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Cinqaante-cinqiiiòme année.
4 Juillet 1919
N. 27
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
Vallées Vaudoises
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Que tontes les choses vraies, honnêtes, {ustes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8),
.... ...--------------, ,, I ■■ -■ ' ' - ' '---------—
SÜMMAIRP : Coentnunication officielle ■—
Da paix — Après la paix — Qu’est-ce
qu’une Union Chrétienne,; que doit-elle
être — Deux déclarations importantes
en Allemagne — Chronique .yaudoise.
Communication ofiieielle.
La Tavola Valdese,
, 'V
prese in considerazione le recenti iniziative della A. N. E. I. e del Comitato
Nazionale delle A. C. D. G. per la convocazione di un Congresso Evangelico
Italiano,
rialïermando la sua fiducia che un simile Congresso possa restringere i legami
fra i varí elementi evangelici in Italia,
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rinnovando pure l’espressione della
sua convinzione che un Congresso Evangelico Italiano riuscirà tanto più utile ed
efficace quanto più direttamente sarà
preparato ed organizzato dalle Direzioni
delle varie Chiese,
ricordando come già sieno state avviate
trattative'al riguardo fra la Tavola Valdese e le Direzioni delle altre Denominazioni, trattative rimaste sospese soltanto
per l’assenza del Moderatore dall’Italia,
senza che alcuna Chiesa a'b'bia dichiarato di volersene ritrarre per aderire ad
altre iniziative,
riten-endo che nulla sia intervenuto ih
questi ultimi tnèsi perchè dette trattative
non debbano essere riprese cón speranza
di buon successo,
reputando quindi doveroso, anche per
riguardo alle Denominazioni sorellé, prima di pronunziarsi in alcun modo su
nuove iniziative, di riprendere anzitutto
la continuazione delle trattative già iniziate,
dà mandato al Moderatore di mettersi
per questo nuovamente è quanto prima
in rapporto con la Direzione delle altre
Chiese, e di riferire alla prossima seduta.
LA PAIX.
Jésus-Christ, au chapitre v de SaintMatthieu, en proclamant les béatitudes,
donne’ une place d’honneur à ceux qui
procurent la paix. Qu’y a-t-il de plus^
beau sûr cette terre? Nous tremblons en
présence d’un violent orage; nous frissonnons en contemplant les tempêtes de
la mer. Mais quand le soleil brille ^ans '
tout son éclat, quand la nature si calmé
paraît se reposer pour glorifier son Créa-’
teur, ^quel |^bonheur s’empare de tout
notre être ! Nous he sommes ^fes faits
pour la guerre, pour les malentendus,
pour les déchirements de toute nature; '
la paix est un de nos privilèges comme
enfants de Dieu. Comme nous nous sen- ,
tons heureux quand nous pouvons regarder en haut, dans la direction du ciel,
pour y chercher la présenée d’un Père;
quelle félicité que de regarder tout autour '
de nous ne découvrant que des frères I
Quelle force de vie pour ce père qui voit^
régner la paix au sein de Sa famille et,
quand embrassant toute l’humanité dans
notre pensée, nous pouvons dire: C’est
la famille de mon Père, ce sont mes frères
et mes sœurs 1 Alors nous éprouvons ce
'(Qu’est l’avant-goût du ciel.
Mais est-ce bien là le tableau réel qui
s’offre à nos yeux? Samedi dernier, après
huit mois interniinableS d’angoisses et
de souffrances, après les pourparlers sans
fin, après de longs détours politiques
dictés par la prudence, par l’intérêt ou
la peur, après un silence ’incompréhensible mal interprété par les peuples, on
a enfin signé la paix avec l’Allemagne.
Du côté de la France, de l’Angleterre et
des Etats-Unis, il y a eu une èxplosion
débordante de joie, et il y a de quoi.
Ces nations, pour un motif ou un autre,
ont lieu d’être satisfaites. Cette paix est
le couronnement de leurs efforts, c’est la
victoire assurée sur un ennemi qui paraissait indomptable. C’est la tranquillité
qui va renaître, c’est le commerce quî ^a
reprendre, c’est la famille qui va se reformer, c’ést l’activité réelle qui va reprendre le dessus sur une vie piaf trop
oifive et pleine de dangers.
L’Italie,- par ses représentants, à a]pposê sa Signature à côte de ceile des autres nations; mais sans enthousiasme,
mais avec une blessuré au cœur. Ces
alliés qui aujourd’hui se réjouissent, ces
cloches qui partout annoncent le couronnement de la victoire, tout cela dit
àTltalie combien grande est l’ingratitudé^
des hommes ! Au fort du danger, on a^
su quelle était sa valeur ef on a reconnu^
ses droits. Au faîte de la gloire, on oublie, on passe sous silence, on sourit ma-*
licieusement. Eh bien, sôit ; acceptons lê'
fait accompli, et montrons-nous forts,*
car notre récompense nous l’avons dans*
le fait que le devoir a été accompli, qué*
l’idéal n’a pas été perdu de vue. Le Dieu
de paix est celui qui règne, qui a guidé’
et guidera. La jeune nation est appeléè
à croître, à se développer, à devenir un
grand arbre, car la jeunesse nul ne petit
l’arrêter. Attendons donc patiemment;
la paix viendra aussi pour nous et avec
elle la justice. n
L’Allemagne elle aussi a apposé sa si-;*
gnature au traité. Le doute qu’il en fut*
autrement doit être exclu. L’Allemagne*
a traversé et continue à traverser de
tristes jours. C’est un arbre, un grand
arbre, qui vient d’être rudement secoué,
niais il n’est pas déraciné. La paix elle
l’a signée avec la mort dans l’âme, mais*
d'ans cette âme que se passe-t-il? Nous •
pouvons nous tromper, mais il nous semble que dans cette âme il y a une grande
tourmente. Remords, découragement,
haine, vengeance, revanche, tout cela
doit agiter même les plus forts. Et âiors,
est-ce bien la paix? Plût à Dieu qu’il en
fût ainsi. Cependant, dans ce cahos pé-*
nètre une lumière, la lumière de la vérité*
qui doit éclairer. On finie» par se convaincre des grandes fautes commises, des
iniquités spns nom, on ne tardera pas à
sè repentir et à crier à Dieu ; vers Lui on
tournera les regards, et alors on bénéficiera de la paix pour se relever, on prendra place dans la Société des Nations,
on corrigera, oh s’humiliera et on se tendra la main.
•Alors nous verrons la paix, et nous
nous réjouirons tous ensemble. La paix
hctuélle n’est pas encore celle dé'là justice et de la liberté, mais nous l’attendons
eh‘ nous appuyant sur les paroles du
Christ : « Heureux sont ' ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés enfants de Dieu ». C. A. Thon.
LA PAIX.
P Elle a été si longuement désirée cette
paix, maintenant qu’allons-nous faire?
Avant tout, sachons l’apprécier à sa
juste Valeur. Il en est d’elle comme de la
santé: tant que nous la possédons, nous
ne savons pas l’apprécier ; quand elle nous
manque nous sommés .anéantis, découragés, jamais nous n’avions connu sa
valeur. lien est de même de la paix, pour
l’apprécier il a fallu passer par les horreurs de la guerrej-mais, Dieu merci, elle
est assurée maintenant, autant que lei^
hommes peuvent assurer les choses. Les
uns la préconisent de courte durée, d’autres affirment qu’elle a été écrite sur le
sable, d’autres encore la trouvent horriblement boiteuse. Il se peut que tout
cela soit vrai, mais enfin elle est là, et
un grand poids a été enlevé de notre
cœuri Qu’allons-nous faire?
Avant tout il nous semble qu’il faut
laisser de côté la critique amère qui est
un véritable poison délétère et qui est
tout aussi redoutable que la guerre ellemême. La critique est aisée, mais l’art
de faire la paix est chose difficile ; bannissons donc' la critique qui fait si facilement son chemin parmi les foules’et qui
crée la grande armée des mécontents.
Evidemment nous trouvons que tout
n’est pas parfait, bien loin de là, mais
le premier pas est fait et d’autres vojit
suivre qui nous rapprocheront de l’idéab
du progrès, de la marche en avant. La
critique crée le mécontentement et parfois la révolte, par conséquent sachons
l’éviter, la modérer et n’allons pas déchaîner l’anarchie qui est à la porte, le
bolchevisme qui parle d'une manière si
éloquente en Russie et en Allemagne.
Trêve à cette critique qui trouye que
tout va mal, que le gouvernement ésf
inepte, que tous sont des chacals à l’affut
de la proie, oui, trêve à cette arme dangereuse.
En second lieu, ne restons pas sous 1^
poids du découragement. Du nous dit
que plusieurs désespèrent de l’avenir.^
Autre armeidahgéreuse laquelle peut con
duire à la ruine. N’est-ce pas la roue centrale qui tourne qui sauve les usines et
qui donne du pain, aux ouvriers? Contemplons les ruines, méditons sur les injustices humaines, signalons les lacunes,
car tout cela est permis; à la condition
que nous soyons assez forts pour vaincre
le découragement. Que de personnes,
après avoir fait une fortune, l’ont perdue
et se sont relevés ! Oue de nations, qui
ont été à la porte de la dissolution se sont
reconstituées et sont redevenues puissantes 1 Le philosophe Vico avait bien
raison, avec ses còrsi et ricorsi; tout comme il y a la marée basse et la marée haute,
dans la vie il y a™des hauts et des bas et
par conséquent tout découragement doit
être banni.
En troisième lieu, ne croisons pas les
bras attendant que la manne tombe
du ciel; tout homme qui se retire de la
lutte est un homme inutile. Croiser les
bras quand ils sont réclamés avec urgence? mais ce serait un délit. Aidetoi, le ciel t’aidera, dit un ancien proverbe. L’inactivité n’est plus de mode
ni pour les fainéants ni pour lé monsieur.
Tous sont appelés à porter leur contribution à la reconstitution du nouveau
monde. Que nos énergies, notre science,
notre force, notre intelligence, que tout
soit placé au service de l’humanité qui
les réclame.
En quatrième lieu ne travaillons pas
pour nous enrichir, comme l’ont fait tant
de scélérats dans cette dernière guerre,
qui se sont abattus sur le cadavre de la
société pour lui sucer son meilleur sang.
Ces chacals modernes, ces hideux vampires se sont acquis une triste renommée;
insurgeons-nous contre cette armée néfaste, mais travaillons pour notre pain
quotidien, pour un bien-être légitime.
Après la paix ! Quel Immense programme
est là devant nous I Sachons l’apprécier.
Spectator.
Union CWienoe;
Nous comparerons l’Union Chrétienne
à une chaîne ; Il y a plusieurs espèces de
chaînes, mais nous ne parlerons que de
deux, de celles qui sont faibles et de
celles qui sont fortes.
Les premières,;' faibles, sont celles
qui Se brisent''au plus petit effort et cependant, leur apparence est agréable,
elles ifont de l’effet, elles plaisent, on les
admire meme... mais gardez-vous de les
mettre à l’épreuve, gare à qui essaye de
tirer car les anneaux qui ne tiennent que
faiblement les uns aux autres plient, se
séparent et la chaîne brisée ne rend plus
aucun service.
Les secondes, les fortes, moins fines,
moins délicates, plus modestes et peutêtre aussi moins admirées, ont comme
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première qualité, la solidité; les efforts
les plus persistants ne peuvent les rompre. Pourquoi cela? c’est parce que les
■ftnneaux sont forte et surtout bien unis,
bien soudés les uns aux autres.
Comme je vous l’ai dit plus haut, mes
chers jeunes amis, cés chaînes représentent les Unions Chrétiennes et les anneaux sont les membres des Unions, donc
vous 1 chacun d’entre vous est un anneau.
Les ouvriers qui, avec l’aide de Dieu,
ont formé ces chaînes, ce sont vos Présidents, Vice-Présidents, en un mot toutes les personnes qui s’occupent de vous
pour vous faire du bien.
Maintenant demandez-vous à laquelle
de ces chaînes vous appartenez.
Si c’est, comme je l’espère, à celle qui
est forte, résistante, solide, sur laquelle
on peut compter, vous serez unis les uns
aux autres, car l’Unioh fait la force, èt
vous vous souviendrez qu’on grandit par
la souffrance et par la bonté. Vous vous
aimerez les uns l§s autres, vous aidant,
vous supportant, vous pardonnant; alors
les efforts du monde pour vous séparer
seront vains. Les moqueurs n’exciteront,
chez vous, que la pitié et les amis des
plaisirs qui voudraient vous entraîner
loin de Dieu et de ses commandements
n’auront -aucune prise sur vous car c’est
avec Lui que vous marcherez et II sera
votre force.
Sans vous croire meilleurs que les autres parce que vous appartenez à l’Union
Chrétienne, vous lui resterez fidèles, humblement fidèles, n’oubliant pas, que c’est
à genoux seulement, que vous trouverez
la force de résister aux tentations que
Satan place sans cesse sur notre chemin.
Si les tristesses de ce monde viennent obscurcir votre atmosphère, dites et répétez:
Malgré tout mon Sauveur m’aime.
Quant aux ouvriers qui ont réunis les
anneaux pour en former des chaînes il
faut, pour que leur travail soit solide,
que leurs cœurs, brûlants d’amour pour
leur Divin Maître, éprouvent un désir
ardent que tous les anneaux de ces chaînes se changent un jour en autant de
petites lumières éclairant autour d’elles
ceux qui cherchent le chemin étroit qui
conduit au ciel. Des lumières brillant à
la gloire de Celui qui les ayant aimées le
Premier, les connaît toutes par leur noml
Il faut encore que les ouvriers du Maître sachent souder les anneaux par la
prière, qu’ils sachent porter un à un ces
chers jeunes amis au pied de la croix, les
remettant à Celui qui est la compassion
et la bonté même. A ce frère qui aime la
jeunesse, qui la comprend et qui porte
dans ses bras tous ses agneaux, grands
et petits.
Vous voyez que je pense à vous dans
mes loisirs, chers Unionistes ! Quelle
meilleure preuve pourrais-je vous donner
de mon affection et du désir ardent que
j’ai que mon Sauveur soit aussi le vôtre.
Celui de chacun d’entre vous, car II
s’est sacrifié pour nous sauver de la mort
éternelle et afin que chacun de ceux qui
croient en Lui et essayent de marcher
sur ses traces soient sauvés.
______ Florida Tron.
tsseat
Deyx dttratiw inportaitesenAllMgie.
Voici ce qu'écrit le « Témoignage » :
Parmi les manifestations, les plus caractéristiques, au moins parmi celles qui
sont parvenues à notre connaissance,
sont, certainement, la lettre du docteur
Muehlon, l’ancien sous-directeur des usines Krupp, démissionnaire depuis le début de la guerre et actuellement réfugié
en Suisse; et l’important mémoire du
prince Ljchnowski, qui était ambassa*
deur d’Allemagne à Londres au moment
où la guerre éclata. Le dernier de cés
documents n’était pas destiné à la pur
blicité. Ecrit à titre de justification, au
moment où la politique agressive de l’Allemagne paraissait tourner contre ses
propres fins et par un homme peiné de
n’avoir pu être écouté, il a été livré à
la publicité, croit-on, par un fonctionnaire allemand, lui-même violemment
opposé à la politique de son pays, sur
laquelle i] porte un jugement sévère.
La lettre du docteur Muehlon est encore
plus caractéristique en ce sens que c’est
son auteur lui-même qui l’a publiée. Mais
l’un et l’autre de ces documents sont accablants pour le gouvernement allemand.
Ils constituent un véritable acte d’accusation contre lui, quant à sa responsabilité dans la déclaration de la guerre; ils
portent sur sa conduite un jugement de
condamnation à peine plus sévère que
celui que nous pourrions porter, ils formulent sur l’avenir de l’Allemagne les
plus sombres prévisions. Ce sont des documents à lire, à méditer, à conserver.
Le rang élevé qu’occupent leurs auteurs
ajoute encore à la valeur de leurs déclarations : Elles sont catégoriques I Citons
celle-ci du prince Lichnowski, venant
après l’exposé des faits incontestables
que son rapport contient : « Il n'est pas
étonnant qu'en dehors de VAllemagne, le
monde civilisé tout entier nous impute, à
nous seuls, la responsabilité de la guerre
universelle ! ». Ou encore celle-ci : « Fautil s'étonner que nos ennemis déclarent
qu'ils ne veulent pas s'arrêter avant l'anéantissement du système qui constitue pour
nos voisins un danger permanent? En
agissant autrement, n’auraient-ils pas dî
craindre d’être obligés, dans quelques années, de reprendre les armes, et de voir de
nouveau leurs provinces envahies, leurs
villes et leurs villages anéantis? L’événement n’a-t-il pas donné raison à ceux qui,
prévoyant l’avenir, disaient que le peuple
allemand est dominé par l’esprit des Treifschke et des Bernhardi...; que les seigneurs
féodaux, les Junkers, les harnmes de la
caste militaire nous gouvernent; que notre
idéal, nos « valeurs », sont fixés par cette
caste militaire et non par les honnêtes gens
qui n’appartiennent pas à l’armée..:».
Le but de guerre le plus élevé de nos ennemis, la démocratisation de V Allemagne,
se réalisera.
Plus sévère encore peut-être, plus précis en tout cas est le jugement du docteur
Muehlon. Sa lettre est du 7 mai 1917.
Elle était adressée à M. de BethmannHollweg, à ce moment encore chancelier
de l’Empire. M. Muehlon ne crains pas
d’écifre: « L’offre de paix sans indication
des buts de guerre, la guerre sous-marine
renforcée, les déportations de Belges, les
destructions systématiques en France, le
torpillage de navires-hôpitaux angtais ont
tellement déconsidéré les gouvernants de
l’Empire, que j’ai la conviction profonde
qu’ils sont disqualifiés à jamais pour élaborer et conclure une entente juste et 'sincère. Ils peuvent se modifier personnellement, mais ils ne peuvent plus rester les
représentants de lacause allemande. Le peuple allemand ne pourra réparer les lourds
péchés commis contre son propre présent,
et son avenir, contre celui de l’Europe et
de l’humanité tout entière, que lorsqu’il
sera représenté par des hommes autres et
d’une mentalité autre. A vrai dire, il n’est
que juste que sa réputation dans le monde
entier soit aussi mauvaise. Le triomphe de
sa méthode... constituerait une défaite des
idées et des espoirs suprêmes de l’humanité ».
Que pourrions-nous dire de plus? De
telles déclarations ne sont-elles pas bienfaisantes? Il y a donc des Allemands, et
des Allemands de marque, qui ne sont
pas aveuglés par l’orgueil de race, qui
savent porter sur les erreurs graves dans
lesquelles le gouvernement de leur pays
se complaît, un jugement qui, pour être
sévère, n’en est que plus juste 1
Dira-t-on qu’ils sont de mauvais patriotes? Ne sont-ils pas plutôt ceux qui
aiment le mieux leur patrie, puisqu’ils
souffrent de ses péchés et qu’ils osent le
dire.
Mais ce ne sont encore que des voix
isolées, et il serait illusoire de croire
qu’elles peuvent être entendues dans les
circonstances actuelles. La logique des
choses veut que l’Allemagne, ou tout au
moins ceux qui la dirigent, persévèrent
dans leur mauvaise voie jusqu’à ce que
une défaite caractérisée ouvre les yeux
actuellement aveuglés volontairement
ou inconsciemment. Jusque-là, des hommes qui, comme Lichnowski ou Muehlon
ont le courage de dire ce que leur conscience leur inspire, seront traités de
traître à la patrie. On les considérera
comme des « cas pathologiques », et cela
parce qu’on peut appliquer au peuple allemand, ce que le Seigneur disait de ses
adversaires: « en voyant, ils ne voient pas»,
St en entendant, ils n’entendent ni ne
comprennent ». Mais leur effort n’aura
été ni inutile ni vain. Si faible que soit
leur influence, des jugements comme
ceux qu’ils portent, des exposés comme
ceux qu’ils ont fait ne peuvent pas ne
pas laisser des traces et constituer comme les premiers pas faits sur une route
évidemment longue à parcourir, mais
dans laquelle il faut bien que le peuple
allemand s’engage s’il veut pouvoir en
atteindre le bout.
Ces documents sont de plus une preuve
qui n’est pas négligeablè que des Allemands peuvent en arriver à une conception juste des choses, et se défaire
de cet "orgueil national, de cette tendance pangermaniste ^que l’on peut à
bon droit rendre responsable de la crise
de démence par laquelle le peuple allemand tout entier a passé, grâce à l’influence de la caste militaire. Ils montrent
que nous pouvons à bon droit espérer que
le peuple allemand en viendra à reconnaître son péché et à s’en humilier, ce
qui sera la meilleure garantie que le
monde pourra avoir contre le renouvelleni^ent des atrocités dont l’Allemagne
porte la responsabilité. Et c’est ce qui
fait que, sans nous faire d’illusion, n'ous
chrétiens, nous enregistrons avec satisfaction des manifestations comme celles
que nous venons de commenter et nous
en reconnaissons la valeur, demandant à
Dieu d’agir par les moyens qu’il estime
les meilleurs pour que le moment vienne
où des voix comme celles du prince
Lichnowski et du docteur Muehlon deviendront prépondérantes. G. M.
nière dp ^Onseil de Théologie, sous la
présidenceidu Modérateur.
CHRONIQUE VAUDOISE.
COLONIA VALDENSE, M. le pasteur
J. D. Armand-Hugon ayant demandé sa
retraite s’est aussi retiré de la direction
du Lycée de Colonia. Le Comité directeur, dans sa dernière séance, vient de
le nommer professeur ad honorem, et le
Mensajero Valdense nous arrive avec une
magnifique photographie de celui qui a
été l’âme de cet Institut, qui a rendu de
si grands services aux colons. M.me Hugon-Tron a été élue directrice du Lycée.
— Le Consistoire a accepté la démission de deux anciens et de deux diacres;
il vient d’inscrire 16 nouveaux membres
comme électeurs de la paroisse.
FLORENCE. Quelques candidats se
trouvent actuellement à Florence pour
leurs grands examens. Dans le courant
de la semaine a eu lieu une séance plé
LA TOUR. M. le pasteur Louis Rostagno a eu la bonté d’occuper la chaire dimanche dernier, en nous donnant un excellent sermon, ^
—L’Union Chrétienne des Jeunes Filles
a eu l’aimable idée d’inviter dimanche
les mères de famille, formant toutes ensemble une imposante réunion. M. le
pasteur Tron et M.me Jalla, la présidente,
adressèrent quelques paroles à cet auditoire attentif et, après un excellent thé,
servi par ces demoiselles, chacun prit le
chemin de la maison en emportant un
bon souvenir de cet entretien familier
qui a été une fête très intéressante.
M.me Jalla avait préparé tout un programme qui a été exécuté à merveille.
Cette réunion, qui a eu lieu au Foyer,
a été une réunion de clôture pour ces deux
belles œuvres que se sont créées dans
notre paroisse.
A ce que nous disons sur la clôture des
Unions des Mères de famille, nous ajoutons
encore ce qui suit:
Par l’entremise de notre cher Echo
c’est d’abord l’expression de notre sincère reconnaissance envefb M.me Jalla
pour la peine et la sollicitude qu’elle a
prodiguéen présidant nos réunions. Nous
y avons puisé une abondante moisson
de belles et bonnes choses dont le souvenir nous suivra pendant ces quelques
mois de séparation.
Et c’est encore un merci de tout cœur
aux jeunes unionistes pour la jolie fête
de dimanche dernier. Nous avons été
touchées de toute la peine qu’elles se
sont donnée pour rendre notre dernière
réunion particulièrement attrayante et
nous souhaitons que leur Union prenne
un nouvel élan et se perfectionne sous
1 égide de M.me Jalla, la meilleure qu’elles eussent pu choisir.
Les mères reconnaissantes.
Les élèves suivants ont été promus
sans examens:
Lycée - Classe I: Coïsson Roberto, Gostabel Ermanno, Gay Manfredo, Jahier
Mario, Jahier Roberto, Pronino Guido,
Ravazzini Vittorio, Rivoir Malvina, Turin Riccardo, Braghetta Marcello.
Classe II; Falchi Lea, Mathieu Ersilia,
Rivoir Guido, Vinay Otto.
Gimnase - Classe I: Balma Teodoro,
Bertinatti Valdo, Ceresole Mario, Cougn
Nella, Don Irma, Emmer Claudio, Lanfranco Anna, Ramella Luigina, Robutti
Olga. I
Classe II {Section A): Bastia Natalia,
Bonnet Fiorentina, Bonnet Margherita,
Cauda Lisa, Forneron Rosalia, Giacobino
Giulia, Jahier Irma, Lageard Teodoro.
Classe II {Section B): Minetto Elda,
Minetto Lidia, Mondon Maria, Paschetto
Luigia, Paschetto Renato, Turin Matteo.
Classe III: Albano Adele, Botti Massimo, Braghetta Lina, Caïrus Alice, Colesan Giuseppe con menzione onorevole.
Costabel Gino, Longo Dora, Malan Anna
Maria’, Poët Silvano, Pontet Bianca, Revel Albina, Ricca Alberto, Rivoir Alma,
Rostan Eugenio. Subilia Maria.
Classe IV: Beux Amedeo, Coïsson
Elena, Costabel Daniele, Falchi Bruno,
Falchi Franco, Genre Emanuele, Mathieu Geraldo, Rivoira Lorenzo, Vinay
Aldo^
Ecole Normale - Promus en II classe:
Hahn Clelia, Monastier Adeline, Piston
Lina, Pons Esther, Ravazzini Augusta,
Rivoire Louise, Rivoire Marguerite, Robutti Priscilla, Soulier Letizia.
Promus en III classe: Bouïsse Hélène,
Coïsson Assely, Cortese Speranza, Decker
Eugénie, Meynet Marie, Mûris Louise,
Revel Adèle, Verzegnassi Andreina,
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Ont été licenciés : Mesdemoiselles
Chauvie Anna, Duni Marie, Gay Mélany, Ghigo Elvira, Girardori Margue^rite, Gonin Emma, Mathieu Livia, Parola
Teresa, Pesando Marie, Ribet Emma
et Monsieur Piene Riccardo. ■'
Le commissaire royal pour le Collège
nous arrive de Bologne et celui pour l’Ecolè Normale de Turin.
PÉROUSE. Une douzaine de jeunes
filles, sous la direction de M.lle Emma
Gay, sont venues visiter La Tour dimanche dernier, d’abord en se rendant au
culte et ensuite en faisant connaissance
avec les beautés de notre petite ville.
POMARET. C’est M. le pasteur F.
Rostan de Sienne qui a remplacé dimanche dernier M. le pasteur B. Léger.
PRALY. Collecte en faveur des Orphelins de guerre: Berger Philippe feu Phil.,
Adroits, frs. 5 — Peyrot Philippe, feu
François, Id., 2 — Grill François (Petit),
Ville, 10 — Perrou Jeanne veuve Menusan. Adroits, 2,50 — Perrou Jean, ancien, Coin, 8 — Grill Jean, en mémoire
du fils Grill Henri, mort en guerre. Coin,
10 — Baud Jean Philippe, Pommiers, 4
— Goss Esther, maîtresse, Guigou, 5 —•
Perosino Marie, maîtresse, Id., 5 — Rostan Etienne (Grand), Id., 5 — Baud Marie, Ribbe, 1 — Martinat Susanne veuve
Menusan, Adroits, 2 —■ Rostan Jacques
feu Philippe, Pommiers, 10 — Richard
Jean, ex-ancien. Ville, 5 — Grill Jean
feu Pierre (Pierrolet), Id., 2 — Guigou
Etienne, Guigou, 3 —• Rostan Sùsanne,
Id., 2 —• Rostan Pierre, 5 — Garrou
Louis, Ville, 5 —■ Garrou François feu
François, Id., 2 — Martinat Jacques,
oncle, Orgères, 5 — Pons François, régent, Ribbe, 5 — Rostan François Henri,
Pommiers, 2,50 —• Grill Fanny, en mémoire des parents. Ville, 100 — Menusan
Marguerite veuve Rostan, Guigou, 2 —
Pascal François, neveu. Ville, 5 — Garrou François feu Philippe, Id., 5 — Garrou Philippe, feu Philippe* Id., 5 — Richard François feu Philippe, Id., 5 —
Pascal Philippe feu Abel, Mayère, 2 —
Rostan Elda, Guigou, 2 — Peyrot Jean
Michel, Orgères, 5 —■ Grill Philippe feu
Philippe, Coin, 5 — Perrou Jean Pierre,
Id., 3 — Rostan Anne née Guigou, Pommiers, 3 —■ Menusan Pierre, ex-ancien.
Adroits, 2 — Barus Pierre, Guigou, 2,45
—■ Barus Louis, ancien, Id., 8 — Rostan
Henri, Coin, 6 —■ Berger Antoine, Adroits
2 — Baud Jean Etienne, Pommiers, 2 —■
Peyrot Jean feu Antoine, Orgères, 5 —■
Grill Philippe feu François, Adroits, 3
— Grill, Henri, ancien, Orgères, 6 — Bertin Marie veuve Richard, Ville, 5 —
François Grill (Gros), Id., en mémoire de
l’officier Emile Besson, mort en guerre,
50 —• Grill Jean Daniel, Pommiers, 5 ■—
Martinat Philippe, Guigou, 2 —■ Grill
Etienne, ancien, Jourdan, 8 - Artqs Joseph, Id., 0,50 — Pascal Jean Etienne,
Orgères, 3 — Martinat Jacques feu Philippe, Id., 5 Grill Antoine (Sap.), Pommiers, 5 — Martinat Antoine, cordonnier,
Guigou, 5 — Bounous César, Id., 5 —•
Guigou Jean Daniel, Id., 3 — Grill
Etienne feu Pierre, ex-ancien, Malazat, 5
— Berger Jeanne, veuve Rostan, en mémoire du mari, mort soldat, Malzat, 5—■
Martinat Marguerite veuve Grill, Pommiers, 5 — Guigou Jean* Guigou, 3 —
Rostan Jean, Id., 2 — Artus Daniel,
Adroits, 10 —Martinat François, Orgères
res, 2 — Berthélemy Fontana, évangéliste, 10,05 — Pascal François, neveu, 3.
■—To/aZ frs. 426.
VILLAR, Actes litürgiques du II trimestre 1919. Baptêmes: Barolin Enrichetto de Jean et de Charbonnier Anna
(Maossa) —■ Barolin Jeannette de Hen
Ì.
I
riette Barolin (Maossa) — Planchon Valdesin a de Joseph et de Gönnet Pauline
(Teynaud) — Planchon Humbert David
de Id. Id. -^Planchon Anita Madeleine
de Id. Id. — Gönnet Ernest de Daniel et
de Talmon Madeleine (Saret).
Mariage: Michelin-Salomon Victor Daniel feu Jean avec AllioMadeleine de Paul.
Ensevelissements: Ayassot Jean Pierre
feu Jean Daniel, 79 ans (Teynaud) —
. Geymet Jean Daniel feu David, 68 ans
(Teynaud) — Pontet Pierre feu Jean
Pierre, 62 ans (Subiasc) — Bonjour Marie née Rostangol, 71 ans (Grand Pra) —
Grand Marie de Daniel, 1 heure (Saret)
— Beux Marthe née Long, 43 ans (Saret).
— Le dimanche 22 juin l’assemblée
électorale de cette église a nommé son
député au prochain Synode dans la personne de M. Jean Pierre Allio, ancien du
quartier de Ville-Sablon. Le pasteur.
Per il Rifugio :
Unione Cristiana delle Giovani del Centro, per « Letto
Unioni » »
Sig.na Bonjour Marie,Piantà »
N. N., Boudeina-Maossa »
Sig. Alberto Forneron, not. »
Unione Crist. Mista, Piantà »
Sig. Baridon Paolo, Ciavoun
de Villa »
Per T Orfanotrofio:
Sig. e sig.ra Giraudin, BeauSite »
Sig.na Bonjour Maria, Piantà»
Sig.naBrez Susetta.Boudeina »
Sig.ra Planchón Maddalena,
Garins »
Sig. Bouisse Stefano, anziano,
Teynaud »
Unione Cristiana di Maossa
' (serata) »
Peyronel Alessio, Id. (io8) » 5>—
C. R., Torre PelUce » 5.—
1 Jouridan Giovanni, Id. » 5.—
10,— Louise Griset, California » 200,—
5,— Giov. Luzzani, Milano (117) » 50.—
5, ‘ Tenente Guido Comba » 50.-'
tk Fidalma Lippi, Pisa » 5.—
Totale L. 152.002,07
3,
5.
5,
10,
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
Deux fois déjà, dans le cours de l’année, nous avons exposé la situation financière de nos trois Œuvres de Bienfaisance et adressé au Public vaudois
un pressant appel.
Et nous ne l’avons pas fait en vain;
puisque, malgré l’incroyable élévation
des prix, nous avons pu faire face aux
dépenses et clore les comptes de 1918
sans déficit.
Si ce n’est que l’exercice courant s’annonce plus critique encore que le précédent, la cherté des vivres et les misères
qui se recommandent à nous s’étant accrues, lors même que la guerre soit, depuis des mois, terminée.
Nous avons dit, en son temps, toute
notre vive et profonde reconnaissance
envers les généreuses personnes qui ont
donné; nous en renouvelons ici l’expression bien sincère. Mais nous devons ajouter: Ce qui s’est fait, avec noble élan,
pour 1918, ne peut d’aucune façon résoudre la crise du présent Exercice ; il
nous faut trouver une somme pour le
moins égale à celle qui a été collectée
l’année dernière, c’est à dire frs. 24.000
pour nos trois Institutions.
A restreindre l’œuvre - ce qui serait
le seul autre moyen de résoudre la difficulté - personne qui; comme nous connaisse la grandeur et l’urgence des besoins, ne peut même songer. Vous ne le
voudriez pas, du reste, généreux donateurs, qui sentez profondément quelles
obligations vous impose votre foi chrétienne et qui, en réalité, nous avez jusqu’ici soutenus I
Nous avons la ferme confiance que,
cette année encore, nous trouverons ce
qu\’il nous faut et aurons une raison nouvelle de bénir le Dieu des Délivrances*
La Commission.
La Tour, juillet 1919.
48“' Lista di Sottoscrizioni.
Sig. Bounous cav, Leopoldo,
invece di fiori, per onorare
la memoria del caro Afoldo
Decker ( Orfanotrofio) L,
25,~
.\
Parrocchia di Villar Pellice.
, Per gli Ospedali :
Sig.ra vedova Geymonat Susanna e famiglia, Bessé »
Sig. Barolin Pietro, sindaco »
Sig. e sig.ra Giraudin Davide,
Beau-Site »
Sig. Bonjour Davide, Piantà »
N. N., Teynaud »
Sig.ra Catalin Maria, vedova,
Garniers »
Sig.na Gönnet Maddalena,
Fornel »
Sig.ra Rivoire Jeanne, Id. »
20,
5.
5.
5.
5,
3.
2.
2.
1.
.2,
30,
L. 158,—
Listes précédentes » 29.388,45
Total L. 29.546,45
Lit Doct. Chev. Amidée Rostan.
12“’ Lista di Sottoscrizioni.
Sig. E. Pascal, pastore em. L. 20,—
Sig. Fed. Pons, Villasecca » 2,—
L. 22,—
/ '
Listes précédentes » 6.440,—
Total L. 6.462,
SOTTOSCRIZIONE
in onore dei nostri cadati
e per i nostri orfani di grnerra
27^ Lista.
Somme precedenti L.
O. Baltresca, CaStelnuovo di
Garfagnana (109) »
L. F. T. (no) »
Peyronel Fed., Pramollo (108) »
Bouvier M., v. Longo, Id.(io8) »
Comba Eli, assess., Id. (108) »
Comba Caterina, Id. (108) »
Long A. fu L., anz.. Id. (108) »
Long Daniele fu P., Id, (108) »
Bosio Enrico, Id. (108) »
Reynaud Enrico, anz.,Id.(iii)»
Micci Al., Laurent, Maniglia »
Bounous G. Pietro, Crosetto »
Bertalot Giovanni, Id. »
E.L.P. »
Cap. F.Ambrosini, Milano(ii2)»
Prof. Pietro Gay e consorte,
Vercelli (113) »
Melania Jahier, S. Germ. (114) »
Melania Jahier, Id. (61) »
Archibald H. Taylor (69) »
A. V. Sommani, Firenze »
Dina Jaeger, Pisa »
E. Di Prete, Id. _ »
Prof. Attinie Jalla e Sig.ra(25)»
Scuola Domen. di Via Fabbri,,
Milano »
Sig.ra Boeninger, Brescia (115)»
Bertin Alb., Giaime, S. Giov. »
G. G. Long, Rounc, S. Germ. »
Tenente Lévy Tron »
Colletta nella Chiesa di Pinerolo il giorno della commemorazione militari caduti »
Grill Filippo, Gioietta »
Morglia Ernesto, Id. »
G, P. Geymonat, Id. »
Griglio Giacomo, Giacoutin »
Berton Adolfo »
Sig. e Signora Ed. Lansel,
Pisa (116) »
Angelo Bazzell, Id.^ »
Gauthier Héli, Kimberley »
A. e Lily Coisson, Torre Pellice (2) »
Peyronel Bartolomeo di G.,
Pramollo (108) »
Jahier Levi, anziano. Id. (108)»
Famiglia del fu anziano Long
G. G., Id. (108) »
149.619,07
(a) In memoria di Uno CiampteeoU.
(aj) In memoria del maggioK Otorannl KIbet
(61I In memoria del maggloie oav. Daniele Csetaatino^
caduto in tmltagUa.
(69) In memoria di Ortenaia Gtaala.
(loS) In memoria del caduti di Pramollo.
(109) lu memoria del diletto figlio Giovanni.
(sto) In memoria di SalvatoK Penetri.
(ili) Gmto a Dio che gli ha conaervato i tic figli
combattenti.
(ita) In memoria del diletto figlio Bgbdo.
(113) Per riconoacenaa veiao Dio che ha loro conMtvato 1 figU.
(114) In memoria del nipote Udvi Jahier.
(115) In memoria delia madie.
(ufi) In memoria della diletta figliola Anna.
(ti7) In memoria del figlio Silvio.
Si avverte che la Sottoacrizione a favore dell'erigendo Istituto per Orfani di gocrra e in
memoria dei caduti STA PER CHIUDERSI.
Chi ha l'intenzione di contribnire, si afliretti
ad inviare la sna offerta o a indicare la somma
per la quale vuole sottoscrivere.
A. ROSTAN
107, Via 7 Novembre — ROMA 1.
(NB. — ïm Posta erige die s'indlchl nell'indiiizzo il
qnaitieie di Koma: 1°).
PENSÉE.
S’il nous faut une ambition, ayons
celle de faire beaucoup de bien, la
seule ambition digne d’un homme.
J. Simon.
Ab. payés et nou aoittanoés.
Marthe Bounous, St-Germain (fr. 2 pour
6 mois - manque 0,65 pour janvier et février 1919).
50,—
100,—
3. -'
2, —
4. —
I.—
1, —
3, —
15.—
3.-^
2, —
5. —
300,—
10,—
C.-A. Tron, Directeur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
REMERCIEMENT.
Madame Marie Decker-Peyrot et
ses enfants Henri, Michel et Lina, ainsi
que les parents, touchés par les nombreuses
preuves d’affection et de sympathie reçues
à l’occasion du départ pour la patrie céleste de leur bien-aimé mari, père, frère,
beau-frère et cousin
ADOLPHE DECKER
50,—
30,—
20,—
200,—
5QO,—
10,—
2,—
100,—
remercient vivement toutes les personnes
qui, de quelque manière que ce soit, ont
bien voulu s’associer d leur grande douleur.
La Tour, l.r Juillet 1919.
BANCO 01 ROMA.
IO,—
ZOO,—
5.—
IO,—
50.—
7U
10,
10,
10,
25.
10,
La Direzione del BANCO DI ROMA
(Agenzia di Pinerolo) avvisa la Spettabile Clientale che in attesa dell’apertura
delle due nuove Filiali di Luserna San
Giovanni e Torre Pellice, ritardata causa
della sistemazione dei locali, potrà rivolgersi fin da ora al suo funzionario sig.
Federico Margaría (Villa propria in
Torre Pellice), il quale è autorizzato di
assumere qualunque operazione di banca,
di cambio e di compra-vendita Titoli per
conto del Banco stesso.
Pinerolo, 10 Giugno 1919.
Il Direttore
Giuseppe Piacentini.
100,
10,
118,
100,—
LI AVVOCATI
BERTETTO E PEYROT
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U Ufficio è aperto nei giorni di Martedi, Mercoledì, Venerdì, Sabato, dalle
ore 8.80 aUe 12 e dalle 18.30 cMe 16; la Domenica dalle ore 8.80 alle 12.
OPERAZIONI CHE LA CASSA ESEGUISCE Al DEPOSITANTI:
I. Apertura di libretti non^ativi di Risparmio Ordinario col massimo credito di
ly. 10.000, e col disponibile giornaliero di L. 500, sui quali è corrisposto l’interesse del 3.23 % netto da imposta. Alle stesse condizioni di deposito, di prelievo e di tasso sono pure emessi libretti di Risparmio Ordinario con RAPPRBSBNTANTB DICEUARATO, sui quali il rappresentante può eseguire
».
senza speciali iorrnalità le stesse operazioni autorizziate gl titolare.
categorie di persone (persone di servizio, salariati,
in ................................ ■
Apertura a determinate categorie di __________ _________ ___________, ________,
operai e attendenti in genere a lavorf manuali')*^^ libretti nominativi di Piccolo Risparmio col massimo credito di !*• 2000, e col disponibile giornaliero
di L. 100, sui quali viene corrisposto l'interesse del 3,30 netto da imposta.
€. Apertura di libretti nominativi, con depositi non inferiori alle 3000, vincolati
per sei mesi, tasso 3.50% netto da imposta — per nove mesi, tasso 3,75 % netto
da imposta — per un anno ed oltre, sino a due anni e sei mesi, tasso 4 %
netto da imposta.
di titoli in amministrazione : La Cassa accetta dai titolari dei libretti
ft. Deposito
nominativi quale deposito in amministràsione, i titoli di ioro f^oprùtà, tanto
nominativi che al portatore, compresi fra quelli che la Cassa può acquistare, e
si incarica di esigere per contp loro le cedole maturate dei titoli, inscrivendone
servizio è fatto GRATUITAMBNTB AI
LIBRBTTI DI PICCOLO RISPARMIO sino alla concorrente
di titoli del valore nominale di L. 3000.
«.
Acquisto per conto dei depositanti di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, facendone eseguire su richiesta if trapasso in certificati nominativi.
7. Tutte le Sedi della Cassa di Risparmio, sia in Torino che fuori di Torino, rilasciano
“iJ“l5ql denaro, degli cbèques GIRABILI, PAGABILI PRESSO
QUALUNQUE SEDE DELL’ISTITUTO e presso qualsiasi sede delle Casse di
^parmio di Bologna, Ferrara, Firenze, Genova, Lucca, Padova, Palermo,
Parma, Venezia, Verona, e pagano gli assegni da queste emessi, come risulta
da relativo elenco pnbblicato m ogni Sede.
#. Servizio di CASSETTE DI RISPARMIO A DOMICILIO. Tali naasati
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