1
Cinqaante-cinqaiôme année.
80. Mai 1919
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..... J. 1 * iP«r«B
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SOMMAIRE : Ee grand contraste - E'Eglise
Evangélique Vaudoise de Venise —
Chronique vaudoise — Nouvelles politiques.
le grand eontraste.
Phil. II, . 8.
Christ est l’homme du contraste: Il
s’est abaissé Lui-même, mais Dieu l’a
souverainement élevé. Cet abaissement
volontaire que nous pourrions aussi appeler, anéantissement, consiste dans le
fait qu’il a revêtu notre nature humaine,
qu’il a été un simple homme et parmi les
hommes. ua serviteur, se rendant-obéissant jusqu’à la mort, de la croix.
Revêtir la nature humaine quand on
est Dieu, avouons que c’est> un réel: anéantissement. Laisser la g'ioire, les joies
d’une patrie sans péché, la société des
saints, pour venir habiter dans un monde
souillé, être exposé à la souffrance, à
l’ingratitude, avouons que c’est un grand
•abaissement. Quand dans la société, un
membre de la famille oublie son rang,
sa dignité, pour se plonger dans la; masse
des besogneux et vivre-comme eux, on
dit qu’il est déchu, il est descendu^dans
un monde qui n’aurait pas dû être le
sien.
Mais admettons qu’il ait fait ce choix
par amour pour rhumanité déchue, pourquoi choisir diêtre un simple homme?
N’y avait-il pas en Israël des familles
nobles, i%hes, influentes, une de ces familles quï sont l’honneur de tout un peuple? Pourquoi choisir l’humilité, la détresse quand on aurait pu vivre dans l’aisance et accomplir également son œuvre
de relèvement?« Il n’y avait pas à-s’/y
tromper, c’ était le seul chemin > ouvert
pour conduire à la porte. des cœurs et
demander l’entrée pour y exercer son
œuvre de misérioîrde. Mais au moins être
un simple homme, jouissant de sa liberté,
pourquoi aller jusqu’à l’abaissement du
rôle du serviteur? Il s’agissait de. montrer ce qu’était l’obéissance à Dieu, à
sa loi, et il a été obéissant jusqu’à la
mort de là croix, but suprême pour obtenir l’expiation du pédié, une justice
satisfaite.
Il s’est abaissé jusqu’à être un serviteur, mais il a ennobli ce rôle qui consiste à être au service des autres, à s’effacer, à accepter tout ce qu’il y a de plus
humble. Désormais, être serviteur, - en
marchant sur les traces de Christ, c’est
posséder le plus beau titre de noblesse
que les hommes sont incapables de
donner.
Mais Dieu l’a souverainement élevé,
c’est ici qu’est le grand cpntraste. Autant
il s’est abaissé, volontairement, autant
Dieu lui-même l’a souverainement éleVé.
Suivons Jésus dans son dernier voyage
tërrestie. Use rend sur la montagne des
oliviers qui lui-est si^ chère, si connue,
pour y avoir, exercé «une partie de son
ministère, suivi de ses onze apôtres et de
quelques disciples. Il leur donne ses dernières instructions, et entre autres celles-ci : Vous me serez témoins : Aile««,'instruisez tous les peuples les baptisant au
nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit
et puis, tout-à-cou|),iinsefiisiMement, en
veloppé d’une nuée,'le voilà s’élever vers .
les deux et disparaître aux yeux de ;sa
petite armée. Moment soiennel, contraste
extraordinaire, "Christ reritre cheaïjlui,
dans la gloire de son Père, reprenant la
place qu’il occupait au sein de l’armée
céleste. Quel accueil de. la part du Père !
quels chants de louange de la;part des
chérubins ! Quelle joie débordante dfe la
part de l’Eglise triomphante !
Christ reprenant sa place, c’est dire
qu IPest véritablement.-le Fils de Diieu,
celui quis’estdonné comme télet reconnu
comme tel par ceux qüi ont été témoins
de ses œuvres et qui ont placé en Lui
toute.leur confiance.
Christ rentrant dans' Ie ciel,« c’est dire
que son œuvre a été agréée par celui qui
Ça envoyé et duquel il a fait la volonté
jusqu’au dernier moment, c’est dire que
la justice de Dieu est pleinement satisfaite, et que désormais le pardon peut
être librement octroyé à tout i pécheur
repentant.
Christ rentrant cbeziui, c’est direuussi
que ce Sauveur qui'est-venu nous chercher, en qui nous avons cru, est vraiment notre Sauveur,'et,;que nous pouvons compter sur ses‘promesses.
Christ accueilli par Dieu et l’armée céleste, c’est dire que nous avons ; làThaut
notre représentant, ! notre .avocat,i: notre
intercesseur, qui sait plaider notre cause,
qui sait nous comprendre, parce qu’il-a
passé par où nous passons.
Christ dans le ciel-, c’est dire enfin que
nous le suivons jusque là-haut,-puis;qu’il
a été nous préparer ¡ une . place, et qu’il
a promis que là où il était nous y serions
aussi. Quel contraste,, mais quel contraste
béni I
II. Ce même contraste que. nous trouvons en Jésus, nous; l’observons-chez les
chrétiens. A peine Jésus‘fut condamné
par la méchanceté de ses contemporains
et coreligionnaires, ainsi que par l’inep*tie du misérable Pilate, à peine futdl
condamné au supplice réservé« aux plus
grands malfaiteurs, le troupeau est dispersé. Nous trouvons près de la croix, le
disciple que Jésus aimait et Marie, mais
où sont tous les autres? La frayeur s’est
saisie d’eux, ils se cachent. Voyez ce
groupe de femmes se rendant au sépulcre*
le, premier jour de la semaine, elles sont
préoccupées; qui roulera la pierre, et der
vant un sépulcre «vide, la terreur s’empare d’elles; qui a dérébé le- corps de
Jésus?
Suivons pour un instant ces deux hom"res se rendant ..à Emmaüs; comme ris
sont tristes, découragés ; nous attendions,
disaient-ils, qu’il rétablirait le royaume
d^sraël, qu’il le délivrerait des mains des
oppresseurs, mais quelle déception !
Chez,un de^s propres apôtres, malgré
le témoignage énergique de ses collègues,
nous découvrons l’incrédulité.
-Mais quel contraste 1 le jour de l’Ascension ces- mêmes apôtres et disciples, après
avoir* vu leur Maître élevé au ciel, après
avoir entendu le message des anges, retournent remplis de joie à Jérusalem..Ils
ne sont plus orphelins, ils savent que leur
^Maître est vivant«et vainqueur.
. Ce*mêrae contraste nous le trouvons
toutes* les fois que'nous entourons un de
■nos ibien-aimés sur im lit de maladie,
que nous souffrons avec lui, jusqu’aumoment où, appelé plus haut, nous accompagnons sa dépouille au champ du repos.
Nous contemplons-cette tombe ouverte
qui va se refermer sur ce que nous avions
• de plus> cher;; quelle tristesse 1 mais non,
bientôt, nous iresaisissant, nous ékvons
nos cœqre en-haut,; et par la? pensée nous
suivons l’esprit immortel qui entre dans
la vraie patrie, attendant le jour glorieux
de la grande réunion.
L’Ascension c’est? la victoire finale du
Christ. L’achèvement de son œuvre. Sa
victoire, c’est la nôtre. Louons Dieu.
iC. A. Trôn.
Les anciens «.Barbai, ,c’est-à-<iire ies
missionnaires vaudois qui, longtemps
avant la Réformation, partaient deux, à
t deux des vallées vaudoises'du.Piémont
et parcOîUraient la péninsule pourifaire
luire au milieu des ténèbres le flambeau
de r Evangile, a valent atteint Venise dans
leurs pérégrinations apostoliques vet ils
s’y étaient établis d!une façon stable. A
plusieurs siècles de distance, ten !1867,
après Ma restitution des provinces vénitiennes au royaume d’Italie, notre Com- mission d’évangélisation,, avec un sentiment de profonde reconnaissance, (publiait dans son rapport ânnuel que l’Eglise Vaudoise avait pu mcfdestement
dresser ses tentes dans-la , ville des Doges,
et travailler, avec M’aide de Dieu, à la
réédification de la maison des « Barba- »
qu’elle y possédait dans-les sièéles passés.
Les pasteurs, MM. Tiurino, Comba, Rtbetti, secondés' par le célèbre padre Qavazzi,'dont la puissante éloquence fagrinait les multitudes,»y proclamèrent successivement la Bonne Nouvelle. La 1 prédication ardente et le zèle éclairé de ces
pionniers (furent bientôt couronnés de
succès, puisque au bout de quelques mois,
Die.u leur aceordait la joie.d’avoir non
seulement de magnifiques auditoires,
mais de constater de-nombreuses et véritables conversions àl’Evaaigiledu Christ.
L’œuvre de Dieuise développait rapidement dans la ville «reine de;L’Adriatique », et le jour de Noël «1867 restera
pendant longtemps une date; mémorable
pour cette œuvre, puigqu.’en ce jour fut
constituée par l’admission à la SainteCène de 152 néophytes, l’Eglise évangélique vaudoise-de Venise.
L’œuvre d’éya'ngéMsation à Venise,
ainsi queitoutes les œuvres similaires, a
subi depuis lors, suivant les? temps-et les
circonstances, bien des changements ? et
a été sujette à drinévitables fluctuations.
Pendant ces dernières années de . nombreux départs parmi ses anciens membres, et le courant de l’émigration, en ont
éclairci les rangs d'une manière sensible.
EHje compte actueUeinent. 11‘5 i membres
comùi-uniants. Cependant, la vie «spirituelle et l’esprit missionnaire n’ont jamais fait défaut dans cette sympathique
congrégarion*que nous avons;euM’avfntage de connaître? de près. Voici quelques
faits que nous glanons dans Me dernier
rapport de M. le pasteur Balmag.
Malgré l’ouragantdetfer et de fA qui
l’entoure et malgré toutes ses tristes cbnséquences, notre Eglise de Venise a pu
poursuivre son œuvre modeste, mais persévérante d’édification, et elle a pu faire
briller sa« foi comme, une bienfaisante lumière au milieu des ténèbres que l’épouvantable conflit qui fait couler tant de
sang et tant de larmes n’a malheureusement pas contribué à dissiper. Elle a
continué à se montrer ferme dans laifoi
d’une manière admirable, «soit parala
i bonne, fréquenta tion,dasvcultss«, soit ,par
les sacrifices pécuniaires qu’elle s’impose,
soit par son >àrdent désir de: faire briller
ia lumière? de lîEvangile et d’amener des
âmes qui -ont soif.de .véritè à la source de
•la vie, ! Un de nos jeunes soldats sut présenter avec une telle clarté, et un tel enthoasiasoae l ’enseignement du- Christ que
i trois de ses camarades furent amenés à
itrmiver, eux aussi, non seulem«ait du
plaisir, ) mais ; un vrai réconfort dans la
«lecture de l’EvSngile. ‘Dans un élan de
joie, l’un d-’eux pouvait dire : « Je suis
heureux, si;cela' m’est demandé, de don-,
mer ma vie pour la .patrie, parce que je
sais que i Dieu «veillé sur?fnoi et que, si
•je dois mourir,, je sais où je vais ». Une de
nos nouvelles ? recrues, un oflloter, est la
preuve vivante que l’Evangile est en
même temps foi et vie. C’est une véritable œuvre missionnaire que cé jeune frère
accomplit et cela sans ostentation, mais
avçc fermeté et avec Joie. Il a adopté le
principe de prêcher paç l’exemple. A « la
mensa » (le repas que les officiers prennent en commun), il a réussi à'éliminer
les mauvaises plaisanteries, les propos
malhonnêtes, les mots à double sens, et
surtout les blasphèmes ; en se disant « valdese », il déclare que dans son Eglise ces
éhoses-là ne sont pas tolérées. Aussi ne
■ fàüt-il pas s’étonner si ses surbordonnés,
y -compris l’àumôriier càthôlique, ont
.pour lui le plus grand respect.
-Les lecteurs se rappelleront le »ai'd
aérien, sur Venise qui eut lieu Je 26 février 1918. Commencée peu après 10
heures du soir, l’attaque continua jusqu’à 6 heures du matin, soit 8 heures de
bombardement. Il y eut de 50 àfiO avions
qui jetèrent près de 300 bombes ét torpilles. Une trentaine de maisons se trouvèrent réduites en poussière, et une soixantaine de monuments, domiciles privés, palais, églises de la ville merveilleuse
«Ma città sacra all’amore del mondo»,
furent endommagés. Une bombe'tomba
contre la /o/rrfamefl/a (1) du’Pàlazzo Cavagnis, propriété de l’Eglise vaudoise
qui y a sa chapelle, en y causant-des dégâts. Les murs ont été ici et'là lézardés ;
on voit des fentes aux parquets, aux voûtes et a1ix terrasses. Il n’y eut point,
grâce à Dieu, de victimes, le pasteui* et
les locataires ayant pu se réfugier à
temps dans les souterrains* de là maison.
A la suite de la retraite des armées de
l’ Isonzo et surtout après ce terrible bombardement, un grand nombre d’habitants furent obligés de partir et de chercher un refuge dansMes villes se trouvant
à l’abri des dangers de la zone de guerre.
Nos coreligionnaires durent en faire autant, et les églises-sœurs de Milan, de
Gênes, de Turin, leur offrirent Une cordiale hospitalité. Quelques-uns arrivèrent jusqù'à Torre'Peüice, dansMes Vallées Vaudoises, où nous avons été très
heureux de les accueillir. Nous pouvons
nous représenter combien il leur en a
coûté de-quitter leur belle Venise I Nous
■ en avons connu « qui avaient réellement
' la nostal^e de? la lagune. Maintenant, ils
ont pu'firesque tous feutrer dans leurs
foyers et reprendre leun pila ce? dans leur
chère église.
EUe nous est chère à nous aussi cette
église qùi a été si éprouvée, si longtemps tourmentée par la guerre, mais
qui a su vaillamment résister et persévérer dans le bon combat. ’Elle a placé
(i) Terne vénltim.
t.-.
2
^H‘î
Ai?
.. ‘r$îfï!7rr-*.rfîR/r r-vV
Î
saiconfiance en pieu et^
11+continuera, ift>M enî"
asgurance, à rép^Bres
difctions. ,^r JL.UI0
■dée. ,, SAINT-GERMAIN.
uce . ^ucherj^ne je#e existei
éné- ill l’acti^té in^striellè.g
ÍO, gÿ/iei/eri^gé ^fdl ans
^mort vient de 1^, R^idence^ y étaient apsi. Le roi,Te
en enle^àni piretoer et une n^m^reuse suite,
jeune UÎj^sè de; ^efs # d’esclaves, étaient aussi arrialement. Notre| yés;ipi ve^eMl y avait ai^ nipins un wUla famillel* T liier'^e néÀ(ÉÎnes sur la station. G*était
r*:
4
CHRONIQUE VAUDOISE.
SAINT-JEAN. M.lle Giulia Gag, fille *rès joli, mais très bruyant».
fANGROGNE. Châlet Alpin Unioifisie.
L^0£hâlet Alpin Unioniste - Serre d’Angrpgne - s’ouvrira D. V. le 15*JuiH«tii
de M. Françoi^,»G^iiYiept d’crbtemr pes;^ jfi TOURS,, Noup les jour
-ci, à l’Accadememia Scientifico^ n¡
jours
letteraria de Milan, son diplôme de
■lâligîfe ïrâiiçaise. 'Ses nombreuses con-«
naux français que le Gôuvernement vient
d’accorder à M.r le pasteur Dupin de StAndré la croix de la légion d’honneur.
M®® d9" ,H!h,^Msancep .put Je , plaisir de lui adres-lk pour les services rendus en qualité d’in«^lÆiitsr requis (références, aêclaratibn sêf très , cordiales^-terprète, auprès des Anglais.
nouveau titre, qui vient s’ajou-W TURIN. Nous apprenons le départ de
Luserna S Giovanni I ’ —Notre Asi/e des Viei/Zard« de Sain/-.^'®ndormie dans sa 67.me année, après de
V>T Acr'kWr %'t '-H-j' -' V ^ ' Jean traverse une crise éconottfique sîS longues souffrances. Nous exprimons à
M le nroî. SZenen^on “*The ^ grave que si l’on nç vient à son secours.^, l^amille notre sympatlm cl^tie^
.GlasgL, demande une gouvèmaft^^^^^^^ Srm^^^fd’^Î c^mp“ meme—
doise, pour instruire un enfant de 6 ans j, renchéris
dans la languA:ttahpnne. La.place de la vié^^qui a plus:que triplé^il
nos dépenses; cependant, réduites au mi-^^
méilXëùfé^r’S'adrèssefdiréctemêhtàü susdit Professeur.
LATOUR. Samedi dernier nous avons
confié à la terre la dépouille mortelle de
la petite Susanne Jourdan, de la Moustiola. Que Dieu veuille rétablir la mère
gravement malade.
— Dimanche, après la réunion à T Envers, l’ancien du quartier a fait un accueil
cordial à ses collègues chez lui, où cinq
enfants nous délectèrent par le chant de
quelques cantiques et*la récitation de
quelques poésies bien choisies.
— Nous apprenons avec plaisir le mariage de M.lle Amélie Charbonnier, de
l’Envers, avec M.r Thomas Beluomo. Le
mariage a été célébré à Milan, le 17 du
mois. Nous souhaitons aux époux d’être
heureux et de vivre longtemps ensemble.
MILAN. Nous sommes heureux de
pouvoir annoncer que parmi les catéchumènes récemment admis dans notre
Eglise de San Giovanni in Conca-, se
trouve un frère qui s’intéresse d’une manière spéciale à notre Eglise, qui en a
donné des preuves tangibles, et auquel
nous donnons la bienvenue en demandant à Dieu qu’il bénisse abondamment
notre frère M.r G. Rastellini.
— De Milan aussi nous arrive une autre bonne nouvelle que nous réservions
pour le rapport annuel, mais que nous
préférons communiquer dès maintenant
pour encourager ceux qui voudraient
suivre le louable exemple. Notre ami,
M.r le chev. Pierre Fontana-Roux, fils de
ses œuvres, a eu la bonté de nous faire
parvenir la somme de cinq mille francs,
pour la fondation d'un lit à l’Asile des
Vieillards de St-Germain. Nous ne pouvons que lui exprimer notre plus vi’^e
reconnaissance.
PRARUSTIN. M.lle Jennie Hamilton
s’est unie en mariage avec M.r Albert
Cardon, de St-Germain. Aux .heureux
époux nos meilleurs souhaits.
— Visite des délégués de la « Pra del
Torno ». Dimanche 25 mai, les étudiants
Giovanni Miegge et Manfredo Gay ont
eu l’occasion d’intéresser à la cause des
Missions notre population au temple et
dans l’école du Roc. Le résultat a été
très satisfaisant. La collecte a donné en
tout 27 francs 15 centimes, et en plus 30
francs, don particulier de M. G., qui ont
été versés directement aux délégués.
Nous remercions nos amis pour leur
visite et pour leurs bonnes paroles, et sur
tout pour la promesse de retourner nous
visiter aux réunions d’été.
— Uassembée d’église est convoquée
pour le 15 du mois de juin après le culte
pour la lecture de la relation du Consistoire et pour la nomination des députés
au prochain Synode.
RICLARET. M.r Jacques CZo/,assesseur
depuis un très grand nombre d’années,
vient d’être décoré de la croix de cjievalier de la couronne d’Italie.
ROME. Nous venons d’apprendre que
M.lle Ida Rostagno, l’aînée du pasteur
Luigi Rostagno, à la suite de brillants
examens, a obtenu son diplôme de maîtresse de piano à l’Accademia de S.ta
Cecilia, Rome.
Qu’elle veuille bien agréer aussi les
vifs compliments de ses admirateurs de
La Tour et de St-Jean, où elle vient habituellement passer ses vacances pendant lesquelles elle a remplacé plusieurs
fois sa sœur, M.lle Lisa, à l’harmonium
aux cultes du dimanche. “ • '
SOTTOSCRIZIONE
in onore dei nostri cadati
e per i nostri orfani di guerra
nimum, nous nous trouvons dans Timpossibilité de^ourvoir, avec nos ressources normales, au maintien de nos quelques vieillards.
Ils ne sont plus que six, hélas 1 de
quinze qu’ils étaient jadis, et nous allons
nous trouver, au l.r juillet, à la fin de
l’année administrative, avec un déficit
de guère moins qu’un millier de francs I
Mais qu’en sera-tril dans la suite si
les choses ne changent pas?
Dans le cdurantvde l’année, l’Administration s’est vue obligée, bien malgré elle,
de suspendre toute admission. Et les demandes, nombreuses et bien justifiées,
sont là qui attendent, dans l’impatience
et l’inquiétude. f
Pouvons-nous continuer ainsi sans faillir au but de notre Institution, a sa nécessité si clairement démontrée, à l’engagement moral que nous avons pris visà-vis des Paroisses, sans faillir à notre
foi de Chrétiens ?
Nous ne saurions nous y résoudre que
après avoir tenté tous les moyens pour
relever cette œuvre si chère desonaffais
Lista.
Somme precedenti T,. 141.676,10
Sig. esig.ra Aug. Jahier, Torino »
Gius. Di Mayo, Palermo {82) »
Ing. e sig.ra E. Bynard, Genova (83) »
Erminia Prizzoni e figlie, Bergamo »
Dott. Ugo Frizzoni, Id. ■ »
Adolfo Decker e Sig.ra, Genova »
Italian Canadian Dadies Dite
100,—
50,—
100,—
100,—
50,—
500,-—
sement et la ramener à ses belles tradi
tions de jadis.
A cet effet, un appel pressant, qui com
rary Society, Montreal » Società prò Molise, per mezzo 280,—
di Gius. A. Di Staulo (2 ° vers.) » 100,—
R. R., S. Fedele d’Intelvi » A. Perodi, Roma, 4 Marzo 6,—
1919 (84) » S. Grigho, S. Secondo di Pi- 100,—
nerolo » 25,—
M. Griglio, Roma » 25.—
« Ricevuto », Pachino » 15.—
Sig.ra Georges Appia (85) » Colletta fra 1 Valdesi riuniti a 50,—
Parigi il 17 Febbraio (86) » Sig.ra Besson-Rostan, Bobbio 70,—
Pellice, »» memoriam » Unione Cristiana delle Gio- 50,—
vani, Id. » 30,—
Sig. e sig.ra C. Volla, Lus. S. G. » 100,—
Geom. Pietro Gay, Torre Pellice » 50,—
Enrico Geymet, Id. » Augusto Coisson, missionario. 50.—
e Signora (55) » Famiglia Pascal Enrico, pa- 250.—
' store emerito, Torino » 100,—
adressé à la Paroisse. Mais nous sentons'f Augusto Pons, Id.
le besoin et le devoir d’étendre plus loiq
notre appel: aux Eglises de la Vallée,
qui sont à même d’apprécier les bienfaits
de notre Institution; à nos chers frères
de St-Jean établis hors de la Paroisse
pour qu’ils veuillent se souvenir, dans
leur fidèle affection- pour l’église natale,
de cette œuvre modeste mais si bienfaisante dont elle s’honore; à tous nos amis
et.bienfaiteurs, auxquels nous devons le
sincère aveu de nos difficultés présentes;
à tous ceux qui dans le sein de l’Eglise
Vaudoise ont à cœur le soulagement de
la misère et de la souffrance. C’est l’appel que nous nous permettons de lancer
aùjourd’hui.
Dans l’assurance de votre intérêt bienveillant et de votre fraternel concours,
nous vous adressons à tous l’expression
de notre vive gratitude, en vous priant
d’adresser vos dons au soussigné.
Jean Bonnet, *pasZeur
Président de V Administration.
S. REMO. Décoration. M. le xcv. Ugo
Janni, pasteur de l’Eglise vaudoise, a
été décoré d’une médaille de bronze, que
lui a décerné le corps d’armée de Gênes,
pour avoir bien mérité de la patrie, pendant la guerre.
En effet, M. le rev. Janni, qui est l’un
des plus vaillants orateurs italiens, fit
I>endant là guerre, une noble et efficace
propagande, non seulement à San Remò,
mais dans toute l’Italie.
La cérémonie eut lieu à la caserne De
l|onnaz, en présence de toutes les autorités civiles et militaires.
M. le colonel Prusso, en remettant la
médaille et le diplôme à M. Janni, pronoi#ça un patriotique discours.
' SEFULA. Le 12 février s’est célébré
le mariage de M. le missionnaire Adolphe
* Jalla, avec M.lle Burger. La cérémonie
a été présidée par M.r Bouchet. Voici ce
qu’écrit à ce propos le missionnaire M.r
Coïsson :
« Nous avons eu, cette dernière semaine, des journées mouvementées à
Sefula, avec la noce d’Adolphe Jalla et
de M.lle Burger. Tous les missionnaires
du Borotsi y ont pris part, et le magistrat avec sa femme, et une demoiselle de
Coniugi Rivoir, S. Germano (6o)»
Mattone Benedetta, Ruadamonte, Coazze (88) »
Prof. esig.raE.Tron, Pomaretto»
Chiesa di Viereng »
Soldato Barbieri Gius. Ang.,
Zona di Guerra »
A. Balmas e figlia, Venezia
(2“ versamento) »
Emilio Musitelli, Id. »
Emilio Pedrenzon, Id. »
Giovanni Vedova, Id.
Famiglia Luigi Miani, Id.
Barbara Mazziol, Id.
F. Pedrenzon e consorte, Id.
Sebastian Candrian, Id.
Francesco Bertoloni, Id.
Anna Zecchin, Id.
S. de Guarnieri, Id.
Caio Bogo, Id.
Tirinanzi De Medici, Id.
Arturo di Heinzelman, Id.
50 —
50.—
IO,—
20,
150,
6,
3,—
100,—
5,—
30,—
5.—
2,—
1, —
100,—
5.—
5.—
2
5.—
2, —
IO,—
20,—
Totale li. 144.458,10
(55) In memoria del diletto figlio.
(60) In memoria del nipote Alessandro Rivoirt di Praro*
fltino, cadnto per la patria.
(83) In memoria del caro amico Salvatore Palisi Accardi.
(83} In memoria del tenente Onido Rynard.
(84) In memoria di Rmma Perodi.
(85) In memoria di Vincent HoUard-Monod, caduto per
la patria.
(86) Con le seguenti indicazioni i I/amy Bertin, in memo*
ria del cugino Alfredo Malan, caduto per la patria, 1«. 3 —
Id., in memoria dei caduti di Angrc^jna, 1#. 16 ~ A. Jourdan, in memoria della sig.ra Rynaid*Stailé, I,. 5 Jean
Tron, in memoria del caro fratello Alessio Enrico Xron, I,. 5.
(87) In memoria del loro genitori.
(88) In memoria del nonno Giovanni e dello zio I,uigl.
Nouyelles politiques.
Le 24 Mai, anniversaire de notre entrée en guerre a été fêté dans toute l’Italie d’une manière simple et digne sans
démonstrations tapageuses. L’incertitude inquiète où nous vivons tous, l’attente de nouvelles de Paris ne permettait pas de s’abandonner librement à
l’enthousiasme. Mais les nouvelles sont
si confuses et incertaines qu’il vaut mieux
avoùer que pour le moment nou^ ne savons rien et attendre avec le meilleur
espoir possible.
Le roi a adres!s;é aux armées de terre
et de mer une noble proclamation où il
a rappelé loS prodiges de bravoure accomplis par nos soldats sur tous les fronts
d’Italie et de France et les a remerciés
en son nom et au nom de la nation.
M-'’ Orlando a convoqué un Conseil des
imi|(istrés â Oulx près dé la frontière français. La dtecussion a duré quelques heure^ le communiqué officiel ne dit rien
coMme J^’habitudelli« délégués démissionnaires, MM. Salandra et SalvagoRaggi ont été remplacés par M. Crespi
et M. Impérial!, ambassadeur à Londres.
— La délégation allemande qui étudie
à Paris les conditions de paix des Alliés
continue ses travaux et envoie de temps
en temps par écrit des objections sur des
points particuliers. La discussion verbale
n’étant pas admise c’est M. Clemenceau,
président de la Conférence, qui se charge
de répondre aux observations de M.
Brockdorf-Rantzaq. Les plénipotentiaires allemands ont demandé une prolongation de quelques jours du délai fixé
pour consigner leurs contre-propositions.
Ils ont obtenu un sursis de 8 jours et ils
se sont rendus à Spa pour conférer avec
les chefs duv gouvernement allemand.
Malgré l’impression douloureuse produite
dans toute l’Allemagne par les dures
conditions du traité et les protestations
indignées des organes de l’opinion publique, l’opinion générale est que les Allemands seront obligés de signer pour éviter le resserrement et la prolongation du
blocus et l’invasion ultérieure de leur
territoire. Ils signeront, mais ils tâcheront d’éluder autant que possible les
clauses du traité et prépareront sans
doute, dès qu’ils le pourront leur revanche.
— Les délégués autrichiens sont logés
à Saint-Germain-en-Laye. La semaine
dernière ils ont échangé les lettres de
créance avec les plénipotentiaires alliés
et ils attendent qu’ on leur remette le texte
du traité de paix qui les concerne. La
question de la liquidation de la monarchie
austro-hongroise se présente des plus
difficiles et compliquées, et on est encore
bien loin d’être arrivé à une solution satisfaisante. Le point de vue de la France
d’éviter à tout prix l’union de l’Autriche
à l’Allemagne en instituant une Confédération danubienne qui remplacerait
l’ancien empire d’Augsbourg, est diamétralement opposé aux intérêts de l’Italie
qui »a lutté héroïquement pour vaincre
cet ennemi séculaire. Nos délégués luttent de toutes leurs forces pour faire valoir nos droits. Ils ont déjà fait triorùpher
le principe que les Etats héritiers de l’empire austro-hongrois limiteroht leurs armements dans la même mesure fixée pour
l’Allemagne, et qu’il n’y aura pas d’union
douanière entre .les Etats danubiens.
Maintenant sont en discussion les questions. financières des indemnités, dettes
publiques et emprunts de guerre. Les
frontières des différents Etats ne sont
non plus encore fixées, ce qui fait que le
traité avec l’Autriche ne sera prêt de
si tôt.
Le moment ne semble pas encore venu
pour traiter avec la Bulgarie et la Turquie qui ont été les premières à demander
l’armistice. Le sort de l’empire ottoman
est très menacé; si le Sultan conservera
la couronne, il n’aura qu’un pouvoir
nominal sOus le contrôle d’une ou de plusieurs des puissances de l’Entente. La
ville de Smyrne est déjà occupée par des
troupes grecques débarquées sous la
protection de la flotte des grandes puissances. Les grecs n’ont pas eu tout-à-fait
l’accueil attendu: le premier jour de
l’occupation il y a eu des émeutes avec
quelques centaines de morts et blessés.
Mais ils gardent la place et l’Italie attend
en Asie Mineure comme ailleurs ce que
la Testinée lui réservera. E.L.
C.-A. Tron, Directeur-Responsable.
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