1
^J^onrant ¡lyec la Poate,
•*’*lionnement par an
; ; ; Fr- I
I. advÏÏ; ^ 1»- même
-*lIeînDÎÿ®\<^haeun Fr. 6
Brésil, Danemark,
’ Hollande, Suède,
iïog'i'^,’ P9«r ahonuetnent
®^IOïl V Accord de
' . . Fv. 3
Î bii>P*' s’abonne
d’Administration ;
Ni» n • Pasteurs; et à
^ss8on_à,Ton-e Penîee.____
24 Mai 1900
Année XXXT. N. 21.
L’abonnement se paye d'avance.
Anmucea: 20 centimes par espace
de ligne pour 1 fois — 15 centimes de 2 à 5 fois et tO centimes pour 5 fois et au dessus.
S'adresser penr la Rédaction à M.
N. Tourn, prof., Torye l'elHce et
pour rAdininistratiDn à M. Jean
Jalia, prcf, Tori-e PelHce.
Tout changement d'adresse coûte
15 centimes, sauf ceuK du commencement de l’année.
L’BOHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
Uémoins. ilôt. 1,3. Suivant la vérité avec la charité. Eph-Que ton règne vienne. Matt. VI 10.
Sommaire I
* ie là semaine — L’éducation de la
Personnalité — Correspondance — Nouet faits divers — Ouvrages reçus
^ Revue Politique — Informations —
Conscriptions — Amiouces.
Echos de la semaine
violence des partis extrêmes
5/^joutons-le, la conduite peu conl'Jente du Ministère, ont conduit
j^sultat que l’on pouvait prévoir.
Chambre est dissoute,
tl’^^î^ n’aurait pas dû être. Cela
ay . pas désiré par le pays, qui
besoin de tranquillité.
pj^Près une crise prolongée, le peu
; ’ est-à-dire les citoyens de toutes
i q^j.^'^lasses et conditions, ne songeait
* classes
tal à profit la reprise géné
ïcp affaires et consacrer son
bvité et ses forces aux travaux
^ ^ûuctifs_ Il ne demandait nullement
dans une agitation élec
“^rale.
Ig^^ais, opportune ou non, la dissoprononcée *et les 508 colj^ses électoraux sont convoqués pour
à
*’t>us voilà donc appelés de nou-
veau à remplir notre devoir comme
électeurs politiques, dans des conditions, si je ne me trompe, à peu près
analogues à celles de trois ans passés, pour ce qui concerne notre Collège, mais beaucoup plus graves par
rapport aux intérêts généraux de la
patrie.
C’est, en effet, contre les institutions mêmes qui nous régi.ssent, que
sont dirigées les attaques audacieuses
des partis qui, pendant toute une
année déjà, ont paralysé toute activité de la Chambre.
Mais parlons de nous.
A l’heure où nous écrivons, la situation ne s’est pas encore nettement
dessinée. Ce qui paraît certain, si
nous en croyons les voix qui nous
arrivent de près et de loin, c’est que
dans certains milieux on espère beaucoup que, cette fois, les VaUdois seront divisés.
On sait bien qu’une candidature
du dehors n’aura pas de chance de
faire brèche parmi nous, quelque
soin qu’elle ait mis à répandre d’avance à pleines mains la... poudre
aux yeux.
Mais on espère, oui on espère beaucoup qu’il surgira aux Vallées mêmes plusieurs candidatures, et que
l’union des Yaudois sera brisée. On
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— 162 —
ne négligera rien pour que cela
arrive.
Nous croyons, quand à' nous, que
ceux qui comptent là-dessus seront
bien attrapés. Mais il est bon que
le danger soit signalé, four le moment, il est là.
Nous n’en disons pas davantage
aujourd’hui. La situation ne tardera
pas à se dessiner, ni les batteries des
adversaires à se démasquer. Il s’agit
d’être prêts pour le moment de la
lutte. C’ e.st dans ce but que nous
plaçons devant nos lecteurs ces deux
mots, en les priant de les faire circuler parmi tous les électeurs vaudois:
Pas d’abstention 1
Pas de division ! N. T.
L’Ératioii (le la pcrseDealité
(V. N.09 17 et 18)
Il importe extrêmement, pour la
formation de la conscience morale
et, par là même, de la personnalité,
d'habituer nos enfants par notre
propre exemple d’abord, puis par
les directions que nous leur donnons,
à apprécier la valeur des actions
humaines par ce qu’ elles sont en
elles-mêmes et non par des raisons
extérieures. Que de choses, tantôt
bonnes tantôt mauvaises, nous faisons, non parce qu’elles sont ceci
ou cela, mais pour des motifs qui
n’ ont rien à faire avec leur valeur
intrinsèque.
Je ne parle pas ici de ces opportunistes dont la principale préoccupation est d’agir, en toute occasion,
de la manière qui risquera le moins
de les compromettre ou aura chance
de leur procurer le plus d’avantages.
Il y en a malheureusement chez nous
comme ailleurs, et il faut dire à
notre honte que «souvent ils sont
heureux » et réussissent fort bien
dans leurs desseins: «grand motif
■ de se croire habiles ». Qui n’est pas
habile, ce sont ceux qui pensent
;tOtrfj
qu’ on puisse compter en (ÿ*
ce soit sur de tels hommes. PS
pas de conscience morale. D®
ront sans doute faire beauc^*!^
bonnes choses, pourvu que c#
convienne; mais ils en feront
facilement de mauvaises, si l'
constances sont telles qu’il®
plus de chances d’arriver a
fins par cette voie. Aujourd’l
seront avec vous pour souteO'*^
bonne cause, réprimer un abuS<
battre un vice ou encouragf®^
bonne initiative: c’est, à ce ,
le moyen d’acquérir de la pop'^J
Que le vent de 1’ opinion
peu, et demain vous les vei®
tourner contre vous — ou s
prudemment, en attendant d?
quelle tournure prendront les
Mais, comme je 1’ ai dit, ce
pas de ces opportunistes-là
veux parler. Au-ssi bien
perdre mon temps, car aucUi
mes lecteurs ne voudrait janie^i
reconnaître à ce portrait, et ®
en avait quelqu’ un parmi
lui ressemblât quelque peu,-voudrait moins que personh?
veux plutôt attirer leur att®*^,
(ici je puis sans crainte m’a^‘
à tous) sur certains motifs d®
' cis®
.Ve
'U'
qu.
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,’.P'
■ttei
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^Vai
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actions qui, sans ctre precis
blâmables en eux-mêmes, nou9 r jj
tent souvent à agir autremeoF ^
nous ne le ferions si nous b
tions que notre conscience. C
préoccupation de l’opinion,
la crainte de déplaire, d’êtf®,
jugés, d’« avoir l’air » de
de cela.... Nous ne nous en c^® ^
pas. « Je fais ceci à contre-®^
j’aimerais mieux ne pas le P
je sens qu’ au fond cela va
mieux. Mais on ne me comprs^Jj^j
pas, on m’ attribuerait des inteh^^j
ou des pensées que je n’ai paf' ^ (
ma position, on n’ est pas liP^
faire ce qu’on veut....» ■
Et si r un n' est pas libf® ,
sa position de faire, ceci ou cclf'j,.
autre ne l’est pas dans la ,
de faire autre chose. Et chàchl'
3
® s ae „nie psHtos circonstances
ils Pi"' a les bien considérer, ne valent
163
ây’"" ««us
;0«tl
1<
leur fassions le plus
sacrifice de notre liberté. Les
Pour «tenir leur rang», sont
«üos » de dépenser beaucoup
leurs moyens ne le per’‘'•ûiioot ; d’autres
« ne pas aller contre les usages»
%lieu où ils sont appelés à
' ^nler.sont «contraints» de mener
?enre de vie qui ne s’ accorde
avec leurs goûts ni avec leur
dation — et au lieu d’apporter
, peu de distinction dans ce milieu
Bj^^’^'ient celle qu' ils ont ; d’autres
PQf libres » d’exercer une
d’ailleurs parfaitement hoSUf” ® parce que les préjugés de
'• niasse « ne leur permettent pas »
donner à ce genre de travail
ils préfèrent dépendre d’autrui
" ue gagner honorablement leur
.p3J*^une occupation manuelle. Et
où en est cet être si orgueilüpii sa liberté qu’ on appelle ■
nous sommes esclaves de
5î itgjj’^ode^ tantôt' de l’opinion de
Cgj^^'oi, tantôt du désir de plaire à
5ÎV
^ des habitudes du milieu,
jlfiVç* P^’ojugés de la société, et souchose à peine croyable, de
t (jg^Prudence, du zèle intempestif
l'Üg *^«oiqu’ un qui, pour faire parade
b jgjP^triotisme ou pour d’autres raiprovoque une manifestation
- j^g ^ous paraît peut-être
du tout, mais à lanous ne pourrions manquer
® que notre abstention fût « mal
^q^^ljyportune
'^^prétée ». Et c’est ainsi que dans
çgj,® foule de cas notre manière d’agir
déterminée par des motifs étranà la valeur morale des actions
* ®'^êmes, et la conscience passe
®®oond rang. C’ est par la rhême
Sg ®^ que les jeunes gens se lais' facilement entraîner par l’ex¿^^‘0 à contracter de mauvaises
jjg dudes. Dans certains milieux, « ils
®ont pas libres » de ne pas boire, ,
«0 pas fumer, de ne pas dépenser
plus qu’ il ne faudrait, de ne pas
s’ adonner à des jeux et des amusements qui ne sont sains ni pouf
le corps ni pour l’esprit. Nous blâmons leur faiblesse de caractère —
et nous faisons comme eux.
Je ne dis pas que tout ce que
nous faisons ainsi pour des motifs
extérieurs soit mauvais. La crainte
«d’être mal jugés », de «nous rendre
ridicules» de «faire mauvaise figure»
de «passer pour» ceci ou cela, qui
nous fait faire bon nombre de sottises,
peut aussi nous pousser à faire maintes bonnes choses. Mais le bien
même que nous faisons de cette
manière n’a qu’une valeur extérieure, Il ne vient, pour ainsi dire, pas
de nous, mais des circonstances. Il ne
représente pas un choix de la libre
■ volonté, un effort, moins encore une
victoire sur nous-mêmes. Aussi, notre
caractère moral n’ en est pas fortifié,
et la conscience même n’ éprouve
pas cette intime satisfaction que donne
le sentiment du devoir accompli,
parce que ce n’ est pas pour obéir
à sa voix que nous l’avons fait.
Si nous voulons former et développer chez nos enfants la conscience
morale, nous les élèverons dans de
tout autre principes et avec de tout
autres exemples. Nous leur montrerons, par toute notre conduite, que
nous nous efforçons de faire ce qui
est bien, parce que c’ est bien, et
de ne pas faire ce qui est mal parce
que c’ est mal. Nous réglerons notre
vie d’après des principes que nous
suivrons en toute' circonstance et
auxquels nous conformerons toutes
nos actions, quelle que soit 1’ opinion
ou la manière d’agir des autres,
et nous enseignerons à nos enfants
à régler la leur de la même manière.
Nous rechercherons en toute chose
et nous leur enseignerons à rechercher, non pas les applaudissements
de leur entourage, mais l’approbation de leur conscience, non pas la
satisfaction d’avoir fait ce qu
fallait pour plaire à ceux-ci ou
ceux-là, mais celle d’avoir accompli
’ il
à
4
— iU —
ce qui, dans cette circonstance, se
présentait à eux comme leur devoir.
Ne craignez pas que cela les rende
orgueilleux. S’ils sont exposés à le
devenir, ils ne rencontreront, sur
cette voie, que trop d’occasions de
s’humilier — et d’être humiliés. Ne
craignez pas non plus qu’ ils ne deviennent durs et intolérants. Ce n ’est
pas le développement de la conscience
individuelle qui produit l’intolérance,
mais bien plutôt cette conscience
(si r on peut ainsi l’appeler) collective qui exige que chacun pense,
croie et agisse comme tous les autres.
Plus la conscience individuelle est
développée, plus elle respecte chez
les autres ce qu’ elle désire qu’ ils
respectent eux-mêmes en elle. Formons des hommes de conscience, et
nous aurons des hommes à la fois
libres et respectueux de la liberté
des autres.
fA suivre).
Valdésiiis.
۩liESF01MlCI
Milan, ce 19 Mai 1900,
Cher Directeur et ami,
C’ est VOUS qui êtes le coupable.
Sans votre article du dernier N®
de Y Echo, après avoir tenu deux Conférences sur le “ Sermone di Carità „ de
M.gr Bonomelli au sujet de nos
pauvres émigrés, je me serais tenu
coi, car, sachez-le bien, ces sernioni,
comme les Omtorii de Don Perosi
et comme une foule de choses qui
ne valent pas le parfum d’une rose
pure, passent et s’évanouissent dans un
lointain de brumeux passé : «l’&space
d’un matin», — Vous en parlez,
vous le coupable, donc j’en dis deux
mots.
1® Que Dieu nous soit en aide et
que Sa Sainte Garde ne nous abandonne jamais! Car il en faut de la
patience pour supporter ces choses.
M.gr Bonomelli est très âgé ; mais
si un pasteur Vaudois, dans nos
Eglises de la mission, s’avisait ^
prêcher ainsi deux ou trois di®"
ches de suite, je vous certifi®,
le Comité d’Evangélisation lui d^,
très gentiment, sans doute,
planter ses.... tabernacles ailleut®’_
Il en faut de la patience
s’entendre dire que le plus êf'
danger pour nos pauvres éfliip
dans les pays de la libre Europ®'
sont après les Clubs anarchiste®
socialistes, les églises “ eretiche n
souvent nos chers concitoyens
chercher une simple mais cofd'^
parole de paix et d’amour.
A cet égard la confession de
Bonomelli, évêque de Crémone, «a
libéral, est précieuse: il a dit en
que plusieurs Italiens appartenu
à ce qu’il appelle « remigra^i'^^!
stabile » ont abandonné l’église du
Catholique Romain, pour s'unit' ®
Eglises êvangéUques, (i) dont il a, n. ,
tement et avec une largeur d’id ^
qui r honore, admiré la pureté “
- ■ • -,DF
moeurs et la bienfaisance inépuis®-'.^
Les journaux milanais n’ont d
dit, ou presque, au sujet “ del
religioso„ que nos émigrés rencontt®
sur leur chemin « duro, aspro, e
mais l’éminent prélat, a su ména^
son auditoire et ce sont surtout *
anarchistes et les socialistes qui ° ■
fait les frais de sa collecte, splett'
Douze mille francs! du coup
collecteurs, amis et compagnons
besace, voilons-nous la face !
Un auditeur de M.gr BonoiU®.
et pour vous et pour les lecte®
de V Echo un ami aff.né
P. Longo
Correspondance d’Ecosse
Edimtonrg, 12 mai .
C’est du 7 au 11 c. que s’est
le Synode de l’Eglise Présbytéri®® ^
Unie. Il était touchant de penser
c’était sa dernière session comme t
puisque la fusion de cette église
ie
(1) Confession précieuse après 1’histoir®
“ la pretesa abiura
5
165 —
^Eglise Libre doit He consommer on
Octobre pour adopter le nom d’Eglise
^ ^ibre Unie.
l , Le Dr Mail’, d’Edimbourg, a été élu,
^ ^’unanimité, Modérateur de l’Assemet il a rempli cette oliarge avec
oiguité et succès.
On comptait 1092 membres inscrits
^ont 557 pasteurs, 7 missionnaires, 529
^■ttciens.
Les rapports qui ont été lus monWent que l’église est prospère. Six
*iouvelles congrégations y ont adhéré,
portant ce cliiffre à 596. Le nombre
membres d’église s’est accru de
i6l3 portant le total à près de 200.000.
Les collectes pour frais d’église ont
atteint fr. 8.750.000, celles ' pour le.s
^'ivres missionnaires et de bienfaisance
IL 2.175.ÜOO.
L’Eglise est fortement animée do
* esprit missiounairG, et elle entretient
dans ce champ 105 agents, dont 05
’'diasionnaires européens consacrés, 17
médecins, 45 dames qui s’occupent des
femmes aux Indes, et près de 5000
évangélistes indigènes. Oes champs de
J^ission sont la Jamaïque, le Oalabar,
là Cafrerie, Eajpoutana aux Indes, la
Manachourie et le Japon. On y compte
^•iviron 30.000 membres d’église, avec
due augmentation de 3460.
' Le 9 à eu lieu une soirée missionnaire avec un tel public que, outre
m salle, il a presque rempli une église
Voisine, capable de contenir 1500
personnes. On a entendu, entre autres,
m Dr Laws de Livingstonia; M. Inglis,
de la Mandchourie; Mr Cruikshank,
du Vieux Oalabar; le Dr ilobson,
^uîehement revenu de k Conférence
Universelle de missions, à iSf. York;
^ Dr J. Watson, de Liverpool, le
■fl* J. Ilusband, des Indes. Ce dernier
d fait un appel spécial pour les affamés.
La collecte, faite le soir même, a produit 5400 francs.
L’objet principal des discussions était
I® rapport du comité pour l’union qui,
. depuis quatre ans, s’est entendu avec
du autre Comité, nommé par l’Eglise
hbre. Toute difficulté étant levée, le
Comité proposait de proclamer et effec
tuer r union le 13 octobre, à Edimbourg.
Après une discussion cliaude et
prolongée, devant un public immense,
cette proposition fut votée debout, à
1 ’ unanimité absolue. Si le Synode
de l’Eglise Libre, qui va se réunir,
en fait do môme, on verra accompli
un des plus grands évènements de
l’histoire de l’église en Ecosse, depuis
la Eéformation, et qui couronnera dignement le siècle.
L’œuvre sur le continent et la sympathie avec teutes les églises protes,tantes d’Europe ont été rappelées.
‘Los représentants, que plusieurs de
ces églises avaient envoyés, ont été
cordialomont reçus. Le don de 3750
francs à l’Eglise Vaudoise a passé par
une belle votation. ,
Je n’entrerai pas dan» d’antres détails. Je veux seulement rappeler que
do nombreux ItalioiiH sont venus récemment s’établir en Ecosse, comme
vendeurs de sorbets. Ou leur reproche
de ne pas observer le dimanclio, et
leurs salles sont une embûche pour
notre jeunesse. Aussi on a été d’avis
que la loi doit intervenir et le Comité
pour l’observation du dimanche a été
charge de présenter une pétition au
Parlement pour obtenir la clôture de
ces exercices, le dimanche.
Le Synode a aussi protesté hautement contre la décision d’ouvrir, le
dimanche, le Pavillon Royal Anglais,
à l’exposition de Paris. Deux délégués
ont été nommés pour représenter l’Eglise au congrès International du dimanche, qui doit avoir lieu à Paris
en octobre.
Votre tout dévoué
R. M.
Nouvelles et faits divers
Neuchâtel. M. Henri Durand, de
Chabrand (Envers-Portes), ancien élève
de notre Collège, et pasteur à la Bagne, a été nommé à S. Aubin.
M. E. Revel, pasteur baptiste à
6
- leé
Traraelan, a acijopté la vooation de
’église baptisfce de Paris, riie de Lille.
Congrès de PHistoire des Religions. — Sous la présidence de M.
Albert Réville, un Comité de hautes
personnalités universitaires s’est constitué à Paris pour organiser au moment de l’Exposition non pas un
Congrès des religions, comme celui de
Chicago, que l’abstention des catholiques a rendu impossible, mais un
Congrès de riiistoiro dos religions. Le
Congrès sera divisé en neuf sections:
I. Religion des non-civilisés. — Religions des civilisations américaines
précolombiennes.
II. Histoire des religions .de l’Extrême-Orient (Chine, Japon, Indo-Chine,
Mongols, Finnois).
III. Histoire des religions de l’E
gypte. ^ ^ _
IV. Des religions dites sémitiques. Â.
Assyro-Chaldée, Asie antérieure: B.
Judaïsme, Islamisme.
Y. Histoire des religions de l’Inde
et de l’Iran.
VI. Histoire des rpligions de la
Grèce et de Rome.
VIL Religions des Germains, des
Celtes et des Slaves. — Archéologie
préhistorique de l’Europe.
VIII. Histoire du Cristianisme. (A
sous-sectiouner en: Histoire des premiers siècles, du moyen âge et des
temps modernes.)
IX. Affaires religieuses. (Influence
de la religion, relations entre les
églises, missions, etc. dans la société
actuelle.)
Paris Les Amies de la Jeune Fille ont
organisé un cercle, qui vient d’être
inauguré, pour les jeunes filles employées à ]’expositions; on' y trouve,
outre des salles de conversation, de
correspondance, de repos, une chambre
de raccommodage pourvue de toutes
les choses nécessaires à la couture.
La même société assure aux jeunes
filles recommandées par ses membres
des chambres convenables: pour ïin
franc cinquante par jour, elles auront
droit au coucher, au petit déjeuner
et au service; les personnes logées
sous ses auspices ont droit au cercleL’adresse du cercle est 70, avenue de
Breteuü.
OUVRAGES REÇUS
Tout ouvrage envoyé à la Eédaction de
l’Echo des Vallées a droit une annonce soUS
la rubrique: Ouvrages reçîis — Envoyé à deitic
exemplaires, il a droit à un compte-rendu.
Maria Bobba: A^erSO l’ideale. Appello ai giovani. Secondo migliaio.
Torino, 1900. Tip. Enrico Speirani e
CO, Via Bcrtola 54. Pr. L. 0,.50. ..
Luigi Olivi : Un raggio di luce.
Conferenza. Torino, 1896.. Tip, Enrico
Speirani e C». Pr. L. 0,50.
Ces deux oonféreiiees ont été publiées par
la, Lega per la moralità puhbUca, dont nouS
parlerons plus longuement dans un prochain
numéro.
Revue du Christianisme social.
Sommaire du N.o de Mai 1900.
Ch. Oide: Charité. — lì. Clapartde-. La
démission de Herron et sa foi sociale.
Wüfred Monod: Les résultats d’une enquêtePrépare-t-un les futurs pasteurs à travailler
pour le Koyaume ? G. D. Herron: Le message
du Christ aux riches.
Ahonnemeiit: fl francs par an.
L’Ami de la Jeunesse.
Sommaire du N" du 19 Mai 1900.
A l’Exposition : Promenades et Entretiens, Ih
Un vietix Parisien du Marais (avec le portrait
de M. Picard). — Xerxèa h Abydos et Leonidas
aux Thennopyles (fin), A. Escouffier. — L'Escalade (suite), Miss Àlcock, trad. par M.me P.
Martin (illustré). — Les enfants à la montagne. — Un petit prodige. L’enfance de
Mozart (suite), Charles Rigaut (av. portrait).
— Questions nouvelles.
Bene sociale.
Ce vaillant petit journal poursuit sa lutte
antialcoolique sang ae laisser décourager par
r indifférence générale. A noter dans le der-nier N'' : Alcoolisme e socüdismo, de (ï. Eoehat,
et une pièce de vers amusante et spirituelle :
L’infallìbile specifico, de Marco Eagioliuo
Abonnement: Italie 1 fr., étranger l,flO.
7
— 167
Revue Politique
La Chambre n’ a paa été si tôt rouverte
îü’il a fallu k proroger, parce que le présidant n’a pas pu avoir raison de T iiidisoipline
r'Extiême Gauche qui s’est livrée, dès
w première séance a de vrais excès. A uii
koaient donné toute l’Extrême eu chœur a’ est
•üise à- chanter T Hymne de Claribaldi. Les
insultes lancées au président ont été de telle
nature que ce dernier a déclaré formellement
*on intention de se démettre parce qn’ il
h'était pas possible de diriger les séances
avec de pareilles gens.
L’acte de prorogation a été suivi à bref
délai par le décret qui convoque les comices
électoraux pour le 3 juin prochain. Dans la
relation à S. M. il est dit qn’ on ne pouvait
plus tolérer que la vie de l’Etat demeurât
^ la merci de quelques hommes turhulents,
et que les excès du 15 mai avaient définitivement lassé la patience de k Chambre et
surtout du Gouvernement.
Voilà donc les élections générales après
environ trois ans de la date de.s dernières.
On en avait souvent parlé, mais cela n’ empêche pas que cette précipitatioti n’ ait étonné
et .surpris un peu tout le monde et surtout
les nouveaux candidats qui ont à peine quinze
jours pour préparer leur élection. On prévoit
que les radicaux intolérants vont gagner de
nouveaux sièges, quoiqu’ ils se soient montrés
Indignes du Parlement et de k liberté en
Voulant s’imposer par tontes sortes de vio' lences à la majorité qu’ Us n’ ont jamais voulu
reconnaître. Il faut dire aussi que le public
est mécontent, sa confiance dans les institutions qui nous régissent et dans leur fonctionnement est un peu ébranlée. Il va donc
se venger de M. Pelions, de toutes ses imprudences et surtout du décret sur les mesures
politiques en envoyant le plus grand nombre
possible de .socialistes à la nouvelle Chambre.
Cela nous amènerait à dire uii mot des
élections de nos deux collèges électoraux si
on ne l’avait fait clans une autre partie du
journal. A Pignerol M. Eaota n’aura pas de
compétiteur, en tout cas il n’ eu aura pas de
bien dangereux. Le collège de Briqueras sera
moins compacte, parce qn’ on nons dit que le
député actuel aura un, d’autres disent plusieurs compétiteurs. Les Vaudois cependant
, sauront rester unis et moins que jamais ils
Vont se payer de mots et de...... projets pins
ou moins électoraux. Nous ne nous prêterons
non plus au jeu de ceux qui voudraient
diviser les Vaudois en présentant la candidature de quelqu’un dont on a gardé ici le
meilleur .souvenir, mais dont le tour viendra
plus tard. Nous coirtptons, dans notre proc.baln
numéro, conviiincro par des preuves irrécusables, les électeurs hé.sitauts qui auraient
prêté foi aux affirmations équivoques d’une
presse vendue. C’est tout pour le' quart
d’heure. Nons n ' avons qu’à rester unis et
la victoire sera encore pour nons.
Après sept mois de siège Maféking vient
d’être délivré. Cette importante nouvellé a
rempli de joie le cœur de tous les Anglais
qui estiment que la guerre peut être considérée comme finie désormais. Ivriiger ne parle
cependant pas de se rendre et il continue à
espérer, malgré tout, dans la victoire finale.
On transportera, en attend,ant, la capitale à
Lyctenhdïg, sans abandonner Pretoria qu’ un
meeting de femmes a décidé de défendre
jusqu’à la dernière extrémité.
Aux dernières élections des maires en France
les républicains ont gagné plus de 1000
communes ; les nationalistes qu’ on redoutait
de voir s’ étendre n’ ont que 253 maires, ce
qui est bien peu sur les 37,000 communes
de la République.
j. C.
Avec le 1 juin l’horaire d’été entrera en
vigueur sur le chemin de fer de Turin à la
Tour.
— Les élections politiques devant _ avoir
lieu dans route l’Italie dimanciie 3 juin, les
électeurs qui sont éloignés de leur collège
électoral pourront s’y rendre avec le rabais
du 75 pour cent sur les lignes de chemin de
fer.
— Un cuiu'ours par examen est ouvert
à une place gratuite et à deux à moitié
gratuites pour faire, on achever, les études
secondaires dans le Convitto Nazionale Umberto I.
S' adresser au Provveditare agli studi de
Turin.
PENSEES
Quelle e.st la première leçon de
la "sagesse: l’humilité. L’humilité,
dont le chrétien parle et que 1’ homme connaît si peu, est le premier
sentiment qui doit naître en nous
de l’étude de nous-mêmes.
J. J. EUUSSEAU,
Jamais le raisonnement seul ne
conduira à la foi. Il y faut autre
chose, il y faut une activité de l’âme.
,E, BEKSIER,
Abonnement payé.
Hou. Soulier, aunéeg 1899-1900.
8
— 168 —
Pour les affamés des Indes.
Listes précédentes L. 382,55
MM. J. J. Jourdan 2
M. F., 2e souscript. 5
J-D. Turin, pasteur 6
Bm. Pons, Perrier 2
David, Silvio et Anita Pons 2
■ -■ Total L, 398,65
Aux intéressés.
M. le président de la Société d’Utilité publique nous prie de rappeler
que Dimanche prochain, 27 courant, à
3 h. Ii2, il y aura à Barmel une réunion pour s’occuper du projet de
route de la Tour au Pra du Tour.
Tous ceux qui s’intéressent à ce
projet sont invités à s’ y trouver. La
réunion sera présidée par les syndics
de la Tour et d’Angrogne.
JLyjcs
Les demandes des ouvriers de l’Eglise, en activité de service, pour les
bourses de bain.s d’Aix et de mer,
et celles pour 1’ admission d’enfants
pauvres à la cure de Finalmarina,
doivent être envoyées, avant le
15 Juin prochain
à Mademoiselle ELTSA MEILLE
La Ravadera, Torre Pellice,
accompagnées toutes indistinctement
d’un certificat médical et, pour les
enfants, d’un certificat de pauvreté
délivré par le pasteur de la paroisse.
Les demandes qui parvieudront après
ce terme, ou sans ces documents, ne
seront pas prises en considération.
On demande Régent Evangéliste marié avec maitresse — (degré sup.) — on non, de préférence
sans enfants, pour Y Asilo Evangelico di Vallecrosia.
Adr, Villa Violetta, Bordùjhera.
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per l’accasione della Grande Esposizione
Pel- roncasione della prossima ’ Esposizione tini'
versale di Parigi, la Gazzetta del Popolo fa un
simo regalo a coloro che prenderanno Tabbonamento
per un’intera annata.
Dà loro in dono una elegante GUIDA ILLUSTRATA
DELL’ITALIANO A PAHIGI, che si sta ora ataj^
pando appositamente per gli abbonati della
del Popolo, Coteeta OUi:i>A sarà di ^ranae
utilità a tutti quelli che vorranno fare un viaggi
nella capitale francese. ^ .
Inoltre la Gazzetta del Popolo &i è assicurata
19(10 la pubblicazione di romanzi originalidj Anto^
Giulio Barrili, di Edoardo Calandra, di Vittori®
Beraezio, di l)e Gastyiie e di altri acclarn0’ti
scrittori.
n SERVIZIO TETzEGRAFlCO della Gazzetta, df
Popolo verrà pel 1900 ancora ampliato, e, grazi®
all’acquisto di una quarta macchina rotativa pori®*
zionata, detto giornale sarà in grado di escire con
tutte le pagine tagliate, ingommate e piegate ®
pubblicare al mattino le aUiinissinie notizie deli®
notte.
» Coloro che si abbonano alla
del Popolo direttamente al suo
d'amministrazione in Torioo, o con vaglia o
cartolina-vaglia, hanno diritto*.
1. Aila Gazzetta del Popolo della Doinenic®»
settimanale, illustrata;
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Scuola Aoraria delPUiiìversìtà di Torino, e coi prezzi
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ziarie, colla Taheiia himenmle dei corsi dei valori ®
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Coloro che i>r€Uderanno rabbonamento diretta'
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in Torino riceveranno gratuitamente la Cro»a^
Agricola,le Estrazioni riuanziurìe e -la Gazsict*"
del Popolo della Domenica (letterarìa-illustratat
L’iibbouamento per le quattro pubblicazioni riuuitjc
costa L. I, do al mese, li- 4,80 per tre mesi, L.
per sei mesi, L. 19,2() per un anno. .
Gli abbonati annuali avranno diritto allaGUlUA
DEM/ITALIANO A PARIGI NEL 1900, che s*
sta propnraml(j per la Gnzseita del Popolo.'
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ralilmim.meiito amino al giornale.
J. Jalla, gériint-administraieur. .
Jja Tom- — Imprimerie Besson.