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Soixanteroniièiue année
^ Valdré
I'QRRe PíJLLiQg
29 Novembre 1935-XIV
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N* 47
DES VALLEES
PÂBAISSANT CHAQ^ VENDREDI
PRIX D'ATONNBNENTi p«r
Italie et Colonies italiennes . . . . , , L. 10 —
Etranger...................,...................24,’
Plusieurs abonnements à ia même adresse . . ^ » 22,—
Pmt 4 moia
6,
12,
Ob B'aboBBe: à Torre PeUice, au Bureau d’Administration de l’£cAo (Via Wlgràm, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L’ABIMOiEMnrr se pays ipavancb.
S’adresser: pour la RédactkMi, à M, le Prof. Locis Micol- Torre PeUice— pour
rAdmiaiatratloB, au Bureau ^journal. Via Wigram, N* 2 - Torre PeUice.
Pour toutes les aBaoBccs s’adresser au Bureau du journal.
Tons les changements d’adresse coûtent ÿo ccatfmcs, sauf ceux du commencement de l’année.
Le mmiûro: *0 osnthiMs
Que tontes les choses vraiès, honnêtes, justes, pnrai^ aitnables..., dignos de louange, ooeupent voe
(Philipp. IV, 8).
wniM TB mtiiim»
Un prêt sûr.
« Celui qui a pdtié du pauvre,
prête à l’Eternel qui lui rendra son
bienfait». Prov. XIX, 16.
Les montagnes sont Wanches de neige et
d’épaiaaes brumes préannmiçant les frimas
couvrent la plaine d’un manteau morne et
humide. L'hiver est aux portes : c’est une
saison qui pour plusieurs a ses attraits avec
le travail' intense ou ses sports. Mais pour
les pauvres c’est une autre affaire, car
ils dcávent endurer de nouvelles et plus
CTue’îes privations. Leur sort, ii e^ vrai,
n’est jamais enviable, et il ne doit pàs
être gai que de combattre constamment
avec la misère ; mais par le beau temps
tant devient plus aisé, et si on court te
risque de mourir de faim, du moins
n’est-on pas exposé à mourir de froid.
Le problème de la misère, du chômage,
doit préoccuper tout chrétten, tout homme
de cœur, à toutes les saisons de l’année ;
à l’approche de l’hiver on doit se sentir
plus près du pauvre, on doit en avoir
pitié.
Arrêtons-nous un instant sur ce que
nous entendoiis ou que nous devons entendre paf pitié. . ■ ‘
L'idée de pauvre a longt^npa été associée à ceUë d’aumône : faire l’aaimône
semblait une œuvre charitable très méritoire. Nous nous insurgeons contre cette
concepltiitwi qui, du ' reste, doit résonner
comme tiés offensante même aux oreilles
de celui qui, en quelque sorte, est contraint de mendier.
• pitié, avant d’être im acte, est un
senttoent ; c’èst de la sympathie, de la
tendreœe, et pourquoi pas, de l’amour.
Ne croyons ' pas avoir pitié du pauvre
lorsque nous mettons dans sa main queli-ques sous ou un morceau de pain; cela
peut être du mépris. On veut se débarrasser de l’importun qui est sur le seuil
de la porte et on lui donne quelque chose
pour qu’d s’en aüle : voilà tout. Ce n’est
pas de la pitié : ne confondons jamais l’aumône avec 'la pitié, car de fait elles sont
très éloignées l’üne de l’autre.
Comment doit, se manifester la pitié,
telle que nous la concevons ?
Tout d’abord, nous ne devons pas attendre que le pauvre vienne vere nous
poussé par la faim et le froid : nous devons être prévoyants et prévenants, et
aller vers lui ; nous devons le chercher,
nous préoccuper de ses besoins, nous efforcer d’y subvenir. 11 sentira aters que
nous sommes ses frères et dans son cœur
ne germera point la plante de l’envie et
de la haine.
Dès qu’on a découvert le pauvre et qu’on
a été vers lui, il faut encore trouver les
moyens les plus indiqués pour te secourir
sans l’humilier, sans le froisser. On ne
doit jamaÎB oublier que sous l’habit du
pauvre il y a toujours un homme avec tm
esprit qui pense et un cœur sensible ; cet
esprit et ce cœur ont aussi leurs droits,
et si on les foule aux pieds ils seront en
souffrance même si l’estomac est satisfait.
Aujourd’hui, différente organisations
sociale s’occupent des pauvre et cm
peut dire que l’aumône, teille qu’elle était
pratiquée dans le passé, a disparu. C’et
un progrès dont nous n’avons qu’à nous
réjouir, mais cela ne veut pas dire qu’on
ait vraiment pitié du pauvre. De raiscms
étrangère ^à la pensée et au sentim«it
chrétiens peuvent déterminer une aide
en faveur de miséreux.
Qu’est-ce qui^ doit nous porter 'à avoir
pitié du pauvre?
Aucun opportunisme de temps ou de
lieu, aucune crainte, mais simplement
l’amour chrétien. « Aimez-vous le uns le
autres ». « Ce que vous voulez que le
homme vops fassent, faites-le-leur aussi
de même », pour ne citer que quelquesune de plus mémorable parole de
Jésus.
Notre pitié, sentiroent diflScite à trour
ver, sera plus aisée si nous prisons que
celui qui a pitié du pauvre, prête à TEternel. En d’autre termes, si c’est une chose
difficile qui importe de sacrifice, tant
en fait de sentiments que de biens, il y
a une promesse, une bénédiction. L’Eternel rendra te bienfait accompli. Peut-être
notre piltié ne servira-t-nelle pas à éloigner
la misère • ni à faire de heureux ; peutêtre le pauvre ne nous ténoignera-t-ü aucune gratitude, peu importe. Les homme,
même ceux auxquels nous avons fait te
plus de bien, peuvent oublier ; mais B
et Quelqu’un qui n’oubHe pe. Dieu, qui
lit dans le fond de ne cœurs et qui connaît tes moiridre détails de âotro ■ vie,
nous rendra — et dans quelle meure !
— le bienfait.
En faut-ü davantage pour nous pousser
à avoir pitié du pauvre ?
Si donc l’hiver sera rigoureux et pénible, s’il faudra tous lutter et souffrir,
puisse te miséreux sentir la flamme de
notre cœur et trouver encore, malgré-les
difficulté du 'temps, de raisons pour aimer et bénir la vie.
aDanaDDnDaDPDDDDnanaan
Euphémismes.
Parmi les nombreuse innovations que
le christianxsmé apporta en Allemagne,
lors de la conquête de Charlemagne, il en'
est une qui ne put pas vaincre la traffition. Il s’agit d’un simple mot ktîïi, « Diabolus », le diable, pmsqu'Ü faut Vappd^r
par sm mm, qui ne réussit pas à se geri
maniser et resta du domaine eyringjf du
langage ecclésiastique, catholique-romain.
Son adversaire, le « diabd'us » indigène,
est demeuré maître du champ, sans changer son nom; on a continué à l’appeler... ; au fait, comment l’appeUe-ton, en
Allemagne ?
Un érudit nous révèle, à ce propos, ou,
pour être plus exact, nous fait entrevoir
tout un drame p^chdogâquei international, pour ainsi ffire, et non pas sans intérêt. Et voici deux mots* d’histoire !
Le diable,‘dans la tradition nordique,
était un personnage dont les Germains
ne craignent pas de parler et avec lequel on ne s’effarouchait pas d’avoir affaire : un peu querelleur, très menteur,
voleur par excellence, ne révélait-ïl pas,
brutalement, certain côté de la nature
humaine? •
Or, voici qu’avec le christianfeme, à
partir surtout du XVI® siècle, le nom du
« Diabolus » indigène disparaît ;,il devient
dangereux, depuis que Ton persécute les
sorcièrœi ; il s’oblitère. Mais le diable
reste, et reçoit une quantité innombrable
de ^rnxMHs qui vivent dans l’usage quo
tidien. Aussi l’appelle-t-on : le malin, le
tmtateuir, te rwir, le houe, te renard! Ce
qui, du reste, arrive im peu partout.
En Angleterre, par exemple, ne parleton pas aussi du : vieux camarade, du
mmtx Earry ?
Et en France n’est-ü pas josœusement
Obnnu comme : le vieux Jérôme, le petit
ogpet, te eompère, 1’Autre ?
Quant à nous, la diable n’est-4 pas Tàutéur de faits et gestes innombrable, que
c^t nouvelesi nous content, eii souriant,
(JôRune pour dire : « C’est mal, bien sûr,
taàis si joM ! ? ».
***
-Donc, nous disions qu’avec l'introduction du christianisme en Allemagne, on
eut honte de nommer le diable, mais , que
càui-ci ne disparut pas ; il changea simpifement de nom !
Comme argumentation raciste ou philoIqfique, le problèmie peut intéresser, ou
non; comme symptôme ^irituel, on ne
fteut le passer sous silence, car il pose,
si je ne me trompe, le problème des euphémismes, figure bien connue de la rhétorique, par laquelle on atténue quelque
chose de fâcheux!
*** V
.<■ ' s ■ ' '
N’est-ce pœ, i0ti réalité, twijours'le même problème, « te même histoire », comme
on dit trop souvent ?!
« Le diable n’est pas si, noir qu’on le
fe.it », je ne le sais que tre^ ; ou, pour
mieux dire, je ne Sais que trop que i’homme réussit, tougours à se persuader que
Il noir, dans certaines circonstances, par
l'effet des jeux de lumière, peut ne pas
' i-pparaître aussi noir qu’il l’est en réalité.
Aussi, un peu partout, le diable ne fait
pjs peur ; ié sobriquets dont on l’a baptué ne prouvent rien autre qu’im affail'isiement de notre conscience morale!
Exagération'? ^Je me pennets d'eh dou
-- ■ i
ter, car lorsqu’on peut arriver à sourire
à quelqu’un qui devrait être votre ennemi ; lorsqu’au Heu de le combattre ouvertement, on lui frappe sur l’épaule, comme
à un vieux camarade, il m’est peimis de
croire qu’il doit exister certains rapports
de familiarité, de ressemblance. Or, nous
sourions souvent, au diable, au péché, au
mal Nous savons revêtir nos transgressions, voiler notre erreur ; rien n’est trop
noir ; tout\au plus y a-t-i du gris, encore
n’est-ce pas notre faute !
Nous avons fini par penser que les euphémismes, artistiques dans tes poésies,
sont utiles dans la religion.
Nous avons trouvé qu’il n’est pas bienséant de parler du diable, et qu’il n’est
pas confortable de rappeler le péché.
» * *
Tout ce qu'ü y a de tragique dans le
nom même du grmid adversaire, « le Calomniateur», nous échappe;- il n’est que
quelque chose de Vague, d’importun. Comme nous ne pouvons effacer un souvenir
désagréable, nous sourions du bout des
lèvres ; et VAi^re continue à demeurer
dans les cœurs, hôte inavouable.
Il a renoncé depuis longtemps aux pieds
de chèvre, à l’odeur de roufre ; il sait que
sa'présence est fâcheuse; ü est devenu
moderite, et presqfue discret ; il promet tout, au corps; puissance, richesse,
amours; il se contente de recevoir un
sourire, un b^inage; il ne demande qu’à
n’effaroucher personne ni la conscience de
personne. ,
***
\
Après, quand on aura souri, on s’apercevra, peut-être trop tard, que la concession d’un instant de est de
venue le premier anPeau de cette chaîne
qui est notre vie et notre esclavage. Alors, '
l’homme orgueilleux de sa’ force, mais incapable de briser la chmne, badine; C'est
pourquoi il est juste de réiréter encore
que l’homme moderne est ..tragiquemieint
faible. Cl.
LIRE.
L’hiver est à la porte. En eptte saison
propice à la 'vie tranquille et méditative,
comment mieux employer nos loisirs qu’en
les coiiaacr&nt à la lecture ? Nos Eglises,
pour la plupart, possèdent une bibliothèque ^
dotée d’ime riche collection de livres. B
s’^it de mettre en valeur un tel capital,
trop i^oré ou méconnu par nombre de
fidèles.
On peut se demander si, dans n<» milieux
protestants, on conrprend assez tous les
bienfaits de la lecture. C’est la question, que
se posait naguère' le Qoriseil de la Pédiération Protestante en adressant ^u^c pasteurs une circulaire pour les prier de bien
vouloir atiiirer Tattentioii de leurs paroissiens sur le rôle primordial de la lecture
dans la formation de la personnalité et le
développement de la piété. L’à-propos d’une telle recommandation reposait sur le principe même de la Toi protestante : la recherche libre et personnelle de la vérité.
L’essor donné par la Réforme à la science
et à Tenseigaemieint prouve jusqu’à quel
point le retour à la vérité évangéliquè a eu
pour corollaire la recherche de toutes les
vérités capables d’enrichir le savoir huihain.
La lecture n’est-elle pas une des sources
directes d’uii tel enrichissement de l’esprit ? Les fils de la Réforme, dont la piété
repose d’aplomb sur la Parole écrite, ne
devraient-ils pas avoir une prédilection
innée pour le livre ?...
Lire pour renouveler nos pensées. —
B est nécessaire de sortir le plus possible
du cercle de nos préoccupations journalières qui, si attachantes soient-elles, de
par leur nature toujours contraignante,
exercent sur nos âmes leur oppressant
empire. Se libérer de leur étreinte en pénétrant par la lecture dans un autre monde
d’idées et de vie, quelle détente pour l’esprit, quel renouvellement pour la pensée !
La Ipcture s’impose comme une règle de
saine hygiène mentale pouf qui veut
échapper aux obsédants tourments de
l'existence quotidienne et de la vie présente qui, en exposant l’âme aux graves
déséquilibres et aux troubles morbides,
détruisent l’harmonie et la pai^ intérieures
si précieuses au cœur du fi^le. '
«Que tout ce qui est vrai, tout ce qui
est honorable, tout ce qui est juste, tout ce
qui est pur, tout ce qui est aimable, tout
ce qui mérite l'approbation, ce qui est
vertueux et digne de louange, soit l’objet,
de vos pensées » déclare l’apôtre Paul. Dans
le cadre si vaste de la recommandation
apoahdique, nous av<ms à faire entrer
le champ' immense de la littérature humaine et chrétienne dans laquelle notre '
2
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L’Echo des Valléea > Vendredi 29 Novembre 1935-XIV
esfprit, noifcm cœur et notre foi peuvent puiîser une abondante et vivifiante
nourriture.
' Lir\3 pour former notre perscmnoMté. —
L Svangfile vK>e a farre de tout hiynnw
et de tout yhamme, en le recréant en Jésus-Christ, une personnalité nouvdie et
complète, à la raison éclaiiée et au jugement sûr.,
L’inteflKgenoe, source de Tutite savoir,
est un des plus merveilleiux dons que Dieu
nous ait départisi. Il en est de ce don comme de tous les autres reçus de Dieu et.
de l’emploi d^uefe nous pourrons avoir
à rendre compte : Notre devoir est de le
cultiver, dfede nïettre en valeur pour notre
bien personnel et celui des autres. Conàment faire un meilleur usage de ce don
qu’en ajppr^ant à mieux penser, ^ appliquant'notre .înt^îigence à la recherché
de la vérité dans toutes tes. sphères de la
vie humaiïie et divine.
♦ Dans te ciel une jote spéciate- ne serat-45e pas réservée à ceux quii, jci-bas, auront apporté à tout ce qui entourait
une attonti<te toujours eu éveil et un esprit toujours cûrieüx et avide de mieux
eonnaitr# ? Le cià sera te lieu de la connais^no^parftete où il y aura, grand bonheur à réaliser la paróte dé líÁéétite'r
« Alors nous verrons face à face ; aujouiT'
d’htm je connate om palette, alors je connaîtrai comme j*ai 'été connu ». Dans l’audelà, où la félicité consistera « non dans
la Stérilité dTiiù repos inactif, mais dans
l’activité éternele de î’intdli^eaice. et de
1 amour» une pleine et Sainte joui^ance
est promise aux dnfatigablæ chercheurs
de vérité qui, après s’êtr© ici-bas heurtés,
fâme meurtnte, aux poignantes énigmes,
pourront repenser les pensées de Dieu,
pénétrant et sondant tous les secrets de
la sctence et de la. sagetee infinies.
La lerture contribue,a former notre ju
genient," o3 facteur essentieFdé liotre per
te*® ihorizoïis. En
nous mettant èn coiiSaét avec d’autres ha
bitudes de vie, d’autres mentalités, d’autres milieux, d’autres points de vue que
nôtres, elle sert à nous affran.chir. de
nos étrojltesges, de nos préjugés, dé nos
parti-pris, et à libérer.notre volonté des
paralysantes ærVitudes des stérites traditions. 13,1e ouvre nos vies aux voies nouvéP^ Elle rend notre jugeipent plus indépendant et sûr, donne à nos avis competence et aultonte. Elle contribue à faire
de nous des personnalités de plus en plus
conscientes de leurs possibilités et de leurs
responsabilités.
Lire pour miem; servir. — L'impression produite par une simple lecture peut
donnea* à une vie. une ortentatioii toute
nouvelle. Wilberforce iiartit^ len voyage
emportant, sur le conseil d’un ami, le volume ; Le début et le développement de
la religion dans l’âme, de Doddridge. Cette
lecture le conduisit à Christ et il devint
te libérateur des esclaves dans tout l’empire britannique. Les voyages du capitaine Cook firent de William Carey un
missionnaire, et comme résultat, deux
cent millions d’hommes reçurent la Bible
dans leur langue. L’ouvrage : L’étoOe de
l'Orient, fit partir Adoniram Judson àBurma et donna à la Société Missionnaire
Américaine un des plus grands missionnaires dè tous les temps. Ce fut la lecture de La philosophie de l’au-delà qui fit
partir David Livingstonie au continent
noir avec l’Evangilé libérateur !
Dans la mesure où elle se rapporte à
la branche d'activité qu’est la nôtre, la
lecture nous rend plus aptes à l'accomplissement de nos tâches professionneltes
dont nous sommes appelés à faire, en les
marquant toutes du sceau de la perfection, une vocation qui serve et glorifie
Dieu.
Nous instruisant sur tes questions du
jour et de totïjburs qui exiercent une ré, percussion constante sur la vie de chaque
individu et sur tes courants de pensée
influant sur la mentalité contemporaine,
la lecture augmente notre connaissance
de l’homme. EMe nous rend plus capabtes
de présenter l’éteroel message de l’Evan
gite sous un jour actuel et sous l’angle,
te plus propre à eagréner avec les réalités et tes aspirations de la vie présmte.
«Ajoutez, nous dit l'apôtre Pierre, à
U foi, la science ». Une foi S'axant à une
réelle culture, queîte foras» pour la défense
et la propagande de l’Evangâte !, Quelle
puissante ressource pour le téanoignage
chréti«!, particulièTement pour le témoignagè laïque}...
Lire pcwr nom entraîner o l’action,
bonne, — Parmi tant d’ouvrages à lire
avec profit, les biographies des grands
hommes et des grands chrétiens sont
peut-être tes phjs inspirateurs : « ...Il nous
est précieux de voir l’Evangile s’incarner'
dans un être jdüs proche de notre'îempsi :
et de nous-mêmes, aux prises avec tes mêmes difficultés que nous ; quand nous as-*
sistons à ses luttes, à ses souffrances et:,,
à ses triomphes, alors nous nous sentons
remués, enthousiasmés, entrmnés, %
« De queüile nuée de témoins ne sommesnous pas ici environnés, depuis les géants '
de l’Eglise primitive, en passant par toutes tes belles figures du Moyen-Age efe
de la Eéforme, jusqu’aux grands chrétiens."
du XIX® et du dâbut du XX® siècte, qui,,,
dans tous tes domaines : la prédication,i f
la mission, les œuvres philanthropiques ■
et sociales, sont pour nous des modèlrs ‘
dignes de nous inspirer et de no es. “
Stimuler.
Or, quelle place tiennent des lectur- s'i
de ce genire dans notre vie? je crainsî
qu’elle ne soit, pour beaucoup, à peu pr.-Sj:
nulle. « C’est une constatation paradoxales*
. et afflageante que' nous pouvons fairaV
journellement, disait encore un écrivain : î,
d'une part, tant de Kvres qtd partent dej
Dieu et de l’œuAT*e de Dieu... ; et, d’autiafpart, tant de chrétiens et de chrétienne s;,
qui savent de tout, recherchent de tout,|lisent de tout, et ne se soucient pas de|i
rechercher, de ire, d’étudier et de s’as-;|
simüer ceq livres nécessaire, substantiel^;
et supersubstantiels, oes lumière qui brilfi
lent dans llenrs ténèbre », ce livre qu’af^’
fectionnait Eugénie dé GuèrM quaÉd ell^
disai.t, défini^iant ainsi te but dernierV^
la lecture : « Je lis non pour m’instru^,
mais pour pii’éltever ». !
Oui, lisons pour nous élever afin,,^de
mieux servir. S. Perret-Genthî. ,
JL’Edairewr). ïï,..
1
Le CONVEGNO de la F. G.V. aex Clés.
E’ uscito :
IACOPO LOMBARDINI
IL LEBBROSO DI SAMARIA
Impressivo romanzo ispirato dafiit
storia del lebbroso di Samaria gua
rito da Gesù.
E' un idillio gentile fiorito durante
gli strazi della lebbra e la persecuzione degli uomini, il chiaro intreccio dei fatti si svolge attraverso
pagine ricche di pathos; quadri a
tinte fosche si alternano a pitture
fini e delicate.
Pag. 160 - copertina di lusso policromia
— Lire 4,50 —
Inviare vaglia alla
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA.
Torre Peixice (Torino)
PERSONALIA.
M.lle Eisa Bertdé a conquis sa laurea
en belles-tettres «a pieni voti», le 21 novembre, à l’Université de Turin.
Félicitations et bons vœux.
« iR *
Deux anciens élèves de notre Collège,
M. Gustave Ribet, fils du regretté major
Ribet, médaffie d’or, et M. Mario Fotneron, fils du Directeur du «Convitto»,
viennent d’être nommés lieutenants.
Félicitations et souhaits d’une brillante
carrière.
La religion chrétienne n’est pas mie
série de commandements ni une liste de
préceptes, mais une pontion splendide que
Dieu nous a faite en son fils Jésus-Christ.
Arnold Bovet.
Dimanche passé, les 300 jeunes gens
qui se sont rendus au Cmvegm de« Clos
ont été favorisés par une magnifique journée, après une semaine de maïuvaîs temps.
Le Convegno s’est ouvert à 9 h. 30,
dans te temple, par un culte présidé par
te pasteur M. Ermanno’ Rostan. l adresse
à rhnposante assemblée un fervent message en développant 1^ paroles de SaintPaul à Timothée : « Que personne ne ipéprise ta jeunêsse». Aujourd’hui — dit-.îl
— il pourrait sembler que oes paroles ne
soient plus d'actualité, parce que jamais
conune aujourd’hui la jeunesse n’a été
misé en valeur. Pourtant, dans un autre
sens, cette parole a sa pleine valeur. Encore
àujouixi’hui la jeunesse qui s’appelle ehrétienite et vaudoise est exposéq au mépris
du monde, si e|le vit d’une manière contraire à sa tradition et à sa profession.
Nous, jeunes gens, nous li’avons donc pas
1 autorité que confère l’expérience des
années. Nous devons pour cela supp’éer
à ce manque d’expérience par une autre
autorité d’ordre moral. Pour cela, il faut
que nous nous efforcions de vivre de manière que personne ne puisse être porté
à mépriser notre jeunesse.
Ensuite, le Conducteur de la paroisse
qui noua reçoit, M. Alfred Janavel, prend
la présidence et introduit le sujet qui doit
nous occuper, c'est-à-dire l’évang^sation.
Le pasteur M. Oreste Peyronel parle
sur la questlion ep général. L’importance
de l’évalngélsation — dit-ü — n'a pas besoin d’être démontrée. Evangélisation si- ’
gnifie ; porter l’Evangile aux âmes, et
cette tâche a été confiée à l’Eglise directement par JéS(US-Christ. L’évangélisation
peut être adressée à des millions de nos
concitoyens qui ne connaissent pas l'Evangile, mais elle s'adre^ aussi aux Vaudois
eux-mêmes. Le peuple vaudois, comme tel,
n’est pas meilleur que les autres. L’Eglise
Vaudoise n’est animée d’aucune préoccupation raciste. Le peuple, vaudois aura
une valeur seulement dans la mesuré"que
les individusi accepteront l’Evangile.
Le second orateur est le pasteur M. Albert Ribet, qui'nous présente 1a situation de l’Eglise Vaudoise dans la vie nationale après 87 ans de liberté religieuse
qui nous a ouvert ■ toutes les portes
dans notre patrie. Le jugement d’éminents
écrivains, comme Prezzolini et B. Croce,
a été sévère à notre égard. Nous reconnaissons humblement que si notre force
d’expansion, notre vie intérieure, avaient
été plus fortes, notre mouvement se serait imposé davanltage dans ia vie nationale. Mais ces j^ugements sévères sont
peut-être un indice de l’attente que notre
pays a à notre égard. Nous sommes en.core à temps pour répondre à l’attente
de nos concitoyens. Si nous sommes ce que
nous devons être, avec une puissante vie
intérieure, il ne se passera pas beaucoup
d’années sans qu’on puisse parier, en Italie, d’une littérature protestante italienne,
d’une pensée protestante italienne, d’une
vie protestante italienne.
Enfin, le pasteur M. Robert Nisbet termiile en faisant appel à une décision pratique de la part de cette assemblée de
jeunes gens. Il ne suffit pas d'être con:vaincus de la bonté d’un idéal. Il faut
aussi prendre la décision de travailler en
vue de l’évangélisation. Nous évangéliserons aû milieu de nos frères catholiquesromains, avec_ tact et charité. Nous ne
prendrons pas des allures de supériorité
qui offensent sans convaincre. Mais ce
sera notre devoir de proclamer nos principes, de semer la parole üe Dieu, de parter de la croix de Jésus qui seule peut
sauver les âmes. Nous évangéliserons aussi
les Vaudous, en parlant des choses spirituelles, en prenant part à la campagne
pour la fréquentation des cultes, en luttant contre la profanation du jour du Seigneur. Surtout, ■ nous évangéHîserons en
ayant en vue une grande vision. C'est-àdire non seulement l’évangélisation du
peuple vaudôis, non seulement celte du
peuple litalien, mais le triomphe de Christ,
et l’avènemeni; de Son règne.
Pendant te. discussion qui suit, _______
uns prennent la parole ; mais le temps
est court et .il faut nous hâter de conclure.
• M. E. Rostan exprime sa joie pour
une si nombreuse assemblée, réunie exclusivement en vue de choses spiritueles.
Il porte aussi! 1 adhésaon de notre modérateur-adjoint, M. Marauda, qui n'a pas
pu être présent pour des raisons de santé.
Nous devons encore ajouter un gros
merci à la jeunesse de l’Eglise de Riclaret et à son conducteur, M. Janavel, qui
nous ont accueillis avec une si grande démonstration d’amour fraternel. L’organisation pour offrir à tout ce monde une
tasse de chocolat et un biscuit demande
du travail ; mais à côté de cela, nous, avons
reüïiarQue un nouvel esprit de fraternité
Gît de zsle quji est en train de se foirinier
dans notre jeunesse vaudoise.
Enfln, noi^ voüa sur la voie du retour.
Pendant que le Groupe du Val Pélis rentrait en train, chantant nos cantiques, ^es
passagers écoutaient étonnés, et une jeune
fille disait ; « Je voudrais que tous les
jours de ma vie fussent beaux comme
celui"ci »i I
Hommage rendu an prof. J. Jalk
par la presse étrangère.
PluSteurs journaux étrangers de langue
■française se sont associés au deuil de
1 Eglise Vaudoise en rappelant notre
Historien en des termes élogieux, ce qui
veut dire qu’il était bien connti et apprécié même au-delà des frontières.
OOOOOOOOOO oooooooo
CHRONIQUE VAUDOISE
DONS REÇUS
Pour le Collège ;
M.me Anita Turin-Jalla, ,en souvenir du prof^ Jean; Jalla 30,
* * *
A la mémoire de Tkéophüe Gay,
qes enfants :
Pour l’Asite des Vieillards de
Saint-Jean l. 59 _
Pour la Société d’Etudes Vaudoises » 50,_
* * !(1
Pour l’Orphelinat ;
M. C., en souvenir de M.me
Eléonore Bem L. 50
La même, en souvenir du professeur Jean Jalla » 50,
* * S:
AN6R06NE!. Le culte de dimanche
pa®é, dans le temple du chef-lieu, a été
présidé par la pasteur M. Albert Ricca ;
céluii au Pradutour,, par notre fidèle collaborateur M. Henri Pasquet. Nous remercions ces frères pour leur aide.
★ Les deux Pasteurs présideront une
réunion, jeudi prochain, à 6 h. 30, dans
le quartier des Odins-Bertots. R. N.
LONDRES, le 15 novembre 1935.
Le Groupe Vaudois de Londres a repris
ses séances le dimanche 13 octobre. Nos
rangs sont clairsemés. Nous comptions, ce
jour-là, une vingtaine de personnes :
M. Atkey, M. le pasteur et M.me ChristoJ,
M.me et M.lle Gras, Miss Holmes, M.me
Lageard, MM. Théo et Guido Lagéord,
M.me Judith I/>ng et ses fiUtes, M. et M.me
Micol, Miss Pagan, M.lle Fiammetta PaSchetto, en séjour à Londres et à laquelle
nous dormons la bienvenue, M.lte Revel,
jV[.lle Mia Van Oostveen, M.flle Hugon,
M. et M.me Sturge-Moore ; et j’espère que
je n’ai oublié personne !
Poim oette séance de rentrée, nous
étions gâtés : nous avioœ trois conférenciers. D’abord, un assyrien authentique,
M. Sadook de Mar Shimuu, est veau nous
donner une causerie sur les souffrances
de son peuple qu’une persécution continue'
implacable, meiiace de disparition complète.
Nous avons ensuite entendu Mtes Pagan,
3
L'Echo des VaUées - Vendredi 29 NoTOanbre 1935-XIV
3
très érudite en études Shakespeariennes,
•et comiue nos réiunions ont lieu dan«
salle de l'Egüsie Huguenote, octroyée par
Charte Royale aux protestants chassés de
France en 1549, elle ji^ea à propos de
nous faire part de ce que l’on avait trouvé
dans d'anciens doounasnts, attestant l'intérêt sympathique que ^lake^eane éprouvait pour lés réfugiés français.
Juste , après le massacre de la Saint-Barthélemy, quelques-unes de ces fanufles de
proscrits étaient arrivées à Stratford-onAvon, patrie du grand poète et dramaturge anglais, à l’époque où il n'était encore qu’adolescent, et lorsqu’il voulut publier ses pnemiers poèmes,'c'^ à Vautrellier, fe célèbre imprimeiir huguenot
de Bibles ©t d’ouvrages écrits par les Réformateurs!, qy'ij s’adressa. On sait que
plus tard il prit pension dans une faraüe huguenote du nom de Montjoy, et
qu’il dut déposer comme témoin dans un
procès intenté à Montjoy par son beauil ls Etienne, pour obtenir le solde de la
dot promise à sa jeune fanme.
i^a preuve la plus touchante de sa symP-i ' hie pour 1^ exilés, le poète la donne
dans un discours écrit de m main et inséré dans le manuscrit de la pièce intitiij.ée .’ Sir Thomas Moore, par Anthony
Munday, actuellement au British Museum,
úans cette pièce, Je héros suppJie une
foute hostile d’être bienveillante et hospitalière envers les réfugiés qui arrivaient
parmi elle : « Représentez-vous les malheureux étrangers, portent sur le dos
leurs enfanta en bas âge et pliant sous
te faix de leur misérabte bagage, se hâtant péniblerpient vers te port, vers la délivrance ! Supposez que votre roi vous
bannisse... où iriez-vous ? En France ou
dans les Flandres, où vous seriez étrangers ? Que diriez-vous si on vous traitait
de la sorte ? ». Ge disrours, qui débute
par un© sévère réprimande, se- termine
par un appel, ému à la pitié, et désarme
complètement la foule. Mais te sujqt, à
cette époque, était trop brûlant d’actualité et risquait dé fcHbenter des troubles.
C’est pourquoi te censeur, qui passait tout
au crible, l’avait interdit en .écrivant à
travers la page : « Inadmissible ». Et la
pièce ne fut jamais jouée.
Nous applaudissons Miss Pagan pour
nous avoir fait part de ces intécnessants
détails qui ne sont, d’ordinaire, que te régal des érudits comme dite.
Enfin, Fraulein Mia Van OoStveen prit
la parole. Son nom est familier a\ix Vallées, où l’a attiré© une véritablie mission
d’amour : oeUe de reproduire et de fixer
par te de^in et l’image lumineuse, les épisodes qui ont marqué 3a Glorieuse Rentrée des Vaudois dans leurs foyers. C’est
par un remarquable enchaînement de circonstences que M.Ue Van Oostvaen a été
amenée à concevoir ©t à exécuter ce projet. Elle s’est émue .et alarmée d’abord de
constater que les rapports créés autrefois
entre .le petit peuple vaudois exilé et les
nations qui lui avaient donné ' asile,
s’étaient rélâchés, détendus, uhe fois la
liberté retrouvée ©t les consciences à
l’aise. Et c’est pour tenter de raviver
l’intérêt réciproque et resserrer les liens
d’amitié chrétienne que M.lle Van Oostveen a quitté sa Hollande aux plaines placides et plantureuses, et s’est aventurée
' de par ,l’Europe sur les traces des anciens
proscrits rentrant dans la terre natale.
Genève, Mégève, Sfilbertxand, la BaJsüle,
autant d© lieux historiques où son regard
bleu et profond comme un lambeau de
ciel, son regard habitué à contempler ces
lointains intérieurs qui sont le cœur spirituel des choses, a reconstitué sur place
et fixé par l’art du dessin, les scènes épiques dont ces lieux furent tes témoins.
Il fallait ensuite faire connaître cette
œuvre dans les-divers centres d^Eürope
où des Vaudois sont encore en exil. Et
M.lte Vàn Oostveen s’est remise en campagne pour faire reproduire ses dessins
(il y en a rme quarantaine) en clichés
photographiques. Puis elle a fait constituer un dépôt de ces plaques dans différents -centres, en , Suisse, en France, en
Angteterre, en HoUande, en Italie, où elles
sont à lia disposution d© quiconqpie veut
iUustror de projections lumineuses qne
conférence sur l’histoire des Vaud^.
Nous nous unissons tous pour remercier
ici publiquement MJjlie Van Oostveen
d’avoir mis a.u service de la cause vaudoise
tant d’art inispiré de foi et d’amour, ten:
de beille énergie sereine et sûre parce que,
visant droit au but, d’un regard hsd>itué
aux ^ands horizons, dJe a su surmonter
tous tes obstacles. Nous prkms Dieu qu’il
bénisse cette œuvre, entreprise pour sa
gloire et pour l’amour de ^ témoins.
Les prochaines! réunions du Groupe”
Vaudois de Londres auront lieu, D. v.,
le dimanche 24 novembre (causerie ,de
M. Guido Lageard, sur la inédecine modeane), 5 janvier (fête de Noël) et 16
février (qui sera présidée par M. te pasteur Corsani), dans la salle de 9, Soho
Square, W. 1. Tous les Vaudois riteidànt
ou de pacage à Londres sont cordialeraent invittet Lucie Armand-Hugoüt.
PBABÜS9fIN. M.Ie Agostma Malan, des
Cardons, et M. Mario B&nech, d’Angrogne, ont demandé la bénédiction de leur
mariage, au temple. Nos meilleurs voeux.
★ Le Consistoire est de nouveau au
complet par Sélection de M. Françôis Pasguet à la charge d’ancien du quartier
(te Gays.
★ Notre Ecole-Union Cadette a répris
sas cours. On y étudie l’histoire vaiudo^
les mathématiques, riteMen, la géographie, la zooli^ie et l’agr.iiculture, ‘
BOBÀ, Nous adressons un appel pressant aux amis de cette parois pour une
initiative btenfaisaiïte en faveur des enfants du quartier te Fusines qui ne
peuvent fréquenter que les trois premiers
cours des classes élémentaires. Nous avons
envoyé, à ce sujet, plusieurs circulaires
privées, qui cependiuit n’ont pas encore
reçu beaucoup de réponsetS. Nous espérons
que la générosité de nos amis nous permiettra de mettre à exécution le projet,
qui est de la plus haute importance pour
nos chèrs enfants.
★ Le prof. Albert Ricca a récemment
présidé un culte chez nous, prononçant
un sermon très efficace.
★ Samedi, 23 courant, nous avons accompagné à sa. dernière dameure la dépouille mortelle du vieux Mowmt, de
Coumba, décédé à T âge 'de 67 ans'.
SAINT-GEBMAIN. Dans notre temple
bien chauffé, nous avons repris les réunions du dimanche soir. Les sujets historiques, qui sont exposés avec compétence,
ne manqueront pas d’attirer beaucoup
d’auditeure et d’intéresser nos frères.
Même les plus, éiteignés du centre devraient faire un effort pour arriver jusqu’au -temp4s. Nos ancêtres faisaipnit bien
plus.
SAINT-SECOND. Groupement Varndois.
Malgré son apparente léthargie à cause
de son absence involontaire aux deux derniers Convegni et malgré te vide considérable cauflé dans nos rapgs par te <iêpart de plusieurs membre po.ur te ser«rice militaire, notre Union a repris son
activité avec un élan renouvelé.
A la première séance, M. Marauda nous
adressa un excellent message, nous engageant à serrer nos rangs pour faire face
aux difficultés de tous genres que nous
avons à affronter dans ces moments de
trouble ; et surtout d’utüHser au plus haut
(tegré .te trésor que nous possédons comme
chrétiens év^géliques. A c©t effet, un
programme riche et varié a été élaboré,
pour cet hiver, samedi dernier.'
Nous fateons les vœux tes plus sincères
afin que ces initiatives domient de bons
résultats, avec l'aide de Dieu, pour te bien
de notre jeunesse; et nous Lui ¡¿onandons d© bénir et de perfectionner nos efforts pour Sa gtoire^ r. p.
Prof, Doli DOMENICO BORSELLO
Specialista Malattie degli Occhi
riceve in TORREPELliCE - Ospedale Valdese
ogni Venerdì dalle ore 9 alle 12,
Gênes, 23-11-35.
Cher Professeur,
Voici quelques mots sur 4:: Psaume de
ta vie», de Longfeiïlow.
De ce psaume, un pasteur et é<ad-vain
éminent, djsait ; « L’hcsnme qui a tracé
tes lignes, a laistsé là une grande œur
vre, une bonne actum, ; fl a d'avæice rendu
le courage, dcamê des forces nouvelles à des
fnüliers qui, dans la suite des temps, essaieront de faire le bien ©t rencontreront
des heures d’abattement ! ».
On ne saurait mieux exprimer l’effet
. de ce psaume à plus de 50 ans de distance. H semble écrit pour tes jours sombres que nous traveraœs.
D a été traduit à plusieurs r^rîses;
voici une de ces traductions, due à M.me
de PreÉSensé, qui rend fort bien les penprincipales :
1.
Oh! ne me dites pas qne la vie est un rêve,
Une ombre qui s’enfuit et flotte sous mes pas;
(7est le teinips de la latte, et si rien ne s’achève,
îi’êternel avenir a son germe ici-bas.
la vie est un (xanbat, la vie est un© arène
Où le devoir grandit du triomphe obtenu.
C’est le sentier qui monte et pas à pas mène
ià.uæ sommets d’oh la vue embrasse l’mùonnu.
Âme, souffle divin, captivé frémissante,
' Toi dont l’aile meurtrie usera sa prison,
Ueiiti qui t’a créée, immortelle et vivante,
.Té ftt libre et. t’ouvrit un immense horizon.
(i!
i
4,
..Pour Vhommè, né de Dieu, rayon de, sa pensée,
le repos, c’est l’ovibli ; le sommeil, c'est la mort ;
Souviiens-toi, fils du cSel, qu’immobile et glacée,
"La miort est un pas»^, elle h’est pas un port.
5. ,
i'tQue ton pied sur le sol laisse ifite ndble em. * [preij^fe,
,fEt,peut-être, suivant les sentiers après,toi.
Quelque esprit agité par le doute et la crainte
Retrouvera l’espoir, le courage et la foi.
Marche, et que chaque jour te trouve à son
laurore
Plus près du but saorê, le flambeau dans la
Imain;
Agis, lé temps est court, il se hâte et dévore
Ce qui n’esf pas réel, immortel et divin,
Que }4nmis ' le regret, la crainte ou Vesjtéranee,
La joie ou la douleur ne retardent tes pus.
N’entends-tu pas ton cœur qui bat dans le
[silence ?
Marché, il n’est rien pour lui d’assez grand
[ici-bas.
8.
Laisse au vague avenir ses lointaines promesses.
Au stérile passé son sourire d’adieu ;
Bannis les rêves d’or et les molles tristesses :
Le présent est à toi, mais le reste est à Dieu.
9.
A Dieu, ce passé mort qii’U efface et pardonne ;
A Dim, cet meuir que lui seul a scruté.
A nous, l’heure qui fuit aussitôt qu’elle sorme.
Et qui contient l’éternité.
Cette beille traduction imitation a laissé
de côté la 5« Strophe que voici :
In the world!s broad field of battle.
In the bivouac of Life,
■ Be n(d like dumb, driven cattle!
Be a âenj in the strife!
qu’on pm^ tradMire
Sur le vaat^^hai^ de bataille de ce monde.
Dans le bvi^ùiic de la vie.
Ne sois^pasicomme le bétail muet qu’on pousse
Sois uiiihdrjbs daiK la mêlée! [en avant:
Bellè' épitaphe !
Salutations confiâtes.
G. D. MAUEnsr.
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à Latstin. A la suite, probablement, (te la
dernière Gorfférence internationale du travail, te Gouvememient belge a décite de
favoriser la création de centres te travail
volontaire pour les jeunes chômeurs. Le
but qu’on poursuit : éviter l’éçueil de la
dépression morate;, oc«nbatt3-e positivement l’oisiveté chez lés jeunes, faire œuvre utile de récooifort morab Désireuse
d’apporter sa contribution à cette entreprise, TAifiance nationale belge des U. C.
J, G. a, par l’entremise te son Comité
national, sollicité l'agrégation de sa maison te vacances te Lustin au nombre des
centres te travail volontaira Le Gouvernement a accepté cette demande. La maison sera incessamment ouverte aux jeunes chômeurs protestants ou autres, aflSifiés ou non au Ponds te chômage. Le Comité national demande qu’on lui imlique
lès noms des jeunes gens susceptiblèB te
profiter des avantages de la maison te
vateWc^, lés ¿dresses te personnes (instituteurs, professeurs, etc.) désireuses te
consacrer un certain temps aux chôineurs,
et de l’aite financier©.
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200 ; Mjub et MI poïsson Criamplcccjli, mission- 'i
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Union des Mères, La Tour, 131,80 ; Angela Eiisahetta Dreher, Mainate, 100 —- Famille
Appia, Ainais Blanes, 140 - Jeanne (Sonnet, :
Fort, 10 - M.me et M.‘iGoxsson-Gianq)iecoli,
miBsionnaires, in memoriam de leur oade le';
capitaine James Nisbet, 25 - Alice Storti-Revel, ' 60 - Charbonnier Jèan et Augustine, 30 - Massel J. P. et M.me,, 20 - En'iichetta Bertaiot,
Pomaret, 25 - Ri<érdiando i suoi oarl, pastore
Giosuè Tron e ptofssa Adele Tron, la^ famiglia, 25,
HOPimux. ; 1
Eugenia .QaÎieRa,, T<>rTe/.'Pelile^ L. 20
Jeanne Gorinet, Fart, 10 - pnrico Pastre, Can-*
nés, 50 - Rlooiidando i suoi cari, pastore Giosuè
Tron e professa Adele Tron, la famiglia, 25.
REFUGE. ' %
Collecté par MMe Charlotte Xflàvei, Lausanne : M.Re A. Hurlimann, frs, ,3 - Vente de
Pâques, 21,36 - M.me MuÆ^r Çlavei, 3 - Morges, 12 - M. Mury, 8 - H. Oiavol, 15 - M.me
Clayèl, 3 - FrahŒ sutees ®,S5 = Lit 260,35
- Colleté pai' M'Me V. Junod, Lausanne :
■ Mone J. J. M. Sieire, frs. 20 - M.me P. Wüst
Jain, 10 - Francs suisses 30 = Lit. 119,20 —
Collecté par Mile Margot, Lausanne : M.me
OiarJes Plguet S - MJle, Refer, 1 - M. Audétat 1 - M.me Majgijiiç,. i-s MJüe M 1,50
- M.me Ledermiànn, 1 - M.nie Mauler, 1 - Anonyme, 0,50 - M.me Vodóz, 2 - M.lle Dugon, 1
- M.me Audétat, 1 - M.me Cornaz, 1 - ÎÆ.Ues
Bettex, 2 - M.me Landry, 1 -, M.ioe Buhdèt, 2
- Francs suisses 22 •= Lit '87,55 càlectê
par M.me P. Balmas-Turin, San. ocfinano ChiS07ie; M^me Césarine Durand, L., 10 - M.me
Adèle Alfano, 10 - Elena Bounpius Balmàs, 10
- M.me Lidia Rœtan Ritet 5 - Mjne Paiuline
Ducliêne, 5 - M.’le Anna Rostan, 5 - M.Ue‘ llda
Revel, 15 - M.lJp Marguerite Balmais, 55 - M.me
Elisa Peyrot 10 - M.me ^Elise Vinçon,' 10 M.me Olimpia Meynier,- 10 - M.me Pajuline
Duchêne, 5 - M.me Emma, Bounous,' 5 - ^.me
Clotilde Revel, 10 - M,nje PauBiiè BaiinasTurin, 40 - M. Guido Balmas, 20 « L. 220 —
M.me Jeanne'(Gönnet Fort, 10 - M. et, ÏÆ.me
Benech^ Genève^ 50 - Susanne Fenouil, BalntJean, 10 - Revel Charles, Id., 5 - Rteoidando
i suoi cari, pastone. Giosuè Tron e profjssa
Adele Tron, la famiglia, 25 - M. David Buffa,
Lunaire Moncrabeau (Lot-et-Garonne), en souvenir de sa femme, 25 - In memoriam 12-1-35,
ISO - Lydie Bertin Revdi, 4.
4
REUMATICI
séntirele
nibHo un sollievo
applicando
una falda dì
TNBtMOG^
OVATTA CHKGiWMRA CALORE
e daconpasHona la parla dolorante
*'****' ** Parmecie
*NCrt Marnili
nnaaMMia FUMccnn-auio
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PRAMOLLG - Pastore : Ermanno Rostan.
. PRAROSTINO T Pastore ; Guido Rivoir.
ItlCLARElTO - Cand.‘ TedL A. «lanavel.
RODORETTO - Cand. TeoL A. IGein're.
HOi^’ - pastore : Enrico Geyraet.
■ Pastore; EnricoTron,J.
PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
TORRE PELLICE (Coppieri) - Pastore • A
Fuhrmann. ' ' ' ‘
yiLLAli PELIACE - Pastore ; Roberto Jabler.
ABBAZIA - « Chiesa di Cristo ». Culto alle
V Pastore : Valdo Vinay, da Piume.
•AOSTA - Chi^a ; 3, Rue Croix de Ville Da
Ivrea.
B.^1 - Chiesa Valdese - Da Carato.
BERGAMO - Chiesa ; Viale Vittorio Emanuele, 4
Comba, Viale Roma, 6.
BIELLA - Uiiesa ; Piazza Funicolare, Palazzo
dei Conisorzio- Agrario.
BORD1GHEUA- - Chiesa; Piani di Vallecrosia
V^de^^ ' Istituto Femminile
4 - Pastore :
iiinrico Meyni^, ivi.
BRINDISI - Chl^a Vaideset Via Congregaci zione - Da Taranto. °
CALTANISSETTA - Chiesa ; Via Malda, 15 Da Riesi.
CATANIA - Cldesa ; Via Naumachia, 20 - Pa.store ; Teodoro Balma, ivi.
CEEBGNOLA - Chiesa Evangelica - Pastore;
Castiglione.
CHI i<;Tl - Chiesa Evangelica.
Evangelica - Da Twre Pelllce.
COMO - Chiesa; Via Rusconi, 9 - Pastore■ Pia Luigi Guanella,;i4
CURATO - Chiesa. Valdese ; Corso Mazzini, 27 Pastore ; A. Miscia, ivi.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Cand
Ministero E. Ayassot. .
i IRENZE - Clliesa di Via de’ Serragli, 51 : Chiesa di Via Manzoni, 13 - Pastore ; Vir
giilp Sommani - Coadiutore ; Pastore T
> Vinay.
PIUME - Chiesa ; Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore ; Valdo Vinay, presso sig.
WUtech, Via Baccich, 5.
FORANO - Qiiesa - Pastore; Paolo Ooisson,
Forano Sabino' (Rieti).
GENOVA - Chiesa; Vìa Assarotti - PastoreEmilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Clliesa - Grotte (Agrigento) - Da
Caltanissetta.
IVREA - Chiesa ; Corso Botta, 5 - Pastore;
Arturo Vinay, Casa Ravèro, Piazza d’ATini.
LIVORNO - Chiesa; Via G. Verdi, 3 - Pastore;
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chièsa ; Via Galli Tassi, 18.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - aiiesa ; Via Maddalena, 57,
isolato 147 - Pastore : Seifiredo Colucci,
Via C. Battisti 191, isolato 217.
MILANO - Chiesa di S. /Giovanni In Conca ;
Piazza, Miissori, 3 - .Chiesa di Via Ed'mondo De Amiicis,, 4- ,r. Pastore emerito
V. A. (tostatel, Via A. Da Giussano, 23 Coadiutore : Cand. Ted. V. SubRia.
NAPOLI ,- Chiesa - Pastore ; Mariano More■schini,. Corso Vittoria Emanuele, 42 (presso
Dott. Ricciuti).
NEW-YOBK - Prima Chiesa Valdese-405 West,
41 Street - Culto principale ; 4 P. M. — Pastore Pietro Griglio ; 18 West - 123 Street.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore ;
: Alberto Prochet, ivi.
ORSARÀ DI Ptp-LIA - Chiesa Valdese - Dal
Cerignola.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore; Alfonso Alessio.
PALERMO - Chiesa ; Via Spezio, 43 - Pastore :
Elio Eynard, ivi. PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore ; Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PlEDICAVALLÒ - GSiiesa-; Via Cariò Alberto.
PISA - ; Chiesa ; Via Derna, 15 - Pastor-e ; F.
Pelyronel - Via Santa Maria,' 85. ' ’ ’
REGGIO CALABRIA - Chiesa Rione S. Marco:
-, Via Possidonia, 4 - Pastore’: Enrico Pascal,
Via Possidonia, Casa Medici.
RISSI - Chiesa Evangelica - Pastore ; Umberto Bert.
RIO MARINA - Chiesa EvEingelica - Da Livorno.,
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107 Pastore: Giovanni Bonnet, ivi - Chiesa di
Piazza Cavour - Pastore ; Paolo Bosio, Via
Marianna Dionigi, 57. ^
SAMPIERDARENA - Chiesa ; Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore ; Carlo Lupo, Via G. B.
Monti, 25-5.
SAN GIACOMO DEGLI StìHlAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma,' 8 - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica,
SIENA - Chiesa'Valdese; Via S. Domenico, 5
- Pastore ; Eugenio Revel, m.
Via Umberto I. 14 - Da Torre.
Pelliee.
TARAN'i'O - Chiesa : Via Pupino, 16-20 (angoloVia F, Di Palma) - Pastore; Gustavo Eertiu, Gors^ Umberto, 76.
TORINO - Chiesa: Corso Vittorio Emanuele II
(^golo Via Principe Tommaso) - Pastore ^essandro Slmeoul, Via Pio Quinto, 15 l^diutori ; Pastore emerito Augusto JaMicol, ivi,
RIESfE^ Qiie^a ; Via S. M, Maggiore - PaPiazza della Libertà, 5,
\ ENE/IA ; Chiesa : Palazzo Cavagnls (S. M,
\-TrniaM Pertiuatti, ivi,
V ERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Vìa.
Pigna) - Da Brescia,
VITTORIA - Oiiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardl,- Via .Garibaldi, 60. •
Il cnlfo principale si celebra in tutte
Chiese alle ore 10.30 circa della Domenica.
Le seguenti Stazioni'd sono periodicamente
visitate da Pastori che vi presiedono i culti^
Aglìè, Agrigento, Alassio, Andorno, Astiano.
'BagnoU,-> Bagnolo, Barcelona P. G., Barga
Belmonte del Sannlo, Bibiana,' Bioglio, Borana"^
Bac|ii:giifer¡a, - BfiirgOnb, Borrego, Brichera.sitt
Bucean, Bussoleno.
Caerano, .Galaa, Calci, Caltagh-o!);. Caito,
Gamp,iglione, Caippobasso, Cándelo,. Careni;.
Caruntóio, Gasalànguìda, Castaglioiio, Casteidel giudice, Castel di Sangro, Oastelnuovo,
Castelvenere, Catan.zaa:o, Caviglia, ' ( ecina di
^vorno, tercQla, Cerre al Volturno, Chàtillon,
Ghiasso, Chiavazza, Chiaverano, Chiomonte, Comiso, Cossato, Courgnè, Oourmayeiir.
Donnaz., Drusacco. ' '
Enría. ■
Falerna, Fenile,, Foggia, Forni di Sotto, Fragneto l’Abate, Fruscaldo.
Gela, Guaglione, iGinosa, Graglia, Grcttaglic,
Gravere, Gresseto,, Gu,astalla, Giigiionesi.
Imperia.
La Maddalena, La Salle, Latiano, Lent!).';;’
Lèpora,no, Loranze, Licata, Lusino.
Marina di Pisa,, Miassa Carrara, Matrice,.
Milazizo, Monpantieiro, Montalcino, Moiiteferrante. Motta d’Affermo.
■ Nàscémi. - ' ■
.^^telio, Ortona.a, Maré, Ospèdaletti, Ostinili.
Palmoii,, Patti, Bavighano;, Pavóne, Pefli
Perosa Argentina,' Perosa Oanavese, Piazza Ai-merinia, Pletramarazizi, Pietra iPerzia', PilavM
Pinasca, Piombino, Pisino, Pizzone,', Pont Cai
navese, Pontedera, .Pont St. Martin, Porte
Portaferraio, Prà, Pratoferro.
Ra,gusa, Ravello, Rialmcssó, Rivarolo' Ligure,.
Rocalmuto, Rncchenere, Rqppolo.
^ Salle, Salto, San Cataldo, San Fedele dì In-Santa Lucia di Quistello,, San MarcOj
Santa , Mana di Licodia, San Secondo di-Plnrtoio, Sa-vona, Scagliti, Sermide, Serra di Pale '.
Sestri. Ponente, Siracusa Spezia, Sussak.
Tavagnakio, Termali, Terrazza Piemonte
Tramonti di Sopra, Trani, TrauseUa., TraverseRa. _ . V'- .■■ ■
Vaglluminai:: Veiitimigiià, Viareggio, Tìerin
ViUi^ Perosa,. Viliácattale, Villa Santa Maria!
- Zara, Zumaglia. .■
UFFICIO DI presidenza DELLA TAVOLA '
VALDESE - Prof. Ernesto Comba, moderatore - Pastore Antonio Rostan, cassiere Pastore’Ghtido Comba, segretario del .Moderatore - Via Quattro Novembre, 107 Roma (101).
TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (126) - Professori : G. Rostagno,.
Ernesto Comba, Davide Bosio.
Liceo-ginnasio pareggiato - Torre Pei
lìce - Preside ; Prof. E. Longo.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI , Prof. E. Comba, presidente ; Enrico Meynier, Giovanni Miegge, Mariano Moreschini
CONVrrrO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore Davide Forneron.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Valle■ Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pel“ Direttrice: Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore r
Pastore V. Sommani.
ISTITUTO ARTIGIANELLI VALDESI - Toriito
- Via BerthoUet, 34 - Direttore : Gr. Uff.
Paolo Canobbio.
OSPEDALI VALDESI - a Torre Pelliee ■■ a
Pomaretto - a Torino, Via BerthoRet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede; Pomaretto (Tarino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
rifugio PER INCURABILI «RE CARLO. „ .^BERTO » - Luserna San Giovanni.
dei vecchi - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - San Germano Chisone
« r.,,Direttore : B. Soulier, pastore emerito.
ASILO PEI VECCHI - Vittoria (SicUta).
ACQUA NINERM!
OA TAVOIA
( SOR G ENTI
ANBGUCA )
COCNÁC BRAHCA
MEDICINAL.
Jifle* Tr»B, direeteur-responsable
Torr» Palliet - Imprimarla Alpina S. A.
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