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'raí'
' Soixante-deuxième année.
It" '
l" Janvier 1926
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX \yfr
Vallées Vaudojs»'
Italie (en dc'^oi- ’
Etranger . ¡>r , i,.. . . , .
Plusieurs abc-.^-. ' ' 'a la même adrefse
Etats-Unis d’A'.^ inique ...
Ob s'abonne i à Torre. Pellice,
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Ear Pour A moli
• • . L. 8,— 5,—
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d’Administration de VÉcho (Via
, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMEHT 8E PAYE D'AVANCE.
S’aÿesser; pour la Rédactton, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur.
Torre Pellice — pour rAdmlnistration, au Bureau du Journal, Via Arnaud.
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s'adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
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I vont en ce jour, qui marqua U comTnencement d’une nouvelle innée, à
nos chers Collaborateurs, régüierÿ ou
Occasionnels, avec l’expression
ldve reconnaissance pour l’aile
qu’ils nous ont donnée, et VinsUite j^ière
de continuer à nous assister ^ns notre
tâche.
Ils vont en second lieu aux
amis du journal ayant eu pou\
paroles d’encouragement qui
droit au cœur et dont nous t^rmi i à les
remercier publiquement, avec e fusion,
ainsi que toutes les personnes — % isteurs
ou laïques — qui s’emploient effìgi yement
à la diffusion de Z’Eeho en lui trou ant de
nouveaux abonrbés.
Et nous n’allons pas oublier les lecteurs
et abonnés, anciens et nouveaux, ¡sur lesquels nous appelons les bénédictkm d’En•Haut. L’année qui commence vient à nous
te visage voilé, enveloppée de hystère.
'Puisse-t-elle être pour tous tousjune année de joie et de prospérité, na laissant
que de doux souvenirs, et surtout une « année de grâce et de préparation »
POUR LE NOüVeUn
itiiiimiimmummiiiiiimii
LE VOYAGEUR, j
I
I
* « ...Voyageur
Hébrdx XI, 13.
Mes frères, mes sœurs, qui pus apprêtez à continuer, avec l’an quucommence,
votre terrestre pèlerinage, avetvous songé
à tous les préparatifs nécessaii s ? J’espère
que vous serez tous d’accord a ¡c moi pour
affirmer que, pour aller sam crainte au
devant de l’avenir, nous avons »esoin d’une
arme pour nous défendre, d’u: bâton pour
nous appuyer, d’une provisiti suffisanted’ajiments, d’une tente pour fous abriter,
d’une boussole pour nous orieier, d’un but
I précis à atteindre, et d’un |mi puissant
pour nous protéger.
)■ ^ Hf
I Nous avons besoin d’une ame pour vaincre les ennemis qui méditera notre perte.
■ À Cette arme si précieuse ettsi puissante,
tf. cest notre foi au Père Cél^e dont nous
I sommes les enfants, notre pi en Jésusl Christ dont nous sommes JP disciples. Si
ÿ; nous possédons cette an
“•nous craindre? Rien. Qr
1 avenir ? Nous l’ignorons,;
prospérité, elle ne nous en|
f 8i ce sont des tentations,
hacheront pas des bras de
des épreuves, elles ne noi
^ Nous pourrons enfoncen comme l’apôtre
Pierre dans les eaux oraeuses, mais comble lui nous saisirons la. pin rédemptrice.
Couronnés de fleurs oupuverts de blessures saignantes, le soufre aux lèvres ou
les larmes aux yeux, pus parviendrons
î ^inqueurs au terme
que pouvonsnous réserve
fiais si c’est la
pas le cœur;
pies ne nous ar)ieu : si ce sont
écraseront pas.
jfla, course.
ÿ as sis
I. . Nous avons besoin dp
^enir nos pas. Ce bât
bâton pour souferme,’ résistant
celui que l’aiensioniste aime à
m-k dbns les endrfc difficiles pour se
'É r-'^**^server d'une chutifâcheuse ; ce bâton
^ '®est notre piété. Taffôt le culte public,
sa solennelle gr#ité, nous arrachera
à la vie matérielle et élèvera notre âme
jusqu’à Dieu J tantôt des réunions plus intimes ét plus familières rafraîchiront nos
impressions religieuses et fortifieront nos
sentiments chrétiens; tantôt de pieuses
lectures nous instruiront, nous convaincront, dissipant cette torpeur où l’on se
laisse trop facilement plonger; tantôt quelques minutes données à la, prière, quelques
instants de communion avec le Seigneur,
une heure passée avec Dieu nous sera comme un baume salutaire, un remède efficace
dans les lassitudes et les maladies spirituelles de tous genres auxquelles nous sommes exposés.
j ^ «
Nous avons besoin d’aliments pour nous
nourrir et de Yeau pour nous désaltérer.
•Eh bien. Dieu nous a promis le nécessaire.
Oui, mon frère, quelle que soit votre position, de même que l’Eternel fit p’euvoir
sur les Israélites la manne nourrissante, de
même quil fit jaillir de l’eau des rochers
de même, si nous sommes courageux, si
nous faisons notre devoir, Dieu fournira
constamment pour nous et les nôtres le’
pain de chaque jour. Ne nous mettons pas
en souci. Notre Père céleste sait tout, ce
dont nous a,vons besoin. Cherchons premièrement le Royaume de Dieu et s^ justice,
et toutes 1^ autres choses nous seront données par-dessus.
H: H: ^
Nous avons besoin d’une tente pour nous
abriter. Cette tente c’est notre condition
terrestre, c’est la position que nous occupons dans le monde et qui nous vient de la
naissance, du milieu où nous avons été
placés, des goûts qui se sont développés en
nous, des efforts que nous avons faits, .de
tout un ensemble de circonstances où nous
reconnaissons sa,ns peine la main de Dieu ;
c’est le métier ou la profession qui nous
fait vivre, qui occupe notre temps, nos
forces, nos tálente; c’^t la famille qui
I nous entoure, où noxjs trouvons le repos
après la fatigue, la joie après la peine.
I Etendue sur notre tête comme un pavillon, ouverte comme un asile où nous sommes chez nous, cette tente, pour modeste
qu’elle soit, nous servira jusqu’au terme
du voyage.
as Os an
Nous avons besoin d’une boussole pour
nous orienter. Cette boussole c’est la Parole,
de Dieu accompagnée de YEsprit de Dieu.
Oh ! comme nous devora nous estimer heureux d’avoir dans les mains la Sainte Ecriture qui est une lampe à notre pied et une
lumière à notre sentier, et qui nous montre en tout temps le bon chemin ; oui,
bienheureux sommes-nous puisque, pour
pouvoir bien lire et bien comprendre le
volume sacré, nous possédons l’aide indispensable de l’Esprit, en sorte que nous serons toujours orientés, et que nous pouvons
dire avec assurance : Voici le pays à traverser, voici la direction à suivre, voici
les périls à éviter, voici le but à atteindre.
Mi $ ^
Nous avons besoin de savoir d’une façon
très précise quel est le but à atteindre.
Nous ne devons pas errer à l’aventure et
au gré de notre caprice ; ü ne s’agit surtout pas de faire un simple voyage de plaisir ou d’affaires, un tour circulaire pour
revenir au point d’où l’on est parti. Le
chrétien marche vers un beau pays qui est
sa vraie patrie, où il retrouvera son Père,
scs frères aînés et toutes les douceurs du
foyer domestiquei Ce pays se nomme le
ciel, parce que Dieu en fait sa demeure ; la
muison paternelle, car l’homme régénéré et
sanctifié y est attendu comme on attend un
fils qui a été longtemps absent ; la -vie éternelle, car on y trouve finalement la vraie
vie, te, vie normale, durable, sainte,
heureuse.
« ^ M:
r
Enfin nous avons besoin d’un ami puissant pour nous prot^er. Cet Ami c’est
Celui qui a dit : « Que votre cœur ne se
trouble point... Toute puissance m’a été
donnée dans le ciel et sur te terre... Voici
je-suis avec vous tous les jours, jusqu’à la
fin du monde ».
Ainsi préparés et les yeux fixés sur notre divin. Chef, nous pouvons reprendre
sans crainte « la* course qui nous est
proposée».
Puisse l’année 1926 être une année particulièrement bénie pour tous les lecteurs
de cette feuille ! • Barth. Soulier.
MENUS PROPOS
* INCONSÉQUENCES.
Etre conséquent cela veut dire raisonner
et agir d’après 1a logique des choses. Par
exemple, nous sommes conséquente lorsque
nous professons, dans le domaine moral, des
principes d’honnêté et de droiture et que
nos rapports avec nos semblables, ainsi que
notre conduite de tous les jours, sont en
parfaite harmonie avec ces principes mêmes. Par contre, nous sommes inconséquents toutes les fois que notre ligne de
conduite ne cadre pas avec les théories ou
les principes que nous n’hésitons pas à étaler avec ostentation dans le but de nous
accaparer l’estime et 1a considération de
nos semblables. Inconséquents malgré nous,
parfois, mais, le plus souvent, inconséquents par lâcheté, consciemment, de propos délibéré.
En veut-on des exemples ? Il n’y aurait
que l’emibarras du choix et je pourrais en
citer des dizaines, si ma causerie ne devait
être forcément circonscrite. Piquons dans
le tas et que tout lecteur, 1a main sur la
conscience, se fasse un devoir de compléter
1a liste en ce qui le touche de plus près. ‘
Il est inconséquent cet éducateur de l’enfance ou de 1a jeunesse, intransigeant, en
théorie, sur le chapitre de l’ordre, mais qui,
sur sa personne et dans ses affaires, serait
le désordre personnifié ; qui prêche la franchise et la droiture et se laisse surprendre
à mentir ou à feindre — ce qui est plus
grave — pour cacher son ignorance ou essayer de sauver son prestige ; qui exalte
sans cesse l’amour du travail, en paroles, et
pratique, pour son compte, «1a loi du
moindre effort », ménageant ses forces
avec une coupable parcimonie, hiconséquent ce père de famille qui prêcherait 1a
sobriété à ses fils, leur démontrant les inconvénients et les dangers de l’inten^érance, leur recommandant de sê' giSîSèé de
fréquenter le cabaret, et qu’on verrait rentrer chez lui chancelant après avoir fait te
noce avec ses amis ; qui les reprendrait
vertement au moment où il leur échapperait un juron ou une parole malséante,
tandis que ces mêmes enfants, grands ou
petite, ont plus d’une fois surpris leur
père à tenir, devant eux, des propos tout
aussi inconvenante. Encore inconséquent
lorsqu’il les invite à fréquenter les cultes
et qu’il ne met lui-même jamais les pieds
à l’église.
Et combien inconséquente cette mère
qui se plaint du peu de sérieux, de 1a légèreté de sa fille, mais qui n’ose pas lui défendre de fréquenter, les bals publics ou
autres lieux de dissipation ; qui, dans l’intimité de te famille, lui vante la modestie
et te simplicité de nos mères et grand’mèr^, mais lui permet de faire un luxe audessus de sa position et de s’ha,biller... comme les jeunes filles peu sérieuses.
Inconséquent le paroissien qui, n’ignorant pas les besoins multiples de son église,
l&ine sur sa contribution ou la refuse tout
simplement ; qui calcule, lorsqu’il' a quelque chose à vendre, sur te dépréciation actuelle de te monnaie afin d’en exiger un
prix plus élevé — vu que 10 d’aujourd’hui
ne valent que 2 en monnaie d’avant-guerre
mais qui se rebiffe si l’on s’avise de lui
faire observer qu’il ne calcule pas de la
même façon quand il s’agit de donner pour
les différentes œuvres.
Inconséquente ces jeunes gens qui, dans
leur lor intérieur,' estiment et apprécient
les jeunes filles réservées, modestes et sérieuses, s’avouant qu’il serait convenable
et sage de choisir parmi elles te compagne
de leur existence; mais qui se laisseront
enjôler par la première intrigante venue,
dont iJs se dissimulent la frivolité, la légèreté, puisqu’elle a su leur plaire et mettre
tout en œuvre pour faire leur conquête...
quitte à ouvrir les yeux lorsqu’il sera trop
tard.
Vous voyez qu’il y en a pour tout le
monde, et j’en passe. S’il ^t un seul de
mes lecteurs qui ose affirmer de n’avoir jamais été inconséquent, je me fais fort de
lui démontrer qu’il se fait grandement illusion, vu que nous sommes inconséquente
toutes les fois que nous disons et que nous
ne faisons pas. Et tant pis si l’on va me
chicaner sur te valeur des mots. Tout le
monde comprend ce que j’ai voulu dire.
Nous sommes inconséquents comme individus et comme collectivités. Et à propos d’inconséquences collectives, laissez,moi vous en signaler une, en terminant,
dont je suis venu à la connaissance il n’y
a pas bien longtemps. Il s’agit d’une paroisse de nos Vallées, d’une paroisse qui a
plus d’un lieu de culte le dimanche. Il paraît que l’un de ces lieux de culte — le
temple de l’annexe en question — est très
peu fréquenté, surtout dans la saison d’été,
et que les rares auditeurs pourraient, sans
trop de dérangement, se transporter au
temple le plus rapproché de 1a même paroisse. Cela étant, le 'Pasteur, nous dit-olj,
hasarda timidement la proposition de fermer le temple de l’annexe pendant deux
mois, puisqu’on n’y venait pas. Il faut voir
comment nos braves gens se sont insurgés. ,
«Allons donc! fermer le temple! a-t-on
jamais vu un pareil scandale ? Mais il doit
être ouvert tous les dimanches, comme il
l’a été de temps immémorial ». Et très probablement, ceux qui criaient le plus fort
étaient tout juste ceux qui n’y mettaient
jamais les pieds. « Mais, le temple doit demeurer ouvert... pour les autres : il y va
de notre dignité ». Si j’ai été mal informé,
je suis prêt à rectifier. j. c.
2
.T
A''
Le vieil an qui s’envole
N’est-il pas le symbole
Des amis d’id-bas ?
_ Au détour d'une rue
Nom les perdons de vue ;
Ils ne reviennent pas.
Leurs dernières paroles.
Sérieuses ou frivoles.
Et leur dernier salut,
Se perdent dans la foule
Qui passe et qui s’écoule.
Comme le son d’un luth,.
’ Alors, vers Dieu le Père
S'élève une prière.
Un souhait de bonheur;
Et dans notre voyage
Nous gardons leur image
Gravée au fond du cœur.
Puis de longs jours se passent
Qui lentement effacent
Les regrets dtt départ. ;
Et la correspondance
Bientôt, sans qu’on y pense.
Se trouve être en retard.
Enfin, dans la mémoire
S’ouvre une tombe noire,
La tombe de l’oubli
Où, sans bruit, sans secousse
Le souvenir s’émousse
Et dort enseveli.
Ainsi, l’an qui nous quitte.
Au mortel qui s’agite
Fait ses derniers adieux.
Puis il va disparaître.
Pour ne jamais renaître.
Dans l'infini des deux.
Ses rires et ses charmes.
Ses douceurs et ses larmes
Vont finir cette nuit.
Et som la voûte sombre
S’évanouir dans l’ombre
Avec l’heure qui fuit.
Puisse la vieille année
Qui tombe ainsi fanée
Pour ne pas revenir.
Laisser sur son passage
Votre del sam nuage
Et maint doux souvenir!
Et que l’an qui commencé
Vom donne en abondance
Les plus riches présents.
Dans la paix et la joie !
C'est un vœu que j’envoie
A mes amis absents.
La Tour, le 31 décembre, à minuit.
Théophile Malan.
L’Eglise éieigreete et éieigrée.
Les populations des hautes Vallées Vaudoises ont dû émigrer pour vivre, nous
Tavons vu dans un article précédent ; dans
celui qui va suivre, nous accompagnons
nos frères dans le vaste monde et nous allons voir ce que nous pouvons faire pour
eux et ce qu’ils peuvent faire pour nous
qui sommes restés au foyer.
Conamençons, comme de juste, par les Colonies les plus nombreuses, celles de
l’Amérique du Sud, avec une population de lOXKK) âmes ; 10.000 aujourd’hui,
25XXM) vraisemblablement dans moins de
cinquante ans.
Une des causes de la puissance et de la
prospérité de la Grande-Bretagne et de la
Hollande, ce. sont leurs colonies. Les Dominions constituent les plus beaux fleurons
de la couronne de Saint-Georges ; et les
Pays-Bas, vainqueurs de la mer, tirent un
fort revenu de Bornéo et de Sumatra.
Les Colonies de l’Amérique du Sud sont
•et seront toujours davantage une force et
un appui pour notre petit peuple. Elles
ont un bel avenir devant elles. Le résumé
des rapports des Conseils d’église est très
encourageant. Pasteurs et laïques travaillent à qui mieux miejix pour l’édification
des fidèles, pour l’instruction de la jeunesse et pour l’évangélisation des indiffêrwits. Il est vrai qu'il leur manque les
ouvriers bien qualifiés pour collaborer
avec ceux qui sont à l’œuvre, mais nos
frères éloigné peuvent être certains que
l’église mère leur enverra tous ceux qu’elle
pourra. En attendant, nous voyons avec
joie qu’un certain nombre de jeunes gens
ont l’intention de se vouer au ministère et
s'y préparent. Les Vaudois de l’Amérique
du Sud seront un jour, pour l’Argentine et
l’Uruguay, ce que les Vaudois. d’Italie sont
pour la patrie italienne. Frères émigrés !,
portez sur le pavois vos pasteurs, vraiji
patriarches,, qui ont tant fait pour vous ;
appréciez toujours davantage le travail des
hommes mûrs, et entourez les jeunes quisont à leurs premières armes.
Dans notre dernier Synode, le Modérateur disait que les jeunes pasteurs devraient rester 7 ans en Amérique ; je leur
souhaite de rester 7 fois 7 ans, comme MM.
Hugon et Bounous.
On ne m’accusera pas de ne pas avoir
une vive sympathie pour les 'Misions et
pour l’Evangélisation, puisque je leur ai
consacré tout mon long ministère ; mais
j’ai souvent senti, et d’autres l’ont senti
avec moi, que notre activité* est souvent
limitée à un nombre restreint de personnes, toujours les mêmes, tandis qu’en Amérique, quel beau champ de travail ! Pesez
les chiffres suivants : 823 membres d’église
à Colonia Valdense, 650 à Cosmopolita Ai>tilleros, 467 à Tarariras-Riachue’.o, 417 à
Iris. 94 catéchumènes à Colonia, 42 à
Cosmopolita, 61 à Tarariras, 56 à Iris. 438
élèves de l’école du dimanche à Co’onia,
169 à Cosmopolita, 292 à Tarariras, 276 à
Iris... Je passe sous silence les églises moins
nombreuses, je ne mentionne même pas, et
ils sont certainement nombreux, ceux
qu’on n’a pas encore réussi à découvrir. Je
le répète : quel beau champ de travail !
Ah ! si vieillesse pouvait ! Je connais quelqu’un qui ne se ferait pas tirer l’oreille
pour partir !
Notre Directeur, dans son premier artide sur l’Héritage des pères, disait : « Nous
n’avons pas de statistique sur les Vaudois
qui se sont définitivement établis hors des
.Vallées ». Cela est vrai, mais c’est dommage qu’il en soit ainsi. Si ma faible voix
sera écoutée, nous allons obvier à cet inconvénient. Voici ce que je propose : Dans
chaque Paroisse nous avons deux Unions
pour la jeunesse, une de jeunes gens et
une de jeunes filles. Ces Unions travaillent
de différentes manières : réunions d’édification, instruction, jeux, amusements, thés
bien garnis, etc. Me sera-t-il permis de
suggérer une autre partie à ajouter au
programme ? Pourquoi chaque Union n’aurait-elle pas une section consacrée à ceux
qui ont émigré soit en France, soit en Angleterre ou ailleurs, soit, surtout, aux
Etats-Unis ? Il s’agit d’abord de se procurer leurs adresses, ce qui n’est pas difficile, soit par le moyen des pasteurs, en
Italie et à l’étranger, soit par l’entremise
des anciens de quartier. Une fois en possession de l’adresse, lœ jeunes filles vont
correspondre avec les femmes, les jeunes
gens avec les hommœ. Il est à prévoir que
quelques-uns ne répondront pas, soit par
négligence, soit parce qu’ils n’appartiennent plus à la même bergerie, et s’ils
prient, ils préfèrent la prière laUne à la
prière en langue moderne ; mais la grande
majorité sera heureuse d’avoir des nouvelles du pays, de l’église et des écoles; de
quartier. Dans les lettre suivantes on
aura soin de demander s’ils se sont rattachés à une église et si leurs occupations
leurs permettent de fréquenter les cultes,
etc. La section émigrative aura soin de
communiquer les résultats de son travail
aux membres du Consistoire, qui dressera
le catalogue-doa émigrés, catalogue qui se
comtAêt«lra aimée après année.
Une fois les bons rapports établis, il
s’agit de viser à des résultats pratiques.
Une année on intéressera les émigrés aux
œuvres de bienfaisance : Hôpitaux, Orphelinat, Refuge, et on priera le Directeur des
Institutions Hospitalières d’imprimer un
petit feuillet dans lequel il dira, en peu de
mots, ce qui se fait pour les malades et
pour les pauvres et quelles sont les sommœ nécessaires à leur bon fonctionnement.
Une autre année on mettra à l’ordre du
jour les écoles de quartier. La troisième
année sera consacrée à l’Evangélisation.
L’Administration aura soin, à son tour,
de mettre entre les mains des correspondants une autre petite feuiUe qui dira ce
que Ton fait peur faire connaître le pur
Evangile à notre peuple et les dépenses
que cette œuvre occasionne.
Lorsque, à l’approche de Tété, les Unions
Chrétiennes interrompent leurs travaux
pour les reprendre en automne, elles présenteront un rapport bien soigné sut l’activité déployée en faveur des émigrés ; on
aura ainsi les nouvelles toutes fraîches sur
un bon nombre de personnes qu’on était
habitués à voir jadis à leur place à l’église
et aux réunions. On clôturera Tannée unioniste par une belle fête où Ton parlera
des absents, qui seront heureux de ne pas
se voir oubliés. Fr. Rostan.
UNIONS CHRÉTIENNES DU PIÉMONT.
Comité de Groupe. Quelques Unions ont
déjà payé au caissier, H. Coïsson, leur cotisation de 50 centimes par membre. Nous
prions vivement celles qui ne Tont pas encore fait, de se dépêcher à régler leur petite dette au plus tôt.
En second lieu, nous prions respectueusement les Pasteurs des Vallées de se rappeler que'üe 10 janvier prochain est le
jour consacré spécialement par le Comité
à une forte action contre les maux sociaux;
et qu’üs,auront toute notre reconnaissance
s’ils prennent pour leur culte des sujets
adaptés à cette circonstance. Les Unions
recevront des feuilles volantes à placer
dans les endroits publia et des étiquettes
de propagande.
Enfin, nous tenons à faire connaître la
bonne, TexceEente initiative prise par TA.
C. D. G. de St-Jean, qui à été en corps
faire une visite à l’Union de Torre iPeEice,
le soir du 22 décembre. La visite a été très
vivement appréciée par les tourassim, qui
ont eu avec leurs frères unionistes des discussions intéressantes. Nous engageons ces
Unions qui le peuvent, à suivre l’exemple
de TA. C. D. G. de St-Jean : et celles qui
le feront, verront tout le bien spirituel
qui en découle. r. b.
— Torre Peliice. L’Union de La Tour a
définitivement reconstitué trois sections de
quartier, mixtes, qui tiennent leurs séances après les réunions habitudles ; ce sont
les Unions des Chabriols (très florissante),
de l’Envers et du TaiUaré, qui promettent
toutes une excellente activité dans leur
quartier.
L’Union prépare une soirée récréative
pour le mardi 5 janvier, à laquelle participera — en bon nombre — l’Union des
Jeunes Filles.
— Villar Peliice. Nous avons fait l’achat
de deux jeux et nous nous sei*vons souvent des projections du Comité; notre
Union est vraiment prospère. Un membre
du Comité viendra nous visiter le 6 janvier.
— Bobbio Peliice. Une absence du Président n’a pas empêché notre Société de
prospérer ; nous sommes en train d’organiser une soirée pour la nouvelle année, et
déjà nous nous occupons de celle du XVII
février.
— Saint-Jean. Le 22 courant nous avons
été visiter l’Union de La Tour, qni nous
a accueillis à bras ouverts, et avec une
bonne tasse de thé.
Nous sommes en train de préparer une
petite soirée pour le commencement de
janvier, avec comédies, monologues, etc.
—- Massel. Visitée par le Caissier du Comité, ainsi que l’Union des Foniames. Cette
Société, qui est dirigée avec habileté et enthousiasme par N. Miegge, est vraiment
prospère. Elle a en outre répondu avec empressement à l’appel du Comité concernant les cotisations.
A toutes les Unions Vaudoises et à
toutes celles d’Italie, le Comité de Groupe
des Unions du Piémont souhaite une bonne
nouvelle année ! r- b
¥
r';
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. A l’occasion de la célébration de Noël, une nombreuse assemblée
s’e^ réunie dans le temple de St-Laurent.
Le Êulte a été rehaussé par le chœur Gloire
à Dieu !, de P. Hahnemann, exécuté par la
Chorée sous la direction de M.me L. Pons.
Le service s’est terminé par la célébration
de la Sainte-Cène.
^ Dimanche, 27 courant, a eu lieu, dans
le temple de St-Laurent aussi, la fête de
Tarbre, devant une nombreuse assistance
de petits et de grands. Après le .culte de
circonstance, présidé par le Pasteur, un riche programme de chants et de récitations
s’est, déroulé sous la direction de M. Antoine Bertalot, instituteur. La belle fête
s’est terminée par la distribution de cadeaux, aux enfants. Nous remercions de
cœi|r toutes les personnes qui ont concouru à la bonne réussite de la fête. *
I D. P.
— Rectification. Le don de L. 40, qui a
paru dans le N“ 50, pour les Bco’es de
Quartier, doit être lu comme suit : « En
souvenir de M. et M.me Isajac Benech, pour
la plus petite école d’Angrogne ». — La
Rédaction n’avait rien à voir dans l’inexactitude involontaire.
L\ TOLP Voici, en style télégraphique,
la chronique de la Paroisse, pour la dernière huitaine. Nombreuse assemblée au
culte de Noël, dont la solennité est rehaussée P l execution d’un chœur de circonstance. Bon nombre de communiants prennent part a la Sainte-Cène.
Dimanche 27 courant, culte de présentation des 7 nouveaux anciens et diacres
récemment élus, avec un bomiisermon de
circonstance.
Dimanche soir, à Sainte-Marguerite,
M.Ee Graziella JaUa nous entretint, de façon fort intéressante, de la Mission du
Zambèze et en particulier d^ « occupations » des femm^ et jeunes filles. IA l’aide
d’excellentes projections, qu’elle ülustre à
mesure,^ nous avons pu nous faire une
idée des principales petites industries exercées par ces « fidœ » des missionnaires :
nattes, paniers (artistement confectionnés), pots de toutes dimensions, etc. Une
collecte fut faite à l’issue de la « causerie »,
au profit des Missions.
Arbres de Noël. Il y en eut probablement plusieurs, mais nous n’en mentionnons que deux : celui de l’Orphelinat, autour duquel les élèves ont récité et chanté,
supérieurement chanté, nous dit-on, sous
la direction de M.me Ealma. Allocutions des
pasteurs MM. Jules Tron et Josué Tron.
Le deuxième — nous devrions dire le premier quant ' aux dimensions — est celui
de nos écoTes du dimanche réunies, qui, samedi dernier, se dressait gigantesque, étincèlant de lumières, orné avec goût et plus
riche qu’à l’ordinaire. Pourquoi cela ? C'est
qu’aux contributions ordinaires des amis
des enfants, est venu s’ajouter le don princier, doublement princier, de 200 lires, que
la princesse Marie a eu l’extrême obligeance de faire parvenir, par le moyen de '
son institutrice, M.lle Sehi, à M.me Ida
, JaTa «pour*^s^n école des petits». Il va
sans dire que si les « petits » ont été fort
reconnaissants) nous sommes, nous les *
grands, vivement touchés de cette attention délicate. I) y eut la seule aTocution
du Pasteur de la Paroisse, les récitations
ordinaires et jiusieurs chants, dont un
exécuté par les orphelines, encore sous la
baguette de M.me Balma.
RORA’. Fête de Noël. Nous avions raison ^
de nous réjouir; la visite d’Eglise, qui j
eut lieu deux semaines auparavant, nous !■
avait lai.ssé des traces bénies. La presque t
totalité de nos membres d’église est ve- «
nue, aussi nombreuse que nous ne l’avions »
jamais vue en pareille occasion,
culte de Noël ensuivant avec une atten- fc
tion très soutenue le culte et la cé’ébration de la SainteGène. â
Nos enfants, eux aussi, ont eu leur S
joyeuse commémoration dimanche passé,
avec un programme de nouveau genre._i
L'arbre traditionndi manquait cette f6is*j
ï
M
3
. ' .' ‘^-1
. , -’.rífe'« ■'
mais les branches de sapins garnissant la
confortable et hospitalière salle des «Combattants », les quelques chants et récitations ensuite, et surtout la projection ciMématographique d’une émouvante histoire
adaptée à la circonstance par de' courtes
applications morales du iPasteur, enfin les
cadeaux, impatiemment attendus par le pe- «
tit sourire malicieux de ces mines gracieuses, comblèrent amplement toute lacune et
produisirent d’agréables impressions chez
les participants. a. f.
SAINT-JEAN. Le 25 décembre un nombreux convoi funèbre accompagnait à sa
dernière demeure la dépouille mortelle de
Suzanne Bonin veuve Buffa, décédée après
une courte maladie, à l’âge de 70 ans.
Que la famille affligée . reçoive ici l’expression de toute notre sympathie chrétienne.
— Le 29 courant, une foule de quelques
centaines de personnes accompagnait au
champ du repos la dépouille mortelle de
M.me Mathilde Brochet née Didero, que le
:Maître venait de rappeler à Lui, après une
longue maladie. Née à Suse il y a 61 ans,
elle passa presque toute sa vie à Turin,
-qu’elle quitta il .y a quelques années seulement pour s’établir à Saint-Jean. Elle
s’est endormie dans les bras de son Sauveur qu’elle a aimé de toute son âme, et
qu’elle a fidèlement servi toute sa vie. Tendrement aimée par sa propre famüle, elle
laisse une trace lumineuse parmi tous ceux
qui eurent le privilège de la connaître de
près. C’était une chrétienne aimable et
-sympatliique, dont l’influence bienfaisante
a été profonde et ténie. Active toujours.,
jusqu’à ces dernières années qui ont été
marquées par le déclin progreæif de ses
forces, et malgré ses souffrances croissantes, ele mettait toute sa confiance en Dieu,
car elle a cru fermement en Lui.
Les funératlies ont été présidées, au domicile et au cimetière, par MM. les pasteurs Tron, Gardiol et B. Revel.
Nous appelons la consolation de ;Dieu,
qui est fidèle, sur la famiUe si profondément affligée de ce départ, et tout particulièrement sur M. A. iProchet, ancien du
quartier des Nazerols, sur ses trois filles,
dont deux maîtresses à Saint-Jean, sur ses
trois fils établis à Turin, auxquels nous renouvelons l’expression de notre très profonde sympathie. a. y.
VILLAR. Actes liturgiques de l’année
1925. Chers amis qui êtes éloignés de votre
Eglise, c’est à votre intention surtout que
nous publions ces actes liturgiques, parce
que nous savons que vous vous intéressez à
tout ce qui se passe dans votre pays de
naissance. En vous procurant ce plaisir,
nous saisissons l’occasion pour vous souhaiter à tous une bonne et heureuse année, et
aussi pour vous prier de bien vouloir nous
faire pai-venir, avant Pâques, votre cotisar
tion pour l’année 1926. Agréez à l’avance
un chaleureux « merci » de la part du Consistoire et en particulier du soussigné.
Baptêmes : Geymet Splendida Rosa de
Michel et de 'Geymet Irène (Teynaud) Peyronel Jean Louis Ange de Jean Henri
et de Porcero Marie Suzanne (Ville) Monjet Robert André d’Arthur et de Peyronel Joséphine (Piantà) - Mondon-<Marin
Blvire Erminia d’Ehse (ViUe) - Monnet
Ernest de Henri et' de Nicolet Annette
(Chiotillart) - Garnier Guido de Jean et de
Gönnet Susette (Uchoires) - Bonnet Robert Lévy de Jean, et de Favout Albertine
(Ciarmis) - Geymet Augustine Inès d’Auguste et de Janavel Marie (Ciarmis) - Arduino Marguerite de Joseph, et de iGeymet
Evdine (Ciarmis) - Janavel Paul de feu
Jean et de Gönnet Italie Madeleine (Ciarmis) - Gras Lydie d’Antoine et de Albaréa
Jenny (Teynaud) - Gaydou Angèle de
Paul et de Garnier Catherine (Maossa) Costabel Henriette Pierdna d’Henri et de
Ribero Rosa (Rouet) - Frache Lydie de Daniel et de Dalmas Joséphine (Ciarmis.) Giraudin Paul de Daniel et de Roeani Madeleine (Buflfa) - Gönnet Pierre d’Etienne
et de Charlin Evdine (Saret) - Vigne Fé
lix de Félix et de Long Amélie (ViUe) Coïsson Marguerite de David et de Favat
Marie (Buffa) - Bonjour Yvonne de David
et de Dalmas Marguerite (Piantà) - Valentino Aldo Dominique de Pierre et de
Grand Anna (Pianta) - Bertòn Hélène
Anna de Timothée et de Allio Pauline (Teynaud) - Musset Louise Isaure de ^ean
Pierre Edouard et de Gamba Marie Madeleine (Saret) - Bertihat Susette de Pierre
et de Baridon Suzanne (Peyroun) - Eerton
Etienne Salomon de David et de Roman
Julîè (Ville).
Mariages : Armand-Hugon Jean Daniel
feu Charles (Ville), avec Coïsson Albertine
- Eynard David d’Auguste (La Tour), avec
Gaydou Céline d’Henri (Ville) - Caïrus
Jean Etienne feu Aristide (Cucuruc), avec
Baracco Marie de Louis (Turin) - Berton
Jean Pierre feu Jean (Garins), avec Rivoire Judith de Jean (Daniel (Foin Menu) Eertin Paul feu Paul (Cougnet), avec Caïrus-Jahier Marguerite (Combe) - Bouïssa
Henri David feu Pierre (Teynaud), avec
Charbonnier Anne Suzanne de Jacques
(Teynaud).
Décès : Janavel Jean feu Etienne, marié
à Gönnet Italie Madeleine (Ciarmis), 61
ans - Michelin Jean Pierre feu Joseph, marié à Pontet Anne ('Bessé), 75 ans - Caïrus Catherine née Dalmas, veuvé de Caïrus Jean Daniel (Cucuruç), 81 ans - Michelin Anna Marie née Gönnet, mariée à
Michelin Jean Pierre (Saret), 60 ans Allio Marie née Pianchon, mariée à Allio
Jean Pierre (Ville), 69 ans - Gönnet Jean
Pierre, veuf, vétéran (Brianza), 90 ans Michelin Madeleine née Charbonnier, mariée à Michelin Jean Pierre (Peuy), 72 ans
- Portis Mario Luigi de Michel et de Mi
chelin Marguerite (Saret) , 25 ans - Albaréa Annette née Lausarot, veuve (Teynaud), 73 ans - Eouïssa Marguerite née
Cougn, veuve (Teynaud), 52 ans - Geymonat Jean ¡Daniel feu Paul, veuf (Gorgia),
75 ans - Dalmas Judith née Pbët, mariée
à Dalmas Timothée (Teynaud), 47 ans Bosso Marie née Rivoir, veuve (Ville), 59
ans - Piene Louise de Jean, Pierre et de
Judith Baridon (Subiasc), 7 mois - Dema
Marie née Dalmas, mariée à Dema, Etienne
(Teynaud), 25 ans - Bernard Anne née
Geymonat, veuve (Teynaud), 64 ans - Giraudin François, ex-juge de i)a,ix (Buflfa),
79 ans - Berton Catherine de Jean et de
Michelin Judith (Saret), 2 ans - Long Louis
David feu David, ex-confiseur (Teypaud),
86 ans - Cordin Marianne feu Jean Pierre
(Maossa), 75 ans - Eertin Jeanne née Baridon, mariée à QBfertin Paul (Cougnet), 79
ans. B. S.
NOUVELLES POLITlOlJES.
Les deux branches du Parlement étant
en vacances, les journaux, à la prfôique
unanimité, ont consacré nombre de leurs
colonnes aux commentaires sur les solen-'
nelles cérémonies qui ont eu lieu à Rome,
à la veille de Noël, pour la clôture de l’année jubilaire et, surtout, aux commentaires sur l’encyclique papale instituant la
fête de « Christ Roi ». Nous ne pouvons
nous abstenir de mentionner dans cette
rubrique ce dernier fait, en laissant de
côté son caractère religieux, pour n’en relever que l’esprit politique. En examinant
cette encyclique de Pie XI, ü faut remarquer l’insistance avec laquelle le Pape réclame l’indépendance de l’église (catholique, naturellement), qui, dans la personne
de son « Vicaire », doit être « au-dessus de
tout pouvoir d’origine terrestre » ; et, en
renouvelant l’habituelle protestation de ses
derniers prédécesseurs, non seulement il se
sert d’une forme plus précise, mais il
ajoute, pour la rendre plus évidente, le canon de la souveraineté spirituelle. Bref, le
Pape demanderait donc le retour au pouvoir temporel, ou quelque chose d’approchant. Mais le Gouvernement actuel, luimême, ne saurait approuver la chose.
La reine Marguerite est en voie de guérison, et'«. déjà commencé sa convalescence
depuis quelques jours, ce dont nous nous
réjouissons.
Immédiatement après la clôture de la
Chambre et du Sénat, la Commission chargée de la délimitation des circonscriptions
électorales, s’est réunie à Rome et a commencé ses travaux. Les journaux ont pu
blié, dans le courant de la semaine dernière, une première liste des futurs collèges uninominaux, d’où ü résulte que la
province de Turin aura 18 collèges. L’arrondissement de Pignerol, qui avait avant
la guerre 3 collèges, n’aura plus que ceux
de Pignerol et de Briquéras.
Le Conseil des Ministres va se réunir
prochainement pour examiner quelques
problèmes importants, entre autres celui
de la réorganisation des forces armées de
l’Etat, celui des logements, et des dispositions en faveur du clergé (catholique).
-- France. Pendant que M. Dooimer travai’lait à ses projets financiers qui devront
être soumis à l’examen du Parlement, les
industriels français, pour éviter l’imposition de nouveaux impôts, ont proposé au
Gouvernement de contracter eux-mêmes
avec les Etats-Unis un emprunt de 10
milliards, dont ils se chargeraient de payer
l’amortissement et en verseraient le montant aux caisses de l’Etat pour la réorganisation du bilan.
De son côté le Gouvernement, sans prendre pour le moment en considération cette
proposition, a commencé à examiner les
projets du Ministre des finances, que l’on
peut ainsi résumer : 9 milliards de francs
sont demandés pour combler le déficit et
arriver à équilibrer le budget de 1926. Ces
9 milliards, on pourra les obtenir avec les
mesures fiscales suivantes : 1“ utilisation
des impôts institués le 4 décembre 1925
(3 milliards) ; 2° augmentation du prix du
tabac (1 milliard): 3“ imposition d’une taxe
du 1,30 0|0 sur le chiffre des exportations ;
4® impôt extraordinaire du 1,30 sur les
payements (4 milliards). En dehors de cela
- a dit M. Doumer - il ne peut y avoir de
salut. M. Briand serait décidé à tenir ferme et à ne pas démissionner en se maintenant solidaire avec le ministre des finances. La situation est donc toujonrs grave .
et on ne peut savoir si le Ministère présidé par M. Briand pourra rœister longtemps aux attaques qui lui viennent de
tous côtés.
— Allemagne. La crise allemande ne
s’achemine pas encore vers la fin, au contraire, il semble presque qu’on tâche d’en
renvoyer la solution au plus tard possible.
— Chine. La guerre civüe continue toujours, malgré la température polaire qui
règne dans cette région. L’armée du général Kuo-Sing-Lin a été battue par celle du
maréchal Chang, dans le nord de la Chine,
tandis qu’au sud le général Feng s’est emparé de la vüle de Tien-Sin. La paix est
encore bien loin, comme on voit, et une
intervention des grandes puissances se
rend nécessaire pour faire cesser cet état
de choses qui dure depuis trop longtemps.
— Un grave incident de frontière entre
la Russie et VAfganistan vient d’avoir lieu.
Un poste militaire afgan a été pris d’assaut par les troupes soviétiques et le commandant a été tué. On ne peut pas encore
prévoir les conséquences de cet incident,
qui ressemble à celui gréco-bulgare du
commencement de novembre.
— Turquie. En signe de protestation
contre les décisions prises par le Conseil
de la Société des Nations, à propos de la
question de Mossul, la Turquie a signé, à
Paris, tout dernièrement, un accord militarie-politique avec la Russie. On ne connaît pas les vraies raisons de cet accord,
mais ü aurait pour but de signifier à Genève que les deux parties contractantes ne
reconnaissent ni la juridiction ni les verdicts de la Société des Nations. t.
la «Sevae ilo [htlstianisoie Sadal» ao 1926.
Je demande, comme d’habitude, à l’obligeance de notre Directeur, de m’accorder
une petite place dans VEcho pour recommander à tous les lecteurs de notre feuille
vaudoise, l’excellente Revue du Christianisme Social qui se publie en France, sous la
direction de l’éminent pasteur Elie Goutielle, et doryt je suis depuis nombre d’années le représentant pour le protestantisme italien.
Que tous les vieux abonnés à la Revue
lui restent fidèles et qu’ils s’èn ajoute bien
des nouveaux pour 1926. Qu’ils soient les
collaborateurs de la Revue dans son œuvre
intense, éminemment chrétienne, de culture spirituelle personnelle et d’action sociale et internationale.
Le mouvement du Christianisme sodal
prend, depuis la grande Conférence œcuménique de Stockholm, une envergure toute
nouvelle et une- importance mondiale.
Soutenir l’organe « latin » du mouvement
du Christianisme social, du mouvement de
VAlliance universelle pour la paix, du mouvement de Stockholm (Life and Work - Vie
et Travaü), c'est préparer les chemins du
Seigneur, c’est servir le Christ dans la personne de nos frères, c’est être « ouvriers
avec Dieu » et, par surcroît, c'est s’enrichir
soi-même, puisque le seul enrichissement
véritable est celui de l’âme.
À cause de l’augmentation; du prix du
papier et des frais d’imprimerie, et surtout
des tarifs postaux, les abonnements de
1926, pour l’Italie, ont été fixés, par décision du Comité de la Revue, comme suit :
30 lires par an. — Pasteurs, étudiants.
Unions Chrétiennes, ouvriers : 24 lires
par an.
Prière d’envoyer, au plus tôt, le montant à l’adresse suivante : JEIAN HENRI
MEULE - Représentant du Christianisme
Social - Via Mascheroni, 22 - MILAN.
lEtemander des numéros spécimen en envoyant deux francs en timbres-poste.
Voir Abonnements payés en page.
Jean Coïssan, directear-responsable
Tarre Pelüce - Imprimeri* Alpin«
FERME à vendre.
S’adresser à M.r Emile Gönnet.
Villar Pellice.
« Venez à moi, vous tous qui êtes
travinillés et cliargiis, et je vous
soulagerai ». Matthieu XI, 28.
« Scs enfants se lèvent et ta disent tùenheureuse ; son mari aussi,
et il la loue.. ProV. XXXI, 28.
Comment prêcher de façon
à ne convertir personne.
Il y a plus d’un demi-fi^ièçle que Charles
G, Finney donnait les règles suivantes :
« Comment prêcher de façon à ne convertir personne ».
1® Que votre motif suprême soit votre
popularité, plutôt que, le salut des autres.
2® Travaillez pour plaire à votre congrégation et vous faire une réputation plus
que pour plaire à Dieu.
3“ Prenez des sujets populaires d’actualité, sensationnels, pour attirer la foule ;
évitez les doctrines essentielles du salut.
4® Condamnez le péché eh général, mais
pa^ez légèrement sur les péchés qui dominent dans votre paroisse.
5® Si on vous demande : « Est-ce mal de
danser, de jouer aux cartes et d’aller au
théâtre ? », répondez très aimablement :
«Oh! c’est un cas de jug^ent personnel.
Ce n’est pas à moi à dire ce que vous devez
ou ne devez pas faire».
6“ Prêchez sur la beauté de la vertu et
de la gloire du ciel, mais pas sur l’horreur
du péché et les terreurs de l’enfer.
7® Réprouvez les péchés des absents, mais
arrangez-vous pour que ceux qui sont là
soient satisfaits d’eux-mêmes et puissent
jouir du sermon et partir sans avoir été
blessés.
8“ Dcamez à vos paroissiens mondains
l’impression que Dieu est trop bon pour
envoyer qui que ce soit en enfer, si même
il y a un enfer.
9° Prêchez la paternité universelle de
Dieu et la fraternité de l’homme, de façoin
à montrer que la nouvelle naissance n'est
pas réellement nécessaire.
10® Ne blâmez pas la mondanité de
l’église, mais adhérez à la méthode, des
amusements. Que, au lieu de se réunir pour
prier, les gens « s’asseyent pour manger et
boire et se lèvent pour jouer ».
11® Evitez d’être sérieux, d’alarmer et
de faire de véritables efforts pour arracher les pécheurs du feu, et abandonnez
l’idée désuète que l’église a une, mission de
sa,uvetage.
Ceux qui suivront ces règles peuvent
avoir un succès considérable, mais ils ne
reçoivent pas le « bon témoignage » qtte
l’apôtre rendait à son fils bien-aimé Timothéfe dans les paroles mémorables : « Applique-toi à te rendre approuvé de Dieu,
comme un ouvrier sans reproche, dispensant avec droiture la parole de la vérité ».
(The Christian).
CERCASI Signorina per 2 bambini di
5 e 7 anni. — Rivolgersi al Sig. A.
Krachmalnicoff - Novi Ligure.
Aujourd’hui, , après une longue et pénible maladie, est partie pour une patrie
meilleure
née à Angrogne le 10 Février 1852
laissant dam le deuil son mari, ses enfants
et les nombreux parents.
Torre Pellice, 29 Décembre 1925.
L'emeveUssement aura lieu Jeudi, 31 comrant, à 2 h. de l'après-midi, en partant de ^
la maison mortuaire - Rue Wigram, 6.
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VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : EmUio Tron.
'MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
'Ferrerò - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore; Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Sig. Roberto Jahier, studente teol.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RPCLARETl’O - Sig, D. Gaydou, evangelista.
RODOREITO - Sig. Guido Miegge, cand. teol.
BORA’ - Pastore ; Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
PRADELTORNO - Sig. E. Ccussoz:, eararn^elista.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Piume.
AOSTA - Chiesa; 3, Rue Croix de Ville Pastore: Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da 'Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang.. Casa Boglietti, BieUa-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Sig. Amato
Billour, evangelista.
BRESCIA - Qiiesa : Via dei MiRe (ang. Piazza
GariibaMiX - Pastore : Luigi Restano, ivi.
BRINMSI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, evang., ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
CASALE l/oNFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A, Comba.
OATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. S. Pasqnaloni, evang.. Villa Comunale, Casa ,Munez.
COAZZB - Sig. Gustavo Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Cliiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Guidici, evangelista.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa: Via Manzoni, 13
store : E. Meynier, ivi.
PIUME - Chiesa ; Via Sem BenelU, 6
Pa
Pa
store : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Ourtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. C. Bonavia, evangelista.
IVREA - Chiesa ; Corso Botta, 5 - Pastore
D. Forneron, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica aUe ore 19.30 - Pastore ;
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni GriUi, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa i; Via Bacchio, 4 ■ Pastore ;
Benvenuto CeUi, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Emilio Corsani.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel, Via Teleslo,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Attilio Arias, ivi. — Sig. Enrico
Corsani, evangelista (Diaspora).
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore ;
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. G. B. Azzarelli,
evangelista.
PACHINO -. Chiesa Evangelica - Pastore ; S.
ColuccL
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PES'COLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - I»astore : F. A.
Billour, Asilo Evangelico,
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo l^lberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa ; Piazza San
Marco, 4.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Csfrducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivL
SAVONA - Chiesa ; Corso Crisi. Colombo, Ì3
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa; Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai. ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18 - Pastore : S. Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) • Pastori;
Davide Bosio e Francesco Peyrònel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora).
TltìESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa ; Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa ; Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ern. Cornila, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni,, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig. V. Perazzi.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
CONVIPJ'O MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore P. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto Direttrice ^ Sig.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
'COMMISSIONE ISTITUTI OSPlTAtlERI VALDESI - Torre Pellice - Presidente : Prof.,
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OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoUet, 36 - Direttrice : Suor Lidia Pasquet.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Direttrice : Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor E. Perret.
ASILO PEI VECCHI - S, Germano Chisone.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLOALBERTO» - Luserna S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Berwy.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore V. Sommani.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Peilice - Direttrice ; Sig.na Adele Arias.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore : Pastore F. A. Billour.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.,
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Via Berthollet, 36, Torino - Direttore : Pastore A. Comba, Via Beaumont,
22, Torino.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Vam Valdesi: Carema, Dovadola, Falerna,
Forano, Grotte, Pachino, Palermo. Ricsi.
Rio Marina, Salle, Sanremo, VaUecrosia,
Vittoria.
Abonnements payés.
Don de M.me Caroline Fontana-Roux,
Milan, L. 20.
1926 : Marie Grill, Fleurier - Aline Long,
Marseille (5) - Jean WiUielm, Id. - Méry
Buffa, Lot et Garonne - D. Mûris, Monte
Cario (5) - Lydia Meynier, Genova (5) Giardino-Meynier Maria, Asti (5) - dalla
Rachele, Savona (5) - Nanni Giuseppina,
Id. (5) - Coucourde Francesca, Firenze Comba Carloi, Id. - E. de J. Miller, Eordighera - E. M. Pascal, Milano (9) - Carolina Fontana-Roux, Id. - Suore Valdesi, Id.
- Ccstabel Alberto, pastore, Id. - Rostan
Francesco, id., Siena - Famiglia Fenouil,
Torino (2) - Ma’an Arnaldo, Id. (5) - Micol Fernando, Id. - Camino Carlo, Id. - Rostan Alberto, Id. (5) - Bounous Leopoldo,
Id. (5) - Ganz Emilio, Asmara (3,75) Nancy 'Bert-Ganz, Torre PeUice (3,75) Costabello Alberto, Pinerolo (2) - Genre
Suzanne, Pomaretto (2) - Lidia iMarchetti,
nasca (2) - Balmas Pauline, Inverso Pbrte
(2) - Avondet Susette, Prarustin (2) Louise Forneron, id. (4) - Gaudin Caroline, Id. - Reynaud Jean 'Daniel, Id. (2) Robert Giuditta, Id. (4) - Forneron Laurent, Id. (2) - Gaudin Michel, Id. (2) - Rivoir Paul, Id. (2) - Avondet Marthe, Id.
(4) - Pasquet Françoise, Id. (2) - Avondet Madeleine, Id. (1) - Ribet Jean, Id.
(2) - Pasquet David, S. Secondo (2) - Rostaing Elvira, Id. (2) - Gaudin Michel, Id.
(2) - Pasquet, Id. (2) - GardM ¡Henri, Id.
(4) - Gardiol Federica, Id. (2) - Giacobino,
Id., et 1925 (2) - Pons Carlo, Id. (2) - Gay,
Id. (2) - Griglio Marie, Id. (2) - Pasquet
Louis, Prarustin (2) - Plavan Henriette,
Id. (2) - Sismondet Pa.ul, Id. (2) - Aline
Tron-iMicol, M^lSsello (2) - Long Jacques,
Luserna S. Giovanni (2) - Vigliano Alberto,
Id. (2) - Long Michel, Angrogne (2) - Marguerite Coïsson née Buffa, Id. (1) - Gaj'dou Jean, Id. (1) - Gönnet Pierre, Bobbio
PeUice, 1925.
mm PUBBLICITÀ A PAGAMENTO « «
Avvisi Commerciali ; L. 0,50 la linea - Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. t la linea - Avvisi economici, L. 0,95 per parola per una volta - L. 0,90 per due - L. 0,15 per tre. - Mìnimo L. 9. Tassa governativa in più — Pagamento anticipato.
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