eu, en 1912 40.201 mariages.----‘
Des 106Ï bureaux des postes ont fàit
distribuer en une année 805.900,000 lettres, 199.800.000 cartes postales et
25.662.000 télégrammes.
Dondres absorbe le tiers des importations du règne uni, mais par contre
elle paye la moitié des impôts.
Ces quelques figures donnent une faible idée de ce qu’est l’activité de cette
ville qui occupe la première place dans
le monde entier. ■^3
C.-A. Tbon, Direçteur-responsciblfi,
4
¥(X.ETE T LA SALUTE ?
I
I
I
I
ì
I
I
I
I
I
I
I
tonico ricostituente del Sangue.
ACQUA-NOCERA-UMBRA
< Sorgente Angelica >
Esportazione In tutto il mondo,
^odujdone annua 10.000.000 di bottiglie.
I
I
I
tM Ü
(Ü
U O)
d >
t<S> (t>
ÇQ Ci
S -w
O a
•SS®
d
a
es
>
o
Ü
®
d
®
d
®
III
O) •«
S ^ CQ
3 «5 -w
d ^
O fe S’
^ I o
co
(S
a
u
o
n
d
ci
m
o
M
OC
O
o
H
W
u
t-H
>
-A
r
TORRE PELLICE
GUIDE DES VAUL.ÈES VAUDOISES
III^ édition
LÉGENDES VAUDOISES
o HISTOIRES DES VAUDOIS o
par S. Lentoi.0 - T. Gay - Jean Jaeea
.S\S',S\S'Æ\g'.S\S‘,S\S>Æ\S'«\»'
Vient de paraître
|lgT0II(E DD 1(ET0U1( DE^ ÏADEOI^ EN LEÜI( pATIÿE
APRÈS UN EXIL DE TROIS ANS ET DEMI
d'après le précieux manuscrit d’un témoin oculaire
En souscription pour paraître bientôt
NOËL À TRAVERS LES ÂGES
par GEORGES APPIA.
Beau volume de 400 pages, avec illustrations
Conditions très avantageuses aux Souscripteurs.
0Doe(.ARDl)IIVO ferrerò!
8
DIRECTEUR DE LA SECTION
OTO-RINO-LARINGOLOGigUE
AU « NUOVO OSPEDALE» DE TURIN
8
Spécialiste pour les maladies
du rvuz iiniiiiiiiiiiiMMiiiiimmimiMiiiiriimiimimimiiimiiiiiiiiumiiiM
de la GORGE
-..... et des OREIUUES
Guérison sûre et rapide (en 24
heures) des défauts de respira
tion nasale.
TURIN - Via Goito, 6 (près de la
Qare Centrale) de 1 h. à 4 de l’après-midi. Q
Téléphone 4-83. Q
OOOÖOOÖQOOOQQO
Ö
MALADIES
DES VOIES URINAIRES^
Reins - Vessie
Prostate - Urèthre
0
g Docteur S. COLOMBINO 0
fi ^ SPECIALISTE ^ 0
0
0
0 ancien assistant à l’hôpital Necker g
0 de Paris y
0------------------------y
0
0
y Turin - 30, Via Orto Botanico
Q Téléphone 23-26 0
Ü OOOOQQOOOeOCSO»
WM
DA AFFITTARE
i locali deirHótel de l’Ours,
Scuderie e Giardino. Rivolgersi alla
Signora Durando, Via Roma, N. 2,
Torre Pellice.
PEINTURE MODERNE
systèmes uationnaux et étrangers
¡neiri Mils ^ ns
Wla Venti Settembre - N. 3
B" D. Rivom
MÉDECIN DENTISTE
REÇOIT TOUS L.ES JOURS
tlâM l’âprèa ntldl d’une heure à quatre
DENTS ET dentiers ARTIFICIELS
Peinture à la fresque et à l’huile
Tapisseries en papiers et incrustations
Blanchissages à la chaux
Dorures, etc.
'--AVVv^ Prix modérés -^a/W'^
biglietti DA VISITA
Rivolgersi alla Tipografia Alpina.
Di recente arrivo :
OLIO DI FEGATO di MERLUZZO
GARANTITO PURO DI NORVEGIA.
QUALITÀ SUPERIORE, bianca incongelabile, la più conveniente
alle persone che digeriscono difficilmente.
QUALITÀ AMBRATA, la più ricca in iodio organico, insuperabile
in tutte le malattie del ricambio.
Presso le
m FADllACIE Doit. GFVIIOAAT ^
TORRE PELLICE
Telefono intercomunale, N” 82
Studio Dentistico jHecc"
diretto dal Sig. P. A. M0i%»01l n. ». S„
Laureato e premiato all’Università di Cincinnati (S. U. d’America), Vice-Presidente
Onorario deU’Àssociazione dei diplomati Dentisti della suddetta Università.
TOKIMO: 95 Corso Oporto 92» - Piano I*
Telefono 51*33.
TORRE PEELICE --------
Casa Ugo - Piano 11" — Ogni Sabato.
D.“ JOHN BIAVA
Auicriean Dcnlist
VIA QUINTINO SELLA
MILANO
AVIS
à MM. les Pasteurs
Instituteurs et IL
brairas que le seul dépôt autorisé
pour les Vallées, par la Société Biblique
Britanique et Etrangère, est toujours
Rue Garibaldi, N. 4 à, TORRE PELLICE. — Escompte aux revendeurs.
XOkRE PELWCB • IMPRIMERIE ALPINE
J
J
W