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N. 14.
Cìnqaante-troisième année.
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ne aemtslt pas pris en considération.
SOMMAIRE: Connaître la Communion des
souffrances de Christ — Resurrectio!
— Madame Henriette Giampiccoli née
Rostagno — L’efiort de la GrandeBretagne — A ceux qui n'ont pas compris — Chronique vaudoise — Nouvelles
politiques — Indirizzi utili.
son âme est trisfé jusqu’à là mort.'H accueille les dernières paroles de la Croix,
il est le témoin de son agonie. Et c est
ainsi qu’il communie aux souffrances de
Christ, qu’il en fait une expérience personnelle, et qu’il est rendu conforme a
lui dans ses souffrances et dans sa mort.
*
* *
la
des soultrices de Christ
Phil. III, 10.
Connaître Christ et la communion de
ses souffrances* telle a été ia grande, la
suprême ambition de 1 apôtre Paul depuis le jour où il a été saisi par Christ.
Les privilèges sur lesquels il se reposait
auparavant, lui. Hébreu fils d’Hébreux,
delà tribu de Benjamin, pharisien,^persécuteur de r Eglise'i— tout cela il le considère maintenant comme une perte, à
cause de la connaissance infiniment plus
précieuse de Jésus-Christ pour qui il s est
privé de tous ces avantages, les considérant comme des balayures afin de gagner
Christ et de le connaître lui et la communion de ses souffrances.
Tout perdre, pourvu de gagner Christ,
voilà ce qui nous fait comprendre de la
manière la plus claire ce que doit être
la vie du chrétien. Elle consiste non pas
tant â connaître les enseignements du
Maître, sa doctrine, sa morale, les vérités qu’il est venu nous révéler, les devoirs qu’il nous impose comme à le
connaître lui-même. Le vrai christianisme est en effet une personne, une vie,
la vie et la personne du Sauveur; Christ
en est l’objet et le centre; et comme
Christ a été par excellence l’homme de
douleur, connaître Christ, c’est connaître
la communion de ses souffrances. N estce pas là ce que nous enseigne la semaine
de la Passion ?
Entendons-nous bien pourtant. Envisagées sôit en elles-mêmes, soit dans
la dignité de Celui qui les a souffertes,
soit dans leur vertu rédemptrice, rien
n’a manqué aux souffrances de Christ,
et ni les hommes ni les anges ne peuvent
rien y ajouter, — et affirmer que les nôtres sont nécessaires, dans quelque mesure qne ce soit, pour expier nos fautes
c’est anéantir son œuvre. Du Rocher de
Jacob toute H’œuvre est parfaite.
« «
Communier avec les souffrances^ de
Christ, c’est expérimenter pour soi-même
la valeur infinie de ces souffrances, se
les approprier par la foi, voir en elles, et
en elles seules, le gage de notre pardon,
la certitude de notre salut, et de notre
paix avec Dieu.
Quand le voile qui cachait au pécheur
sa profonde misère est enfin tombé —
qu’il a connu l’aiguillonxiu péché et qu il
■"soupiré après la délivrance; quand la
bonne nouvelle du salut par le sang de
la Croix, a retenti non plus seulement à
ses oreilles, mais au plus profond de son
cœur, alors le pécheur s’attache au bauvéur qui l’a tant aimé, et qui lui deyien
Cher par-déssus toute chose. Il le voit en
face de la contradiction, de l’ingratitude,
de la dureté de cœur du peuple, de la jalousie des chefs, de l’abandon même de
ses disciples. Il le suit en Gethsémané ou
Mais les paroles de l’apôtre ont une
application plus étendue encore. Après
avoir souffert dans sa chair, Jésus-Christ
souffre aujourd’hui encore dans son
corps qui est l’Eglise, et il ne souffre pas
seul, son disciple souffre avec lui, surtout
dans les jours tristes que nous vivons.
Voilà en effet trois ans que des peuples |
qui se disent chrétiens se ruent les uns
contre les autres dans des combats d’une
férocité sans exemple. Ce n’est pas que
nous voulions confondre et flétrir dans
la même réprobation les aggresseurs et
les victimes, ceux qui ont allumé 1 incendie, et ceux qui versent leur sang
pour l’éteindre. Il n’en demeure pas
moins vrai que le monde présente un
spectacle sans précédents. Partout le
sinistre grondement du canon, le fracas
de la mitraille, et la jeunesse fauchée
dans sa fleur. Et ceux qui tuent, et ceux
qui sont tués sont tous les enfants du
même Père, les rachetés du même Sauveur qui a dit; Vous etes tous frères, je
vous ai donné un commandement nouveau, que vous vous aimiez les uns les
autres comme je vous ai aimés. Quel affreux démenti jeté à cette loi d’amour 1
Or dans ces champs de carnage et de
destruction, ne voyons-nous pas se
nouveler le supplice du Sauveur ? Et
nous pourrions assister impassibles a
cette nouvelle crucifixion ? nous ne souffririons pas avec Christ ? nous ne communierions pas avec ses souffrances ?
Cela n’est pas possible. Notre cœur
saigne comme celui du Sauveur.^Et c est
de toute la puissance de notre âme que
nous lui disons: Seigneur, abrège ces
temps si tristes. Seigneur, amène-nous
la paix et la délivrance après laquelle
tous tes enfants soupirent. B. G.
L’uscio s’aprì violentemente. Entrò
una donna, una pallida figura
d’egizia — Irhas, la schiava
d’isram, l’ebreo feroce — Ella fermò
lo sguardo errante su di lui. — « Chè è stato?
l'uomo gridò, acciecato di terrore.
Ne sai-qualcosa, 0 donna?
Che ci minaccia ?... ». Al grido disperato
ella levò su lui le grandi, fisse
pupille, e la sua bianca faccia smorta
s’illividì, convulsa.
«È morto il Rabbi Nazareno*, disse —
Un di quelli scattò: Ah I quel profeta
che si dicea Messia! —E rise ■— Stamattina
l’han crocifisso. Bene
dunque gli sta... Raggiunto ha la sua mèta,
Isram crollò le spalle — « Lascia andare,
disse, quel Cristo ! Se non è che questo !
Accendi la lucerna.
Che ce ne importa? A noi: possiamgiocare».
La terra si movea sotto Voscura
tavola, ancora — Ancor l’intensità
delle tenebre, intorno.
Irhas si coricò con l’altra, su la dura
Non dormiva ■—Ógni tànto, aa sussulti
il petto le balzava.
Un non fo fhe, di tragico e sconvolto
era in tutto il disfatto atteggiamento.
A un tratto si rizzò sul pàgliericcio,
avea la bocca esangue
t uno sguardo di febbre e di tormento.
« Io vado », disse — La sua voce fiera
risuonò nel metallico rumore
delle monete — « E dove ?
brusco, scattò l’ebreo Isram, È sera...
noi abbiam fame! Attendi al tuo fornello»
«Che mene importa?Mene vado,ho detto»
E su le magre spalle
gittò uno scialle oscuro, il corpo snello
ebbe una mossa di disprezzo — E pria
d’aspettar la risposta, apri la porta
e si slanciò nel buio —
fregiato il cielo d’un’immensa fiamma,
guardò la terra, e vide
inginocchiate tre figiz^"^ nere,
tredonne in pianto — Allor, proruppe, forte
dall’anima spezzata un grido: « Cristo I »
Gettò lo scialle al suolo,
avea le labbra e le pupille smorte.
Ma nessuno rispose alla sua voce
Allora, delirante, persa, vinta,
allargando le braccia
cadde distesa a’ piedi della Croce
*
♦
AAA AAAAAAAAAAAA AA
Era un silenzio fuor di cimitero
come se fosse, la natura, morta.
*
« «
Al mio caro papài
Giocavano nell’orrida caverna,
erano quattro 0 cinque ebrei Di fuori,
un venerdì piovoso.
Scendeva, grigia, una giornata eterna.
Un po’ di luce dalla porta entrava,
tra il suono rauco delle voci udiasi
delle monete il suono,
che sull’oscuro legno tintinnava —
In un mucchio di cenci, con la testa
sul pagliericcio era una donna. Intorno^
in un ronzio d'insetti
saliva un’aria alcoolizzata e pesta.
A un tratto, come un rombo spaventoso
di gran tremuoto la caverna scosse,
l’uscio sbattè: si chiuse,
e ne segui un silenzio tenebroso.
Un frastuono di mobili e d’oggetti
s’udì e un rumor di cocci e vetri infrantiìndi, s’alzar feroci
de’ sciagurati le grida imprecanti.
___Era notte — Salia sommessa il colle
del Calvario, la donna — Arsa di sete,
col petto che le ansava,
calcando il passo sul terreno molle
di piova, intirizzita, esausta, stanca
salia — Fantasime d'ombre fuggiasche
le volavano accanto.
Ella celava la sua faccia bianca
ne la massa corvina delle chiome,
e andava come folle, come ebbra,
barcollante a ogni passo,
e ripetendo senza tregua un Nome —
Spoglia, fredda, la terra ancor tremava
là, sulla vetta — Nel ruggir del vento
strideano secchi rami —
Alta la notte oscura agonizzava —
Terrificata, senza un gesto, muta
l’egizia s’arrestò tutta tremante,
sconvolta dal Mistero
della Divina Profezia compiuta —
Guardò in alto: le parve di vedere
Sorgeva di profumi imbalsamata
l’alba fulgente del Mattino Santo.
Più pallida, più bruna,
più smarrita nel guardo, più accasciata
da l’agonia del male suo, venia
Irhas, l’egizia, a pianger sul sepolcro.
Pioveano caldi raggi
e scintillavan sulla bianca via
Il Sepolcro era aperto. Un giovinetto
dai bianchi vestimenti sfolgoranti,
stava a guardar l’ingresso
Strinse l’egizia le due mani al petto
ansante, e: Dove han messo il Rabbi ? disse
con voce spenta — Tomba vuota vedo,
la pietra han rotolata I
« Affinchè tutto, 0 donna, si compisse,
da quest’avello è risorto, il Signore ».
Ella guardò nel fondo del sepolcro,
mormorò grave : È vero —
E ne’ suoi occhi s’accese un fulgore —
S’allontanò — Le rose a profusione
erano, al sol, su la fiorente via.
Tutta la terra in festa
cantava l’inno di Risurrezione!
Un Uomo camminava, solo e lento,
lungo la strada. « Forse tu potrai,
Irhas gli chiese audace,
calmar l’angoscia che nel cuor io sento.
Sai tu dov’è il Messia? M’ero recata
là, nel Sepolcro, ma non lo trovai ! ».
Allora, nella pace
serena della grande via insolata
una Voce suonò, forte, possente
d’una dolcezza arcana e grave: « Irhas ! »,
Tremò tutta, l’Egizia,
le mani in croce, alzò l’occhio dolente
su Colui che l’avea cosi chiamata,
e un grido, un grido d’infinito amore
le uscì dal core infranto:
» Rabbonii — e a terra si prostrò piangente.
« Sei salva. Egli le disse — I tuoi peccati
ti son rimessi !...». E sparve —
Ella cadde riversa. Un raggio ardente
di sol, ravvolse. Dell’antica, errante
schiava d’isram l’ebreo, più non rimase
che un corpo, da la morte
trasfigurato — Ma al coro esultante
di Pasqua, tra le voci alate e il riso
degli angioli, s’unì la voce grata
d’un’anima redenta
eh’era in quel di volata in Paradiso.
Torre Pellice, Pasqua 1917.
Nelly Buffa;
V V V V WV V V W V V V V V V
2
Madane HENRIETTE GMMPICCOLI
Ét ROSTAGNO.
Torre Pellice, 30 Mars 1917.
Nous avons accompagné, aujourd’hui,
au champ du repos, en long et triste cortège, les dépouilles mortelles de la regrettée Madame Giampiccoli, qui a été
pendant plus de vingt ans la compagne
bien-aimée de notre cher Modérateur.
Son frêle corps est retourné à la poudre,
sous un amas de fleurs; mais son âme
élue s'est envolée au Ciel, au milieu des
bénédictions de tout le monde.
Le culte funèbre a été célébré au temple, bondé de public: un culte austère,
comme tous nos cultes de ce genre, mais
particulièrement solennel et marqué au
coin de la plus haute spiritualité. M.r le
pasteur C. A. Tron l’a présidé; d’autres
orateurs ont parlé, après lui, M.r B.
Léger au nom de la Table et de l’Eglise
Vaudoise, M.r A. Prochet au nom de
l’Eglise Vaudoise de Turin et M.r A.
Jahier au nom de l’Institut des Diaconesses. Des discours concis et simples,
autant qu’inspirés et touchants, par lesquels ils nous ont retracé, d’une touche
légère, l’image sympathique de Celle qui,
à la secousse de la Mort, est tombée
comme un fruit de cette terre de douleurs, parfaitement mûri pour le Ciel.
Elle était une fleur de bonté et de modestie, lorsque le jeune pasteur M.r Giampiccoli en fit son épouse. Fille d’un pionnier de notre Evangélisation en Italie,
dont le nom est vénéré encore dans maintes de nos plus anciennes églises; élevée
dans un milieu qui l’avait admirablement
préparée à la mission de compagne de
pasteur, avec quel bonheur ne s’étaitelle pas consacrée entièrement à son
œuvre ! Et quelles espérances de travail
joyeux et utile, à côté de son mari bienaimé, n’eut-elle pas à concevoir, alors,
dans son âme juvénile !
Dieu cependant, dans son impénétrable conseil, en avait établi autrement.
Aux premiers pas de sa vie active, elle
fut brusquement arrêtée par l’épreuve.
Vingt années de surdité et de souffrances
dans la tête, douze années de maladie
incessante. Dieu a voulu l’éprouver dans
le creuset de l'affliction (Esaïe xlviii, 10).
C’est dans ce creuset que son âme se fit
connaître de bon aloi. — « Mon Dieu,
mon Dieu, que ma croix est lourde / » —
écrivait-elle dans son journal ■—■ « ei
pourtant je l’aime, puisque c’est la croix
que tu m’as donnée*.
Lorsque sa maladie empira, en 1905,
son mari lui donna, pour la fortifier, ce
passage de Saint-Paul : « fortifiés en toutes manières par sa force glorieuse, pour
tout supporter avec patience, avec douceur,
avec foie » (Colossiens i, 11). On peut dire
que ce passée devint son mot d’ordre,
pendant toute sa maladie; si bien qu’elle
fut, pour toutes les personnes qui l’approchèrent, un exemple vivant de souffrance supportée chrétiennement, avec
patience, avec douceur, avec foie. Sa vie
intérieure s’intensifia, à mesure que sa
vie extérieure se rétrécissait; elle put
ainsi affiner son âme, en l’élevant jusqu’aux plus hauts sommets de la spiritualité. Dans sa douleur même, elle
trouva comme une récompense à son
long martyre. Mais elle accomplissait,
en même temps, une œuvre bénie d’édification, au sein de sa propre famille,
comme auprès de l’Eglise de Turin, comme au milieu de toutes les personnes qui
la connurent de près. Oh, certes, ce fut
bien un ministère que le sien, un ministoir» «fiiiQao« cooMB« p«» un, quoique si
différent de celui qu’elle avait rêvé un
jour !
Voilà pourquoi son départ, tout désirable qu’il était pour elle, car c’était bien
poür elle une délivrance, a laissé un
grand vide, ici-bas. Les regrets sont de
tous; mais le vide dans sa famille ? Il
faut, pour s’en rendre compte, il faut
savoir toute la place qu’y occupait cette
créature délicate et frêle, soit comme
femme dévouée et de bon conseil, soit
comme tendre mère, soit comme affectionnée fille et sœur. Que cette pensée les
console, qu’elle ne les a quittés que pour
un temps, qu’elle les a seulement précédés dans la Vie qui n’a plus de fin. Son
dernier regard ne fut-il pas, pour vous,
comme une invitation au rendez-vous
suprême? Elle a rejoint son «Mino»,
ce cher jeune héros qui a offert sa vie,
sur le Carso, pour sa patrie terrestre : oui,
son dernier regard se tourna vers le portrait de son fils chéri, puis il se porta sur
chacun de ses bien-aimés qui l’entouraient à son lit de mort, comme pour
leur dire à tous : « fe pars la première,
pour le refoindre, là-haut; mais nous nous
retrouverons tous réunis, un four, dans la
maison du Père ».
Que cette pensée aussi leur soit de
consolation, c’est que la sympathie des
amis, de l’Eglise entière, les entoure, aujourd’hui, d’une grande affection.
D. J.
P. S. Je répare à un oubli regrettable.
M.me Giampiccoli avait laissé par écrit;
t Au service funèbre prier surtout pour les
soldats et ceux qui pleurent à cause de la
guerre et pour que Dieu envoie la paix sur
notre pauvre terre*. On pria comme elle
désirait. Que Dieu veuille exaucer nos
prières.
L'effort de la Grande-Bretagoe.
L’Armée britannique.
Lorsque la guerre a éclaté, cette armée se composait de
233.000 hommes de l’armée active
203.000 » de la réserve
263.000 » de l’armée territoriale
150.000 » de troupes indiennes.
Tout d’abord, au commencement de
août 1914, il ne fut demandé que 100.000
recrues, que l’on obtint en quelques jours.
Au mois de mai 1915, le nombre des volontaires montait à un million. Vers la
fin de cette même année, grâce au système de recrutement volontaire de Lord
Derby, trois millions d’hommes s’étaient
engagés à servir. Le 25 mai 1916 le nombre des volontaires était déjà de 5.041.000
hommes.
Le service obligatoire pour les célibataires fut établi en janvier 1916 et pour
tous les hommes de 18 à 41 ans, au mois
de mai suivant. r
Les troupes Coloniales britanniques.
Le Canada a enrôlé et équipé à ses
frais plus de 300.000 hommes et espère
arriver au demi-million.
D’Inde, au mois de juin 1916, avait
fourni environ 300.000 hommes. Pour la
première fois on a vu des troupes indiennes et des troupes britanniques prendre
part côte à côte, à une guerre européenne,
h’Australie a recruté près de 300.000
hommes et a envoyé ses armées à 12.000
milles de ses côtes, après les avoir pourvues de pied en cap d’équipements fabriqués en Australie.
D’Afrique du Sud a levé un bataillon
d’infanterie et espère en lever un second.
La Nouvelle Zélande a donné environ
60.000 hommes et Terre Neuve un batailloQ
L’Armée britannique en France.
Le corps expéditionnaire britannique
primitif (160.000 hommes) a aidé à barrer la route aux Allemands qui marchaient
sur Paris, et plus tard il a coopéré, avec
l’armée française, à la victoire de la
Marne. Pendant la longue guerre de
tranchées qui a succédé à cette bataille
sur le front occidental, l’armée britannique a défendu avec succès une ligne de
plus en plus étendue du front allié. Elle
a toujours été prête à participer, avec ses
héroïques alliés français, à la tâche de
chasser l’ennemi du sol français et belge.
A la veille du l.r juillet 1916 les lignes
de l’armée britannique en France s’étendaient sur une longueur de 106 kilomètres.
Quelques autres théâtres
d’opérations militaires.
Les troupes britanniques opèrent en
ce moment en Mésopotamie, dans l’est
de l’Afrique et à Salonique. L’empire colonial allemand tout entier est en train
de passer aux mains de la Grande Bretagne et de ses alliés. La Nouvelle Guinée
allemande, le Togoland, le Sud-Ouest
africain allemand, les Camerouns, etc.,
ont été successivement conquis, et une
superficie de 750.990 milles carrés a été
arrachée à la domination du Kaiser. Selon toute probabilité, l’habileté consommée des général Botha et Smuts, naguère les ennemis de la Grande-Bretagne,
aujourd’hui ses plus dévoués sujets, ajoutera bientôt à cette conquête les 369.000
milles carrés qui constituent l’Est africain allemand.
Les munitions.
La Grande-Bretagne a dû créer une
organisation capable de fournir des munitions à 5.000.000 de soldats, entreprise
colossale étant donné le modeste besoin
de l’armée britanniqne avant la guerre.
L’Angleterre, d’un pacifique pays commercial qu’elle était, a été tranformée en
un immense arsenal.
Dès le mois de mai 1915, le Gouvernement se fit donner les pouvoirs nécessaires pour réquisitionner les usines dont
il pourrait avoir besoin.
Le 30 janvier 1916, 2500 usines travaillaient pour le compte du Gouvernement britannique.
Le 4 juillet 1916, le nombre de ces usines avait été porté à 3.916, et il s’accroît
de jour en jour.
Entre le 15 juillet 1914 et le 15 décembre 1915, 462.000 hommes et 95.000 femmes — 557.000 travailleurs en tout —
se sont engagés dans les ateliers de l’Etat
ou autres, où l’on fabriquait des munitions.
En décembre 1915 ces travailleurs atteignaient le nombre de 2.091.000.
La production des munitions en ce
moment est formidable, elle en fabrique
non seulement pour elle mais aussi pour
tous ses alliés.
La marine britannique.
M.r Balfour a dit, le 7 mars 1916: La
flotte est bien plus puissante qu’elle ne
l’était quand la guerre a éclaté (sauf en
croiseurs armés). Dans toutes les autres
catégories de navires, il y a eu une très
notable augmentation qui n’a subi et ne
subit aucun arrêt. Il en est de même de
nos approvisionnements, de nos munitions et de nos canons qui ont augmenté,
qui augmentent et qui augmenteront
encore.
Ce que la flotte britannique a accompli.
Au début de la guerre, la flotte britannique a immédiatement établi sa
maîtrise absolue de la mer, qu’elle a
triomphalement conservée depuis. Ce
résultat a été obtenu grâce d’abord à sa
puissance et à son organisation incoma
parables, ensuite à sa constante vigilance
et enfin à sa supériorité sur l’ennemi en
personnel et en matériel.
Elle a rendu la flotte allemande de
haute mer aussi impuissante dans ses refuges que si celle-ci n’avait jamais existé.
Dans les rares occasions où des escadres
de la marine allemande sont sorties de
leurs ports et ont rencontré des navires
de guerre britanniques, ceux-ci ont admirablement soutenus leurs anciennes
traditions. E. Bertalot.
A
Plusieurs personnes ont eu l’obligeance
de nous signifier leur totale approbation
au sujet de nos deux derniers articles
publiés dans l’Echo. Nous n’aurions certes pas la sotte vanité d’en informer les
lecteurs, s’il ne nous était revenu, indirectement, que d’autres personnes les
ont pris en mauvaise part, en nous faisant dire ce que nous n’avons pas écrit
et ce que nous ne pensions pas. Aussi,
nous invitons nos critiques à relire avec
plus d’attention; à ne pas détacher certaines phrases du contexte pour en arriver à la conclusion absurde que nous ne
voulons pas l’intérêt du campagnard et
que nous ne comprenons pas grand chose
aux affaires de la campagne.
Or rien n’est moins exact, et notre modeste collaboration à cette feuille au cours
de ces quinze dernières années est là pour
le prouver. Nous sommes, autant que
qui que ce soit, jaloux de la prospérité
matérielle et morale de nos populations
des campagnes. Chaque fois qu’il nous
a été donné de le démontrer, soit en paroles soit en œuvres nous n’avons jamais
refusé notre concours, quelque insignifiant qu’il puisse vous paraître. Mais nous
tenons, par dessus tout, à la vérité.
Pourquoi ne pas admettre que les campagnards n’ont jamais récolté tant d’argent ? Pourquoi ne pas convenir que le
renchérissement exagéré de toutes les
denrées est plutôt favorable à ceux qui
ont quelque chose à vendre, tandis qu’il
écrase ceux qui achètent tout, depuis le
bois de chauffage jusqu’à... l’eau potable,
vu que leurs entrées sont demeurées à
peu près ce qu’elles étaient avant la
guerre ? Pourquoi s’insurger contre l’exhortation à se priver de tout ce qui n’est
pas strictement indispensable; à faire
tous les efforts imaginables pour maintenir la production, et même pour l’augmenter si cela est humainement possible, alors que le Gouvernement nous répète sur tous les tons les mêmes pressantes adjurations ?
Eh bien ! je n’ai voulu dire que cela,
et cela je le maintiens, après avoir, à maintes reprises, dans ces colonnes mêmes,
sympathisé avec ceux qui souffrent et
qui pleurent, avec les fe*mmes et les vieillards qui peinent et s’échinent, et avoir
mis en évidence les difficnltés croissantes
de l’heure.
Après ça, s’il en est encore qui ne sont
pas contents, tant pis. Nous n’avons,
d’ailleurs, jamais prétendu à l’infaillibilité, ni songé à nous captiver les lecteurs
en les flagornant, j. c.
CHRONIQUE VAUDOISE
CHEXBRES (Suisse). Le docteur Reymond, bien connu par plusieurs Vaudois,
qui ont trouvé dans sa maison de santé
la guérison et de fortes impressions religieuses, vient d’être rappelé par le Maître. — C’est une grande perte pour les
malades.
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE. Le soldat Rivoira Pietro fait saluer
f
f
3
r
' Ì
son frère Rinesi, ses parents, ses amis et
remercie; les soldats Michelin Jean, Rambaud Salomon, du VUlar, etxCharbonnier
Stefano, de Bobi, saluent er remercient,
pensant à la patrie et à la famille; Jean
Michelin, de Bobi, envoie ses salutations à ceux qui sont dans les hôpitaux et aux soldats qui sont au front,
en rendant le meilleur témoigange à la
bonté de l’aumônier M.r Pascal; le sergent César Bounous salue, remercie et .
demande un changement d’adresse; Dalmas Giuseppe salue et demande un changement d’adresse; le soldat Griot Henri
remercie chaleureusement; le soldat EU
Long envoie ses salutations à l’église de
Pramol et à son conducteur; le soldat
Victor Coucourde fait saluer ses parents
et demande un changement d’adresse;
Frédéric Gardiol, de Prarustin, demande
un changement d’adresse et salue affectueusement; le soldat Gaido Michèle remercie avec effusion le Comité de Turin
pour le souvenir de Noël et se dit heureux de recevoir régulièrement le journal ;
le caporal major Eugène Pons, réclame
le journal, demande un changement
d’adresse pour le soldat Plavan et salue;
le soldat Bosso Carlo demande un changement d’adresse et salue; Legger Paolo
salue avec effusion; Richard Jean Pierre
et son ami Micol Henri sont bien et envoient leurs bons vœux de Pâques.
— Du front, le 20-3-1917.
Très-honoré Monsieur Tron,
Je prends la liberté de vous écrire
ces quelques lignes, pour vous exprimer
toute ma reconnaissance pour l’envoi du
cher Echo des Vallées, cet ami fidèle qui,
un peu plus tôt ou un peu plus tard, à
cause du changement de position, m’arrive toujours avec de bonnes paroles
d’encouragement, qui nous sont toujours
si nécessaires ;. les nouvelles du pays et
du front sont toujours lues avec grand
plaisir.
. Le second but de mon petit écrit est
celui-ci. Je viens de recevoir pour la seconde fois un petit livre intitulé Fede e
Vita. J’ignore qui en a été l’expéditeur;
ainsi je vous prierai de bien vouloir, par
le moyen de ÏEcho, en exprimer ma vive
reconnaissance. Étant seul protestant
évangélique de ma batterie, c’est pour .
moi une grande joie d’employer mon
temps de loisir à de bonnes lectures.
Un merci très chaleureux au Comité
de Turin qui ne se lasse jamais de me
faire quelque surprise de sympathie, de
bienveillance à chaque fête. Tout cela
est pour nous comme une manne au milieu d’un désert.
Puisse la bénédiction du Seigneur être
la récompense de tous ces cœurs qui se
dévouent pour nous 1
Votre bien reconnaissant
Etienne Cordin.
LA TOUR. Lundi dernier a eu lieu la
sépulture de Madeleine Rostan, de SteMarguerite, décédée à l’hôpital, à l’âge
de 69 ans.
■— Jeudi, le 29 mars, se sont réunies
nos sœurs de la Société des Coppiers, qui
ont eu le privilège d’avoir au milieu
d’elles M.me Louis Jalla, laquelle a vivement intéressé son auditoire, en parlant longuement sur les missions.
— Dans le courant du mois, M. le
comte Salvadori, directeur du cadastre,
après deux ans passés à La Tour, va nous
quitter, pour occuper son nouveau poste
à Aoste.
PIGNEROL. Un terrible accident de
tramway vient de plonger dans un deuil
bien cruel la famille de notre frère Frédéric Durand: sa fille Marie-Sytüie, de
19 ans, eit tombée samedi mâtin entre
deux wagons du tram de la Pérouse en
pleine course; la mort a été naturellement instantanée. — Notre jeune sœur,
ancienne monitrice à l’école du dimanche,
était bien connue et aimée pour son ca
ractère gai et affable. Cela a été domontré
dimanche d’une façon touchante par les
nombreuses personnes accourues à ses
obsèques, par les couronnes que l’Etablissement de Villar-Pérouse où elle travaillait a offertes, par les paroles que
deux de ses collègues y ont prononcées.
En renouvelant l’expression de notre
profonde sympathie à nos amis affligés
— d’ici et d’Amérique — nous demandons encore â Dieu qu’ils puissent, à travers les obscurités du mystère angoissant de ce départ inattendu, trouver la
lumière et la force auprès de Celui dont
les voies ne sont pas nos voies, mais qui
ne cesse jamais d’être notre Père ToutPuissant d’amour et de miséricorde.
Im.
PRAMOL. Mercredi 28 mars, a eu
lieu l’enterrement de notre frère Michel
Jahier, de la Ruà, entré dans son repos
à l’âge de 96 ans.
Nous envoyons encore notre sympathie fraternelle à tous ses nombreux parents : entre autres à ses fils et à ses filles,
à ses petits-enfants et arrière-petitsenfants. i
Parmi ses petits-fils, plusieurs sont
sous les drapeaux: au front italien, en
Macédoine et en France où notre frère
M. le pasteur Michel Beltrando accomplit
lui aussi son devoir de citoyen, après
avoir vu tomber en héros son frère Henri.
— Remerciements... Vous seriez bien
aimable, si ça ne vous dérange pas trop,
de remercier encore M.r Tron pour l’envoi du cher Echo que je reçois tous les
mardis et que je lis avec plaisir, en y
Voyant les nouvelles de nos Vallées et
de mes compagnons... et en même temps ,
de saluer aussi tous les Pramolins ainsi
que mes frères et amis en quelconque position qu’ils se trouvent, ainsi que toutes
les personnes charitables qui pensent à
nous soit d’une manière soit de l’autre...
Du front, le 28-3-1917.
Caporal-major Henri Long.
SAINT-JEAN. Notre Zambézia a eu
dernièrement la visite d’adieu du missionnaire M. Adolphe Jalla, qui se prépare à repartir bientôt pour le Sud de
l’Afrique.
La salle de la Société, à la maison Malan-Muston, était comble. Le pasteur
Rostagno, après la lecture d’une portion
du prophète Esaïe et de l’Epitre aux Romains adaptée à la circonstance, exprima
à M.r Jalla, dans une courte allocution,
l’intérêt constant de nos chères sœurs
pour les missions et pour l’œuvre du Zambèze en particulier, ainsi que tous les bons
vœux qui l’accompagneront au cours de
son long et dangereux voyage.
M.r Jalla, à son tour, captiva l’attention des assistantes par ses récits toujours pleins d’intérêt.
La Société a bouclé les comptes de
l’année par un boni de frs. 82 destiné à
la Société des Missions de Paris.
— Le Comité de couture des Dames
vient d’avoir sa dernière séance après
s’être réuni régulièrement toutes les semaines pendant six mois. Cette réunion,
à laquelle fut aussi invité le Pasteur, se
termina par un culte et par le chant du
beau cantique: Reste avec nous. Seigneur.
Nous avons pu admirer les armoires
du Comité remplies d’une riche variété
de vêtements destinés aux nécessiteux
de la Paroisse. Dans les temps difficiles
que nous traversons, le nombre de ceuxci va en augmentant. Heureusement la
quantité des objets confectionnés à leur
intention a aussi proportionnellement
augmenté grâce à l’infatigable activité
de nos sœurs. Nous les eh 'remercions
dès à présent au nom des bénéficiés.
Pas n’est besoin d’ajouter qu’un ex
cellent thé compléta le programme des
deux séances.
— Nous avons continué à avoir de bonnes réunions. Particulièrement nombreuses celles qui ont lieu le mercredi soir
dans la grahde école des Blonats.
—• Une trentaine de catéchumènes ont
subi avec satisfaction leur examen devant le Consistoire et recevront l’admission au culte de Vendredi-Saint.
— Refuge Roi Charles-Albert: Souscription pour lit Major JEAN BIBET
— 9me Liste;
S., Peracoulà, Prarustin L. 1,—
M. et M.me Attilio Jalla » 10,—
M. Louis Rostagno, pasteur, » 5,—
L.’ 16,—
Listes précédentes » 4.821,50
Total L. 4.837,50
Souscription pour lit W. et L. MEn,T,E
— 23”' Liste:
M. Jean Rochat, pasteur, L. 25,—
L. 25,—
Listes précédentes » 13.595,25
Total L. 13 620,25
TURIN. Dopo lunga malattia si è
dolcemente addormentata nella pace
del Signore la Baronessa Elisa Carlotta
De Transéhe vedova Laura comm. Secondo.
Sebbene gli ultimi giorni siano stati
particolarrnente penosi per lei e sopratutto per i.suoi cari, pure chi entrava in
quella casa per compiervi un ministerio
di simpatia, e di conforto si sentiva ogni
volta, malgrado la tristezza dell’attesa
dolorosa, come avvolto da una penetrante atmosfera di serenità, di pace
profonda...: usciva edificato sentendosi
in comunione coirai di là.
Gli è che la stessa fede cui tutta una"
lunga vita“ aveva attinto ispirazione e
guida aleggiava ora come una presenza
invisibile, mentre questa vita volgevasi
al tramonto. Gli è che la stessa fede onde
giorno per giorno era stata sostenuta la
madre diletta, assolvendo fedelmente la
sacra sua missione quaggiù, sosteneva
ora i figli, oggetto del suo amore, mentre
riverenti, in silenzio, piangenti, circondavano il suo letto di agonia. Gli è che
mediante la fede nei cuori stessi che
la prossima separazione teneva in sospeso, aveva posto ancora la riconoscenza
verso il Padre celeste il quale nei più
grandi dolori lascia sempre che risplendano agli occhi, consolanti, dei punti luminosi.
Riconoscenza di ciò che per loro era
stata colei che visse tutta e sempre per
la famiglia:'riconoscenza pel prezioso ricordo che di lei rimarrebbe ; riconoscenza
perchè, separati prima gli uni dagli altri
dalle necessità della vita e dai doveri
della propria vocazione, a tutti era dato
il privilegio di circondare l’amata fino
al momento dell’addio supremo.
Ai figli ed ai parenti tutti rinnoviamo
l’espressione della viva nostra simpatia
cristiana, riconoscenti al Signore che nella
loro prova essi sanno da Chi e Donde
scenda la consolazione e la certezza del
futuro « arrivederci ».
IVouyelles politiques.
L’activité de l’artillerie a été entravée,
dans la zone montagneuse de notre front,
par des chutes et des tourmentes de
neige. Sur le Carso l’artillerie ennemie
a bombardé d’une façon intense nos lignes sur la lisière septentrionale du plateau et dans le secteur de la côte 144. La
nuit l’eiinemi a pénétré dans nos lignes
sur les pëntes méridionales de cette hauteur, mais il en a été aussitôt repoussé
et a laissé entre,nos mains quelques prisonniers.
Dans la zone entre le mont Faiti et Castagnevizza, nous avons occupé un poste
avancé de l’ennemi. Une attaque nocturne contre nos lignes au nord de Santa
Caterina (zone de Gorizia) a été promptement repoussée malgré l’habituelle
préparation au moyen d’un tir violent
d’artillerie et de mortiers.
Un détachement ennemi qui avait attaqué pendant la nuit nos positions sur
le mont Faiti a été anéanti par les rafales de nos mitrailleuses : les vagues successives d’assaut se sont brisées toutes
contre la solide résistance de nos troupes.
— M.r Wilson, président des EtatsUnis, a lu au Congrès un message digne
et noble. Il a déclaré que l’état de guerre
est inévitable entre l’Allemagne et les
Etats-Unis, vu que la neutralité armée
proposée d’abord n’est plus possible. Il
demande la coopération navale, financière et militaire de son pays avec l’Entente. Pour mettre un terme à la guerre
des sous-marins il faut les attaquer et les
détruire. Une armée de 500.000 hommes
doit être enrôlée par la conscription obligatoire, et ce chiffre sera probablement
doublé.
L’Amérique, dit-il, veut défendre les
principes de liberté et de justice en combattant les puissances autocrates et égoïstes. La Russie va montrer la nouvelle
force acquise par le triomphe de la révolution démocratique. Le peuple nordaméricain n’a aucune visée ambitieuse,
il ne désire aucune indemnité ou compensation matérielle, mais que les droits
de l’humanité soient assurés et garantis.
E. L.
INDIRIZZI UTILI.
Comitato (T Assistenza ai Militari Evangelici (Torino - 15, Via Pio Quinto).
Ufficio Assistenza religiosa ai Militari
Evangelici (Udine - 12, Via delle Fornaci).
Cappellano Evangelico Valdese della 1®
Armata: Tenente Arnaldo Comba
(Vicolo Quadrelli, 3 - Verona).
Cappellano Evangelico Valdese della 2® e
3» Armata: Capitano E. Bertalot
(Intendenza 2» Armata - Direzione di
Sanità - Zona di Guerra).
Aiuto-Cappellano Evangelico Valdese della
2^ e 3» Armata: Fuhrmann Alberto
(12, Via delle Fornaci - Udine).
Cappellano Evangelico Valdese della 4»
Armata: Tenente Davide Bosio (Ospedale Militare di Riserva - Belluno).
Cappellano Evangelico Valdese del Battaglione Pinerolo (3° Alpini).’ Tenente
E. Pascal.
Cappellano Evangelico Valdese per i Prigionieri di Guerra: Tenente Guglielmo
Del Pesco (57, Via Marianna Dionigi - Roma).
PETITE POSTE.
Rospart - Villar. Nous avons passé votre
lettre à l’auteur de l’article qui vous répond.
J. P. M. Salomon - Uruguay. Nous attendons toujours une réponse pour savoir
comment employer l’argent expédié.
M. Jean Rochat - Florence. Reçu; au
prochain numéro. Merci.
Mme Griset - St. Ann. Reçu; à bientôt
une lettre.
Pour 1’ « Echo des Soldats ».
m; Louis Bein, La'Tonr L. 3,—
M. Joseph Armand-Bosc, La Tour » 2,—
C.-A. Tron, Directeur-Responsable.
prnpaci per l'ISTITUTO GOULD
ULnUnOl un prefetto, celibe, evangelico. — Rivolgertii al Direttore deUTsti-.
tato medetkno. Via Magenta, i8 - Roma.
4
__________________________________di Allievi
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JT I autorisé pour les Vallées, par la Société Biblique Britannique
et Etrangère, est toujours Rue Garibaldi, N. 4 à TORRE PELLICE.
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Chieri - Chivasso - Cigliano - Ciriè - Coazze - Cocconato - Corio-Crescentino - ^ja M^ra
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Morgex - N arsole - Nizza Monferrato - Orbassano - Oulx -Ovada -Paesana- Perosa
A rgLtina - Piossasco - Poirino - Pont Canavese ■ Pont Saint-Martin
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Susa - TORRE PELLICE - Trino ■ Valperga - F«nar»a : Venasca - Ferrds
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L. ro.ooo, e col disponibile giornaliero di L. 500. sui quali è corrisposto 1 interesse del 2 2S% netto da imposta. Alle stesse condizioni di deposito, di prelievo e di tasio^ono pure emessi libretti di Risparmio Ordinano con RAPPRESENTANTE DICHIARATO, sui quali il rappresentante può eseguire
senza speciali formalità le stesse operazioni autorizzate d titolare.
». Apertura a determinate categorie di persone (persone di servizio, salariati,
operai e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Piccolo Risparmio col massimo credito di L. 2000, e col disponibile giornauero
di L. 100, sui quali viene corrisposto l’interesse del 3,50 “/o netto da imposta.
»' Apertura di libretti nominativi, pagabili al portatore, co\ massimo credito fruttifero di L. 25.000, e con un disponibile giornaliero di L. 2500. su* quali e
corrisposto l’interesse del 3 °/o netto da imposta. . . , .
4 Apertura di libretti nominativi, con depositi non inferiori alle L. 5000. vincolati
^r sei mesi, tasso 3,50% netto da imposta — per nove mesi, tasso 3.75 % netto
da imposta — per un anno ed oltre, smo a due anni e sei mesi, tasso 4 /o
ft I^^osito di ^oli in amministrazione: La Cassa accetta dai titolari dei libretti
nominativi quale deposito in amministrazione, i titoli di loro proprietà, tanto
nominativi che al portatore, compresi fra quelli che la Cassa può acquistare, e
si incarica di esigere per conto Wo le *=»40/« maiwraii ¿«i iitoii
SI incarica ai esigere per conio 1^0 «
l'im-borto sui relativi libretti. ^ Questo servizio è fatto GRATUITAMENTE Al
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' può acquistare, facendone eseguire su richiesta il trapasso in certificati no
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a richLta7 i^ vece ^ denaro!^ degli GIRABILI. PAGABILI PRESSO
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di risparmio nominativo od al portatore con un credito di almeno L. 3*
LA CASSA INFINB FUNZIONA quale Sede Secondaria della Cassa Nazionale
di Previdenza per l'invalidità e la vecchiaia degli operai, e della Cassa Nazionale
di Maternità. p^gfingete Direttore Generale
C. FERRBRO DI CAMBIANO Franco Franchi
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MERftUIGLIOSM^
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fra due bimbi era bisaría una queatlei^
E parevan due cani interno a un osso,
la mamma li guardava in apprensiiino.
Ma sull’uscio però stava a ridosso.
Dtniglie i H saper chi avea ragione;
Gridavan tutte due a più sea posso
Per l'asqua di Chìlìinsidi Mìgonò,
Che poi finiron col gettarsi addosso.
Par ohe alta madre il fatte deh dispioeeia;
Anzi dir si dovrebbe che le garba.
Che i bimbi si prefumifle la focoia. .
Per stupar pei restò ssiak parole.
Quoade vide venir taat* di barba i
Sul sraMs daHa pfegglt «a frelA
L'ACQUA
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sfácentitbiÍBi ahche ouandD la caduta giornaliera dai capelli era fartiiauna.
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