1
VL V.V,.
M. B. Léger, pasteur
2 copies
perrero 'V
Quarantième année.
11 Août 1905.
N. 3‘2.
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L’ECHO DES VALLÉES
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S’ adresser pour la Rédaction à M. N. Toum, prof., Torre Pelliee,
et pour l’Administration à. MM. Travers et Malan, Torre PelUce.
Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. ‘IV, 8).
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SOMMAIRE
•Communication officielle — Fête du 15
^ ' Août — Les trois mille convertis le
jour de la Pentecôte — Ephémérides
•* vaudoises — Nouvelles de l’Evangélisation — Congrès de la Paix — Chronique — Nouvelles et faits divers —
Bibliographie — Revue politique.
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. COMMONICSTION OFFICIELLE
• Une session d’examen, pour l’obten^tion du Brevet de l'Eglise, aura lieu à
•* Torre-Pellice le 14 Septembre prochain,
au Collège, dès 9 h. du matin.
. ■ Les candidats doivent faire parvenir
leur demande, à la Table, avant le 8
' Septembre.
Torre PelUce, le 8 Août 1905.
J.-P. Pons, Modérateur.
Fête du 15 Août
l^a Commission Exécutive annonce
' que la prochaine fête du 15 Août, pour
les trois Vallées, aura lieu, D, V, sur
' le plateau de la Vachère qui se trouve
C'près de la maison de‘ Daniel Rivoire
' (dit Barus). La «Roccia Gaillarda» servira de chaire.
Un petit drapeau blanc indiquera l’en
■ droit de la réunion. Le service commencera à 9 i\2 h. précises.
! Les chants choisis pour cette occa’ sion sont les suivants : N.os 29, loi,
90, 129, 98, 31 du N. R. et le Te
■ Deum ; et le N® 60 des Salmi e Cantici.
Ils seront publiés sur une feuille volante, qui sera vendue sur l’endroit
‘ même de la fête, et qui contiendra en
outre la liste des orateurs et une courte
' notice historique sur la Vachère.
En outre, vu que cette année 1905
est le 7.me cinquantenaire de la construction des temples d’Angrogne, MM,
les pasteurs Dr. Teofilo Gay et Alexis
Balmas rappelleront cette date glorieuse
et solennelle en deux courtes allocutions, l’après-midi si la chose ne pourra
pas avoir lieu le matin.
En cas de mauvais temps la fête aurait lieu danà’ le temple d’Angrogne
(St. Laurent).
On nous permettra de faire suivre
cette annonce officielle de quelques observations, ou plutôt d’exprimer quelques desiderata.
Si la liste des orateurs telle que l’a
donnée la Sentinella Valdese est exacte,
ils seront moins nombreux que d’habitude. Le service y'gagnera en brièveté,
car on peut bien dire, en interprétant,
croyons-nous, le sentiment de la très
grande majorité des auditeurs, qu’il est
généralement plus long qu’il ne faudrait.
Mais, quoi qu’il en soit, nous préférerions que le service du matin eût la
longueur habituelle, plutôt que d’être
suivi d’un second l’après-midi, où l’expérience a montré qu’on ne peut plus
avoir le même recueillement. Il ne sera
pas difficile, en recommandant aux orateurs de « se borner », de placer les
allocutions sur les temples d’Angrogne
dans la séance du matin, et de n’en
avoir qu’une, laissant l’après-midi à la
contemplation du spectacle grandiose
de la nature, aux petites excursions et
— pour la jeunesse — aux jeux, qui,
dans de si beaux endroits, font, pour
elle, partie de la fête.
Nous espérons que l’on a obtenu des
autorités compétentes et des propriétaires l’interdiction de vendre des boissons sur les lieux. Du pain, du fruit,
tant qu’on voudra, mais l’auberge sur
remplacement choisi pour la fête, ou
tout près, c’est la cause inévitable d’inconvénients et de désordres plus ou
moins graves.
Après cela, souhaitons-nous mutuellement une belle journée, pour que des
deux vallées, et de la plaine, et de
Turin même, les Vaudois puissent se
rencontrer en grand nombre sur ce
beau plateau. Puissent tous ceux qui
s’y rendront recevoir des impressions
sérieuses et se sentir fortifiés dans leur
foi et plus rapprochés les uns des autres.
Les trois mille convertis le jonr de la Pentecôte
La conversion de 3 mille personnes
en un jour est un miracle plus grand
que celui du don des langues. A ce
don, l’homme n’offrait point d’obstacle,
tandis que pour la conversion il est
nécessaire que la volonté naturelle soit
vaincue. Le miracle des langues attirait fortement l’attention de la multitude, et chacun s’écriait : Que veut dire
cela ? Mais des pécheurs transformés
en de véritables enfants de Dieu, c’était
une seconde création, qui prouvait l’interventinn du Dieu tout puissant. Il est
doux de savoir que cette miséricordieuse
. intervention s’accomplit encore de nos
jours.
Voici les principaux caractères de
l’Eglise Apostolique :
1°) Ils persévéraient tous dans la doctrine des Apôtres. Aucun livre du Nouveau Testament n’existait encore. Mais
les Apôtres pouvaient raconter la naissance, la vie, la mort et la résurrection
de Jésus-Christ, ses sublimes enseignements, ses fidèles promesses, ses divins
préceptes, ses touchantes exhortations,
comme celle-ci: «Venez à moi vous
tous qui êtes travaillés et chargés. Mon
joug est doux, et mon fardeau léger.
Celui qui croit en moi a la vie éter
nelle ». Les paroles de Jésus et de ses
apôtres leur faisaient comprendre aussi
la beauté et la profondeur des enseignements de Moïse, des Psaumes et des
Prophètes, Les disciples écoutaient les
Apôtres, et retenaient leurs paroles dans
leur esprit et dans leur cœur, bien résolus de les mettre en pratique, parce
qu’ils sentaient que ces paroles exprimaient les pensées et les sentiments
mêmes de leur Père céleste. C’est aussi
ce que font les chrétiens de nos jours,
qui se laissent guider par l’Esprit de
la Pentecôte chrétienne.
Ils aiment la Bible, et y reconnaissent la parole de Dieu, qui éclaire l’Esprit et réchauffe le cœur et fait plier
la volonté du croyant devant la volonté
de Dieu. La Bible, surtout l’enseignement des Apôtres dans le Nouveau
Testament, est la nourriture de leur
âme. — Nous aimons ce Dieu qui nous
est présenté comme un amour saint, qui
hait iè péché mais qui pardonne au
pécheur repentant, et le délivre de toute
odieuse servitude. Nous sommes heureux de savoir que ce Dieu saint et
miséricordieux, écoute nos prières faites
au nom de Jésus-Christ ; qu’il veut accomplir l’œuvre de la sanctification
qu’il a commencée au dedans de nous,
et nous recevoir bientôt dans sa gloire,
et tout cela gratuitement, sans que nous
ne l’ayons mérité en aucune manière,
voilà pourquoi nous sommes attachés
à notre Bible, et pourquoi nous voulons persévérer dans la doctrine des
Apôtres.
2®) Ils persévéraient dans la communion, c’est-à-dire qu’ils étaient intimement unis les uns aux autres, comme
membres d’une même famille, ayant
les mêmes pensées, les mêmes sentiments, et poursuivant le même but de
leur vie. Ils se connaissaient bien les
uns les autres, car dans leurs fréquentes réunions chacun parlait et priait
librement, selon que l’Esprit les poussait à prier, ou à prophétiser. Ils n’étaient qu’un cœur et qu’une âme, et
chacun était prêt à vendre ses biens
pour subvenir aux besoins des pauvres.
Cette union des premiers chrétiens frappait les gens du dehors, qui en les
voyant s’écriaient : « voyez combien ils
s'aiment », et c’est ainsi qu’ils attiraient
à eux tous ceux qui étaient bien disposés.
Quand le réveil religieux se manifestera dans nos Eglises, par une nouvelle effusion de l’Esprit saint, nous
verrons quelque chose de semblable au
milieu de nous. La prédication du Dimanche matin ne sera pas tout le culte
que nous rendrons au Seigneur. Dans
les cultes de l’après-midi, tous ceux qui
se sentent poussés par l’Esprit pourront
prendre la parole pour exhorter, ra
conter leur expérience de la grâce de
Dieu, rendre grâce, intercéder en faveur
de notre peuple, proposer le chant d’un
cantique, etc. Peut-être que le président
de la réunion commencera par inviter
les frères à dire chacun le passage de
la Bible qui l’a le plus frappé dans le
cours de la semaine, ou le verset d’un
cantique qui exprime le mieux les sentiments de son âme ; et peu à peu chacun, étant libre de manifester quelque
chose de sa vie intérieüre, se trouvera
heureux de se sentir en communion
avec ses frères, et encouragé à parler
de sa foi à sa famille et à ses amis,
et ainsi s’accomplira le commandement
du Seigneur: «Vous serez mes témoins».
Alors la fraction du pain, ou la S.te
Cène, se célébrera avec adoration pour
le Seigneur, qui s’est immolé pour nous,
et nous communique chaque jour sa
propre vie, jusqu’au moment où seront
venus les temps du rafraîchissement
par la présence sensible du Seigneur.
Alors aussi la prière et Vaction de grâce,
et la consécration de notre vie au Seigneur, jailliront de notre âme en flots
abondants et continus à la gloire de
Dieu et à l’édification de ses enfants.
D. T.
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15 Août.
Pierre. Valdo.
Quel qu’ait été le rôle de Pierre
Valdo dans l’origine des Vaudois, c’est
à dire qu’il en ait été le premier initiateur leur léguant son nom (comme
d’aucuns prétendent) ou. qu’il en ait
été le dernier des fondateurs après
Pierre de Bruys et Henri l’Italien et
Arnaldo da Brescia, de sorte qu’on
l’aurait appelé Valdo (ou le Vaudois)
parce qu’il s’unit à eux qui avaient
déjà toute une littérature (comme d’autres soutiennent) ; il est de fait qu’il
occupe une place éminente dans notre
histoire et est tout au moins le fondateur de la branche Lyonnaise des Vaudois qui vint se réfugier en partie dans
nos Vallées quand elle fut chassée de
Lyon.
Or, c’est le 15 Août 1173 (voir
Comba, Storia dei Valdesi,. 14) qu’il
fit sa première prédication. Riche négociant de Lyon, il avait été frappé
par la mort subite d’un de ses ami,
et par le chant de la complainte de
S.t Alexis, et ayant demandé à un
prêtre : « que dois-je faire pour aller à
la rencontre de Dieu ?» il avait reçu
cette réponse: «Va, vends tout ce que
tu as et donne-le aux pauvres ». Il prit
ce conseil à la lettre et ayant donné
ses bien immeubles à sa femme, il fit
distribuer le reste de sa fortune aux
pauvres.
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1^ 15 Août la distribution était finie,
et il adressait son premier sermon à
la foule. Puis avec Jean Vivet.il se
met à étudier et traduire l’évangile et
à le prêcher au peuple. I.’archevêque
menace de l’expulser ; alors il s’en appelle au pape et va à Rome en 1179
comparaître devant Alexandre III et
le concile de Latran. Il paraît que le
concile ne sut pas voir le grand danger
qui se cachait dans l’initiative de Valdo
et on le laissa retourner et prêcher en
paix à Lyon quelque temps ; jusqu’à
ce que l’archevêque effrayé de ses
succès le condamna et le concile de
Vérone en 1183 l’excommunia et le
chassa de Lyon. — C’est alors qu’avec
ses nombreux disciples il se réfugia
dans les régions où Pierre de Bruys
et Henri l’Italien avaient déjà semé
des idées semblables aux siennes, en
Provence, dans le Dauphiné, dans les
Vallées Vaudoises et ailleurs.
L’on ne sait pas où ni quand il
mourut, mais ce qui est certain, c’est
que son œuvre ne mourut pas avec
lui et que ce fut particulièrement dans
le terrain propice de nos Vallées qu’elle
s’implanta de façon à ne jamais pouvoir en être déracinée.
Qu’il nous ait donné son nom ou
qu’il l’ait pris de nous, peu importe.
Puissions nous garder toujours sa foi
indomptable !
Teofilo Gay.
Nouvelles de FEYangélisation
Nous recevons le Rapport imprimé de
l’église de Venise. Nous y lisons que
cette Eglise compte actuellement 126
membres communiants, nombre un peu
inférieur à celui de quelques années passées. C’est qu’il y a eu ces derniers temps
plusieurs pertes, soit par décès, soit par
départ, que les admissions nouvelles n’ont
compensées qu’en partie. La statistique
du dernier exercice (1 juillet 1904-30
juin 1905) accuse 2 décès, 5 départs et
4 radiations du rôle, contre 12 admissions, dont 6 par certificat et 6 à la suite
d’examen. 8 catéchumènes restent inscrits pour l’année prochaine. L’école du
Dimanche a été fréquentée par 38 élèves,
qui ont contribué L. 42,87 pour diverses
œuvres.
La fréquentation des cultes a laissé à
désirer le dimanche matin au culte principal ; elle a été plus satisfaisante aux
services du soir. La paix et la bonne
harmonie ont régné parmi les membres
de l’église et les malades ont été entourés de la sympathie de leurs frères et
visités par plusieurs, à l’édification de tous.
La Société de travail et la Zambézia
ont travaillé avec dévouement, l’une poulies besoins de l’église, surtout pour les
pauvres, l’autre pour la mission dont elle
porte le nom et à laquelle elle a pu envoyer L. 250. Elle a eu l’honneur de
la visite de M. Alf. Bertrand, qui, après
avoir parlé, à l’Athénée, devant un auditoire des plus choisis, a fait une très
intéressante conférence dans le temple.
Une vente a été préparée par les soins
de la Société de travail et a donné un
produit net de L. 730,79. Les contributions des membres de l’église ont marqué une sensible augmentation sur l’année
passée. 850 francs, sur une recette totale de L. 2352,27, ont été versés à la
caisse centrale du Comité.
On écrit à Vlhilia Evangelica au sujet
de l’évangélisation à Licîita (Sicile): «Je
me suis rendu dans cette ville pour revoir, fortifier et encourager les adhérents.
Si tel d’entre eux, pusillanime par peu
de foi, se tient caché jusqu’à ce que'l’orage soit passé, les autres sont fermes, se
retrouvent ensemble et assistent aux réunions. Plusieurs personnes de la classe
civile et intellectuelle, nullement effrayées
par les tapages incivils d’il y a un mois,
étaient présentes, et font espérer qu’elles
tiendront ferme. Quelques-unes d’entre
elles contribuent spontanément pour le
loyer de la salle. Un soufflet donné à un
bon citoyen parce qu’il n’avait pas ôté
son chapeau au passage du sacrement,
a donné lieu à une plainte. Nous espérons que le juge sera à la hauteur de
sa tâche et que tout acte de violence
et d’intolérance sera justement puni, pour
le respect et la tranquillité de tout citoyen».
On écrit de Riesi au même journal,
qu’un diacre de cette église, M. Vite
D’Aleo, a été nommé conseiller municipal,
ce qui montre que les évangéliques jouissent de l’estime de la population.
Congrès de la Paix
Le XIV Congrès universel de la
Paix se réunira à Imcerne du 19 au 23
septembre avec l’ordre du jour suivant.
1. Rapport du Bureau sur les évènements de l’année qui ont trait à la
guerre et à la paix. (Actualités).
2. Fédération internationule. Etude,
par le Congrès universel de la Paix,
des conditions d’établissement de cette
Fédération, et notamment des questions
suivantes : Respect et garantie de l’autonomie des Nations fédérées. — Gestions
concertée de leurs intérêts communs.
— Mesures de solidarité. — Ordre juridique international. — Propagation des
idées de morale et de droit de nature
à favoriser l’organisation de la Paix
et de la Fédération internationale. (Rapporteur : M. Emile Arnaud).
3. Rapprochement franco - allemand.
(Rapport et propositions de la Commission spéciale.)
4. Causes économiques des guerres.
(Rapport de la Commission spéciale).
Rapports du pacifisme avec le mouvement syndicataire ouvrier. — La concentration industrielle, cartells, trusts
et syndicats.
5. Pacigérance. (Rapport de M. F.
Bajer).
6. Sanctions civiles des jugements d’arbitrage international. (Rapporteur : M.
Jacques Dumas).
7. Eaux et terriroires à neutraliser.
(Rapporteur : M. Bajer.
8. L’æuore de la seconde Conférence
intergouvemementale de La Haye. — Arrêt
et réduction des armements. — Création
d’un Congrès international permanent.
— Organisation juridique des neutres.
— Droits et devoirs des neutres. (Le
Bureau de Berne a préparé pour la Commission juridique un résumé des idées
émises sur ces différents points).
9. Organisation d’un système international d’éducation et d'instruction. Etude
des voies et moyens d’application de
ce système pour les divers degrés d’enseignement et préparation de l’entente
des Etats sur les échanges d’écoliers
ou d’étddiants. Une enquête sur ce
thème sera ouverte par les soins des
Sociétés de la Paix. (Rapporteurs : MM.
Arnaud et Moscheles).
10. Langue internationale auxiliaire.
(Rapporteur ; M. Gaston Moch).
11. Questions de propagande. Entre
autres : Propositions de la Société suisse
de la Paix pour une coopération des
Etats au mouvement pacifiste. (Rapporteur : M. Büd). — Création de clubs
internationaux. (Rapporteur : M. Moscheles).
12. Désignation du siège et de la date
du XV.e Congrès. (Milan est proposé
par M. Moneta).
13. Appel aux nations.
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Dimanche, à l’issue du culte, a eu
lieu le scrutin pour la nomination du
nouveau pasteur de la Tour. Les électeurs présents étaient au nombre de 98,
un peu plus de la moitié des inscrits.
M. C. A. Tron, pasteur à Saint-Germain, a été nommé par 80 voix. Nous
souhaitons au nouvel élu, s’il accepte
l’appel, de pouvoir faire beaucoup de
bien dans ce milieu particulièrement
difficile.
Le concert sacré. Eh bien, oui! Le
temple de la Tour s’est ouvert lundi
soir, pour la première fois depuis sa
fondation, pour un concert de musique
sacrée, vocale et instrumentale. Et nous
ne pensons pas que même ceux qui,
au premiet abord, auraient trouvé la
chose étrange, s’ils y ont assisté, aient
éprouvé le moindre regret que le Consistoire eût consenti à cette nouveauté.
Pour ne pas froisser les sentiments de
ceux qui ne voulaient pas « que l’on
fît payer pour entrer à l’église », on a
ouvert les portes à tout le monde, se
contentant de suspendre à l’entrée ce
simple écriteau : « Offrande volontaire »
et, sur une petite table, un plateau pour
recevoir ces offrandes. Et le public, bien
plus nombreux que nous n’aurions osé
l’espérer, a très bien compris, si bien
compris que l’entrée a, nous dit-on,
dépassé les 300 francs. Il est vrai que
plusieurs personnes de bonne volonté
s’étaient donné la peine d’aller dans les
hôtels et pensions et dans beaucoup de
maisons particulières aussi, pour inviter
les gens au concert en en faisant connaître le but, et que beaucoup avaient
dès lors donné leur contribution. Les
étrangers en villégiature ont assisté en
bon nombre au concert et, sans doute,
fourni leur bon contingent à l’encaisse.
Par contre, nous avons vu fort peu de
personnes de la campagne, et nous le
regrettons.
Il nous est difficile de parler de l’impression que le public a reçue du concert, au point de vue du programme
et de l’exécution, car aucune manifestation d’approbation ou de désapprobation n’eût été à sa place dans ce lieu,
et l’on se contentait d’écouter dans un
recueillement silencieux. Quelques morceaux nous ont paru particulièrement
goûtés : le Crucifix de Faure, joué par
trois violons et deux violoncelles avec
accompagnement d’orgue, la prière de
Beethoven, pour violon, « le ciel a visité
la terre de Gounod, pour soprano et
violon, les Adieux de Schubert (soprano),
le cœur « Grande è il Signor », et d’autres encore. Mais nous étions peu bien
placé pour recueillir fidèlement les impressions produites par chaque morceau.
Cela fait que nous ne pouvons non plus
dire les critiques qui ont pu être faites
avec raison à ce premier essai d’un
concert public dans notre temple. Il
est juste de dire qu’on a fait ce qu’on
a pu avec les moyens et le temps dont
on disposait. Nous espérons que ceux
qui aiment la musique ne s’en tiendront
pas là. Quoique nous ne soyons pas
beaucoup plus riches en bonnes voix
que sous d’autres rapports, nous ne
pensons pas qu’il serait impossible, en
réunissant les meilleurs éléments, de
former, par exemple, un chœur passa-7
ble qui, en s’exerçant régulièrement,
poufrait devenir excellent et contribuer
non seulement à améliorer le chant à
l’église, mais à développer le goût de
la musique au sein de la population.
La 32.iae conférence de la Société
Pédagogique Vaiïdoise a eu lieu dans
la grande école de S’t Jean jeudi 3 c.
sous la présidence de M. le prof. J. D.
Brochet que l’assemblée élit par acclamation. Le plus jeune des instituteurs
présents, M. Italo Bertalot, remplit les
fonctions de secrétaire. De quinze à
vingt instituteurs et institutrices, quatre
ou cinq pasteurs, quelques professeurs
et quelques trop rares amis de l’instruction ont seuls répondu à l’invitation
du comité, malgré l’actualité du sujet
à l’ordre du jour: 1 patronati scolastici.
Et c’est grand dommage vu que le
travail très intéressant, pratique et complet que M. le prof. J. J. Malan nous
présente sur le sujet en question, aurait
mérité d’être lu devant un auditoire
bien plus nombreux.
Il ne s’ensuit pas moins une longue
et vive discussion à laquelle une douzaine de personnes au moins ont pris
une parc active. Tout le monde est
convaincu de l’utilité, de la nécessité
même de ce nouveau rouage extra
officiel, destiné non seulement à patronner les enfants de nos écoles, mais
à agir auprès des parents qui négligent
leur devoir et à ramener si possible,
sur le droit chemin la jeunesse qui est
en train de se perdre. Le rapporteur
est fermement persuadé que cette œuvre
de surveillance paternelle et de relèvement s’impose, et l’assemblée se range
à son avis en votant à l’unanimité
l’ordre du jour qui suit, rédigé par MM.
les prof. Falchi et Coïsson : « La 32.ème
ConférencePédagogique vaudoise, réunie
à S.t Jean, ouï l’excellent rapport de
M. le prof. J. J. Malan qu’elle remercie
de grand cœur, convaincu de la nécessité qu’il y aurait à créer dans toutes
nos communes l’œuvre des patronnages
scolaires, recommande chaudement cette
nouvelle institution à tous les amis de
l’école, ainsi qu’à toutes les personnes
qui sentent le devoir de s’employer au
relèvement moral de la population vaudoise ».
Pour ne pas risquer de compromettre
l’avenir de l’association, la conférence
repousse la proposition de diviser la
Société en deux sections, une pour le
Val S.t Martin, l’autre pour le Val
Pélis ; il demeure toutefois établi qu’un
des membres du Comité au moins devra
résider au Val S.t Martin ou au Val
Pérouse. Le Comité est confirmé à une
très grande majorité en la personne
de MM. J. J. Malan, J. Long et D.
Eicca.
Un modeste repas, fort bien servi à
l’Albergo Vittoria des Ayrals, réunit
une vingtaine de membres de la Conférence à midi et demi. Les toasts d’occasion, portés par MM. Th. Gay, Forneron, J. J. Malan, D. Prochet etc.
sont suivis d’une causerie intime où
quelques idées concernant l’avenir de
nos écoles sont encore échangées.
La prochaine conférence aura lieu,
si possible, au Pomaret et on y traitera
les deux sujet suivants; i® De l’enseignement de la Bible ; 2® L’enseignement
du français et son importance.
C.
Chabas. — A partir de Dimanche
prochain 13 cour le culte au Chabas
commencera à 4 h.
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Noavelles et faits divers
Le 25 juillet, le déficit du Comité
i'fedes Missions était réduit à f. 11,156,55
Æfâce à quelques amis qui avaient pris
cœur l’appel du Comité, Un envoi
rH'Tde 5 ,000 fr, a été fait par les membres
‘d’üne seule et même famille, M. Bœgner espérait vivement que le mois de
juillet ne s’achèvefait pas sans que le
?f' déficit eût entièrement disparu,
^ — De VEglise libre : « L’autre jour, à
^ ; Saint-Denis, s’étalait sur les murs une
’* ' ■ affiche pornographique invitant le public
à venir entendre le répertoire choisi
du fameux Chirac, condamné déjà plusieurs fois par les tribunaux pour production de pièces immondes, M, le
pasteur Schaffner crut qu’il était de
son devoir de protester au nom de
¿f? pères de famille révoltés ; ses démarches
eurent un résultat immédiat, puisque
L' les misérables pornographes ne purent
jouer que des parties expurgées de
leur infect programme, A la suite de
ces faits, les membres de la solidarité
ont fondé une section de la Ligue de
la Moralité publique ; avec leur président, nos amis sont décidés à agir»,
— L’établissement des Diaconesses
de Saint Loup a célébré le 12 juillet,
,1a consacration de 20 de ses élèves,
parmi lesquelles sœur Emilie Bertinat,
f; fille de notre régent évangéliste du
Pra-du-Tour,
: ; — La chapelle de l’Oratoire (Eglise
-libre), à Genève, devant être mise en
réparation durant les mois de juillet et
d’août, le Conseil de l’Eglise a sollicité
l’usage du temple de la Madeleine
pour la continuation des cultes du dimanche matin, ce que le Conseil de
paroisse a gracieusement accordé, et le
‘Consistoire approuvé, rendant ainsi un
beau témoignage à la bonne entente
des Eglises et au principe de l’alliance
-évangélique,
—La Chambre des Communes a discuté
^Ue 4 juillet, en seconde lecture, le Bill
concernant l’Eglise d’Ecosse, Le gouvernement a modifié son projet sur un
■point important. Il a fixé à un quart,
au lieu d’un tiers, des intéressés le chiffre
d’adhérents que la Petite Eglise devra
atteindre dans une circonscription paroissiale pour pouvoir être mise en
possession des biens de l’ancienne paroisse libre, mais il faudra que ces
adhérents de la Petite Eglise prouvent,
non seulement qu’ils le sont de bonne
foi, et non pour la « frime », mais encore
qu’ils l’ont été dès 1900, date du schisme
intervenu entre les deux fractions de
l’ancienne Eglise libre. Ce changement
du bill a été provoqué par la rumeur
que la Petite Eglise enrôlait, par des
moyens peu délicats, des adhérents
fictifs pour arriver, dans certains endroits, à s’emparer des biens disputés
entre les frères ennemis,
— Le 7-e Congrès sionuiste qui a
siégé à Bâle les derniers jours de
juillet et les premiers d’août, sous
la présidence* * de M. Max Nordau, a
résolu, après des débats très tumultueux, que le sionnisme ne ¿s’occuperait
pas d’un autre territoire que de la Palestine, Les partisans irréductibles de
l’Oùganda ou d’une autre colonie brifannique, mis en minorité, se sont retires
de l’Alliance sionniste et se sont organisés à part : ce groupe comprend les
socialistes, très impatients de fournir
un territoire natioiial à ceux des Juifs
qui ne peuvent plus vivre'’" parmi les
Gentils, Le Congrès s’est montré partiaalà d’une pénétration graduelle de la
1/
Palestine par l’établissement dans ce
pays d’exploitations agricoles, industrielles et commerciales dirigées par les
sionnistes: ceux-ci songent en particulier
à introduire en Terre-Sainte la culture
du coton. (Sem. Religieuse).
— On sait que l’illustre géographe
Elisée Reclus, qui vient de mourir à
Bruxelles à l’âge de 73 ans, était fils
d’un pasteur du Béarn, qui avait élevé
sa nombreuse famille dans une piété
étroite peut-être, mais aussi dans les
principes d’une morale austère et pure
dont ils ne se sont jamais départis.
Si les idées politiques et sociales
exaltées des frères Reclus, lisons-nous
dans VElan, ne sauraient permettre à
la foi religieuse de les compter comme
siens, il ne serait pas cependant difficile
de retrouver chez ces hommes, et en
particulier chez Elisée, des traces de
l’éducation paternelle : la conscience, un
désintéressement admirable, le culte passionné de l’idéal qui, cessant d’avoir
la foi pour objet, lui servit en la remplaçant par la science, et une sorte de
mysticisme persistant à travers le nihilisme philosophique parfois le plus échevelé et qui est un trait. bien caractéristique des Reclus, — ce qui â fait dire
de l’illustre auteur de la Géographie universelle, comme on l’avait dit déjà de
Littré, que « c’était un saint qui ne
croyait pas en Dieu. »
Qui sait s’il n’y a pas, au fond, chez
ces irreligieux plus de religion vraie,
sous des dehors négateurs et hostiles,
que chez certains autres qui ont toujours les mots de Dieu, d’Eglise et de
religion sur les lèvres, et dont la v.ie est
un perpétuel démenti à ces croyances?
— La Société des Mission de Leipzig
a tenu dernièrement son assemblée annuelle. Elle travaille dans l’Inde et
dans l’Afrique orientale. Plusieurs milliers de parias ont été baptisés dans
rindoustan, où il y a 20.000 convertis
répartis en un grand nombre de stations.
Les écoles comptent 9.000 élèves. La
Missions possède plusieurs établissements d’instruction supérieure et un
séminaire théologique. Ses recettes se
sont élevées à 750.000 francs.
Amilda A. Pons. Pascha latinae
libertatis : Tableaux dramatiques de Vhistoire des Vaudois du Piémont. (Fischbacher
Paris).
Comme le titre l’indique cette brochure d’une centaine de pages retrace
les principaux épisodes des massacres
de Pâques. Les trois scènes ou trois
tableaux dont se compose l’ouvrage se
déroulent successivement au château des
princes de Pianezza à la Tour et à la
célébré église d’Ia Tana d’Angrogne.
Le premier tableau, qui introduit le
sujet, renseigne le lecteur sur les mœurs
des Vaudois et les préjugés que nourrissent à leur endroit leurs voisins catholiques, A souligner l’éloquence sobrement passionnée, si efficace dans sa
concision voulue, de Revel, un des chefs
vaudois. La duplicité de Pianezza l’aveugle confiance des pauvres montagnards et les sinistres préparatifs du
grand carnage nous sont retracés dans
la deuxième scène. Le j.ème tableau
le mieux réussi à notre avis’, a pour
théâtre l’église d’Ia Tana, où les réchappés de la bouchérie se racontent
les horreurs commises par la soldatesque
effrénée. On y remarque des descriptions
saisissantes et des scènes pathétiques
poignantes qui révèlent l’artiste.
Le mérite réel de l’ouvrage est légè
rement compromis par quelques regrettables négligences de forme, sans
compter les fautes d’impression. Le
genre même de cette production littéraire, autorise, croyons-nous, les libertés
que l’auteur a pu prendre parfois avec
l’histoire.
j. c.
L. Laureti. Zucchero ed alcool nei
loro rapporti agricoli, fisiologici e
sociali. Un voi. di pag. XVI-426. —
Ulrico Hoepli, editore, Milano, 1905.
L. 4,SOLI chiaro e dotto Autore, con questa
sua opera ha voluto offrirci una rapida
e vigorosa sintesi di tutti gli argomenti
che si collegano al complesso titolo del
libro. Densa di fatti e d’idee, talvolta
ardite ed originali, ricca di notizie svariate che fanno fede della profonda e
molteplice dottrina dello scrittore, e del
suo versatile ingegno, l’opera è resa
anche attraente dalle geniali e frequenti
peregrinazioni nel campo della fisiologia
e delle scienze naturali, e dalle curiose
notizie storiche di cui è arricchita.
Trattasi di un manuale, e quindi di
un libro di consultazione, ma non già
di un semplice manuale, arido compendio di fatti e di cifre, ma anche
di un attraente libro di lettura, destinato, oltre che ai tecnici e specialisti
di professione, ad ogni classe di persone colte che s’interessino ai nuovi e
vitali problemi di carattere agrario ed
economico-sociale, che agitano attualmente l’Italia. Tutti sanno infatti che
la coltivazione della bietola, e la connessa industria dello zucchero si sono
recentemente sviluppate anche in Italia,
e che lo zucchero è stato dai fisiologi
italiani e stranieri recentemente assoggettato ad indagini scientifiche che ne
hanno messo in evidenza il grande valore alimentare. Del tutto parla e discute l’Autore in modo piano ed attraente.
L’alcool, che forma l’argomento della
2.a parte del lavoro, è presentato nel
suo vero aspetto di arma a doppio taglio : inutile e dannoso per bevanda,
d’inestimabile valore ed importanza nell’agricoltura e nelle industrie.
E’ un efficace contributo alla volgarizzazione della coltura tecnico-scientifica in Italia, e di esso va data lode e
all’eminente studioso, e al benemerito
editore.
L’Illustré de la Famille.
Sommaire du N. du 6 Août.
Une page de science : A propos du
microscope (ili.), Paul Jaccard. — Propos
d’un passant, Pierre de Gravelongue.
— Siloé, Semène Zemlak, — L’Achillé'ion (ili.), W. Deonna, — Seulement
un garçon I Vers (ili.), M. LaurentClément. — Chronique musicale, Henry
Allorge. — Monique, roman, Paul Bourget. — La vie pratique : Mon Jardin,
Hortensia. Hygiène. — A travers la vie :
La télégraphie mentale. Mark Twain.
Notre service de correspondance. Arnica.
MINERVA
ROMA — 'Via Tomacelli, 15 — ROMA
“ Minerva „ esce tutte le domeniche in
fascicoli di 24 pagine, con elegante copertina,
e contiene, riassunti in diligente compendio, i più
interessanti articoli delle principali Riviste di
tutte le parti del mondo, su tutti gli argomenti
che possono interessare qualsiasi persona colta,
risparmiando al lettore tempo e denaro e dandogli modo di tener dietro al movimento del
pensiero e della coltura contemporanea.
Revue Politique
Si nous devions caractériser d’un mot
le moment actuel, sous le rapport de la
situation générale, nous dirions volontiers
que c’est un moment d'attente. C’est dire
que s’il n’y a pas de grands événements
accomplis, il y en a de très importants
qui se préparent. Les plénipotentiaires
chargés des négociations eu vue de la
paix, sont arrivés sur le sol américain ;
ils ont été reçus d’abord séparément, avec
une cordialité exquise, par le président
Roosevelt, qui les a ensuite présentés les
uns aux autres. L’ouverture des négociations a malheureusement été retardée
d’un jour ou deux, par l’état de la mer,
disent les uns, qui n’a pas permis aux
négociateurs de se trouver à Portsmouth
au jour et à l’heure fixés ; faute de pouvoirs suffisants chez le plénipotentiaire
russe, affirment d’autres — à tort, sans
doute. Et le monde attend avec anxiété
pour savoir si les pourparlers permettront
d’espérer une prochaine conclusion de la
paix, ou s’ ils n’ auront d’autre résultat qu’une recrudescence des hostilités.
— Attente aussi sur le théâtre de la
guerre, où l’on dit qu’une grande bataille
se prépare. Puisse-t-elle n’avoir pas le
temps d’être engagée. — En Russie, le
Conseil de l’Empire discute le projet
Bouliquine pour une constitution un peu
plus démocratique ou un peu moins autocratique. Là aussi on attend avec anxiété de savoir si la tendance un peu
plus libérale, qui semble prévaloir, triomphera, ou si l’esprit réactionnaire, représenté surtout par le trop fameux Pobiedonezew, aura le dessus.
La conférence pour les affaires du
Maroc, acceptée en principe par toutes
les puissances intéressées, n’est pas encore
fixée. On attend la réponse de l’Allemagne à la dernière note de la France,
réponse qui, dit-on, sera conciliante.
En attendant, l’Angleterre et la France,
loin de se prêter au jeu de l’empereur
d’Allemagne qui les aurait volontiers
brouillées, ont affirmé à nouveau leur entente, par une rencontre cordiale de leurs
flottes dans les eaux de la Manche. On
prêtre, d’autre part, à Guillaume II le
projet d’une entrevue avec le roi d’Angleterre, ce qui serait un signe de ses
intentions pacifiques, malgré les apparences contraires.
Chez nous, calme. Les ministres sont
en vacance et le Roi, après un séjour à
Valdieri, après l’inauguration de l’exposition agricole à Cuneo le 13 et la célébration, à Turin, le 15, du centenaire de
la guerre de Crimée, auxquelles il assistera, se rendra à Rome et à Naples pour
les grandes manœuvres.
Istituti Ospitaiieri Yaldesi
Orfanotrofio di Torre Pellice
Sono vacanti ;
Pel 1.” Settembre p. v. il posto di
maestra di cucito ed assistente interna.
Pel P Ottobre p. v. il posto di Istitutrice ed assistente interna.
Le domande coi titoli a corredo dovranno essere trasmesse prima del 15
Agosto.
Per informazioni rivolgersi al Prof.
G. Maggiore (Torre Pellice), Presidente della Commissione.
AVIS IMPORTANT
Il y a encore un grand nombre d’abonnés qui n’ont pas payé leur abonnement. En leur rappelant que l’abonnement se paye d’avance (voir l’en-tête du
journal), nous les prions de se mettre
en régie, au plus tôt, avec
L'Administration.
Ab. payés et non quittancés.
1905: G. Maiioochi, Napoli ; Châtelain Laiitaret,
Chaton (remerc.) ________________
A. Rivoir, gérant.
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