1
PRiX D’ABONNEMENT PAR AN
ItRlie................ L. 3
Tous les pays de Tünion
de poste 6
Amérique du Sud , . . » » 9
On s‘iibi>mne;
Au bureau d'Administrulluu;
Ch62 MM. les Pasteurs ;
Chez Ernest Robert (PigneruI)
et à l'imprimerie Alpina à
Torre Pellice.
I/abonnement part du 1..Janvier
et se paie d’avance.
Juin i891
Annonces: *20 centimes Çar ligne
pour une seule fois — 15 centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes pour6 fois ot au dessus
S’adresser pour la IlédftctioM iiM.
le Past. H. Meille, Torre Pellice
et pour rAdiiiinÎHtratioii à M
Elisée Goslabol, TorrePeUice.
Tout cliangemeTit d’iidresse est
payé 0,25 centimes.
êUE TEMOIN
ÉCHO HE8 VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
Voue me serez léiuoina, Act. 1,8 Suivant la vérité avec fa charité. Epli. IV, 15. Que ton règne vienne. Mattli. VI, 10
' O ni III n i r (• :
CoKHimnication olficielle — Nouveaux convertis et vieux soldats _______ Lettre d’E
cosse — Chronique Vaudoise — Bibliographie — Revue Polit. — .Annonces.
COIÏlIVlUNICATION OFFICIELLE
Les examens d’admission auront
lieu au Collège le mercredi l®*" Juillet, à 8 h. du matin; à l’Ecole Supérieure, le 1'' Juillet à 2 h. p. m. et
à l’Ecole Latine du Pcmaret le 26
Juin, à 8 h. du matin.
Les rapports annuels des Consistoires doivent être adressés à La
Tour ou aux Clos, avant lé 15 du
mois de Juillet prochain. Nous rappelons que ce.s rapports doivent tenir particuliérement compte du sujet
indiqué par notre circulaire du 7
Nov. dernier, aussi bien que de ce
qui est porté par les art. 24® et 33*
des Actes du Synode de 1S90,
Pour la Table
J. P. Pons, Mod.’’
NOUVEAUX CONVERTIS
ET
VIEUX SOLDATS
L’Evangile en lui-même, dan^ sa
simplicité, dans son naturel parfait
n’est plus la paissance de Dieu pour
le Saluli.sme. Il s’agit désormais de
donner de la puissance à ce pauvre vieux évangile, de la rgjeunii',
de la magnétiser au moyen de
moignages à grand effet, d’une^¡gitatien fébrile, de priére.s, d’ap
d’Alléluias, de ritournelles en
scendo qui se suivent avec précipitation et parfois s’entrechoquent au
moyen aussi de grades militaires
et de costumes auxquels nous ne
pouvons appliquer d’autre terme
que celui bien miséricordieux encore
de ridicules. Faire de 1’ effet, créer
de fortes impressions, remporter des
victoires, qu'elles soint réelles ou
apparentes, peu importe, voilà ce
qu’il faut atteindre à tout prix.
Et que nos affirmations ne soient
ni fausses ni même exagérées cela
est prouvé par maint passage contenu dans les Orders and regulations
for field officirs et en particulier
par celui que nous’ trouvons dans
la Partie VI, Ch, XI. art. 2. par.
MU
(1) Pai't. VL Ch. XL art. 2. c. The F. O. nmst at
every meeting bring the ne%v codverls li> the front.
The ditrerenmo boUvccn the meetings of some Corps
when first established and lliose of others that havè
been in existence for two or three years will ofte«
been found to arise from the fact that, in the first
instance, nearly all the speaking would be done by
the new Converts, whoae hearts were tender and
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« L’ Olflcier de camp doit à chaque
réunion placer leu nouveaux convertis au premier rang. On trouvera
souvent que la dilïérence entre les
réunions de certains corps, nouvellement établis, et celles de corps
qui existent depuis deux ou trois
ans, provient du fait que dans le
premier cas, presque tous les discours sont faits pai' de nouveaux
convertis dont les cœurs sont tendres et dont les expressions sont
originales; tandisque dans le second
cas, le travail est souvent fait par
un nombre toujours le même de
vieux soldats qui sont tombés dans
des formules fixes et dont même les
prières et les exbortations sont presque sues par cœur pur ceux qui les
entendent, »
« G’est pourquoi, que l’officier de
camp pousse les nouveaux convertis
au premier rang; il ne doit jamais
se préoccuper de ce qu’ils ne peuvent parler avec éloquence ou faire
de petits sermons. Si seulement ils
peuvent se tenir debout et dire;
«i Je suis sauvé » et pleurer là dessus,
leurs regards et leurs larmes feront
plus pour émouvoir un auditoire
qu’une grande quantité de verbiage
terriblement long et haJjile de la
part des vieux sujets. »
Ce qui précède se passerait à la
rigueur de tout commentaire; mais
nous ne pouvons nous empêcber
d’en faire un ou deux qui seront
très brefs;
Ces nouveaux convertis, c’ est à
dire les personnes qui, à votre banc
des pénitents, ont confessé leur péché et professent de croire en Christ,
whose utterances were original; whareaa in the latter
the work is often done by a üxed set of old Soldiers
who have fallen into set forms» and whose wery prayers and exhortations are almost known off hy heart
to those who' hear them.
Let the F. 0. therefore, push the new Converts to the
front at every meeting ; he must never mind their
not being able to talk eloquently or make little sermons. if they can only stand up and say: d am saved»
and weep about it, Ihéir looks and their tears will
do more to move ah audience than a groat deal of
tremendously long and clever talking on the part of
old. hands.
ne peuvent, appartenir qu’à l’une
ou l’autre de ces trois catégorie,s.
Ou bien ce sont des gens peu
sincères qui cherchent à reprendre
par ce moyen la position que leurs,
jiéchés scandaleux leur avaient fait
perdre dans la société et dans l’église
ou qui se proposent des buts encore
moins justifiables, et vous, en les
poussant à chaque réunion au premier rang, vous eu faites des hypocrites endurcis.
Ou bien ce sont des gens sincères
dont les nerfs Ont été frappés, dont
rirnaginalion a été bouleversée, mais
dont la conscience n’a pas été atteinte et qui au fond du cœur n’onl
ni pleuré sur leurs péchés ni fait
un acte d'alliance avec Christ, et
vous en les poussant chaque soir au
premier rang y ousleur faites répéter,
jusqu’à ce qu’hélas! ils le croient
qu’ils sont convertis tandis qu’ils ne
le sont pas; vous les scellez d’un
sceau fatal d’illusion sur l’elat réel
de leur âme. Comment, comment
arriveront-ils eeüx-là à se convertir
réellement?
Ou bien enfin, ce sont des gens
sincères, que la parole de Dieu, par
votre moyen, a atteint clans leur
conscience, et alors - vous en les
poussant à chaque réunions au.premier rang,vous gâtez leur conversion.
Ce,s âmes sont entre'vos mains des
fruits dont vous voulez forcer le développement, et qui perdant rapidement de leur Saveur si même ils
ne se détériorent pas tout à fait ;
ce sont des violettes.écloses au bord
du chemin mais que l’admiration
des foules couvrent de poussière ;
vous arrêtez le développement natu rel
de la nouvelle créature en exigeant
d’elle ce qu’elle ne peut pas encore
vous donner ; vous .transformez la
parole naturelle en formule, l’expansion du cœur en fonctionnement
mécanique des lèvres; surtout vous
risquez de développer ce germe fatal,
destructeur de toute vie dans l’âme
qui s’appelle l’orgueil spirituel.
Est-ce nous qui vous accusons de
3
toutes ces choses; n’est ce pas vous
qui vous en accusez vous-niêmes?
Ne convenez-vous pas (|iie deux ou
trois années suffisent à livrer vos
meetings entre les mains de vieux
soldats, de vieilles mains (old handsl,
comme vous les appelez dans votre
langue plus -pittoresque que charilabie, qui ennuient leur monde par
leurs « formules fixes » et par leur
verbiage terriblement long et habile
que tous savent par cœur? » ("l)
Votre propre confession devrait
vous engager à changer de système.
Renoncez, en partie du moins, à
tous ces témoignages, à tous ces
refrains répétés un nombre infini
de fois, tous ces mouchoirs flottants; (loniiez dans vos meetings la
première, la plus importante place
à la parole de Bien, et à des explications de cette parole faites, sous
[’influence de l’esprit de Dieu. Et si
qnelqu'àrae se montre touchée, suppliez-la d’être avant tout humble et
reconnaissante, engagez-!a à la retraite, à réfléchir sur sa vie passée
et sur les trésors de la grâce de
Dieu; donnez-lui leternpsde se recueillir, de se fortifier et de donner
au monde le spectacle d’une vie
réellement changée. En tout cas, si
absolument elle se sent pressée de
parler ioîti de suite, lais,sez-la libre
de donner selon sa conscience et son
pouvoir. Mais, de grâce, ne la forcez,
ne la tyrannisez pas.
Vousn’nurez rien perdu à modifier
votre méthode. Vous aurez moins
de collaborateurs, mais ils seront
intègres, solides, persévérants; vous
ferez une œuvre qui aura moins
d’éclat, mais qui produira des fruits
plus réels et permanenis; vous recueillerez moins d’admiration de la
part des hommes, plus d’approbation
par contre de la part de votre Dieu.
Mais tant que vous continuez à
procéder comme vous le faites, à
pousser tous les soirs, au premier
(1) Qu’il liqus soit permis de faire remarquer auit
soldats, que i’fui rujole à présent, ce qui leur arrivera
infaiiliblepient lorsque de nouveaux convertis au cœur
tendre les auront mi a au rang des i old hands».
rang et à faire parler, à toutes les
réimions, vos nouveaux convertis
vous nous laissez l’impression que
vous vous glorifiez dans les hommes,
dans vos prosélytes, et que c’est au
moins autant la glorification de
votre armée que vous cherchez que
la gloire de Jésus-Christ.
H. M.
LETTRE D^ECOSSE
Ecosse, Ife 4 Juin 1891.
Le.s Assemblées des églises « établie »
et « libre » ont terminé leurs séances
au commencement de Juin. Elles les
avaient ouvertes le jour même de
l’anniversaire de la Reine, c’est-àdire le 24 Mai.
Dans F Assemblée « établie » à
cause de .ses étroits rapports avec
l'Etat, la Reine est représentée par
un commissaire qui pendant toute
la durée des séances, demeure dan.s
le palais royal d’Holyrood. C’était
celte année le marquis de Tweeddale.
Il se borne à transmettre les salutations de la reine à l’Assemblée et
ne parlé qu’à lai.™ et dernière séance.
Le véritable président fut, comme
je l’ai dit, dans une lettre pi'écédente,
le D.'’ Mac Gi’egor. La première semaine n’olfrit rien de marquant; par
contre, dans la seconde,on traita des
questions très importantes, p. ex.
celle relative aux devoirs de l’église
vis-à-vis des personnes, en nombre
alarmant et toujours croissant, qui
s’abstiennent sy.stématiquement de
tout culte. C’est là un mal qui attire l’altention de toutes les églises.
J’étais présent lorsqu’elle vint à l’ordre du jour de l’Eglise établie. Les
discours du D.'" Marshall Lang, D.*'
Donald Macleod et D."' F. L. Robertson, Gliusgow,, ont produit Une impres.sion des plus profondes et ont
per.suadé l’assemblée de la nécessité
absolue qu’il y a à pourvoir au plus
tôt.
Une autre journée fut employée
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-4-,
à traiter la question des rapports
d’Elat à Eglise. Celte année elle revêtait un intérêt nouveau .à cause
de la tnnilation d’une nouvelle .sooiélé appelée « Ligue des laïques ».
Elle se cornpo.se de personnes appartenant à toutes les églises et se
propose de reconstruire le Presbytérianisme comme un corps religieux
uni à l’Etat. Naturellement l’Eglise
établie est unanime à maintenir cette
union, et à cette condition elle est
toute, prèle à tendre la main aux
autres Eglise.s^ qui ne sont pas, de
leur côté, disposées à la serrer. I/Egliso libre employa, elle aussi, toute
une journée à discuter ce problème,
et le i'ésull.al fut qu’une forte majorité (473 contre 88) vola pour la
cessation de tout rapport entre Etat
et Eglise. Eu général Içs Eglises non
établies al'iirrnent que le i-oyaume
de Christ doit être soutenu uniquement par les serviteurs de Glrrlst,
qu’il doit être exempt de lotit contrôle de l’Etat, et qu’il faut avoir
une confiance complète dans l’orga-'
nisation religieuse. L'Etal et les
rapports avec lui entravent l’œuvre
de Christ, au lieu de la faire avancer.
f/Egise établie aurait, suivant ses
statistiques, 593.000 membres; elle a
collecté pendant raunée. fr. 10.500.000
(fr. 17,70 par lête). L’Eglise libre a
339.(300 membres, dont les contributions atteignent le cliliVre de fr.
IG.350.000 (fr. 48,20 par tète).
Le président de l’Assemblée « libre »
fut le prof. ’fb. Smith. 'J’assistai à
une intéressante discussion sur le
Sustentation Fund (Fonds central)
d’où tous les pasteurs tirent leur
honorail'e en en'ter ou en partie et
auquel toutes les congrégations contribuent. Ce fonds a payé l’aimpe
passée à chacun îles ministres fr.
4.080 ( Igs grandes congrégations
font rnoti 1er le .salaire de leurs pasteurs à une somme bien plus considérable); mais on va tenter un
effort pour porter dans deux ans,
c’est-à-dire en 1893, qui sera le 50®
anniversaire de la disruplion, ou
séparation de l'Eglise libre d’avec
l’Etat, l’honoraire payé par le fonds
central à chacun ' des ministres à
5.000 fr.
Le débat relatif à la confession de
la foi roula surtout sur la question
de rinspiratioii des Ecritures. Le
D’’ Eainy présente le rapport de la
Commission nommée pour étudier
ce Rujet, et sou discours fut très remarqué. On décida la rédaction d’un
acie ayant pour but de jeter de la
lumière sur les points obscurs de
la confe.ssion de foi actuelle et de
inellre en relief certains aspects de
la vérilô auxquels elle ne fait pas
sulfisammenidroit. L’on résolut aussi,
à cause d.e certaine inquiétude sentie et exprimée à l’endroit de la position réelle où se plaçait l’église,
de saisir celle occasion pour affirmer
sa constante, et pleine adhésion aux
grandes vérités de rinspiraUon, de
la vérité infaillible et de la divine
autorité des Saintes Ecritures lesquelles viennent de Dieu qui en est
l’auteur.
Les rapports sur les missions éti'angéres et sur les écoles du dimanche téiTToignent, dans les deux
églises, d’un travail sérieux et nous
ouvrent de riantes perspectives. Le
D.r Stewart de Imvedale'dont je vous
ai parlé récemment et qui aurait dû
s’eraljarquer pour l’Afrique le 6 Mai,
a dû retarder son départ et a pu
ainsi parler dans l’Assemblée «libre»
le soir destiné aux missions. Ce
meme soir cinq jeunes missionnaires'
dont un appartient à une noble famille musulmane, ont été rnis à
part pour l’œuvre d’Afrique. Le D‘’
Stewart partit bientôt après pour
Imvedale.
Le D'' Prochet, a plaidé devant
les deux assemblées la cause de l’Eglise Vaudoise et on lui a fait un
très bon accueil.'
Les assemhlée.s annuelles des cours
suprêmes des églises d’Ecosse sont
donc terminées. On y a remarqué
un esprit de sérieux et d'amour fraleruel. Des débats au sujet de la
5
- 1Ô7
vérité chrétienne ont jadis fractionné
l’Ecosse en de nombreuses denominations. Heui'eusement elles tendent
à se rapprocher. Toutes reconnakssent de plus en plus la nécessité
d’atteindre les paye/is à l’étranger et
dans le pays. Il faut pour cela des
hommes et de l’argent, et l’Ecosse
pourrait donner les uns et l’autre
€liroiii(|iie Vniidoisc
Clo.s. — Le Dimanche soir 7 Juin
dans la Salle de la Grande école,
M. le Docteur Rostan nous a donné
lui aussi une 1‘® et très intéressante
conférence, devant une 60® de personnes, en grande majorité d’hommes,
dans la 1™ partie de son sujet, notre
conférencier a parlé des lois sanitaires telles que nous les voyons
écrites déjà dans les livres de Moïse
et plus tard chez les Grecs, les Romains, etc.
On a fait de nos jours des progrès
sensibles, en Angleterre surtout, dans
l’application des lois sanitaires. Et
les résultats, particuliérement dans
la diminution des maladies épidémiques et la mortalité, sont remarquables.
Il nous a retracé, dans la 2® partie, quelques unes des maladies les
plus redoutables et que l’on pourrait souvent éviter: la variole, le
typhus, la phthisie, etc. 11 a parlé
du caractère particulier de ce.s maladies, des causes (lui les pioduisent
des moyens de les prévenir et des
si les trois églises 1’ « établie », la
« libre » et la « presbytérienne unie»
se fondaient en une seule. L’Unité
de but avec l’unité de confessioii de
foi et d’activité peuvent avoir pour
ellét d’abattre les barrières qui les
ont tenues jusqu’ici séparées, et ce
résultatsei'ait certainement à la gloii'e
de Dieu et à la louange de son Saint
Nom.
Votre bien dévoué
R. M.
remèdes, propres à chacune,pour la
guérison.
Nous préférons ne pas entrer pour
aujounl’hui dans les détails deces conférences. Nous sommes heureux que
notre cher Docteur veuille également
en faire [¡roliter quelques autres
centres de la vallée.
Turin — Élection de paaleur. —
Dimanche le 14 Juin, M. D. Peyrot
a été nommé pasteur de la paroisse
Vaudoise de Turin, par 69 sur 80
électeurs présents. C’est là, surtout
dans les circonstances actuelles, une
belle majorité qui est bien faite pour
encourager notre frère à entreprendre une œuvre aussi belle qu’elle
est difficile. Que Dieu le soutienne
dans son travail et lui donne d’en
recueillir beaucoup de fruits à la
gloire de Dieu ; c’est le vœu, nous
en sommes sûrs, que tous ses collègues, dans les Vallées, lui expriment en lui présentant, en même
temps, leurs sincères félicitations.
BIBLIOGRAPHIE
Voulez vous, ami lecteur, vous procurer un livre qui, outre plusieurs
autres mérites, possède le plus importatit de tous, savoir celui d’être
utile, presqu’indispensable pour qui
désire aplanir les dilficultés que présente la Bible relativement à la biographie, l’histoire naturelle, la Géographie,la chronologie,l’ethnographie.
les anciens usages et les cou,tûmes?
Si vous avez un tel désir vous
pouvez le satisfaire en acquérant le
Dizionario Biblico
compilato da Ph. Schalf dottare in
teologia ed in leggi, tradotto e riordinato all’uso del lettore italiano da
Enrico Medie pastore evangelico,
^Firenze, Libreria Claudiana, 1891.
j’allais faire venir de Genève le
Riclionnaire biblique de èug Bost.
que mon arai le libraire E, Beioud:
6
KÈf^rt.
?'!»'
W ; ■
Éî;,:/’
P"
te
- 198
i
m’aurait envoyé franc de port pour
21 fr. lorsque passant chez M. le
libraire Gilles, j’y trouvai à ma
grande t5urprise, car j’ignorais cette
publication,' le livre susmentionné,
un beau volume, grand format de
472 pages , impression soignée ,
élégante reliure en toile, nombreuses gravures illustratives très bien
faites et d’un fini remarquable. J’en
demandai le pi'ix: six francs, me répondit-on. Je l’emportai chez moi,
je passai toute la soirée à rexarniner, et je renonçai ri faire venir le
dictionnaire Bost. D’après le calcul
approximatif que l’ai pu faire en
comptant les articles, d’un bon nombre de pages consécutives, le livre
doit contenir environ quatre raille
cinq cents articles; quelques uns sont
très courts, d’autres a.ssez étendus;
en somme chacun a le développement qu’exige sa nature et son itnportance;, toutefois la brièveté me
parait être le caractère dominant
du volume; l’auteur .s’en est tenu à
ce qui est nécessaire, sacrilianl. ce
qui pourrait parfois intéresser mais
qui n’est pa.s indispensable.
f^e Dictionnaire de Bost est plus
volumineux et doit par conséquent
donner aux articles une plus grande
, étendue; mais il n’en, contient que
quatre mille et il coûte simplement
broché 21 f.r.s en librairie et le port
en sus..Avec? une telle somme vous
pouvez vous procurei' la satisfaction
d’avoir pour vous un exemplaire‘<Ju
dizionario biblico et d’en donner
un exemplaire chacun à doux de
vos. plus chers amis, cadeau, fort
convenable pour la Noël ou le nouvel an ou l’anniversaire du jour de
nais.sance.
La brièveté du reste, quand elle
ne sacrifie pas l’important et l’utile,
dans un temps ou tout doit marcher
à la vapeur est bien plutôt une qualité qu’un défaut ' ■>''
À la fin du dictionnaire se trouve
lineI série de onze tables bien réussies' et fort commodes, traitant de la
chronologie biblique en'rapport avec
da chronologie générale, de la généalogie, des poids et mesures, de la
division du temps, «les miracles de
l’Ancien Testament, des miriicles de
Jésus Glirist, de ceux des Apôtres
racontés rlans le livre des Aoles,
une table des paraboles de l’Ancien
’resiaraent, de celle.s du Nouveau
TesLamènt ou de JésuS-Ghrist, une
autre table expo.sant les noms, les
titres et offices de désus-Christ et
une dernière enfin conténant les
prières spéciale.s que l’on trouve formulées dans l’Ancien et le' Nouveau
Teslament. Le volume .se termine '
par quatre cartes géographiques
très jolies, très exactes pour autant
qne j’ai pu m’en assurer, mais à
mon jugement beaucoup trop petiLOs,
trop fines. 1! faut employei' la loupe
pour distinguer les petits détails; en
outre deux cartes ont une direction
ti'ansversale au lieu de l’avoir verticale corn me les autres ; il faut tourner le volume poui’ les consulter,
inconvénient peu grave que celui-là,
soit, mais grave ou léger l’inconvénient existe. Si chacune d’elles étail
une fois et demie plus grande, elles
auraient été "agréables à consulter et '
d’une utilité incontestablement pins
grande, outre qu’elles auraient dignement terminé le livre. ' ,
Quant au mérite intrinsèque de
Touvrage, je ne .puis en parler avec
entière connaissance de cause. Les
articles que j’ai pu lire m’ont
foi’t satisfait, Dour ceux qui ' connais.sent persbnnetlement ou de réputation le Docteur Schaif, son nom
est une recommandation supérieure
à toutes celles que je pourrait donner. Quand il nôiis dit que son livre,
est le résumé des résultats de la
science biblique moderne, on peut
le croire sdr parole;'
Pour mettre ce livre’à la portée
du lecteur italien il ne suffisait pas
Qe simplément le traduire; il fallait
pour un grand nombre' d’articles,
surtout à- cause dé notée traduction '
'italienne de la Bible, un véH'tablé
remaniement. f ' J
7
A mon jugement, le liaducleur
italien du Dictionnaii'e Hiblique du
D.’^ Scliaff s’est acquitté de celle
lâche lojigue'el complexe avec l)oaiicoiip de tact et d’ hal>ileté el avec
iHie vjaie ca[)acilé. Celle publication ne peut être une spéculation
commerciale; il eût lallii pour cela
en porter le |)rix à 12 ou 15 IVaiics
au rnoin.s et avoir la pei'speclive
d’un prompt écoulemenl. Elle a été
faite dans un autre but exclu.'^if,
celui (l’intéresser à l’éturle de la
Bible, de faciliter cette étude, de la
faire progresser p(nir la régénération et le salut du peu[>le italien.
Remercions le Comité des publications de Florence d’avoir eu cette
pensée et de ravoir si bien réalisée.
Puisse-t-il apprendre (jue le livre
s’est iargemerd répandu, qu’il a pénétré au sein des familles et tpi’il
a produit des résultats qui sont à la
gloire de Dieu!
J. D. Charbonnîer.
Iléviic Polidqïie
XX
Italie —^ B’enlenté etllre l’Italie
et l’Angleterre au sujet du maintien
de l’équilibre politique dans la Méditerranée se confirme toujours plus.
Il va de soi que l’intervention' de la
flotte' anglaise nous vaudrait plus
que si ooti'e propre flotte était doublée.
Ces populations des environs . de
Vérone continuent à être très ituiuiètés à causé de nouvelles secousses
du sol. Elles sont accompagnées de
mugi.ssernents souterrains^ qui ont
fait perdre la raison à deux ou ü'ois
liomuies., A. Tregnago surtout il n’y
a plus (le maison habitable.
X
Franc« — Le midi de la France,
.surtout le Lyonnais .salue avec joie
l’abolition des lourds impôts ' de
douape qui pesaient sur les cocons
et sur. les, soie.s grèges. Cela sera
tout â ravantage aussi do nos éleveurs de vers-à-soie.
X
.4iiglctci‘rc
La presse est
presqu’unanime à blâmer te Prince
qle Galles à cause de son amour
I)Our le jeu.
Au cour.s du prncè.s pour fraude
contre Sir'William Gordon Gumming,
il a été prouvé <jae c’est sur la proposition du Prince (|ue le baccarat
(jeu de hazard) a été joué chez les
Wilson,, où il demeurait, et que c’iîst
■de ses jetons qii’ou s’e.st servi.
X
, Allcinaji^iie — Ou suit avec la
plus vive soUicitude un procè.s in
feulé par la grande fpnderle de Bôchum contre un M, Fussângel ' qui
l’a accusée de payer des impôts qui
.n’élaieut en aucun rapport avec ses
profits réels. Il semide qu’au fond
de ce procès il y ait des haines confessionnelles.
S«î»«e — Toute la Confédération
est sous le coups d’un grand désastre de chemin de fer. A Mônchesteiu pré,s de Bàle, un train composé (le 11 voitures a enfoncé le
pont sur la Birse.etest lombé dans
le yeuve. Le nombre de.s morts dépasse ! probablement la centaine.
PETITE GAZETTE
— Le. 17, la rente italienne a été quotée
L, 94,57.
£
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Appartement meublé ïôu chambres séparées, à louer, avec ou sans
pensronnfieile position prés dè l’établissement (les bains (le mer. S’adresser à M. B’eüx, Corso Garibaldi 21.
.0.'
-A-"«.'
8
ÏJSrr...
200
AVVISO DI CONCORSO
a,Ila carica d'insegnante di 2® e 3“
elementare mista,
nel Comune di fìorà
Il Sindaco del comune di Rorà
conformemente alla delibei'azione di
questo Consiglio comunale, in data
21 Maggio 1891 e del prescritto di
cui all’articolo 446 del Regolamento
16 Febbraio 1888, N° 5292 (serie 3a).
Notifica al pubblico:
Essere aperto il concorso alla carica di Maestro della scuola di 2^ e
3" elementare mista di questo cor
mune, pel biennio scolastico 1891-92
e. 1892-93.
La scuola suddetta è classificala
fra le rurali inferiori di 3.a clàsse,
il Consiglio comunale ha elevato
ma
lo stipendio a L. 800 annue, pagabili a rate bimensili, oltre all’assegnazione d'un conveniente alloggio
pel Maestro e sua famiglia.
Lconcorrenti dovranno presientare
le loro domande entro il mese di
Luglio prossimo venturo, corredate
dai documenti prescritti dall’art. 147
N” 4“ del Regolamento suddetto.
Rorà, il Giugno 1891.
F. Canton, Sindaco.
N° 498 — Visto nulla osta.
Pinerolo, 19 Giugno 1891.
11-tt. Ispettore
F. ROLANDO.
AVIS
Les lecteurs du Témoin qui n’ont
pas encore payé leurs abonnements
pour 1891 sont ipriés de le faire
au plus tôt. — Nous devons également rappeler que les changements
d’adresses se paient 25 cent. l’un.
U Administration.
AVIS
AVVISO
COMUNE Dl MASSELLO
Er.<est Robert, Gérant
Les familles dont les enfants ont
été admis à 1’.4sî7o de Finalmarina
en recevront avis à domicile.
La squadra des filles partira D. V.
le 7 Juillet à 8,40 a. m. de Turin.
Les enfants devront donc quitter la
Tour et Pignerol par le train arrivant à Turin à 7,37 a. m. et se rendre tout de suite à la chapelle
Vaudoise, 15 Via Rio V°. Ils devront
avoir avec eux un petit trousseau
contenant un costume de bain et
six francs, prix du billet d’allée et
de retour pour Finalmarina.
Un avis ultérieur indiquera le jour
du départ des garçons.
È vacante il posto di maestro pel
biennio 1891-92 e 1892-93 per la
scuola maschile 3"' rurale, collo stipendio di L. 700, pagabile a rate
bimestrali scadute, oltre l’alloggio
ed il sussidio concesso dalla Tavola
Valdese.
Spedire la domanda entro il 31
Luglio p. V. al sottoscritto, corredata
dalla patente e dai titoli prescritti
dall'art. 147 del Reg. unico, 16 febbraio 1888, n. 5259.
Massello, il S8 Maggio 1891. ,
Il Sindaco: Tron.
Visto,nulla osta, Pinerolo 31 Maggio 189i.
li Regio Ispettore:
F. Rolando.
Torre Pellice— Imprimerie Alpina