1
Soixante-quatrième année - Annn vi®.
4 Mai 4928
N® 18
CO
2
E-i
K
S
S
L
DEf VALLEES
gpe^
paraissant chaque vendredi
PRIX D'ABONNCMeNTl
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse
Psr sa
L. 10,—
» 24,—
. 22,—
Ponr 6 moli
6,
12,
On s'abonne: à.TorrePellice, au Bureau d’Administration de l’Echo
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SB PAYE D’AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jkak Coïssok, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s'adresser au Bureau du journal.
Tout changemipt d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Nnméio: 35 centimes .
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.^..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
Le “ kikajon „ du prophète.
« Et moi, comment n’aiirais-je pas
pitié?...». Jonas IV, 11.
Jonas nous est présenté dans la Bible
comme un homme qui est singulièrement
sensible aux incommodités de sa prqpre situation et qui, d’autre part, n’est pas particulièrement disposé à la tendresse et a
la miséricorde envers ses semblables. Pour
le rendre attentif à cette inclination peu
noble de son caractère, l’Eternel lui donne
une leçon de choses ; il fait pousser, pendant la nuit, un arbre, probablement un
ricin {kikajon, en hébreux), aux larges
feuilles, à l'ombre duquel le prophète anra
la joie de se voir guéri de sa migraine.
Mais, hélas ! ce bonheur sera de courte
durée : le surlendemain l’arbre, piqué par
un ver, se desséchera et les rayons ardents du soleil darderont de nouveau sur
la tête du malheureux, qui, au comble de
l’irritation, ira jusqu’à invoquer la mort.
La parole du Seigneur intervient alors
pour expliquer à son serviteur rebelle cette
leçon de choses : « Tu as pitié d’une plante
pour laquelle tu n’as pris aucune peine,
que tu n’a point fait pousser, qxi’une nuit
a vu naître et qu’une nuit a vu périr.
« Et moi, comment n’aurais-je pas pitié de
Ninive ?
La leçon que Dieu donné à Jonas est
une de celles qui devraient nous faire ré‘fléchir sur la façon dont nous nous préoccupons de nos aises, risquant parfois d’oublier les sauffrances de notre prochain.
Qu’arrive^t-il, en effet, assez souvent, à
plusieurs de ceux que Dieu a bénis matériellement ? Ils se préoccupent de leur
bien-être, de leur personne, de leurs jouissances ; ils songent à affermir les cordages de leur tente ici-bas et à atteindre le
maximum de bonheur, sans réfléchir cependant combien ce bonheur est égoïste.
Et voüà que, lorsque le jour de l’épreuve
survient, lorsque ces gens sont déçus dans
leurs espérances, il leur arrive précisément
ce qui arriva au prophète de Ninive, lorsqu’il fit la perte de la plante, dans laquelle,
au lieu de voir une manifestation de la bonté
divine, il n’avait vu qu’un agréable paraisol. Au jour de l’épreuve, les Jonais de
tous les temps, lorsque leur «kikajon»
se dessèche, c’est à dire, en sortant de
l’image, lorsque leurs vignes ou leurs
champs ne rapportent pas comme ils voudraient, ou que leurs affaires chôment ou
que leur commerce s’arrête ; ou bien lorsque les grâces sur lesquelles ils comptaient
viennent à tarir ou qu’ils perdent- peutêtre quelqu’un de ces biens terrestres que
Dieu leur avait donné, ces Jonas, alors,
se révoltent et murmurent. Incapables de
comprendre l’épreuve, ces gens s’irritent
contre le ciel et contre la terre ; et, comme
le prophète récalcitrant, ils s’affligent au
point de désirer peut-être, comme lui, la
mort... pour une misérable plante desséchée ! Exagérant la portée de leurs maux,
ils s’absorbent dans leurs petits chagrins
et oublient les grandes misères qu’il y a
autour d’eux, comme ils faisaient déjà, du
reste, au jour de leur prospérité. Mais
Dieu les voit ces hommes et il intervient,
comme dans le cas du prophète, non seulement pour leur enseigner, par l’épreuve
elle-même, que la jouissance égoïste des
biens que nous recevons de lui est aussi
coupable que le murmure lorsqu’il juge
bon de nous les retirer ; mais il intervient
aussi dans le but de leur rappeler que
leur douleur pour la perte d’un arbre,
d’un dividende, d’une partie de la récolte
ou même d’une fortune, n’est rien en comparaison de sa douleur à lui en présence
des souffrances de milliers et de centaines de milliers d’êtres qui marchent vers
les abîmes du dt'seapoir, parce qu’ils vivent dans la misère matérielle et morale,
dans la pire des objections. Dieu se sert
ainsi de l’épreuve pour indiquer aux hommes qui ne pensaient qu’à eux-mêmes,
qu’ils ont fait fausse route en voulant
chercher leur bonheur dans l’égoïsme et
que, s’ils veulent trouver la consolation
de leur cœur et la paix de leur âme, ils
doivent suivre une autre voie ; la voie de
l’amour fraternel. Au lieu de s’occuper
exclusivement dé leur personne ; au lieu
de perdre un temps précieux dans une
foule d’occupations futiles n’ayant pour
but que leurs jouissances ; au lieu d’affecter parfois d’ignorer même les misères
d’autrui, ils doivent apprendre à sacrifier
chaque jour quelque chose de leurs aises,
de leurs goûts, de leurs habitudes, de. leurs
joies, de leur temps, de leur argent, pour
le soulagement et le salut de quelque âme ■'
d’enfant prodigue, de paresseux, d’ivrogne, d’indigent, de débauché, à l’égard de
laquelle Dieu répète comme à l’égard de
Ninive : « Et moi, comment n’aurais-je
pas pitié ?... ».
:!: 3: *
Mais si aujourd’hui de tels sentiments
font défaut à plus d’un chrétien, si la charité fraternelle n’est, plus ce qu’elle était
dans l’Eglise apostolique primitive, si les
œuvres d’évangélisation, de mission, de relèvement et de bienfaisance ne rencontrent
pas partout un accueil chaleureux ; et si,
hélas ! le « kikajon » de Jonas — dont les
ombrages éphémères attirent les mortels
— joue encore un grand rôle, eela est dû
au fait que beaucoup de soi-disant chrétiens ont perdu, comme ceux d’Ephèse, le
« premier amour » dont parle l’Apocalypse:
chrétiens de nom et de lèvres, ils n’ont pas
l’amour de Christ dans le cœur. D. P.
L’actié des‘liesÉlaJeiiiie Fille,,.
Ce n’est pas la première fois que nous
entretenons brièvement les lecteurs de
cette excellente institution et ce ne doit
pas être la dernière ! Il est de notre devoir de nous employer à faire connaître
toujours mieux au public toutes nos œuvres sociales — de relèvement, d’assistance,
de bienfaisance — et d’une façon spéciale
celles qui, tout en ne faisant jamais parler d’eUeis, déploient cependant une activité bénie qu’on ne peut presque jamais
apprécier par ses résultats immédiats, ni
même à l’aide de tableaux statistiques. Telle
est l’œuvre des « Amies de la Jeune Fille ».
Nous avons dit, l’année dernière à par
reille époque, quels sont ses buts, et mentionné les moyens qu’elle emploie pour les
atteindre, et nous ne reviendrons plus làdessus, car il n’est pas une seule lectrice
de cette feuille qui ne soit désormais persuadée de la grande utilité de l’institution
pour nos jeunes fiUes inexpérimentées,
voyageant des Vallées à une ville quelconi, que de notre pays ou de l’étranger et
i viceversa.
Chacun sait que 1’« Amie de la Jeune
Pille » déploie son activité en Italie ; 1“ par
l’œuvre des gares ; 2° par le « Case-Famiglia » ; 3“ par les Bureaux de placement.
Le dernier rapport statistique, qui vient
de paraître, mentionne les 5 gares où nous
avons des .déléguées : Turin, Milan, Modane, Domodossola et Trieste, qui ont
aidé, conseillé et assisté' 3.735 jeunes filles
de passage, dont plus de 3.000 Italiennes
(il doit bien y avoir quelques centaines de
Vaudoisies dans le nombre). Les frais pour
cette œuvre seulement se montent à
L. 24.000, auxquelles il faut ajouter L. 2.000
pour la participation financière à l’œuvre
de Chiasso, placée sous la direction des
« Amies » suisses.
Les Case-Famiglia ou Home, où l’on
peut héberger pour une ou plusieurs nuits
(logement et nourriture) les jeunes files
de passage, sont au nombre dé 6 : Milan,
Turin, Gênes, Florence, Naples et Trieste,
qui ont accueilli, dans l’année, non moins
de 1.500 jeunes files avec environ 20.000
journées de présence. Quoique les « pensionnaires » y payent une modeste pension,
cette œuvre spéciale a un déficit d’environ
L. 30.000, qui, ajouté à' celui de l’œuvre
des gares, nous donne L. 56.000 « qu'il
faut trouver chaque année », ajoute le
rapport.
Les Bureaux de placement de 1’« Amie »
sont au nombre de huit et couvrent totalement leurs frais, pour la raison toute
simple que leurs directrices respectives se
contentent d’une très modeste rémunération ou donnent tout bonnement leur
temps et leur peine gratuitement, comme
c’est le cas de Livourne (M.me Arthur
Muston) et de La Tour (M.me EynardMalan), sans compter Perosa Argentina
où M.me Lantaret s’occupe de son côté —
gratuitement aussi — de placer des jeu'nes filles. Ces différents Bureaux ont
placé, dans le courant de l’année, 420 jeunes files sur 1.436 inscriptions.
Les données statistiques ci-dessus, apparemment arides et qui ne disent rien
de ,1’action morale exercée au profit de nos
jeunes files, en disent cependant assez
pour prouver à notre public que l’œuvre
des « Amies » mérite toute notre sympathie et tout notre appui. En songeant,
d’un côté, aux dangers de toute sorte auxquels sont exposées nos jeunes filles inexpérimentées, naïves ou étourdies ; et d’autre part à l’appui efficace, à la sympathie
- réelle, aux bons conseils qu’elles trouvent
infailliblement auprès des personnes spécialement chargées de s’occuper d’ellés
dans les gares ou dans les Home, nous ne
pouvons que les engager vivement, elles
et leurs familles, à profiter de cette tutelle,
matériele et morale, destinée à leur éviter les pires dangers et parfois des chutes irréparables. Et comme l’argent est le
nerf de la guerre, nous nous permettons
également d’exhorter toutes nos lectrices
qui en ont les moyens à s’inscrire à
1’« Amie de la Jeune Fille » qui a besoin
de leur appui moral et matériel en vue
d’élargir toujours plus sa bienfaisante activité et de la consolider toujours mieux.
j. c.
• * *
Nous sommes informés qu’il y eut, jeu&i
26 avril, au Collège, une nombreuse réu
nion d’«Amies de la Jeune Fille» de la
Vallée, expressément convoquées par leur
présidente, M.me Gardiol, pour commémorer Joséphine Butler ; réunion où M.île
Marguerite Turin lut un excellent travail,
fort applaudi, par lequel la figure de cette
chrétienne éminente, dont nous avons entretenu les lecteurs dans notre dernier
numéro, a été efficacement retracée.
Les indifférenls.
Les a-t -on assez blâmés ? On en parle
beaucoup en tous cas, et je ne crois pas
qu’il y ait beaucoup de rapports annuels
de nos paroisses qui ne leur adressent, année après année, un mot de déploration.
Je ne veux donc pas les défendre aujourd’hui, car ce serait évidemment peine perdue : eux continueraient à rester indifférents aussi à Tégard de ma bonne volonté,
et les autres trouveraient probablement
que j’ai perdu une excellente occasion de
me taire au lieu de travailler à détruire
les bons effets de la propagande que les
bien intentionnés font continuellement
pour extirper l’indifférence.
Je voudrais cependant adresser un mot
à ces autres ; à ceux qui, comme moi, fréquentent les cultes aussi souvent qu’ils le
peuvent, non soulement par devoir, mais
parce qu’ils on sentent le besoin et qu’ils
en jouissent intimement lorsqu'ils s’y
trouvent.
Je voudrais leur demander d’abord,
comme je me demande à moi-même :
« Est-ce que lorsque nous entendons parler
des indifférènts, il ne germerait pas dans
notre cœur une pensée semblable à celle
dont Jésus faisait faute au pharisien
priant en même temps que le péager ?
«Je te rends grâce, ô Dieu, de ce que je
ne suis pas... î ».
Et ensuite, lorsque nous revenons d’un
culte, nous souvenons-nous toujours du
plus grand devoir et de la plus grande
responsabilité qui en découlent pour nous,
et nous efforçons-nous de répandre autour
de nous un parfum d’agréable odeur, de
prêcher par notre vie et par notre exemple iK)ur ceux que le meilleur sermon
du plus éloquent prédicateur ne peut
atteindre ?
C’est ici que les indifférents — que je
ne défends nullement, entendons-nous --ont souvent beau jeu pour relever telle ou
telle autre faiblesse de ceux qui pourtant
fréquentent avec tant d’assiduité malheureusement souvent superficielle — tous
les cultes qui sont à leur portée.
Témoigner de sa foi et de ses principes
c’est parfois très difficile, je le sais bien ;
mais nous avons lu dernièrement dans
l’Echo qu’il y a des silences qui sont tout
un sermon et certains actes apparemment
insignifiants peuvent avoir des effets imprévus et inimaginés.
Ayons donc bon courage, nous qui nous
réclamons du beau nom de chrétiens pratiquants ; efforçons-nous de rendre un bon
témoignage de notre foi, non pas nécessairement par ,des citations bibliques débitées avec un à propos discutable, mais
avec une vie chrétienne « vécue », toujours
dans le but de démentir ce que l’on entend
dire trop souvent : « Que ceux qui vont
toujours à l’égh'se ne sont pas meilleurs
que les autres».
Et quand ceux qui ont des rapports continuels avec nous auront constaté le con-
2
traire, quand les patrons qui nous emploient auront vu que nous sommes de
meilleurs ouvriers ou de meilleurs employés ; quand nos ouvriers auront vu que
nous sommes de meilleurs patrons ; quand
nos clients et nos fournisseurs auront
constaté que nous sommes de meilleurs
fournisseurs et de meilleurs clients que
les autres; quand ceux qui ont en com'mun avec nous une cour, une haie, un
mur, une fontaine, un chemin, un fossé,
auront trouvé que nous sommes de meileurs voisins que les autres, et que la re^nommée de l’harmonie qui régnera dans
les hameaux habités uniquement par de
vrais chrétiens se sera répandue au loin,
nous pourrons dire avec joie d’avoir accompli une bonne oeuvre.
Quelqu’un pourrait me faire constater,
à ce propos, qu’ü y a heureusement dans
nos Vallées beaucoup moins de procès que
jadis. Cela est vrai, et je m’en réjouis ;
mais l’abaence de procès et de haine
visible et « agissante » ne veut pas toujours dire absence de froideur et absence
d’indifférence.
« E chi di sterü pianto si contenta
Nè si affatica ad estirpare il mol,
Degli alleati la falange aumenta
Del nemico fatal.
Contro ogni mal che l’uom travaglia,
aU’opra ! ».
t. h.
li«
))
IIS.
Tandis qu’en Angleterre les différents
corps compétents se rangent à l'adoption
du Frayer Book révisé, qui sera en dernier lieu nouvellement soumis au Parlement, il se dessine aux Etats-Unis tout
un mouvement qui ne tardera pas à ouvrir les yeux à ceux qui croient pouvoir ramener les protestants sous le joue
de Rome.
II s’agit, cela va sans dire, de l’Eglise
Episcopale, qui correspond à l’Eglise
Anglicane d’Angleterre, et ayant donc la
même liturgie dont se servent les Anglicans. Malheureusement, aux Etats-Unis
le ritualisme est de beaucoup plus avancé
qu’en Angleterre, à tel point qu’on a
proposé de supprimer le nom de protestant, c est à dire exactement ce que veulent les anglo-catholiques. Or, la question soulevée en Angleterre se répercute
aux Etats-Unis et agite les protestants
épiscopaux. Quatre-vingt-trois laïques les
plus influents, voyant le danger qui menace leur Eglise, et voulant, coûte que
ooûte, rester fidèles à leur foi, aidés par
nn Comité de 23 dames, toutes très influentes, ont décidé de s’adresser aux
trois corps ecclésiastiques, qui ont voix
au chapitre, réclamant qu’à la Conférence
qui doit se réunir en octobre, à Washington, on prenne des mesures pour
abolir toutes les erreurs qui ont été introduites dans leur Eglise : la messe,
l’adoration du sacrement, la confession
auriculaire, la prière pour les morts, les
pénitences, l’encens et tout ce qui tend
à les rapprocher de Rome.
Toutes les Eglises vont être consultées et éclairées à ce sujet.
L’Encyclique du Pape et la candidature à la présidence des Etats-Unis du
Gouverneur de New-York, qui est catholique, alimentent le feu qui, depuis longtemps, couvait sous la cendre. Les EtatsUnis voient un danger dans le Romanisme, qui prétend dominer en tout et
partout ; aussi l'agitation actuelle, qui a
sa raison d’être, est-elle comprise et appuyée de tous les chrétiens qui tiennent
d’abord à Christ et ensuite à leur liberté.
C. A. TRON.
11 Geometra PAOLO R08TA6N0
con Stadio in Torre Pellice
tiene a far sapere alla sua onorata Clientela che, oltre ai casi ordinari della professione, egli si occupa pure di
DENUNZIE DI SUCCESSIONE
e pratiilie affili pretso gii Dffiti delia fiaaoza.
Opera Balnearia 6. P. Melile
E’ aperta l’iscrizione per la cura marina
a Borgio-Verezzi. Le domande devono essere inviate entro il giorno 15 Maggio al
Pastore della Parrocchia cui appartiene il
richiedente. In questa domanda, perchè
venga presa in esame, i richiedenti devono indicare ;
1“ Nome, cognome, paternità,
2“ Il preciìso indirizzo (borgata, contrada
e numero).
3“ La data di nascita (giorno, mese,
anno).
4° Professane o condizione dei genitori
0 chi per es®.
5“ Se ed in quali anni vennero già ammessi alla cura marina, avvertendo che coloro i quali hanno compiuto consecutivamente un triennio di cura, non potrannoessere accettati.
6“ La data precisa alla quale saranno liberi da obblighi scolastici. Quelli che ritengono di essere esenti da esami dovranno
notificarlo nella domanda stessa, onde si
possa formare e far partire al più presto
una squadra.
Attiriamo l’attenzione degli interessati
sui punti seguenti :
a) Perdurando ancona le ragioni di vita
molto cara, verranno rigorosamente esclusi
tutti coloro per i quali, a giudizio del Sanitario dell’Opera, la cura marina non sarà
giudicata assolutamente indispensabile.
h) Gli ammessi dovranno portar seco un
corredino con biancheria -di ricambio,
scarpe in buono stato, pettine, torcelle,
ecc., e sopratutto un costume da bagno,
senza il quale non saranno accettati.
NB. I richiedenti verranno ulteriormente
avvisati del luogo, della data della visita
medica, delle speciali norme per l’accettazione e della data precisa della partenza.
Torino, 22 Aprile 1928.
Il Presidente : Davide Bosio.
Société d’Histoìre Vaudoise.
Comme d’habitude, nous publions dans
l'Ecko, en guise de reçu, les collectes faites
dans les Eglises Vaudoises, à l’occasion du
17 février, en favqur de notre Société.
Voici la deuxième liste. Nous prions les
quelques retardataires de bien vouloir nous
faire parvenir, le plus tôt possible, leur
collecte.
Angrogne, L. 50 - Villar Peffice, 50 Piani di Vallecrosia, 62,il0 - Sampierdarena, 24 Biella e Piedicavallo, 25 - Messina e Reggio, 38 - Siena, 90 - Pinerolo, 67
- Milano, S. Giovanni in Conca, 150 - Rorà,
15 - Pomaretto, 60 - Prarostino, 50 - Piume, 15,65 - San Germano, 25 - Roma,
Piazza Cavour, 100.
Le Président : David Jahier.
CHRONIQUE VAUDOISE
< Fêtes de Ciiant > des Ecoles do diiwiie.
VAL CLUSON.
Saint-Germain - 26 avril.
Belle et bonne journée, bénie à tous
égards. N’allez pas nous accuser d’être des
gens trop satisfaits ou trop... remplis d’euxmêmes ! Mais quand il nous est donné de
voir défiler toute une petite armée pleine
de promesses ; l’armée de nos enfants, et
d’entendre leurs voix argentines chanter
avec entrain les louanges de Dieu ; quand
vous pouvez ensuite les suivre dans la joie
débordante de leurs jeux au sein de la belle
nature, et que vous-mêmes goûtez les douces émotions de la communion fraternelle,
tandis qu’au-deissus de tout cela un soleil
radieux — sans être trop chaud ! — vous
sourit, ne serait-on pas des ingrats si l’on
cherchait encore à relever quelque note
discordante dans une fête qui n’a été toute
qu’une harmonie ?
Harmonie pour l’œü ce cortège (ceux de
l’innocence sont encore permis) de 150 enfants accourus de nos 4 paroisses de Pramol, Saint43ermain, Prarustin et Sainti-Second-Pignerd, se rencontrant sur la route
de la Turina, à travers les prés émaillés
de fleurs et se rendant ensuite en bon
ordre dans la maison de Dieu.
Harmonie des voix et harmonie pour
Tâme les 11 cantiques, chantés presque
tous à deux parties par nos 4 écoles du
dimanche : les 5 numéros « d’ensemble »
|>rescrits'par la «Commission du Chant
Sacré» et dirigés par l’instituteur local,
M. Jahier; deux autres du recueil français (Pramol, 269 et Saint-Germain 213);
trois autres du recueil italien (Saint-Germain 108, Pignerol-Saint-Second, 245 et
269) ; et une hymne du 17 février (Frè,res Vaudois - Prarustin); les uns et les
autres entrecoupés d’aUocutions appropriées de MM. les pasteurs P. Chauvie,
A. Jahier, H, Tron et de M. L. Marauda,
membre de la Commission, qui présidait.
Le « clou » de l’après-midi fut la visite...
musicale aussi, cela va sans dire, à l’Asile
des Vieillards.
Harmonie enfin pour les cœurs : tandis
que les enfants retournaient sur les bords
pittoresques du Rusillard — notre « saUe
à manger » et leur place de jeux — les
directeurs et les monitrices (une trentainei) passaient à la grande école,, où les
attendait un thé garni des plus plantureux (nous allions dire : trop riche, chers
amis); réception vraiment princière, organisée et offerte par leurs coHègues de
Saint-Germain. Inutile d’a,jouter que nous
renouvelons du fond du cœur à M. l’ins*tituteur .H. Jahier et à ses aimables collaboratriccis les remerciements, qu’au , nom
de tous, leur adressa séance tenante notre
doyen, M. P. Chauvie.
Le Pasteur de la paroisse (auquel, ainsi
qu’à M.me Tron, nous exprimons encore
notre vive reconnaissance pour le;ur accueil
_ fraternel) clôtura l’entretien en conviant
gracieusement les présents... à larprochaine
« fête ». Et nous pouvons, d’ores et déjà,
l’assurer que nous ne nous ferons pas
prier ! im.
VAL PÉLIS.
La fête eut liqu au temple neuf, jeudi 26
avril, par une belle journée de soleil, et
les 6 paroisseis de la Vallée y ont été lai*gernent représentées : 350 enfants, nous
assure-t-on, accompagnés de leurs moniteurs et monitrices, de leurs directeurs de
chant et de leurs pasteurs respectifs. Public nombreux et plein de sympathie pour
tout ce petit monde.
D’après le riche programme précédemment fixé, chaque école se. produisit avec
deux petits chœurs ou hymnes de son
choix, sous la direction de son directeur
ou directrice respectif que nous voulons
nommer, à titre d’honneur : M.,Ue M. Bernoulli, pour l’école de Sainte-Marguerite ;
M.me I. J alla, pour l’école des petits de
Via Uliva ; M.lle Hélène Chauvie, pour les
écoles du dimanche d’Angrogne ; M. Eugène Revel, pour celles , de Saint-Jean ;
M. le chev. Héli Long, pour celles du Villar ;
M.me Pascal, pour celles de Rorà, et M.
l’étudiant Pontet pour celles de Bobi. Ces
chants particuliers sont, comme toujours,
intercalés par quatre ou cinq chants exécutés par les écoles réunies sous la direction du prof. M. Adolphe Tron.
Dans les intervalles, MM. les pasteurs
Jules Trop, B. Soulier et E. Revel adressèrent aux petits chanteurs de chaudes et
pratiques allocutions de circonstance qui,
souhaitons-le^ auront été écoutées d’un
bout à l'autre et dont ils vont faire leur
profit. La fête débute et termine tout naturellement par la prière.
Pour ne pas répéter ce que nous disons
année après année sur ces petites joutes
musicales, nous gardons, pour une fois, nos
appréciations de détail dans la plume et
nous nous bornons à constater que la fête
a réussi au delà de toute attente. Nos écoles du dimanche ont fait des progrès merveilleux sous le rapport du chant : on
chante chaque année mieux que la précédente, avec plus d’ensemble, plus de mesure, plus d’entrain, plus d’expression ; et
cela est tout à la louange de ceux et celles
qui s’occupent avec tant de zèle, de patience, de soins intelligents du chant des
petits et auxquels l’Eglise doit toute sa
reconnaissance. Si l’on n’y prend garde,
je vois arriver le jour où les « petits » vont
chanter... aussi bien que . les « grands ».
Quels précieux futurs éléments de renfort
pour nos Chorales !
A la sortie de l’église, nos chanteurs, accompagnés de leurs monitrices et moniteurs, se rendent dans la cour du Collège
pour leur dînette. Par les soinS' de la Commission, une savoureuse brioche est distri
buée à chacun des enfants. Je vous laisse
imaginer la gaîté et l’entrain de tout ce
petit monde, « les jeux, les chants, les ris » Æg
auxquels viennent prendre part, vers deux ^
heures, les directeurs et les pasteurs euxmêmes, jusqu’à l’heure où il faut pourtant se décider à regagner le logis, c’est à
dire, pour tels d’entre eux, à faire deux
et même trois heures de marche. c.
^ ^
PRARLisTlN. Hier, dimanche, nous avons
eu le plaisir d’entendre un pasteur prarustinais, M. Frédéric Balmas, qui nous
a donné un sermon très pratique sur la
parabole de 1 enfant prodigue. Un regret
généralement senti c’est que le tem,ps exceptionnellement mauvais ait empêché plusieurs personnes d’entendre une méditation qui leur aurait certainement fait du
bien.
Notre Eglise prépare un Bazar en
faveur de ses différentes œuvres. H se
tiendra, D. V., à la cure, le jour de l’Ascension (17 courant), à 2 heures de l’aprèsmidi. Nous recevrons avec reconnaissance
les dons (objets ou argent) que nos paroissiens, momentanément loin des Vallées,
voudront bien nous envoyer. Quant à nos
amis des paroisses voisines, nous serons
très heureux de les voir parmi les
acheteurs. A. J.
LA TOUR. Aujourd’hui même, Iqs Dia^
conesses de la Maison de Saint-Loup quittent l’Hôpital de La Tour et cèdent la place
aux Sœurs qui sont sorties de la Casa ItOr
liana delle Diaconesse.
Le général Beckwith, qui a,vait l’œü à
tout ce qui pouvait contribuer, de quelconque manière, au bien-être et au progrès
des Vallées, avait remarqué un grave défaut dans le personnel des hôpitaux ; .c’est
que les infirmières, si tant est qu’on pût
les appeler ainsi, n’étaient autre que des
personnes à gages, sans vocation comme
sans aucune préparation ¡spéciale pour
l’œuvre délicate que l’on attendait d'elles.
Visant surtout au gain, elles étaient facilement rebutées par leur tâche ingrate.
De là, de fréquents changements ayant»
comme conséquence, peu de soin de l’économie et aucun esprit de suite dans le
traitement des malades. La chose ayant
été portée devant la Commission, en novembre 1645, celle-ci chargea le Modérateur-adjoint des démarches nécessaires
pour trouver à l’étranger ce qui manquait
chez nous.
Le Général se rendit lui-même en Suisse
et obtint de la Maison de Diaconesses
d’Eclépens (transférée plus tard à SaintI-oup) l’envoi d’une Sœur pour l’Hôpital
de La Tour. Elle devait assumer la surveillance sur l’infirmier et l’infirmière, sur les
garde-robes et le mobilier, sur la cuisine,
et ¡sur tout ce qui a rapport au bien-être
des malades et à la propreté. Médecins et
chirurgiens devaient l’appeler, chaque fois
qu’ils visitaient les infirmeries.
Sœur Henriette Helm, de la Chaux-deFonds, arrivée le 3 janvier 1846, fut la
première d’une longue série de Diaconesses qui, pendant plus de quatre-vingt-quatre ans, dépensèrent leurs forces et leur
santé, plusieurs même leur vie, ix)ur le
bien de nos malades.
L Hôpital de La Tour fut le premier
où la Maison suisse, récemment fondée,
ait été appelée à envoyer le personnel
qu’elle avait préparé. Aussi n’est-ce pas
sans regret, nous disait le Directeur actuel de baint-Loup, qu’il voyait s’interrompre ces relations presque .séculaires. Mais
les appels de ,1a Suisse même sont si nombreux et pressants qu’il se voit obligé de
les faire passer au premier plan.
Nous ne pouvons laisser s’écouler cette
date sans en exprimer nos regrets, et dire
à 1 Institution de Saint-Loup toute notre
reconnaissance pour l’aide dévouée et généreuse, tant des Sœurs elles-mêmes que
de la Direction.
Si les Sœurs suisses peuvent se retirer
aujourd hui, cela est dû aussi au fait que
la Casa Italiana est désormais en état de
remplir leur place. A elles aussi notre reconnaissance, et un chaleureux message de
bienvenue. j j
1É
I
1
J
1
■
M
J]
4
ñ
'I
3
--------------------------------------------
^ ' ■'ï
TURIN. Poîir une nouvelle librcàrîe.
%ous annonçons volontiers à nos lecteurs
;ides Vallées qui ont l’occasion de se rendre
jiréquemment à Turin, qu’une librairie
id’œuvres religieuses, morales et éducativient de s’ouvrir, par les soins de M.lle
^edaldi, dans un des nouveaux locaux de
Ii'Eglise Vaudoise, construits l’année der^ère, à Via Prìncipe Tommaso, 1. On y
ftrouvera également tous les articles de par
f^terie et de bureau et différents objets
^ur ornement ou cadeaux.
'A remarquer que les livres mis en vente
,3ont tous passés au crible de'la critique
;ia plus scrupuleuse et peuvent donc être
dans toutes les mains, .les yeux fermés.
P
""IVouYelIcs de la semaine.
LL. MM. le Roi et la Reine, accompagnés
¿es princesses Giovanna et Marie, sont arrivés, dimanche 29 courant, dans l’ancienne
«capitale du Piémont, où devaient avoir lieu
:«de(ux cérémonies grandioses nécessitant
deur présence ; le mariage du Duc de Pi^¡stoia avec la duchesse Lydie d’Arenberg et
^inauguration de l’exposition et des fêtes
^qui seront célébrées à l’occasion du 4.me
!>centenaire d’Emmanuel-Philibert. On peut
■ facilement imaginer, sans qu’il soit néces^ssaire de nous étendre là-dessus, l’accueili
qui leur fut fait à leur arrivée à Turin,
les parades, les défilés, les revues de trou
, pes et de la milice, les réceptions, les galas
•et autres manifestations de joie enthousiaste, de joie délirante, d’après ce que
mous en disent les journaux. Comme toujours, Turin a bien fait et veut faire bien
¡ les choses.
Le mariage du Duc de Pistoia a donc été
|célébré lundi 30 avril, à la présence du Roi
■et de la Reine, de tous les princes de la
jMaison de Savoie, de quelques princes
■étrangers et d’une foule d’invités de mar-que, représentant les grands corps de
l’Etat et la fine fleur de l'aristocratie. Cérémonie des plus fastueuses, des plus
[grandioses.
. Aujourd’hui, l.er mai, le Roi inaugure,
'dans le grand salon des fêtas, « l’exposition
rinteriiationale pour le 4.me centenaire
ii'd’Emmanuel-Philibert et le 10.me anniver’saire de la Victoire ». Le discours d’inauguration est prononcé par le Duc d’Aoste.
De plus amples détails au prochain numéro.
Parmi les congrès, nationaux et internationaux, tenus récemment dans notre
pays, il nous faut mentionner le l.er conÿrès international étrusque, inauguré à
Florence le 27 avril et qui sera clôturé à
Bologne, le 5 courant. Environ 500 érudits,
représentant la plupart des nations du
monde civilisé, y prennent part dans le
but de faire un peu plus de lumière sur
la langue et la civilisation d’un des peuples
les plus célèbres de l’antiquité.
— Le Sénat est convoqué pour le 3 couTant et devra d’abord discuter et approuver le projet de « réforme parlementaire »,
les budgets de la Guerre et de l’Instruction. La Chambre se réunira quelques jours
plus tard, mais dans la première quinzaine
du mois, et ne tiendra qu’une dizaine de
«éances tout au plus, vu qu’il ne lui reste
qu’à approuver les budgets des Colonies,
I -des Affaires étrangères et des Finances.
— Il est fort possible que la richesse et
la prospérité de la nation soient en progrès. Mais ce qui ne fait pas le moindre
doute, c’est que la population du royaume
est en augmentation progTQssive et constante : depuis le dernier recensement
(1921), la population de l’Italie passe, de
38.755.576, à 41.532.797, dont 40.799.000
résident dans le royaume. Si la progree
■ Sion continue, calculez combien nous serons dans vingt ans d’ici !
— Ferdinando Martini, qui fut un homme politique des plus en vue, ministre,
gouverneur de l’Erythrée, etc., et, ce qui
Vaut mieux, un de nos meilleurs écrivains,
vient de mourir à Monsummano, à l’âge
de 87 ans.
— Un pacte d’arbitrage italo-américain
a été signé dernièrement, à Washington,
par notre ambassadeur et le ministre des
affaires étrangères des Etats-Unis, un
traité analogue à celui qui vient d’être conclu entre la France et les Etats-Unis mênies. Malheureusement, la question qui intéresserait tout particulièrement Tltalie, à
savoir celle de l’émigration, toujours entravée, n’y est même pas mentionnée;
■et alors nous nous demandons naïvement
quel va être le résultat pratique de ce
pacte.
—■ FRANCE. Les élections de ballottage
de dimanche dernier ont confirmé en
^raride partie les prévisions optimistes des
« poincaristes ». Ce n’est pas ,1e « Cartel »
■ Qui sort vainqueur de la lutte, mais les
partisans du Gouvernement actuellement
^u pouvoir. Les résultats partiels obtenus
par les différentes fractions des partis de
droite et de gauche ne diraient pas grand’
chose à nos lecteurs. Aussi, nous nous bornons à constater que le ministère Poincaré pourra compter sur une majorité sûre
de 328 voix (sur 605 membres de l’assemblée), ce qui n’est pas brillant, mais va
lui permettre de gouverner et de poursuiivre .sa tâche de restaurateur des finances
de l’Etat. D’ailleurs les 328 sont susceptibles de dépasser les 400 si, comme on
l’espère, les radicaux-socialistes vont se
rallier, en partie, à la majorité. A la suite
des élections, M. Poincaré décide de procéder immédiatement à la réduction de la
dette flottante, par une opération de conversion en rente 5 0/0 jdes anticipations
de la Banque de France et des Bons de la
Défense nationale.
— EGYPTE. Les rapports angloAgyptiens menacent d’amener une crise fort
grave. En effet, l’Angleterre vient d’envoyer un ultimatum à l’Egypte, lui donnant trois jours de temps .pour retirer la
fameuse loi sur les réunions publiques, que
le Gouvernement actuel avait héritée de
son prédécesseur et qu’ü se proposait de
promulguer immédiatement. On a lieu de
croire que la loi sera retirée... pour des
raisons que tout le monde comprend.
Jon.
Liceo-Ginnasio Valdese Pareggiato
Torre Pellice.
ï'ediito il R. D. 6 Maggio 1923, N„ 1054, relativu all’Ordinamento della Istruzione media
c dei Convitti nazionali ;
Veduto il R. D. 6 Giugno 1925, N. 1084, relativo al Regolamento per gli Istituti privati e
pareggiati di Istruzione media, ec&,, ecc. ;
Visto il Regolamento approvato con R. D.
9 Dicembre 1926, N. 2480;
i'eduta la delite'razione deUa Tavola Valdese, in data 16 Gennaio 1928-VI ;
E’ BANDITO
il concorso per titoli e per esami, nel LiceoGinnasio Valdese Pareggiato di Torre Pellice,
a. una cattedra di materie letterarie nel ,Ginnasio Inferiore.
Lo stipendio annuo lordo inerente al posto
è di L. 5J500, .senza diritto ad aumenti ; sarà
inoltre coiTisposta, fino a contraria deliberazione, una indennità a,nnua caroviveri dì
!.. l.COO. Stipendio e indennità verranno pagati in dodicesimi posticipati. Il trattamento
di quie.sceiiza non sarà inferiore a quello corn lsposto agli impiegati dipendenti dalla Tan
Vijla Valdese.
Le domande devono essere inviate al iModeratore della Tawla Valdese, in Torre PeUioe,
redatte in carta legale da L. 2, entro le ore
18 del giorno 31 Maggio 1928, con l’indicazione
precisa di nome, cognome,' paternità, nonché
dimora dei candidati per le comunicazioni che
del caso. ,
Alla domanda derono essere allegati i seguenti documenti :
a) Atto di nascita, da cui risulti che il '
candidato non ha supera,to il quarantesimo
anno di età, fatta eccezione per.chi è già in.sognante. di ruolo in scuola gavernativa o pareggiata o dipendente da questa Amministrazione, o il quarantacinquesimo, se ha prestato servizio militare durante la giieA'a
1915-18 ;
b) Certiflcato dì cittadinanza italiana ;
c) Certificato generale del casellario
giudiziale;
d) Ceitificato di moralità rilasciato dal
Podestà del Comune ove il candidato ha il suo
domicilio o la sua abituale residenza ;
e) Certiflcato di costituzione sana ed esente
da imperfezioni flsiclie tali da impedire Tadempimento dei doveri d’ufficio, rilasciato da un
medie» pì’ovinciale o militare o condotto o da
un ufficiale sanitario;
f) Certiflcato di aver ottemperato alle disposizioni delle leggi sul reclutamento;
g) Titolo legale di studio o di abilitazione
(in originale o in copia autentica) per cui è' '
bandito il concorso ;
h) Titolo di abilitazione alTinsegnamento
medio, secondo le indicazioni contenute nella
tabella annessa al Regolamento 9 Dicembre
1926, N. 2480;
i) 'Certificato attestante i punti o le quali Ilche. rtportate neH’esame finale per il conseguimento del titolo .di studio e di abilitazione,
se non risultino da questo ;
J) Cenno riassuntivo, in. carta libera, degli studi fatti e della carriera didattica
pei'corsa ;
l) Elenco in carta libera, in doppio esem.plarx!, dei documenti e dei titoli e delle pubblicazioni pre.sentate ;
m) Attestato di idoneità personale, costituito da tessera personale di riconoscimento,
o da fotografia debitamente legalizzata ;
n) Vaglia postale di L. 66,15 aU’indirizzo
del Moderatore della Tavola Valdese, in Torre
Pellice.
I documenti sopra specificati con le lettere
da o) ad i) debbono essere legalizzati ; ed i
certificati di cui alle lettere b), c), d), e), debbono e.ssere di data non anteriore di tre mesi
a quella del bando.
Ai documenti predetti i concorrenti possono
unire tutti gli altri titoli che ritengono opportuno presentare nel Iqiio interesse e le loro
pubblicazioni.
Sono escluse le opero manoscritte o dattilo^afate. Qualunque certificato, rilasciato da
Autorità Scolastiche, die non sia il R. Proweditace agli Studi, dev’essei'e legalizzato.
Sono di.spensati dal presentare i .documenti
di cui alle lettere a), b), c), d), e), f), m)
ed il) i concorrenti già in ruolo negli Istituti
di questa Amministrazione.
Si ricorda che, non avendo i concorsi nelle
Scuole Pareggiate valere di esame di Stato,
per l’ammissione al concorso è requisito indeaegabUe il possesso dello specifico titolo di
abilitazione prescz’itto dalla tabella annessa
al R. D. 9 Dicembre 1926, N, .2480.
Gli esami avranno luogo in Torre Pellice,
entro la prima decade, di Giugno. Il luogo ed
i giorni delle prove verranno tempestivamente
eomumeati al concorrenti. ,
La nomina verrà fatta dalla Tavola .Valdese,
in conformità del Regolamento 6 Giugno 1925,
N. 1084, e decorrerà dal 15 Settembre 1928.,
L’eletto, dovrà dare atto, pei* lettera raccomandata, deUa accettazione deUa sua nomina entro
8 giorni dalla partecipazione che gliene verrà
fatta dall’Amministrazione ed occupare il
posto col 15 Settembre 1928, sotto pena di
decadenza.
Torre Pellice, 30 Aprile 1928-FL
Il Moderatore
firmato; 'B. LEoer.
Nulla osta.
Il R. Provveditore del Piemonte
firmato : Umberto Renba,
En souscription.
Foi et Constitution. Actes de la Conférence Mondiale de Lausanne (août 1927).
Version française du compte-rendu officiel,
publiée sous la direction du pasteur J.
JézéqueL
Les « Actes >> de Lausanne formeront un
volume de plus de 500 pages in-4" carré,
dont le prix de librairie sera de 40 francs.
Pour en faciliter l’achat à tous ceux qui
désirent mieux connaître le mouvement
qui travaile à rapprocher les diverses Eglises chrétiennes sur le terrain de la foi et
de l'organisation, le Comité d’édition, s’imposant un réel sacrifice, met l’ouvrage en
souscription, par les soins des éditions Victor Attinger, au prix exceptionnel de
25 francs (port en sus).
La souscription est ouverte dès maintenant. Le prix indiqué restera valable juaqu’à l’apparition du volume, au début du
mois de mai.
Cet ouvrage permettra d’étudier sur documents officiels un événement historique
dont la portée peut être immense pour
l’avenir du Christianisme.
S’adresser et souscrire aux 'Editions Victor Attinger - 30, Boulevard St-Michel Paris-Q. Chèques postaux : Paris 842.
Pensées.
Les sentiments légers ont souvent une
longue durée ; rien ne les brise parce que
rien ne les resserre ; ils suivent les circonstances, disparaissent et reviennent avec
elles ; tandis que les affections profondes
se déchirent sans retour et ne laissent à
leur place qu’une douloureuse blessure.
-M.me De Staël.
Mieux vaut un bon laboureur qu’un
mauvais homme d’Etat ou un poète
brouillon. A. Karr.
COMUNE DI TORRE PELLICE
OFFICIO STATO CIVILE - TABELLA STATISTICA
Mesi Nascite Decessi Matrimoni
Marzo li 7 2
Aprile 7 7 A
Differenza — 7 + S
Jtan Caiinni diractenr-mponsabl»
Tarn Palllea - Imprimarla *lplwa.
Pubblieità a Pagamento
Avvisi Commerciali, L. 0,50 la linea Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. 1
ia linea - Avvisi economici, L. 0,95 pet
parola per una volta - L. 0,90 per due
L. 0,15 per tre. - Minimo L. 9.
T.m. Kovcrnativa in pib,
Pacaoicnto anticipato.
OCCASIONE! Vendesi casa in Torre
Pellice nei pressi del borgo S, Margherita.
— Tratta il geometra ROSTAGNO.
A VENDRE, toute ou en parfie, folie
propriété sur ia colline de La Tour.
Occasion unique. - S’adresser Tip. Alpina.
APPARTAMENTO DI 3 CAMERE,
nel cortile della Tipografia Alpina, al 1®
piano (gas, luce elettrica, acqua potabile)
affitterebbesi subito. — Rivolgersi alla
Tipografia stessa.
VENDESI più di tre giornate di prati
nella regione del Ponte dei Gay (Bellonatti, irrigui dalla Bialera Peyroia, in
maravigliosa posizione, particolarmente
adatti, ove si voglia, per costruzione civile
o rurale. - Rivolgersi al Geom. RoSTAGNO
- Torre Pellice.
SIGNORINA già pratica, otti me referenze,
cercasi da distinta famiglia, per bambina
3 anni, — MODIGLIANI - Via delle Ville
- Livorno.
Paolo Margiunti &
CONCERIA
PELLI DI CAPRA, VITELLI, MONTONI
Fabbrica: TORRE PELLICE.
UfEci: TORINO - Via Pallamaglio, l.
PELLI per mobìli, legature, poi>tafogli, giacche, scarpe.
Ai privati, vendita pelli per lavori
a sbalzo (vitelli, montoni), borse in
pelle per la spesa, lana da materassi.
PnbbllcHi BEinOLOia • I
Doli. UMBERTO Ë\IVilRD
REGIO NOTAIO
LUSERNA S. GIOVANNI - AIRALI
Via Giosuè Gianavello, N. z
ORARIO D’UFFICIO:
Lunedi e Mercoledì
ed al mattino di Venerdì eDomenica
RECAPITO IN TORRE PELLICE
Vicolo Centrale, N. 7 - Casa propria
(di fianco al Municipio).
llTimTi ABIUI
non è un rimedio per tutti i mali ma
GUARISCE CERTAMENTE
KEUnflTIòni
ARTRITE ' QOTTA
òQffrm
Dichiarazione :
Soffrivo da lungo tempo dolori reumatici
per tutto il corpo. Presi /’Antirenmatico
Abbadia e guarii perfettamente. Lo dichiaro
con mia grande soddisfazione.
Restan Alessio, Negoziante - Praly.
L’Antireumatico Abbadia si prepara e si vende nell’ANTICA RINOMATA
FARMACIA di ABBADIA ALPINA, a pochi
minuti da Pinerolo.
EUCHESSINA
la pM «folca
la plA allicaca
la più ocoRoailca
PASTIGLIA PURGATIVA
aan.oxa.€to
34sc« dolcemente, regola in pochi
orni le tansloni «lai corpo
Oislnffttttant«
Depurativa
Rinfrascanta
Contrariamente ai purganti violenti riUCNISSINA, non Irrita
l’intestino, ma Io regola.
amdialiiiiihliliUB3Bllirinucii
4
RECANDOVI A TORINO
VISITATE LA DITTA
/ÏQ05TINO V/IKENQO
Via XX Settembre, 66 - ang. Via Barbaroux
Troverete un ricco assortimento di:
T eierie in lino, canapo e cotone ■- L<enzuola
asciugamani, federe, coperte, tappeti, eee.
Serwizi da Xavola e da Xlié *
Biancheria confezionata per Sig^nora
Camicie da uomo, fazzoletti^ ecc.
m
sm
ffl
M
y
U
M
M
y
É
É
m
▲ ppsBl inita amL’Tsmteun
.ciocoinm,
^caUA ■NERfljg
PumflrivA
x/qLSTB LA gAUilVro
ITi
UHEM
>o
LPIKITDl
nocera-umbra
Í (Sorgente Angelica)
Acùua Minerale da Tavola
g^asgg=i
I
Con il nostro augurio anticipato vi ricordiamo che
acquisterete risparmiando se visitate prima e subito
o
19, Via Pietro Micca - TORINO - Via Pietro Micca, 19.
^Nraude assortimenlo merci specialissime
a prezzo fisso OI^CSXtlICf^Xli: CACCt>L,AXO
Tende - Tappeti - Coperte - Cretonnes - Tela seta
Damaschi - Telerie finissime - Zerbini - Passatoie.
Salii maglieria per abbandono deU’Articolo. scorto del 20 al 80 "i,
Mietalo a tatti 1 Clienti
GRANDE CASA DI CONFEZIONI PER SIGNORA
%
“ALL’INDUSTRIA ITALIANA,,
TORINO
Via liorna, 2 e Via Garibaldi, 40
W
%
La più interessante collezione di
Abiti - Manteiii - Taiiieurs
a! prezzi più convenienti
Signore! Andando a Torino, visitatela!
I VOSTRI ACQUISTI
In
II
fateli da
G. LATTES
TORINO *in Madama Crislioa 19 bis TORINO
e sarete certi di avere
HEM!EOniH>aLHIEHOMIIIIMO
GII abiti su misura tagliati perfettamente sull’ultimo figurino e ad un prezzo conveniente li
potrete fare solo alla
SARTORIA LATTES
TORINO Via Madama Cristina 19 bis TORINO
Ottimi tagliatori diretti dal
Puntualità massima :: Vasto assortimento stoffe
Estere e Nazionali
Sig. Francesco Corigliano.
ATTENZIONE i
Per dare la possibilità di apprezzare la reale convenienza di servirsi da LATTES, per pochi giorni:
Tutti gli acquirenti che presenteranno alia
cassa il presente tagliando, riceveranno in
REGALO un magnifico taglio di abito
Vero Sciroppo Pagliano
dell’inventore prof. GIROLAMO PAGLIANO
composto esclusivamente con sostanze vegetali, purga,
depura V organismo, liberandolo, attraverso l’intestino,
dalle sostanze tossiche che T infettano e che inquinano
il sangue. - La più antica, mai superata, nc eguagliata
delle cure naturali.
FIRENZE - Vìa Pandolflni 18 - Gasa dei Prof. Giroianio Pagliano
MOR.Te Al TOPI
PASTArOSFOREA LSTEINER
IHPIE60 FACILE
DISTRUZIONE SICURA
FIhui lillm
111 llaetn
114 tttMU
(?<•■ tOr m liimillli
fan Jala || tDttO II
ntl 1646 Firinel*
t Droglitrii
G. Htnryauec. di E. Steinar-Vernon (Francia)
Deposito per l'Italia: Via C. OolOonl, 3« - MUano
L’ATYOcato STEFANO PEYROT
con studio
InTorino-Vla Sagllano Micca 1, Aagolo Corso Oporto
(Telef. 45878)
In Pinerolo - Via Silvio Pellico, 4 (Telef. 95)
RICEVE
In Torre Penice ogni Venerdì, ore antimeridiane
In Porosa Argentina ogni Martedì, ore pomerld.
Approvala pubblicazione dalla R, Prefeltura di Torino
col N. 0021'10 dell’ 8 marzo 1928