1
Ijomple-courstnl avec la Poste
PRIX D'ABONNEMENT PAB AN
3
IOH8 les paiy® de l'Union
de poste . . , . . » 6
Amériqae dn Süd . . . . 9
Ou s’abonne';
Ü’Adminigtratioii;
l-nez MM. les Pasteurs ;
ChK6 M, Ernest Robert (Pi^nerôl)
®Î à rimprlmerie Alpipa à
^orre Pellice.
ï-abonnement part du'!< Janvier
année XIX N. 4
et «e [paie d’avance.
J
36 Jan!\’ier 1893.
Ntiméras séparés demandés avant
le tirage, 10 oentimes chaodn.
AnnatKie«: 90 centimes!>(«■ ligne
pour,‘Une seule foss' — tfi centimes de 2 é S fois et 10 cenlimes ipo^ 6 fols et au .dessus
S'adresser pnur'la Eédaotlon â'M,
la Past. H.Maille, Tonrre Belitoe
et pour rAdmlnlstrailen à M
Elisée Cosldbel,' Torre PdiiiCfl.
Tout éhangement d’adresse est
■payé lOSs •oentimep,.
ït- if
■ .ECJM) Ji)E8. VAiLLiEER YAÜBOISES- ■. .
Paraissant chaque Jeudi
^eus me serez témoins. Acl.l, 8. Suivant la vérité avec la charité. Eph.JV, 15. Que. ton règne vienne. Hstth. VI, 10
[g « jii'.«uia l[r.ei
Oidrës tle‘marche. '— ■'CorrespontonOG. —
‘ (Ce'tiae'‘c’est que'Î’Aft'‘iq«e — 'Nouvelles ‘religieuses. — 'Variétés. — Rej 'Vue Politique. — 'Pensées.
O'RDfitS Bt'MfRCHE
^Mi:
.'Püpz^le j^iaîü’e de la' moisson
U envoyer ,(ies' ouvriers dans sa mois-'
son. Luc X, 2.
'il eat j^cobalile g,ue jamais .nous
ne nous,-sommes rendus à uo,e réniHon de missions qu’on ne nous,ait
recommandé de .prier .pour cette
oauvce,.. Î^rler! .Nous leçonnaissans
2U H est bon qu’on en parle; q]ue
est notre devoir de le faire; mais
io f<^isons-,n.ous?
J lo faisons-nous ? Avez-vous
nr 1 tïMttiin t» qu’il mous a
‘^onaander? I^’avez-vous
r* Inor? la semaine passée?
h’o®i.pas,une légère omiS'„n négliger de faire de jour
chose au sujet de !aiL mi'^ »nous aidonrié lesvdirecíións
les iplusieapiicites!
Connibien SDiwent in’avotisr nous ipas
semli, avec trisleBse, ^que « nous ne
savons ipuB gb qaiil nous convieuitt
de demander dans ííios priéres! » 'Eh
bien! voici (jnelque chose que notó
sawqws devoir demanden;' qui est
Kiïiyani
laquelle
Sa volonléj «t au sujet de
nous poutvoias. nous a ppuyer
sui* cette piomesse: « Si '¿ou» demandons ^quelque «hose selenisa vo*
lonté il nous écoute ». « Èt si noos
suivons qu’iïl mous iécoute, 'quelque
chose ‘que mous 'deraandiona, 'Iïoub
savons qite noua o'blenonB -ce q»e
nous lui avens ideraandé a. ¡(I .Jean
V, 14,15). Vo>yez quelles C0a.clusions
glorieuses nous atteignons ! (« iCiesi <
pourquoi, |)i?i€z ». EÎt si nous >de~
mandons ainsi Eom.Tnp-‘die petits -eHl'auts, ce que.'le Seigneur nous’¡indique, voyez si nous tne ilrouvons
pas .lïiie béniédaction vBéelle let im-';
médiate :dans >l’acte môme de la
prière — les cataraetes ouwértes,
l’espiiit de graee et de S’Mpplieatoi
répandu, et la langue i«èClae débordante de prières iett de teuangesl.
X :x'
Pafrlez.
'( . .
Parlez de toutes ses merveilles.
P.s. GV„ 2.
(Combien parmi nous auront ob-
2
- ?6
serve cet ordre de marche? Pensez
par exemple au mois et à ses trente
jours. Dans combien de ces trente
avons-nous pai'lé de Ses merveilles?
Et si nous l’avons fait, n’en avons
nous pas parlé beaucoup moins que
de bien d’autres choses?
Pensez seulement à la puissaniië
représentée dans le mondé par la
parole. Des mots laissés tomber, recueillis J ' répétés, puis commentés,
combinés;, développés,.Omettent en
mouvement des ôerveaux et des plumes; ceux-ci délient de nouveau les
langues'; les entretiens se Vépandent,
deviennent généraux; l’opinion publique se forme, s’enflamme et les
résultats s’en'gravent dans l’histoire
du monde. Voilà ce que peut faire
ta parole lorsqu’elle s’exerce sur «les
royaumes de ce monde et sur leur
gloire ». Et nous qui avons été
« transportés dans le royaume du
Fils de Son amour», nous avons
une langue nous aussi, et de quoi
avons nous parlé? Supposez que.
chaque fois qu’un chrétien sdst en-:
tretenu' des nouvelles du jour relatives aux royaumes de ce monde,
iPeût communiqué en même temps!
les dernières nouvelles du royaume
de Jésus Christ à ses amis et à ses
connaissances! ; Gomme avec cela on
aurait devancé rapports et journaux; que d@ députations coûteuses
on aurait épargnées; en combien de
personnes on aurait réveillé l’éionneraerit et l’esprit de recherche; ài
combien d'ignorants reporters affirmant « qu’ils n’ont jamais entendu
parler de convertis dans les Indes »
on aurait; fermé la bouche; comme
les résultats des missions disparaîtraient une fois pour toutes de la
liste des ; choses « qui ne sont pas
généralement connues! » (
Dieu veut que nous pariions. Peut
être prétendons-nous avoir observé
cet ordre; nous nous sommes doucement entretenus sur le royaume
de Dieu aVec nos chers amis chrétiens et nous pensons que cela est
suffisant. Non, car « tes fldétes te
béniront pour faire connaître aux
fils des hommes ta puissance et la
spléndeur glorieuse de ton régne.
(Ps, 145, 11). Il s’agit ici de parler
avec un but, de faire connaître aux
fils des hommes. Gar il y a des fils
des hommes accomplis, qui Jie savent pas même qu’il y a uii règne
de Dieu. Ils n’ont rien lu là-dessus
et ils n’ont rien voulu lire; mais ils
n’auraient pas pu ne pas en enlendie patlei’ si chacun de nous, obéissant à l’or ire du Seigneur, avait
pàrlé à droite et à gaucliè « de là
splendeur dè son régne », au lieu
de parler de ce que nous venons de
lire dans les iournaux.
Et la raison de notre silence?
G’est que nous n’avons pas de ([uoi
parler. Lorsque Jésus dit : « G’est
de rabondance du cœur que la bouche parle », il connaissait mieux que
nous ce qu’il y a dans l’homme.
Nous ne nous soucions pas de, tellement remplir notre cœur qu’il
doive déborder. Si nous avions mis
' autant de temps à nourrir notre esprit des faits remarquables,, émouvants qui se produisent journellement dans Son royaume, que nous
en mettons à‘’apprendre « les autres
choses » que les journaux nous rapportent, nous parlerions très naturellement « de ses œuvres raervoiL,
leusés ». Nous aurions’ besoin dé'
raconter au monde Ce que nous
avons lu et entendu touchant les
conquêtes dé Ghrist, non pas il'y a'
quelques mois, mais'hier, àüi.ourd’hui mêine, et de les'racofiter surtout à eeüx qui n'én savènt absolument rien.
. . F .
CORRESPONDANCE '
Turin, i7 Janvier i893.
fi
Monsieur le Rédacteur:,
Votre excellent journal a commis
il y a quelque temps,' une injustice
3
- 27
involonlaife que je voutlrais lut voir
l'éparer. Il a présenté dans un joui*
tout à fait inexact le projet du D’'
1-unn éditeur du journal The Review
of tke Churches, la Revue des, Eglises. Vos lecteurs ont pu croiie que
l’intenlion de ce Monsieur , était de
se mettre à la (été d’une sorte de
pèlerinage anglais ipoiir a|ler rendre
hommage au pape. Ayant eu l’occasion de passer une agréable soirée
l’artre jour avec le coupable, je puis
vous rassurer entièrement à cet égard, M’’ Lunn qui est un homme
de talent et fort entreprenant, n’appartiént même pas à l’église anglifiane; il est wesleyen et déplore anfaiit que qui que ce soit les tendances^ ritualisl.es qui se manifeslent
avec tant de force en Angleterre
depuis quelques années,
qu’il a fondée correspondpdans le domaine religieux, a
celtë :que son grand ami M. Stead
puulje, sous le titre de Review of
ieyteivs (Revue des Revues) pour
présenter chaque mois une sorte de
césumé de tout ce qui se
publie d'intéressant dans) le monde
entier. I^a Rêvue des églises chefebe
a rapprocher toutes les églises protestantes de langue anglaise, et c’est
dans ce même but d’alliance èvan
gélique que M. Lunn a organisé
l’été dernier à Giindelwald en Suisse
des conférences fraternelles où se
sont renconlré.s de hauts dignitaires
de l’église anglicane avec .des représentants distingués des églises méthodiste, bapèiste, congrégationaliste
etc. Pour la somme relativement
modeste de 250 à 260 fr. les souscripteurs ont pu faire le voyage de
Londres à Grindelwald et retour,
être logés, nourris, et même alimentés: fepiritueliement | par des séances
a UTi grand intérêt. L'habile organiateur de cette excursion a eu lui
ccès mérité et peut se dire qu’il
V,, œuvre utile au point de
vue religieux. Ge, qu’il travaille à
organiser maintenant c’est un voyage (le plaisir et d’instruction à
Rome. Il n’a en vue aucun hommage
à rendre an pape. Il veut seulement
procurer des facilités à ses collègues
anglais pour visiter la ville des Césars
el des Papes sous la conduite d’uh
professeur d’histoire ecclésiastique,
M. MahafTy, et d’un pasteur anglais
qui a, paraît-il, une connaissance
particulière de l’Italie moderne el a
suivi (le près la grande œuvre de
son affranchissement et de sa reconstilulion naÜQnalq, Que l’église
vaudoise ne s’alarme donc pas de
ce projet. Elle pourra peut-être même profiter de la présence 'de ces
Messieurs, dans les murs de la
Ville éternelle, pour leur faire connaître nôtre œuvre et lui gagner dts
sympathies.
Veuillez, Monsieur le Rédacteur
insérer celte rectification et ma croire
votre bien aflectic^iiné en J. G.
, H, APPIA. >
+ +
Dans le numéro de Novembre de
la Review of Reviews, — le journal le
plus rèpapdu dans les pays dé langue anglaise, c’est-à-dire dans le
Rôyaumé urii, l’Amérique et l’Australie, et ^ dont le dirfici^ùr M,' S'teàd
à montré ép tfPP d’ôé'ca^iôhs'sà' bienveillance à l’endi’oit dU D’’ Lunn,
pour croire qu’en celle occasion il
veuille se moquer de lui, ou seulement lui rendre le mauvais service
de ne pas rendre ses intenlions vérilables.— nous avons lu I’entrefilet
suivant, que pour montrer notre éhtiôre bonne foi en cette affaire, noius
reproduisons en son entiér.
Un pèlerinage protestant à Rome.
« Le grand succès qui a couronné
le pieux pic-nio dé Grindelwald a
inspiré au D“' Ijunn une entreprise
encore plus ambjtieuse. Rome n’est
pas allée à Grludelwald, l’assemblée
y étant exclusivement composée de
membres des églises protestantes.
Gomme Rome n’ est pas allée à
Grindelwald , Grindelwald doit al-
4
28
1er à R'ome et le B'' I.unn dans la
Rei'iètv of the' Churches, annonce
qti’íuT prérnier prinlempsdè l’année
prochaine (93) une troupe de pétetins, de pieux pîcnii^Merifs partiront
pout îa ville des Papes pùur avoir
Vooeasiàn de eéWbrer Iw Pâque dans
la basilique' d’e S. Pierre (in order
that the’ÿ mày hvivé the opportunity
of cefebratmg Easter in St. Peter's).
Le prix du voyage, dhpeilses cïe chem.
de- fer et hôtefe de premier ordre
comprases; du 2Pt Mars au B Avril,
sera dfe' vingt guih'&s. P^es pèlerins
arriveront à- Rome* le samedi avant
te Biraanctte des paimes et y res:teront jusq-u’au Mardi après Pâques POUr que les pèlerins puissent comprendre la signification
time (the true inwai‘dness)d'es choses
quMIs verront, rl's seront aceompagnés
par le If Üitehaffy professeur d’hfetoire anéieiine à rUniversité de Dunlin, et par le Rev. H R. Ilaweis
qui pendant ces trente dernières
années à pris un rif, intérêt aux
vîcisisïÙides du peuplé italien, fl a
été Un ami d'e Gajihaldi et peut
parler pendant (les heures d'e Pie
IX,,, .de Victor Emmanuel) de Ca.VÓUF et des' auti'es hommes qui eur
rent i)ne part dans le grand' drame
de la, régénéráüón itaUenne. Le voyagé se fera par Imcerne oU l’on
s’arrêtera une jpurné'e pour'se reposer. On, continuera ensuite par
liîîfan î?ur Rome et on reviendra par
Gênes et Strasbourg. Les arrangements nécessaires pour que l'es pèlerins oUîennent une' audience au
Ÿàiican ne sont pas encoré terminés,
mais on apprend que le Lunn
ne. dfsespàré' pa& t de conémre -‘tes
pieux touristes aux pieds d'U trône
^nüfiédl. (‘Arrangements heve- not
yet fceert perfected 'for reeelving the
pii grim's‘in atfdienee at the Vali«an,
but’ft iis understood Ümt D'' f.utm
does not dei^pafr- of Coudncting his
pfoùs picfcniCkers' to the foot of the
Poutifical'Throne), Les ari-angements
pour ee voyage sont entre les mains
de M, Jv T, Woolryéhe PeroWne, file
de' i’évê'que de Worcester; qui, si on
, s'adi esse â lui au château de Hartlebury; fournira d’auti'cs détails.
Le O'“ Ltinn a aussi arrangé un
pèlerinage au Chautaqiia en rapport
avec le Pelyitebhiiicwtii,‘ie èoût d’’un
mois de voyage Biv Amérique-étant
dé 50 gu-itiê'és' ».
.Noue abaudohnons,. les oommenr
■taiires au, lecteur, nous: contentont de
ces ti'ois demandes: Gomment, eélébiier lai Pâqjue à S. Pierre ,sans pmv
ticipei:; ne fût-Ce qu’estéi'ieu-iîement
suu culte romain ? Gomraeut être reçu
par le Pape et,s’approcher dw,pi®d de
son trône .«ans,lui rendre honunage?
Gomment faire ces. deux choses sans
CO na pr O me tl re- tes piii nci pes q y i n oue
diaiswguekt. comme protesiants ét
é.yangéliqiues? (l)i II uwis semble
quLijne, rectification au staiem^nt de
■la. Îîeview of Aîiviliwe! çe-raiti liien
mieux faitei pour rassurer le public
chrétien)sut? les inle.utiuus méellesidu
•DT Luinn que des-esplicatiiOiis. dounées par lui (feus ut> eij,lre.tien parUeulier. '
(*) Tout justff assez pour assister â toutes les r.érémonfss romaines; ’
Lug.ano, 9 Janvier i'SVS.
■ ■
M. L3.,pk«eteurdu..Xé^a¿íi;¡ ;
G’est avec» 1®. plus vif mtécêl que
j'ai' lin -tnut ,se qu® votüie efdimabJte
Journal, die concept, avefiiK'JiwieùÈieirB',
a publie pou,r ,et contre; l’éraigratioK
de nos frères «oitien Améiáque, .soit
en Afrique. ti.i.'pensé'e dB llBa..VGÍr
partir de.'laiipatrie pour ne !pilus y
l'e'l'OUi'nor'me aeirneide) cœur.
Perraettea-moi de faine par le moyen de votre journat,. un appei ,à
to.iîs; nos eturefiginnaires «: Foiiiesî'»
de bonne volonté', pouii des engag&tf
à fond'eir une Société dé-,ipersou,Mes
(11)) 1 . lèiDr; Lumm se .pfnópogè'^b-'it eitü de
mspilaiaitipne audienci, fui' VatioRD^ dfji rnett.iie à rnème
eefl pélierina ^ pe pas quilter Róme san^ avoìr vu
toutis íes curiositéé de la i.'iile. Màis aloirs,...
5
29 —
eXpé ri me alée q ui; v oiid raiem t se: ctorger (rétudier la possilUlMé die la foii)- :
cblion d'iiH&'coloiiie agricote aiü ssin
même: dei noli'e 'patrie dansf lêsi Ahruses, dans les, l?ùgliej dans la
Basilicata ou ailleurs, où se trouvent
encore beaucoup de terrains incultes OU; presque, et beaucoup [dus
lerliles que nos hmm ei barzaglîe
de Gasleltezo. o«i dle',Ro:rkii!e}i,
Par une coïncidehee très singu>liêre j’aui'ais pu acheter il y a quet(|ues années dans le midi de Filalie
pour ‘Î5&millè francs, mie propriété
aussi' étendue que* là moitié dé la
moitié de là Komune de Torre PeR
’Hce* et beaucoup ptus fertile, mais
mal cultivée; il ne me manquait que
ffeu-x choses : Ibrgeïit etl la v^eatrom
d’àgriciHteur;'mais je-sais dé seuroè
certaine que de telles piopriêtés>se
trouvent encore aujourd’hui à tiès
bas^ prix.
Agréez,, cher Monsieur, avec mes
remercîménts pour l'iiospitalité qu,e
vous voudrez bien accordai’ à, ces
lignes, mes aireclueuses salùlafions.
Votre diév
Fanloi i€ailvinioi
.Son Rèmo, Sí Üánnai¿ $Sí iGhiarèssima Gallèga,,
III Laìbaro, periodico da me, fonidatoi e éireiUo da circa tre anni, entrará nell KiuiKiero di Marzo prosàimo
quarto aniiao) di. vita.
In tale occasione io; lie ichieggo
ospitalità per queste poche righe, a
fine di richiamare >ul nostro periodo. l’altònzione del puibbltoo pnotesbanito itaHaiio, e, speoialmsnte-queHa
dei pastori* dd cotesta venarabUe
¡®®à' Valdese eke è atl’avanguardila
«eH avajigelizBazion® m fitalia.
''^™P®>’bnaa tieil'opera /che noi
* ^teniamo idoViieiibe, a parer naiioi
,, to Ili i I losl ri {ratei 1 i,, pe«*
cne nòstra,¡oltre ad essere
coopera trice zelante djslltói vwiw de
Hommaaioui evangeliche, propugna
con calore; l’utuotre deUe medesin>e
rttoicno [)el yincoto di¡una pae.e iao,ti
soltanto apparente;, e; moshia iniàtto
quelle ritormfe che tigli.eullo evanr
gelicD ilaliano sono, indiapeosabili a
parerò! ¡di; numeroaii ed autorevoli
¡pastori. ■ ■ .
11 Lahmo che di siiiatto, Chiesiiiè
l’organo dovrebbeipeuciò eorttere; per
le matti di tottii coloro Elie sfiiiieresr
■sane ali 'riJievaíneato, apiriluale del
ipopolo Uiostrov Cq.sì,, assieme ■ àdi-un
leggero aiuto- matociàle, si daifebbe
a: noi uèU' grandissimoi .inaoiraggiiar
«entio morale; a sarebbe! in ¡pari
lempo riiTOifflaso.: ima vaila per sempre
y peùicelo di guiidiearci a nostoo
dati no,,,- come solven te è : accàiduto
senza coiaoseerci. ■ J
iE' Labaro nel prossimo, anno ; di
puhbj i cflzi ane;. au m enle-Eà, di ,{o rraaio
pp trimanende itjiìvairialft il prezzo
dii ajbfeomrnienjto dj L. 3.50' per l’itnitelino e :b, 3.00^ per I[es4ena; ’¡
Ringraziandola del favotteilLa osi
seq-iiio distitUamenté.
Bev" in Cristo' ,
'Qf< i^tté ’ e’èsii qufi;; l^ASr^q^tié
■Dansi.le jourual Muions. Bey,ofid,
Miss* Impy K. Guianess s’exprime
ainsi: «> B’Alrique a une é,te.udite.de
42.0OO1OOÔ i-to millesi oantïés (en,viron
30 000-000 dé!K.m, e,) cQrre.^papdanl
à ; celle. : (te, toute, li’Enîépe et, de toute
l’Amérique du Nord. On suppose
que sa populaüon- est de 200.000.000
d’âffltea, la septième parlig de tl’lfm'
maiiilé iQUt epOère.. U,n, sixième de
la papuilatiOH payenne ,fUt globei se
trouve en Afrique. Cjniq>ceqls d,®
ses dialectes sont encore à l’étal de
langue parlée mais non écrite. Un
quart de ses habEcmts sont Muaulmàfts, to plupai'l dans le Saudim.
Au) Nord de cts démter s.totepd le
Sa.haiià avioc .ses. deux, miiHees de
6
- »
nomades, dispoi'sés de l’AtÎantique
à l’anoien pays d’Egypte, auxquels
aucun missionnaire n’a encoi'e été
envoyé. Mai^ le Souilan est beaucoup plus peuplé. Il s’étend de laSénégambieà l’Abyssinie (7.200 Km);sa
population est de 90.000.000 d’ârnes;
aucun, missionnaire ne s’y est encoré établi. Supposez l’AngleteiTé,
l’Ecosse, l’Irlande, la Norvège et la
Suède, le Danemark, la Suisse, la
Hollande et la Belgique sans un seul
chrétien et, cela Va sans dire, sans
un seul ministre de l’évangile, et
vous aurez une faible idée do la détresse spirituelle du Soudan. Le Coran y est apporté par les Arabes.
L’Evangilt y a-t-il été apporté parles chrétiens? Non. Les marchands
ont -atteint le cœur de cette contrée,
l/eau de* vie et la poudre à canon»
y pénètrent: mais des messagers de
Christ^ .l’eau de la vie? Pas encore.
Une lumière bien faible luibàla jonction du Niger et du Bué, une station de la Société Anglicane, ni)ais
qui est maintenant sans missionnaire
Em'opéen. Mais au delà de Lokoja,
rislam régne en maîire absolu.
Nouvelles. Religieuses
Un méthediste anglais, M. Robt
Drtvies vient de donner 750,000 fr.
pour l’œuvre des MLs.sipns' en pays
païen et 500,000 fr. pèur-étémdre
le.s dettes’des chapelles’ d'ë-'sbh église dans le Nord, de l’Angleterre.
’X
’ L’üniori chrétienne de St-Pétèrs*
bourg célébrera. Dieu voulant, "soi)
25""^ anniversaire à l’oceasiorr des
fêles de Pâques.
X
•D’après le Messager, le nombre
des Unions chrétiennes deiNorwège
est 'maintenant de 130, avec environ
3,600 membres. Un journal unioniste
compte 6,000 abonnés. L’œuvi-e s’exerce à Copenhague parmi plus de
1,200.jeunes gens. Malbeureusemenf
il lui manque presque complètement
Tappui de la haute société.
X
Au 68'’"^ anniversaire de sa fondation, l’Union chrétienne de Glasoow enregistrait, dit le Messager^nn
total de membres de 8547,, Sur ce
nombre, 1300 membres; étaient mo^
■niteui's. dans les écoles du dirnanclie
et>un nombre égal de membres travaillaient activement dans l’évangélisation. Pour lournir à toutes les
dépenç;e.s, les membt.-es de l’Union
ont contribué pour 41,500 francs
pendant que les amis et donateurs
dé rUnion contribuaient pour 12,950 ,
fi-ancs.
X
Geçrges Mûllor, le fondateur bien
cotinû des Asiles pour orptielins de
jAshlay-Bown, a rèpris, l’été, dernier-,
la dit-BcUon à peu près exclusive de
ces établissements,, api'és avoir consacré la plus grande partie de.s dixhuit; dernières années à des tour-nées
de mission et de collecte dans le
monde entier’. M. Müller a atteint
maintenant sa quatre-vingt huitième
année. Il a prêché l’autr-e jour dans
la chapelle de Bélhesda à Bristol,
où utt audiloire particulièrènrtent
nombreux à retrouvé non seulement
sa pr-édica(ion .si pénétrante, naai.s
encore son étonnante » vigueur de
corps et d'esprit.
r-.";
Cet-laines pai ties de la Russie se
retrouvent, îCet.-ihiver, aux prises
avec la fa mine. Dans une dizaine
dé provinGes, dit le Cïimiînn.j notamment dans celle de Toula (au
sud de Moscou), la détresse serait
plus grande erVcbre que l’année dernière. La gi-ande sécheresse de Tété
a fait manquer les récoltes d’avoine,
de seigle et de pommes de léi’re et
les .paysans, laissés déjà sans res-
7
- 31
source par la famine et les rigueurs
ffu précédent hiyer, sont menaGés
de mourir de faim.
X ^
Le missionnaire écossais Joluislon,
dont la visite a été si bienfaisante
à no.s ouvriers du Zambèze, a rendu
récemment devant le Comité centrai
de, Paris un touchant témoignage à
M. Coillard et à ses dévoués collaborateurs’'11 n’a pas hésité à déclal’ér que la mission française au
Zambèze était la plus belle œuvre
qu’il eût vue en Afriqtie. 11 demande
qu’un jeune ouvrier soit placé à Lé^
aluj, auprès‘(le M. CbiÎlard dont la
santé exige les plus sérieux ménagements,' ■ ■ ■ 'i;| (;• :■
ÎL
au
Ou O écrit' de Fràncfort-s/M. „u
J amenai religieux, <|u’un comité local d-Alliance évangétiijue s’est roiislitüé depuis peu dans cette ville
sous l’impulsion de trois laïques très
actifs, auxquels se sont associés deux
pasteurs de' l’Eglise évangélique,
ainsi que ceux des communautés
niéüiodisle et baptiste. Ce comité
prit aussitôt l’initiative d’-une seniaine de prières. Des réunions eu*:
rent lieu chaque soir, du l*' au 8
Janvier, dans divers locaux appartenant a la plupart des dénominations
ecclésiastiques. En même temps des
assemblées suivies en moyenne par
deux ou : trois cents personnes se
tenaient rtous les jours de'4 b 1/2
a 5 1/2, ¡'dans la Cliristuskirehej Lütnenens^ réformés,Mrr,éthodistes, bap•sie8,'i darbysies même : y onb acti'veineot collaboré, èt il en est résulté'
(te elles bénédictions que-d’on a
^ (i®s ré.*i
travail d’évan
fuivil se pour
des ^ ® «téme esprit, enrôlant
cdÎp^nffi if ® de l’E
ebse officielle el des membres des
ijpdépenda^tes jus*
qu lu tenues à l ecart. Un beau ciillp
de Cène célébré le 8 Janviei- àJnl
la Cbristuskirche et auquel assistaient environ six cents personnes
a bien alfirmé le rapprochement qui
s’élait opéré dans cetle> semaine de
prières, pendimt laquelle bien des
gens jusque là indilférents ou indécis ont été touchés à salut.
(Eglise Libre],
,o._ O.' o^. O. .0^0. a_.o..-.0- o_ j, o/ o,„
VARIÉTÉS
. Berlin contient 80,ü00 Juifs, (|ui
possèdenUmil synagogues (la France
entière ne compte que 58,000 Îsraéliles). Les 120 mille catholiques diô
Berlin ont 10 temples et chapelles.
IjC.s 1,250,000 pro tesla nts de cette
même ville ,n’ont que 44 églises et
chapelles, sans compler 36 salles
dans lesquelles le service divin esf
célébré.' Grâce à l’inleivention de
l’impératrice, ; dit le Témoignage^ un
bon, nombre de nouveaux édifices
religieux sont en copstruelion pour
le culte protèstanl; qn éspéré èjci
élever 24 en "trois anl ‘ '‘v
. ■ ■ ■ à; r. ■,
c llciiiie, PiklilHiiie
Italie — L’enquête sur la Banque Romaine a prouvé qu’elle a émis
pour soixante millions de billets, de
plus qu’elle n’en a\ait le droit. Le
directeur général , Tanlongo et le
caissier Lazzaroni ont été arrêtés.
A la succursale romaine du
Banco di Napoli on a constaté uiv déficit de 2,500,000 fr Le directeur de
la suce. Cuiniello et le caissier, d’Alessandro ont été emprisonnés. On
dit de tous côtés que des hommes
politiques sont compromis dans ces
désastres et il est à soubaitei* qu’une
complète lumière se fasse. Tout fait
prévoir des orages à la rfeprise des
8
— 32 —
séarMîps de ila chambre^ j
— 'La grande banque Güeninî de ,
Rqmi! a rait Xaillite. . !
Les arreslations; faites dans la |
IJi’O'vince de ‘VHerbo de mUmÜenffGH i
des.l>i'iga:nds AnSüini, Tibiirgi e 'Fieravanli, sont déjà‘au nombre de Irois
cents.
— La Poisse “a été comme enveloppée par des tourbillons
ite'îneige. : Ltt-digne ‘.'du Gotbard .est
coü[jèB, sur déu'X poiirts 'pardles avalauche?i,',V.
iL’eK Ti'pi' Milan et lai
rGÎH-B’/îiatrdiie' se'sont' récouediési
•■a
rf' feane K:bédiyé ,a
au une velléité d’indiépenikuiee. lU.
a i^rtVUyé ses ministres *et en a pns
d’atUiretf. *Mstis lé 'GotivernétUeiit üngfàis l’a mis en demeure de défaire
dans les vingt quatre heures ce quhl
avait fait, eLil a dû g© soumettre.
— Péft'Xi- howvêa^ix balniflons de
troupes anglaises vent arriver à Alexandrie, i ; _ - i-, , . .s
iIj’Angleterre semble aussi décidée
à ne ipeumeltiie JM à T.Eifpagne, ,ni
a iamjLine^iàutre' puis-saivce ¡Burapéerme i'die s’emiwei" du Maroc, , car
U n e fraâ'feil le. occ!UpaAion, ô te t|ai t bea u coup <de sa valeur a la forteiresse de
Gibfiallar,
Dè »grandes fêtes;
Aiiiviehe mjxj
ont tep liesu là Vilenne al’eGcasion dü
mar iage de »rar'cbifiacltesse Marrgue*
rite Sophie alvec le pi’ince poyaL de
Wurtemitreiig. Â ila mont du roi actudl, »1« ¡Wurtemberg quiilest ausx
trois quarts proteslorit, sera gouverné par un prince calhofique.
(■iiatcmala — i,a Ionie a attaqué la légation d’Angleterre et Irlessé
gniévement le fils aîné ,du ministre.
Le iRls cadet a tué un des lémeutiers. 'Les 'navires de guerre anglais’
bloquent ’lé •poi't et attendent une
reparation que le piiésident’¡refuse
d’accorder à muse de la surexcUaliou
de la poputeoei.
»Bous mois.
Un inspeeteur scolaire arnive un
jour d’hiver dans un village et trouve
l’école fermée et les enfants se gliss.iiit sur un étang gelé. « Pourquoi
nlètes-'vousipas.àl’école? » demanda
l’inspecteur d’un atv grave, \a Fions
ne ile pouvoufS «„ luj népoiidirent-ils
tous ■.ensemble,.et,nou.s avons,la rou
P’E1SI,S.Ê'ES
Auopne)pi©t:re .sépüicrdle ne peut
couvrir fdesespîiite. ,, ■
; ;<&, itfai/er,
À ipaine le '.moî qui nous cache la
l:amièi»e nfestiplüsisür aotreiebremin,
Dieu )se pése nie à' nous comtE® un i
Soleil 'de viei cfUii tnoiis- apporte »le
jour, »le ijpttiiilempbs ««etexislertee ;inooi.-rupéble. Drieu,’dès lot's, bien loin
d’étre »un i ¡objet iàe dorale au »d’une
pénible rechwche, -^L «comme ik ,
lumière, camme iii’aki,»un lobjèt dont
nous recotatMaissons idiaeiSlement la
pt'ëseiiCie, w<5'n au iftoyen «des isens j
om de ,'la » l'afeon, imais au ' moyen 4e ■
la.isouirce lin iplds profontde de iiioUre
vie k; plus ¡intime, »dû; coeur.
Heimoih.
J. tPi »Mælan, Géwif
Tomre Peliiee ~ilmpttime«ie iMpina