1
; ■
Soixante-deuxième année.
5 Novembre ;1926
N« 44
PARAISSANT CHAQUI! VENDREDI
Par an
L.
Ponr 6 mois
6.
12,
PBIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées) et Colonies . . . , L. 10,—
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pour la Rédaction, au Directeur M. Jeab CoïssoN, professeur,
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Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Naméro: centimes
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.....^ dignes de lottange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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IV NOVEMBRE.
Une date gímeme et sacrée pour tout
Italien qui en comprend réellement toute
la signification: la victoire absolue, complète de nos armées, la reprise du territoire foulé par l’ennemi, la délivrance, enfin la Paix après laquelle nous soupirions
depuis cinq ans.
Mais Vittorio Veneto n’éveille pas dans
nos cœurs uniquement des souvenirs de
^oire, les journées radieuses de la Victoire. Nos cœurs débordent de reconnaissance envers tous ceux qui, durant quatre
longues années, ont lutté Tvércnquement et
ont fait le sacrifice de leurs vies pour que
nous fussions libres.
N0U.S songeons à la vaiUante jeunesse
italienne qui, par centaines et centaines
de milliers, s’est immolée sur l’autel de la
patrie. Et nous songeons tout particulièrement — ce qui est fort naturel, d’aüleurs
— à la fleur de notre jeunesse vaudoise
tombée au champ d’honneur, à nos cinq
cents morts, à leurs mères qui les pleurent toujours, à leurs épouses, aux orphelins qu’üs nous ont légué, que nous voulons entourer encore de notre sympathie
reconnaissante. La fête de la Victoire doit
donc être par dessus tout la fête du souvenir et de la reconnaissance.
Mais il nous faut remonter plus haut :
à Celui qui tient les destinées des peuples
en ses mains, à l’Auteur suprême de notre
délivrance. A Lui soit la ^oire ! Puissionsnous recueillir les salutaires leçons du plus
terrible des fléaux et nous employer, chacun dans la sphère ôà Dieu l’a ^acé, pour
le triomphe des idées de justice et de paix
— paix entre les individus, paix entre les
nations — qui découlent de l’Evangüe.
A la suite du dernier attentat à la vie
du Chef du Gouvernement, le Modérateur
de l’Eglise Vaudoise lui faisait parvenir le
télégramme ci-après :
« S. E. Mussolini - Roma.
« Chiesa Valdese dolorosamente colpita
nuovo orrendo attentato, associasi generale
esultanza per scampato pericolo ed implora
su Vostra Eccellenza e sìMa diletta Patria
celesti benedizioni.
« Légkr, moderatore ».
M. Mussolini, a encore failli être victime
d’un odieux attentat — le 4.me dans l’espace d’un an! (Voir les détails dans une
autre partie du journal).
La nouvelle, répandue à travers la péninsule avec la rapidité de Védair, a produit la. plus vive émotion et suscité l’indignation universelle, aussitôt suivie par les
manifestations de joie du peuple italien,
lorsqu’on apxpyrit que le Chef du Gouvernement avait encore miraculeusement échappé
au danger.
«iVos prmdp>es religieux et humanitaires, éorivioYis-noue à l’occasion du dernier
attentat, nous font condamner, sans réserves, la violence sous toutes ses fornies
et abhorrer les crimes ayant pour but la
suppression d’une me humaine ». La foule
a fait justice du criminel, qui est désormais
voué à l’exécration universelle; et nous
bénissons Dieu de ce qu’il a, une fois de
plus, pris sous sa protection l’existence
précieuse du Chef du Gouvernement.
H
Au-delà du tunnel
))•
« Même quand je marcherais dans
la vallée de l’ombre de la mort, je ne
craindrais aucun mal, car tu es avec
moi... ». Psaume XXIII; 4.
La foule des voiles noirs circuile parmi
les tombes ; des 'gerbes de chrysanthèmes
d’or sont parsemées sur la terre q(ue jom
chent les feuilles d’automne ; les fronts se
courbent, les genoux se plient, des larmes
coulent sur le marbre froid des monuments
funèbres. L’âme htiroaine, arracihée pour
quelques instants au tourbillon d’une vie
fi'évreuse, est plus accessible que .jamais
au sein de ce silence et de cette solitude
austère, aux voix innombrables qui lui
viennent de l’invisible. Combien y en a-t-il
cependant, dans la foule, qui écoutent ces
voix ? Pour combien de gens le jour des
morts, plus qu’un jour de commémoration
et de souvenir, est-il un jour de recueillement et de méditation, une préparation individuelle pour le :grand jour auqUiel personne n’éehapi>e ? Car, ne nous faisons pas
d’illusions, nous marchons tous vers la
mort ; le jour approche où notre heure
sonnera et où nous serons étendus sur notre couche dernière ; il approche l’instant
dernier, que Luther appelle «le dernier
purgatoire», où toute illusion sera détruite, et où, placés en face de la réalité
suprême, nos vies nous apparaîtront sous
leur vrai jour, avec toutes leurs taches et
leurs souilures, et où, du fond de notre
âme, s’échappera le cri : « Oh Dieu, sois
apaisé envers moi qui suis un pécheur! ».
Oh ! vous qui visitez les tombes et qui
pleurez sur vos trépassés ; vous pour lesquels peut-être la vie semble n’avoir plus
d’attraits ni de joies parce que la mort
vous a séparés de « ce qui faisait vos délices » ; et nous tous, quels que nous soyons,
souvenons-nous aujourd’hui que nos morts,
suivant l’expression d’un éminent philosophe anglais, ne sont qpf au-delà du tmmd,
au-delà de la sombre vallée, dans la lumière
de la gloire éternelle. Préparons-nous, en
même temps, à franchir ce passage sans
crainte et avec foi.
^ «
La vallée de l’ombre de la mort, obscum
cie par les déchirements de l’agonie, par le
spectacle de la décomposition du corps devenant un objet d’horreur et de dégoût et
par les mystères de l’au-delà, est cependant traversée par des rayons de lumière.
Il y a tout d’abord, dans la nature, des
analogies nous disant que la Vie triomphe
de tout : le printemps ne renaît-il pas sous
les froides dépouilles de Thiver ? le grain
mis en terre ne devient-il pas, à travers
les voies mystérieuses de la nature, le blond
épi de Wé ? et n’est-ce pas de la chrysalide emprisonnée que se dégage le brillant
papillon ? La vallée de l’ombre de la mort
est iUumiinée par des lumières projetées
par l’existence des facultés de notre es.
prit, surtout par la mémoire, cette faculté
de l’âme dont la présence est une présomption très forte en faveur de la doctrine de l’immortalité, cette faculté à
l’égard de laquelle un savant de notre épo^que s’écrie : « ...pour moi je ne puis me
refuser à penser qu’un système d’énergies,
capable de refaire son passé, de le faire
revivre, de le reconstituer, est à fortion
capable de préparer son avenir et de se
prolonger dans le futur». La vallée de
l’ombre de la mort est illuminée par d’au'
trfes lumières plus saisissantes encore : il
y des lueurs furtives qui semblent per-le voile des mystères et en présence
desquelles des hommes de science, qui sont
en même temps des hommes de foi, s’inclinent... olì, du moins, gardent un silence
qui pourrait bien être très éloquent. Mais
la lumière des lumières, celle qui vraiment
peut illuminer la vallée de l’omibre de la
mort en chassant tout nuage de l’horizon,
ep bannissant toute crainte de l’âme humaine, c’est la lumière qui nous vient de
l’Evangile. Jésus-Christ a mis fin au règne
de la mort dans l’âme humaine « en mettant en évidence la Vie et l’immortalité... ».
La vie de JésustChrist, cette vie de perfection, de justice et d’amour, cette vie si
belle, si pure, si sainte n’est-elle pas une
étincelle lumineuse dans la triste vallée de
l’ombre de la mort, nous disant qu une vie
comme celle-là' ne peut pas, ne doit pas
périr, parce que «l’amour est plus fort
que la mort » ? Son enseignement, cet enseignement si simple, si clair, si incisif,
Sans jamais chercher à démontrer la Vie
Eternelle, ne la présuppose-t-il pas sans
cesse, ne l’affirme-t-il pas, ne la montre-t-:l
bife à chaque instant ? et n’est-il pas, par
î^même, une forte évidence morale de la
réalité de la Vie à, venir ? Ces paraboles,
..SiS discours, ces nobles aphorismes connus
sous le nom de « OBléafÎtudes », ne sont-ce
pas des murmures sacrés découlant de
sources éternelles, des rayons lumineux
éclairant la sombre vallée du trépas ?
iLa mort de Jésus-Christ, cette morh ignominieuse, cette mort qui remplit notre
âme d’effroi, ce chef-d’œuvre de Satan par
lequel ce dernier espérait triompher enfin
de son plus grand Adversaire, cette m,ort
même n’a-t-elle pas été le moyen par lequel notre Sauveur « détruisit celui qui
avait l’empire de la mort, c’est à dire le
diable»? (Hébreux II, 14). Et n’est-ehe
pas, par conséquent, un rayon illuminant
le règne de la mort ? Et Sa résurrection ?...
; la résurrection de Jésus-Christ ? Ah ! gardez-vous de sourire, incrédules, car vous
êtes dans l’impossibilité de nous expliquer,
sans la résurrection du Christ, pourquoi
du jour où le sépulcre de Joseph d’Arimathée fut trouvé vide, la foi dans la Vie
Eternelle devint une certitude qui s enracina dans l'âme humaine si bien que rien
n’a pu prévaloir contre eie. Oui, la résurrection de Jésus-Christ est le rayon par
excellence, l’astre étincelant qui illumine
le mieux la sombre vallée qui remplissait
l’humanité d’effroi...
Hc Ht
Dès lors nous pouvons dire, en concluant,
que si le iPsalmiste, qui n’avait pour croire
presque aucune des raisons que nous avons
énumérées, si le Psalmiste pouvait cependant s’écrier avec foi : « Même quand je
marcherais dans la vallée de l’ombre de la
mort, je ne craindrais aucun mal, car tu
es avec moi... », que devrait-il en être de
nous qui avons Jésus-Christ, de nous qui
Le connaissons par Ses Evan'giles, de nous
qui entendons parler de Lui tous les jours,
de nous qui avons entendu Son nom, sur
les genoux de notre mère, dès notre plus
tendre enfance ? D. P.
Jésus est venu nous apprendre à nous
aimer les uns les autres, à mourir à nousmêmes et à suivre son sacrifice, pour avoir
part avec Lui dans le royaume de son
Père. E. Catzkfus.
LA DEÜXIÈHE BIBLE yAÜBflISt
On a vu (Echo des VaWees, 3 avril 1925)
comment la première Bible vaudoise, qui
remonte à Valdo et a ses collaborateurs, a
servi de base, non seulement aux différentes Bibles françaises du Moyen Age, mais
encore aux traductions italiennes et, paraît-il, aux allemandes.
Des copies de cette Bible étaient faites
par les étudiants du Collège des Blarbes,
au Pradutour, et une partie de ces manuscrits y étaient conservés pour servir à la
préparation de ces ministres de l’Evangile.
Lorsque, en 1532, le synode de Chanforan eut chargé Olivétan de préparer une
nouvelle traduction française des Livres ^
Sacrés, ces manuscrits ne lui furent pas
inutiles; aussi fixa-t-il pendant quelque
temps sa résidence aux Vallées, et cest
des Alpes qu’il date l’introduction de sa
Bible, en février 1535, après deux ans et
demi de travail.
Cependant, la traduction d’Olivétan est
doublement nouvelle, en tant qu’elle comprend la Bible entière — et pas seulement
le Nouveau Testament, comme ceEe de Lefèvre d’Etaples, alors toute récente — et
en tant que le traducteur a recouru aux
textes hébreu et grec, tandis que ses prédécesseurs s’étaient contentés du latin de
la Vulgate.
Les Vaudois, impatients de pouvoir offrir la Parole de Dieu dans leur idiome
aux foules que les échos de la Eéformation
réveillaient dans tous les pays de langue
française, ne comprenaient pas la lenteur
avec laquelle Olivétan procédait-Aussi le
pressêrent-il de se hâter ; et ce fut avec
une joie profonde que le nouveau synode
de Chanforan, en 1535, reçut les premiers
exemplaires de l’ouvrage, piour lequel les
Eglises Vaudoises avaient voté une somme
équivalant à 180.000 francs.
La Bible d’Olivétan, aujourd’hui très
rare dans son édition princeps, était de
tous points supérieure aux précédentes,
pour la langue, pour l’exactitude, pour les
références et les .notes explicatives. Elle
•pénétra chez les grands comme chez les
humbles, et la Bibliothèque Nationale de
Paris conserve celle qui a appartenu au
roi Henri II, le grand persécuteur des
évangéliques.
Cependant, eUe se ressentait quelque peu
de la hâte dont il a été parlé ; aussi, OHvétan étant mort en 1538, son cousin Cal'vin prit-ü sur lui de revoir son travail en
vue d’une nouvelle édition. Des révisions
successives furent faites par Théodore de
Bèze, par Jean Diodati, le traducteur de
la Bible en italien, et par maint autre.
Ainsi, de nombreuses éditions nouvelles virent le jour au cours des siècles 16.me et
IT.me. Malgré ces révisions, elles gardaient
beaucoup de la langue d'Olivétan, désormais vieillie et qui paraissait même parfois ridicule aux oreilles délicates des courtisans de Louis XliV.
C’est pourquoi, dfès le commencement du
18.me siècle, tandis que les protestants
français gémissaient sous la croix, un de
leurs pasteurs, iDavid Martin, réfugié en
Hollande, prépara une édition rédigée dans
la langue courante. Suivit un travail semblable, de la part de J. F. Ostervald, à Neuchâtel, qui, s’appliquant surtout à moder-;
niser le vieux français, perdit beaucoup de
cette vigueur et de cette saveur qui rendent si agréable la lecture de Calvin et de
2
ses contemporains. Ostervald eut auss^ la
préoccupation d’éliminer de la Bible certaines expressions qui lui .paraissaient dioquantes ; ainsi, ü dira que « le vin fortifie
le cœur de 1 homme », au lieu de réjouit ;
il remplacera le verbe « s’enivrer » par se
rassasier; il appeUera Rahab l’hôtelière;
il appellera la pécheresse, qui oignit Jésus,
la femme qui avait été de mauVaise vie.
C’est ainsi que, pendant plus de trois
siècles, les différentes éditions de la Bible
française ne furent que des rééditions de
celle d Olivétan, revues principalement au
point de vue de la langue, au risque de
s éloigner toujours plus du sens exact de
l’original.
Ce ne fut que vers 1840 que Perret^Gentil, de Neuchâtel, recourut de nouveau â
1 hébreu et au grec et donna une nouvelle
traduction, ifruit d’un travail consciencieux.
On peut en dire autant d’Oltramare, de
Segond, de Stapfer et de mainte autre entreprise, individuelle ou collective, que ces
derniers temps ont vu naître.
Il n’en demeure pas moins vrai que c’est
de la Bible d Olivétan, plus ou moins modifiée depuis Calvin jusqu’à Ostervald, que
se sont nourries ces générations dont la
foi robuste a traversé, inébranlable, les persécutions, les massacres, les bfichers, la prison, l’exil, la confiscation des biens.
Que de conæquences bénies a eues la
courageuse décision des pauvres montagnards qui, sous les châtaigniers de Chanforan, prirent à leur charge les frais considérables de cette œuvre bénie ! Et com-bien doit nous être cher ce Livre pour lequel nos ancêtres ont fait de tels sacrifices !
J. JAlu.
Nulleflieni convaincus.
Le Rédacteur de la revue de Rome, â laquelle nous faisions aUus'on dans notre entrefilet : Comme ils nous aiment, du 8 octobre, s’efforce vainement de nous démontrer, à travers les quatre colonnes de sa
réplique, que le vrai ami des Vaudois, c’est
lui, lui qui nous reprend fraternellement,
lui qui « veut être libre d’exprimer honnêtement ses appréciations », et non pas
Y Echo des Vallées qui trouve «qu’il faudrait se taire ».
Or, l Echo des Vallées, qui a son francparler avec tout le monde, et surtout avec
nos chers Vaudois des Vallées, n’a que faire
des appréciations si peu bienveillantes de
certains « amis », lesquelles ne l’empêcheront nullement d’aller droit son chemin.
L Echo des Vallées se demande et vous demande encore avec quel â propos, quelle
opportunité et dans quel but vous peignez
«la position spirituelle de la majorité des
Vaudois » de couleurs si sombres, dans une
revue qui n’a pas dix lecteurs dans toutes
les Vallées ? Vous vous plaisez donc à prêcher dans le désert, ou bien vous n’écriviez
pas pour nous. 'N’essayez plus de nous contredire : vous ne nous dites pas des choses
dures, injustes ou exagérées pour nous
faire plaisir, et vos exhortations n’avaient
pas pour but «un réveil religieux». Ah!
si nous regardions un peu mieux à ce qui
se passe chez nous, avant de nous mêler
des affaires du voisin !
Lorsque vous serez rentré en vous-mê-i
me, vous reconnaîtrez d’avoir manqué de
tact d abord, de charité ensuite, et, ce qui
est plus grave, d’avoir généralisé, en l’exagérant encore, une situation qui n’est pas
celle de la magÿioranza del popolo vatdese !
Nous ne reviendrons plus sur ce sujet
pénible, où nous ne ferions que nous
répéter. ÜÉa
m
■ lU.
ad uso delle Scuole Elementari.
Compilato da una Commissione nominata
wìUa Tavola Valdese, questo Manuale in
due volumi, di sapore e contenuto schietta'mnte biblici, presenta la Storia Sacra
neU wdine voluto dalle recenti disposizioni
ministeriali sull’insegnamento religioso.
I due eleganti volumetti usciranno la
settimana prossima, a Torre PelMce. H V
' ® elementari) costa L. 3.
Il ^ (classi /V® e F® elementari) L. 2,50
Rivolgersi alla LIBRERIA CLAUDIANA
Torre PeUice.
UHfONS GHRÉTIENNES DE JEUNES GENS
Semaine de prière 1926
du 14 au 20 novembre
Pensée directrice pour ia semaine:
OuraERs AVEC D:eu (2 Cor. VI, 1).
L’appel à la prière s’adresse aux deux
millions et demi de membres des U. C. de
J. G. et des U. C. de J. F., dans toutes les
parties du monde. Combien de milliers le
dédaigneront, pensant que la prière n’est
pas leur affaire ! Mais combien d’autres
1 entendront et répondront, aujourd’hui et
chaque jour de cette semaine de prière, se
joignant à tous les jeunes gens et jeunes
filles des cinq continents pour accomplir
cette grande manifestation chrétienne aux
pieds de Dieu et lui demander de la vivifier, en sorte qu’elle soit un acte glorieux,
béni de Dieu !
DIMANCHiE 14 NOVEMBRE.
Dîeü, l.\ aRANw? réalité (Rom. XI, 33-36).
Saint-Paul, parlant aux Athéniens (Actes XVII, 22-23), dit que tout'peuple cherche Dieu, qu’il lui est possible de le sentir
et de le trouver.
L’Ancien Testament contient à la fois
les témoignages d’hommes qui trouvèrent
Dieu et d’autres qui le cherchèrent ; d’hommes qui parvinrent à une communion
réelle et personnelle avec Dieu et qui sentirent que la présence divinei était le seul
fait solide auquel ils pouvaient s’arcbouter
(Daniel fX,'10 ; Psaume XXXI, 46 et autres Psaumes). Leur foi en Dieu apporta
de la joie dans leur vie (Psaume XVI, 6).
La réalité de Dieu les rendit aussi honteux de leurs péchés et de leur chute
(Esaié VI, 5). ,
Remercions Dieu puisque nous pouvons
aussi le trouver, lui, le rocher et la- force
d innombrables millions de personnes, si
nous le désirons réellement et si nous le
cherchons.
Prions afin que nous ne soyons jamai«
des obstacles à sa découverte par d’autres.
Prions spédalement pour le Comité universel des U. C. de J. F. et des U. C. 4e
J. G., et pour les autres organisations de
jeunesse.
LUNDI 15 NOVEMBRE.
Gommumon aitîc Dieu (1 Jean I, 3).
...La vie de communion de Jésus avec
Dieu étaat complète. Il pouvait dire : « Moi
et mon 'Père nous sommes un » (Jean X,
30). Or malgré cela il avait besoin de loi^
gués heures de communion ininterrompue
avec Dieu. Si tels étaient ses besoins, nè
seraient-ils pas les nôtres à plus forte raison ? Depuis l’époque du Christ notre communion avec le Père s’établit par le canal
du Fils (Jean XIV, 6). Jésus dit : « Je suis
le cep, vous êtes les sarments» (Jean XV,
5). Beaucoup d’entre nous ne vivent pas
en Christ, et pratiquent peu la communion
avec Dieu. Qu’est-ce qui les empêche de
suivre le Christ?
Remercions Dieu pour son fils JésusChrist, notre glorieux Maître et Seigneur.
Prions afin d’obtenir quotidiennement
une claire vision de la joie, de la puissance
et de l’amour de la vie du Christ.
Prions spécialement pour la jeunesse
d’Afrique.
MAIBDI 16 NOVEMIBŒIE.
A LA GLOIRE DE DiEU (2 Cor. IV, 13-15).
Depuis l’époque du Christ une multitude
d’hommes et de femmes ont « marché avec
Dieu ». Ils peuvent dire avec SaintjPaul :
«Pour mod, vivre c’est Christ» (PhiJ. I,
21). A travers les âges, des vies humaines
ont manifesté la puissance de Dieu. Pensons aux grands pionniers missionnaires,
aux hommes qui mirent un terme au trafic des esclaves, qui consacrèrent leur vie
tout entière à combattre l’oppression industrielle, aux hommes et aux femmes qui
ont travaillé à l’éducation^ à la téforme
des prisons, de l’honnêteté publique, pour
la santé, pour l’entente internationale.
Malgré la réelle différence de leurs projets et de leurs personnalités, cette multitude d’hommes et de femmes ont cepen
dant une chose commune : tous, à un degré plus ou moins grand, ont consciencieusement travaillé à la gloire de Dieu, ...tous
ont vécu par la foi.
Pour quoi travaille&vous ? Connaissezvous quelqu’un essayant de vivre pour la
gloire de Dieu ?
Kemercions Dieu pour tous ces cdmira■ blés hommes et femmes qui vécurent pour
’ sa gloire et. le service de l’humanité.
PriorCs afin que nous puissions nous aussi
vivre pour lui et participer à ses batailles.
Prions spécialement p.our la .jeunesse
énergique et entreprenante des deux
Amériques.
mercredi 17 NOVEMBRE.
L’ai-pel de Dieu (1 Samuel III, 10).
Dans l’Ancien et le Nouveau Testament
nous lisons des récits d’appels précis au
travail pour Dieu, ou encore nous y trouvons mention de ceux qui, à un moment
particulier, eurent un sens aigu de la vocation. Il y eut différentes réponses. Jéré-,
mie dit qu il n'était qu’un enfant craintif
(Jérémie I, 6). 'Pierre et André quittèrent
sur le champ la besogne à laquelle ils travaillaient et suivirent Christ (Marc I, 18).
- Jésus lui-même, à son baptême, reçut un
séné' précis de sa vocation. .Plus tard les
disciples, après la résurrection, reçurent
un nouvel appel :. << Paissez mes agneaux...
paissez mes brebis» (Jeân XXI, 15-16).
Quel travail ¡Dieu vous,, a-t-il demandé ?
N’avez-vous jamais entendu, son appel?
Comment son appel nous parvient-il ?
Remercions Dieu de ce qu’il a fait pour
nous,^ de ce qu’il désire pour nous.
Prions afin que nous puissions découvrir
ce qu’il désire que nous soyons et que nous
fassions.
_ Prions afin que, par delà les troubles,, la
jeunesse d’Asie puisse trouver la libe,rté
sous la souveraineté du Christ.
JEUDI 18 NOVEIMBRE,
^ Membres de la paaulle de Dieu (Ephé
siens II, 19).
Dans la parabole du Bon Samaritain,
nous apprenons que nous devons pratiquer
la loi de l’amour à l’égard de chaque personne rencontrée -fortuitement. De même,
dans chaque situation s’offre à nous la possibilité de fonder une nouvelle « colonie
du ciel » : à la maison, à l’école, â l’usine,
au bureau, au magasin, et surtout dans
notie association. Et non seulement dans
les lieux où s’écoulent la plupart de nos
jours, mais quel que soit le milieu que nous
fréquentions pour notre plaisir ou toute
autre raison, ce milieu devrait éprouver
la force de ces lois de Dieu, si nous sommes de fidèles serviteurs de notre Maître.
Quels sont les lieux publics et les cercles
de votre ville dans lesquels vous aimeriez
voir un changement d’esprit se produire
et dans quel sens ? Que pourriez-vous faire
pour rendre ce qui vous entoure plus semblable à une maison de Dieu ? Que pourrait-on changer dans l'Union?
Remercions Dieu de ce que nous ne sommes jamais seuls. Remercions-le pour tous
nos amis, spécialement pour ceux qui nous
aident à le voir plus clairement. Prions
afin que notre groupement, dans l’Union
ou dans l’Elglise, puisse devenir ce que
Christ voudrait qu’il soit, le sel de la terre,
la ville sise sur la montagne, afin qu’il soit
parfait comme II est parfait.
Prions spécialement afin qu’une lénédiction puisse reposer sur les U. C. de J. G.
du Pacifique.
VENDREDI 19 NOVEMBRE.
Le monde pour Dieu (Jean III, 18).
« Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » ; est-ce quie cela signifie que le seul
moyen de gagner les royaumes du monde
à Dieu est de se faire missionnaire ? Est-il
impossible d’être commerçant, explorateur,
éducateur, savant et en même temps être
« ouvrier avec Dieu »? H a été démontré
sans cesse qu'un hôpital ou une école peut
être une vraie « colonie du ciel » accomplissant un valeureux travail, à la gloire
de Dieu. Pourrait-il en être ainsi d’un club
sportif, d’une maison de commerce ou d’un
bureau gouvernemental ?
Que fait notre association pour les royaumes du monde ? Gardons-nous toujours les
meilleurs à notre service, ou bien envoyonSnous des Saints-Paul besogner ailleurs ? b
Remercions Dieu de ce qu’il nous a donnil
le. monde entier à lui conquérir.
Prions afin que, en tant qu’individus ot
en tant que groupements chrétiens, nou&|
puissions trouver et user seulement des)
moyens que Christ utilisa.
Prions spécialement pour la jeunesse et^
ses chefs en Europe, afin qu’ils puissent"
être encouragés, fortifiés, guidés dans leurij
désirs de libération des maux actuels pari
l’Esprit de Dieu agissant en eux.
SAMEDI 20 NOVEMBRE!.
La cité de Dieu (Psaume LXXXVII, 3),3
En considérant les peuples anciens, nous^
reconnaissons eue la gloire particulière du'
peuple hébreu fut la croyance œi un seul)
Dieu; celle des Grecs fut la beauté de lapensée et de la forme ; celle des Romains,
loi et ordre.
A votre avis, quelle est la gloire spéciale
de votre nation ou que pourra-t-elle être ’ J
Remercions Dieu, pour les nouveaux deux*
et la nouvelle terre qui nous attendent.
Prions afin que nous-mêmes, notre LI. C.1
de J. G. locale, notre Alliance nationale, |
notre i>euple et notre Alliance universelle)
puissent développer toutes leurs cai)acités
à la glaire de IDieu.
Prions afin qu’après avoir pris connais-!
sance à nouveau dans notre confraternité.^
d’Helsingifors du grand avenir qui s’offre.
à nos Ddions, nous puissions trouver le^J
moyens adéquats à notre grande tâcl
gagner les jeunes hommes et les garçor
au Christ et à son royaume.
SIMONIE.
Sous le titre : Question d’attitude, et le -,
sous-titre: Simon de Samarie, «L’Eglise
Libre » insère un excellent article de son
Directeur qui, après avoir donné un ré-j,
smné de Vhistoire si <onnue de Simon le'j
magicien, le fait suivre des illustrations^,
pratiques ci-dessous, dont bon nombre d^.nos lecteurs pourraient tirer profit.
...Cet acte de Simon est fêhté dans j.
l’église, et il a été si souvent répété qu’oh,'|
appelle simonie le trafic des choses saintes. "■)
Je n insisterai pas sur ce point. Vous con
naissez tous ici l’iiistoire du trafic des in-”fe
dulgences... Reston.s chez nous. Et chez';
nous-mêmes, constatons ou^il peut arriver
qu’il y ait, comme autrefois, des minis^'
tères par intérêt, et que, pour beaucoup’!
de gens haut placés, comme pour de très n
humbles, la religion ne vaut que si elle a ,
du rendement.
On peut rencontrer l’intrigue sur l’ave- i
nue des grandes paroisses plus facilement,
que sur le -sentier des petites. Et Ton voit
des ministres qui se préoccupent surtout H
des pe: sommes fortunées de leurs troupeaux,
qui se servent de l’église plutôt qu’i],s ne
la servent, qui se font une carrière du ministère évangélique.
Si cela peut arriver au pasteur, combien
plus au troupeau ! Ici, je veux m’en tenir
à la menue monnaie des expériences de
Simon. J’ai connu dans ma jeunesse un
brave cordonnier qui faisait fous les ans
une cure d eau thermale. I^a religion nfe
1 inquiétait guère. Mais i] avait l’habitude,
de venir chercher chez mes parents une^’
petite somme pour ses frais balnéaires, et*,
nous riions - les enfants sont sans pitié.^,
quand cet homme, cinq ou six semaineSfK
avant de partir pour sa cure, retrouvait
le chemin du temple. Il s’asseyait à la tri-';
hune, vis-à-vis de la place de mes parents, t
Puis, il venait à la maison et disait: « Vous
savez, je vais prendre mes bains!». On.'
lui donnait volontiers l’argent qu’il çs* '
comptait. C’était un brave homme, iioun
qui la religion avait du rendement.
On m’a parié d’un grand entrepreneur,
qtii, dans un milieu fortuné et orthodoxe,
a fait sa position en affichant une grande-j
orthodoxie. Il a beaucoup bâti. Puis, foÇ" v
tune faite, il a cessé de venir au temi^e. .
On peut aussi rencontrer des jeunes
gens qui, désireux d’obtenir la main d’un®
jeune fille ferme dans ses principes reli* *
gieux, fréquentent, avant leurs fiançailles,.
avec une régularité attendrissante, le culte '
suivi par celle qui sera un jour leur fian
■"■"iÉl -û ÿiinT^
3
. . . . .. , rv-x..;
; ■ ' ■ - - -. •■ . ■ ' -J •■•
íicée. Et cela va ainsi jusqu’au mariage. On
voit également des fonctionnaires, avec ou
^ sans galons, qui par leurs habitudes font
penser à la parole d’Henri IV : « Paris vaut
bien une messe ! ».
-, Tout cela est douloureux. Encore ne
^-s’agit-il que du rendement de la religion
pour la terre ; mais que dirais-je si je vou.;,a lais entrer dans la pensée des membres de
l’église qui veulent que la religion ait un
rendement pour le ciel ! Ils envisagent
leurs pratiques chrétiennes comme un
moyen^de s’assurer la gloire de Dieu. C’est
la peur de Dieu ou le désir de participer
aux félicités éternelles qui les rend dévots,
pratiquants, charitables. Il leur arrive
d’aller à l’église comme à un guichet, pour
toucher un effet sur la vie éternelle.
Hélas ! comme Simon de Cyrène, Sim.on
de Samarle a fait école. Que cherchent dans
la religion les chrétiens formalistes, sinon
ce qu’il y cherchait, lui? Se sentant fragiles et mauvais, sachant oue la vie la, plus
heureuse finit un jour, ils apportent à
Dieu or et génuflexions, pour obtenir de
lui le secret de la puissance. Ils cherchent
Dieu, parfois avec ferveur, poussés par le
seul égoïsme, et méritent que Dieu les
fuie, parce que réigo'sme est incompatible
avec, le Royaume du Christ.
Jésus a dit : « Vous recevrez la puissance d’En-iHaut ». Vous recevrez..., ..oui,
mais pas comme l’entendait Simon de
Samarie ! Alexandre Westphal.
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. Le 17 octobre la Jeunesse
d’Angrogne s’èst réunie dans la grande
. école de Sa.int-La.urent, où a eu lieu, un
entretien religieux suivi d’une partie récréative. Un bon nombre de jeunes gens
•et de jeunes filles y ont assisté. Nous espérons que ces réunions mixtes “ pourront
continuer pendant toute la saison d'hiver
. et feront naître dans les jeunes le désir
toujours plus intense de s’occuper des
. « choses d’En-Haut ».
Pour dimanche prochain, 7 novembre,
notre jeunesse est invitée à la réunion qui
aura lieu à l’Aula Magna de La Tour. Que
personne ne manque !
— Samedi 30 octobre a été béni le m?.riage de Buffa Pierre, des Odin, avec Ricca
Léonie, de Rrassuit. Nos vœux de bonheur
accompagnent ces jeunes époux !
—^ Il a plu à Dieu de rappeler à Lui, le
l.er courant, dans sa 86.me année, une
de nos sœurs du Pra du Tour, une vraie
vaudoise de la vieille roche », Suzanne
Malan née Malan, qui depuis longtemps
était infirme.
L’ensevelissement a eu lieu mardi 2 courant, avec la participation d’un bon nombre
de parents et d’amis accourus de près et
; de loin, malgré le mauvais temps, pour
tenjoig'ner à la farnille en deuil toute leur
sj'inpathie chrétienne. Le service funèbre
a été présidé par le Pasteur et par l’évangéliste ID. Gaydou.
'Nous renouvelons nos condoléances à la
famille affligée.
Chaque fois que nous devons reprendre
le chemin du cimetière pour .y accompagner une personne qui, comme la chpre
ma.gna Susanna, était attachée à son église
et aimait la lecture et la méditation de, la
Parole de Dieu, vivant de la « vie cachée
en Christ », nous ne pouvons que demander à Dieu de susciter, parmi les jeunes,
dès âmes décidées à Lui appartenir, et qui
viennent combler les vides qui se font dans
nos rangs, en consacrant à Dieu, comme
nos pères, toute leur existence, tous leurs
t^nts pour le bien de l’église et pour
l’avancement de son Règne. iD. P.
ETATS-UNIS. Vos Vaudois américains.
Nous avons lu avec un vif intérêt ce qu’a
fait^la Fédération Vaudoise pour l’Eglise
nière. Nous tenons à faire connaître aussi
deux noms vaudois qui, depuis longtemps,
font parvenir leur obolé pour nos œuvres
de bienfaisance : celui de César iPeyronel,
de New-York, qui nous envoie 75 lires pour
l'Asile de Saint-Germain, et celui de PhiUppe Richard, de Norfolk, qui, avec sa fa•dille, envoie 228 lires pour l’Hôpital du
Pomaret, 228 pour l’Orphelinat et' 228 pour
l’Asile de Saint-Germain.
Un merci cordial à ces deux chers amis
et à leur famille. C. A. Tron.
LA TOUR. M.me veuve Marie Jourdan
née Charbonnier est subitement décédée
aux Amoùlets — sa maison paternelle —
le 2 courant, à Fâge de 80 ans.
Veuve du libraire de Naples, fort connu,
M. Barthélemy Jourdan, M.me Jourdan
s’était retirée, il y a quelques années, à
La Tour, auprès de sa sœur infirme, M.lle
Elisa Charbonnier, qu’elle a soignée avec
un dévouement complet jusqu’au jour où
Dieu l’a rappelée k Lui.
Quoiqu’elle ait vécu la plus grande partie de sa vie si active loin de son pays de
nai.ssance, M.me Jourdan s’est toujours in-téressée à tout ce qui touche à ses chères
Vallées et sera vivement regrettée par tous
ceux qui l’ont connue, soit à Naples, soit
à La Tour.
Ses funérailles, présidées par le iPasteur
de la Paroisse, ont eu lieu mercredi 3 icourant, et malgré le temps peu favorable, un
nombreux convoi de parents, de voisins et
d’amis a accompagné les dépouilles de notre vénérée sœur au cimetière.
Nous voulons dire notre profonde sympathie à la famille affligée : à la fille unique M.me Alice Luchini, à M.lle Charbonnier si durement éprouvée dans sa santé,
qui pleure la plus dévouée deis sœurs', et
à tous les autres parents.
-SAINT-JEAN. A la suite d’une grave
maladie de cœur est décédée à la Broua, à
l’âge' de 52 ans, Esther Pons née Odin,
épouse et mère exemplaire.
Le service funèbre eut lieu mercredi, 20
octobre, et fut présidé par MM. les pasteurs E. Tron et B. Revel.
Nous exprimons au mari et aux
cinq enfants ■ notre profonde sympathie
chrétienne. Y.
— Un vide douloureux vient de se produire dans les rangs de notre chère jeunesse.
Notre jeune ami Gustave Bounous, après
plusieurs mois de maladie, a été appelé
par le Maître à monter plus Haut. Oui,
nous disons avec tous les membres de sa
chère famille : « Que Ta volonté soit faite »,
mais la séparation n’en est pas moins bien
douloureuse.
Le cher enfant a laissé derrière lui un
sillon lumineux ; tous, jeunes et vieux, de
quelque condition que ce fût, nous avons
été sous le charme de sa douceur, de son
affabilité, de sa bonté. Qui pourra oublier
le beau sourire avec lequel il nous accueillait ?
Aussi, c’est de tout notre cœur que nous
remercions Dieu de nous l’avoir donné pendant un temps, et que nous Lui demandons d’être, pour ses chers parents et pour
tous ceux qui le pleurent, le Grand Consolateur. M. T.
NOUVELLES POLITIQUES.
Le 28 octobre, 4.me anniversaire de la
marche sur Rome, a été célébré avec beaucoup de solennité par les fascistes d’Italie
et de l’étranger. Dans les grands centres
ont eu lieu, comme d’habitude, les revues,
cortèges, et les rassemblements des faisceaux des environs, au cours desquels a
été lu le message adressé par M. Mussolini
à toutes les chemises noires ; message qui
a été une exposition de toute l’œuvre du
fascisme durant cels 4 dernières années et
des projets conçus iK)ur l’avenir.
En .Place Colonna, à Rome, M. Mussolini a parlé à la foule en affirmant que le
fascisme ne s’est jamais senti plus fort,
plus jeune et plus décidé qu’aujourd’hui,
et il a assuré qu’il'ne fléchirait pas de sa
consigne « même si toutes les forces de
Tunivers se déchaînaient contre lui ».
A Turin, le ministre BeUuzzo a lu le message du « Dupe » à, ditr<on, 100 mile fai
scistes grands et petits, accourus de tous
les centres de la provinces.
Pour clôturer les fêtes de la marche sur
Rome, à Bolc^ne, le 31 octobre, a eu lieu
une grandiose manifestation avec le concentrement des fascistes et de la « Milizia »
de plusieurs régions, à la présence de M.
Mussolini, venu expressément de Rome.
Le Conseil des Ministres se réunira le 5
courant pour examiner les projets de loi
sur la peine de mort, la réforme de l’administration provinciale et la nouveUe organisation de la slûreté publique.
Un traité entre Vltalie et l'Egypte pour
le réglement des Questions pendantes enr
tre les deux pays, vient d’être signé au
Caire. Les principales dispositions de ce
traité concernent des questions ayant un
caractère judiciaire, et règlent les 3 voies
d’accès aux puits de Ramlah qui ont été
cédés à l’Egypte par l’Italie.
' D’après une information de l’Agence
Volta, le renden&nt obtenu par notre pays
à la suite de l’application du plan Dawes
à partir du l.er septembre 1924 jusqu’au
30 septembre 1926, a été d’environ 146
millions de marks or, équivalant environ
à 900 millions de lires. Cette somme est
parvenue, pour la plus grande partie, sous
la forme de fournitures de charbon, de
produits pharmaceutiques et de matières
colorantes.
Au dernier moment nous apprenons que
M, Mussolini vient de réchapper, une fois
de plus, à un odieux attentat contre sa
personne,, qui a eu lieu le 31 octobre, à Bologne, à l’issue de la séance d’inauguration
du Congrès pour le progrès des sciences.
Pendant que le Chef du Gouvernement se
rendait en automobile à la gare, un jeune
garçon, âgé de 15 ans, a tiré sur lui, presque à bout portant, un coup de revolver
qui, heureusement, ne lui produisit qu’une
déchirure à l’uniforme. Le coupable qui,
sitôt découvert, a été sommairement justicié par la foule indignée, était fils d’un
typographe de Bologne qui était, il y a
quelques années, partisan de l’anarchisme.
Il serait temps d’en finir avec ces violences
exécrables qui ne contribuent pas précisément à pacifier les esprits.
— An^terre. Les propositions pour en
arriver à la paix entre mineurs et patrons
continuent à pleuvoir de part et d’autre.
A .présent c’est le tour des Tradunioniistes quii ont envoyé à M. Baldwin 5 délégués
Ijour engâfeer des xwurparlers, mais le résultat a été nul ; aussi la question s’achemine toujours plus vers... l’éternité.
. — ‘Belgique, L’emprunt belge de 130 millions de dollars a été couvert, soit en Amérique, soit en Angleterre, avec une extrême rapidité. Le montant des souscriptions
aurait suffi à couvrir plusieurs fois la som^■
rne requise. Ce résultat est très flatteur
pour le Gouvernement belge. La nouvelle
rnonnaie qui est entrée en circulation est
ootée à Londres à 34,86 avec une légère
supériorité sur la livre sterliug,.
Grèce. On annonce que les élections
politiques auront Heu le 7 novembre et
que... seulement 56’ partis prennent part
à la lutte électorale ! Voilà un record qui
n’est pas précisément enviable, car cette
phalange de partis, dont la plupart est de
fondation toute récente, démontre la situation chaotique qui règne dans la républinue hellénique. t.
Pour le Refuge Roi Charles-Albert.
Fleurs en souvenir de M. Ving. B. Goss :
Commandant Charles Maggiore et Madame,
L. 50.
H* ^ ^
Fleurs en souvenir de M.me Orsda GayJuon: M. François Gay et famille, S. Jean,
L. 100 — Louisette Lhenry, Alexandrie
d’Egypte, IQO.__________________________
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gymnase); matinées libres. - S’adresser
à M.me RATHOFER - Belvedere,31 - Fiutne.
M.me ALICE LUCHINWOURDAN et
sa famille; MMe ELISA CHARBONNIER,
ainsi que les beaux-frères, belle-sœur et
les nombreux parents, profondément émus
par la preuve de sympathie reçue à l’occasion du départ pour la Patrie Céleste de
leur bien-aimée
Itane UODÉÎ me B. IIH
remercient toutes les nombreuses personnes qui ont bien voulu s’unir à eux dans
ces douloureuses circonstances.
Torre Pellice, 3 novembre 1926.
Questa mane, alle 5 1|4, volava a Dio
l’anima eletta di
(illSTAVO BOUHOUS
d’anni 22
Laureando in scienze commerciali.
Con l’animo straziato, ma fidenti in Dio,
ne partecipano la dolorosa dipartita: U
padre comm. L130POLDO BOUNOUS ; la
ìnadre ÈVA DROCHET ; i fratelli : ing.
CARLO con la consorte ADA PERAZZI e
bimba, rag. GUIDO con la fidanzata RENATA HAHN, la sorella DAISY con il consorte ing. ROBERTO TURIN e bimbe ; lo
zio WILLIE ; gli zìi BOUNOUS, ROCCHI,
PROCHBT e famiglie ; la fedele MARIA
che per 22 anni gli fu devota; i parenti
tutti.
Luserna S. Giovanni, 2 novembre 1926.
«Il Signore lia dato, il Signoi-o.
ha tolto ; sia l:encdetto il nome del
Signore». Giobbe I, 21.
La sepoltura avrà luogo Giovedì, 4 corrente, alle 15 1[2, partendo dalla casa del
defunto. Villa MUca.
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1» - I LIBRI STORICI DELL’ANTICO TESTAMENTO, T. Longo 4,- 4,-» 52» - I LIBRI DEI PROFETI D’ISRAELE, Een. Comba 3» - I LIBRI POETICI E GLI APOCRIFI DELL’ANTICO TESTA- 4,- 4,- 5,MENTO. IL CANONE E IL TESTO DELL’A. T., Ern. Comba . 4o - I LIBRI STORICI DEL NUOVO TESTAMENTO. IL CANONE E 4,- 4,- 5IL TESTO DELL’A. T., T.' Longo 4,- 4,- 5,5» - LE EPISTOLE DEL N. T. 'L’APOCALISSE, . Ern. Comba . 4,- 4,- 5I CINQUE VOLUMI INSIEME . ... RACCONTI PER FANCIULLI 18.- 18,- 20,IL LUMICINO SULLA MONTAGNA, N. Buffa . . . . . 2,50 3,— 4,IL MIO NIDO, E. Pasanari-Celu . . . . . . . 3,- 3,50 5,TRE MESI IN CAMPAGNA, S. Longo 1,50 2,- 2,70
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