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I
Soixante-dixième année - Anno XII®.
21 Septembre 19S4
N® 37
PRIX D'ABONNEMENTS
Italie et Colonies italiennes , .
Etranger ...................... < .
Plusieurs abonnements à la même adresse
Par aat
L. 10,. 24.. 22,
P«ar 6 mob
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On s’abonne: à TorrePellice, zu Bureau d’Administration de l’EcAo(Via Wigrsm, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs. '
CHAQU|6 VENDREDI
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L'/^NNEMENT se pave D'AVANCE.
S’adresser ; pour la Rédaction, à M. le Prof. Locls Micoi - Torre PeUice — pour
l’Administration, au Bureau du Journal, Via Wigrani, N» 2 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent fo centimes, sauf ceux du commencement de l’année. ‘
O- Le munéro: 90 centimes O
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, - aimables...^(fignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8)
Humanité.
« Soyez hommes ».
1 Cor. XVI, 13.
Etre homme c’est prendre conscience de
la digmité iruhéirente à la nature humaiinie.
Comparé à une pierre, à un arbre, à un
animal, l’homme est quelque chose de diSfférent et dp supédieur ; cette supériorité
constitue sa digmité qui peut dégénérer
en susciepti'bilité et en orgueil.
C’est ma, dignité d’homme qui m’empêche die me raivaler au niveau de la brute
en faiiaant dles plaisirs des sens le but de
ma vie ; qui m’impose une indépendance
d’opitmion et un© liberté de jugement; qui
ejcig© de moi la fidélité la plus scrupuleuse à ma parole et à mon 'devoir, le sacrifice de mon intérêt particulier au bien
public.
C’est ma dignité d’homme qui me dit :
sache soufiPrir ; se plaindre sans cesse
qu’on manque d’argent ou, de santé ou de
bonheur, c’est indigne non seulement d’un
chrétien, mais d’un homme.
C’est toujours la même dignité, qui me
force à reconnaître que n’étant pas parfait, je peux me tromper, et que j’aî la devoir précis d’avouer mes fautes même au
prix d’humiliations.
C’est encore ma dignjté d’homme qui
me pousse à idemandér pardon pour le mal
accompli ; à accorder mon pardon à ceux
qui m’ont fait du mal.
Soyez hommes et rien de moinis !
H: «
Soyez hommes et rien de plus !
« L’empereur Vesipasilen disait de luîmême avec orgueil ; ego tamen vir swm !
Hamlet, pour louer son i)ère : lîe was a
man ! Et Napoléon concentre toute son admiration pour Goethe ,dans l’exclamation ;
voilà un homme 1 » (il). L’homme est alors
la personiniification die l’intelligence, le cavalter sans tache et sans crainte, le roi
de Tunivers, le seigneur de la vie.
Emancipé de toute superstition et conscient de sa force, l’homme se dresse devant l’Ebemel qui peut bien s’honorer de
la compagnie d’un petit dieu. Et p‘uis, affolé d’orgueil, il va plus loin : comme le
monument élevé à Judas par les Soviets,
en Russie, il menace Dieu de son poing ;
aprœ tout, pourquoi ne règnerait-il pas
seul ?
Dieu ? création de la peur et de l’ignorance, invention des théologiens qui pour
vivre vendent des suiperstitions comme
le boulanger vend du pain et le professeur des participes.
Dieu ? c’est l’homme, l’homme est Dieu ;
il ne s’agit plus de l’incamation de la divinité, mais de la divinisation de- la
créaturè.
« Qui vmt faire l’ange fait la bête », et
au moment où l’homme' voulut dépasser les
limites de son humanité et créa la tour
de Bahd, il fut frappé, humilié, confondu.
Soyez hommes, simplement.
Reconnaissez d’un côté la soufflure de la
nature humaine et rapipelez-vous d’aultre
part que, l’iSieivaint au-dessius de l’animar
lité. Dieu a conféré à cette nature une dignité nouvelle.
Désormais «noblesse, oblige!».
Soyez hommes : évitez le mépris excessif de votre nature (se mépriser est avivent ,un truc ingénu pour s’exalter) et la
(1) Papini : R sacco dell’arco, pi 36.
glorification de cette nature même. L’avilissement mène au diœa^poir, l’orgueil à
l’écrasement, tous les deux à la mort.
Que. Jésus, parfait dans son humanité
et sa divinité, nous envme son. « esprit de
force, d’amour et de sagesse » dont le but
est de nous faire « parvenir à l’état
d’hommies faits, à la mesu're de la stature
Ifârftite du Christ ». Alb. Ricma.
Soirées du Synode.
Les soirs des 5, 6 et 7 septembre ont eu
lieu, dans la Salle du Synode, trois réunions dont il serait difficile ,de dire laquelle
a été la plus intêr^sante. EUœ ont été
présidées toutes les trois par le Président
du Synode, et elles ont eu un caractère
strictement religieux, même quand le sujet pouvait sembler, laïque.
* « *
La première a eu lieu mercredi, 5 courant, et a été consacrée à nos Instituts
d& bienfaisance. Après l’invocation, une
prière du pasteur M. Giovanni Btecrtinatti
et la lecture de la parabole du bon Samaritaih,. la piarole est à M. l’avocat comm.
Stefano Peyrot. L’orateur remercie le Synode d’avoir voulu organiser cette soirée
et informe le public de la composition et
des fonctiions de la Cdnknission des. Institutions Hospitalières V'audoises, dont il est
le président. Cette Commission fie perd
pas son temps : l’année passée, elle s’est
réunie chaque semaine ét a fait de son
mieux pour l’intérêt de nos Institutions.
L’avocat Peyrot invite son nombreux auditoire à le suivre dans \me promenade
idéale à travers les Hôpitaux de La Tour et
du Pomaret ; le Refuge Roi Charles-Albert
de Saint-Jean et l’Orphelinat de La Tour.
Il fournit d’intérœsantes notices historiquas sur toutes ces Institutions : l’Hôpital
de La Tour, dans sa plus grande partie,
n’est pas 'une bâtisse moderne, puisque sa
fondation renwmte à 1831, par l’œiuvre
surtout de Charlotte Peylrot, femme de
Pierre Geymet Depuis lors, il n’a pas
manqué de se tenir, (hms la mesure du
possible, à la hauteur des temps, jusqu’à
la création toute réœnte du pavillon pour
tubercademi. On désira la cohaborationi des
médecins, surtout des Vallées, pour la signalation des malades vaudois ; un remerciement spécial est dû aux dames de la
Société de couture de La Tour, qui se
prêtent avec dévouemient pour divers travaux dans l’intérieur de l’Hôpital.
L’Hôpital du Pomaret a été fondé il y
a tout juste un siècle, en 1834. Il y a
quelques années, il a été complètement
trajnsformé, il est fourni d’;m très moderne cabinet radiologique.
Le Refuge pour malades incurables a
été fondé à Saint-Jean, en 1897, par William Meille. Ses hôtes sont les plus malheuireux, et ce sont pourtant eux qui démontrent le plus de résdgnation. Au début,
le Refuge ne consistait qu’en quelques
maisonnettes adaptées ; ensuite, on a bâti
des pavffldns complètement nouveaux.
L’Orphelinat de La Tour donne peu de
travail à la Commission : le mérite en est
dû à la directrice, M.Ue Arias ; il ne se
trouve cependant pas en de très bonnes
conditions financières... comme les autres
Institutions, d’ailleurs. L’orateur ^^reconimaade les œuvres dont il -a parlé à la
sympalMe du public, ,en. l’encourageanit à
la leur démontrer par des visite. Le beau
diteours de l’av. Peyrot est salué par de
IcH^ a^dandissemeuts, après quoi le Présüent du Synode et de la sdrée donne la
PiBole au pasteur iM. David Pons, qui
parie de 1’«Istituto Femminile Valdese»
dèi VaUecrosia, qu’il dirige. Cet Institut
donne asile a de jeunes orphelines provenant du champ d’évangélisation et aussi
des Vdlées. A son origine, qui remonte à
ISfiô par l’œuvre de Mrs. Louise Boyce,
l’,^tótitutl de Vallecrosia était mixte, et dieramira tel pendant trois ans. Mrs. Boyce
ledsrigea pendant 21 ans, et à sa mort le
légua à l’Eglise Vatudoite (1891). M. Pons
décrit d’une façon intéressante l’œuvre
qu’il dirige à Vallecrosia, en fournissant
foiw détails sur la journée des orphelines
et en citant plusieurs épisodes touchants,
parfois même douloureux. Lès jeunes Alite qu’on éduqua à Vallecrosia, donnent de
grandes satisfactions à ceux qui se sacrifient, pdur elles, car eUes se rendent compte
dse difficultés que l’on rencontnei. L’oratèlir termine èn exprimant sa confiance
en Dieu pour surmonter ces difficultés, et
en se recommandant aux prières de tous
les amis.
. , En dernier lieu, c’est le pasteur M. Virgilio Sommani, directeur de l’Institut
«^uld » de Florence, qui s’adresse aq puMc. Le ton sinaple et de familiarité que
f: M. Sommani a donné "a"«»! discours a été
I icaucoup apprécié par le pu,hlia Des Américains fondèrent cet Institut à Rome, il y
a une soixantaine d’années ; il cessa de
lonctionneir en 1919. On le rouvrit en 1922
il Florence, dans le palais que la Faculté
de Théologie, transférée à Rome, avait
laissé vide.
Malhieureusemient, les places sont limitées, et l’on est obligé de refuser beaucoup des nombreuse demandes d’admission. Les « gouldinî » axit quelquefois un
peu gamins, mais il ne faut pas confondre
îa vivacité avec la méchanceté et les mau\ais penchants. L’orateur raconte plusieurs épisodes intéressants et amusants.
II n’est pas trte facile dé) tenir ensemble
d,3 jeunes garçons de diifféreates régions
et par conséquent de différents caractères.
Au « Gould », la vie est joyeuse, mais les
difficultés ne manquent pas ; et l’orateur
exprime sa recoimaiissance à tous ceux
qui, d’une façon ou de l’autre, dénnntrent leur sympathie à l’Institut.
Le Président remeircie les trois orateurs,
tous bien applaudis, eti la soirée est close
par la prière et la bénédiction'. Un© collecte faite à la sortie a donné un bon
fruit, et la somme sera destinée aux Instituts de Vallecrosia et Gould.
« « «
La seconde soirée (jeudi, 6 courant),
était destinée à l’cewre d£éccmgëisation.
Après une prière du pasteur M. Arnaldo
Comba et la lecture de c[uelques passages
appropriés des Actes des Apôtres, le pasteur de Riesi, M. Umberto Beirt, s’adretee
au public, ausssi nonffireux que la veille,
pour l’informer de Tœiuvre qu’il accomplit dans cette tocalité du ceftitre de la Sicile, qu’ü ne sait se décider d'appeler ville
ou village, malgré ses 25 mille habitants.
Comme tejour matériel, Riesi n’est peutêtre pas tout à. .fait l'idé^ mais c’est uu
champ de travail, magnifique, qu’on a commencé à défrieffier il y a;environ soixante
ans. Toute la population de Ritei — y
compris les Autorités'•^'ÎnouB est très favorable, et nous avons ¡1à-bte une église
'-■ià
• A?’
. * ■ •
florissante et puîteante. Il faut en remercier Dieu, qui nous soutiendra dans 1^
difficultés actuelles (on a couru le danger
de devoir fermer nos écoles). M. Bert a
siu rendre intéressant son discours en mtant de nombreux faits qui ont bien été
goûtés par l’assemblée.
Suit le long discours de M. Arturo Mingardi (ex-moine, comme il met en relief),
pasteur à Vittoria. A côté des autres villes de la Sicile, et notamment de Riesi,
Vittoria — dit-il — est un séjour plus
agréable, mais l’œuvre y est moins florissante. L’orateur — qui exprime la joie
qu’il éprouve en se trouvant au milieu de
nous — fait remarquer que si son église
est petite, eüe revêt pour cela le caractère d’une fiunille ; la jeunesse surtout est
très fervente et ætive. Il y a aussi, à Vîttoria, un Asile pour les Vieillards, où règnesit la paix et l’allégresse. ML MingardS
a farci son discours de récits de conversions merveilleuses, de souvenirs personnels et d’épisodes à peu près humoristiques, en concluant finalement qu'il faut
avoir foi dans l’avenir, car l’Eglise, qui est
du Christ, ne peut point périr.
C’eist enfin M. Carlo Lupo, pasteur à
Sampierdarena, qui a la parole. Il expose
toute sa théorie sur l’évangélisaticai, qui
devrait être entendue dans un e^irit large
et ne devrait pas consi^r en un ecclésiastieisme miesquin. L'orateur dit quel est
lé travail qu’il accomplit dans son église :
il s’agit d’une double évangélisation. On
étudie beaucoup les Saintes Ecritures :
évangélisaticn intérieure ; on fait des conférence publiques, tous les quinze jours,
bien fréquentées par un public non évangélique : voilà Tévangélisation extérieure.
Les membres d’église sont d’excellents tellahorateurs dè leur pasteur ; par dehors,
les attaques abondent, surtout de la part
de la presse cléricale génoise, le quotidien Il Nuovo Cittadmo en premier lieu.
M. Lupo conclut en soulignant i’italiamté
de l’œuvrai que notre Eghse accomplit, et
proclame que le plus grave des obstacles
qui s’opposent à cette œuvre c’est notre
péché.
Le 'Prfeident ne remercie pas les trois
orateurs, mais Dieu, qui a béni si abondammaint notre Eglise. A la sortie — na?tureUement — une coltecte est faîte en
faveur de l’œuvre d’évangélisatibn.
« « «
Les nombreux départs qui avaient eu
lieu dans l’après-midi de vendredi, 7 courant, n’ont pas empêché qu’une belle assemblée se trouvât réunie le soir pour la
réunion organisée par la « Pra del Tomo ».
Les applaudissements qui saluent l’entrée
des membres de la Société démonitrent
quelki est la sympathie que le public a
pour eux. Le Président du Synode, par la
lecture de quelques versets auxquels il
ajoute peu de mots, rappelle que dans
les quatre Evangélistes on trouve la pensée miœionnaire de Jésus clairement énoncée. Suit une prière d’occasion du pasteur
M. Paob Bosio, après quoi le président de
la « Pra del Tomo », Ernest Tron, lit un
rapport sur l’activîté de la Société pendant Tannée 1933-34, Il rranércie les membres honoraireB. et correspondants pour
l’appui qu’ils donnent aux mènffiires effectifs ; ces derniers sont au nombre de 22,
et ils ont tenu, dans le courant de Tannée, le beau nombre de S4 réunions. La
Société a d^ix sections, à,Florence et à
2
L*Echo des Vallées - Vendredi 21 Septembre 1934-XII
i-...
Rome, et bientôt xme auitire ae constituera
à Gaitane. Le bilan a été saitisfaiàant, puisqu’il a dépassé lés 8.000 lires. Il faut remerieier Diesu de tous ces beaux résultats.
La lecture du pTocfe-verbal de la soirée
du Synode 1933, faite par le secrétaire,
Giorgio CottarMorandiini, est suivie de
celle id’un message envoyé pair le pasteur
Fertiand Suhilia, qui aurait dû parler,
mais qui n’a pas pu être présent.
Le pasteur ¡M. Louis Appia, de la Société des Missions de Paris, rappelle le maréchal Lyaaitey, mort récemment, qui avait
vu la Société ,des Missions à l’œuvre dans
les cobnies françaises et qui s’était occupé
pour la faire figurer (dignement à l’esposition coloniale de Paris. M. Appia rappelle aussi le missionnaire François Coillard, dont on a célébré le centenaire de
la mort, qui travailla au Zambèze.
M. Auguste Coïsson, missionnaire, admire la «Pra del Tomo» pour le travail
qu’elle fait, et donne une vraie foule de
nouvelles intéressant le Zaimbèze, sans cacher les graves diffieult|és de l’heuire actuelle, idifficultés surtout d’ordre financieir ;
Dieu pourvoira (M. Coïssaon termine en
exprimant de chaleureux voeux pour les
membres de la « Pra del Tomo ».
C’est enfin une voi|x féminine qui
s’adirelsse à l’asssemblée attentive, celle de
M.lle Spelta, qui a passé quinze ans en
Océanie. Elle a pris part à un camp missionnaire qui a ©U heu à Grenoble, et elle
a un message pour les membres de la
« Pra dél Torno », qu’elle espère voir prendre pa'rt au camp prochain, car elle a reçu
de grandes bénédictions pendant son court
séjour à Grenoble. Le récit du travail que
M.lle Spelta a accompli à 17® sous l’Equateur est extrêmement intéressant, car il
est d’un© grande variété et complexité.
L’ignorance des indigènes des petites îles
de l’Océanie est épouvantable, et l’oratrice la documente par des épisodes parfois incroyables. Elle conclut en fournissant te triste chiffre .des 900 millions die
païens qu’il y a encore dans le monde.
Le Président du Synode termine par la
prière et recommande la collecte, qui a
donné la somme de L. 233.
Ces soirées ont été, nous l’avons dit,
toutes les trois bien fréquentées, et quoique leur programme fût bien chair gé, elles ont élté suivies avec intérêt jusqu’au
bout et par tous. Il faut donc remercier
chaleureusement tous ceux qui ont travaillé pour ces réunions : leur réussite
est pour eux une digne récompense.
ewm. t.
24 Août - 5 Septembre 1934.
« Qu’il est doux de voir des frères
demeurer ensemble ». Ps. ÇXIII, 1.
Ce fut en effet l’expérience réalisée pa,r
celles qui ont assisté à la Rencontre Internationale dé ru. C. J. F. qui eut lieu à
la Grande Boissière (Genève) . Des déléguées ide toutes les parties du monde y
prirent part ; cinq membres de i’U. C.
J. F. dTItalie eurent le privilège d’y être
accueillies avec sympathie et empressement. Toutles se rappelleront certainement quel esprit de douce intimité, de fraternité, de solidarité chrétienne srégnait
parmi nous, dès le premier jour, après la
première réunion. Cette atmosphère bien
spéciale a persisté pendant toute la durée de la rencontre. Que dire de-ces dix.
journées passées dans le recueillement,
l’étjudie de la Parole de Dieu et des grands
problèmes sociaux ?
PoUir mieux atteindre le but, pour lequel cette rencontre avait été organisée,
les cours fureilt divisés en deux sections :
études religieuses et études sociales.
Lés réunions d’études sociales furent
complétées par une très intéressante visite au B. I. T. et à la S. d. N.
L’atmœphère créée par le service en
commun, chaque matin, était puissante,
l’Ebprit de Dieu agissait et co(njvainquait.
On fit appel ou recueillement et au silence
absolu en présence de Dieu, ensuite à
l’ordre missionnaire du Christ, au service
et à la nécessité d’y apporter toutes nos
forces, nos aptitudes, tous nos dons, tout,
sans restadction. Les réunions du soir, en
commun aussi, comportèrent des sujets
très variés teteqtue : Les problèmes qui se
posent aux jeunes et la responsabilité des
leaders dans la vie de l’EghSe et de la famille, l’éducation et te travail pour la
poix, etc__
Les repas sont toujours l’occasion de
rencontres heureuses, d’agréables connaissances ïaitœ, d’un échange d’idées et d’expérianoes. Plus de barrières sociales ou
nationales, on se sentait bien enfants d’un
même Père et comme tels on s’aimait et
l’on sentait d’aimer nos frères et nos
soeurs des pays lointains que chaque délé- ,
guée représentait : on réahsait chaque
jour davantage la beauté du lien unioniste.
La rencontre termina le soïr idu 2 septembre par une réunion sur « les devoirs
actuels du Christianisme». Ce fut encore
un appel à la foi, au sacrifice, au service.
Cette rencontre fut réellement une
grande manifestation de l’Espirit de Dieu
dans les cœuirs et les consciences ; toutes
nous sentîmies nos vies consacrées à nouveau. Nous nous quittâmes avec regret,
mais ayant acquis die nouvelles forces,
ainsi qu'un désir plus intenæ de compréhension et de consécration. Notre profonde reconnaissance s’aidresse aux membres du Comité Universel et aux
organisatrices. R. G.
Une cirinonie touchant«.
Le samedi 15 septembre, eut lieu, à
Milan, la pose de la première pierre de
l’édifice appelé à devenir le siège de la
Casm-Famiglia (« Home-Heim ») ides Amies
de la JetAne Fille. C’est la première maison bâtie expressément, en Italie, dan« ce
but ; et, quoique seuls les deux étages supérieurs soient réservés au « Home » (le
reste sera loué) le Comité a voulu donner à cette cérémonie intime un caractère solennel, en invitant M. le pasteur
Peyronel à la présider. Assistaient presque toutes les Dames du Comité, les trois
Directrices (des oeuvres dé Milan, let quelques (dames sympathisantes, ainsi que les
techniciens chargés de la construction.
'Après Tinvocation et la lecture de quelques paæages de la Bible (Ps. XXXIV, 1-2
et CXXVII, 1 ; Matth. VII, 24-25 ; 1 Cor.
XIII, 1-7 ©t 13), 'Monsieur le Pasteur exprima la pensée qu’une cérémonie id© ce
genre, réunissant autour d’une pieirre
symbolique les personnes qui ont conçu
l’idée id'iUn pareil édifice, a pour but de
consaorer spirituellement ce qui n’est encore que maltière brute, matière brute
dalnis laquelle se révèlent toutefois la grandeur et la toute-puissance dé l’EtemeiL
Ensuite, rappelant les quarante ,ans d’existence de la Casa^Famiglia, Viale Vittorio
Veneto, 14, 'il évoqua les dix-siept miUe
jeunes filles et femmes qui séjournèrent,
plus OU' moins longuement, entre ses murs
hospitaliers, et, parmi celles-ci!, combien,
découragées, éperdues, prêtes à glisser
sur la opente (du vice, vinrent battre à
cette porte et furentl heureuses ide trouver enfin un asile sûr !
Or, l’armur qui ispira, il y a quarante
ans, les fonidatr ices de l’œuvre ; la foi qui
anime aujourd’hui lœ Amies dont le rêve,
depuis longtemps caressé, se réalise enfin ;
l’asplérauoe qui soutient le Comité actuel,
doivent rester- la base sur laquelle reposera tout l’édifice. « Ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, la charité ;
mais la plus grande de ces choses, c’est
la charité ».
Une courte prière, puis iMbnsieur le Pasteur lut le parohemin dédicatodire, qui, signé par tous les assistants, fut enfermé,
avec une monographie dé la « Casa-Famiglia » de Milan, (dans un étui de métal et
déposé dans le creux ménagé à celt effet.
La pierre ayant été posée, M. Peyronel
invoqua la bénédiction dé l’Btieimel sur la
mâisolu naissante et sur tous les présents ;
après quoi, chacun, à tour de rô'le, prit la
truelle, ©t la pierre fut soeDée.
Diqu veuille que la nouvelle ère qui s’est
ouverte par la cérémonie de samedi soit
riche en bénédictions pour les jeunes filles qui passeront le seuil de cett|e maison, bâtie à leur intention, ainsi que pour
tout«! les personnes qui s’en occuperont.
N. D.
PROÏUCIi DI TORINO - MOVIMENTO POPOLAZIONE
Nati . . Morti . . .Aumento popolazione Mese di Luglio : Capoluogo Resto Provincia . 662 627 . 585 504 TOTALE 1289 1089
77 aumento 123 aumento 200
Nati . . Morti . . Aumento popolazione Mese di Agosto : Capoluogo Resto Provincia . 665 624 . 549 495 TOTALE 1289 1044
116 aumento 129 aumento 245
COMUNE DI TORRE PELLICE. STATO CIVILE dal 10 al 16 Settemlire 1934-XII
Nascite N® 5 — Decessi N» 1
CHRONIQUE VAUDOISE
PONS REQUS
Pow le Collège ; M. et M.me Gustave
Comba, Turin, L. 500.
^ H: ÿ
Pour F Asile des Vieülards de Luserne
Saint-Jean : Prof. Ernesto Comba e Signora, L. 200.
^ « Hi
ESAMI SCUOLE ELEMENTARI.
Si ricorda agli interessati che gli esami
di Compimento Inferiore (3“ classe)
avranno luogo Venerdì, 21 cqrr., alle
ore 8.30. Gli essami di ammissione aUa 5“- e
gli esami di Compimento Surpericrre
(5“ classe) si faranno il 24 corr., alle
ore 8.30, a ViUa.
11. R. Direttore Didattico:
C. CiVRA.
^ »R
AUX CORRESPONDANTS.
J. H. M. : Merci. Prochainement.
P. G. : Je ne renvoie pas le manuscrit : je
vais m’en servir d’après votre conseil.
emm. t. : Au prochain numéro te compterendu de la rencontre italo-français© du
Col de la Croix.
^ #
AN6R0GNË. Nous remercions cordialement M. Edouard Henri Coïsson et ses neveux M(M. Gaydou, de Pomona, Californie,
pour avoir versé au Consistoire la somme
de L. 160, en souvenir die la regrettée
M.me Fanny Coïsson veuve Gaydou.
R. N.
LATOUR. Asile d’enfance. Notre Asilo
pour les petits sera ouvert, D. V., le lundi
1®^ octobre, à 9 heures. Se présenter à
la diractrice, M.Ue Arias, pour l’inscription, eu portant les certificats de naissance
©t dé vacciniaition.
MASSEL. Dons reçus pour les réparations a'n temple : Aw. Stefano Peyrot,
L. 25 - OVEaria Luisa Pons, 10 - N. N„ Robers, 20.
— Les cultes du 2 et du 9 courant ont
été présidés, tour à tour, par les pasteurs
NiSbet et GeUire. Merci ! R.
P£RRIËR~MANE1LLE. Le 1®^ septembre est décédé, à Turin, /. Pierre Bm,nous, du Orouzet. Après avoir passé une
grande partie de sa vie comme chef-ouvrier de la Société «Val Chisone», une
terrible maladie l’a frappé et l’a enlevé
à une nombreuse famiUe que nous recommarndons au Père des orphelins.
— IM. J. Abrarn Pascal, maître-chantre
de l’église du Perrier a, pour raisons de
santé, donné la démission de sa charge,
qu’il occui)ait depuis plusieurs années.
L’Eglise, et d’une manière particulière le
Pasteur, le remercie sincèrement pour
son travail fidèlement accompli avec dévouement et avec humilité.
— Nous remercibne les pasteurs suivants qui ont, tour à tour, occupé la chaire
de nos églises du Perrier et de ¡ManeiUe :
MM. Jean Tron, Charles Gay, G. Castiglione et Guido Mathieu.
PBAMOL. En peu de jours, le deuil a
frappé plusieurs familles de notre paroitese.
Dieu, a rappelé à Lui, le 4 septembre,
un jeune agneau de son troupeaju : la petite Long Irène d’Amédée et de Costabel
Sylvie, des Ribets, à l’âge de 2 ans.
Lundi, 10 septembre, notre soeur Bounous {Marie née Tonietti, de Peumten^ est
décédée à l’Hôpital de La Tour, à la suite
d’une opération.
Nous exprimons notre chrétienne sym- '
pathie à ces famiUes en deuil. « Venez à
moi, a dit Jésus, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai ».
Nous demandons aussi à Dieu de soulaj
ger la famifie de notire frère Bounous Théon
phile, de Peumian, à l’occasion du deiui|
dont elle a été frappée, dans la personne
de leur chère Olga, mariée Avondet, décén
dée à Saint-Germain, lundi 10 septembre,à l’âge de 24 ans, ap.rès une longue rna-J
ladie. « Aujourd’hui, écrit St-Paul, je con-*nais imparfaitement : alors je connaîtrai
comme j’ai été contnu ».
SAINT-GERMAIN. Après une lonigue et
dbuloureusie maladie patiemment suppor-ti
tée, s’est endormi© dans les bras du Seii^i
gneur, Olga Avondet née Baumous. Une:
foute de parents et d’amis ont aocompa-i
gnê sa dépouille mortelle au champ du repos, mercredi 12 courant. Les Pasteurs del
Saint-GermaSin et de Pramol ont adressé
aux parents icte touchantes paroles de foi
et d’eUcouragement : puissenlt-ils trouver
dans la prière les consolations à leur
grande' douleur.
— Dimanche, 16 courant, le pasteur
Paolo Bosio a porté son message à notre
paroisse, et dimanche prochain ce sera Etmanno Eostan qui occupera la chaire. '
Merci.
VILLAR. La saison estivale a été, pour
notre paroisse, particulièrement éprouvée,
cette année, à cause des nombreux vides
qui, en peu de semaihes, se œnt creusés
dans ses rangs.
Nous rappelons avec émotion les der-niers deuils qui nous ont visités : Jean
David Aycùssot feu J, Dainttel, des Ghabriols,
décédé, ipar la suite d’un tragique accident ide montagne, sur les .hauteurs du ^
Vanidaliu, le 19 août, à l’âge de 49 'ma
Tout en ne figurant, pas dans nos registres (paroiœîaux, il se consildérait un peu :
des nôtres et il particip,ait souvent à nos
réunions de jeunesse. Marie Louise Bouîssa- ■ '
mariée Davit, des Malanots, qui nous a
quittés pour cette vie, le 22 août, à l’âge
de 53 ans ; Rosine Caïrus mariée Nicolet, .
de Maôssai, décédée après ipeu de jours de
maladie, te 28 août ; le tout petit Süvîo
Garnier de Gu'i)do et de Marie Michelin, ,
décédé à la Ruà, le 8 septembre, après
une très courte apparition parmi nous.
Que Dieu console ceux qui pleurent ©t
nous dionne à tous une plus grande fidé^
lité et une plus constante vigilance I
— Visite. Dimanche (dernier, 16 courant, tandis que le' Pasteur accompagnait
une 'quarantatoe de nos jeunes courageux
au rendez-vous de jeunesæ vaudoise francoitalienne au Col de la Croix, la chaire
était occupée pair notre régent, M. l’instituteur Héli Long, auquel l’Eglise est reconnaissante' pour son efficace et' fraternelle
collaboration.
Courrier Sud-Américain.
COLONIA VALDENSE. Fête des Mères.
Depuis cette année le Gouvernement —
conseillé, nous diton, par la Direction des
Unions Chrétiennes de Jeunes Gens de
Montevildeo — a donné l’ordre que cette
belle fête soit célébrés dans toutes les
écoles du pays. EOte était déjà bien connue
dans les milieux évangéliques ; aussi à Colonia Valdense, cette année, elle a donné
les résultats que l’on peut espérer de la
coopération des éléments laïques et ecclésiastiques. Chez nous il n’y a pas une différence réelle entre les écoles du dimanche
et celes gauvernementales, puisque les
régents et les élèves sont Va.udois.
H: H: ^
LA FEDE,RATION DES EGLISES VAUDOIBES de notre District est un fait accompli. Le dimanche 27 mai dernier, les
différents délégués (représentant toutes
nos églises avec reconnaissance juridique)
se réunirent en conférence extraordinaire
pour approuver définitivement les Statuts,
que la Commissioin exécutive devra ensuite
présenter au Gouvemiemient pour être juridiquement reconnue. Voilà idonc un lien
qui permettra à nos Eglises d’être plus
unies et plus fortes. Lorsque la Fédération
sera reconnue, (nous pourrons obtenir facilement la même reconnaissanae pour
l’Asile des Viedliards, ce qui est d’un grand
avantage pour les legs que notre Institution de bienfaisance pourra recevoir.
Hc H: H:
A la suite d’une autorisation reçue de
la Vénérable Table, les ouvriers de notre
3
L’Echo des Vallées - Vendredi 21 Septembre 1934-XH
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District se sont réunis le imatin du 28 mai
dernier pour entendre l’examen de foi du
candidat M. Qrarles-Albelrt Griot. L’aprèsmidi idu même jour il prêcha son semim
d’épreuve en idévdoppant le texte : « Si
quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se, charge chaque
jour de sa croix,'et qu’il me suivie». L’examen ayant été approuvé, et M. Griot
s’étant acquitté à la satisfaction générale
de sa tâche, pendant les deux années de
stage qu’il fit parmi les Vatidois du Nord
de l’Uruguay, il fut admis à la consécration.
H: «
Pendant ces deux journées, qui feront
époque dans les annajes de l’histoire de
notre Eglise Rioplatense, le MUSEX) VALDENSE, remis à nouveau, dans uine vaste
salle que le Consistoire local a généreusement offerte, a été visité par un bon nombre de membres de la « Soeiedad S. A. de
H V. » let d’amis des chosies vaudoises.
4« «
TARARIRAS. Mardi, 10 juiüet, a eu heu
la consécration de M. l’évangéliste C.-A..
Griot. La cérémonie a été présidée pat le
doyen des pasteurs en activité de service
dans le District, M. Henri Beux. Le discours fut prononcé par M. Ernest Tron,
■qui prit pour texte la demande de Jésus
à Pierre : « M’aimes-tu ? ». Malgré le
temps peu favorable, un nombreux pubhc
occupait une bonne partie du vaste temple.
Sous la bonne baguette de M. Breeze^
la Chorals de Tarariras exécuta un chœur
d oœasion. La collecte à la sortie de la cérémonie donna une recette pour la Commission exécutive.
* * *
BELGRANO. Dimanche, 24 juillet, M. E.
Tron, dans sa qualité de président de la
Commission exécutive, installait M. Griot
comme conducteur de notre importante, et
vieille colonie de la province de Sahta Fé,
en ¡Argentine. M. Griot devra aussi visiter
les nombreuses famiHes résidentes à San
Uarlos.
H: H:
DOLORES. L’importante paroisse de San
Salvador a été dernièrement visitée par
le pasteur de Jacinto Araûz, M. Silvio
Inng. C’est avec impatience que les membres de cette congrégation attendent l’arrivée de leur futur conducteur, M. Jean
Tron.
* * S:
BUENOS-AIRES. M. le pasteur Emmanuel Gallatid, qui représente l’Eglise Vaudoise dans la Direction de la Faculté de
Théologie de Buenos^-Aires, vient d’être
charge, par inotre Commission exécutive^
de dicter un cours de morale chrétienne.
M. Galland représente, dans la Faculté, la
peUsée protestante latine, aussi joue-t-il
un rôle très important.
* * *
COLONIA VALDENISE. Visite du Ministre d’Italie. Le 23 j uin dernier, Colonia
VaJdense a été honorée par la visite du
Ministre d’Italie à Montevideo. Avec sa
suite il visita les différents édifices et les
institutions de notre Colonie. Il s’arrêta
particulièrement au Lycée, à l’Asile des
Viaülaridte et au Musée. Voici les mots qu’il
laissa dans l’album de notre Institut de
biepfaisanc© : « Quest’opera di bene che ad
im italvmo si intitdla, che du italiani è
diretta, ha destato in me la più viva amwirazionm». Le comte Mazzoiini, qui sait
que depuis 1878 cmcwie autorité italienne
n était plus vernie à Colonia Valdense, mous
a Piromis une visite et une conférence pour
le mois d’octobre. Ce sera une nouvelle
occasion pour hisser le drapeau italien à
côté de celui uruguayen.
* * Ne
Sous les ajuspices de la «Société S. A.
d’Histeire Vaudoise», un cycle de conférences a été organisé dans le centre de
notre Colonie Plusieurs orateurs prêteront leur concours pejndant ces mois d’hiver, en traitant 1^ sujets les plus variés.
M. le pharmacien Auguste Revel dissertera sur un sujet d’histoire vaudoise'; il
nous démontrera ensuite « pourquoi nous
devons garder nos caractéristiques vaudoises». La même Société s’occupe active
ment de la célébration des « éphéméridjeB
vaudoises » dams le District. Cette année,
le soir du 15 août, on représraitera lie drame vaudois : La Contessina di Lusema.
La Chorale de Colonia Valdense chantera
les hyranœ patriotiques vaudois dans ks
entr’actes.
Ne Ni N:
Le premier opuscule pour nos enfants
est en préparation, et il sera distribué
à l’occasion du XVII février 1935. Pour
l’assemblée annuelle de mars‘prochain, la
Société espère de pouvoir pubher son premier Bulletin.
E|> Ne «
Le 15 juin deimier on a fêté la première année de l’ouverture de l’Asile des
Vieillards. Les asiliés sont maintenant une
ving^tlaine, desquels 11 sont originaires dfô
Vahees. Avec le temps, il faudra augmenter le personnel : nous sommes à nous demander quëlle sera la Diacon^se qui voudra braver les tempêtes de l’océan pour
venir accomplir sa tâche hautement humanitaire parmi nos bons vieillards...
MORT DE L'ÉVÊQUE DE RIPON.
C’est avec regret que nous recevons la
nouvelle de la mort ,du doct. Burroughs,
évêque de Ripon. Evêque de l’Eglte d’*A)ngletqrre, il s’intéressait vivement aux
Eglises Libres, entre autres à notre Eglise
Vaudoise. D’origine irlanidaise, il comprenait nos problèmes et nos difficultés, et
suivait avec sympathie notre oeuvre
d’évangélisation. Nous eûmes le privilège
de le rencontrer à Leeds où, en sa qualité de vice-président du Comité Central
« in Aid of the Funds of the Waldensian
Church iMissions», il présida un grand
meeting dlans ie but de faire mieux connaître notre œuvre au sein de l’Eglise
d’Angleterre. Nous n’oublierons pas sa cordialité, son humour, sa largeur d’esprit et
surtout son intérêt pour notre Eglise.
Alb. Ricca.
Les Livres.
La Suhstasnce de l’Evaxngüe sdon Luther.
Témoignages choisis, traduits et .annotés par Henri Srohl, doyen de la Faculté de Théologie protestante de
Strasbourg. — Editions die « La Cause »
- Rue Saint-Lazare, 94 - Paris. — Prix :
20 frs.
Ce volume peut être considéré comme
-un digne et utile supplément dfe l’œuvre :
Luther, esqfmsse de sa vie et de sa pensée,
pair le même auteur.
Comme le dit le sous-titre, ce sont des
témoignages, mais des témoignages d’une
certaine ampleur qui permettent de se
faire qne idée claire et précise du grand
réformateur. C’est un livre qu’on pourra
exploiter pour la prochainie commémoration de la Réforme.
« Plus on se rend compte, aujourd’huî,
que l’essentiel, dans l’œuvre de Luther,
n’a pas étié la lutte contre les abus, mais
l’effort de communiquer par son témoigné,ge à d’autres la foi qui l’animait, plus
il importe à ceux qui désirent bénéficier
de son expérience ou simplement juger
objectivement cette grande personnalité
chrétienne, de l’entenidre parler luimême ». (De r/utrocfetciio«.).
Ns Ns Ns
Contes diw désert de France - La Pierre
pUmtée^ par Sabine Maeplach. — Publicatibns diu Musée du Désert. — Prix :
4 firs. 50.
Commandes et envois : M. le pasteur
Durand, délégué à la Conservation du Mu^
sée, au OVEas-Soubejman, par Mialet (Gard France).
Istituto Femminile Valdese
di Vallecrosia.
Dons reçus pendant le mois de juillet 1934.
Eglise de San Remo, L. 50 - Ecole du ditnanclie de San Remo, 53 - Eglise de Milan II,
100 - Giuseppina Pizzardi, VaUecrosia, 50 Emilio Bernardini, Quarto Genova, 10 - Andrea CristadûOTo, Taranto, 5 - Eglise de Rome I,
1000 - Eglise de Rome II, 500 - Eglise de
Coazze, 80 - Chev. Emmanuel et Cléanthe Rivoiro, Torre PeUice, 150 - Eglise de Pramol,
30 - Eugenia Gabella, Turin, 20 - Eglise de
S. Giacomo degli Schiayoni, 30 - Eglise de
Salle, 16 - Eglise de Trieste, 100 - Eglise de
Torre PeUice, 150 - M. Turtach, Menton, 20 Eglise de Luserne Saint-Jean, 50 - Eglise de
Rorà, 20 - Eglise de ViUesèche, 25.
¡■■titattons Hospitalières Vaudoises.
Dans la boîte aux lettres de l’Orpbelînat <Mi a trouvé L. 2.000, dont L. LOOO
pour rOrphelinat même et L. 1.000 pour
le Refuge. Le dtm îincmyme est des plus
touchants ; le donaibeur M..., jde la « Vallée des bénédictions», envoie ses salutations au Président des Institutions Ho^italières et les meilleurs souhaits à tous
ceux qui travaillent au bien-être des souffrants, des iMiuvres et des humbles. Qui
voudra imiter le beau geste ?
Eh outre :
Prof. Ernest et M.me Edina Comba :
Pqur le Refuge L. 200,—
» rOrpheUnat » 200,—
» l’Hôpital de La Tour » 200,—
» » du Pomaret » 200,—
* * *
Pour l’Orphelinat : Députés des Vallées
au Synode, L. 10.
società BIBUCt BBITAHmCA E FOBESTIEBA.
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CavegUa, 100 — Taormina : G. VUlanova, 10 —
Roma ; Interessi « Ricordando », 2970,75 - E.
SouthwaE-Coluoci, 293,25 - A. PaieUi, 10 —
Gioia del Colle : R. Aglione, 10 — Orsara : A.
Del Priore;, 10 — Napoli : K. F. Hoeflich, 40 P. Aversano, 15 —• Torino : G. Roddi, 20 —
Pesaro : F. Lucarelli, 30 — Villar Pellice : G.
D. Salomon, 50 — Moridia : V. Adamo, 10 —
Creva : 7,35 — Santhià : A. Mula, 23,20 —
Centurano : G. Olivieri, ricordando A. OUvleri,
20 — Cagliari : P. Piras, 5,20 — Salerno : D.
Salerno, 30 — Bari : M. Marsili, 10 — Lor
tiano : G. Settembrini, 10 — Mantova : E. VarveUi, 25 — Somme sotto dieci lire, 70 — Totale
Luglio L. 3779,75.
Istituto Artioianelli Valdesi ■ loriao
Via Berthollet, 54.
AVVISO. E* mio intenidimmto di compilare una specie di Monografia su questo
Js/tituto, dal suo inizio fino alla mia no/mìna, desumendo le notizie principali e
più interessanti dagli Attii d’ArchiVìo ancora rimasti e dalle Relazioni precedenti.
Ma io sarei molto grato a quegli amici
e simpatizzanti dell’Istituzione che volessero essere tanto compiacenti di fornirmi
anche quelle notizie che fossero a loro
conoscenza diretta oppure indiretta, ria'
suU’andamento in genere della medesima,
che sui preposti ad essa, nonché sugli
alunni entrati ed usciti fìn’ona, e specialmente, per questi ultimi, sui fasti ed eventuali nefasti della loro vita post-ricovero.
Giova intanto far conoscere : che l’IstStuto cominciò a funzionare sui primi d’ottobre 1856, con tre giovinetti posti a dozzina, presso certo Gay Antonio, nel suo
piccolo alloggio in Via Sant’Anselmo.
Questa notizia ho ricavato dalle prime
Relazioni a stampa, su cui però non ho
trovato — nè nell’Archivio, fin’ora — i
nomi di cfuesti primi entrati ; mentre mi
sembra che il meglio riuscito di essi tre
avrebbe meritato — come im pioniere —
la sua piccola lapide.
In attesa di essere coiteemente aiutato, col maggior numero possibile di notizie — specialmente da ex-residenti e
Consiglieri o da g'ià preposti all’Istituto,
nonché da ex-Artigianelli, e per i più anticlii dai loro figli 0 nipoti, e da quante
altre gentili persone vorranno interessarsi della cosa — 'anticipo vivi ringraziamenti con distinti saluti.
Il Direttole : P. Canobbio.
GEOMETRA
PAOLO ROSTAGNO
VIA WIGRAM, N. 6 - PIANO r
— TORRE PELLICE —
Tutti i lavori tecnici relativi alla professione
Agisce da Intermediario per la compravendita
di stabili di qualunque natura
ed accetta le relative commissioni
Denunzie dì successione
fatte con criterio razionale
Le facilitazioni concesse dalie ferrovie
agli UfQciaii e loro famiglie.
Con dBcnébo pihblicato ndla Gazzetta
Ufficiale, ri Stebilisce che le faciitazùmi
ferraviarie concesse agU Ufficiali regolarmente iscrittì all’Unione Nazionale Ufficiali iniDongedo d’Italia per dodici vi^^i
di corsa semplice in 1» e 2“ dasse sulle
Ferrovie dello Stato a metà prezzo della
tariffa ardinarìa dififenenziale, potranno
easeire usufruite anche dalle pensane di famiglia degli Ufficiali stessi, ai prezzo sopra indicato, fermo restando il numero
complessivo di dodici viaggi di corsa semplice per ogni armo solare.
Le persone di famiglia ammesse a fruire
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celibi di non oltre 25 anni di età, le figlie
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Scrivere aH’Amministrazione del giornale.
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riceve ivi (Via Roma, 9) ogni giorno
feriale dalle ore IO alle ore 12.
4
L’Echo des Wées - Vendili' 21 Septembré 1934-XII
■
Il Pane Qaotidiano per l'Anima - Davide Bosio -r
Un brano, un passo biblico, una strofa ed una preghiera per Ogni giorno - (tela e oro, L. 8)" .
Più preàao a Te, Signor!... - Pensieri brevi per ogni
glornbdèil’ànno - GiovanniRostagnò-(feìa e òro, L. 10)
Storiar dei Valdehi - Ernesto Comba - rfecamente iliu, stra,ta e. corredata di carta geografica -r pagg. 436
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L. . 5» 7,» 12,» 40,■ ¿v-l . » 4> 3» •5» 5
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Torre PelUce
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Pineiolo
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13,08
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18,55
18,25
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19,28
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19,32
19,46
20,13
20,24
20,28
20,10
20,44
21,
(1) Feriale — (2) Festivo -- (3) Al Lunedi.
ORARIO AUTOMOBILE TORRE-BOBBIO PELLICE
TorreP. p.
S. Margh. »
Ciiabriols »
VìllarP. »
Via Fourca »
Bobbio P. a.
8,30
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8,42
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8,55
9,
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15,10
15,17
15,24
15,29
15,35
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19,10
19,17
19,24
19,29
19,35
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20,47
20,54
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Bobbio P.p.
ViaFourca »
VillarP. »
Chabriols »
Si Margh. »
TorreP. a.
6,30
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12,06
12,13
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12,25
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16,15
16,21
16,28
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16,40
19,
19,05
19,11
19,18
19,25
19,30
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo p
Ponte Lemina (tac.)
Abbadia
Riaglietto-Fiugéra(/ac)
S. Martino
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Maianaggio (fac.)
S. Germano
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Perosa Argentina
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Perosa Argentina
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Pinasca
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Porte
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Riaglietto-Fiugerar/ac;
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Ponte Lemina (fac.)
Pinerolo
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6,23 7,59 10,52 12,52 14,42 16,48 18,32
6,26 8,02 10,55 12,55 14,45 16,51 18,35
6,30 8,05 10,58 12,58 14,49 16,55 18,38
6,33 8,08 11,01 13,01 14,52 16,57 18,41
6,36 8,11 11,04 13,04 14,55 17,- 18,44
— 8,16 11,07 13,08 14,59. 17,03
6,44 8,19 11,10 13,12 15,02 17,06 18,51
6,54 8,26 11,17 13,21 15,10 17,13 18,58
7,02 8,33 11,24 13,26 15,18 17,20 19,05
7,05 8,35 11,27 13,29 15,21 17,23 19,08
— — 11,34 13,36 15,29 17,28
7,15 8,45 11,40 13,39 15,35 17,31 19,16
0)
6,50 7,35 8,55 12,05 13,55 16,20 17,56
6,53 7,38 — 12,08 13,59 16,23
6,58 7,43 9,02 12,13 14,05 16,28 18,06
7,01 7,46 9,05 12,16 14,08 16,31 18,09
7,07 7,53 9,15 12,23 14,15 16,45 18,16
7,17 8,- 9,22 12,30 14,22 16,53 18,24
7,20 8,03 9,25 12,33 14,40 16,56
7,24 8,10 9,28 12,39 14,43 17- 18,31
7,27 8,13 9,31 12,42 14,46 17,03 18,34
7,30 8,16 9,33 12,45 14,49 17,06 18,37
7,33 8,19 9,36 12,48 14,52 17,10 18,40
7,36 8,22 9,39 12,51 14,55 17,13 18,43
7,42 8,30 9,45 12,58 15,- 17,20 18,50
(2)
19,50
19,57
20,
20,03
20,06
20,09
20,12
20,15
20,22
20,29
20,32
20,37
20,40
(2)
19,35
19,38
19,43
19,46
19,53
20,
20,03
20,08
20,11
20,14
20,17
20,20
20,25
(1) Sabato (Mercato a Pinerolo) — (2) Festivo.
ORARIO AUTOMOBILB PEROSA-PERBÉBO-PRALY in vigore dal 15 Luglio.
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7,35
7,43
7,58
8,02
8,10
9
13,50
13,58
14,13
14,17
14,20
15,10
19,30
19,38
19,53
19,57
20,
Praly
Perrero
Trossieri-Faetto
Chiotti-Riclaretto
Pomaretto
Perosa
a.
6,
6,03
6,07
6,22
6,30
10,35
11,25
11,28
11,32
11,47
11,55
16.15
17.15
17,18
17,22
17,37
17,45
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