1
Compte-courant avec la Poste,
Prix d’abonnement par an
Italie .... Fr. 3
Etranger ... n ^
Allejnagne,Autric}he-Hongne,
Belgique* Brôsil, Danemark,
ï^gypte, Hollande, Suède,
Suisse, par ul>vnnement
postal selon V Accord de
Visiint . . . Fr. 3
On s’abonne:
Au bureau d’Admînisfcration ;
Ohez MM. les Pasteurs ; et A
l’iinp. Besson à Torre PelUce.
L’abonnement se paye d’avance.
Année XXXIV. K 31.
Il Numéros séparés demandés avant
le tirage, 10 centimes chacun.
Annonces: 20 centimes par espace
de ligne pour 1 fois — 15 oen»
times de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus.
S’adresser pour la Rédaction à M.
N. Tourné prof., Torre TelUce et
pour l’Âdministration A M. Jean
Jalla, prof., Torre Fellice.
Août 1899
Tout changement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
L’ECHO
DES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
Vous me serez témoins. Act. 1,8. Suivant la vérité avec la charité. Rph. IV, 15. Que ton règne vienne. Matt. VI 10.
Sommaire :
Communication officielle — Echos de la semaine — Aux Sociétés de la Paix — La
jeune fille chrétienne — Chronique —
Varia — Nouvelles et faits divers —
Bibliographie — Eevne Politique — Informations — Souscriptions — Annonces.
Collège Vaudois.
Le programme des concours vient
d’être fixé. MM. les étudiants Vaudois, qui ont droit de concourir,
peuvent en prendre connaissance soit
au Collège, soit auprès du Directeur
M. le Prof. Alex. Vinay.
La Tour, le 2 Août 1899.
J. P. PONS.
Echos de la semaine
Nous trouvons, dans trois numéros
da la « GazeMe de Messine » et dans
« Politica e Commercio », des détails
fort intéressants sur les fêtes commémoratives du 25me anniversaire
de la fondation du templq vaudois
de Messine. La belle fête a coïncidé
avec la réunion de la conférence du
district Sicile. Le service commémoratif proprement dit a eu lieu le
Dimanche 16 juillet, et a été présidé
par M. Arthur Muston, chef de district ; et l’église allemande avec son
pasteur ont bien voulu s’unir aux nôtres pour la circonstance. Un choeur
de dames et demoiselles a chanté le
magnifique Psaume III de Marcello.
Le temple avait été très artistement
décoré par un membre de la congrégation. I.e soir du même jour M.
A. Prochet de l’église de Catane a
donné une conférence. D’autres conférences, présidées par MM. Buffa et
Ronzone ont eu lieu dans le courant
de la semaine. Le jeudi 20, concert,
vocal et instrumental, brillamment
réussi, au profit des cuisines écoiiomiques et des pauvres de l’église
de Messine.
Voilà en quelques mots le résumé
des trois ou quatre beaux articles
concernant les fêtes de notre église
de Messine. Ce qu’il y a de plus remarquable, dans tput cela, ce n’est
pas la réussite de la commémoration
— nos petites fêtes sont toujours réussies ! — c’est plutôt le fait ^que des
journaux politiques daignent s’occuper de nous, et qu’ils le fassent dans
un si bon esprit. Un membre de
l’église, le pasteur même n’auraient
L
2
- 242
pu mieux faire. Et notez que ce n’est
pas la première fois que l'a Gazette
de Messine parle de notre église locale
en termes aussi flatteurs. C’e.st à
féliciter M. Buffa qui a su résoudre
pour son compte la grande difficulté
signalée et sérieusement étudiée dans
un de nos derniers synodes ; le concours indirect de la presse libérale
dont nous nous sommes trop peu
servis jusqu’ici.
C’est du Stul aujourd’hui que nous
vient la lumière, Messina docet, il
faut l'avouer ; et si tous les journaux
libéraux de la péninsule savaient
imiter le libéralisme de bon ton de
leur confrère do Messine, ils n’en seraient que plus appréciés et il ne serait'
plus question de fonder tôt ou tard
un journal quotidien foncièrement
évangélique.
Nous souhaitons que le bon exemple devienne contagieux. Pourquoi
nos journalistes ne feraient-ils pas
une petite place, dans leurs chroniques, souvent saugrenues, aux nouvelles évangéliques, à l’instar des
grands journaux des autres pays ?
Parce qu’ils craignent de froisser la
susceptibilité de la masse des lecteurs.
On ne peut être libéral que jusqu’à
un certain point ! On n’hésitera pas
à publier un compte-rendu assommant d’un dîner d’adieu au greffier,
voir même à l’huissier de la préture,
mais on parlemente lorsqu’il s’agit
d’annoncer une conférence évangélique et souvent on s’y refuse tout
simplement. Tel journal de Turin,
très libéral, à sa manière, s’est refusé
à deux reprises, d’in.sérer un article
si^nd en réponse à un méchant écrit
diffamatoire anonyme, à l’adresse des
Vaudois et publié dan.s le même journal quelques jours auparavant.
Mais la Gazette de Messine est une
noble exception, que nous avons
pris le liberté de signaler aux lecteurs de V
J. c.
Aux sociétés (Te la Paix
La Ligue internationale de la Paix
et de la Liberté a publié le manifeste
suivant :
Aux Peuples !
A l’heure où la Conférence internationale pour la P.iix réunie à La
Haye va terminer ses travaux, il importe que vous manifestiez nettement
vos aspirations vers une ère nouvelle
exemple de violences, dans laquelle
la p.aix, le droit et l’équité remplaceront la guerre, l’injustice et l’iniquité.
Certains gouvernements font dire
partout qu’il n’ est pas possible encore
de substituer au régime de la force
le régime du droit, «parce que les
peuples no sont pas encore accoutumes
à la pratique de 1’ arbitrage international ».
Répondez tous immédiatement et
unanimement à de telles paroles.
Que tous le.s corps constitués, que
tous les syndicats, toutes les associations de toute nature, politique et
autres, que tous les citoyens s’empressent de signer la déclaration suivante :
Les soussignés.
Affirment qu’ils sont impatients de
voir, dans les relations entre les peuples, le droit primer la force, au lieu
de la force primant lo droit ;
Et qu’ils n’ont besoin d’aucun nouvel apprentissage pour reconnaître l’immense supériorité de l’arbritrage sur
la guerre.
En conséquence, les soussignés invitent instamment leur gouvernement
à signer avec' les autres Etats les
actes ou traités nécessaires pour qu’un
régime pacifique, basé sur la justice,
soit dès maintenant organisé, et que
les différends qui pourraient naître à
l’avenir entre les nations soient réglés par r arbitrage et non par la
guerre.
Pour la Ligue internationale de la
Paix et de la Liberté ;
Le Président,
Lniih Arnaiulfà Luzarches ( Seine-ét-Oise ).
3
24§
Le VicG-Président,
Elie Ducommun, à Berne (Suisse).
Le Secrétaire,
F. MuUhaupt, à Berne (Suisse).
Ces déclarations peuvent être adressées à Tun quelconque des sig-nataires
ci-deseus, autant que possible en double cxeniplaire.
La jeune lille clirétieime.
« Il y a plusieurs sortes de jeunes
filles chrétiennes : les décidées, —
celles qui croient être chrétiennes et
ne le sont point, — celles qui sont
bien intentionnées et cherchent à
venir à la vérité. Je voudrais encourag’er ces dernières, avertir les secondes et diriger les premières, et
pour cela tracer l’image de la vraie
jeune fille chrétienne, signaler les
dangers qui la menacent, indiquer
ses devoirs et sa place dans notre
société.
I
Une vraie chrétienne a une foi, non
pas seulement transmise et reçue sans
examen, mais réelle et personnelle ;
et une vie qui n’est pas seulement
honnête mais qui est le résultat d'une
moralité intérieure, la vie nouvelle
de l’être né de nouveau.
II
Le principal danger qui la menace, c’est la mondanité. Si elle ne
travaille pas, sa vie risque d’être
inutile, vide et encombrée. Des visites, des fêtes, des lectures frivoles,
des arts d’agrément, font d’elle une
femme-poupée ou une femme-oiseau,
et au bout ou même au milieu de
cette agitation factice, elle est guettée par l’ennui! Cette frivolité du
dehors entre dans l’âme pour la dessécher ; la religion même peut Revenir mondaine ou mondanisée.
Si la jeune fille travaille, le contact
obligatoire avec d’autres jeunes filles
sans moralité ' véritable, l’habitude
d’entendre des conversations, légères,
la familiarité professionnelle avec les
vanités de la mode, la solitude aussi
qui l’attend après sa journée de travail peuvent développer chez elle le
goût du plaisir, et surtout là préoccupation obsédante de là toilette;
sans parler de l’attrait des romans,
des amitiés fiicilcmcnt contractées,
des tentations que l’atelier, la rue, le
chômage mettent sous scs pas.
Même les. chrétiennes décidées, à
plus forte raison celles qui n’ont que
de bonnes intentions, sont menacées
sans cesse par cette mondanité aux
formes multiples.
III.
Quels sont donc les devoirs !
Il y a des règles fondamentales:
i'* fuir la tentation et compter sur
Dieu pour .se garder des tentations
qu’on n'a pas cherchées mais auxquelles la vie expose ; 2° 71e pas négliger les ressources ordinaires de la
piété: prières, lecture de la Bible,
repos du dimanche, culte public,
usage de la S.te-Cène {éviter ‘la fantaisie dans la piété : le ronaanesque
religneux).
Mais à part cette h3^g'iène essentielle de l’âme, il faut une activité
rdlgiense ‘persundk. Toute jeune fille
chrétienne doit se proposer quelque
chose à faire pour Dieu et pour les
autres è cause de Dieu, mettre du
sel et du parfum dan.s sa vie, avoir
un intérêt charitable et rcîigieux qui
ne la détourne pas de son devoir
ordinaire, mais qui le coinplète. Il
faut aus.ù user de 1’ association. Les
unions chrétiennes de jeunes filles
sont un bienfait pour toutes, même
pour celles qui croient n’ en avoir
pas besoin, et qui goûteront dans le
rapprochement avec leurs sœurs le
double profit de faire du bien aux
autres et de s’en faire.
Il y a aussi, dans celte vocation
générale, des vocations particulières:
toutes ne sont pas destinées au mariage. Pourquoi ne seraient-elles pas
diaconesses ? pourquoi ne.se consa-
4
244
Cferaient-elles pas de façon exceptionlielle et complète ?
L’essentiel c’est de chercher sa voie
fet de la suivre quand Dieu la montre,
c'est d’être à lui tout à fait et de
vivre en conséquence et de rechercher, sans pratiquer la moquerie et
sans la craindre, la tâche voulue de
Dieu, qui suppose d’abord « la beauté
cachée du cœur, le charme impérissable d’un esprit doux et tranquille».
COUVE.
(de VEglise Libye).
d lî î( O ]\! 1 Q tJ îi
L’assemblée du 15 Août aura lieu,
D. V., dans la paroisse de Eora, à la
Collette de Piaii-pra. Le culte commencera à 9 h. '■¡2', des discours sur
l’évangélisation et les missions feront
suite au culte. En dernier lieu. M.
H. Tron, nous parlera des Colonies
Vaud'oises de l’Uraguay et de l’Argentine, au milieu desquelles il a vécu
sept mois les personnes qui désijent
avoir des nouvolles particulières de
leurs parents qui sont dans cette partie
de l’Amérique, pourront profiter de
cette occasion.
En passant par Luserne, on peut
arriver à Eora, en char ou en voiture ;
et même, s’ils ne sont pas trop lourds,
chars et voitures peuvent arriver tout
près de la Collette de Pian-pra.
MM. Ri voir de Bordighera, Balme
du Perrier et Pons de Mourcious
viennent de subir avec succès l’examen de brevet de la Table.
VA Kt I A.
Pour les invalides et les vétérans
des guerres nationales.
On a fondé récemment à Turate
(Come) l’institut Umberto I, lieu d’a
sile destiné à accueillir les invalides
et les vétérans des guerres de l’indépendance, à qui le grand âge ou les
infirmités ne permettraient plus de
pourvoir à leur propre entretien. Cette
institution, qui est l’œuvre de l’initiative privée, mérite Eappui de tous les
vrais patriotes. La maison peut au
besoin héberger 500 personnes de
toutes les régions de l’Italie; mais il
faut de l’argent et même beaucoup
d’argent.
La Société de tir national de Vérone s’adresse donc tout particulièrement aux sociétés similaires pour qu’elles invitent tous leurs membres a contribuer généreusement en faveur de
cette œuvre humanitaire. Envoyer les
dons au Comité des directeurs de
tir, au profit de VInstitut Umhert 1 de
Turate, Vérone.
Le Comité central des Unions de
J. Gens adresse aux Unions chrétiennes
son message annuel, en les invitant à
mettre à part la deuxième semaine de
novembre, pour dès réunions de prière.
On reviendra plus tard sur le sujet et
on publiera le programme.
louYGlles 6i faiis divers
France. — Les pauvres de Paris
ont perdu un ami dévoué en la personne de M. Elie Malan, mort le 21
juillet, à l’âge de 58 ans. M. Malan
était, depuis longtemps, membre de
la Réunion protestante de charité,
et mettait au service des pauvres
une sagacité éclairée et une inépuisable bienveillance. Il laisse le souvenir d’un homme de bien, aussi
zélé qu’éclairé.
— M. Garrot, dominicain d’Arcueil,
vient de se séparer de T Eglise romain« Il en a informé son vicaire
général par une lettre où il dit ; «Je
dis adieu à la vie douce et insouciante du moine pour la lourde mais
noble charge de l’homme libre et du
chrétien ».
5
245
Allemagne. — Le père Joseph
Tavoski, jésuite, à Bielitz, vient de
quitter le papisme et de se rendre
à Halle pour y étudier la théologie
protestante.
Les bons diinanches. — J’ aime
qu’on se fasse beau le dimanche, surtout les gens de travail. — On a,
durant la semaine, vécu dans d’assez
méchants habits ; le labeur des champs,
celui des ateliers vous ont imposé de
sombres couleurs, des étoffes rudes
au toucher. Yoici le Dimanche: le
jour de paix donné par le grand Dieu
des cieux ; un jour d’allégresse comme
c’est un jour de sanctification. On met,
quand on est une paysanne, la jolie
robe d’indienne à bouquets ; on met,
quand on est une brave petite femme
modeste, la robe neuve, celle qu’on
s’est achetée après mille hésitations,
celle qu’on voulait rendre au marchand parce qu’on la trouvait trop
belle, celle que le mari a ordonnée,
mais l’a ordonné en maître qu’il est,
de garder, sous prétexte qu’il veut
voir sa femme gentille ! Et l’on va se
promener avec lui, et rien qu’en regardant CO couple heureux, chacun
sent que c’est Dimanche, le jour de
la famille, le beau jour de Dieu.
M.me de GASPARIN.
Le directeur du Bollettino nous prie
d’annoncer que l’ouvrage de M. Théophile Gay “ A Geru.salemine , est
en vente à la direction du Bollettino
même. Via Nazionale, 1Ó7, Rome;
prix, fr. 0,50.
Eva Lecomte. — Paula. — I-a petite
Vaudoise. Toulouse, Société des
livres religieux — Prix 2 fr.
La petite Vaudoise Paula Janavel
est née au Villar de parents pieux.
Ayant perdu père et mère en bas
âge, elle est élevée chez une famille de parents dans Ifes environs
de Rouen. Une famille comme il y
en a tant : le père austère, fort raide
sur le chapitre de la discipline et
de l’obéissance absolue, mais incrédule ; les petits bien élevés, respectueux, mais ayant tous les défauts
des enfants qui n’ont pas grandi
sous l’influence de l’évangile et à qui
on ne parle jamais de Dieu. Paula
est accueillie avec transport par les
petits cousins et par la bonne vieille
servante Thérèse qui avait porté sa pauvre mère dans ses bras. Elle ne tarde
pas du reste à se montrer digne
de l’estime et de l’affection de sa
nouvelle famille. Mais il y a un point
noir ; le chef de la maison ne croit
pas en Dieu, avons-nous dit, et il a
défendu aux siens de parler jamais
de religion. Il va même jusqu’à enlever brutalement sa bible, un don
précieux de son père mourant, à la
pauvre Paula.
On ne saurait redire les souffrances
morales endurées par le petite vaudoise qui se voit ainsi privée de son
cher trésor. Elle ne regimbe cependant pas, et en enfant soumise, elle
s’efforce d’obéir à son oncle : au lieu
de se rebeller aux ordres incompréhensibles de son tj^ran, elle prie
chaque jour pour lui, et pour ses
petits cousins, pour la bonne Thérèse
et pour ses parents laissés au Villar
qui ont gardé un si bon souvenir de
la jeune orpheline. Bref, la droiture
la fermeté, l’égalité d’humeur et la
piété vivante de Paula eurent bientôt
raison des quolibets et des railleries
des petits cousins, ainsi que de la
dureté de l’oncle.
Sa bible lui est rendue ; un changement s’opère dans le cœur des
membres de la famille et de toutes
les personnes de son entourage. Elle
est en bénédiction pour plusieurs.
Elle meurt comme elle a vécu, en
se dévouant pour autrui dans l’oubli
de soi-même; elle sauve au prix de
sa vie, un petit enfant qui aurait infailliblement péri, piétiné par des
chevaux lancés au galop.
Nous nous sommes demandé pour-
6
— 046
quoi l’auteur a préféré faire vivre et
agir la petite Vaudoise en Normandie,
plutôt qu’aux Vallées même; en un
mot pourquoi elle a jugé à propos
de transporter l’action hors de son
cadre naturel : les Vallées Vaudoises.
Le petit roman, rédigé dans un
style des plus simples, parfois puéril,
n'en est pas moins une lecture saine
que nous recommandons surtout à
la jeunesse des campagnes. Paula a
sa place marquée dans nos bibliothèques des Unions et des Ecoles du
dimanche.
Revue Politique
M. Pelloux se trouve aotuellemeut en Savoie
pour ses vacances. Les avitres membres du
Cabinet, présents à E-ome, n’en continuent pas
moins de s'occuper de l’affaire de Tallulah
(Louisiane) dans Te but d’obtenir une solution
satisfaisante pour notre amour propre d’Italiens.
Il. est cependant à peu près certain que nous
n’obtiendrons q’une indemnité pécuniaire, et
que les auteurs du crime sauvage demeureront
impunis comme ceux de 1891.
La denüère séance plénière de désarmement
a en lieu samedi dernier. Seize états ont signé
la conférence d’arbitrage, 17 la déclaration
qui interdit le lancement de projectiles du
haut des ballons, 16 l’emploi de projectiles
avec gaz asphyxiants. Le baron de Staal a
prononcé le discours d’adieu en déclarant que,
malgré tout ce qu’on en dira, i’reuvre de la
conféremse a été pratique, sincère et sage; elle
a concilié le principe de la souveraineté des
états et de la solidarité internationale. C’é.st
un petit pas en avant dans la mitigation des
horreurs de la guerre et de la popularisation
de l'arbitrage. — La reine de Hollande ayant
demandé l’appui moral du pape, ce dernier a
promis son concours moral et matériel, eu
rappelant que malgré sa situation politique
anormale (ouf !) il a souvent servi d’arbitre
entre les puissances et que la mission de la
papanté est une mission de paix.
Jeudi 27 c. a eu lieu à Cettinje la célébration du mariage du prince héréditaire,
Danilo, avec la granduchesse Jütta de Meckeraburg-Strelitz. La cérémonie du mariage
avait été précédée par celle de l’abjuration
du luthéranisme de la princesse qui a été
baptisée orthodoxe sous le nom de Militza.
La petite principauté a fait les plus chaleureuses démonstrations aux augu,stes époux et
la joie de la famille du prince a été sincère
ment partagée par la population tout entière.
Plusieurs cours d'Europe s’ étaient fait représenter pour la circonstance ; le grandiic Constantin représentait le Czar, et le prince de
Naples le roi d’Italie.
Tant que l’Angieterre poursuivra .ses préparatifs belliqueux, 31. Kriiger ne consentira
jamais à entrer eu ponrpaxlers avec elle, ni
à soumettre la question des buitlanders à une
conférence angTo-traiisvaalienue. Ou commence
cependant à croire que l’attitude ferme, j’allais
dire dispotique, de Salisbury, de Balfour et
de Chamberlain finira par avoir raison de la
résistance de 31. Krnger.
La situation économique est grave en Espagne après la guerre rniiieuse et le nouveau
remaniement des impôts, Et c' est encore la
Catalogne la plus iloris.saute des provinces de
l’Espagne qui est la plus directement frappée
et qui veut regimber. La ligue des conmwrçanis et industriels a décidé de ne pas payer
les impôts taut que la loi n'aura pas été modifié. On appréliende de nouveaux désordres.
Seront appelés sous les armes, le 22 e., pour
20 jours, les militaires de la classe 1871 appartenant aux armes d'infanterie, bersaglieri,
sanità, sussistenza et génie.
— La députation provinciale a autorisé le
payement-du reste dfi pour loyer de.s carabiniers au Pra, pour 1898, et des frais pour
transport d’eau à la caserne des carabinier,s
du Perrier pendant le premier semestre 1899.
— 3IM. Jean Auguste SIeytre, syndic de
Salse, et Antoine Bertalot, régent à Aiigrogne,
sont appelés comme jurés à Turin jusqu’au 4
Août et suiv.
— Voici les noms des syndics de.s Vallées
qui ont été élus on réélms récemment ; é 3Iacel
confirmé Jean Pierre Pascal ; à Sal.se, J. A.
3Ieytre ; à Chabran, confirmé Pierre Pascal ;
au Perrier, confirmé cbev. H. Coucourde ; à
Traverse, confirmé Frédéric Poët ; û S, Martin,
confirmé J. P. Trou ; à Payé, confirmé Dav.
Peyrouel ; à Rklaret, confirmé J. J. Pcyronel ;
à Pramol, confirmé Héii Bounon» ; à S. Germain, confirmé Louis Rostaiii ; à T EnversPortes, B. Sloniiet ; à Eocheplate, confirmé
Daniel Gönnet ; à S. .Second, confirmé C.
Trombotto ; à. Eorà, Jacques Slicbel Mourglia.
feu Michel ; à la Tour, confirmé cbev. P.
Robert; à Bobi, confirmé Etienne Geymonat;
à, Aiigrogne, D. Monnet.
— 31. l’avocat H. Poët a été réélu membre
de la députation provinciale.
— Le jury de l’exposition artistique de
rédame de Gênes, a assigné une médaille
d’argent aux maisons Tatmone, et Gay et
Revel fabricants de chocolat à Turin.
7
— 24t
C O I. L E C T E
faite (Ians la Paroisse de Prarustin eu faveur du Refuge
Charles Albert.
(Suite, voir numéro précédent).
(iuiii'tier du Roc.
t
Foly. Ancien J. P. Grill et famille 8,25
Rostan Michel 1.00
Roman Jacques 2,00
Avondet César 3,00
Boc. Cardon Pierre 1,00
Cardon, frères 1,00
V.ve Lydie Avondet 1,00
Rivoir Daniel 1,00
Forneron Michel 1,00
Bonin. Roman Jean 1,00
Godiü Jacques 1,00
Godili Jean 1,00
M. Forneron Pierre 5,00
Barbé. Godin Jacques 50
Marie Godin 50
Avondet Madelatue 50
Gnrdiol .lean 1,00
Avondet Marie 1,00
FontanavK Godin Pierre 1,00
Caneuva. Gay Mathieu 2,00
Micül Alexandre 1,00
Gay Jean 1,00
Gay Albert 2,00
Gardiol Philippe 1,00
Simonin. Bonin Pierre 1.50
Baracca. Pasquet Daniel 50
B'arcoula. Pcyronel Jean 1,00
Rowntimo. .Rostan Daniel 50
Franiioi. Avondet Barthélemy 2,00
Constantin Pierre 50
Sarei. V.ve Anne Godin 1,00
Ciabot des Cardon. Rostain Jacques 2,00
V,ve Marie Cardon 1,00
Charvet. Gardiol Antoine 2,00
Gardiol Jacques 2,00
Nida, V ve Marguerite Godin 50
Pasquet Paul 1,00
Tempes, Comstantin Daniel 1,00
Bua de }b\ Gay Philippe 1,75
Avoudet Paul f. Paul 1,00
Cardon Jean 1,00
Pasquet Daniel 75
Gayot. Pasquet Jean 1,50
L. 56,25
Quartier des Gay.
Gag. Constantin Jean 1,00
Avondet Paul 50
Godiu Ferdinand 50
Pasquet François 3,00
Stalle Susanne 1,00
Pasquet Paul Gav Ferdinand 1,00
50
Pasiiuet Alexandre 1,00
Prapiston. Berthalot Paul, anc. 1,00
Piamt. V-ve Pasquet llarguerite
Baruraijera. Gciiro Marie
Famille Pasquet
Gay François
Gay Michel
Brea. Cardon liouis
Barimi. Griset Paul
l’asquet JeanCardon Fanny
Cardon Daniel
Boula. Rostan Jacques
Pocapaglia. Gay Michel
Gay Henri
Bamourè. Robert Henri
ColoniMn. Avoudet Barthélemy
Sers. Gay Matthieu
Gay Marie
Chauvie Michel
Molles. Forneron Paul
Fornero« Dàniel
Forneron Michel
Godi« Jean
1,00
50
1,00
1,00
1,00
1,00
50
50
50
50
50
1,00
1,00
1,00
1,50
1,00
1,00
50
1,00
50
1,00
1,00
L. 28,00
(Quartier du Collarey.
Lalamanâtt. Pa.stre Pierre, diacre
Roman Madaleine
Bourne Henri
Avondet Je.an
CoUerey. Constantin Jacques, ancien
Constantin Jacob
Forneron Daniel
Long Jacques
Robert Pierre
Constantin Jean f. Paul
Bone. Gay Antoine
Buffe«. Constantin Daniel
Ciabonfin. Constantin Paul
Cimfia. Forneron Laurent
Gayoi. Constantin P.aul
Constantin Albert
Ouimet. Anne Avondet V.ve Gönnet
Jacobin Daniel
Gönnet Michel
1,00
60
1,50
1,00
1,00
1,00
40
1,00
2,00
2,00
1,00
1,00
1,00
40
1,00
1,00
50
50
1,00
L. 18,90
Quartier des Rostan.
Bostan. Tron Pierre, inst.
Forneron Michel
Gönnet Daniel
Charvet, Grill Jacques
Grill Philippe
Brosia Barthélemy
5.00
1.00
1,00
50
50
60
Cardonera. Forneron Laurent f. Auguste 50
Forneron Laurent f. Jacob
Verneij. Roman Laurent
Roman Alexandre
V.ve Roman Catherine
Roman Imuis
Roman César
V.ve Susanne Roman
1,00
25
50
50
25
25
25
L. 12,00
8
— 248 —
y
■ i
Quartier do Pralarossa.
Pralai'ossa. Godin Daiiiei, ancien
Martinat Aus>-uste
Gönnet Micliei
Gönnet Mathieu
A vend et Lamy
Gönnet Paul
Gönnet Frantjois
Roman. Philippe
M.ne Martinet f. Joseph
Hoshd, Avondet Jacob f. Pittai
Avondet Jacob f. l'rançois
Avondet Frédéric
Bric. Gönnet Jean Daniel
Brovinçal. Avondet Philippe de Laurent
Uirfiudin, Avondet Jacolt f. Barth.
4.00
6.00
50
2,00
3.00
1.50
1.50
1.00
1,00
1.50
50
50
2,00
2,00
1,00
L.
RÉSUMÉ
des Cardonat L.
de St. Barthélemy
du B.0C V,
des Gay J1
du Collarey )}
des Rostan lî
de Pralarossa
L. 28,00
49,70
99.00
66,25
28.00
18,90
12,00
28,00
Total L. 291,85
Jardin Alpin “ Róstanla
2.e liste de soiiacriptions :
Liste précédente L.
Famille du D.r Edouard Rostau
MM. Ohev. Dr. D. N. Monnet IPignerol)
Henri Monnet id.
Jean Monnet (Cuneo)
Dr. D. Rivoir (Torre Pellioe)
Dr. Valbnsa (Turin)
Ernest Robert, nég. (l'ignerol)
Total L.
250,
50,
10,
10,
10,
10,
5,
5,
380,
LEGGETE
mittini la GAZZETTA DEL POPOLO
che è il Giornale il meglio informato
e il più antico del Piemonte
Il suo serv'z'o telegrafico è il più completo
Coloro ohe si abbonano alla Gazzetta
del Paiolo direttamente al suo ufficio
d^amminiatrazione iii Torino, o con vaglia o^con
cartollna-vagiia, hanno diritto:
1. Alla Gnssxetta del Popolo della Doinenioa,
iettimanale, illustrata ; . . , „
2» Alla Cronaca Agrìcola, colle lezioni ueJla
Scuola Agraria dell’Università di Torino ;
3. Al Bollettino Ufficiale delle Estrazioni Finanziarie^ colla Tabella bimensile dei corsi dei principali
valori e titoli quotati alle Borse più importanti
d’Europa. .
pjtro l’interessante romanzo Amori infelici ,
Renato De Pont-Jest, in corso di pubblicazione, la
Gazzetta del Popolo si è assicurata la primizia di uu
nuovo racconto, che riUvistre Anton tìiulio Barrili
sta seriveudo appositanicute per l’autorevole e tanto
diffuso giornale torinese.
Inoltre diamo ai Icttoiù la lieta notìzia che la
Gazzetta del Popolo ha ottenuto dalla simpatica e
popolare scrittrice Matilde Serao la facoltà di pubblicare un suo romanzo, che sta ultimando e che
avrà a suo tempo l’onore dellfi riproduzione in autorevoli giornali francesi.
Coloro che prenderanno l’abbonamento direttamente airAmministrazione della Gazzetta del Popolo
in Torino riceveranno gratuitamente i numeri doppi,
colle corrispondenze dei comuni di tutte le provincia
piemontesi, la Cronaca Agricola, le Estrazioni
Finanziarie e la Gazzetta dèi Popolo della Domenica tletteraria-illustrataì- L’abbonamento per le
quattro pubblicazioni riunite costa L. 1,60 al mese,
L.4,80 per tre mesi, L. 9,60 per sei mesi, h. 19,20
per un anno.
Agli abbonati che ne faranno richiesta sarà spedita in dono la raccolta dei numeri speciali pubblicatisi per il Cinquantenario dello Statuto, compresi
il Canzoniere Patriottico e la Storia Statistica dei Collegi
Piemontesi.
Pension du Fort
T©Elll F1LL2€1
A IO minutes de la gare — Vue
splendide — Cuisine soignée — Dîners sur commande — Prix modérés
— On parle anglais.
J. GÖNNET, propriétaire.
Hôtel Pension Bel-Air
VILLA OLANDA
(à 8 minutes de la Gare)
TORRE PELLICE (Vailées Yaudoises) Italie
Position unique — Vue splendide
— Bains Hydrothérapiques — Eau de
source — Beau jardin ombragé —
Grand parc avec bosquet de sapins.
Arrangements pour familles.
Prix modérés Propé^ BLEYNAT
Alberto Piemonte
TORRE PELLICE
Pour la saison d’été, pension à
frs. 4,50 par jour, logement compris.
Arrangements pour familles.
D. PASQUET
Proprietaire
J. Jalla, gérant-administrateur.
La Tour — Imprimerie Besson,