1
(
Soixante-quatrième année - Anno VI®.
28 Septembre 1928
N® 38
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQXTE VENDREDI
8
reix D'ABONNCMeNTl
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
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L. 10,—
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Penr 6 b
6,
12,
On s'abonne: à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de Y Echo
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAVE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jeau CoIssor, professeur,
Tom Peluce — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N* 31 - Tom Penice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du Journal.
Tout changement d’adresse coûte fo centimes, sauf ceux du commencement
de l’annte.
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..,.., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
Leçons de la terre.
« Lorsqu’une terre, alireuvée par
des pluies i'rétiuentes, produit des
plantes utiles à ceux pour qui elle
est cultivée, elle a part à la bénédiction da Dieu. Mais celle qui. ne
porte que des éjpmes et des cliari dons est «jndamnée, et près d’êtie
maudite, et l’on finit par y mettre
le feu ». Hébreux VI, 7-8.
“ 'i L'exemple de Jésus de se servir d’images tirées de la vie champêtre a souvent
été suivi par les écrivains sacrés. L'auteur de l’épître aux Hébreux nous en donne
line qui mérite, d’être étudiée.
Il nous présente la terre comme pouvant produire des plantes utiles ou bien
. des épines et des chardons. Voilà donc des
îrésultats bien différents dont il serait
bon de trouver les causes.
I. La terre est un don de Dieu et d’une
manière générale nous pouvons affirmer
qu’elle est à la disposition de tous les hom>*;mes. Mais il est surprenant de voir que
.la même terre, travaillée par des mains
'ïj'différentes, produit des fruits bien loin de
Äse ressembler, soit pour la qualité que
pour la quantité.
La première condition pour que la terre
produise, c'est qu’elle soit cultivée avec
I amour, avec intelligence, avec un but
1^' clair et précis.
Il y a cependant un élément qui ne dépend pas de l’homme et dont il faut tenir compte : l’agriculteur le sait par expérience, cette année surtout.
On a beau travailler et se tracasser,
mais si la pluie manque tout le travail
est perdu et la terre ne donne pas de
récolte., La terre a besoin de la bénédiction, de la grâce de Dieu.
A quoi reconnaît-on qu’une terre est
bénie de Dieu ? Lorsqu’elle est abreuvée
par des pluies abondantes et que conséquemment elle produit des plantes utiles
à ceux pour qui elle est cultivée.
II. La terre peut produire aussi des épines et des chardons : Pourquoi ? C’est
dans sa nature de produire et si elle ne
donne de bons fruits, elle en donne de
mauvais. Comment se fait-il que le même
terrain puisse donner des résultats si
différente ?
L’agriculteur le sait : le travail, les
soins, la bonne semence sont la source
première d’une bonne réteolte, tandis que
la négligence, la paresse, le manque de
soins laissent pousser les épines et les
chardons.
C’est une chose étrange et que l’on doit
mettre en relief que cette faculté de la
terre à produire même sans être cultivée ;
la différence existe dans le genre de
production.
B *
La vie humaine peut être comparée à
la terre : elle est comme la terre un don
de Dieu et, comme elle, peut donner des
fruits bien différents d’après les mains
diverses auxquelles elle est confiée.
C’est même fort émouvant que de voir
les résultats diamétralement opposés de
certaines vies : parfois dans la même famille l’on rencontre des différences qui
surprennent et troublent.
Comment les expliquer ? Sont-elles explicables ? Quel est le secret pour pro' duire des plantes utiles ? Quelle est la
cause des épines et des chardons ?
S’il restera toujours des mystères que
nous ne pouvons éclaircir de nos lumières,
il est certain que la responsabilité individuelle y entre pour beaucoup et que
l’effort et la volonté sont des éléments de
premier ordre dans la vie.
Mais ici encore nous ne pouvons faire
à moins de signaler un fait qui semble
être en dehors et au-dessus de l’homme,
c’est à dire la bénédiction, la grâce de
Dieu, sans laquelle tout effort, toute bonne
intention, se réduit à rien : c’est la terre
travaillée avec amour et qui cependant
ne produit pas si le temps n’est pas
favorable.
Mais cette constatation ne doit pas décourager, car si une terre travaillée peut
ne pas produiig^de bons fruits, il est sûr
et certain qu’une terre qui ne l’est pas
ne produira rien de bon.
Cette leçon est claire, évidente et il
faut s’en servir. Observez que la terre qui
n’est pas cultivée se recouvre de plantes
quand même, mais au lieu d’être utiles
ce sont des épines et des chardons.
Si notre vie ne sera pas dirigée de façon
à donner de bons fruits, eUe produira
quand même, mais de mauvais fruits.
C’est l’expérience de la vie de tous les
jours : il faut qu’on donne quelque chose
ou en bien ou en mal.
Cette constatation, doit nous porter à
réfléchir et nous rendre prudents et avisés.
Si nous ne sommes zélés pour le bien,
nous le serons pour le mal ; si nous ne
recherchons les bonnes compagnies, nous
serons fâtalement portés vers les mauvaises. Et lorsque les épines et les chardons
auront poussés dans notre cœur, comme
il sera difficile de s’en délivrer lors même
qu’on le voudrait !
Dans la terre on peut, par le travail et
la bonne semence, leg tenir éloignés ; mais
si on les laisse croître on ne s’en délivre
qu’avec la plus grande difficulté. Nous le
savons, il s’agit donc de prendre nos mesures en hommes avisés.
A quelle culture voulons-nous consacrer
nos vies, la terre que Dieu nous à donnée pour que nous nous en servions ? Plantes utiles, ou épines et chardons ?
Il suffit de considérer quel est le sort
qui nous attend pour nous décider sans
hésitation : la vie qui produit le bien a
part à la bénédiction de Dieu comme la
terre qui donne des plantes utiles, mais
une vie qui produit le mal est condamnée,
maudite, anéantie comme la terre qui, au
lieu de nourrir les hommes par le froment
et les autres plantes utiles, produit des
épines et des chardons. Bénédiction ou malédiction : voilà l’issue possible de notre
viè d’après les chemins différents que nous
aurons suivis, d’après la position que nous
aurons prise à l’égard de Dieu. L. M.
VOLTAIRE ET L'ENFANT.
ypltaire, se promenant à Ferney, rencontre un enfant dans le parc.
— Sais-tu ton catéchisme ?
— Oui, monsieur.
— Ecoute, tu vois cet arbre chargé de
pommes, elles sont toutes à toi si tu peux
me dire où est Dieu.
L’enfant resta un moment embarrassé,
puis répondit avec vivacité ;
— Et vous, monsieur, pourriez-vous me
dire où il n’est pas ?
Voltaire se détourna, et s’éloignant à
grands pas laissa là les pommes et l’enfant.
ViaiMES DES SANS-CŒUR.
‘ Il nous arrive fréquemment de dénoncer, en les flétrissant comme elles le méritent, certaines lâchetés, certaines douloureuses lacunes de la vie morale, religieuse ou même matérielle du petit peuple auquel nous nous honorons d’appartenir et avec lequel il faut, tous tant que
nous sommes, qu’on le veuille on non, nous
solidariser. Je sais que d’aucuns jugent le
procédé nuisible au bon renom de notre
peuple et croient que nous prêtons volontairement et imprudemment des armes
aux adversaires déclarés et aux faux amis,
toujours heureux de nous prendre en
faute. D’autres nous taxent de pessimisme
exagéré.
Or, nous vous prions de remarquer que
nous nous gardons constamment de généraliser et que nous visons presque toujours les exceptions, de regrettables exceptions, des défauts et des lacunes qu’on
trouve ailleurs aussi, partout ailleurs. Mais
croyez-vous que ce soit là une raison pour
fermer les yeux sur ce qui nous touche
de près? «Mde comune, mezzo gaudio»
est un dicton détestable, qui doit nous répugner, en vertu des grands exemples des
ancêtres et des préceptes de l’Evangile sur
lesquels nous aspirons à régler notre vie.
Il ne suffit pas de constater que les autres
ne valent pas mieux que nous : c’est trop
peu, il nous faut viser plus haut, faire appel à tout ce qu’il y a de meilleur en nous
et aspirer à devenir, surtout dans le domaine moral, supérieurs aux autres. Nous
avons le devoir de nous singulariser dans
la meilleure acception du terme. Noblesse
oblige.
Passons à notre sujet. On a déploré, ici
même, il y a qudques années, le relâchement des liens sacrés de la famille chez
un certain nombre de nos Vaudois de la
campagne. Il vaut la peine de revenir sur
ce siyet pénible que nous n’examinerons
aujourd’hui que sous son aspect le plus
fâcheux, le plus triste. Les sans-cœur ne
sont. Dieu merci, que de déplorables et
rares exceptions parmi nous, ainsi que
leurs victimes, mais on en trouve malheureusement de l’une et l’autre espèce.
J’appelle «victimes des sans-cœur», ces
pauvre vieillards des deux sexes, cassés,
décrépite, chancelants, désormais dans
l’impossibilité absolue de se livrer à une
occupation quelconque, et voués à la complète dépendance des autres membres de
la famille... qui souhaitent, peu chrétiennement, de les voir déloger au plus tôt!
Les victimes des sans-cœur sont parfois
aussi les disgraciés de la nature (êtres
difformes, aveugles, sourds-muets, idiots) ;
les frères ou les sœurs à l’intelligence bornée, qu’on dépouille ignominieusement,
avec une habileté diabolique, de leurs
biens !
J’ose affirmer qu’on pourrait trouver
dans nos asiles des vieillards et même au
« Refuge », plus d’un malheureux ou d’une
malheureuse dont nos Œuvres doivent
prendre soin, uniquement parce que la
famille (!) a jugé plus avantageux d’adosser ses charges les plus immédiates, ses
devoirs les plus sacrés à des étrangers...
sous prétexte que leurs bien-aimés y seront mieux soignés. D’abominables raisons,
analogues à celles que se donnait J. J.
Rousseau chaque fois qu’il se débarrassait
d'un de ses rejetons pour le mettre aux
enfants trouvés. Victimes des sans-cœur.
.Et que diroias^nous de ces autres vieillards qu’on supporte au foyer ; qu’on
nourrit, qu’on héberge par nécessité, de
crainte d’être mis au ban de l’opinion publique. Mais on leur fait sentir qu’ils ne
sont que des tolérés, qu’ils mangent le
pain d’autrui, si tant ^t qu’on ne le leur
reproche pas en tout autant de mots. Et
jamais une parole aimable à leur adresse,
un mot d’affection, de vraie sympathie
I)Our les infirmités de l’âge. Ce doit être
là, de toutes les épreuves par lesquelles les
I)êres et les mères sont appelés à passer,
la plus douloureuse, la plus angoissante.
Si nos gens sont, en général, pleins de
compassion à l’égard des membres de leur
famille affligés de tares physiques, si la
plupart ont pour eux toute la charité,
toute l’affection, tous les soins, souvent
fort pénibles, que leur état exige, il s’en
trouve malheui’eusement aussi qui les considèrent comme une chaîne trop lourde à
traîner, une entrave insupportable ; qui
seraient prête à renier à leur égard les
liens du sang et font moins cas d’eux que
d’un de leurs animaux domestiques, ne se
disant jamais que « celui qui n’a pas compassion des siens est pire qu’un infidèle ».
Il nous reste à dire un mot des victimes
de l’avarice, de la rapacité, de l’avidité de
tel membre de leur famille, un chapitre
sur lequel nous serions amplement documenté et où l’on ipourrait dire bien des
choses qui feraient probablement rougir
plus d’un lecteur. Nous connaissons tous,
n’est-ce pas, dans chacune de nos paroisses, quelques pauvres créatures à l’intelligence bornée, de pauvres naïfs à qui l’on
fait accroire tout ce qu’on veut, ignorant
leurs droits les plus légitimes, qu’on a dépouillés parfois presque totalement de leur
part dans les partages de famille, ou dont
on les a obligés à se défaire à vil prix en
faveur d’un autre ou des autres membres
de la famille. Des choses qui tomberaient
sous les sanctions du code pénal... s’il se
trouvait parmi les voisins un homme assez
courageux pour dénoncer de pareilles infamies. Ailleurs ce sera l’interdiction, très
insuffisamment motivée, d’un vieux garçon
ou d’une vieille fille dont on veut capter
l’héritage...
Et je m’arrête, non pas faute de matière, mais parce que j’en ai déjà probablement trop dit. Inutile d’en appeler à la
conscience de ces sans-cœur ; ils n’ont ni
cœur ni conscience ; inutile de leur montrer la monstruosité de leur conduite ; ils
ne la voient pas, aveuglés comme ils le sont
par la rapacité et l’avidité du gain. Mais
ce qu’il faudrait absolument, c’est que les
honnêtes gens — la très grande majorité
—- fissent le vide autour d’eux, les tinssent à l’écart comme des êtres malfaisante,
au lieu de feindre, par pure lâcheté, d’ignorer les mauvaises actions dont ils se sont
rendus coupables et continuer à frayer
avec eux comme s’ils étaient la crème des
braves gens. Nous ne pouvons pas toujours
accuser ouvertement celui qui a commis
une action particulièrement indigne, mais
nous avons toujours le moyen de lui faire
comprendre, par toute notre attitude, que
nous le désapprouvons, et, si nous sommes
très charitables, que nous en soufflons
pour lui. 3- c.
2
•y
f.
Le 20 septembre courant, le prof. Jean
Maggiore entra dans son repos éternel,
après avoir été condamné pendant trois
années à un repos forcé, par la maladie.
U était né en 1862, à Torre Pellice. Il fit
ses études classiques au Collège, puis il se
voua aux sciences naturelles, qui furent
la passion de s'a vie. 11 en devint professeur
distingué, au service du Gouvernement
tout d’abord, en Sicile et en Lombardie ;
mais son cœur l'attira aux Vallées, qu’il
aimait comme pas un. Renonçant au brillant avenir qu’il aurait pu avoir ailleurs,
soit dans la carrière de renseignement, soit
dans celle des affaires, car il était à tous
égards bien doué, il préféra :se consacrer
au service de ses chères Vallées, comme
professeur de sciences au Collège.
Il était né professeur. Esprit alerte, observateur, ouvert à tout progrès, il suivait pas à, pas les progrès de la science,
qu’il inculquait â ses élèves. Notre Collège
lui doit essentiellement son Cabinet de
Physique, de Chimie et d’Histoire naturelle, comparable au* plus riches des meilleurs instituts de l’Etat. Il y enseigna pendant trente-cinq ans (1890-1925), avec le
plus entier dévouement. Son école était
pour lui comme une nouvelle famille, qu’il
aimait profondément et de laquelle il était
pareillement airné. A côté de ;son enseignement, il tint pendant plusieurs années la
direction du Collège, avec honneur.
Son activité remarquable fut loin de
s’épuiser dans ce champ de travail ; elle
fut multiple. Et d'abord elle se déploya au
service de son Eglise Vaudoise. Pendant
une vingtaine d'années il fit partie de la
Commission des Hôpitaux, dont il fut presque toqjours président. C'est ici qu’il manifesta tout particulièrement ses talents
administratifs. A lui le mérite d’avoir
donné à cette Administration ce caractère
d’ordre et de légalité qu’on admire aujoui>
d’hui. jEt pendant cinq années il fut de
la Table Vaudoise, qui bénéficia, elle aussi,
de sa collaboration éclairée.
Le professeur Maggiore n’oublia pas non
plus ses devoirs de bon citoyen. Toute
bonne initiative de caractère civil eut toujours assuré son concours. Mais il en est
quelques-unes qu’il nous faut mentionner.
Il fut parmi les plus actifs et dévoués fondateurs de la Société Electrique de La Tour,
dont il fut président nombre d’années ;
il prit une part active aux Commissions
d’assistance civile durant la guerre ; il fut
un des membres les plus, en vue de la Croix
Rouge, dont il fut capitaine ; et jusqu’à la
fin, il couvrit avec distinction la charge de
président de la Commission Mandementale
des impôts. Dans toutes ces charges il sut
se faire apprécier par ses qualités éminentes d’homme d’initiative et d’action, mais
surtout par son caractère foncièrement bon
et aimable.
Aussi tout le monde sympathisa vivement avec lui, lorsque la maladie l’alita
avant le temps, et le pleure aujourd’hui
qu’il n’est plus, en se rappelant avec reconnaiæance sa bienfaisante activité.
David Jaiter.
Les funérailles du prof. Maggiore ont
eu lieu dans l’après-midi de vendre di 21 c.,
dans le temple, et furent un témoignage
éloquent de l’estime affectueuse et de la
considération dans lesquelles le défunt
était tenu. Un long cortège — où figuraient, à la suite de la famiUe et des
parents, les membres de la Table, les professeurs du Collège au complet et un fort
groupe d’élèves avec le drapeau cravaté de
noir, plusieurs pasteurs et bon nombre
d’amis — parti de la maison du défunt,
accompagna le corps au temple où une
grande foule se trouvait réunie pour la
solennité.
La cérémonie est présidée par le Pasteur
de la paroisse qui l’ouvre par un service
liturgique et une allocution religieuse de
circonstance. Ensuite MM, le modérateur
V. A Costabel, au nom de la Table et des
amis ; le « présidé » du Collège prof. D. Ja
hier, au nom du Collège et des professeurs ; le prof. Jean J allá, pour lâ Commission dos Hôpitaux ; le podestat de La
Tour, doct. Oscar Geymonat, pour la Coanmune et au nom des anciens élèves, prennent successivement la parole pour mettre
en relief les qualités remarquables du défunt et retracer les différentes phases de
son activité multiple : de professeur, de directeur du Collège, de président de la Commission des Hôpitaux, de citoyen s’intéressant à toutes les manifestations de la
vie civile et sociale de notre petite viUe.
Le vénéré M. C. A. Tron clôt le service
par une fervente prière.
Et ie très long cortège se reforme pour
accomipagner le corps au cimetière où a
lieu un deuxième court service liturgique.
Nous renouvelons l’expression de no.s
vives condoléances et de nos regrets sincères à M.me Maggiore, mère, à la fille,
M.me Jeanne Del Pesco, aux fils, le capitaine de corvette Charles et le « ragioniere» Georges, ainsi qu’à leurs familles
respectives et aux autres parents, j. c.
Le Cinpantenalre de ÎEolise de Coazze.
L’Eglise de Coazze a vécu, hier, 20 septembre, un jour de joie qu’elle n’oubliera
pas de si tôt. Il s’agissait de célébrer le
cinquantième anniversaire de la fondation
du temple et de fêter par un culte solennel l’achèvement des travaux considérables d’amélioration et d’embellissement,
dans le temple comme dans les locaux du
rez-de-chaussée, autrefois humides et laids,
maintenant transformés en une salle vaste,
belle et claire destinée aux œuvres
sociales.
Environ deux cents personnes du dehors, de Turin, Pignerol, La Tour, SaintJean, Saint-Germain, Pomaret et autres
lieux, ont tenu à s’unir pour l’occasion
aux frères de Coazze. Des autobus, des
automobiles, des bicyclettes, ont réuni, en
un clin d’œil, tous ces amis aux alentours
du joli temple illuminé par un soleil magnifique ; M. Carlo Lupo, un vaste sourire aux lèvres, accueillait tout le monde
avec un enthousiasme plein de cordialité.
On offre un café aux amis qui viennent
d’arriver, on salue, les uns et les autres,
et à dix heures, la cérémonie commence.
L’Eglise est bondée : les pasteurs présents entrent en cortège, précédés par le
chef de District, M. R. Malan, et par les
Pasteurs de Pignerol et de La Tour, en
robe et rabat, et suivis par le Conseil
d’Eglise au complet. M. Malan, qui représente la Table, préside la partie liturgique
et retrace ensuite, rapidement, l’histoire
de cette communauté ; M. L. Marauda
parle ensuite au nom de l’Eglise de Pignerol, où le premier converti de Coazze
connut l’Evangile. La lecture est faite par
M. Jules Tron, après quoi M. Carlo Lupo
adresse à l’assemblée un discours plein
d’à propos, de chaleur et de puissance,
en prenant pour texte la vision d’Etienne
(Actes VII, 56) : « Voici, je vois les cieux
ouverts et le Fils de l’homme debout à la
droite de Dieu».
Nous ne chercherons pas à résumer son
discours, comme nous avons omis la description des embellissements artistiques effectués à l’intérieur du temple, et de la
table de la Sainte-Cène et de la chaire.
On voit dans chaque détail les traces
du bon goût de celui qui a présidé aux travaux avec amour.
A midi, les bois nous accueillent pour
un repas fraternel én plein air; puis on
monte sur une hauteur, d’où le regard
plane sur une vaste étendue de collines
et de vallons. Et là, assis en cercle sous
les châtaigniers, on entend successivement
les messages de MM. Rosati, G. Bert, D.
Forneron, J. Tron, G. Comba, H. Tron junior, doct. Cardon, Barbero, Mario Falchi
et d’une aimable dame qui représentait
l’Eglise Baptiste ; les uns et les autres
exprimant les vœux les plus affectueux
pour l’avenir de la petite Eglise de Coazze.
Le thé est offert et enfin trois jeunes filles
de Coazze récitent une petite scène dont
le sujet est : Marguerite Durand dans la
To\tr de Gonstance.^
■ Journée pleine de doue» intimité, de
joie spirituelle, d’encouragements pour
l’avenir. On y a senti l’esprit de Dieu
qui donne la puissance et la victoire ; on
a senti une fois de plus, en regardant au
loin le sanctuaire pompeux du Seîvsggio,
que le vrai sanctuaire, le sanctuaire où
Dieu entre en communion avec ses enfants mieux que partout ailleurs, c’est le
sanctuaire du cœur où se trouve l’autel
de l’amour.
Merci, cher frère Lupo, merci, frères
de Coazze, jxiur la joie que vous nous avez
donnée ! P. P. P.
Nous recevons une autre correspondance
sur le même sujet, d’un cher ami que
nous remercions vivement en nous excusant de ne pa.s pouvoir l’insérer, vu qu’elle
dit nécessairement les mêmes choses que
celle qu’on lit ci-dessus. RÉd.
CHRONIQUE VAUDOISE.
BOBI. Jeudi, 20 septembre, nous avons
eu la joie d’assister, dans te temple de
Bobi, à la bénédiction du mariage de
M. Jean Bonjour, de Malpertus, maréchalmajor des Carabiniers, et de M.lle Long
Marie Louise, maîtresse très estimée depuis 16 ans dans nos écoles élémentaires.
Aux heureux époux qui vont s’établir
à Turin, nous renouvelons nos vœux affectueux de bonheur de la part des nombreux amis. TJne amie.
COLONIA 'VALDENSE, le 14 août 1928.
Cher Monsieur Tron,
J’ai reçu votre lettre du 15/6. Merci.
Dieu m’a permis de faire quelques réunions dans les différents quartiers à Çolonia Valdense. A la sortie il y avait une
collecte et plusieurs dons particuliers s’y
sont ajoutés. En voici le détail :
Ecole de Sauce, Frs. 78 — Id., Combe,
25 — Id., Félix, 125 — Id., Bonjour, 80
— Id., Negrin, 80 — Id., La Paz, 60 —
Id., Centre, 145 — J. P. Berton, 58 —
Paul Peyronel, 39 — M. Morel, 29 —
Virginie veuve Jourdan, 19 — Et. Bonnet,
9 — J. D. Malan, 39 — Elisée Caffarel,
19 — Daniel Frache, 39 — T. A. Ugon,
19 — H. Jourdan, 29 — Suzanne veuve
Plavan, 97 — H. Ricca, 39 — Constance
Bonjour, 10 — J. veuve Berton, 29 —
Marianne Bonjour, 97 — Ph. Gardiol, 39
— Etienne Negrin, 19 — Etienne Negrin
(fils), 39 — Etienne Bonjour, 39 — Marg.
veuve Roland, 39 — Fr. Garrou, 39 — M.
Jourdan, 29 — Suzanne veuve Bonjour,
19 — Etienne Ricca, 97 — Etienne Ricca
(fils), 58 — Al. Jourdan, 19 — Octavie
veuve Tourn, 19 — T. Peyrot, 9 — J. I.
veuve Bonjour, 9 — Elisée Bonjour, 39
— R. Bonjour, 39 — Louise Benech, 19
Albert Malan, 39 — Jean Andréon, 29 —
Ernest Tron, 97. — Total Frs. 1.899, à répartir entre les Œuvres de Bienfaisance :
Hôpitaux, Orphehnat, Asile de Saint-Germain et Refuge Roi Charles-Albert, en
parties égales. En outre : Henri Travers,
Frs. 19 — J. P. Long, 39 = Frs. 58 pour
l’Asile de Saint-iGermain.
Ma femme et moi envoyons Frs. 2.iC00,
à répartir ainsi : Hôpitaux, Frs. 500 —
Asile de Saint-Germain, 500 — Refuge Roi
Charles-Albert, 500 — Orphelinat, 300 —
Asile des Vieillards de Saint-Jean, 100 —
Maison des Diaconesses, 100. L. J.
A ce généreux ami Vaudois qui s’intéresse si vivement aux Œuvres de Bienfaisance de l'Eglise Mère, à ce frère qui
place devant les colons Vaudois nos besoins; à tous les donateurs, et d’une manière spéciale à M. et M.me Louis Jourdan,
nous exprimons notre jAus vive reconnaissance. Merci, chers amis de Cdonia Valdense ; que le Seigneur continue à vous bénir au point de vue spirituel et temporel.
C. A. ThON.
LA TOUR. Le deuxième cours de i’Ecde
des Infirmières de la Croix-Rouge s’ouvrira le 16 octobre, à 20 h. Le programme,
très intéressant, comprendra l’étude détaillée des différentes maladies et les méthodes de cure les plus modernes. Les ins
criptions sont reçues auprès de M. Attilio“
Jalla, M.me CottarMorandini et M.lles Bernoulli et Marie Prochet (Saint-Jean).. Vu,
le caractère du cours, qui peut être très
utile à tout le monde, de nouvelles ins-j
criptions sont admises pour les personnes
qui désirent suivre les leçons sans devoir
s’engager à subir l’examen. a. j.
— Collège. L’inauguration, des Cours
{fête dite des promotions) aura lieu à ia j
Salle du Synode, lundi 1“ octobre, à 3 h.
de Vapi'ès-midi. Le prof. M. Mario Falchi,
chargé du discours d’ouverture, y traitera |
’ce sujet suggestif : Esploratori della vita.
Le public est cordialement, invité.
Les leçons seront reprises régulièrement, dans toutes les classes, mardi 2 c.,
à 8 h. du matin. Le Preside.
— Soirée de bienfaisance. Samedi 29 c.,^1
à 8 h. 30 du soir, nos amis des Unions
Chrétiennes joueront, à l’Aula Magna, La
Figlia dell’Anziano, un drame légèrement
retouché, que nous avons dé-jà applaudi à
la isoirée du 17 février, et qui sera suivi
de la représentation d’une opérette exhilarante. Nous pouvons prédire d’ores et
déjà qu’on fera salle comble ; c’est pourquoi il convient de se munir aussitôt du
billet d’entrée (L. 5) qu’on peut se procurer dams les principaux magasins de
La Tour.
POMARET. Mariages bénis dans l’Eglise,
de Pomaret, depuis le 1®”' janvier 1928. Baret Henri (Fayolle) avec Baret Jenny (Cômbeville), le 14 avril — Gianesini Matteo
(Galio) avec Maurin Céline feu Jean (St-,
Sébastien), le 26 mai — Grill Gustave
Adolphe (Clôt des Boulards) avec Reynaud
Céline (Gilles), le 9 juin — Tron Jacob,,
Henri (Rodoret) avec Long Lina (Fayolle),
le 30 juin — Scocdmarro Paolo (Trani)
avec Ribet Letizia (Clôt des Boulards), le
21 juillet — Balnias Ed-inond (Pomaret) avec Rostan Olga (Pomaret), le 13
septembre. G. C.
Ht $ ^
U Administration reçoit pour le déficit
de l’Echo, et en est bien reconnaissante aux
donateurs :
M.me Fanny Peyrot-Zurcher L. 25,— M. le doct. prof. Guido Malan » 25,—
Nouvelles de la Semaine.
Le Grand Conseil Fasciste — le suprême régidateur de la politique du régime — a tenu ses assises à Rome au cours,
de toute la semaine dernière, a tracé son
programme de gouvernement pour les deux
ans O'"® et 7™, et pris d’importantes décisions, dont voici les principales : 1“ A
partir du 1“ octobre, 20.000 ouvriers seront occupés à des travaux de construction de nouvelles routes ou de réfection,
sur un rayon de 50 km., de celles qui
convergent vers Rome ; 2” le 25 octobre,
« grand rapport », à Rome, des 92 secré- .
taires provinciaux du parti ; le 3 novem- <
bre, grande réunion à Rome, des « ruraux d’Italie » — 50.000 personnes — qui
prendront part à la grande célébration du
10'"® anniversaire de la Victoire ; le 6 novembre, le Sénat reprendra ses séances et
la Chambre tôt après. Leurs travaux seront poursuivis jusqu’à ce que toutes les
lois, tous les projets-lois qui figurent à
l’ordre du jour, soient examinés et votés,
c’est à dire jusque vers la mi-décembre,
où la 27'"® législature prendra fin. En janvier, présentation au roi d’une nouvelle
liste de Sénateurs. Convocation des comices électoraux (élections politiques le 24
mars, lO'"® anniversaire de fondation des
« faisceaux de combat »). Le 21 avril, inauguration de la XXVII'"® législature. La session du Grand Conseil fut clôturée par un
vibrant discours de M. Mussolini, où il
exhorte à une toujours plus « grande
union des esprits et des œuvres» dans
la pensée constante de travailler non pas
pour lui, mais pour l’Italie.
Par un décret royal du 20 c., le comte
Cesare Maria Devecchi, ci-devant gouverneur de la Somalie, a été nommé, pour
4 ans, président de la Caisse d’Epargne
de Turin.
Notre balance commerciale est malheureusement toujours en déficit. Nous avons,
pour le l®' semestre de l’année courante,
environ 11 milliards aux im.portations et à
peu près 7 milliards seulement aux exportations. Déficit 4 milliards, augmenté de
291 millions sur le 1®" semestre de l’année
dernière. Ne pas oublier que les augmentations les plus sensibles dans les impor-
3
I------------------------------------------
Stations sont dues à l’achat de matières
[premières pour notre industrie, ce qui
'fi'est donc pas un appauvrissement.
Le 20 septembre, rappelant la prise de
Sporne et la chute du pouvoir temporel, n’est
plus célébré avec la ferveur patriotique
Je jadis, quoique officiellement reconnue
Æomme « fête nationale ». Il a cependant
été sobrement commémoré, à Rome d’abord,
où le tricolore flottait sur le Capitole et
où le Gouverneur a publié un manifeste
d’occasion, et dans toutes les autres villes
grandes et petites — du royaume par
différentes manifestations et le pavoisejnent des édifices publics. L/Osservatore
Jîomano saisit nouvellement l’occasion pour
ses éternelles doléances au sujet des rapports du Pape avec l’Italie et de sa position de soi-disant dépendance.
Vu la récolte satisfaisante de cette année, le Ministre de l’Economie Nationale
vient d’accorder, pour l’année en cours, la
liberté de prod.uire quelconque type de farine sans limitation de pourcentage, de
blutage {ahbiirattamento). Cela signifie
qu’on va revenir au pain blanc.
M. Venizelos, premier ministre de la
Grèce, vient de se rendre à Rome pour la
^nature du traité d’amitié italo-grec. In
Ervnévé par les journalistes, l'éminent
imme d’état a déclaré que son pays veut
vivre en bonne harmonie avec tous les
peuples méditerranéens et balkaniques,
par une politique de « paix et d’équilibre » (?). Il se dit plein d’admiration
pour M. Mussolini et pour l’Italie, la première nation avec laquelle la Grèce inaugure la série de ses traités d’amitié ; le
I pacte, ajoute-t-il, va être le point de déi part d’une politique que la Grèce veut
' continuer.
; — BOLIVIE. Le mouvement révolution
i' imire, organisé par l’ancien président Soavedra et destiné à renverser le Gouvernement, a totalement raté et il n’y eut pas
effusion de sang. Les révolutionnaires essayent de se soustraire par la fuite aux
sanctions de la loi et le Gouvernement
■va prendre des mesures énergiques pou?“
empêcher des tentatives éventuelles du
même genre.
— CHINE. Les journaux annoncent la
bonne nouvelle que la guerre civile est ou
serait finie. C’est à peine si l’on ose y
croire, après tout ce qu’on a vu, ce qu’on
a dit et ce qu’on a demandé sur ce pauvre pays déchiré des années durant par
la guerre civile. La capitulation de l’arf mée de Ciang-CiungCiang signifie la conclusion de la campagne nationaliste contre
le Nord et le plein contrôle du parti nationaliste sur tout le territoire chinois sauf
la Mandchourie dont le dictateur se voit
.encore obligé, vu le voisinage du Japon,
de se tenir en bons termes avec ce dernier.
— La Société des Nations a tenu, le
21 c., une séance plénière, pour s’occuper,
entre autres choses, des travaux de
Yorganisation économique. Le rapporteur
M. Loucheur a pu constater que, si avant
l’année 1825, l’œuvre de la Société des Nations dans le champ économique fut plutôt insignifiante, il faut se réjouir aujourd’hui des beaux résultats qu’elle vient d’y
obtenir. « Nous marchons vers une organisation économique mondif^le et la Société
des Nations a réussi à faire conclure entre les peuples bon nombre de traités de
commerce qui, sans elle, n’auraient pas été
conclus... ». jon_
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La mort prématurée de M.Ue M. Pellegrini, nous a privés d’une collectrice capable, zélée et dévouée. Nous ne pouvions
mieux la remplacer qu’en nous adressant
à M.Ile Mathilde Meüle, nièce du fondateur
du Refuge et ex-président de notre Commission. M.lle Metile a bien voulu accepter
de relever le manteau de celle qui nous
a été si tôt enlevée. M.Ile Medie est très
connue à Turin ; nous nous permettons,
cependant, de la présenter officiellement,
par ces lignes, aux amis de nos Œuvres
de Bienfaisance, qui ne manqueront pas
de lui réserver un accueil chaleureux et
généreux. Son adresse est : M.Ue M. Medie
- Corso Peschiera, 45 - Turin.
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Fleurs en souvenir de M. le prof. Jean
Maggiore :
Comm. Léopold Bounous, L. 50 — M. et
M.me David Pellegrini, 150 — M. et M.me
Emanuele Rivoiro-PeUegrini, 50 — M. Fernand Pellegrini, 50 (en faveur du Refuge).
Nous avons reçu, par l’entremise de M. le
pasteur Guido Rivoir, les dons suivants: Esteban Barclin, S. Pedro, Œuvres Hôpital,
L. 47,50 — Esteban Rostagnol, Tarariras,
pour l’Hôpital de La Tour, 95, pour l’Orphelinat, 95, pour le Refuge, 95 — Veuve
Suzanne Mondon, S. Pedro, Orphelinat,
45,50, Refuge, 45,50 — Frères Mondon,
S. Pedro, Orphehnat, 45,50, Refuge 45,50.
— Total L. 514,50.
Nos vifs remercîments à tous les généreux donateur«.
BIBLIOGRAPHIE.
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Ce petit livre de poche, élégamment relié, veut être le livre de la méditation et
du souvenir quotidiens. Le choix des versets bibliques, qui se trouvent à chaque
page, sont généralement adaptés aux différentes circonstances de l’année. Un petit espace blanc est réservé à chaque jour
pour le culte du souvenir de personnes^
et d’évènements chers. Le format, quoiqu’il ne soit pas celui des « pains quotidiens » ordinaires, se présente très bien.
Noifâ recommandons volontiers à notre
public cette publication qui fera du bien.
D. P.
Nouvelles religieuses et faits divers.
Les Unions Chrétiennes et les jeux olympiques. Le Comité international olyrnpique
a décidé d’attribuer la « Coupe Olympique » au Comité universel des Unions Chrétiennes de jeunes gens (Y. M. C. A.) pour
l’armée 1929.
En communiquant cette décision, le président du Comité international olympique,
M. le comte de Baillet-Latour, l’accompagne des lignes suivantes :
« En portant cette nouvelle à votre connaissance, je suis heureux de pouvoir féliciter votre Comité pour les services signalés qu’il rend dans le monde entier à
la cause du sport et au développement de
l’éducation physique.
« Le Comité international olympique a
saisi l’occasion qui lui est offerte de vous
donner une preuve de sa reconnaissance
pour l’excellente collaboration que vous
n’avez cessé de lui apporter ».
Le Comité universel des Unions Chrétiennes de jeunes gens, qui a son siège à
Genève et qui y a créé, il y a un an, une
Ecole internationale pour la formation de
secrétaires spéciaux pour le développement de l’éducation physique, a été heureux et reconnaissant de l’honneur qui
lui a été fait par cette décision du Comité
international olympique.
{Communiqué).
Ä :ie »
Pasteurs et curés. D’après la dernière
statistique, il y a en Prusse 9.422 ecclésiastiques protestants et 10.282 ecclésiastiques catholiqueé. Or, la population protestante est presque le double de la cathocatholiques). Un pasteur a donc en
moyenne 2.600 paroissiens, tandis qu’un
curé n’en a que 1.200.
Même proportion en ce qui concerne l’ensemble du Reich. Celui-ci compte 16.244
pasteurs et 20.410 prêtres. Les protestants y sont 39.639.040 et les catholiques
20.604.540. Cela fait 2.440 paroissiens pour
un pasteur et 1.009 pour un curé.
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décédée aux Clos Inférieurs le 16 septembre 1928, à l’âge de 22 ans, Léonard
ViNAY et sa famille remercient sincèrement toutes les persmnes qui ont pris
part à leur deuil, et en particulier M.me
Baral, des Clos Inférieurs.
Les familles MAGGIORE et DEL PESCO,
profondément émues, expriment leur plus
vive reconnaissance à tous ceux qui ont
vendu honorer la mémoire de leur cher
Disparu et leur démontrer de la sympathie et de l’affection dans la grande
épreuve qui les a frappées.
La famille du regretté
PIERRE PROGHET (Tncioülot)
vivement touchée par les nombreuses et
cordiales manifestations de sympathie qui
lui ont été offertes à l’occasion de la perte
de son chef, remercie bien sincèrement
toutes les personnes qui, d’une façon ou
de l’autre et spécialement en prenant part
aux funérailles, ont vendu rendre un der»
nier hommage au défunt et partager son
deuil.
Luserne SaintJean, 24 septembre 1928.
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