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N. 31.
...
9-‘
SToût Ì887'
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—3
LE TEMOIN
ÉCHO DES VALLÉES VAUOOISES
Paraissant chaque Vendredi
Vous iHé serez ie’moinx. Actus 1, 8.
C.O
CE?
SS
BsS
Som maijre.
Communicalion olBcielle. — Uu grand
réveil I — Curreapondance. — Conférence
pédagogique de St. Germain. — L’esprit de
conversation. — Missions. — Souscription
en faveur du temple de Pramol — Chronique
vaudüine. — fíeme polilique.. — Annonces.
Communication Officielle
Le Corps des pasteurs est convoqué pour le mardi 16 août
courant, à 9 heures du matin,
dans la salle de la Bibliothèque
du Collège de La Tour, afin de
procéder à l’examen de foi des
candidats au Ministère et à la
nomination des commissions examinatrices de la gestion des diverses administrations de l’Eglise.
Li Table.
UN GRAND RÉVEIL I
Nous ne connaissons pas d’église
sur la terre dont on puisse dire qu’elle
.91*1 üani la verild asee la charélé. Kpu, iv, 15.
n’a plus besoin de réveil, car il n’en,
est pas une qui soit sans tache ni
ride ei dont les membres puissent
dire; je suis arrivé à la perfection,
à la parfaite mesure de la stature de
Christ, C'est dire que nous admettons
la nécessité d’un réveil pour toutes les
églises du monde, et cela à des degrés différents, selon la mesure de
la vie spirituelle de chacune.
Tous les moyens ne sont pas bons
pour réveiller les âmes endormies
dans le péché, et les mieux indiqués
sont, à notre avis, ceux qui ont été
de tous temps efficaces, les moyens
usuels que Dieu a mis à notre portée ;
à savoir, la Parole de Dieu fidèlement
prêchée et la prière par laquelle nous
obtenons le Saint -Esprit, qui nous
régénère et qui nous sanctifie.
Les faits viennent à l’appui de notre
opinion, et nous trouvons que les
plus grands réveils mentionnés dans
l’histoire sont dus à la Parole de Dieu,
à ce marteau qui brise la pierre et
auquel les cœurs les plus endurcis ne
peuvent résister.
Qu’esl-ce qui a produit la réforme
au XVI® siècle, ce réveil qui à arraché
i
2
aux ténèbres du papisme et aux liens
du péché tant de millions d’âmes immortelles?
— C’est la Parole de Dieu mise
par Luther entre les mains du peuple
et acceptée comme règle de foi et de
conduite.
Qu’est-ce qui a produit au temps
de Josias ce réveil mémorable qui a
eu une si grande influence sur les
destinées du peuple juif?
— C’est encore la Bible trouvée
dans uu coin obscur du temple de
Jérusalem, et lue au peuple qui persévère dès lors dans les paroles de
cette alliance.
Voulon.s-nous voir ce qu’était devenu le peuple de Dieu sans la Bible?
— 11 s’élail endormi dans le péché
et s’était adonné à l’idolâtrie la plus
grossière. Le temple de l’Elernel avait
été profané, et le culte impur de Baal
et d’Astarlé abomination des Sidoniens
avait été introduit avec celui de Kémos
abomination de Moab et de Milcom
abomination des enfants de liammon.
L’on adorait le soleil, la lune et les
étoiles, et le culte du vrai Dieu était
abandonné et méprisé. Des hauts lieux
s’élevaient sur les collines de Jérusalem et*à Samarie, on y exécutait
des danses impures, et des prostituées
s’étaient établies Jusques dans la maison de l’Elernel. Des mères dénaturées
offraient en sacrifice leurs propres
enfants à la statue de Moloch rougie
au feu.
Voilà jusqu’où l’on peut arriver
lorsqu’on s’éloigne de Dieu et de sa
sainte Parole! Ce pauvre peuple était
endormi dans le péché et croupissait
dans l’impureté. Que faudra-t-il pour
produire en .son sein le réveil dont
il a besoin? ~ Rien d’extraordinaire;
rhais siraplemeiu le moyen usuel que
Dieu a placé à sa portée comme à
la nôtre, la lecture et la proclamation
fidèle de la Parole de vie. C’est là
le moyen de réveil de tout peuple
qui est dans l’erreur à cause de son
ignorance des Ecritures, et dans le
péché à cause de son éloignement de
Dieu. C’est le moyen employé par le
Seigneur pour réveiller son peuple, moyen qui n’a rien perdu de son efficace
pour réveiller notre peuple, puisque
la Parole de Dieu n’a pas cessé un
instant d’être vivante et efficace, comme aussi d’être une puissance à salut
pour ceux qui croient. Hilkija trouve
le livre de Dieu dans le temple, il
le fait parvenir au roi, le peuple est
solennellement assemblé pour l’entendre et prend devant Dieu l’engagement de s’y conformer.
C’est alors que le grand réveil religieux se produit parmi le peuple.
Le roi lui-même lit la Bible, le
temple est purifié, le peuple donne
de l’argent pour faire les réparations
nécessaires, ce qui veut dire que les
collectes sont en honneur, les haul.s
lieux sont détruits, ainsi que les bocages et les statues, tout, est brisé
et passé par le feu, et les cendres
en sont jetées au torrent.
C’est quelque chose de semblable
qui se produit dans le cœur lorsque
les rayons bienfaisants de la lumière
de l'Evangile y parviennent. Les faux
dieux en sont bannis, l’avarice, les
passions, les pensées corrompues, le
péché sous toutes ses formes en est
extirpé et le service du vrai Dieu
commence. Nous l'adorons alors en
esprit et en vérité, et les fruits convenables à la répenlance viennent
montrer qu’il ne s’agit pas d’un réveil factice, éphémère, illusoire, mais
d’une vraie conversiori produite par
3
»■wVSíVVWWWWWu><'íVW’«''Vv36
l’Esprit de Dieu. Notre âme alors ne
se vante de rien, elle donne gloire
à Dieu qui est le seul auteur de son
réveil spirituel.
Nous croyons à ce réveil, nous
pensons que la farole de Dieu fidèlement prêchée peut le produire parmi
notre peuple et nous demandons au
Seigneur de nous multiplier le don
de son Saint Esprit, afin qu’un grand
nombre d’âmes passent de la mort
à la vie et du péché à Dieu.
E. Bonnet.
<(Porr00ponbancc
Milan, '¿ü juillet. I8B7.
Cher Directeur,
Tout premièrement et sans mettre
ces lignes au panier, permets moi de
te remercier pour l’excellent dernier
N°. du Témoin. Je suis, pour ma faible
part, très heureux qu’un point final
ait été finalement écrit sur la douloureuse question de l’union et si,
étant à Milan, je me suis tû, et si, le
cas échéant, je me tairai encore, cela
n’a été et ne sera que pro éowo pacis.
Pour édifier le public incrédule,
le procès en diffamation dedeux prêtres
D. Stoppani et D. Alborlarlo (i) ne
suffil-ii pas?
Faut-i! que nous, qu’on traite avec
une sagesse très peu platonique, de
quantità trascurabile, nous allions
encore mettre du bois au feu, avec
d’inutiles chicanes?
Laissons ceux qui paraissent y prendre goût écrire des colonnes serrées
de notes où nous sommes mis à toutes
les sauces, mais laissons-leur aussi la
(1) Ce dernier a été, avec beaucoup de
raison, condamné aux Joniinagea avec une
forte ninende.
responsabilité des suites. Il me semble
voir dans l’ombre un digne succes.seur de don Margotti, collationner
toutes ces variations de l’Evangélisme
italien et s’en faire une arme formidable pro unitale Ecclesiæ. 11 n’aurait
que trop raison et voilà pourquoi
j'applaudis de tout mon cœur au point
final du Témoin.
*
* *
Voici maintenant quelques nouvelles
sur notre église. Elle s’est augmentée
de plusieurs membres venus de différents points de l’horizon, cela est
vrai, mais je crois que ce.s âmes en
valent d’autres, et je remercie Dieu
en les voyant se rattacher avec amour
à utie Eglise bien organisée, et qui
aime l’ordre avec le serienx.
I! y a des frères qui n’aiment pas
que, de temps à autre, « la maison de
prière» soit changée en un local public quelconque, où l’on rit, où l’on
applaudit aux lieux communs de
l’ancienne et rouiilée polémique outrageante. Le bruit, le tapage, les
rires, les applaudissements, les trépignements, etc., ne me semblent
pas très favorables, au moins à mon
faible point de vue, à l’édification, et
je crois que les bons catholiques n’en
sont pas très enchantés. Souvenonsnous que, règle générale, ce sont les
bons catholiques qui font les bons
évangéliques. Que de choses ne pourrais-je pas rimer là dessus!
Parmi les nouveaux membres do
mon église, il y en a toutefois 17 qui
ont été reçus par profession, et dont
la réception a causé une grande joie
aux pasteurs qui les ont instruits et
à l’Eglise qui les a reçus, „
Nous devons nous garder comme
du feu des admissions rapides et inconsidérée,“ï , car elles ont été, dans
4
quelques églises, la cause de beaucoup
de maux, de beaucoup de déceptions
amères et de beaucoup d’ennuis pour
les évangélistes qui se succédaient.
iVoît multa sed mulium est l e proverbe
sage qu'on devrait écrire dans le local de chaque conseil d’église. Je sais
que cela ne fait pas le compte de
tout lé monde, mais il me suffit de
savoir que cela fait celui du Bon Dieu.
C’est Lui qui tient le vrai registre des
membres de l’Eglise; n’est-ce pas?
Nous avons toujours, hormis les
mois d’été, dont je sens maintenant
la très chaude caresse, un auditoire
nombreux, réjouissant, sympathique,
aux cultes du dimanche matin.
Ceux du dimanche soir sont très
souvent bien suivis, mais voilà bientôt 12 ans que je m’évertue à animer
les cultes sur semaine sans y réussir.
Je sais qu’en faisant battre la grosse
caisse, en promettant de piquantes
conférences de polémique, je pourrais arriver au but d’avoir un nombreux auditoire; maiâ, encore une
fois, ces moyens me répugnent; les
mailles de ces moyens sont trop larges
et quand les poissons sont entrés
dans ces gros filets là, ils en sortent aisément, comme ils sont entrés,
si ce n’est pires. Hélas, ils sont si
petits! C’est du menu fretin.
Dans notre petit local des faubourgs
où l’œuvre a été commencée il y a
10 ans, nous avons toujours, été et
hiver, deux fois par semaine, de réjouissantes réunions. Elles me rendent
heureux. Il est si doux de voir la joie
de ces pauvres ouvriers, de ces pauvres mères de famille: joie allumée
et alimentée par l’Evangile! Dernièrement, à l’occasion de la sépulture
d’une jeune sœur, reçue celle année,
et qui s’est, avec une foi sereine et
pure, endormie dans les bras du
Sauveur, nous avons pu prêcher l’Evangile à plus de 1000 personnes
accourues pour voir « l' funeral di
protestant «.
Je m’aperçois que je porte mon nom
avec honneur puisque cette correspondance s'allonge outre mesure. A
une autre fois, et point final. Mes
meilleures amitiés.
Ton affectionné ami
P. Longo.
Conférence pédagogique
de St. Germain
La conférence générale de l’Association pédagogique évangélique s’est
ouverte dans la grande école de St.
Germain, mardi malin, à 9 heures.
Le Président du Comité de l’Association, Mr. Klett, ayant été, tout-à
coup, empêché de venir, c’est Mr.
Viglielm trésorier, qui a ouvert la
séance par la lecture de la Bible suivie
d’une prière de Mr. Bonnet. Le Bureau
est nommé par acclamation dans les
personnes de MM. Hugon pasteur,
J. J. Jourdan instituteur, Viglielm
secrétaire.
Après une discussion assez longue,
la conférence décide qu’elle ne siégera
qu’un jour et non pas deux comme
l’auraient désiié ceux de ses membres
qui venaient de plus loin.
*
* ^
L’ordre du jour porte la lecture
d’un travail de Mr. Ph. Peyrot sur le
respect dû à l’enfant. Nous ne pouvons
résumer ici ce travail bien nourri sur
un sujet dont la conférence pédagogique du District St. Martin s’était
déjà occupée. ,11 traite successivement
de la nature du respect dû à l’enfant.
5
-.245.
des marques, des sources de ce respect
et des moyens de l’inspirer. Peul êlre
pourrons nous en publier les parties
essentielles dans nos colonnes.
La discussion a porté bien moins
sur les idées contenues dans la relation de M. Peyrot que sur les moyens
à employer pour populariser les"idées.
L’impression en brochure n’est pas
considérée comme un moyen suffisant;
des conférences, dûment annoncées,
et tenues dans tous les quartiers par
les instituteurs de concert avec le
pasteur, sont jugées beaucoup plus
efficaces. En outre, des entretiens particuliers avec les parents sont un des
meilleurs moyens à employer pour
faire pénétrer chez les parents des
notions saines sur l’éducation de leurs
enfants. Il faudra revenir souvent sur
ces sujets, car le cœur humain est
toujours tenté d’aller aux extrêmes,
tantôt de la cruauté, tantôt de la faiblesse qui fait les enfants gâtés.
■* ♦
Suspendue à midi, pour donner
lieu à un repos en commun où la
gaité ni les toasts n’ont pas fait défaut, la conférence a été reprise à
2 heures pour entendre une relation riche en idées pratiques et en
suggestions excellentes sur ¡'enseignement de la langue italienne dans la
élémentaire. Le rapporteur, monsieur Klelt, étant absent et le temps
faisant défaut, l'on s’est borné à louer
la relation en se réservant de la discuter une autre fois. L’on se réjouit
d’entendre que Mr. Kiett se dispose
ti faire paraître un sillabario auquel
ceux qui en ont fait l’essai, rendent
un bon témoignage.
A
Le catalogue des membres a été
révisé dans ce sens qu’aux membres
benemeriti déjà nommés: messieurs
le comrn. Celesia, Paul Meille, Peler,
Bonnet de Londres, ont été ajoutés par
acclamation MM. J. P. Meille, H. Meille
et Jonathan Richardson. Ontétéadmis
comme membres honoraires MM. David
Peyronel syndic de Faël, D. II. Bert,
Antoine Marlinal instituteur émérite.
En outre cinq membres effectifs ont
été inscrits sur les rôles.
Le comité a été nommé dans les
personnes de MM. V. Kiett président,
Jos. Long et D. Viglielm.
*
* *
Le nombre des membres présents
à la conférence de St. Germain, favorisé par le beau temps doit avoir
été d’une cinquantaine environ, y compris bon nombre de maîtresses. Le
public n’était pas bien nombreux.
Plusieurs membres honoraires avaient
excusés leur absence soit par lettre
soit par télégramme. Quelques-uns
même ont envoyé leurs télégrammes
ou se sont présentés le mercredi,
lorsque la conférence était terminée.
H. B.
L’esprit de conversation
Parmi les choses que je regrette,
il y en a une 'dont j'ai élé occupé la
nuit dernière: c’est de ne pas avoir
exercé chez vous l’esprit de conversation. J’en ai toujours élé privé moimême, ce qui me rendait difficile de
l’exercer chez tes autres. Mais je désire
que vous tâchiez d’y suppléer. Dieu
nous a donné l’entretien de l’homme
avec l’homme pour aiguiser, éclaircir,
nourrir et enrichir notre pensée. De
tous les moyens que j’ai pu employer
pour me préparer pour la prédication,
je n’en ai jamais trouvé de plus efficace que d’avoir un ou deux enlreliens
6
-.246
avec quelques amis, ou du moins
avec un ou deux amis, soit dans ma
famille, — je l’ai souvenl fait avec
ma femme, — soit en dehors de la
famille, où le point de vue devient
un peu différent. C’est un moyen de
se rendre aimable, agréable et utile,
et d’apprendre prodigieusement de
choses; et de les apprendre d’une
manière qui, plus qu’une autre, plus
que la lecture en particulier, les grave
dans la mémoire. Il faut pour cela
nourrir, quant à nous mêmes, un
esprit de curiosité pour toute espèce
de connaissances utiles, même pour
celles qui ne se rapportent pas directement à un but déterminé. Ce but,
Dieu le connaît, et nous le fera découvrir plus tard. 11 faut aussi, quant
aux autres, nourrir en nous un esprit
de charité qui nous fera saisir et
chercher les occasions de les instruire
lUilemenl et surtout salutairement.
Je ne puis qu’indiquer ces idées,
mais je vous engage beaucoup à cultiver ce don si précieux, si heureux.
Ad. Monod.
Missions
Quelques chiffres. Voici la note des
entrées pour l’exercice 1886-87 présentée à l’Assemblée annuelle de la
Société des Missions de Paris du 28
Avril passé;
Dons repus pour l’oeuvre
générale . . fr. 260.322 75
Id. le déficit ...» A6.257 -
Id. te Zambèze . . » 27.625 35
Id. le Congo ...» 19.250 —
Id. la construction de
la maison des missions .... » 116.731 85
Produit des abonnements
et ventes de la librairie» 8.988 80
Intérêts sur fonds placés » 4.583 85
Total égal
* 483.759 60
Le déficit qui était, il y a un an,
de fr. 62.813,43 s’est trouvé réduit
à la clôture du dernier exercice, à
fr. 9'.580,55.
L’excellent rap_port annuel de la
Conférence des Eglises de Taïti, dû à
la plume de Monsieur F. Vernier, donne
le tableau slati.stique suivant pour
l’année 1885 à 1886. Dans les 22 églises
formant l’Union des Eglises taïtiennes,
on compte pour cet exercice:
2.181 membres de l’église.
77 admissions.
80 exclusions,
92 décès.
261 baptêmes.
45 mariages.
1.021 élèves de l’école du dimanche et
826 » » jeudi.
Missions de la Suisse Romande. Nous
extrayons du rapport que le conseil
de cette mission a présenté au dernier
synode de l’Eglise Libre ce qui suit:
Nos recettes SC sont élevées à 63.247
fr., 95 cent, non compris des dons
extraordinaires de 2.000 fr. portés
au compte de dépôt.
Nos dépenses sont de 73.640fr.,
cent. 75
CKrantiquc Slnubotsc
La Tour. — La visite pastorale ordinaire de cette paroisse a eu lieu dimanche dernier, sous la présidence
du doct. Lantaret modérateur accompagné de M, l’avocat Vola et de Mr
Bosio pasteur qui a prêché sur Matth.
XIII, 23.
L’assemblée assez considérable qui
assistait au culte s’est réduite à un
trop petit nombre lorsqu’il s’est agi
de la visite proprement dite.
Les 2400 âmes forman l la population
vaudoise de La Tour peuvent se partager, selon l’image originale d’un
membre de l’assemblée, en trois cercles. Le plus petit embrasserait les
personnes d’une piété sincère et ac-
7
.247.
tive; le second celles qui tout en fréquentant les cultes ne prennent pas
au sérieux leurs devoirs religieux et
le troisième comprendrait ceux qui
n’ont de vaudois que le nom. L’on
constate qu’il y a eu quelque progrès
dans la fréquentation des cultes, dans
les dons volontaires, en particulier
pour les missions.
Au delà de cinq-cents enfants fréquentent les écoles primaires qui
donnent d’excellents résultats.
Un bon témoignage est rendu aux
deux pasteurs de la Paroi.sse ainsi
qu’aux autres membres du Consistoire
qui, s’ils ne peuvent pas tous accomplir une œuvre pareille à celle d’un
pasteur, peuvent être les yeux, les
oreilles et la bouche du pasteur et
du consistoire au sein de leur quartieret la bouche du consistoire auprè.^
des membres de la paroisse qui leur
sont plus spécialement confiés.
SOUSCRIPTION
eii Taveiir dn tempi« de Pramol
Montant des listes prócéd.
MM. A. E. I. . . , , »
Docl. Lantarel, pasteur »
Abram Tron, pasteur
Henri Tron, pasteur
Arthur Muslon, pasteur
( Palermo ) . . .
E. Clarke (Spezia) .
Davide Viglici ino . .
Masse! Gio. Pietro .
J. D. Hugon, pasteur
fr. 636.50
2,20,5,„„
'10,~
25,
10,
3,
2,
10,
Total frs. 703,50
i&emte |}olttique
ttaiit». — Pierre Auguste Déprétis
qui depuis dix ans a joué le principal
rôle dans le gouvernement de notre
pays, est mort âSlradella le 29 juillet
à f’àge de 74 ans, d’anémie plutôt
que d’aucune maladie spéciale. Amis
et adversaires politiques sont unanimes pour rendre justice à sa merveilleuse habileté parlementaire et à son
dévouement à la monarchie constitutionnelle. Le témoignage très flatteur
que la presse étrangéré et même les
chancelleries de la plupart des gouvernements rendent à sa mémoire
prouve qu’il était plus qu’un habile
tacticien. Le journal de Genève nous
parait avoir trouvé la note juste lorsqu’il dit de lui; «Ce n’était pas un
» homme d’Etat d’une grande enver» gure, mais c’était un admirable tac» ticien parlementaire, qui avait appris
« son art à bonne école, celle de
» Cavour et dont la dextérité à réussi
» pour quelques temps à préserver
» l’Italie du mal de l’instabilité gou
» vernementale dont tant de peuples
» modernes souffrent sans pouvoir s’en
» guérir. Il représentait des traditions
» qui se perdront avec lui, et il laisse
» à son successeur Mr. Crispí, mieux
» doué peut-être sous certains rapports,
» une tâche terriblement lourde, celle
» de constituer un gouvernement au
» milieu d’une Chambre profondément
» divisée ».
La Russie a, de son côté, perdu
un homme qui exerçait, dans cet immense empire, une influence et Une
autorité bien plus grande que celles
d’un président du ministère dans un
pays constitutionnel. Le publiciste
Katkoff, directeur de la Gazette de
Moscou, est mort le 2 août et celle
mort qui sera un deuil universel pour
cent millions de Russes dont il était
l’idole vénéré, sera salué par les amis
de la paix comme un heureux évènement. Pour l’honneur et la prospérité
de la sainte Russie ce terrible homme
n’aurait pas hésité un instant à mettre
à feu et à sang l’Europe entière, et
le Czar lui-même n’aurait pas réussi,
à supposer qu’il l’aîl voulu, s’opposer
à la volonté de ce journaliste dont la
Russie fera un saint.
En Fentêce, on parle surtout de
duels, tout particulièrement de celui
qui doit avoir lieu entre l’ancien président du ministère, Mr. Ferry, et l’ancien ministre de la guerre, Èoulanger.
Leurs quatre témoins, ou parrains
dans le baptême de sang qui se prépare, ont décidé que le duel mit
8
~248~
nécessaire, et que la mort ou une
fjrâve blessure était indispensable pour
aver les sanglantes injures que les
deux adversaires se sont publiquemetil
adressées. — Il est naturellement entendu d’avance que le plus habile, ou
le plus heureux à manier le sabre ou
le pistolet aura raison et que le mort,
I ou le mutilé, aura tort.
A Mnmaw* ce sont les soldats
alpins qui payent le plus fort tribut
à ce climat meurtrier; cela n’est pas
étonnant! Mais aussi, quelle lumineuse idée que d’envoyer en Afrique
des montagnards accoutumés à respirer l’air vif et pur de nos alpes !
yVnnonoo.s
La réunion ordinaire de la miaoût pour les paroisses du Val Pérouse
et de Villesèche, aura lieu, celle
année, à La, Sarrà, le dimanche ié
août, à 2 heures de l’après-midi.
Pour les paroisses du Val Pélis celle
réunion aura lieu le lundi, 15 août,
dès 9 heures du matin, au Colei de
la Sea, sur le leiritoire de La Tour.
Bibliolhèqnes Past. el iln Collép
La «rentrée générale des livres aura
lieu, D, v., le mercredi (17 courant)
de 2 h. à 5 de l’après-midi. Les personnes qui ont à rendre quelque
ouvrage, soit de l’une soit de l’autre
de ces deux bibliolh., sont priées de
ne pas oublier celte date, afin de ne
S »as mettre le bibliothécaire dans la
âcheuse nécessité d’appliquer, à leur
égard, l’art. 22 des règlements.
Torre Pellice. le ftoiU tfiST.
Le bibliothécaire
■ i: J. Alex Vinay, prof.
Ricercasi Maestra Evangelica, età
30 anni, per Istituto presso Firenze.
Stipendio L. 50 mensili, vitto, alloggio
e imbiancatura. Rivolgersi Sig* Giulia
Tommasi, Firenze, via Silvio Pellico,
pi. 4. ■ ■
cmum DI paALi
AVVISO DI CONCORSO
È vacante in questa Comunità il
posto di Maestra elementare femminile, 3“ rurale.
Stipendio minimo legale, oltre un
assegno di L. 50 dalla Chiesa Valdese,
ed alloggio.
Presentare i documenti prescritti
dalla legge e dal regolamento in vigore al Sindaco del Comune fra tutto
agosto p. V.
Per il Sindaco atteso
t L’Assessore: Grill.
eonuivii: oi lussai,lo
AVVISO DI CONCORSO
E vacante in questa Comunità il
posto di Maestra elementare femminile, 3^ rurale.
Stipendio minimo legale, oltre un
assegno di L. 50 dalla Chiesa Valdese
ed alloggio.
Presentare i documenti prescritti
dalle vigenti disposizioni, al Sindaco
del Comune e fra tutto agosto p. v.
Il Sindaco Tron.
Visto mila osta.
Pinerolo, 2 luglio 1887.
Il Regio Ispettore
F. Rolando.
TORRE PELLICE.
Albergo et Peiisìon Pasqnet.
Pension frs. 4,50 par jour. Chambres
à un frane. Appartements pour famille.
Ernest Robert , Gérant
Pignerol, Imp. Chiantore el Mascarelli.