1
Soixante-et-unième année.
26 Juin .1^5
N» 26
L ECHO DES VALLEES
S3^ ' ■
PRIX
Vallées Vaudoises ■ ■ ^ *. •
Italie (en dehors des ,olonies
Etranger . . . .v?» S •’ • • .
Plusieurs abonnementï. .iême adresse
Etats-Unis d’Amérique...................
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On s'abonne : à Torre Pelllce, au Bureau d’Adiiiinistration de l’EcAo (Via
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L’ABONNEMEKT SE PAVE D’AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
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de l’année. •
«A, Le Nnméro; centimes w ^
Qae toutes les choses vraies, honnêtes, instes, pures, aimables»,., dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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l
IQ
« Repentez-vous... ».
Matthieu 111, 2.
Il n’est pas facile de distinguer, aujourd'hui, les enfants de Dieu des enfants du
monde.
Autrefois la chose était plus simple.
J-iOrsque les chrétiens étaient persécutés,
ceux que l’on conduisait dans le Célisée
pour être la proie des bêtes fauves étaient
pour Christ, tandis que la foule avide de
■sang qui assistait au spectacle était contre
Christ. Le triage était facile : on voyait
ceux qui étaient pour et ceux qui étaient
contre. Quand Jésus vint au monde, les
bergers et les magés étaient d'un côté ; Hé' rode et ceux qui voulaient faire périr l’enfant étaient de l’autre. Et, pendant le ministère de J&us, la différence a été nette
aussi : d’une part les amis, de l’autre les
ennemis.
Aujourd’hui nous ne pouvons pas dire
que -tous ceux qui sont inscrits dans les registres d’église appartiennent vr.aiment à
Christ. Il y a parmi eux beaucoup d’âmes
flottantes, incertaines et tièdes qui n’ont
pas encore accompli cette œuvre individuelle à laquelle chacun est appelé et pâr
laquelle on se range, du côté de Diepu Clet^,
œuvre est une décision intérieure à prendre, un acte de volonté à accomplir pour
l’orientation de notre vie. On voit beaucoup de gens qui essayent de se corriger et
qui restent toute leur vie dans cette condition misérable. Ils prient quelquefois,
mais n’ont pas passé par une crise intérieure sérieuse ; ils ont adhéré à un crédo,
mais il n’y a pas eu de changement de leur
cœur. Ce qu’il leur faut, c’est la repentance. Qu’est-ce que la repentance ? On
croit parfois qu’elle consiste à ve.rser des
larmes, à éprouver une certaine émotion
morale et religieuse que l’on ne sait bien
définir ; cela peut être, mais on peut se
repentir sans cela ; tous n’ont pas les
glandes lacrymales toujours prêtes au bon
moment : lœ larmes ne sauvent pas. La
repentance ce n’est pas non plus- se,ulement regretter le mal à cause de ses funestes conséquences ; tel jeun« homme,
telle jeune fille peut bien se dire, sans être
pour cela le moins du monde repenti :
« Ah ! il aurait mieux valu ne pas céder â
la tentation, pour en être réduit maintenant à tel point !,». La repentance ne doit
pas non plus être confondue avec le re'mords : on peut avoir des remords et ne
pas être converti ; k remords est l’instinct
involontaire qui s’élève en nous et qui proteste contre le mal ; c’est un sentiment,
tandis que la repentance est un acte de la
volonté, acte par lequel on décide de se
séparer du péché et se, séparer non seulement des péchés grossiers, mais aussi de
ceux subtils que l’on a parfois plus de
peine à reconnaître.
Ce n’est pas facile, avouons-le, d’accomplir cet acte intérieur, et cependant c'est
de cet acte que dépend notre saluL Au
moment où nous nous décidons, Dieu nous
fait grâce ;'Il nous fait grâce à la seconde
où nous cessons de nous faire grâce ; au
moment où nous disons : « J’ai péché ».
Dieu nous dit : « Tes péchés te sont pardonnés ».
Lorsque le Baptiste prêchait la nécessité
de la repentance, il y eut beaucoup de gens
qui étaient troublés ; mais ces gens
n’étaient pas encore sauvés. Il a fallu que
•Tésus se présentât et que Jean le montrât
comme 1’« Agneau de Dieu qui ôte le péché «du monde».
Il n’y a de véritable repentance qu’en
venant à Christ comme à la victime propitiatoire pour nos péchés; il faut venir à
Lui et Lui dire : « Me voici, délivre-moi,
purifie-moi ». Il faut prendre le christianisme au sérteux, tel que Dieu nous le
donne et, puisque Jésus est toujours présent, quoique invisible, après avoir orienté
sa vie vers lui, il faut le prendre tout entier comme celui qui nous sauve, nous purifie et nous donne un| vie nouvelle;
Dans une vüle d’Ecosse, une famille a,
pour blason, une branche de lierre autour
de laquelle sont ces mots : « Il faut que je
m’attache ou que je meure». Il faut que
nous nous attachions à Christ ou que bous
mourions. Nos connaissances religieuses ne
nous sauveront pas. Quand Jésus s’adressa
au paralytique, il lui dit : « Veux-tu être
guéri ? ». Jésus pouvait le g-uérir, mais il
y fallait d’abord l’acte de volonté et de foi
de l’imiwtent. Nous voudrions que le triage
entre enfants de Dieu et enfants du monde
s’opère, et que tous ce,ux qui fréquentent
nos églises se (ïonnent à Jésus !
' LM ih^ênieur promenait sofí aimant au
niveau de la mollete désagrégée et les pe-tites paillettes de fer venaient s’attacher à
l’aimant. Jésus-Christ est le grand aimant
auquel nous devons tous nous attacher par
une forte décision du cœur et de la volonté.
D. P.
L’assistance au Culte.
Pourquoi je vais au ctdte
même par le mauvais temps.
1“ Parce que Dieu a sanctifié chaque dimanche par sa parole et qu’il n’a pas fait
d’exception pour les jours de pluie.
2° Parce que je m’attends à ce que mon
pasteur soit à son poste et que je serais
très étonné qu’il restât chez lui à cause
du mauvais temps.
3° Parce que ma présence au temple
sera d’autant plus nécessaire que l’assistance y sera moins nombreuse.
4° Parce que, quelle que soit ma position
dan$ le temple, mon exemple aura de l’influence sur les autres, soit que je me rende
au culte, soit que j’en reste éloigné.
5“ Parce que je vois que les enfants de
ce monde, même les plus douillets, ne se
laissent jamais arrêter par le mauvais
temps sur le chemin du plaisir.
6“ Parce que la vie de renoncement, à
laquelle est appelé le chrétien, ne doit pas
dépendre des variations du baromètre et
qu’il y a dans l’attitude que je prénds,
vis-à-vis du temps qu’il fait, un moyen
de mœurer mon amour pour Jésus.
7“ Parce que j’observe que ceux qui ne
sont pas allés au culte sous le prétexte du
froid, du chaud ou bien de la pluie, agissent de même quand le temps est beau.
8" Parce que l’homme, pour avoir reculé
devant les difficultés faciles à surmonter,
en arrivera insensiblement a redouter même des empêchements purement imaginaires. Suivre le Seigneur de loin, comme
Pierre, peut nous amener à le perdre de
vue tout à fait.
9“ Parce qu’il se peut que, selon la volonté de Dieu, une bénédiction particulière
m’attende au temple, un jour de mauvais
temps, et que, de plus, je ne sais pas de
combien de dimanches je disposerai encore
ici-bas. (Emprunté au « Hermhut »,
cité par L'Ami Chrétien^.
“ Via dTAiga
( Le caractère spécial de l’Echo des VàÜées
aé lui interdit absolument pas de s’occu^ auæi des intérêts matériels de notre
peuple, qui même constituent un des nunSèros de son modeste programme. Aussi,
Aoydns-nous de notre devoir de relever,
;Éirbout à l’intention de nos lecteurs ne lisant pas les feuilles locales, un, fait des
plus réjouissants qui va nous suggérer ensuite quelques simples réflexions.
..iVoici le fait. ’Les Angrognins du vaUon
du Pra-du-Tour et les propriétaires des terrains situés le long de l’Angrogne n'avaient
même pas, jusqu’ici, une route muletière
qui reliât cette vaste région à la prochaine
ville de La Tour, lin petit sentier, à peine
ftayé à travers les prés et le long des canaux d’arrosage, couvert d’eau dans la belle
saison, de glace ou de givre en hiver, était
leur seule voie de commuhication. Et cela
dfi temps immémorial Pour se rendre de
La Tour a,u Pra-du-Tour par un chemin semi-carrossable, « montant, sablonneux, malaisé », il fallait gravir des montées et encore des montées, jusqu’au Serre, et de là
descendre à Chiot d’I’Aiga, en allongeant la
r|>Hte d’un bon tiers.
|Mes braves compatriotes demandaient à
«gO'inds cris, dqpuis tous les temps, des subsides, au Gouvernement et à la Province,
qui leur permds,sent d’entreprendre la cœistruction d’une vraie route, absolmnent indispensable, le long du torrent. Et, soyons
justes, on n’a jamais contesté le bien fondé
de leurs requêtes, on leur a toujours fait de
magnifiques promesses, répétées à chaque
nouvelle élection politique, par tous les
candidats, indistinctement. Seulement, vous
savez, promettre et tenir sont deux... ; ce
qui fait que nos braves gens n’ont jamais
reçu un sou, alors que nos frères du Val
St-Martin ont eu, eux, toutçs les routes —
et quelles routes ! — qu’ils ont pu souhaiter. Justice distributive!
Alors, avec le bon sens et, laissiez-moi
ajouter, avec l’intelligence qui les caractérise, les Angrognins se sont dit : « On nous
a tenu assez longtemps le bec dans l’eau ;
si nous voulons notre route, il faut nous
la faire, sans compter sur l’appui de qui
que ce soit, avec nos seules forces et nos
seules ressources».
Des hommes pratiques, tenaces et d’initiative, qui méritent toute la reconnaissance de la population, ont émis cette idée,
l’ont soutenue avec force contre les hésitations des timides et des « bastian cornitrari », et voilà nos gens à l’œuvre depuis
quatre ou cinq ans, au cours desquels les
160 « particuliers » intéressés ont fait des
milliers de journées de travail, évaluées, si
nous ne faisons erreur, à plus de 150.|000
lires, et ont déjà tracé un chemin carrossable, de 4 mètres de largeur, allant du
Ciamboun ou pont de Chiot dTAiga, inauguré, avec beaucoup d’apparat, dimanche
dernier. Reste le dernier tronc, de Chiot
d’I’Aiga au Pra-du-Tour, dont les trava,ux
vont être poursuivis avec le même entrain,
et tout aussi rapidement... ; et l’on pourra,
dans quelques années, se rendre au boulevard historique des Vaudois, en voiture,
voire même ep automobile ! En voilà un
progrès !
Notre but n’est pas de vous entretenir
ici des légitimes réjouiœances de dimanche
dernier à l’occasion de l’inauguration du
beau pont de Chiot d’I’Aiga, la plus belle
œuvre, jusqu’ici, de la courageuse entreprise. Toutes oes fêtes se ressemblent par
un ou par plusieurs côtés. Voyons plutôt
quelques-uns dœ enseignements qui découlent de l’initiative hardie de nos amis. Ils
ont démontré, qu’avec de la ténacité on
vient à bout des difficultés même que l’on
jugeait d’abord insurmontables ; ils ont
prouvé une fois de plus que l’imion fait la
force, une vérité, banale en apparence, que
tout le monde ne comprend pas. Ils ont
donné un exemple d’initiative à nos populations parmi lesquelles l’esprit d’initiative fait trop souvent défaut. Ils ont éloquemment démontré qu’il faut compter
surtout sur nous-mêmes et jamais sur les
autres ; ils ont mmpris qu'il faut prendre
les belles promesses des candidats politi. ques, ou autr^gens pressés d'arriver, pour
ce qu’elles valent..., c’est-à-dire, pour fort
peu de chose, et que, si l’on n’a pas d’autre
bois à se chauffer on risque de mourir de
froid.
Mais la « Via dTAiga » me suggère une
autre réflexion d’un ordre plus élevé. Tout
le monde ne sait peut-être pas que le vallon du iPra-du-Tour, jadis totalement vaudori, est habité aujourd’hui par une population mixte ; ni que les propriétaire des
terrains qui longent l’Angrogne se' rattachent également aux deux confessions : catholique et vaudoise. Eh bien ! croyez-vous
qu’on ait fait des distinctions de crédo
dans la distribution des charges, dans
la répartition des journées de travail,
ou des frais courants ? On n’y a pas seulement songé. On s’est dit qu’il y avait un
but difficile à atteindre, exigeant la coopération cordiale, fraternelle de tout le monde,
et l’on s’est mis à l'œuvre. On était sur un
terrain d’entente (sans jeu de mots) et
l’entente ne fut pas, ne sera pas, un instant troublée pour cause de religion. Et
alors nous songeons, tout naturellement, à
d’ftutres initiatives, à d’autre actions, à
d’autres unions d’où le dogme serait exclu,
mais qui pourraient également rallier tous
les suffrages et concourir à relever la moralité de nos papulations. Les pères de famille ont pu s’unir et s’entendre pour la
construction d’une route. Que n’essayentüs, dans le vallon du Pra-du-Tour et ailleurs, de s’unir. et s’entendre pour combattre l’immoralité sous toutes ses formes,
la débauche, les bals champêtres, l’ivrc^gnerie ? Au lieu de nous borner à nous réjouir
en secret, tantôt les uns tantôt les autres,
lorsqu’un scandale arrive, que le ou la coupable ne soit pas de notre religion, que n’essaye,-t-on d’agir d’un commun accord dans
le noble but d’élever le niveau moral des
habitants de nos montagnes ? Voilà une
union, possible et qui vaudrait au njoins
N,
autant que celles ayant pour but la construction d’une route ou tout autre initiative d’ordre purement matériel. j. c.
BIBLIOTECA VALDESE.
Le persone che hanno a prestito volumi
della Biblioteca, sono pregate di restituirli
non più tardi del 29 carrentè, dovendosi
procedere rd riordinamento annuale.
A questo effetto la Biblioteca rimarrà
chiusa al pubblico per tutto û mese di
Luglio.
Si avverte inoltre che la, validità di tutte
le malleverie scade col 30 Giugno.
Torre Pellice, 15 Giugno 1925.
Il Bibliotecario.
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CONFÉRENCES DE DISTRICT.
lime District. ‘
La Conférence du II.me District a eu
lieu à Milan, dans notre église de S. Giovanni in Conca. Elle a été inaugurée par
un culte présidé par M. G. IM 'Pesco, pasteur à Trieste, et a tenu ses séances les
17 et 18 juin, sous la présidence de M. E.
Rivoir, pasteur à Venise.
La Conférence s’est préoccupée de l’importance qu’a la célébration des actes liturgiques. Ils doivent tous être célébrés —
pour autant que cela est possible — dans
l’église. Les baptêmes doivent êtré célébrés
pendant le culte. Ct^ n’est pas le Pasteur
seulement, mais toute la communauté qui
reçoit en son sein les petits agneaux du
troupeau et l’on ne doit pas avoir honte de
déclarer publiquement que l’on veut élever
chrétiennement ses enfants.
Les catholiques, qui parfois ont des scrupules à entrer dans nos temples pour un
culte ordinaire, se sentent parfaitement à
leur aise et même dans leur droit lorsqu’il
s’agit d’un mariage ou d’un ensevelissement. Et ce sont là de très importantes
occasions pour notre œuvre d’évangélisation, desquelles nous devons tirer tout le
profit possible.
L’usage d’une coupe unique ou de la
coupe individuelle pour la célébration de
la Sainte-Cène n’est pas une question qui
doive diviser les membres d’une église. Il
importe par dessus tout de garder l’unité
des cœurs : quand elle existe ü n’fest pas
impossible de s’entendre, soit pour substituer un système à l’autre, soit pour les
alterner. Toujours faut-il célébrer la
Sainte-Cène avec ordre et bienséance.
Si nous avons dans nos églises des auditeurs réguliers, que nous connaissons personnellement, qui tiennent une conduite
conforme aux principes de l’Evangile, quoi- ^
que n’ayant pas abandonné par un acte
officiel l’église catholique à laquelle ils appartiennent de nom, pouvons-nous les inviter à s’approcher de la Table du Seigneur ? Toute l’assemblée est évidemment
favorable quoique tel de ses membres recommande la prudence et le bon sens aux
conducteurs des églises avant d’adresser à
leurs auditeurs un appel dans ce sens.
La campagne du cléricalisme contre nos
œuvres scolaires se manifeste dans maintes localités, mais nous pouvons, et autant
que nous le pouvons nous devons nous défendre ; ainsi la campagne ennemie n’aura
point de succès, comme il lest arrivé à San
Remo. Dans plusieurs viUes, au contraire,
les instituteurs s’adressent à nous pour
avoir des informations au sujet de la littérature évangélique qui peut servir comme texte pour l’enseignement religieux
dans les écoles.
A propos des associations de jeunesse
vaudoise la Conférence ne croit pas devoir
s’occuper de certaines difficultés qui semblent être du^ à des malentendus. Une
voix s’élève toutefois pour avertir ces associations qu’elles ne doivent pas être seulement des clubs où l’on s’amuse, et que la
traditionnelle tasse de thé ne doit pas être
le clou de chaque rémiion, et qu’il n’est
pas indispensable de la mentionner dans
, chaque compte-rendu de soirée. Une autre
voix affirme enfin' que nos associations vaudoises, tout en suivant leur propre programme d’activité, doivent continuer à
maintenir le contact avec les associations
similaires pour rester dans le grand courant qui réunit toutes les forces évangéliques.
M. le pasteur Beltrami, de l’Eglise Méthodiste Episcopale de Milan, apporte à
l’assemblée le message affectueux de son
Eglise et du Conseil des Pasteurs Evangéliques de Milan. M. Rivoir le remercie, lui
répondant avec la plus grande cordialité.
A. C.
Conférence da 111'°* District.
Elle eut lieu à Rome les 9 et 10 courant.
.Dans l’après-midi du 8, les Pasteurs et
Evangélistes se sont réunis en « colloque
spirituel » pour l’examen de plusieurs sujets concernant la marche et les progrès
de l’œuvre, entre autres sur les « obstacles
à surmonter pour que l’Evangélisation soit
plus efficace ». Rapporteur le pasteur G.
Banchetti. ' '
Le même soir et dans le même local de
Rue IV Novembre, M. Arthur Muston a
prêché avec force un discours impressif sur
ce texte : « Pour amour de Sion, je ne me
tairai point... ».
I^a Conférence proprement dite tient ses
assises dans un local du temple de Piazza
Cavour, sous la direction de M. Somnvam,
président ; ingénieur Fatio, vice-président,
et A. Misda, secrétaire. Le rapport du surintendant, M. Bonnet, constate un progrès
réel dans toutes les Congrégations qui se
rattachent au District, lesquelles ont été
abondamment bénies.
Les rappoits particuliers des Eglises,
tous intéressants et bien documentés, démontrent plus éloquemment encore ces
progrès et les « victoire par lesquelles on
prépare l’avènement du Règne de Dieu »,
et donnent parfois lieu à des discussions
fort animées. Le sujet de la célébration de
la Sainte-Cène par coupes individuelles est
longuement traité et amène la votation, à
l’unanimité, de l’ordre du jour que voici :
« La Conférence du IILroe District, convaincue de la nécessité de pourvoir à ce
que tous les membres de l’Eglise Vaudoise
puissent participer à la Sainte-Cène, sans
en être éloignés par des scrupules hygiéniques justifiés, invite le Synode à étudier la
question ».
A propos de l’opportunité de la controverse —• un autre sujet non moins impartant — l’opinion de la majorité est pour
qu’on en fasse, dans un esprit de charité,
chaque fois qu’elle est jugée nécessaire, en
la subordonnant cependant toujours à l’enseignement des bases fondamentales du
christianisme.
On constate une fois de plus que l’œuvre des Pbuilles et des Abruces est parmi
les plus promettantes de notre vaste chansï^
de l’Evangélisation.
Une discussion très animée au sujet de
la jeunesse de nos Eglises aboutit à la votation unanime de l’ordre du jour suivant ;
« La Conférence du III.me District, convaincue de la nécessité que. l’église s’occupe
plus directement de sa jeunesse et qu’il soit
opportun de grouper, en un organisme
strictement évangélique, les a^ciations de
jeunesse vaudoises, invite le Synode à s’occuper de l’importante question ».
On eut en outre deux autres entretiens
sur des rapports expressément préimrés par
MM. Meynier et Banchetti, respectivement
sur « les œuvres sociales dans l’église » et
« le temps (l’époque ? ) de la célébration de
la Sainte-Cène ».
MM. Enrico Corsani, P. Varveüi et
Franco Muston sont nommés délégués au
prochain Synode ; et MM. Zaccaro et Di
Gennaro, suppléants.
La future Commission de District aura
comme président ex-offido M. J. Bonnet ;
comme vice-président M. N. Introna, et
comme, secrétaire M. ,Paolo Bosio.
La prochaine Conférence aura lieu à
Bari, et M. le prof. Ernésto Comba est
nommé prédicateur d’office.
IV“® District.
Le 9 juin s’ouvrit, à Caltanissetta, la
Conférence de là Sidle, précédée par le
Colloque des 'Pasteurs, qui s’entretinrent
pendant près de trois heures, sous la présidence de M. Riccardo Malan, du sujet
toujours si important: la Prière. On aborda
les trois points suivants : la prière individuelle, la prière lue ou dictée par le cœur,
et enfin, comment apprendre aux membres
à prier ? Plusieurs prières furent adressées à Dieu pendant cet entretien fraternel et rafraîchissant.
A 8 heures du soir, la Conférence proprement dite fut inaugurée par un discours du pasteur Cducd sur «MoïSe marchant devant Dieu, en regardant aux choses invisibles ». Immédiatement après le
culte, on procéda à la formation du Bureau,
composé comme suit: MM. C. A. Tron, pré
sident ; Çdmd, vice-président; F. Curad,
député de Messine, secrétaire. ;■
^ ' M. Rinàldo {Malan, le jour suivant, lut le
rapport de la Commission exécutive, trèç
intéressant, suivi de la lecture des rapports
des Elglises. On constate, avec reconnaissance, que partout on a travaillé, et que
Dieu a béni ce qui a été fait sous son regard. Les écoles jouent un grand rôle dans
la marche de nos Eglises de Sicile et' sont
fort appréciées. L’attention de la Conférence s’est portée tout spécialemènt sur
trois points : Le mouvement Pentecôtiste
qui s’étend avec rapidité, l’Asile des Vieillards pour la Sicile, et les Unions Chrétiennes de Jeunes Gens. L’esprit de fraternité
a régné pendant les discussions, parfois
très animées.
Le service de clôture fut présidé par M.
C. A. Tron, qui attira l’attention des auditeurs sur ces jjaroles de Saint-Pierre : « A
qui irions-nous ? Tu as les paroles de la
vie éternelle ».
La prochaine Conférence aura lieu, D. V.,
à Syracuse, et sera présidée par le pasteur
Fasulo.
Le jeudi matin, les 17 membres se serrèrent cordialement la main avant de se séparer pour se diriger vers Palerme. et
Catane. C. A. Tron.
CHRONIQUE VAUDOISE
A propos de notre chronique sur la fête
de la « Maison des D-iaconesses » quelqu’un
nous fait observer que le thé... garni a été
off ert par la « Maison » même. Mais il était
à supposer que les «rafraîchissements»
sont toujours offerts par ceux qui invitent
— te « Maison » dans l’espèce — et que les
dames faisant gradeusement le service ne
sont pas nécessairement... les amphytrionnés de la réception.
Tout le monde a également compris que
« mettre une maison à la disposition de
quelqu’un» ne signifie pas encore la lui
donner. M’empêche que lé prêt dé M.me
Peyrot n’ait tiré la Maison des Diaconesses
d’un bel embarras. (Réd.).
« !
A la mémoire de l'av. JEAN GAY.
Dixième Liste de Souscription :
Associazione « Capitano Robert », S. Germano Chisone (Sezione Chenfevières), L. 50
—• Pastore Pietro Chauvie, Pramollo, 50 —
Sig. Willelm, insegnante (Ghiotti), 100 —
Pastore Emilio Tron, Luserna S. Giovanni,
50 — Margherita Grill (Gilles), 10 — Sig.
e sig.ra Pbët, Belgrano (Repubblica Argentina) in memoria déU’avv. Gay e della
sig.ra Garrou, 80.
ANGR0GNE. (Retardée). Le 6 juin dernier a été béni le mariage de Gisola Théodore avec Odin Marie de Paul. Nos vœux
de bonheur accompagnent ces époux.
D. P.
LA TOUR. Nous, regrettons vivement
d’avoir su trop tard, pour la donner dans
le dernier numéro, la triste nouvelle de la
mort de M.me Susette Jourdan née Armand-Hugon, décédée le 16 courant, aux
Hugons, à l’âge de 85 ans, après une longue maladie, patiemment et chrétiennement supportée.
Notre sœur vénérée, entourée de l’affection et de l’estime de tous ceux qui ont
eu l’avantage de la connaître, fut pendant
plus de 60 ans la compagne fidèle et dévouée du vénérable instituteur retraité,
M. J. Jacques Jourdan, qu’elle suivit de
Courmayeur à Prarustin, à St-Second, à
La Tour..., partout où notre frère fut appelé à exercer son activité. Institutrice
distinguée elle-même, mère de famille
exemplaire, personnifiant la vraie simplicité vaudoise, douce et humble malgré la
haute situation où tels de ses enfants sont
parvenus, M.me Jourdan ne laisse après
elle que des regrets sincères et l’exemple
d’une vie empreinte de dignité et de bonté.
C’est donc du fond du cœur que nous
disons à notre vénéré ami, M. Jourdan,
toute notre plus vive sympathie, ainsi
qu’au sénateur M. iD. Giordano, à ses deux
sœurs, aux autres membres de la famille
' et à toutes! les personnes que ce d^ü
■ afflige.
Les funérailles, qui eurent lieu dans
. l’après-midi du 17 coxirant, avec la psirticipation 'd’une vraie foule d’amis et de
connaissances, ont été présidées par le
pasteur de La Tour, M. J. Trom_____________
— La Sodété Misdonmire «Pra del
Tomo » a célébré dimanche soir, dans
la salle du Synode, son 42.me anniversaire,
sous la présidence de M. Jean Tron, étudiant de la 3.me classe du Lycée.. Public
nombreux et sympathique, bonne séance,
sous tous les rapports.
Nous avons tout particulièrement apprécié le discours d’introduction du Président,
aussi simple, dans la forme qu’élevé, débité sans emphase (ce qui est plutôt rare
à cet âge), par quelqu’un qui sent, qui
croit, qui a conscience de la noble mission
de la Société qu’il préside, et où, après
avoir sobrement résumé l’activité de la
« Pra del Tomo » durant Tannée, il
adresse un chaleureux appel à ses co^sociétaires qui doivent être, à tous égards,
des modèles d’étudiants et être, en toute
chose, un exempte parmi leurs condisciples.
La « Pra del Tomo », conclut-il, doit être
une école de discipline et de haute dignité.
Suivent la lecture du procès-verbal de la
dernière séance anniversaire (A. Pùihrmann) ; le rapport annuel, détaillé, du
Président sur la marche et les progrès de
la Société durant Tannée qui vient de finir;
le compte-rendu finander du caissier (G.
Mathieu) sur te dernier exercice..., le tout
écouté religieusement par le public et approuvé à l’unanimité par les sociétaires.
Et maintenant, voici quelques chiffres
qui en disent long : Les membres effectifs
— qui n’ont jamais été si nombreux —
sont au nombre de 25 ; les membres honoraires (dont plusieurs ne paÿent pas !), atteignent te chiffre de 400 ; il y eut 31 séances ; nos jeunes amis tinrent 04 réunions, dont quelques-unes hors des Vallées
et collectèrent, de ce chef, L. 3.782 ; tes
entrées se montent an chiffre, jamais atteint, de iL. 5.702, contre L. 146 seulement ' “
pour frais divere. 'fl
■=i
Falchi et Italo Mathieu traduisent
Texcellente impression du public en félicitant la Société pour ces beaux résultats et
en les encourageant à persévérer dans la
bonne voie.
Inutile d’ajouter que la belle séance commence par la lecture de la Bible et termine; par la prière, et que les différents
numéros du programme sont intercalés patte chant de quelques strophes de nos hymnes religieuses.
POMARET. lia Commune du Pomaret a j
été éprouvée récemment par la perte de
deux de ses assesseurs, Jean Grill, du Clôt
des Boulards, et Ferdinand Gaydou, des
Blégiers.
Une foule d’amis et de connaissances a
pris part aux funérailles.
M. Gaydou avait récemment contribué
beaucoup par son zèle et sa bonne volonté
au succès d’une collecte spéciale en faveur
des pasteurs émérites.
Aux familles en deuil nous exprimons
toute notre sympathie. . ’ G.
TURIN. Le « rapixirt annuel » de ce.tte )
florissante congrégation, après avoir constaté que « l’unité dp Tesprit par le lien de
la paix » a régné dans l'église durant toute ,
¡’année, passe rapidement en revue les'l
multiples « activités » de l’église même, enj^
constate le développement et les progrès
aux points de vue spirituel et financier.
L’église dé Turin a 356 membres électeurs et 942 communiants. Elle a collecté:
pour frais de culte, L. 45.200; pour la,
« salle de conférences, bazar; etc. »,
L. 62.000 ; pour la Diaconie, environ 7.000 ‘
lires ; pour TiHôpital, plus de 17.000... sans
compter les dons « extraordinaires » qui
sont considérables. Tout cela fait un joli^
total et témoigne en faveur de la générosité de nos frères de Turin, générosité
qui, comme chacun sait, ne se borne paa
uniquement à subvenir aux besoins de la
Partisse, mais s’étend à toutes les œuvres
de l’église dans son ensemble.
3
-(./iji'
' ,’,t*
NOUVELLES POLITIQUES.
^1:.
?
Toua évèniements de politique intérieure de la semaine dernière passent 'en
deuxième ligne en présence de la situation
du change et du réglement de notre dette
avec les Alliés. Les causes de cette nouvelle dépréciation de notre lire (qui est
descendue plus bas que jamais : à Londres
jusqu’à 133,40 et à 'New-York à 27,55)
sont multiples, mais elles sont, dit-on, surtout à rechercher dans la spéculation. Le
Giomale d’Italia dit à ce propos : « Selon
nous, ce mouvement de baisse peut encore
être arrêté. D’autres pays sérieux et disciplinés, en des conditions semblables, ont
sagement affronté, et surmonté avec succès. des phases aigües analogues sans pour
cela adopter des mesures draconiennes, qui '
obtiendraient l’effet opposé. Aux hommes
du Gouvememient comme aux oppositeurs,
s’impose un devoir précis : ne pas donner
spectacle de discorde, ne pas accentuer en
formes dramatiques les termes du céntraste politique qui, sans doute. agite le
pays, mais qui, contenu dans les limites
des formes civiles de lutte, peut être bienfaisant et fécond. Toute phrase violente,
alarmante, devient aussitôt un élément de
spéculation sur le marché international et
d’autant plus efficacement quand la source,
'dent de personnes ayant des accointances
avec le pouvoir ».
Pour combattre et dissiper la défiance
répandue à l’étranger où l’on craint que
ntalile ne veuille ou ne puisse payer sa
■dette de guerre contractée avec les Alliés,
le Gouvernement a fait annoncer officiellement de vouloir engager au plus tôt les
pourparlers avec les Etats-Unis et l’Angleterre, dans le but de régler une fois pour
toutes cette bitûlante question. ,
Dans sa séance du 18 courant, la Chambre a approuvé le projet de loi concernant
les œuvres d’utilité publique à effectuer
et les « providences » à appliquer en vue
d’améliorer 1^ conditions économiques, hygiéniques et sociales de nos provinces méridionales. Le jour suivant, le fameux projet de loi sur la burocratie a été aussi approuvé à une, forte majorité. Les opposants, hon. Gasparotto et Soleri, ont fait
une critique serrée bien que inutile, du
projet en question, qui vise tous les fonctionnaires de FEtat ne partageant pas les
idées du parti au pouvoir. ¡Dans une séance nocturne, convoquée sur la propositiom de IM. Mussolini, la majorité parlementaire, seule, après une discussion de
une heure et demie (trop peu, vu l’importance de la question) s’est prononcée favorablement, naturellement, au sujet dœ mesures à ’ adopter contre la presse. Et sur
ce, la Chambre prend ses vacances qui dureront jusqu’en décembre.
Le parti fasciste vient de clore son congrès, à Rome, congrès qui n’a duré qu’un
jour et demi, par le discours de M. Mussolini. Sans faire de commentaires au sujet
des « directives » et de l’esprit qui anime
actuellement le parti, nous nous bornons à
citer quelques phrases du discours du Président du Conseil : « Vous savez ce que je
pense de la violence. Pour moi elle est profondément morale, plus morale que le compromis et que la transaction. Mais pour
qu’elle ait en elle-même la justification de
sa haute moralité, il est nécessaire qu’elle
soit toujours guidée par une idée et jamais, par un bas calcul et par un intérêt
mesquin ».
Les journaux nous ont apporté la nou'. eUe officielle des fiançailles de la prin'‘esse Mafalda de Savoie avec le prince Phi
LE CflTMOLICISflE
jngé par quelques houes iilustres.
(Suite, voir N. 20).
AURELIO SAFFI (1819 f 1890), patriote républicain et grand ami de iMazzini, en recevant, en 1884, le bonnet de
«IDocteur» de l’Université d’Edimbourg,
prononce ces paroles, citées par le journal Il Dovet'e : « ...Di quel potere morale
che ê la sorgente d’ogni strenuo sviluppo
rleljte facoltà dell’uomo e della, grandezza
delle Nazioni..,, pur troppo patiscono generalmente difetto le contrade cattoliche, per
la decadenza delle vecchie credenze e per
la mancanza di una nuova fede che ,ri.scuota e innalzi gli animi a un senso vero,
genuino, ,profondo della dignità dell’umana
natura e delle sue più nobili vocazioni. E
questa invero è |la prima radice defia nostra debolezza ».
Le général IGIUSEPPE GARIBALDI
(1807 11882), n’e^t pas tendre pour le Catholicisme. En 1875, il écrit au professeur
Pietro Sbarbaro : « Queste popolazioni (di
Roma) dominate mor4mente p material
lippe de Hesse (Allemagne), neveu de l’exkajser Guillaume II. Le mariage sera cé-i
lébré 'à Racconigi, en août ou septembre.
— France. Malgré les attaques des socialistes, IM. Painlevé a réussi à obtenir un
nouveau renvoi de la discussion au sujet
de la question marocaine. Cependant, la situation du Cabinet est assez précaire. Les
socialistes sont actuellement en crise à
cause des trois différentes tendances qui
s’agitent dans leurs rangs. Le parti voudrait se détacher de la majorité ministérielle pour avoir pleine liberté d’action.
Les dirigeants, qui voient s’évanouir tout
espoir de participation au jwuvoir, tâchent
d’éloigner autant que possible la rupture
définitive, qui impliquerait la fin du Cartel
des Gauches ou la chute du Cabinet
Painlevé;
— Chine. Le calme n’est pas encore rétabli. A Hong-Kong la grève a éclaté, le
bruit s’étant répandu que le Japon avait
déclaré la guerre à la république de la
Chine méridionale à la suite de l’assassinat
du trésorier de l’hôpital japonais de
Canton.
—- Maroc. La France et l’Espagne viennent de s’accorder pour le bloc de la côte
marocaine, dans le but d’empêcher les navires suspects de s’approcher et de débarquer des armes pour les rebellœ.
— Les journaux nous apportent la nou
velle de l’arrivée aux Iles Spitzberg de l’explorateur Amundsen et de ses compagnons
dont on était sans nouvelles depuis plus
d’un mois. L’explorateur est arrivé sain et
sauf sans avoir, toutefois, touché le Pôle
Nord ; miais il compte répéter l’essai l’anneé prochaine en profitant des expériences
faites dans ce premier vol. t.
OUVRAGE REÇU.
Bva Lecomte ; La Fiancée de Cucuruc
('Comédie champêtre en 2 actes). Imprimer
rie Coopérative Val Pellice — L. 2. (En
vente à la Librairie Hugon).
Nos lecteurs de 'La Tour ont vu jouer
l’année dernière et ont vivement applaudi
la jolie pièce que nous recoirimandons aujourd'hui aux artistes volontaires de nos
Unions de Jeunes Gens des deux sexes.
Elle ,a, entre autres mérites, celui de faire
parler et agir des gens de chez nous, avec
leurs défauts et leurs qualités caractéristiques ; elle est toute pétrie de saine gaîté,
vive, enjouée et surtout morale, et n’exige
pas une mise en scène fort compliquée ni
des costumes difficiles à se procurer.
m
■
■
stitichezza
Indigestioni
Eccesso di Bile
QonFiamento
Cingesti One de! Fegato
radicalmente soppressi dai
BILAX
il flacone diSOoillole LÆ30 Preoso tütlefefàrtnade
ON CHERCHE pour Institutions Hospitalières Vaudoises Infirmière volontaire,
disposée à remplacer les Sœurs pendant
les vacances. — S’adresser au Président
Prof. A. Sibille - Torre Pellice.
mente dagrimpostori, ne hanno veduto più
da vicino le turpitudini e più d'ogni altre
son dispo.ste a gettarsi nel campo del vero
e non nella riforma del ctdtx) dei morti, come voi ben dite» (Lettera 1875).
Dans son discoure à l’amphithéâtre du
Musée d’Auguste, Garibaldi s’exprime
ainsi : « ...Si, è tempo che alla religione
.dejlla superstizione succeda quella défia
fede. Una volta in Roma i sacerdoti sacrificavano a Giove e a Venere, e quei falsi
profeti passarono. Ora tocca a questi...
Non vaglio male al papato come istituzione,
ma ha fatto il suo temjpo ».
Rappelons encore les paroles de Garibaldi : « In Caprera si adora Iddio in ispirito e in verità, senza il prete ».
Le moine barnabite UGO BASSI (1801 t
1849), patriote émilien, chapelain et ami
de Garibaldi, déplore vivement la corruption de l’église de Rome. En 1848, pendant la défense de Venise, se trouvant
sur les bastions de IMaJghera, il dit à
Luigi Gualtieri, son biographe : « Tutti
si chiamano cristiàni di nome (in Italia),
ma non vi ha alcuno che sia cristiano di
opere. Leggi TEvangelo, figlio mio, e dirai
se non ti faccia pietà questa turba d’ipo
Institutions Hospitalières Vandoises.
Refuge « Rài Charles-Albert » :
Collecté à CANNES, parmi les Vaudois et
tes amis de l’Eglise Réformée, par M.me 'Madeleine Rîwir et M.lles Mélanie Jahier et Marie
Tétlini ;
M. et .M.iiie R. Mirabeau, fr.s. 50 - M. le pasteur Bonnefon, 10 - Une amie, 3 - M.Ue Weber,
25 - M.Ue Madeleine Coïsson, 25 - M:.He Heck,
2 - Une amie, 2 - M. et M.me Rastre, 25 - MJle
L. Ribet, 5 - M;lle A. Jahier, 5 - PamiUe A.
Jbuve, 20 - A. et E. Malan, 25 - Famille Bounous, 20 - M.me Ferrero-Pasquet, 10 - M. R.
Bouchard, 5 - M.Ue C. Reynaud, 15 - -M.Ue M.
Rellene, 10 - M.Ue Catherine Chambón, 50
M. Ue Suzanne Chambón, 10 - Collecte dli 17
février, 111 - M.me Ménard, 5 - M.mes JaUa,
10 - M.Ue Clavel, 10 - M.Ue Cl. Avondet, 10 M. E. et M. Jahier, 10 - Bébé Jahier, 2 -M.me
i’eyronel, 10 - M.me Dupont-Jouve, 5 - M.Ue
M. Jahier, 20 - M.Ue M. TeUlni, 50 - Une Vaudoise, 10 - M.me Betix Alexandrine, 5 - M. et
Jlme baron Dietrich, 20 - Marquise Loys de
Chaudieux, 10 - M.Ue M. G.,, 5 - MJle Catherine Malan, 5 - M. Eugène Vaucher, 40 - M.me
Loew, 10 - M.Ue Deonna, 10 - M- et .M.me Bouchard, 10 - M.me Pauline Dubois, 10 - M. Ernest Biardot, 20 - M. J. D. Bensford, 10 - M.Ue
J; Gagnebin, 5 - M. Raymond Grantom, 10 iM.me E. Warnery, 20 - M. et M.me Long, 10
- M.Ue A. Bosio, 10 - M.Ue E. Majan, 5 - M. et
M.me Bei’thalot, 10 - M.Ue Ern. Malan, 5 M.me Lina Consolin, 10 - M. et M.me Rochon,
5 - Docteur Dane Hiirburt, 20 - A. F., 5 - A.
Boisel, 5 - M.me S. Iinpoco, 5 - M. et M-me
R. Dahon, 5 - M. et M.me Henriette, 5 - M.me
M. Ri voir, 5 - M.me ,M- Godin, 5 - M.me M.
Pons, 5 - Miss Helen MiUington, 10 - Mrs. MUllngton, 25 - M. Ch. MiUington, 25 - Miss
HaU, 20 - Total frs. 950 - Au change L. 1.149,50
M.Ue Caroüne Janavcl » 6,.—■
M. El. Currier » 50,.—
M.me G Sauvon » 20,—
Total général L. 1.225,50
L.
PAROISSE DE OBOBI.
CMecté par le Pasteur :
' Refuge « Roi Charles-Albert » :
Méyron Daniel, en souvenir de son
fils
Paul Geymonat, Courtii, en souvenir de sa feiîime
Geymonat David, Boussolea
Geymonat Anne, Ville Inférieure
Paul Voile
MeJli Constance
Liiusarot J. J. feu Samuel
Abel Geymonat et Guido Roman,
en souvenir du baptême de leurs
enfants
Planchon Juditti
Jourdan Jean
AUasina François
Union Chrétienne «Capitaine David Mondon », en mémoire de
Daniel Meyron
Union des Mères de famille
Union Chrétienne des Caïrus
Union Chrétienne de Jeunes Filles, eu mémoire de Eveiine Pontet-Geymonat
Davit Paul, Pond de Bobi
« A la mémoire de ma mère >»
25,—
20,
10,^
10,
5,e
5
5,
33,
2,
5,
5,
25,—
13,80
15,
25,
5,—
5,
ïolal L.
Hôpitaux :
Mondon Susette, en souvenir de
213,80
Daniel .Meyron L. 10,—
N. N. » 15,Geymonat David, Boussolea 5Veuve Long et famille » 10^
Reynaudin Marguerite » 10,—
Michelin EUsée, Pausettes > 5,
qritj, di degeneri figli che pur si chiamano cristiani ; su mille troverai un’anima onesta... Tutti maledicono il papa che,
aUontanandosi dal primo dei precetti di
carità, d’umiltà, idi pendono, di fratellanza, porta fastoso in trono i sette peccati capitali; ma chi fra voi seppe protestare ? e voi gli obbedite ancora e s^uite
le pratiche immonde e profane, e mentre
due terzi de)l’orbe cattolico da lui s’è già
staccato, voi che avete tutto il giorno sott’occhio i suoi misfatti e quelli di sceUe- ,
rati ministri che sonó fatti di lui strumento, voi ve ne state contenti e sicuri
che una sua benedizione in artiatlo mortis
cancellerà le vostre colpe, certi di andarvene in paradiso.
« Dio mi perdoni, io non voglio scisma
ed eresia... ; io non voglio dispute teologiche, no; solo si traduca il nostro codice
santo in lingua volgare, e sia. letto nelle
pubbliche piazze, e sia inciso in bronzo.
Si faccia innanzi chi si vanta brLstiano,
faccia dunque giuramento di riconoBcere
la legge evangailica. Il libro di Dio è troppo
campleto perchè papi e dottori vi possano
aggiungere qualcosa dd lofo... Si fondi la
Chiesa evariigelica ; si adotti la dottrina di
Cristo, nulla più,mulla meno.» (L. GuaJ
Paul Volle
Abel Geymonat et Guido Roman,
en souvenir du baptême de leurs
enfants
Bouïssa Etienne, Dolores
Negrin Jean feu Jean, Ville
Union Chrétienne «Capitaine David Mondon»
Davit Paul, Fond de Bobi
Geymonat Etienne, ex
B. P.
Orphelinat :
Geymonat David, Boussolea
Geymonat Anne, ViUe Inférieure
Madeleine Michelin-Salomon née
Grand, Peyrfilà
Grand J. J., Roccia de Giors
Abel GejTOonat et Guidò Roman,
■ en souvenir du baptême de leurs
enfants
Bouïssa Etienne, Dolores
Pontet Etienne, bouchfer
Gras Etienne feu David
Union Chrétienne «Capitaine David Mondon »
Ecole du dimanche des grands
Davit Paul, Fond de Bobi
Negrin Etienne, ex-niaréchal
Grand Daniel, diacre
Pontet Paul, ancien .
E. Tron, pasteur
Collecte à l’Eglise
B. P.
Total L.
Total général L.
L. 5,> 33,—
> 25y—
> 5,—
> 25,—
î » 25/—
» 5/» 30,—
> 7,L. 215/—
L. 5» 10,—
», 5,» 5 —
2» 34,» 25, 10,y> 5//,
» 25,—
» 5,—
» 5r» 5,» 5» 5, 25,—
» 27,50
» 13,50
L. 215,—
L. 643,80
Jean Ceisitn, directeur-responsable
Terre Pellice - Imprimerie Alpine
Les familles JOURDAN, GIOEIDANO,
GAlRDIOL, PONS, DBXIKER, émues et reconnaissantes, remercient de cœur toutes
les aimables personnes qui leur témoignèrent tant de sympathie et d’affection pendant la longue nialadie et à l’occasion du
départ pour la Patrie Céleste et de la sépulture de leur bien-aimée
H inniMl HiM
leur épouse, mère, belle-mère, grand’mère,
arrière-grand’mère.
Torre Pellice, 22 juin 1925.
La famille BOUCHARD, de la Rinodera
(Saint-Second), remercie vivement toutes
les personnes qui Vont entourée de leur
sympathie chrétienne, à l’occasion du départ de leur cher père, beau-père et grandpère
Smm
décédé le 15 courant, à l’âge de 84 ans.
CERCASI. Famiglia valdese, senzabambimi, cerca due persone servizio vai
desi, pratiche, delle quali, almeno una,
trentenne. Buon stipendio. Esigonsi serie
referenze. Rivolgersi Direttore del Giornale.
S. GERMANO CHISONE. A vendre
PETITE MAISON avec terrasse et
vigne. Vue splendide. Adresse ; Lévj; Lo/z^g.
tieri: Memorie di Ugo Bassi, Bólc^na, 1861,
p. 108-J10).
SANTORRE SANTAROSA, patriote et
conspirateur piémontais, dont on va célébrer prochainement le centenaire de la
mort, est très attaché à sa « cara Chiesa
cattolica», mais il n’admire pas les prêtres «che non posso amare» — écrit-il à
Cousin — qu’il appelle « Sacerdoti druideschi » et qu’il accuse de « tenere i cristiani
a troppa distanza da Dio, e. un giomo se
ne pentiranno ». Ecrivant à Ornato, il déplore « gli errori e le malvagità dei nostri
preti, che aprirono la strada» à l’hérésie (?) de Calvin, et qui « trattano con disinvoltura e sgarbatamente le cerimonie
del nostro culto».
CARLO PISACANE (1818 t 1857), illustre patriote napolitain, organi^teur de
la «Spedizione di Sapri» (1857), affirme,
dans ses «Considerazioni» qui accompa.gnent son Cenfio storico d'Italia, que, le Catholicisme «ê la causa più potente che, si
opponga al progresso defi’umanità».
Pour Pisacane, la Papauté subsiste uniquement parce qu’elle est « sostenuta dalle
baionette francesi e austriache». '
(A auiyre).
4
—,/°r
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LIBRERIA "LA LUCE..
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verità fondamentali del Cristianesimo. Indicatissimo per studenti e
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La Bibbia nel gindizio di illnstri italiani, A. Jahier .
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di Gesù - 444 pagine .......................- .
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carta geografica. Circa 200 pagine. Novità
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L'Immortalità deiranfma, T. LONGO ......
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L'Idea Cristiana dell'Aldilà, U. Janni
La Cena del Signore, nella purezza dell’idea evangelica, U. Janni
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1” - I Libri storici dell'Antico Testamento, T. LONGO
2® - I libri dei Profeti d'Israele, Ern. Comba . .
? * ì,%*”*.P®***®**sH apocrifi dell'Antico Testamento, Ern. Comba
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TORRE PELLICE
L!. (PROVINCtI DI TORINO)
MB. Chi desidera la raccomandazioBc aselnnsa Centesimi SO
1!NDIR1ZZ1'delle principali Chiese ed Opere Taldesi in Italia.
VALLI VALDESI.
aNG^GNA - Pastore : Davide Pons.
BOB^ÉO PÈLLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
EtRSERNA S. GIOV. - Pastore Erailio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore : Luigi MicoL
FINEROLO - Pastore: Luigi l^arauda.
FOMARETTO ^ Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : G. Bertinatti.
'FRAÌiÒLLO - Pastore: Pietro Chauvie.
FRAR(^tÌNO - Pastore : Angusto Jabler.
RàÉiAitEfÌTÒ - Sig. D. Gaydou..
RODORETTO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
HORA’ - Pastore : Alberto Fuiirmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: EnrieoTron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VlLLAR PELLICE - Pastore : Bart, Soulier.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
liKlSTA • Ghfec» : 3, Rue Grolz de Ville t*tóteie: Eugénlb Revtì, IvL
BARI - Chiesa - Candidato teoL T. R. Castiglibne. Via Roberto da Bari, 106.
bAìBEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De CarcA 17.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
dei! Consorzio Agrario - Pastore : Giovanni
Potrai, Casa Boglletti, Biella-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Candidato
teol. Amato BUlour.
Brescia - chiesa : via dei MìUe (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, ivi.
DALTANISSETTA - Chiesa: Via Malda, 15 Evangelista : G. Bonavìa, ivi
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - l’astore Giuseppe Fasujo, ivi
CHIETl - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale, Casa Munez.
OOAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi
DORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chi^a Evangelica.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Giudici
FIRENZE - Chiesa: Via SerragU, 5l
store : V. Sommanl, ivi
Chiesa: Via Manzoni 13
store: E. Meynier, ivi
FIUME - Chiesa : Via Sem Benelll, 6 - Pastore : * Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
Ccms'ani
Pa
Pa
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evan^lista :
C. Bonavla.
IVREA - Chiesa: Corso Botta, 5 - Pastore:
D. Porneron, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa,
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Comm. Doti. C. A. Tron.
MILANO - Chiesa dì S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabei Via Telesìo,
22. — Chiesa dì Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Coreani, Via Stradivari, 1.
¡NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi. i
NIZZA - Chiesa : Rue Gìoflredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teoL Carlo
Lupo.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore; S.
Colucci.
PALERMO - Chièsa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PBSCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Evangelista : G. B. AzzareUi.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : P. A.
BUlour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Dema, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore ; Arturo Vinay, ivi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mlngardì.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese: Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
, Bosto, Via Maidanna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Oatducd, 16-5 - Pastore ; G. D. Manrin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi
SAVONA - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa.: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
ogni 15 giorni, alle ore 18 - Pastore: S.
Coluccì.
SUSA - CaUesa : Via Umberto I, 14 - Evangi^ta: Gustavo Bert, Ivi
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pa
store : Antonio Miscla, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Praocesco PeyroneL Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastorè: G. Del Pesco, Vìà Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnls (S. M.
Pomosa) - Pastore : Emilio Rìvolr, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso U Duomo) - Pastore: B.CeUi, Vicolo S. Apdrea, 2.
VITTORIA - Chirea Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale ti celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica,
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo L6ger, moderatore - Sig. pastoie Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Oossa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Em. Comba, T. Bongo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre PelUce,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle puBblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig V. Perazzi.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pèlllce - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
Pellice - Direttore : Prof. A. Malan.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
L. Marauda, Pinerelo. '
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore P. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.ra V. Davlt.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Di
Commissione istituti ospitalieri valdesi - Torre Pellice - Presidente : Prof.,
A. Sibille, / '
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthciUet, 36 - Direttricec Suor India Pasquet.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Direttrice : Suor /. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice ; Suor E. Perret.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLOALBERTO » - Luserna San Giovanni Direttiice ; S uor A. Beney.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V, Sommani.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pelllce - Direttrice: Suor Ida Bert,
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosìa - Direttore ; Pastore F. A. BUlour,.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione-. Via BerthoUet, 36, Torino - Direttore : Pastore A. Comba, Vìa Beaumont.
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