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14 Fériier 1919
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L ECHO DES VAHEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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SOMMAIRE; De 17 Février — Coligny —
lin appel à la jeunesse — Trieste —
Sottoscrizione — Chronique vaudoise
— Nouvelles religieuses — Nouvelles
politiques.
LE 17 FÉVRIER.
Des fêtes, encore des fêtes, toujours
des fêtes, c’est bien là, la spécialité de
l’Italie, ce qui explique fort bien notre
pauvreté vis-à-vis des autres nations et
la transgression du jour du repos que
nous devrions sanctifier.
Pauvreté, disons-nous, car quand on
ne travaille pas, on chôme et on dépense,
on gaspille de l’argent gagné pour les besoins de la famille; transgression du jour
du repos, et cela est naturel, car quand
on chôme deux, parfois trois jours par
semaine, on veut se rattraper le dimanche, en travaillant, en suivant l’exemple
néfaste donné par le grand nombre, et
, on devient des payens, des transgresseurs volontaires de la sainte loi de Dieu.
Cependant, malgré tout cela, nous voudrions rappeler le 17 février, non,pas pour
chômer, entendons-nous, mais pour bien
l’utiliser, en lui donnant une place d’honneur, pour exprimer notre reconnaissance envers Dieu et les hommes, en suscitant un souvenir du passé pour nous
demander ce qu’est le présent et ce que
nous nous proposons pour l’avenir.
Pendant ces quatre dernières années,
sous le poids de la guerre, de l’anxiété,
des deuils, l’esprit était trop tendu pour
nous livrer à une joie sainte et pure. Cette
année il n’en est plus ainsi, grâce à Dieu:
à Paris des chrétiens sincères, des hommes éminents sont à l’œuvre pour préparer une paix longue et durable, qui
doit proclamer le triomphe de la justice
et de la liberté, des individus comme des ‘
peuples. Ces hommes, ils réussiront, car
ils comptent sur Dieu, sur son Esprit,
sur ses lumières, aussi nous saluons dès
maintenant l’aurore du grand jour de la
délivrance assurant à tous la liberté.
Le 17 février est précisément le jour
solennel de la liberté, obtenue après des
siècles de luttes, d’angoisses, de vicissitudes incroyables. Le 17 février a apporté aux Vaudois les libertés civiles et
religieuses, pourrions-nous oublier un
tel jour? Tout comme les Israélites à
l’époque de la Pâque devaient expliquer
à leurs enfants la signification des pains
sans levain et des herbes amères, choses
qui rappelaient le dur esclavage d’Egypte
et la délivrance miraculeuse, nous aussi,
à notre tour, nous devons rappeler à nos
enfants, aux qouvelles générations, la
signification de cette date glorieuse.
Faire cela est un devoir, mais non pas
avec 1 esprit de faire naître des hainës,
de susciter un fanatisme toujours coupable, où que ce soit qu’il se manifeste,
mais uniquement pour exprimer notre
reconnaissance, toute notre reconnaissance envers Dieu et nos semblables.' Ces
souvenirs doivent avoir pour but de fortifier notre foi, de nous mettre en garde
contre une fausse liberté qui conduit à
la licence et à la ruine. Oh ! si nos Vaudois, en jetant un regard eu arrière savaient contempler les miracles de Dieu à
notre égard ! Oh ! si en comparant les
sacrifices du passé et du présent ils savaient découvrir ce qui nous manque 1
Oh ! surtout, si en repassant l’histoire de
nos martyrs, morts pour la foi, ils savalent apprécier cette foi qui assure une
couronne dans les deux !
Que le 17 février puisse nous conduire
à penser, à réfléchir, et mous*donne de
nouvelles énergies pour être à la hauteur
de notre tâche, de notre belle mission.
L’histoire de notre peuple est là, personne ne pourra l’effacer, pour nous assurer que Dieu règne et que la liberté
qui a triomphé, triomphera jusqu’à la
fin des siècles, jusque dans l’éternité.
C. A. Tron.
COLIGNY
Les Eglises Réformées de France invitent les fidèles à rappeler dimanche,
le 16 février, Coligny, une des gloires les
plus pures du protestantisme français.
Nos frères de France ont pleinement raison, c’est le moment de aire au monde ce
qu’a produit la foi chrétienne dans des
moments tristes et fâcheux; c’est le moment d’exhumer les caractères forts, les
martyrs de la foi pour démontrer aux
infaillibles du jour, que la foi est celle
qui vaincra le monde.
Coligny, Gaspard de Châtillon, second
fils du maréchal de Châtillon et de Louise
de Montmorency, né le 16 février 1517,
descendait d’une des plus anciennes familles^ de la Bourgogne. N’ayant point
de gôùt pour les études classiques, il se
voua à la carrière des armes où il ne
tarda pas à devenir célèbre. Il épousa
Charlotte de Laval. Entré en contact
avec les idées nouvelles, il ne tarda pas
à embrasser la réforme et devint un chrétien fervent, pieux et sincère. Les guerres de religion ayant éclaté, Coligny devint le chef du parti réformé en obtenant
d’éclatantes victoires, ce qui exaspéra
Catherine de Médicis et le pauvre Charles IX. La reine cruelle s’étant unie aux
Guise, op sait comment fut ourdie la StBarthélemy et comment l’amiral Coligny
fut une des premières victimes de cet infâme massacre, qui restera toujours une
honte pour la France catholique et la
papauté.
Aujourd’hui, à Paris même, à la distance de quatre siècles, se trouve un autre vaillant soutien de la vérité qui af■'franchit les peuples; Wilson, vers qui
tout le monde tourne les regards, atten-,
dant de lui la grande délivrance de tout
joug tyrannique, politique ou religieux.
A Dieu la gloire ! ses enfants ne sont
que des instruments pour faire sa volonté. Spectator.
«a—aw—BM—y
Un appel à la Jeunesse.
La grande, l’immense lutte est finie.
Cependant, le monde tremble encore et
les esprits ^nt agités.
Que va-t-elle devenir cette humanité
souffrante, toujours en proie à ses mauvais instincts et qui, pour atteindre sa
rédemption, son unité parfaite, la vraie
victoire, n’a pas su s’humilier devant le
Créateur de toute chose?. Ceux qui ont
beaucoup souffert ou tout sacrifié à la
réalisation du grand idéal de paix et de
justice, regardent autour d’eux-mêmes
émerveillés. On croyait avoir anéanti
l’orgueil et l’égoïsme humain, mais en
réalité, rien n’est changé. Les hommes
sont autour de nous aussi mauvais, aussi
injustes, aussi malheureux qu’hier. A
cette triste constatation eux, les idéalistes, pensent, peut-être, que cela ne valait pas la peine de tout sacrifier, si l’humanité ne devait pas sortir de la lutte
meilleure, purifiée, agrandie I
Mais l’idée vit encore plus brillante
que jamais; elle continue son chemin:
elle est éternelle. Si en apparence le
monde est tel qu’il était avant la guerre,
il faut cependant se convaincre que la
jeunesse a acquis une nouvelle conception du devoir, de la vie. Elle comprend
que la lutte, la vraie lutte vient de commencer seulement aujourd’hui: lutte
contre ce qui appauvrit toute vie personnelle, lutte contre les mêmes lois humaines qui ont amené les peuples à se
haïr les uns les autres en foulant ainsi
la grande loi divine: la loi de l’Amour.
O vous, les jeunes étudiants de notre
chère Patrie, qui avez soif de régénération en vous et autour de vous, ne posez
pas votre uniforme, vos armes, sans avoir
sérieusement réfléchi quelle sera maintenant votre tâche au milieu de l’humanité trop éloignée encore de Celui qui
est la Voie, la Vérité, la Vie.
L’amour que parfois nous avons cherché à acquérir et à répandre autour de
nous, nous apparaît à cette heure d’autant plus puissant et plus nécessaire aussi
que noua le sentons plus difficile. Pensons à quelques-uns de ceux d’entre vous
qui sont tombés pour le grand idéal ! Ils
en avaient une conception divine, ils savaient aussi que sa réalisation ne pouvait être immédiate parce que l’humanité
se trouvait encore trop loin de son Créateur, de Celui pour lequel Jésus a su
mourir aussi et dont le sacrifice marque
le triomphe de la vie sur la mort, du bien
sur le mal. Ils nous ont laissé un mandat;
ils noua demandent de poursuivre dans
I* la voie qu’ils ont marquée par leur martyre. Serrez les rangs, chers camarades,
vous qui sentez vivement le besoin d’une
vie intérieure plus complète et qui de
la vie voulez faire une mission. Ne
laissez pas mourir en vous le sain optimisme, l’espérance et l’enthousiasme;
n’étouffez pas le désir que vous avez de
continuer l’œuvre commencée I Votre
patrie et l’humanité toute attendent de
leur jeunesse le meilleur qu’elle peut donner: une vie plus consciente, plus consacrée, plus pure et plus parfaite.
La tâche de tous se trouve être surtout
une conquête se soi, un don de soi. Il
est impossible que les évènements de ces
derniers temps ne nous amènent, chacun de nous, à réfléchir sur notre passé
et sur les idées que nous croyons définitivement acquises. Elles sont peut-être
un appel puissant à abandonner les faibles appuis de nos rêves humanitaires, 1
aussi bien que le vague idéal qui se drestsait parfois dans notre esprit et que nous
nommons Dieu.
Aujourd’hui, après le sacrifice des plus
humbles et des plus timides aussi, nous
voulons simplement devant la vie, recourir à Celui qui seul donne le secret
de la vie et de la force et qui avec l’aide
de toutes les énergies unies et renouvelées pourra montrer à toute l’humanité
quel est le vrai chemin qui conduit à
l’amour, à la justice et à la paix parfaite.
Le temps presse. Beaucoup d’âmes,
seules et souffrantes, sans foi et sans espérance, attendent une parole de vie, un
acte d’amour. Entendez l’appel de Dieu
qui est celui de votre conscience, croyez
et travaillez sans hésitation avec simplicité et confiance et la paix du Dieu d’amour sera en vous et autour de voua
éternellement.
Naples, 1-2-1919.
César Gay
Secret, de la Féd. des Etudiants.
Impression générale.
La ville de Trieste a quelque ressemblance avec celle de Gênes, mais elle est
loin de pouvoir rivaliser avec la Superba
pour la richesse de ses palais et pour la
beauté des collines environnantes. Nous
avons, il est vrai, les fractions de Barcola,
de Scorcola et de Servóla, mais elles n’ont
rien à faire avec la Riviera di Levante
ou la Riviera di Ponente. Les collines qui
entourent la ville sont nues et désolées
ce qui fait que la terrible bora a beau jeu
et souffle avec une grande force. Dans
les endroits les plus exposés on est obligé
de tendre des cordes afin qu’on puisse
s’y accrocher pour ne pas être lancés
contre les murs. Le port par contre est
magnifique; les quais sont libres et dégagés de toutes ces maisons, qui à Gênes
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'ft î’ f
Itiààquent presque entièrement la vue de
là.:dier, La promenade' qui s’étend sur
uftèlongueur de îO kilomètres, de Trieste
à Miramar, la deitteUife préfé:çée de Tempèreur Maximilien qui fut fusillé au MeXiqujsj est digne de la réputation dont
•lté |ouit.
-pirant la guerre la ville a été laissée
dàhai le plus complet abandon et le pavé
des rués est exécrable*. On risque à tout
bout de champ de s’embourber ou de se
casser Une jambe. Là couree folle des
autos militaires qui sillonpent la ville
danà tcàis les sens n*èst pas faite pour
Vouà inviter à'sortir.
-Les employés qui ont un appointe*
ment fixe et les classes pauvres qui vivent au jour la journée, ont immensément, souffert. «Notre détresse était s*
grande, me disait une mère de famille
avec 9 enfants, que mon mari m’a souvent dit: Si la guerre continue il ne nous
reste qu’à nous enfermer dans uné chambre, y allumer un braisier et en finir avec
là vie », Les riches, ici comme partout
ailleurs, avaient tout ce qu’ils désiraient.
On vend publiquement encore aujourd’hui le beurre de Tolmino à 64 couronnes le kilo, le veau de 28 à 30, le sucre
de 38 à 40, le fromage de Parme à 36,
et le reste à l’avenant. Le pain blanc
comme la neige se paie de 8 à 10 couronnes le kilogramme.
On le fait aussi au-delà de la vieille
frontière, mais on a la pudeur de le vendre en cachette.
I a couronne, qui a la valeur nominale d’úna lira, est dépréciée. Sa valeur
actuelle est de 0,40 en monnaie italienne.
La chose peut plaire à ceux qui ont de
- l’argent italien dans la poche; mais ce
^» fait constitue un très grave inconvénient
p(mr le commerce et pour l’industrie qu’il
faut développer si on veut diminuer le
nombre de ceux qui n’ont pas de travail.
Pendant la guerre on a eu recours à
toute espèce de moyens pour éviter l’enrôlement sous les drapeaux. Il y a des
jeunes gens qui se sont tenus cachés
pendant toute sa durée. D’autres feignaient d’être fous pour se faire réformer. Un quidam monta, au risque dé
sa vie, sur la statue en bronze de l’empereur Maximilien et se mit à lui peigner ta barbe; un autre tua un cheval
dans le Corso, la rue principale de la
ville, et se mit à le dépécer coram populo.
D’autres encore se mirent à parcourir
les rues du quartier de Barcola, le plus
aristocratique de la ville, en costume
adamitique, ce qui n’est plus de mise
dans une ville comme Trieste.
Au point de vue religieux, ia population me fait l’impression d’être moins bigote que dans la Péninsule. J’ai entre
les mains le catéchisme du diocèse, il
contient de bien bonnes choses; il manuale di storia sacra pourrait être adopté
dans nos écoles, sauf quelques modifications. Les bouchers ne se sentent pas obligés, pour attirer la clientèle, d’avoir accroché aux murs de leur étal l’image de
la Madone ou d’un saint en vogue. Les
croix ne foisonnent pas aux coins des rues
ou le long des promenades publiques ; on
ne croit pas au mauvais œil; on ne blasphème pas comme en Toscane; le clergé
des différentes religions est respecté sans
bassesse; le prêtre s’habille presque chrétiennement et ne porte pas le tricorne.
Parmi mes connaissances il y a bon nombre de mariages mixtes.
Les enfants, sauf de rares exceptions,
sont élevés dans la religion protestante.
Lorsque la mère catholique devient
veuve, elle ne se hâte pas de conduire
ses enfants à la messe, mais elle continue
à les envoyer au culte et les accompagne
Bouvea't ellè-mêiue.
En Autriche le divorce n’existait §as
pour les catholiques, mais les protestants
et les juifs pouvaient divorcer à leur aise.
Mes amis m’ont soufflé dans le tuyau
de l’oreille qu’ils espéraient que l’Italie
ne leur enlèverait pas ce privilège I
Quand un peuple s’est emparé d’une
ville par la force des armes, il n’est pas
à la fin de ses peines. Alors commencent
les difficultés qui ne manquent'pas à
Trieste: difficultés d’ordre matériel, intellectuel et moral. Nous espérons que
le gouvernement sera à la hauteur de sa
tâche et que cette belle ville, unie à
l’Italie, pourra vivre en paix et prospérer.
Trieste, Janvier 1919.
* F. Rostan.
SOTTOSCRIZIONE
in onore dei nostri cadati
e per i nostri orfani di guerra
10*^ Lista.
Somme precedenti L. 117.716,05
Sig. e sig.ra Damele Turin, S.
Giovanni » 100,
Elisa Romieux Mayer » Emilia Henking Ginoulhiac, 8.—
Bergamo (43) » Enrico e Meny Girardet, Ro- 200,
ma (2) » 100,
Per mezzo delle Sig. ne Socci bj Tenente Alberto Sybille, Torre 50 —
Pellice » 100,
N. N. (44) 200,
A. R., Prarostino » Ing. Gustavo Cougn, Euserna IO.—
S. Giov^jini (25) » 150,—
Sig.ra Adelina Ribet, Euserna S. Giovanni (25) » Sig. G. D. Cougn, Euserna S. 25,—
Giovanni (25) » 25,—
P. Borsalino, Como » IO,
E. Eanfranconi, Como » 5.—
E. M., Pachino » Unione Cristiana delle Giovani, 5.—
Prarostino (32) » 50.—
Rostagno Paolo, Prarostino (45)» Vedova Susanna Rostagno, 25,*^
Prarostino (45) » 25.—
M. G. D. P., Prarostino (32) » Vincenzo Morglia, Euserna S. IO,—
Giovanni » 50,—
Totale E. 118.864,05
(t) In memori« di Mino Glamplccoli.
(25) In memoria del Maggiore Giovanni Ribet. (33) In memoria del caduti di Prarostino. (43) In memoria del nipote Ugo Baer, morto per la patria. (44) In memoria di Giovanni Pastore. (45) In memoria del figlio e marito Giulio Rostagno»
morto per la patria.
CHRONIQUE VAUDOISE.
BELGRANO. M. le pasteur H. Beux
nous fait parvenir les sommes suivantes
pour r Asile des Vieillards de St-Germain:
François Poët, 10 pesos - Jean Stiefel, 5
- César A. Tron, 5 - Louis Forneron, 5 Jean Menusan, 5: soit 81 francs.
Nous exprimons à ces frères nos plus
sincères remerciements.
COLONIA VALDENSE. M. Antoine
Gardiol, originaire de Prarustin, avant
de quitter les Vallées pour Colonia, nous
a remis la somme de 50 francs pour l’Asile des Vieillards. Un merci de cœur,
en souhaitant à ce frère un heureux retour auprès des siens.
COME. ...Leopoldo Klug, di cui la salma sta in mezzo a noi dolenti, riverenti,
fù figlio del Nord. Egli nacque e crebbe
in una regione ove gli inverni sono tristi,
il freddo intenso e le notti lunghe; ove
si pensa con nostalgia infinita all’Italia,
al paese del sole e delle eterne primavere,
al paese della vita e del sogno, della storia e dell’arte. Giovane ancora volle vedere la fortunata patria nostra in cui gli
infermi sono sanati, in cui i settentrionali profeti, poeti e plasmatori di popoli
sono venuti a riscaldare le loro visioni,
ad accendere il loro genio, ad attingere
ardore ed ardire per le loro aspirazioni
religiose, artistiche e sociali. Perciò egli
scese in Italia; ma fu particolarmente
attratto dalle celebrate bellezze del nostro lago (di Como) in cui si riflettono i
borghi candidi ed i monti circostanti e
pare che riposino nel grembo del cielo e
sognino lontani sogni di luce, di rose e
d’oro. Vinto da tanto fascino, decise di
stabilirsi in questa felice Tremezzo.
Qui fece la conoscenza di una giovane
italiana, gentile e virtuosa, che sposò e
che gli fu buona e fedele compagna. Qui
continuò a conformarsi ai principi cristiani inculcatigli fui dall’infanzia ed a
cui tenne fermo sino alla fine: fate agli
altri quanto volete sia fatto a voi ;, tu
amerai il Signore Iddio tuo con tutto il
tuo cuore e con tutte le tue forze. In questi due comandamenti, tanto semplici
che un bambino li intende, tanto profondi che un savio ci si smarrisce, egli
racchiuse tutta la sua morale e tutta la
sua religione; religione morale insuperabile e che, con forza travolgente, finirà
coll’imporsi all’universo mondo. Qui a
Tremezzo,, in vita feconda di lavoro visse
caro 'alla famiglia, rispettato dalla popolazione, da tutti rimpianto. Lasciò le
sostanze alla consorte ed ai figli, raccomandò l’anima sua alla misericordia di
Dio; ma ha desiderato che le sue spoglie
mortali riposassero in questo camposanto,
vicino a questo lago che respira, sospira
e geme, che geme aspettando la « consolazione d’Israele», la «redenzione dei
corpi»... G. G.
(Parte biografica di un discorso funebre).
LA TGUR. M. le pasteur J. Bertinotti
nous a donné, dimanche soir, une excellente conférence sur ce sujet: Un peuple
de p.ophètes.
— M. Charles-Albert Arnould, après
avoir fait son service militaire, va reprendre son travail interrompu, en se
rendant dans la vallée d’Aoste pour y
faire connaître Christ et l’Evangile. Notre frère a bien voulu, avant son départ,
faire la collecte annuelle dans les quartiers des Chabriols et Envers, étant partout reçu très aimablement. M. Arnoulet,
que nous accompagnons avec nos meilleurs vœux, remercie très cordialement
les habitants de ces deux quartiers.
— Nous avons au milieu de nous, depuis quelques semaines, M. Vidossich de
Milan, qui a fait la demande d’être inscrit comme membre de notre église, et
de grand cœur nous lui souhaitons la
bienvenue.
MANEILLE. M. L. Rostagno vient
d’arriver d’Allemagne, à la grande joie
de tous les habitants, à laquelle nous unissons la notre.
— M. le chev. E. Tron, de la Pérouse,
I •
a été élu maire de la commune, gi,
MILAN. M. le chev. P. Fontana-Roux
a versé à la caisse des Vieillards cent
francs, ce dont nous lui sommes sincèrement reconnaissants.
PERRIER. Encore un deuil douloureux Micol Jean Jacques des Granges de
Chabrans vient de mourir à l’âge de 84
ans, cinq mois à peine après sa dévouée
compagne. Il laisse le souvenir d’un chrétien fervent, d’un vrai serviteur de Dieu
et sa mort calme et paisible a été le couronnement d’une vie droite et pure entièrement dévouée à sa famille, à sa commune et à son église.
Nous exprimons à la famille toute entière notre profonde sympathie.
— Plusieurs de nos soldats de retour
de l’Allemagne et de l’Autriche, après
plusieurs mois de dure capti\ité sont arrivés au sein de leurs familles sains et
saufs. Parmi eux se trouve le sous-lieutemant M, I^uigi Rostagno, régent à Ma
neille qui jouit en ce moment de quelques jours de repos bien mérités.
Nous nous réjouissons de tout cœur
avec les familles qui ont eu le bonheur de
les revoir et nous souhaitons qu’ils puissenli bientôt revenir définitivement au
milieu de nous. F. B.
PRALY. Le 6 février le soldatMenusan
François Emmanuel de Pierre, ex-ancien
des Adroits, et de Peyrot Marie, de la
classe 1897, était venu passer ses 20 jours
de licence au sein de sa famille. Il était
parti de sa maison aux Adroits vers trois
heures de l’après-midi, avec un bouquet
de fleurs artificielles, et un billet sut*
lequel étaient écrites les paroles de Job:
«L’Eternel l’a donné, l’Eternel l’a ôté;
que le nom de l’Eternel soit béni », pour
le déposer sur le cercueil de son ami Richard Daniel de la Ville, rentré épuisé
et malade à cause des souffrances endurées pendant sa captivité en Autriche,
et mort le matin de bonne' heure de ce
même jour. En traversant un sentier
qui des Adroits conduit à la Ville, il a été
emporté par une avalanche. Il avait pris
part à divers combats, blessé deux fois,
et il devait tomber sans les armes, près
de sa maison I
Ses parents, pensant qu’après avoir
déposé le billet sur le défunt, et ne le
voyant pas rentrer pendant deux soirs
consécutifs, crurent qu’il serait descendu
à Pignerol pour prendre des photographies, mais le dimanche ne le voyant pas
revenir, et quelques voisins leur ayant
dit que l’avalanche était descendue, se
sont mis à la recherche le dimanche soir,
aidés aussi par les douaniers, mais son
corps n’a pu être retrouvé que lundi matin vers 10 heures, en face du quartier
du Coin, à la distance d’une vingtaine
de pas du chemin qui va au Ghigou.
Que le Seigneur leur soit en aide et
répande dans je cœur des parents si grandement affligés, sur le frère, sur les deux
sœurs dont l’une se trouve en Amérique,
et sur le beau-fils Ami Richard, et sur
tous les parents, le baume de ses consolations.
—' Le 7 février nous avons repris
la route du lieu du repos, en y accompagnant la dépouille mortelle du
brave soldat Richard Daniel feu Daniel
et de Bertin Marie, de la classe 1886.
Après avoir passé douze mois en Autriche-Hongrie, desquels 8 dans les hôpitaux, à cause des souffrances et des privations endurées, il était rentré à Praly
avec sa mère et ses sœurs pour se reposer. Au premier abord on avait espéré
qu’il se serait rétabli, mais voilà qu’au
bout de deux mois environ il a été rappelé par le grand Capitaine à monter plus
haut dans une patrie meilleure pour se
reposer, en attendant le jour bienheureux du grand rendez-vous. Il laisse après
lui sa mère et trois sœurs dont une se
trouve en Amérique.
Nous entourons la famille de notre
sympathie chrétienne et nous la confions
entre les mains du grand Consolateur.
B. Fontana.
PRAMOL. Deux fois encore, dans le
mois de janvier, nous avons été appelés
à reprendre le chemin du champ du repos : d’abord, le 13, pour y accompagner
la dépouille mortelle d’un jeune enfant
de quelques semaines, fils de notre frère
le caporal Jean Barthélemy Bounous
qui, tout juste alors, se trouvait aussi
malade à Verona.
Le 29, c’était pour confier à la terre la
dépouille de Césarine Jahier, de 37 ans,
qu’une longue maladie avait épuisée.
Elle laisse dans le deuil son mari et
trois petits enfants, ainsi que sa mère,
deux frères et une sœur et d’autres nombreux parents,
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Notre frère François Guigou, qui avait
déjà eu trois deuils en quelques semaines,
vient de recevoir la triste nouvelle de la
mort, aux Etats-Unis, de son fils aîné,
Charles, âgé de 35 ans.
Aux uns et aux autres, nous exprimons
encore ici nos sincères condoléances.
SAINT-JEAN. Le mois de janvier
nous a donné un nombre de décès inférieur à celui du mois précédent. Cependant le chiffre* est encore assez élevé,
puisque nous en avons eu 9, à savoir:
Brissi Elba, dé 15 ans, au Refuge Roi
Çharles-Albert — Berlin Etienne, de 76
ans, aux Giaime — Fries Jean Barthélemy, de 80 ans, à Luserne — Pons Antoinette veuve Malanotj de 87 ans, aux
Vola — Martina Marguerite veuve Malan
de 78 ans, à Mourcious — Garneri Adèle
née Vola, de 40 ans, à Turin — Avondet
Jean, de 75 ans, au Refuge Roi CharlesAlbert — Malanot Jean, de 87 ans, à
Fontebella — Allio Etienne, de 74 ans,
au Fonds de St-Jean.
Le départ de ce dernier est une perte
sensible pour la paroisse. Sa foi, sa piété
vivante, son zèle pour la maison de Dieu
ne se démentirent jamais. Il fut fidèle
jusqu’à la mort, jusqu’au terme de la
douloureuse et longue épreuve par laquelle il plut à Dieu de le faire passer,
«et quoique mort il parle encore».
Mentionnons aussi, au cours du mois
de janvier, un mariage et deux baptêmes. Le mariage: Bufja Matthieu, d’Angrogne, horloger,_avec Tourn Rosine, demeurant aux Ricca.
Les baptêmes: Buß a Louis d’Edouard
et de Artus Susette — Mourglia Esther
de Louis Henri et de Tourn Alceline.
— Les réunions de quartier sont très
mouvementées et encourageantes. Nous
en avons quatre par semaine, c’est à dire
une dans chacun des quartiers qui offrent un local ad hoc, sans compter celle
qui a lieu à Mourcious. Celle des Blonats,
le dimanche soir, revêt le caractère de
conférence. Nous y avons entendu successivement MM. les pasteurs Rodio,
Bertinat et Rostagno, qui ont traité d’intéressants sujets d’actualité. Dimanche
dernier le pasteur de la paroisse présenta
à ses nombreux auditeurs la personnalité
morale de Wilson qui est, sans contredit,
celle qui domine la période actuelle dé
l’histoire.
— Voici quel sera le programme du 17
février. Le matin, à 10 h., fête des enfants au temple. A midi, repas en commun à la Maison Vaudoise. Le soir, à
8 h., soirée récréative à la salle Albarin
_ pour les Vaudois ou amis des Vaudois,
avec entrée libre et collecte à l’issue en
faveur d l’Orphelinat.
— Un Vaudois qui se fait honÛeur. M.
David Coïsson, établi à New-York, fils
du maître d’école de Praly et frère de
notre cher régent M. Adolphe Coïsson
de St-Jean, soldat dans l’armée américaine en France, vient d’être décoré de
la croix de guerre et a été cité à l’ordre
du jour de sa division avec la motivation
suivante : « Conducteur du Lieutenant
Commandant la Section, a accompli de
nombreuses reconnaissances, circulant
nuit et jour sur des routes violemment
bombardées; s’est offert volontairement
peur preñorc la conduite d’une sanitaire,
et a assuré pendant la période du 17 au
21 juillet 1918 l’évacuation de nombreux
blessés; s’est encore distingué pendant
les combats du l.raii 10novembre 1918».
Grand Quartier Général, 12 janvier 1919.
Signé: Géñérau Pétain.
ROME. M. Fasulo de Milan ayant
achevé sa mission à Rome, vient d’être
remplacé par M. Ugo Janni, qui a déjà
prêché dimanche dernier, dans notre
temple de Via Nazionale.
SÂN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI
(Caftipobasso). Nous apprenons avec regret la mort du jeune soldat Giovannino
Conti, emporté par l’épidémie du jour.
Malheureusement aucun pasteur n’a pu
se trouver présent à la sépulture, et nous
exprimons à la chère famille Conti toute
notre sympathie chrétienne.
SAN REMO. Pendant l’absence de M.
Janni, c’est M. H. Meynier de Pise qui
est venu prendre sa place.
TURIN. Nous apprenons avec peine
la triste nouvelle de la mort de M. Robert
De Fernex, emporté presque subitement,
laissant sa femme et ses parents dans la
plus grande douleur. Son départ est une
véritable perte pour l’Eglise et pour l’industrie nationale où il avait su se faire
une place en vue.
Notre sympathie va à la famille, si
durement éprouvée.
— La mort de M. Capuzzo enlevé à
l’affection des siens, a profondément
impressionné les amis. Son soleil s’est
couché tandis qu’il faisait encore jour.
Que Dieu soutienne sa veuve, l’orphelin,
et les parents.
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
34.me Liste de Souscription.
Sig. Comba prof. dott. Carlo,
(Ospedali) L. 50,—■
Lo stesso (Orfanotrofio) » 50,—■
Sig.na prof. Avetta (Osped.) » 15,—
Sig.na Maddalena Coïsson,
Serre d’Angrogna (Orfan.) » 10,—
Sig. Casimiro Forneron (Osp.) » 300,—
Lo stesso (Orfanotrofio) » 300,—■
Lo stesso (Rifugio) » 200,—■
Ing. V. Giorcelli (Rifugio) » 10,—
h. 935,—
Listes précédentes^ » 23.555,05
Total L. 24,490,05
NOUVELLES RELIGIEUSES.
La Bulgarie et le Saint-Siège. — Le'
Temps racontait naguère que, sous le
Cabinet Radoslaviof, des tentatives de
rapprochement s’étaient produites entre
Sofia et le Vatican, d’après une ligne
politique que le roi Ferdinand avait déjà
pratiquée, puis abandonnée. Des deux
côtés, les plus exaltés rêvaient ■ même
d’une conversion en masse des Bulgares
de l’orthodoxie grecque au catholicisme
romain. Le Saint-Siège aurait ainsi tiré
un grand profit du désastre russe. Mais
le Cabinet Malinof a manifesté depuis
lors un zèle nationaliste et schismatique
qui bouleverse ces beaux projets. Loin
d’abandonner le confession orthodoxe,
la Bulgarie, sous cette nouvelle direction^
songerait plutôt à' recueillir en Orient
l’héritage de la Russie, c’est à dire le
protectorat des Eglises orthodoxes. On
rattache à cette nouvelle orientation le
fait qu’à un moment donné, le gouver.
nement Malinof a barré le passage à Mgr
Papadopoulos, que Benoît XV voulait
faire venir de Constantinople à Rome
pour lui faire présider la nouvelle Congrégation pour l’Eglise orientale.
Dans le Journal de Genève du 31 août
I
le prof. Arvanitakis a montré que le peuple bulgare est extrêmement loin d’une
conversion volontaire au romanisme. —
Le roi Ferdinand était trop habile pour
songer à sérieusement imposer à ses sujets une conversion fofcée, et le roi Boris,
qui a souligné, dans son discours inau
gural, sa qualité de chrétien orthodoxe,
pensera bien moins encore à recoiîrir à
ce stratagème.
(Semaine Religieuse).
Nouvelles politiques.*
La Copimission spéciale présidée par
le président Wilson à la Conférence,de
Paris a approuvé en première lecture le
projet pour la Ligue des nations; mais
les questions de détail ne sont pas encore
résolues. La Conférence a approuvé la
théorie de M. Wilson relative au transfert de la souveraineté territoriale des colonies allemandes à la Société des nations, qui conférera à tel ou tel Etat Je
mandat d’administrer sous le contrôle
international. Il a été décidé que les territoires qu’on peut appeler majeurs,
ceux qui sont suffisamment civilisés pour
(donner une expression nationale à leurs
désirs particuliers touchant le gouvernement » pourront manifester leur volonté d’obtenir leur indépendance nationale ou se placer sous un protectorat.
Mais quant aux autres, la Société des na
tions choisira la puissance qui sera la
mieux qualifiée pour l’administrer.
Tous les peuples ont fait entendre leurs
revendications territoriales au Comité
de la Conférence. Polonais et Tchécoslovaques, Serbes et Roumains, Grecs,
Yougo-Slaves, Arabes. La solution définitive de ces questions a été renvoyée
à plus tard, mais plusieurs différends ont
déjà été applanis.
—■ L’assemblée constituante allemande
s’est ouverte à Weimar dans le grand
théâtre. Dans le discours inaugural le
chancelier Ebert a avoué que l’Allemagne
a perdu la guerre tout en rejetant sur
l’ancien régime la faute des événements
douloureux du passé. L’égémonie prussienne, a-t-il dit, la politique de ceux
qui poussent à la guerre sont pour nous
à jamais effondrés. Le peuple allemand
n’aspire à rien autre qu’à erit'fêr; avec
des droits égaux, dans la Société des nations et s’y acquérir par son zèle et son
activité une position respectée. (Ce n’est
pas tout à fait le langage d’un vaincu).
L’assemblée, composée de 399 membres
a élu président le socialiste majoritaire
David, presque à l’unanimité.
— Le Conseil supérieur de guerre des
Alliés s’est occupé du renouvellement de
l’armistice avec l’Allemagne. Des conditions plus sévères doivent être posées
pour éviter que l’ennemi puisse préparer
sa revanche dans un temps plus ou moins
éloigné, pendant que les Alliés discutent
à Ppris sur la Société des nations et la
paix universelle.
— Le gouvernement des bolcheviks a
accepté l’invitation des Alliés, d’envoyer
des délégués à l’île des Princes, suivant
la proposition de M. Wilson'. Le délégué
de l’Italie sera le marquis Torretta, ancien ambassadeur à Pétrograd.
— Les monarchistes du Portugal ont
tenté de renverser le gouvernement républicain. Le coup n’a pas réussi, mais
l’insurrection n’est pas encore domptée.
Des combats ont lieu encore entre les
troupes du gouvernement et les roya»
listes. , E. L.
COMUNICATO.
Direzione Superiore delle Poste e
DEI Telegrafi di Torino. Conti correnti
ed assegni postali. Si rammenta che dal
21 Dicembre u. s., ha avuto inizio il
nuovo servizio dei conti correnti ed assegni postali, con l’istituzione di un apposito Ufficio dei Conti a Roma,
Tutti gli Uffici Postali del Regno concorrono al servizio in parola:
a) accettando le domande di ammissione al servizio.
b) accettando i versamenti.
c) eseguendo i pagamenti su mandati
emessi dall’Ufficio dei Conti.
Qualunque cittadino, facend<me-.*4ii^
M manda ad un Ufficio Postale, può quindi '
J essere inscritto fra i correntisti, previé
f|,un de^iosito di garanzia di L. 50. Rice* verà allora un libretto di assegni che egli
potrà riempire di volta in volta con la
sua firma, col nome e domicilio della persona a cui vuol fare un pagamento e con
l’importo di questo. L’assegno cosi riempito messo infàusta ha corso' in franchigia. La Posta provvede al pagamento richiesto addebitando al correntista della
somma sborsata.
*' Pertanto'decisiva per ogni cittadino
deve essere la considerazione patriottica
che mercè l’apertura di un conto di chèques postali, ognuno metta a disposizione
“dello Stato una parte dei propri mézzi
finanziari.
E questo non può essere un sacrificio
tanto grande, quando si tratta di far
prosperare il benessere economico di
tutto il paese.
Il Direttore Superiore M. Lavalle.
payés ef non anittancés.
Pour 1919: Philippe Ribet, Chabrans —
Henri Tron, New-York — Lydie dot, Id.
— François Grill f. Jean, Pral — Marie
Pons, Orange (fr. 6 p. 1919) — Juliette
Ghigo, Valdese (id.) — Jeanne Balmas
(Ciampet), St-Germain — Veuve Lantelme
(Id), Id. — Marguerite Geymonat, Bobi —
F. Decker, Turin — F. Crumière, Villar
— Laurent Brès, Ridarei — J. P.ìPons,
Marseille — Veuve Pons, Id. — Marie Salomon, New-Jersey — Fd. Rostan, Zone
de Guerre —^ P. Grill f. J. P., Pomaret —
H. Beux, Belgrano (fr. 54') — Marie Bouchard (Ciampet), St-Germain — Louis Martinat, Fnvers-Portes — B. Avondet, Id.,
(p. IO ex.) — Á. Chanforan, Genève (reçu
fr. 4,50 - Vous devez i fr. p. 1918 et fr.
2,50 p. 1919) — F. Beux (Chenevière), Fnvers-Pinache — Jean Vinçon, St-Germain
— Marguerite Pons (Jacques?), Id.
,H.
Lantelme, Id. — Louise Bonetto, Id.l ’—^
Hilda Renz, Lausanne — Cesare Rostaing,
Torino — Lydie Gönnet, Novare — Capitaine Cesare Gay, Naples (fr. 5) — Daniel
Long, anc., Pramol (fr. 45) — Henri Travers, anc, Id. (fr.'57) — J. Beux, Marseille
— Héli Sappé, Kelly — Susanne Bounous,
New-York — B. Long, Id. — Ant. Grill,
Valdese — Alexandrine Long, Genève —>
Ph. Grill, past., Pramol — Jacq. Plavan,
St-Germain — J. J. Peyronel, Pramol —
Jean Jahier, Id. — Daniel Long, anc., Id.
— Alexis Long, id., Id. — Lévy Jahier,
id.', Id. — Marie Ribet, id;, Id. — A. Gioannini, Cannes — César Peyronel, New-York
— Mme Burattini-Malan, Brescia — L.
Meille, Turin — G. Meiile, Milan.
Pour fin 1918-1919 : F. Tourn, past.,Grasse.
Poor l’c Echo > des Soldi^s.
Lydie Clot, New-York Fr. 5,—
Mlle Marie Bouchard (Ciampet),
St-Germaiii
Jean Vinçon, St-Germain » i,—
Ph. Grill, past., Pramol » 3,—
A. Gioannini, Cannes » 4,03
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Regarder en haut, apprendre au delà,
chercher à s’élever toujours.
* Pasteur.
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Sede Succursale di TORRE PELLICE, Via Roma, N° 2, Casa Gay.
L’Ufficio è aperto nei giorni di Hartedi, Mercoledì, Venerdì, Sabato, dalle
ere 8.30 alle 12 e dalle 13.30 alle 16; /a* Domenica dalie ore 8.30 alle 12.
OPERAZIONI CHE LA CASSA ESEGITISCE Al DEPOSITANTI:
1. Apertura di libretti nominativi di Risparmio Ordinario col massimo credito di
E. lo.oqo, e col disponibile giornaliero di E. 500, sui quali è corrisposto l’in
teresse del 3.25% netto da imposta. Alle stesse condizioni di deposito, di prelievo e di tasso sono pure emessi libretti di Risparmio Ordinario con RAPPRESENTANTE DICHIARATO, sui quali il rappresentante può eseguire
senza speciali formalità le stesse operazioni autorizzate al titolare.
®. Apertura a determinate categorie di persone (persone di servizio, salariati,
operai e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Piccolo Risparmio col massimo credito di E. 2000, e col disponibile giornaliero
di E. 100, sui quali viene corrisposto l’interesse del 3,50 °/o netto da imposta.
S' Apertura di libretti nominativi, pagabili al portatore, col massimo credito fruttifero di E. 25.000, e con un disponibile giornaliero di E. 2500, sui quali è
corrisposto l'interesse del 3 “/o netto da imposta.
41. Apertura di libretti nominativi, con depositi non Inferiori alle E. 5000, vincolati
per sei mesi, tasso 3,50% netto da imposta — per nove mesi, tasso 3,75 % netto
da imposta — per un anno ed oltre, sino a due anni e sei mesi, tasso 4 %
netto da imposta.
5. Deposito di titoli in amministrazione: La Cassa accetta dai titolari dei libretti
nominativi quale deposito in amministrazione, i titoli di loro proprietà, tanto
nominativi che al portatore, compresi fra quelli che la Cassa può acquistare, e
si incarica di esigere per conto loro le cedole maturate dei titoli, inscrivendone
l’importo sui relativi libretti. — Questo servizio è fatto GRATUI'TAMENTB AI
TI’TOEARI DI EIERETTI DI PICCOEO RISPARMIO sino alla concorrente
di titoli del valore nominale di L. 3000.
4». Acquisto per conto dei depositanti di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, facendone eseguire su richiesta il trapasso in certificati nominativi.
7. Tutte le Sedi della Cassa di Risparmio, sia in Torino che fuori diTorino, rilasciano
a richiesta, in vece del denaro, degli cbèques GIRABIEI, PAGABIEI PRESSO
QUAEUNQUE SEDE DEEE'ISTITUTO e presso qualsiasi sede delle Casse di
Risparmio di Bologna, Ferrara, Firenze, Genova, Eucca, Padova, Palermo,
Parma, Venezia, Verona, e pagano gli assegni da queste emessi, come risulta
da relativo elenco pubblicato in ogni Sede.
H. Servizio di CASSETTE DI RISPARMIO A DOMICIEIO. Tali cassette vengono distribuite gratuitamente dalla Cassa a chiunque possegga già un libretto
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