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Soixante-neuvième année - Anno XI"
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14 Juillet 1933
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N" 28
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PARAISSANT CHAQfE VENDREDI
PR:X D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deox Amériques)
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On s'abonne: à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’fcAo(Via Wigram, 2)
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pour
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O Le numéro: 20 centimes o
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimablesj., dignes de louange, occupent vos pensées (PhiL IV, 8).
S
§
PODR LA YIE IMÉBIEÜRB
Reconnaissanls!
«Soyez 'jocoiinais.sants ».
Col. III, 15.
Notre vie matérielle est, nul doute, plus
¡facile que celle de notre grand-père. Les
distances n'existent plus et les fruits du
commerce, ,de l’industrie^ de la médecine,
de la culture, parviannent jusqu’aux hameaux les plus reculés de nos montagnes.
S’il est vro,i que nous souffrons des fautes, des crimes de ceux qui ont vécu avant
nous, il est. aussi vrai que nous jouissons
des résultats lentement préparés et ac-quis par le labeur persévérant, par le sacrifice, par le martyre parfois de toutes
les générations précédentes.
Pour les découvertes de la technique et
de la-science, pour les conquêtes de la pensée et de l’art, pour les libertés civiles et
religieuses, soyons donc reconnaissants aux
hommes.
Mais où seraient ët que seraient les
hommes si Dieu n'existait pas ? « C'est
Lui qui étend les cieux comme un pavillon... qui a fondé la terre sur ses bases...
qui conduit les fontaines par les vallées...
^ ijfui arrose les montagnes... et fait germer
le foin pour le bétail» (Psa,ume CXCIV).
« C’est Lui qui pardonne toutes les iniquités, qui guérit toutes les infirmités ;
qui retire ta vie de la fosse, qui t’environne de bonté et de compassion... » (Psaume CIII).
Soyons reconnaissants à Dieu et à l’homme pour le bien que l’un et l’autre nous
font. Ce bien, il ept bon de le souligner,
ne coïncide pas toujours avec notre satisfaction et notre bonheur immédiats ; souvent il se présente à nous sous forme de
mal ; humiliations, châtiments, pertes d’iniîuence, d’argent, de santé, d’amis, de par
rents, douleurs de tout genre,’ épreuves
de toute espèce, dans le but toujours de
nous purifier.
Soyons reconnaissants pour les roses,
mais aussi pour les épines ; pour la main
qui caresse, mais aussi pour la main qui
frappe.
* * :S
La reconnaissance est la condition du
bonheur ; nous sommes libres, sains ; nous
avons un amï fidèle, une épouse dévouée :
trésors inestimables auxquels nous ne songeons pas, qui ne nous donnent, par conséquent, aucune joie et que nous n'apprécierons peut-être que lorsque nous les
aurons perdus ; ce sera alors le regret,
aussi douleureux que vain.
Les paiuvres ne seraient-ils pas des riches si, au lieu d’énumérer leurs misères,
ils apprenaient à compter leurs bfenfaits ?
Et les riches, en argent, en santé, en
intelligence, ne sont-ils pas, bien souvent,
(l't s pauvres, faute de reconnaissance ?
«
La reconnaisisance ne saurait s’exprimer
uniqueînent par des mots ; éUe pousse à
1 action. Chaque génération est un anneau
d’une chaîne dont les extrémités se perdent clans les ténèbres du passé et dans
les brumes de l’avenir. Une généraition, à
elle seule, ne peut accompilir de grandes
choses. BUe commence une œuvre que les
générations successives devront continuer
et achever. D’une main nous recevons les
trésors que inœ pères nous lèguent, et de
l’autre nous les transmettons, augmentés
par nos labeurs, à nos fils. Noblesse oblige !
Da reconnaissance se manifeste par une
action féconde au service du prochain et
du progrès:
« $
Quelle, que soit notre situation matérielle, morale, intellectuelle, spirituelle,
nous avons tous des sujets de reconnaissance envers Dieu et envers nos frères.
Examinons-les -ces sujets, attentivement,
souvent ; nous en aurons de la joie ; et
que cette joie déborde sur nos semblables,
afin que, dans ce monde triste et méchajnt,
il y ait baeucoup de personnes qui simplement, sincèrement, courageusement disent : nous sommes heureux !
Alb. Ricc,a.
POUR LA VÉRITÉ
iii ninistircs d< t’Cgtis«.
(Troisième Partie).
Les « clefs », que Jésus promit de donner à l’apôtre Pierre, ne sont ni celles de
l’Eglise ni celles du Paradis, mais celles
du « Royaume des cieux », que le Maître
lui-même était venu annoncer et que
Pierre ajnmoncerait à son tour le jour de
la Pentecôte, dévant le Sanhédrin, en Sor
marie, à Corneille et durant tout son apostolat parmi ceux die la circoncision ; ministère celui-ci qui lui fut spécialtement
dévolu (Gai. II, 7).
Jésus, qui est le maître de la maison,
et qui à son dire est la « porte des brebis »
(Jean X, 7), ne s’est pas privé des clefs,
qui lui appartiennent en propre, pour en
faire ni un cadeau ni un prêt à un de ses
disciples ; on le voit clairement dans l’intestation de la lettre à l’ange de l’église
de PhikJdellphie, où il est dit: « ...qu’il a
la clef (ppur ouvrir et fermer » (Apoc.
III, 7); il ne s’en était donc point diessaisi.
En nous tenant au langage figuré des
.« clefs », on comprendra que le maître de
maison puisse' dire à tel ou tel autre de
ses serviteurs : « Tiens, va ouvrir ma demeure pour y faire entrer mes amiis »,
sans que pour cela il cesise d’en être le
seul dépositaire permanent.
Les clefs qui ouvrent le Royaume des
cieux ont été mianiéee par tous les aplôtires,
par tous les serviteurs die Christ, moyennant leur témoignage et leur prédication.
La même remarque peut être faite au
sujet « du lier et du délier » qui n’est pas
un ipirivilège restreint à Pierre, mais qui
est étendu à tous les disci(ples de Jésus
comme cela résulte clairement des passages Moitth. XVIII, 18, Jean XX, 19-23.
Point d’investiture juridique à Simon
Pierre en particulier, mais mand.at à lui,
comme aux autres, d’offrir le salut en
vertu duquel on est délié ou l’on reste lié,
selon qu’on l’accepte ou qu’on le refuse.
Avans-nous’ un seul exemple, dans la carrière apostolique de Pierre, — l’occasion
lui étant offerte, — qu’il ait cru et piar
conséquent fait preuve d’avoir en propre
le pouvoir de lier et de délier ?
Rapportons-nous à l’incident du magicien Simon, qui croit de pouvoir trafiquer
du don de l’Esprit. C’était le cas ou jamais de se servir diu privilège sacerdotal
de l’absolution s’il y avait repentir. Au
lieu de cela, Pierre exhorte fraternellement l’égiaré Simon, l’adressant à Dieu :
« Repens-toi donc de ta méchanceté, et
prie le Seigneur pour que la pensée de
h'-C' ■ .
lion cœur te soit pardonnée, s’il est possible... » (Actes VIII, 22). C’est ce que
tout ministre de la Parole, parmi les chréjtiens évangéliques, fait encore aujourjfi’hud : il adresse le pécheur à Dieu, qui
seul pardonne ou condamne.
, Un second passa<ge des Saintes Ecritures qui confirmerait celui de Matth. XVI,
18, dans son interprétation romaine et
qui attribuerait une véritabte primauté
à Pierre, est celui Jean XXI, 15-17, selon
lie cardinal Beharmin et consorts. Or il fanit
un tour de force d’herméneutique sacrée
pour y découvrir que Jésus ait voulu singulariser son apôtre en confiant de préfé
I rence à lui 'seul la garde suiprême de son
troupeau.
11 n’y a qu’à se rappeler que Pierre,
malgré les avertissements de Jésus, l’avait
raaié trois fois. Aussi pour le réhiabiliter
il l’appelle par son ancien nom de Simon
fils de Jouas, quasiment il eut voulu le
ramener au temps où il ne connaissait
pas le Christ, c’est à dire avant sa vocation à l’apostollalt, dont il s’eist rendu indigne, et il lui pose trois fois la demande
s’il l’aime plus que ne l’aiment « ceux-ci »,
Iwit les quatre apôtres et les .deux disciples préserits (Jean XXI, 2), ce qui dev.^it rappeler à Pierre son impriuidënte et
^ hâtive assertion ; « Quand tu serais pour
tous une, occasion de chute, tu ne le seras
jamais pour mdi » (Matth. XXVI, 33, et
Marc XIV, 29). Lui seul s’étant montré
1) résomptueux à ce point, à lui seul il fallait donner l’occasion, après son triple re^niement, d’affirmer à nouveau son ia|ttachement au Maître.
Le maïiidat de ipaître « agneaux et brebis » il le partagea lavec ses collègues et
il n’impliquait pas plus de distinction,
pour lui, qu’en aurait un berger qui,
s’étant montré indigne de demeurer au
service de son maître, après de solennels
engagements de ;plus grande fidélité, vient
réadmis au service et s’entend dire alors :
« Va paître le troupeau ».
Pour tenir comipte des ■ principaux arguments en faveur de la suprématie de
Pibrre, il nous reste à établir que lorsque
Jésus avertit « Simon » que S^an le criblera comme diu froment et qu’il a prié
IX)ur lui (Luc XXII, 31, 32), en lui donnant cette assurance il n’a voulu que l’avertir de veiUer à son tour sur lui-même et
non pas lui démontrer une prédilection
et une préférence. Jésus a prié souvent
et pour tous ses disciples ; le chapitre
XVII de Saint-Jean en est une preuve.
II faut vraimeinit s’être muni de lunettes
grossissiantes et déformantes popr voir
dans les paroles qui suivent : « Quand, tu
seras converti affermis tes frères », le magistère infaillible d’un pape en herbe !
Ce n’est que lorsque Pierre se serait
raffermi lui-même sur le solide fondement
chrétien, qu’il ipourra penser à l’affermissement de ses frères, se servant des' douloureuses et .humiliantes expériences qui
lui avaient fait connaître sa faiblesse et
ses inconséquences. C’est psychologiquement com.préhenSible et c’est historiquement démontré par la future carrière de
l’apiôtre Pierre.
Soit, donc, dans les intentions de JésusChrist, soit dans l’^timation des autres
apôtres et des disciples, soit à sa propre
conn.aissance, Pierre n’a pas joui d’une
prééminence en dignité et moins que jamais il a possédé une sorte d’apanage, à
laiiæer en héritagre à ses successeurs. (Ces
dernières expressions sont d’A. Sabatier).
Ce fut lorsque le ministère de la Pa,, role se transfoirmia lentement en prêtrise,
'avec ,une hiérarchie, à la tête de laquelle
l’évêque de Rome trônait en monoirqùe,
qu’il fallut justifier en quelque, sorte ces
évolutions, en leur donnant des hases
scripturaires.
Il nous est impossible^ ici, de suivre pas
à pas la marche de ces développements
ecclésiaistiques, mais constatons au moins
que l’évêque de Rome appuya ses prétentions à la papauté sur la fable d’un pontificat de vingt-cinq ans, dans la ville éternelle, de Pierre, idont il aurait été le légitime successeur. Il n’est point nécessaiire,
— la chnonologite à la main, — que nous
démontrions, d’après les données bibliques,
l’impcfâsihilité absolue d’Un si long séjour
de Pierre à Rome, vu que nombre d’auteurs ca,tholiques se rangept, .de nos jours,
à la conclusion que l’Apôtre vint, en cette
ville, à la fin de sa carrière et y subit,
bientôt, le martyre.
Par un excès de zèle ptolémique, il ne
faudrait pais ne tenir aucun compte de
traditions qui remontent rien moins qu’à
la fin du premier siècle de notre ère (Clément Ramaip', an 95). Aucune tradition
n’a placé ailleurs le martyre de Pierre,
tandis que toutes sont unanimes pour assigner à Rome la, mort triomphante que
Jésus lui avait prédite (Jqan XXI, 18-19).
Son nom, associé à celui de Paul, comme
subiBsaint le même jour le supplice extrême, pourrait laisser croire que les juldéochrétiens, partisans de Piterre, aient voulu,
par cette tradition, égaler leur héros au
grand apôtre des gentils ; de même
qu’on voulut, erronément, les faire ensemble les fondateurs de l’église de Rome.
Gela n’impIique absolument pas qu’il y
fût pape et qu’il y mourut en cette qua*lité, mais simplement comme fidèle témoin
de Jésus-Christ, et qu’ayant exercé son
apostolat surtout parmi ses concitoyens
Israélites, il put visiter la forte colonie
juive de la capitale, où il rencontra le
supplice. En effet, ceux qui dans les trois
premiers siècles répètent cette tradition,
ne la rattachent niillememt à un pontificat romain de Pierre.
A. Sabatier nous offre sur toute cette
question une conclusion des plus justes :
« Pierre a servi une cause plus grande
que lui et de tous les apôtres semblait,
peut-être, le moins propre à devenir le
centre du mythe théocratique sur lequel
repose la p,apialuté ».
L insatiable désir (de domination et de
gloire des évêques de Rome, qui culmina,
en 1870, par la piroclamation de l’infaillihilité, en fit des vice-Dieu, des vicaires
de Christ, on leur qualité de chefs de
l’Eglise. Se disant successeurs de Pierre,
ils ont réclamé pour eux des titres et des
pouvoirs qu’il n’a jamais possédé ni voulu,
non seulement, mais qui sont contraires
à l’esprit et à l’enseign.ement du Christ.
Lorsque Jésus a défendu à disci¡pl|es
d i.miter les Scribes et les Pharisiens, en
se parant de titres honorifiques, il leur
a déclaré : « Vous êtes tous frères », ce
qui laisse la place à des ministères variés,
niais qui exclut tout clergé et quelconque
hiérarchie.
Touchant le vicariat du pontife romain,
il faut avoir bien présent le fait que Jésus, en quittant cette terre, n’a pas abdiqué ni transmis ses pouvoirs de chef
de l’église; au contraire, il a assuré ses
disciples : « Voici je suis avec' vous tous
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les joursi jusqu’à la fin du monde » (Matthieu, XXVIII, 20). C'aurait été le momeint,
pour M, de dire : « Je ne serraii plus avec
vous, mais mon vioMre,''Pierre, va me remplacer auprès (de vous ». Saint-Jean, dans
rApooaiypse (I, S), nous rapporte ces paroles adnesséee aux sept églises d'Asie :
« Je suis l’Alpha et l'Oméga ' (commencement et fin), idit le Seigneur Dieu, qui
œt; qui était et qui vient, le Tout-Puissaut ». Il ne dit pas '.aiux églises ; « Je vous
ai laissé un vicaire pour prendre ma place
auprès de vous ».
Saint-Paul écrivant aux Ephésiens (I,
22-23) proclame que Dieu- a tout mis sous
les pieds dê Christ, « et il l'a donné pour
chef suprême à l’église, qui est son corps,
la plénitude de celui qui remplit tout en
tous » ; et à ces mêmes lecteurs, lui, qui
a ipu dire d'aivoir la pensée de Christ
(1 Cor. II, 18), il donne l’assurance que
les membres idtu corps de Christ, soit les
croyants, en professant la vérité dans la
. charité, doivent croître à tous égards en
celui qui est le chef. Christ (Eph. IV,
15). implique que ce chef n’est
pas absent, éloigné, sans contact continu
avec eux.
La notion même d’un corps et d'un chef
(tête) exclut, malgré toutes les distinctions ¡de visible et d’invisible, la possibilité de deux chefs. Si Christ conserve ses
fonctions vitales, de tête diu corps, il n’y
a pas lieu à leur remplacement organique.
Une telle allégorie ne se prête pas
à la monstrueuse labsundité d’un corps
bicéphale.
Dans l’autre métaphore de l’époux et
de l’épouse, la notion d’un vicaire ou substitut devrait être outrageusement exclue,
même par une église qui n’admet pas le
divorce en cas d’adlultère.
Nous pouvons alors proclamer avec
Saint-Paul : « Il (Jésus) est la tête dû
coiiRS de rifelise, il est le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premder» (Col. I, 18).-Quiconque témérairement veut prendre sa, place et s’attribuer
ses prérogatives, pour les apipUquer à sa
propre personne, ne >pieut être qu’un
usurpateur.
Les ministères dans l’église catholique
se transforment en seigneuries, car les
pouvoirs du prêtre, du chef de la hiérarchie au plus modeste don Abbondio, sont
divins. L’apothéose du clergé, qui après
tout est le seul représentant attitré de
l’église, a atteint l’invraisemblable. Le
pieux orateur et écrivain abbé H. Perreyre, disciple de Lacordaire et du père
GraVi dans sa Jaterme des malades, a pu
écrire : « A l’autel le prêtre est Dieu en
Jésus-Christ ». Et oeila non seulement dans
le cas d’un prêtre au noble caractère, mais
le plus corrompu, le plus souillé, le pltis
dévergondé des gens de tonsure est Dieu
à l’autel, au confessionnal, alu chevet d'xm
mourant. Indépendanunient de son caractère moral et par le fait |de sa prêtrise,
il exerce les pouvoirs divins, il dispose du
salut ides âmes.
N’a-t-on pas entendu et lu, tout récemment encore, des blasphématoires affirma/tiens, que le pgêtre est en un sens plus
que Dieu, qui n’a fait descendre qu’une
fois son Fils sur la terre, tandis que le
prêtre peut Fy ratppeler, à loisir, plusieurs
fois i>ar jour ? !
C’est la logique d’une doctrine et d’un
système illogiques.
On arrive à de telles énormités lorsqu’on s'éloigne de la fidélité aux enseignements scripturmres.
Ce n’est donc pas à Rome, mais à la
Bible qu’il faut demander quels doivent
être les ministères de l’Eglise chrétienne,
A. M.
Pensée.
Si la vérité que nous croyons ne transforme pas nos vies, elle sera au dernier
jour notre condamnation,
Eugène Bersier.
Cherchez à atteindre le pim haut possible et Dieu se penchera pour vom saisir.
Frances Wielard.
Demain ne peut se former et prospérer
que si aujcMrd’hm fait ce qu’ü doit faire.
CharT/ES Wagner.
•U;
2. - Le retour.
Tandis que les lois de liberté se répandaielnt en Italie, les Vaudofe, parcourant
à nouveau les routes jadis suivies par les
Banbes, cherehèrent de rallumer les anciens foyers que l’Inquisition avait détMits. Dans cette œuvre de réédification
ils n’auraient pas pu oublier les régions
plus méridionales dé notre péninsule, où
le nom vaudoîs avalit eu une si grande
importance. Voici pourquoi peu après 1860
nous retrouvons des traces de l’Egliae Vaudoise en Fouille.
Au commencement, le champ de travail
a été là-bas iparticiulièrement difficile ; le
laitifonidjisme sévissait alors plus que mamtenant et la misère était grande. La pauvreté et l'ignorance rendaient l’homme
moins apte à réexaminer sa foi et plus
enclin à croire à la, superstition, et par
conséquent plus complètement sujet au
clergé, très puissant sous la domination
des Espagnols avant, et ensuite des Bourbons. A la moitié du siècle passé, l’excommunication était encore crainte par le peuple comme le pire des maux. D’ailleurs,
même en Fouille, la ¡domination napoléonienine avait fait sentir de nouveaux besoins spirituels et l’idée de la liberté religieuse avait commencé à ébranler l’opinion publique, malgré l’opiposition du
clergé, favorable a|ux Bourbons.
Bientôt de lietits groupes se formèrent
ça et là malgré l’hostilité du peuple (et le
maæacre de Barletta en 1866 nous démontre jusqu’à quel point cette hostilité osa
se manifester). A Corato, un homme qui
désirait depiuis lon.gtelmps coninaître la Bible, réussit finalement en 1867 à s’en procurer une d’un colporteur de passage. Feu
à peu sa foi se tnainstforma et il commença
à évangéliser auteur da lui ; quelques années plus tard, à la suite de sop travail
et après quelques visites de M. Fons, alors
ipasteur à Naples, la nouvelle congrégation évangélique de Coraito se rattachait
à rBghse Vaudoise.
A peu près à* la même époque, un petit
groupe se formait aussi ^ Lecce, et en
effet en 1875 un de nos Fasteurs résidait
dans cette ville.
A Brindisi, en 1879, une pétition est
envoyée au pasteur de Naples qui, après
un séjour dans cette ville, demande au
Comité d’Evangéihsatian d’y envoyer un
Fasteur résidant.
A Bari, à Gioia del Colle, a Mottola, des
mouvements semblables aboutissaient à
l’Eglise Libre, avant, et plus tard, à
l’Eglise Vaudoise,
Les conditions très peu florissantes de
la PouiHe ont toujours poussé ces populations, généralement très pauvres, à émigrer ; ü éltait naturel que, se rendant dans
¡des pays protestants, les émigrants vinssent à connaître la valeur de l’Elvlangile.
Quelques-uns d’entre eux revenus en Italie, mon seulement conservèrent la foi nouvellement ¡acquise, mais courageusement
la répandirent a(utour d’eux ; c'est ainsi
que nous pouvons expliquer la formation
des Eglises d’Orsara, de Leponano et de
quelques autres groupes de moindre importance. Bien remarquable est le cas d'un
ouvrier qui, à La Tour où il se trouvait
pour son ouvrage, connut l'Evangile par
le moyen d’um jeune ouvrier vaudois, et
qui, rentré dans son village de la Fouille,
convertit tous les membres de sa famille
et quelques amis, formant ainsi un pptit
groupe très fervent, régulièrement visité
par le Pasteur le plus proche. Ailleurs,
'comme à Cerignolà et à Ruvo di Pugüa*
l'Evangile se répandit par le moyen d'un
évangélique venu s’établir dans le pays.
A Tarante, ¡notre congrégation est dérivée de l'activité d’un jeune marin originaire des Vallées.
Quelques-unes de ces congrégations,
après une vie ardente: et florissante, déchurent lentement et sont disparues ou
ne forment plus que ¡de petits groupes insignifiants. Commonit expliquons-nous ce
phénomène ? Evidemment, parfois il fut
le résultat de l'impulsivité méridionale
qui a fait espérer de grandes choses, qui.
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plus taind, ne se sont pas réalisées ’; le
cœur nous saigne en voyant notre joli
petit temiple de Ginosa maintenant presque désert. Mais attribuer tout à l’impulsivité méridiionaile serait injuste et mexact.
Comment ne pas comprendre que nofre
œuvre à Lecce ait langui et se soit
lentement éteinte quand nous lisons dans
Une lettre d’un de nos Pasteurs ce récit : « La fièmme du colporteur Tria
étant morte, je me rendis à leur hi^itation pour le service funèbre; je m’attendais à trouver une certaine foule,
mais il in’y avait que lie m;ari affligé et
deux personnes qu’il hébergeait par pitié.
Après avoir transporté la bière ¡dans la
rUiei, nous dûmes la, hisser sur une voiture
publique faute de corbillard. Le pauvre
mari et moi nous suivîmes dans une autre
voiture, accompagnés par des coups de
pierres, si bien que, à un moment donné,
le cocher épouvanté mit sa bête au trot ;
c’est ainsi que nous arrivâmes au cimetière, où ne iriious attendaiient que les deux
fossoyeurs ; le service funèbre fut court
et nous en comiptenons bien la raison ».
Quand, à Brindisi, le pasteur M. Jahier
perdit une enfant, ce n’est qu'avec grande
(difficulté qu’il put la faire ensevelir dans
le cimetière, n’étant pas baptisée par le
prêtre.
Qualnd la liaine ^religieuse ne ^ s’arrête
pas même ¡devant une bière, nous ne pouvons ipbB nous étonner si les plus faibles
cèdent ; et comment pourraient-ils être
forts lorsque les persécutions les surprennent à leurs premiiers pas sur le chemin
de la foi ? Que de familles qui s’étaient
approchées de nous en ont été ébignées
Pieir la faim ! Que de fois les propriétaires,
poussés par leg ¡prêtres, liœncièreint leurs
dépenidants qui fréquentaient nos assemblées ! Si nous trouvons des exemples sublimes d’abnégation, nous ne pouvons pourtant pas invectiver contre ceux qui, après
un instant de sincère enthousiasme, ont
cédé et se sont éloignés de nous, vaincus
par les ¡difficultés qu’ils rencontraient. Flusieurs fois les autorités sont intervenues
en potre faveur. A Orsara, pour p.rotéger
un cortège de Viaiudois, le dix-sept février,
les autorités envoyèrent une centaine de
gendarmes, et dans une autre occasion
des soldats y furent disloqués pour protéger notre Conférence de District.
A Tarante, les autorités recherchèrent
très énergiquement l’auteur d’un attentat
contre le Fasteur. Mais que de difficultés,
même pour les a|utorités, dans cette œuvre ! Que de fois la possibilité de nous
aider leur échappe, la méchanceté des adversaires se manifestant hors des prévisions de la loi ! Que pouvait-on faire cointre les ¡prêtres de Orsara et de Leporano
qui, pour alarmer la population, faisaient
sonner le tocsin pendant tout le temps
qu’uin Fasteur se trouvait dans le pays ?
N’était-ü pas naturel qu’ensuite la populace excitée saluât le Fasteur à coups de
pierres et considérât sa visite comme celle
de Satan en personne ?
Mais d’autres obstacles encore sont venus nous entraver. On ne comprit pas toujours que notre but n’était pas de rechercher l’alliance avec les factions anticléricales ou del prêcher un socilalisme mal
interprété ; voilà pourquoi dans nos rangs
parfois se faufilèrent des éléments qui, plus
baird, soint devenus des poids morts et qui,
aux premières difficultés, s’eti) sont éloignés, en y laissant des vides toujours
douloureux.
Très souvent notre œuvre souffrit, faute
de moyens. Jamais toutes les églises de
la Fouille ont eu chacune leur Fasteur ;
et si nous iDensons qu’autour de cliaque
église se réunissent des groupes, plus ou
moins éloignés et plus ou moihs innportants, qui doivent être régulièremiéut visités, nous comprendrons facilement que
notre travail ne peut pas donner tout ce
qu’on pourrait lui demanidier et qu’il serait
indispensable que chaque église eût un
Pasteur résidant.
Ne parlons pas des locaux. Eln 1916,
l’Evangéliste de Orsara se plaignait du
looail de culte en le définissant : « bas, antihygiénique, plus humijde qu’une cavei,
moyen de répulsion plus que d’attraction »,
et il ajoutait que l'arçhiprêtre loaM se servait de cet argument pour éloigner les
fidèles de nos cuites. Aujourd'hui, après
quinze ans, nous nous trouvons encore
dans ce même local, quii avait été un abattoir jusqu’au jour où il devint notre local
de culte. Et, en tenant compte des proportions, les; locaux de Bari ët de Taranto
ne sont pas bien meilleurs. La mesquinerie
de nos locaux peut être un réel obstacle
à notre expansion, vu que la mentalité
méridionale, éduquée par le catholicisme, donne à l’extériorité une grande
importance.
On nous demandera pourquoi nous continuons à nous servir de tels locaux. La
lutte cléricale nous rend souvent presque
impossible d’en avoir de meilleurs, et souvent nous ne sommies pas assez riches pour'
surmonter l'obstacle péculniaire et réaliser
ce qui, depuis ides ¡années, est le désir
soit de nos congrégations soit de notre
Administration.
Si nous pensons à toutes ces difficultés
et à tant d’autres, et si nous réfléchissons
(pourquoi pas?) aux fautes que parfois
nous avons commiseiS, [nous ne pouvons pas
nous étonner des progrès très lents que
nous avons réalisés,
Quoique l’histoire de notre mouvement
en Fouille soit une long^ue suite de luttes
et de difficultés, nous affirmons avec fierté
que cette page de notre histoire n’est pas
ipdignie de figurer ¡aivec les autres, déjà si
nombreuses et si glorieuses, de notre Feupie Vaudois.
♦> ♦> *> *1* ❖ *t* *t*
M. GEORGE DOWNIE.
L’Eglise Fresbytérienne d’Angleterre
vient de faire une perte très sensible :
M. George Doumie n’est plus.
Nous avions lu dans le 'British Weekly
(numéro du 22 juin) qu’il avait donné
sa démission de trésorier du Fresbytery
de Liverpool, pour raisons de santé, après
27 ans de service.
Le numéro suivant du même journal
nous donne la nouvelle de sa mort : il est
donc tomlb sur la brèche, en plein combat, vu qu’il ne s’est retiré qu’au dernier
moment, lorsque toutes ses énergies étaient
épuisées.
M. George Downie était chef comptable
de la Banque de Liverpool and Martins,
lorsqu’il se retraita en 1919. Mais il ne
s’accorda point de repos ; il travailla ix)ur
l’église let pour ses œuvres avec une compétence et avec un zèle hors de pair.
Si nous tenons à le rappeler sur les colonnes de YEcho, c’est parce qu’il était
un ami sincère de l’Eglise Vaudoise. Fendant de longues années il fut le secrétaire
de la Waldensian Missions Aid Society
pour Liverpool et le Nord de l’Angleterre.
Il a organisé mon tour plusieurs fois,
il m’a donné une charmante hospitalité
à maintes reprises.
Il était ancien de l’Eglise de Waterloo
dont le délégué vaudois, grâce à son entremise, pouvait aisément occuper la
chaire)
La partie financière était son affaire et
il a rendu à son église et aux institutions
de la ville de grands services. Quand il
mettait la main à une entreprise, il la
poursuivait sans relâche ; il ne renvoyait
pas au lendemain ce qu’il pouvait faire
le jour même. Il me racontait une fois
qu’il fallait tromrer une très forte somme :
il se mit à l’œuvre et un des premiers
souscripteurs versa 15.000 livres ; mais
quelques jours après il était mort. Il en
avait tiré sa leçon de différentes manières.
Il a rudement fait sa tâche d’homme
et de chrétien, et ses œuvres le suivent.
Quant à nous, nous sommes en ce moment avec ceux qui le pleurent et le re-_
grettent, car nous n’oublions pas les services qu’il a rendus à l’Eglise Vaudoise.
nnnannnnnnnpnnnonnnnpn
PERSONALIA.
M.lle Ade Theüer vient de passer sesj
examens de pianiste à la R, Accademial
Filarmonica de Bologne.
Nous félicitons la jeune diplômée du|
brillant résultat et lui souhaitc«is une oar->|
rière pleine d’encouragements.
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COMUNICATO
FEDERAZIONE GIOVANILE VALDESE.
CAMPO-CONVEGNO.
Come gli altri anni, le Unioni Giovanili
Valdesi terranno il loro Campo-Convegno
nella settimana che precede il Sinodo
Valdese.
Il Campo-Convegno si terrà, quest’anno,
D. V., a San GermuTio Chisme, dal Giovedì 31 Agosto al Lunedì 4 Settembre.
Un apposito Comitato sta preparando, il
programma che verrà comunicato prossimamente alle Unioni ed a quanti vogliono
partecipare a questo raduno giovanile che,
per il suo carattere eminentemente religioso, si è dimostrato, negli anni passati,
così utile per la vita spirituale della nostra Chiesa.
Chi desiderasse ricevere — a suo tempo
— il programma del Campo-Convegno, è
pregato di farne richiesta al pastore professore Enrico Trm - San Germano Chisone (Torino).
Tutta la gioventù evangelica, maschile
e femminile — di qualunque Chiesa —
può partecipare al Campo^Convegno. Un
apposito Comitato di Signore si occuperà
degli alloggi.
Le Christianisme, selon Boutroux.
Le Christianisme n’a, pour ainsi dire,
tel que l’enseigne le Christ, n.î dogmes, ni
rites. Et aujourd’hui encore, après qu’on
a essayé de l’eimiprisonneir soit dans des
formes politiques, soit dans des textes, il
subsiste comme 'ulne affirmation irréductible de la réalité et de l’inviolabilité de
l’esprit. Que la religion se déploie ainsi
doins le monde comme une activité toute
spirituelle, visant à transformer les homn'ies et les chioses du dedans et non du
dehors, par la persuasion, par l’exemple,
par l’amour, par la prière^ par la communion des âmies, et non par la contrainte
ou par la politique ; et il est clair qu’elle
n’a rien à redouter du progrès de la
science, idte la morale ou des .institutions.
Rendue à elle-même, elle redevient excellemment vivante et souple ; capable de se
concilier avec tout ce qui est ; partout
chez elle, puisqu’on tout ce qui est, ehe
etheerne une face qui regarde Dieu,
(Semaine Eeligieuse).
mm
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE, Décès. Depuis le dépaart
■de M. Nisbet, rappelé sous les armes pour
quelques semaines, comme officier de l’armée italienne, nous devons enregistrer
deux sépultures ; 1" Loids Henri Rivoire
d’Henri Jacques et de Dina M. Bertin, âgé
de huit semaines, décédé au Bagnôu, où
le matin du 25 juin, par une journée de
pluie abondante, l'Evangéliste du Pradulour a présiidé un .service à la maison mortuaire. Le soussigné en a présidé uin second au cimetière de Saint-Laurent. 2° Le
5 courant, paa' une des journées les plus
claires et cliaudes de la saison, un long
cortège, formé en grande partie de jeunes
fihes chargées de fleurs, accompagnait à
sa dernière demeure terrestre la dépouille
mortelle de Hélène Ida Bmnet (L&mwcia),
âgée de 18 ans, décédée au Ciabot après
une longue et douloureuse maladie.
Aux familles frappées si douloureusement, nous renouvelons l'expression de notre vive sympathie chrétienne.
PiERRK Chauvir.
LA Tour. Samedi dernier, au temple,
a eu lieu la célébration du mariage de
, M. Paschetto Ettore avec M.lle Güli Edmea.
Que Dieu bénisse le nouveau foyer qui
vient de se fonder.
Dieu viepit de mp'peler de ce monde
M. CkaHes Maraudkt^ âgé dé 44 ans. Depuis quelques mois il était souffrant et
désirait quitter ce moinde. Le Seigneur a
exaucé son désir.
Que le Consolateur soit sur ceux qui
restent et pour qui une séparation est
toujouis douloureuse.
POMARET, Décès. La doyenne de notre
paroisse, magna Henriette yînay veuve
Bemarâ, âgée de 93 ans; vient de nous
quitter pour la Patrië céleste. Sa longue
vie n’a pas toujours été facile, les dernières quinze années surtout, à cause de
sa cécité. Cependant elle a toujours été
patiente et sereine, et laisse après elle
le souvenir d’ime foi humble et sincère.
Nous exprimons^ notre sympathie à ses
enfants et petits-enfants, à ses frères, les
professeurs Alexandre et J. Pierre Vinay,
et à tous les parents.
— Mariages. Le 26 mai eut heu le mariage de Revél Lévy et de Balmas Esther,
du Pomaret ; le 16 juin, celui de Garrou
A$tüio, du Clôt des Boulards, et de Rimo
Maria, de GraveUona Toce.
Nos bons souhaits à ces époux.
— Baptêmles. Le baptême a été administré à Pierre Eounous d’Oreste, Coucourde Ilda de Théophile, Gardiol Romano
de Paul.
PRARUSTIN. Nous remercions M. le
pasteur Barthélemy Soulier qui a bien
voulu, occuper la chaire le dimanche 2
juillet.
—• L’après-miidj du même jour, une trentaine idle paroissiens visitaient le Refuge
Roi CharlesjAlbert, de Saint-Jean, et revenaient très favorablement impressionnés de l’ordre et dé la propreté de notre
raaiison de charité, si néce.ssaire.
— L'après-midi, dui dimanche 9, plus de
deux cents personnes, en gr;andie partie
de jeunesse, des paroisses de Saint-Germain et de Prarustih, se retrouvaient sous
les magnifiques châtaigniers du Provenzal.
Après deux courtes méditations des dieux
Pasteurs, la réunion continua très agréablement, avec des chants et des jeux.
— ‘Baptême, Vianjd,a Monnet de Jean et
die Césarine Martinat (Gaudin), le 4 juin.
— Mariage. Estella Bonnet (Coularei)
et Ernest Avondet (Allamanda), le 8
juillet.
—• Nous avons ßris, "à deux jours de
distance, le chemin du cimetière de Rocheplate pour y accomipagner la dépouille
mortelle ide Philippe Roman, de Prajarossa,
âgé de 70 ans, et de Césarine Car dm veuve
Gönnet, de PraJarosaa, âgée «te 76 ans.
Nos condoléances aux familles affligées.
G. R.
ROME (Via IV Novembre). Quelques
nouvelles tirées de la circulaire d’Eglise.
On relève avec satisfaction que la con-grégation a fait son devoir financier et
que le versement par bimestres a donné
die bons résultats et s’est démontré
pratique.
— La Société de couture a bien travaillé
pendant l’année et a rendu de grands services. Ehe a eu sa séance de clôture le
mois (de mai, et toutes lœ dames présentes
ont pris l’engagement de préparer un beau
travail pendant Tété. ESles eurent le privilège (d’ajvoir au mâieu d’elles Miss Dexter, de Bostop, accompagnée par M.me Costabel ; l’agréable visiteuse ne manqua pas
d’exprimer sa profonde satisfactibn pour
le beau programme de la Société.
— L'assemblée électorale a nommé comme délégué au prochain Synode le docteur
Mario Pons.
— Le 14 juin, l’Union Vaudoise a. tenu
la dernière séance de Tannée, et te viceprésident, raig. Alfredo Giocoli, a présenté
un rapport moral et financier très complet et très goûté.
SAINT-JEAN. A partir du 16 courant,
le culte dans 1e temple du Ciabas sera
célébré régulièrement, pendant tout l’été,
1e dimanche après-midi, à 4 heures.
Il ne faut jamais être plus couragemx
que dans le malheur -; car Dieu, y est à
l’œuvre. Il'ne faut jamais avoir pkûs de
coinfiance que ckns les cas désespérés.
Luther.
Si c’est une croix doulourèuse d’être mal
jugé, portons cette ePem. Les meiUeurs
l’mt portée. Rappdom-mm le Maître.
Ch! Wagner.
Notre seul intérêt véritable consiste à
faire notre devoir. Charles Secrétan.
■'N
L’éeriteau vivait.
^C’était dans un camp de jeunes gens.
J'én étais te chapelain et, un soir, je dis :
Maintenant, mes garçons, vous n’allez
pas chanter te cantique indiqué pour ce
soir, sans savoir ce que vous dites. Le
v(^i :
Roc séaidaire - Frappé pour moi
’"..Sw le Calvaire, ■> Je viens à Toi.
Soyons vrais. Que personne ne chante :
Je viens à Toi, qui n’y est pas venu. Soyons
un camp, sincère, où le oui soit oui, et
1© non, non.
Trois jours après, vint me parler un
jeune homme ide dix-sept ans et demi,
vepu au camp surtout pour le sport, car
la religion l’intéressait peu. Il dit ;
~ Vous vous souvenez, Monsieur, de
ce que vous avez dit l’autre soir au sujet
du cantique : Roc séculaire ? Eh bien ! je
me suas dit d’abord : Je ne veux pas chanter ça et je ne le chanterai pas. Mais,
comme on jouait le préludei, je pensais à
ce qui pourrait bien m’empêcher d© vehir
à ¡Christ. Alors, je suis venu ! Et députe
cç moment, ma vie est transformée.
Pihysiquement, c’était ,un beau spécimen
die virilité, très sportif, bien musclé, expert en cricket, tennis et natation. Maiâ
c'est de cette manière simple qu’il en vint
à trouver le repos et plus que cela : la
joie et la victoire.
îDeux ans s’écoulèrent. Je prêchais im
jour à Cambridge où j’appris qu’il faisait
ses études. J’ahai le voir dans sa chambre
d’étudiant. Il était là, toujours aussi beau
e| robuste.
’^Ah bout d'un instant, je regardai aut(^ de sa chambre pour y chercher un
texte ou un passage biblique sur le mur,
car Je tremblais à l' idée de ce qui ava it
pu se passer pendant ces deux ans. Je
lïe vis rien et mon cœur se serra.
'Il m’invita à idéjetuner avec lui, et comroe j’espérais toujours trouver quelque
trace de témoignage, je lui dis :
. Et comment cela va-t-il entre vous
efe le Maître, cher ami ?
.}- Il me regarda droit dans tes yeux et,
avec un joyeux ?3urire, il me répondit :
— Très bietu. Monsieur.
— Ah !... c’est que je ne vois pas d’écriLcau biblique ici.
— C’est moi, qui suis Vécriteaui, fut la
réponse. SS mon entourage ne peut pas
me lire, à quoi bon mettre des textes
dans ma chambre ? Taylor Smith.
Fails el Nouvelles.
Charles-Albert à Genève, Il a paru, ces
derniers temps, ^ Italie, plusieurs publiiî, cations fort intéressantes sur te oroi Chari les-Albert, à l’occasion diU centenaire de
son ascension au trône du Piémont. Citons
- celles d'Adolfo Colombo, de Nicoto EodoV lico, de G. Gentile, de Francesco Salata, etc.
Ces ouvrages mettent en lumière une
foule de détails inédits très intéressants
sur la vie privée et politique de Charlies, Albert. Nous nous bornerons aujourd’hui
à^ relever brièvement ce qui a trait à son
séjour à Genève.
Dans sa première jeunesse et pendant
une annœ et demie, Charles-Albert, orphelin die père, fut confié par sa mère au pasteur Jean-Pierre-Etienne Vaucher, qui dirigeait un internat fort apprécié sous tous
tes rapports.
L instruction qu’on y recevait était solide et éclairée ; mais l’effort intellectuel
(luon idèmandait aux élèves était considérable, et il fallait avoir une. bonne santé
ixïur résister au travail.
Les études se poursuiivalent de 6 heures
du matin à 8 heures du soir, sauf les moments indispensables pour les repas.
Charles-Albert conserva toujours Un excellent sou,venir de son, séjour à Genève,
de M. Vaucher et de sa sœur, qui avaient
pour lui une touchante affection, comme
il se plaît à le rappeler.
Vingt ans plus tard, le 19 août 1837,
il mentionne dans son journal xme visite
qui lui fut ipairticulièTement agréable,
« c^e dui bon vieux pasteur Vaucher, chez
^i je fus en pension à Genève et auquel
je idbis le peu que je sais».
Aussi, pour lui marquer sa reconnaissance, il le comble d'égards et de présents,
lui faisant hommage des principales publications parues en Piémont pendoint son
règne. Il s'informa avec beaucoup d’inté
rêt et de solMcitude de ses anciais compagnons d’études, MMl Rïgaud, Pasquier,
devenu ppteur à Neuchâtèl, et de
M. Beauvalte, devenu un grand industriel
neuchâtdois.
Oe qui avait frappé le plus Charles-’*
Albert, c'était l’esprit de tolérance et dé
liberté (de cdnscience qui régnait dans la
miaison ,du pa^ur Vaioster, et à plusieurs
reprteeia ü se complaît à le reconnaître.
Cela explique sans doute en partie Tesprit de tolérance qu’il témoigna plus tard
aux Vaudoüs d.U Piémont.
A. Oarmagnola, pasteur.
(Semaine Religieuse).
■ü :ii «
Chez les Protestants Hmgrois. On constate dans ce pays un regain de vie religieuse dont on remarque les effets surtout
dans les Facultés de 'Théologie qui se rédamehit d’un calvinteme assez strict et
subissent actuellement l’influence du néocalvinisme ,hollandais et de la théologie dialectique. On signale d’autre part la formation de pre^ytres qui représmtent Télément laïque de l’Eglise et dont assem-,
blées générales soht parmi les grandes mar
nifestations idu calvinisme hongrois. Les
calvinistes hongrois sont les seuls qui possèdent un évêque.
Les luthériens sont en minorité. Leur
chef Raffaij a fait ipartie récemment d'une
délégation hongroise envoyée én Italie et
à laquelle le pape devait accorder une am
dibnee. Malte sur le refus de Eafaij de
s’agenouiller devant le pape, on obtint
qu’il fût dispensé de ce geste. S. p. p.
« H!
Le mouvement religieux en Ukraine.
Alu milieu de grandes difficultés et malgré
les luttes intestines, te mouvement religieux plô'ailnien ne cesse de gagner du
terrain. On sait que, dans sa grande majorité, le peuple ukrainien fait partie de
l’Eglise ruthène uniate (rite orthodoxe et
obédience romaine). Mais cette Eglise a
perdu presque toute influence sur le peuple, tandis que le protestantisme a gagné
4u teirrain. Les autorités catholiques en
s¡dnt vivement préoccupées et tentent d’arrêter le mouvement. L’évêque catholique
de Stanfelas, dans le but d’effrayer les
paysans ukrainiens, a été Jusqu'à dire
dans une encyclique qup Içs protestants
baptisaient les enfants avec de la benzine ! Le résultat fut que quinze séminaristes catholiques abandonnèrent l’Eglise.
S, p, p.
M. Lamy Bleynat et sa famille remercient les Sœurs de l’Hôpital de Turin et les
Sœurs du Refuge Roi Charles-Albert de
Saint-Jean, pour les soins affectueuse dont
elles mt entouré leur chère
CLARA BASSI née BLEYNAT
décédée au Refuge, samedi 8 courant, o
l’âge de 50 ans. Un r&tnerdement spécial
est adressé à M. le pasteur B. Gardiol
pour les bonnes paroles pronmeées au service funèbre; aux parents et amis de
Saint-Germain, ainsi qu’à toutes les persmnes qui mt bien voulu accompagner la
chère défunte au champ du repos.
Luseme Saint-Jean, le 10 juillet 1933.
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Id., e 1931 e 1932 - Umberto Durand, Id., e
1932 - Adolfo Malan, Vüla Iris, e 19-32 - Bartolo Borton-Dalniae, Jacinto Arauz, e 1932 Armand-Hugon Jidio, Meridia.no Quinto, e
1932 - .Santiago Rochon, Villa Iris, 1932 - Susanna Navache vedova Grand, Jacinto Arauz,
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— M'ilano : M. Glnoulhiae, 50 — Torre Pellice : A, Farina, 50 — Borgo S. Donato : Scuola
Domenicale Chiesa Valdese, 25 — Napoli : P.
Aversano, 15 - E. Santoro, 22,40 — Reggio
Calabria : D. Salerno, 11,75 — Latiano : G. Settembrini, 12,50 — Piccole somme 83,25 — Totale generale L. 73.511,35.
OPERE VALDESI NELL'AMEBICA DEL SUD.
COMMISSIONE DISTRETTUALE (Colonia
Vaidense - Dep. de Colonia) - Pastoie Ernesito Troll, presidente ; Emilio Roiand,
vice-piesidente-ca-ssiere ; Paolo MkiielinSaloinon, segretario; Pa.stoic Enrico Beux,
cimsulcnte.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI :
Enrico Beux. Ei-ne.slo Trou, Carlas Klett,
Bianca A. Pons, Augusto Revel.
Uraguay.
COLONIA VATJDENSE (Dep. de Colonia) Pastore : Eimesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEHOS (Dep.
de. CcJoniia) - Pastore : Eiiiico Betix - Pa.stoT-e emerito; PietiP Bounoirs.
TARARIRAS - RIACHUELO - SAN PEDRO COLONIA (Dep. de Colonia) - Evangelista:
Emilio Erberto Ganz, Tarariras - Coadiu■ tori: Evangelista Diego Nimmo o Signorina Deiia Bcnech, Colonia.
OMBUES-DE LAVALLE-MTG TELETE (Dep.
<le Colonia) - Pa.sloie : Ciulos Negrin, Ombiie,s de Lavalle.
ROSARIO (Dup. de Colonia) - Incaricata dell’Opet a : Signorina Cecilia Mala,11. Rosario.
SAN SALVADOR (Dep. de Soriano) - Pastore :
Daniel Breeze, Dolore.s.
NUEVA VALDEN.SE (Dep. de Rio Negro) Evangelista 'sollo prova: Callo .Albrilo
Griot, Estación BeRnco.
NIN Y SILVA (Dep. Paysandû) - Evangelista sotto prova : Carlo Alberto Griot, Estación Bellaco.
ASILE) DEI VECCHI - TOLONIA VALDENSE
(Dop. de Colonia) - Direttrice : Signora
E.ster Giuni in Ganz.
Evangelista Giova,nni Pietro Gönnet, in missione presso la Conirregazione Evangelica
Svizzera di NUEVA HELVECIA.
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COTXiNlA IRIS (Pampa Central) - Pa.store :
Silvio Long, Jiaeinto AraOz (F. C. S.).
COLONIA BEJfGRANO (Prov. di .Sant.a Fé) Evangelista : Eraldo Lagearti, Estación
Wilderimitl) (F. C. C. A.).
COU)NJA EL SOMBRERITO (Prov. de Santa
Fò) - Iglesia Evangelica, Estación Paul
Gt'ou.ssae. (F. C. S. F.). - Visitata peiiodijca.niente.
Gli altT'i Gru Pili : (‘Al/JIA.QUI (Prov. de Salita
Fè), S.4N GUSTAVO (Prov. de Entre-Rios),
CHARATA E .SAENZ PENA (Gobernaeiön
del eliaco), .sono vi.sitati pcriodioamenle,
NB. Ccs adresses vierment de nous être transmises par ìc pì'ésident de la Commission de
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