1
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Cumple-oouranl avec la Posle
PRIX D’ABONNEMENT PAR AN
lUlie.................. L. 3
Tous les pays de l'Union
de poste.............» 6
Amérique du Sud . . . . * 9
On s'abonne;
Au bureau d'Adininistration ;
Chez MM, les Pasteurs ;
Chez M. Ernost Robert (pignerol)
et à rimprimerie Alpina à
Torre Pellicp^.'
l/abonnement part du 1. Janvier
6t 80 paie d’avance.
Année XVlll. N. 50.
8 Décembre 1892,
Numéros séparés demandés avant
le tirage, 10 centimes chacun.
Annonces: 20 centimes par ligne
pour une seule fois — 16 centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus
S'adresser pour la Bédaotion à M.
lePast.H. Meille, Torre Peiiice
*' et pour rAdroinistratlon à M
Elisée Gostabel, TorrePellice*
Tout changement d'adresse est
payé 0^ centimes.
LE TEMOIN
ECHO DES VALLÉES VAUD0Ï8ES
Paraissant chaque Jeudi
Vau« me «erez lémoine. Aet. 1,8. Suivant la vérité avec la charité. Eph. IV, 15. Que ton règne vienne, natlh. VI, 10
O »■ »I a i r 4t :
God Centred, « dirigé vers Dieu » [(Fin. Voir
les Numéros 48 et 49) — Des protestants qui n’en sont plu.«. — Un témoignage rendu k l’Evangile — Pro
Face — Evangélisation ________ Crise théo
logique en Allemagne — Nouvelles
Religieuses — Revue Politique — Avis.
j5EBBS$83EB099IB!]BI9BEBBBGS!S5Bn350iroEO9ESBEBS35®i5BB9El
AV I S
Nous prions instamment les
personnes qui entendent s’abonner au Témoin de nous le faire
savoir au plus tôt pour que nous
ayons le. temps de préparer leur
adresse imprimée. Quant aux
anciens abonnés, ils n'ont, pour
recevoir le journal Vannée prochaine, qu'à ne pas renvoyer à
notre Administration le premier
numéro de Janvier et à se souvenir que « l’abonnement se paie
d’avancer. Voir au frontispice:
Prix d'abonnement, etc.
GOD CENTRED, “Diriflé m Dieu,,
(Fin. Voir les Numéros 48 et 49).
La face de Dieu vers laquelle nos
regards doivent être constamment
tournés n’est pas seulement la beauté
pure et parfaite, qui poui-rait nous
absorber au point de nofus rendre
incapables d’accomplir nos devoirs
journaliers envers nos frères. i,a lumiéi’e de celte face est aussi et par
dessus tout une lumière d’amour qui
nous attiie vers elle, mais qui nous
renvoie vers nos frères; qui nous
ravit en nous disant: Vois, comme
je t’aime, mais qui nous exhorte en
nous disant: Aimez comme j’aime,
et qui nous indique, par la direction de ses rayons, les personnes et
les choses qui devront faire l’objet
de notre aiîeclion.
Mais cette (ace de notre Dieu elle
ne nous éclaire, elle ne nous parle,
elle ne nous dirige pas seulement,
elle nous transforme à son image et
à .sa ressemblance. Plus nous regardons Dieu, plus notre communion
avec lui devient intime, plus son
esprit passe en nous, plus sa nature
devient la nôtre. Oui, il peut se produire déjà ici-bas le commencement
de cette œuvre de transformation
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qui sera occomplie «lans le Ciel et
dont l’Apôtre nous parle en ces
termes; « Nous savons que quand
il paraîira, nous serons semblables
à lui parceque nous le verrons tel
(ju’il est » (I Jean 3, 2)
Et que ce commencement de transformation se produise déjà sur la
leire, nous en avons la preuve dans
les faits. Quels sont les hommes qui
se sont le.plus donnés, qui ont secouru les misères les |)lus abjectes,
qui ont iléployé l'abnégation la plus
complète et la persévérance la plus
invincible, qui ont su, tout en ayant
la haute main dans la direction générale de leur œuvre, s’occupe!', avec
une sollicitude au-ssi éclairée que
lendi'e de tous ses plus menus détails; qui, en un mot, ont le moins
impai'failement leproduit l’idéal de
l’amour tel (pj’il se manifeste en
Dieu? N’est-ce pas ceux qui ont
consacré une bonne partie de leur
temps à ce que le monde appelle
une habitude superstitieuse, la prière, et qui, à travers les occupations
de la journée et à travers les veilles
(le la nuit, ont tenu leur regard
constamment lixé sur cet astre, qui
ne se dérobe jamais à nos yeux, sur
l’astre de l’amour?
Et dans noli'e entourage immédiat, ([ui sont ceux qui tiennent le
mieux leur maison, dont les alTaires sont le mieux ordonnées, dont
les enfants ont le plus d’instruction
et sont le mieux élevés; qui sont
ceux qui se montrent le plus bienveillants envers tous, le plus disposés
à venir en aide à quiconque implore
leur secours, et le plus capables de
rendre des services vi'aiment utiles?
Ne sont-ce pas ceux qui recherchent
à toute heuie la face de leur Père
qui est dans les deux? Il n’y a rien,
rien, pour rendre quelqu’un pratique, utile, bienfaisant comme la piélé
c’est à-dire comme la communion
fréquente et intime avec le Seigneur!
■ 11 nous reste à répondre à une
question, qui, nous l’espéi'ons, nous
stra posée par plus d’un, qui n’a
fait jusqu'ici que se concentrer sur
lui-même, que tourner autour de
lui même, mais qui en est malheureux, qui sent qu’il n’est pas dans
la vérité, qu’il n’est pas dans le bien,
et qu’api'és une vie triste sur la terre
ce n’est pas sur la vie éternelle qu’il
peut compter. Cette question est:
w Que dois-je faire ¡jour sortir de
moi-mérne et me lancer vers Dieu? »
O mon frère! Celte question ne
serait jamais .sortie de ton cœur;
c’est déjà Dieu qui l’a mise en loi.
Et c’est à ce même Dieu que lu
dois demander tout le reste Demande lui qu'il le fasse voir toute
la laideur de ton égo'isme et toute
la beauté de Son amour, qu’il t’arrache à loi-même et qu’il t’attire à
laii, qu’il mette dans ton cœur cette
parole: Je me lèverai et je m’en
irai vers mon Père », et que l.ui
vienne à la rencontre!
Et loi, mon frère, qui a déjà
changé de direction il te faut vouloir, toujours, très fermement. Il te
faut vouloir î/eîfiiîr pour, surpreridi e
et repousser toutes ces influences
(et les plus douces et subtiles sônt
les plus dangereuses) qui tendent
constamment à le faire dévier de la
direclion dans laquelle tu as entrepris de marclier. Il le faut votiloir
prier: « Ne nous induis point, 6
Dieu, en tentation, mais riélivi'e-rious
du malin. Fais toujours plus res[)lendir .la Face à nos yeux et allirenous vers toi avec toujours plus de
puissance! » 11 le faut enfin vouloir
croire, croire de cette foi simple
par laquelle, un enfant revenant de
l’étranger sait, que ce que son père
veut, ce n'est pas qu’il s’écarte, qu’il
s’éloigne nouvellement de lui, qu’il
s’en aille se perdre dans les ténébées du dehors; mais qu’il marche
vers lui par le chemin le plus direct, qu’il coure à lui, qu’il se jette
entre ses bras et sur son eœui',
H, M.
3
— 3ÔS
Des urotestants qui n’en sont plus
église est un
Plusieurs journaux nous apportent la nouvelle que le D’’ Lunn, le
président, nous allions presque dire,
l’entrepreneur, des conférences de
Grindelvvald où des chrétiens de
toute dénomination se trouvèrent
ensemble pour s’édifier mulueliement et pour étudier ensemble la
grande question do l’Union des églises protestantes; que le D’’ Lunn,
disons-nous, projeté un pèlerinage
de proLeslanIs anglais à Rome. Ces
proteslauts célébreraient la Pâque
dans le S.t Pieire et le D'' Lunn
n’aurait pas perdu l’espoir d’obtenir
une audience du pape et d’amener
foule sa comiiiva a ses pieds.
Et croient-ils, ces protestants,qu’ils
célébreront une bonne Pâque dans
cette cathédrale fondée non sur un
fait historique mais sur une légende
dont la véi'ilé est loin d’être prou
vée, et bâtie avec l’argent airaché
aux pauvres fidèles par la vente inique des indulgences; dans celle cathédrale où le pieds d’.ure ancienne
slatne payenne, devenue celle de S.t
Pierre, est tout usé par les baisers
et par le contact du iront de milliers et de centaines de milliers de
pauvres fourvoyés qui ont abandonné
le ciijte du Créateur pour se livrer
à celui de la créature; dans celle
cathédrale où tout, la pompe des
cérémonies, les innombrables statues,
devant lesquelles on s’agenouille, les
messes qui s’y disent sans trêve, et
par lesquelles on vent attirer sur la
terre celui qui est dans le ciel, est
une proteslation contre la parole de
Christ; « l.e jour viei\t où les vrais
adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car le Père demande de tels adorateurs s; dans
cette cathédrale, enfin, qui est le
monument par excelilence érigé au
principe que Christ n’est plus le
seul chef de l’église, mais que le
chef visible et parlant réel de cette
lomme, et encore un
homme qui ne pourra jamais pi’ouver historiquement qu’il est le siicce.sseur en ligne directe d’un apôtre.
Et apré.s avoir célébré la Pâque
dans S. Pierre, ces protestants veulent olTi’ir leurs hommages à Léon
XIIL Mais, avant de le faire, rju’ils
aillent, nous les en supplions, au
palais de l’inquisition et qu’ils insistent pour qu'on leur ouvre les cellules où, entre les affreuses séances
du S. Office, ont gémi tant d’hommes et de femmes dont le monde
n’était pas digne et qui ne furent
coupables que de vouloir servir Dieu
suivant leur conscience; qu’il se
rendent, de là, sur place B. Ange
et qu’ils se fassent montrer l’endroU
où s’érigea jadis le bûcher de Paschale et de maint autre martyr; se
rapprochant de la salle de réception
de Sa Sainteté, qu’ils pénètrent dans
sa bibliothèque, qu’ils demandent à
voir les décrets par lesquels les Vallées et la France Méridionale ont
été livrées au ter, au feu et aux
passions infâmes de vils mercenail'es, et cela uniquement parce qu'elles ne voulaient pas subir le Joug
de Rome et délaisser l’Evangile;
qu’ils passent de là dans la salle
Royale et (¡u’ils contemplent du côté
des fenêtres, à droite, les fresques
représentant les scènes de la S. Barthélemy; qu’ils s’efforcent de lire
souS la couche de peinture dont on
l’a effacée, l’inscription qui se trouvait au dessous: Hugenotlormn strages, etc.; et après avoir vu toutes
ces choses, qu’ils réfléchissent à
ceci seulement, que S. S. Léon XIII
n’a jamais par un seul mot désavoué, condamné, livré é l’exécration
aucun des décrets et actes iniques
et cruels de ses prédécesseurs, et que
par la même, et en sa qualité de
pape et surtout de pape infaillible,
il en prend toute la responsabilité
devant les hommes et devant Dieu;
et qu’ils me disent s’ils peuvent encore franchir le seuil de celle salle
de réception, s’incliner jusqu’en terre
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devant cet homme, baiser celte main
et peut-être ce pied.
J’ai cru parler jusqu’ici à des protestants, à des évangéliques, à des
chrétiens? Mais peut-être me suis je
trompé. Peut-être s’agit-il d’une société de pseudo-protestants, de prêtres en redingote, de laïques cachant
le crucifix sous leur habit. Mais
alors pourquoi vouloir continuer à
être ce qu’on n’est plus? N’est-ce
pas infiniment plus respectable d’être complètement ce qu’on veut être?
Dites-le franchement: nous sommes
devenus par conviction catholiques;
et alors nous ne vous compterons
plus au nombre des nôtres, des
évangéliques, nous déplorerons votre perversion, mais nous poui'rons
encore vous respecter, ce (]ue votre
conduite ambiguë , déloyale nous
rendrait impossible de faire.
Un dernier mot: Que se proposait
le D'' Lunn par les conférences de
Grindelwald? A l’entendre, de réunir toutes lés églises évangéliques
en un seul faisceau. Que sera maintenant le résultat de son équipée dé
Rome? De produire une scission plus
profonde que jamais entre la Haute
Eglise d’Angleterre et toutes les
autres églises évangéliques du monde.
Heureusement tutto il mal non vien
pernuocere. Le pèlerinage protestant
de Rome se répercutera douloureusement au sein du parti évangélique
de l’Eglise Anglicane- Déjà des voix
autorisées protestent contre les abus
ilu puséisme, signalent avec effroi
les écueils qui se dressent devant
le navire et menacent de le briser.
A la suite de ce pèlerinage ces voix
se multiplieront, elles deviendront
plus suppliantes et puissantes, et
l’église d’Angleterre cessera de vouloir être toute à tous, même à ceux
qui ne partagent plus sa foi, pour
être toute à son Dieu Sauveur!
H. M,
Un témoinnaQe rendu à l’Evangile
La scène se passe dans le Casino
des soi-disant Civili de R. (province
de Girgenti); on cause de la grève
des ouvriers des Soufrières, très sérieuse et menaçant d’envahir tout le
District. Ces messieurs sont for t préoccupés du tour que prennent les
choses, du calme des ouvriers, de
l’ordi’e absolu qu’ils observent et ne
seraient pas trop fâchés, d'ans le secret de leur cœur, de les voir ccmpromettre leur cause, soit par des
excès soit par des exigences impossibles. Un de ces « civili », un ex
assesseur municipal s’il vous plait, un
riche tel que le peint î.a Bruyère,
le verbe haut, fort écouté, connaît
tort bien, lui, l’auteur plus ou moins
avoué de ces troubles: « c’est le
pasüiur vaudois de X. dont les sympathies pour les ouvriers sont bién
connues, c’est là le pelé, le galeux,
d'où nous vient’tout le màll » —
Ah! ces évangéliques, après avoir
bouleversé tout le monde (V. Actes
XVII, 6) ne nou.s faut-il pas devoir
les subir nous aussi et les voir .semer le désordre au sein de nos paisibles population?—Flatteurs d’applaudir, naturellement. — « Permettez » s’écrie alor.s un jeune homme
que son service réclame souvent à
R. et qui y jouit d’une considération
méritée: « je doute fort que vous
connaissiez Véinissairé en question,
qui se trouve être un peu de mes
amis; je doute fort que vous con
naissiez les évangéliques, qui, du
reste, ne sont pas représentés à R.
aussi je liens à vous déclarer que
vos appréciations sont on ne peut
plus inexactes. » — « Ah! vous en
êtes, vous aussi?» — « Je ne suis
pas venu à R. pour y faire profession d’une foi religieuse quelconque,
cela me regarde et personne n’a
rien à y voir; je suis ingénieur de.s
mines et je ne vous apporte mes
expériences qu’en celte qualité.
5
•m
'■ri?
— 397 —
Eléve à Turin de l’Ecole d’applica
tion du Valentino, j’ai très souvent
assisté au culte évangélique vaudois
qui se lient le matin en langue française, et j’ai vu les évangéliques de
prés; sans me vouloir prononcer sur
les doctrines qu’ils peuvent professer contrairement à la majorité, j’ai
pu constater que la mission qu’ils
poursuivent est sérieuse et digne de
notre respect. Nous sommes bien
loin des meneurs, des provocateurs
de désordre, des pêcheurs en eau
trouble que vous craignez tant; ce
qu’ils veulent c’esl au contraire la
justice et la paix. Je connais maint
ouvrier qui en devenant évangélique
a été transformé, qui est maintenant,
au lieu de mafioso, sobre actif, docile, traitable, honnête et dont je ne
saurais dire assez de bien ». — Là
dessus, nouvelles proleslalions des
soi-disant civili, criant au scandale,
mais notre ami, sans trop s’en émouvoir: « Eh oui! messieurs, c’est bien
cela, plût à Dieu que tous les ouvriers de vos Soufriéi'es fussent évangéliques, vous seriez tout les
premiers,! si vous aimez le bon ordre et les justes causes, à vous en
trouver mieux. Si mes paroles vous
étonnent si fort c’esl que vous êtes
imbus de préjugés et de préventions
absurdes et surannées que pour ma
part je ne suis pas tenu le moins
du monde de partager! »
J. Bonnet.
PRO PAGE
Nous recevons de M. Sciarelli,
pasteur méthodiste à Pozzuoli^ deux
communications que nous publierions
intégralement n’était leur longueur.
Il se référé dans la première à une
recommandation du Congrès Universel de la Paix tenue é Londres
en 1892 adressée aux pasteurs et
dont le texte précis est le .suivant:
« On prie les ministres de l’évangile
de répandre les principes de la paix,
et on leur recommande que, chaque
année, le troisième Dimanche de
Décembre, ils fassent du haut de la
chaire une déclaration spéciale de
ces principes ». M. Sciarelli invite
tous les pasteui's à l’œuvre en Italie à se rendre à cette invitation.
Il invite en même temps les
Unions chrétiennes de l’Italie à
s’occuper, pendant cette troisième
semaine de Décembie, de la question de la paix, et cela au mojen
de réunions spéciales, de conférences etc. Ces Unions devraient engager tous les Evangéliques à devenir
membres des Associations de la Paix;
et a faire naîlres des Associations
de la Paix nouvelles à côté des
églises.
M. Sciarelli nous annonce, en même temps, qu’à l’occasion du trentième anniversaire de son entrée
dans le ministère évangélique, il va
publier un volume de souvenirs per.sonnels, de 500 pp. environ. Ce volume sera iptitulé: Trente années
de ministère en Italie. Les dépenses
d’impression étant. tortes, l’auteur
sera leconnaissant aux personnes
qui voudront lui venir en aide pour
couvrir ses frais.
EVANGELISATION
Cataiie. — Noms annonçons avec
plaisir la fondation à Catane d’un
nouveau cercle évangélique qui portera le nom de « Giovacchino Gregori ». Son but est l’instruction populaire et rédncation évangélique,
but qu’il se propose d’atteindre au
moyen de coulérences ou lectures
publiques, d’une école sérale pour
adultes, d’une salle de lecture avec
bibliothèque. Le cercle sera reconnaissant aux personnes qui voudront
lui eiivoyer livres et journaux.
Adresser à M, Aujuste Jahier,
église évangélique, via Naumachia,
Catane.
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CRISE THÉOLOGIQUE
en Allemagne
Le célèbre D’’ Harnack, professeur de théologie à Berlin a déclar é
qu’il n’y avait pas de mission plus
impérieuse pour l’église que celle
d’écarier ie Symbole dit des Apôtres
du culte public. Selon lui, l’obligaLion pour les pasteurs de croire à
l’aidicle: «conçu du Saint Esprit,
né de la Vierge Marie » est une
chaîné qui rJoit être brisée. Alors
seulement l’Eglise arrivera à son
âge d'or.
A cette provocation, le bureau de
la Conférence de l'Eglise Evangélique Lirtbérienrre et les pr'ésidents
des synodes provinciaux ont répondu
comme suit:
Toute tentative d’écarter le symbole apostolique du culte public est
un soufflet donné, en pleine ligure,
à l’église de Glnist
Que le Fils de Dieu «ait été
conçu du S. Esprit et soit né de la
Viei'ge Marie », c’est le fondemerrt
même du christianisme; c’est la
pierre du coin oià toute la science
de ce monde ira ge briser.
Nouvelles Religieuses
Nous avons déjà parlé du grand
Réveil de San-Francisco; il est pi’ofond ©t, puissant. Le Rév. Mills tint
des réunions pour les Ecoles du dirnanclie. Dans une de ces réunions,
5.000 garçons de iO à 20 arrs furent
présents, il y eut mie aclion du StEsprit vraiment extraordinaire. Dans
une seconde réunion (aftermeeiing),
la scérte fut indescriptible, dit un
térnoin oculaire, 1000 garçons se levèrent dans un élan d'enlbousiasme
et de sincérité et s’écrièrent; « Je
veux jtrendi’e Jésus pour' mon Sauveur! »
Le lendemain, Mills r'éunit les jeunes filles: torrtes les Eglises fur’ent
fermées: 8 000 personnes se réunirent au Pavillon. Des engagements
de servir le Seigneur furent pris
par 4.000 personnes, et Ton peut
attendre de la grâce de Dieu qn’un
grand nombre demeureront fermes.
X
Une œuvre admiraUe a été faite
aussi pai‘ le Seigneur dans diverses
villes et villages du Continent, en
Amérique, sous 1’ inlUience d’un
homme de Réveil, le Révérend Heasley, évangéliste. Dans une paroisse,
à Packersville, il y a eu une telle
bénédiction qu’on pourrait dire en
vérilé qu’il y a maintenant bien peu
de personnes inconverlies,
X
„ On écrit de Melbourne (Australie)
que le Rèv. Grubb a fait une visite
remarquablement bénie a Sidney.
L’affluence à ses réunions a été extraordinaire. Ses appels ont été des
plus puissants. A sa dernière réunion, une centaine de jeunes femmes et de jeunes hommes se sont
engagés à aller servir le Seigneur
là où 11 voudrait les envoyer.
Dieu daigne nous accorder, en
France, de ces glorieux'Réveils!
Chamln'e\Haule.
lUvviHi PolUiqiM^
I liAÜe — Le Sénat du royaume
a refusé d’admettre dang gon sein
I l'ex-député Zuccaro [Floresla. Cet
I acte est vivement commenté, car la
' Haute-Cbambre semble être entrée
par là en collision avec les droits
de la Couronne.'^C’est en eflet celle-ci qui nomme les Sénateurs. Tout
fait prévoir que dans un avenir rap-
7
" ',Vr"
■V'
" St‘
3»)
proche le Séniil deviendra une charU'
hre éleclive.
— Le député Peyrot a été renommé rnernhre de la Chambre de Cornmerce avec 4d92 voix.
— Des émeute.s ont eu lieu à
Palazzo S. Gervasio (Polenza), à
cause d’une augmentation des impôts municipaux,
— À la suite d’un violent orage,
(rois navires ont lait naufrage dans
le port de S. Venere (Catanzaro).
Dix personnes ont péi'i.
X
Franee — Les scandales du PaiPiima pi'cnnent des proportions in(juiétafiles, La corruption semble
être pénétrée un peu partout, dans
la banque, dans la chambre, dans
la presse. 11 ne reste aucune possibilité de suffoquer les accu.sations ;
il faudra aller jusqu’au fond.
— Brisson a renoncé à former le
nouveau ministère. Carnot a chargé
de ce mandatRibot
X
Le célèbre dé
pulé libéral Richter a fait une charge
à fond contre le nouveau projet militaire. On dit que la situation de
Caprivi serait ébranlée et que le futur chancelier serait le baron v.
Pultkamer.
— Le procès Lœwe-Aldwart passionne les esprits. Des documents
soustraits au ministère de la guerre
prouveraient que la fabrication des
fusils par la maison Lœwe fut parfois défectueuse.
X
Belg^iqiie — Les mineurs de
Horlez et Telleur se sont mis en
grève et se sont battus avec la gendarmerie. Il y a eu un mort et plusieurs blessés.
La Société Italienne des Publications religieuses de Florence
prépare pour Noël, et a déjà préparé en grande partie, plusieurs
Nouveaulés, dont voici les principales :
“ Insegnaci ad orare, „ ossia
Culto della Mattina e della Sera, per
ogni giorno del mese. — G’est un
manuel pour le culte individuel et
domestique, dont l’absence était vivement sentie parmi nos frères de
langue ilalienue, et que nous devons
à la traduction de M. le pasteur J.
Rochat. — Brochure, fr. 0,75 ; relié
loile et or, fi" 1,25.
2“ ® La cosa maggiore in questo
mondo, ,, bonne traduction italienne
due à M. le pasteur Silva de Savone,
du traité bien connu du célèbre
professeur E, Drummond, ititilulé:
«The greatest thing in the world y).
Celte splendide explication moderne
du chapitre de St. Paul sur la charité, a déjà été répandue par milliers d’exemplaires dans les principales langues, et il élait bien
temps que nous l’eussions dans notre
langue. — Relié flexible à t’anglaise:
un franc.
3” Une Breve Storia dei Valdesi
avec carte historique et géographique des Vallées Vaudoises, et plusieurs illustrations. — Voilà un
abrégé populaire de notre histoire^
qui résume tout ce qui a été découvert ces dernières années sur l’origine et les premiers siècles de l’existence de noire église, et que nous
devons à l’auteur italien le plus
compétent, M. le professeur IV Emile
Combe. Nous espérons que les écoles des Vallées et de l’évangélisation
sauront profiter de ce manuel historique et patriotique indispensable.
— Prix; liroeliure, fr. L50; lelié,
fr. 2,50. '
4° 1 Fratelli Spagnuoli, histoire
palpitante d’intérêt d’une noble famille du seizième siècle, autour de
laquelle se groopeiït les phases principales de l’histoire de la Réforme
en. Espagne, et de son exlinclion
cruelle et complète par l’Inquisition
Romaine. — Prix: brochure, (r. 2;
relié toile et or, fr. 3.
•: i
-y'-Î
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■ ■'»
8
— 400
C: '
I!!.'.
r(
■/.i
i.^■.
'r‘
5° Nino, liistoii'e intéi-esKante d’un
petit anglais, traduite on bel italien
par Madame Casella Gigüoli. — Prix:
fr. 0,25 eu brochure ; IV. 0,75
relié.
0® Trie, truc, trac, histoire originale d’un gai’çun l-ombard et de
.«a famille, qui constitue un des livres pour la jeunesse des plus entraînants et émouvanis que nous
connaissions. Le.s auteurs en sont
Monsieur et Madame Celli de Brescia. — Prix: tv. 0,75 en brochure;
IV. 1,25 relié.
T La Parola del.'Giorno, pel 1893,
adaptation italienne de.s Paroles et
textes de rEcrilure, publié par les
Frères Moiaves. — Prix: IV. 0,30.
8° La Strenua dei Fanciulli pel
18d3, 1 ivre d’étrennes illustré et
bien connu, puisqu’il en est à sa
XXI® armée, mais qui mériterait
ti’être adopté par toutes les lamilles
et les écoles (jui préparent un Arbre de Noël. La Strenna est cette
année particuliérement bien réussie.
— Prix: fr. 0,25.
y® Un grand choix de cartes bibliques illustrées pour Noël et le
Nouvel An, en italien, français, anglais et allemand ; de fr. 0,05 à 0,75
chacune.
Nos Dépôts pour les Vallées et
le Piémont, sont les suivants:
Torre PelUce: M, J. P. Gilles, Libra ii'e;’
Pinerolo: M. Bertone, 31, Stradale
Fenestrelle;
Torino; M. G. Goss, 15, Via Pio
Quinto.
Ltì Directeur de la
Libreria Claudiana, Florence
Ktloiitml Jailli.
la maison des Baux. 5® éd. 12®. Nîmes 1869.
Deslaiitlaii, Ab. past., Piomenade dans la ville des Baux, avec
notice bistoi’. 12® Marseille 1890. —
Don de Mi'. Elle-Paul Berlin, Marseille.
" Depretii«, Agost., Discorsi parlamentari laccütti e pubblicali per
deliberazione della Camera dei Deputati. 8 voli. gr. 8'^ Roma 88-92.
— Don de l’hon. député J. Peyrot.
Nos très vifs remercîment à chaque donateur!
Torre PelUce, le 7 Décembre 1892.
Prof. Alex. Vinay
Bibliothécaire.
IMPRIMERIE ALPINA [TDiïcMicc]
Viennent de paraître les
simples explications sur l’ËTaiigile de
SAINT LUC
offertes par quelques pasteurs des Vallées
aux Eglises.
Ce volume de 308 pages constitue une
étude suivie qui ne manquera pas d'intéresser au plus haut degré ceux qui désirent
sonder la parole de Dieu pour leur propre
édiilcation ou pour offrir à la jeunesse
une instruction religieuse facile à comprendre, aisée à retenir et propre à persuader et à convaincre.
Ce beau volume, qui ne manquera pas
d’occuper une lionne place dans nos familles et nos écoles, se vend à l'Imprimerie
Alpina au prix de
1 fr. l’exemplaire
0,90 de 10 k 50 ex.
0,80 de 50 à 100 ex. ou plus.
biSLiCTHÈOUE DU COLLÈGE G. P. Malan, éditeur.
Livres reçus fierniérement; f’- Malan, Géran/
Can-oiige, J, Notice hislor. sur la i ^
ville des Baux en Provence et sur Torre Pellice —Imprimerie Alpina